Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 29 août 2015

LE SYSTEME DE DOMINATION UNIPOLAIRE TOUCHE-T-IL À SA FIN?

unipol17450152.jpg

LE SYSTEME DE DOMINATION UNIPOLAIRE TOUCHE-T-IL À SA FIN?
 
Mikhail Gamandiy-Egorov
Ex: http://metamag.fr 

Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a été fort explicite en annonçant tout récemment que la domination politique et économique de l’Occident sur le monde touche à sa fin.

Cette annonce a été faite lors du forum international Terra Scientia, sur les rives de la rivière russe Kliazma, le tout devant un grand nombre de jeunes participants. « Aujourd'hui, le centre d'intérêts de la politique extérieure, comme le centre d'intérêts de chacun de vous, est directement lié à la lutte des idées. Cette lutte consiste notamment à choisir ou à imposer son choix sur les modèles de développement et des valeurs. Nous observons la fin d'une très longue époque, celle de la domination économique, financière et politique de l'Occident historique », a déclaré le ministre Lavrov.


Analysons ces dires

 
Globalement et c'est le principal à noter dans cette déclaration, c'est qu'elle confirme une fois de plus l'avènement de l'ère multipolaire, tant attendue. Après l'éclatement de l'URSS et la fin de la guerre froide, les élites occidentales, principalement étasuniennes, s'étaient autoproclamées gendarmes du monde. Cette domination, une bonne part de l'humanité l'a ressenti et ce à différents endroits de la terre: Balkans, Moyen-Orient, Afrique, Amérique latine. A un moment il fallait bien dire stop. Le chaos créé en Libye suite à l'intervention de l'OTAN en alliance avec les salafistes locaux, a été l'une des gouttes de trop et il a bien fallu que certains pays prennent leurs responsabilités.


Depuis, la Russie et la Chine, soutenues par leurs alliés, ont décidé de bloquer à tout prix les tentatives occidentales, ne serait-ce qu'au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU. Une partie de l'humanité a commencé alors à mieux respirer. D'autre part et il est également important de le noter dans la déclaration de Sergueï Lavrov, c'est lorsqu'il parle de "la fin d'une très longue époque". Il fait évidemment ici référence non pas seulement à toute cette époque assez récente qui a suivi la fin de l'URSS, mais bien toute celle datant de plusieurs siècles.

Mais tout change et continuera à changer. D'autant plus, et il faut le rappeler aussi, nous ne sommes non seulement plus à une époque unipolaire, révolue et ayant montré toute sa dangerosité pour l'avenir de l'humanité, mais nous ne sommes pas non plus dans une optique bipolaire, comme durant la période ayant suivi la fin de la Seconde guerre mondiale, avec deux superpuissances. Aujourd'hui, la multipolarité confirme la présence de plusieurs blocs, des blocs représentants des pays concrets ou des groupes de pays. On retrouve bien évidemment la Russie et la Chine, deux grandes puissances mondiales et membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU opposés à la nostalgie unipolaire du bloc occidental. Mais aux côtés de l'ours russe et du dragon chinois, on retrouve aussi de grandes puissances régionales, telles que l'Inde, l'Iran, le Brésil et d'autres, ou encore le bloc uni et à part entière de la majorité des nations latino-américaines ayant réussi à former ensemble une alliance fermement opposée au néocolonialisme US. 


On ne peut se permettre de ne pas mentionner aussi d'autres grandes alliances multipolaires comme les BRICS, l'OCS ou encore l'Union eurasiatique, qui portent en eux un grand espoir pour une partie du monde. Ajoutés encore à cela plusieurs pays africains et asiatiques, et on arrive tout simplement à une forte majorité de l'humanité. Sans oublier de prendre en compte le fait que nombre de citoyens de pays occidentaux sont également des partisans assumés du monde multipolaire.

Mais il ne faut pas oublier pour autant que les partisans de l'unipolarité, bien qu'étant clairement minoritaires, feront en sorte de ne pas reconnaitre la nouvelle réalité à l'immédiat. Au contraire, il faudra encore du temps pour que les élites occidentales acceptent, d'une manière ou d'une autre, l'avènement du nouveau monde. Jusque-là, ils continueront à tenter de rassasier cet appétit hégémonique, et c'est ce qui a également été souligné par Sergueï Lavrov: « L'Occident tente de maintenir sa domination de manière artificielle en faisant pression sur les autres pays, au moyen de sanctions et de forces militaires, de violations du droit international et de la Charte des Nations unies, contribuant ainsi au chaos dans les relations internationales ».


Un chaos auquel on devra certainement faire face encore un certain temps et que l'on observe en ce moment même à différents endroits de notre planète. Mais du moment que la majorité de l'humanité soutiendra aussi activement que possible cette ère nouvelle, la multipolarité finira bien à anéantir une bonne fois pour toute l'unipolarité n'ayant plus aucune place dans nos vies à tous.


Source

 

Sexualités d'aujourd'hui et de demain

sexu-uple-lit-triste.jpg

Sexualités d'aujourd'hui et de demain

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

Une frustration sexuelle très ancrée

Impossible de ne pas constater qu’on fait face, à notre époque, à un très grave et très sérieux problème autour de tout ce qui touche au sexe et à la sexualité. C’est le règne de l’image et de l’esbroufe. On affiche partout des corps dénudés afin de vendre la moindre saloperie (cela va du shampooing au cinéma) et on affirme que la parole serait complètement décomplexée sur ces sujets. Sur la forme, c’est vrai, on n’entend parler que de triolisme, de sodomie et d’expériences homosexuelles à tester absolument. Mais sur le fond, c’est différent… Entre les témoignages incessants de personnes ou de stars qui auraient, disent-elles, une « vie sexuelle épanouie » et la pornocratisation de la société, on croirait naïvement que le sexe apporterait l’harmonie à tout un chacun alors que je suis certain qu’on a jamais aussi peu baisé qu’aujourd’hui... Entre les puceaux de 40 ans, les addicts au porno et les maris qui veulent tringler n’importe qui sauf leur femme devenue imbaisable à leurs yeux (Mesdames, un petit effort vous est tout de même demandé... Restez désirables SVP!) , on est servis ! Résultat: des tonnes de névrosés sexuels qui ne pensent qu'au sexe et qui imaginent, à tort, que tout le monde baise (sauf eux).  Eux aussi veulent obtenir une part de ce gâteau constitué d'images attrayantes, de filles faciles et de jouissance. Et pour les plus faibles d'esprit, les plus malades ou les plus pervers d'entre eux, tous les moyens sont bons!

La France: l'autre pays du viol?

Cette frustration sexuelle qui n’a jamais été aussi répandue qu’aujourd’hui explique une certaine partie des « Trente-trois viols [qui] sont déclarés chaque jour en France, soit un toutes les quarante minutes en moyenne ! ». Inutile de discuter des chiffres, on sait qu’ils sont bien plus élevés. Même nos chers médias, à l’image du Figaro qui a dévoilé tous ces chiffres, n’hésitent pas à écrire que les résultats cités plus haut ne représenteraient que moins de 10% du total car la plupart des cas ne sont jamais signalés… Et où y-a-t-il le plus de viols selon vous ? En Guyane, Martinique et Guadeloupe, suivis de près par Paris. Quelle surprise ! J’avoue avoir du mal à comprendre la corrélation qui existe entre ces charmants endroits, pas vous ? Je me lance quand même : un certain type de population qui a tendance à considérer les femmes, et surtout les blanches (qui sont toutes des salopes, merci le porno !) comme des objets ? Allez savoir… En tout cas, le taux de viols sur les mineurs ne fait qu'augmenter lui aussi, ce qui est là encore d'une logique imparable. Ils sont d'ailleurs assez souvent commis par d'autres mineurs car d'après la Brigade de Protection des Mineurs (BMP), à Paris, "un tiers des viols recensés sur mineurs est commis par un jeune âgé de moins de 18 ans". On commence très jeune au pays vous savez! Le "boss" de la BPM, Vianney Dyèvre, fait un constat (partiel) que l'on ne peut que partager: « L’accès à la pornographie est tellement facile que les jeunes prennent exemple de ces films dans leurs relations amoureuses au collège ou au lycée. » Evident! Ajoutez à cela l'importation (et la normalisation) de nombre de mœurs archaïques et exotiques où les femmes ne tiennent pas une place similaire à celle qu'elles ont, de base, en Europe et vous aurez tout compris... On lit encore dans le même article: "Les viols entre mineurs, concernant principalement les 12-18 ans, sont généralement issus de chantages. Victimes et bourreaux évoluent généralement dans la même sphère amicale ou scolaire. La menace d’une mauvaise « réputation » est souvent un argument de poids pour faire accomplir au souffre-douleur la tâche qui lui est demandée. Pour un téléphone ou pour éviter les rumeurs dégradantes, certains jeunes sont capables de céder. Pire encore, les victimes de ces viols ont tendance à minimiser les actes de leur(s) agresseur(s)." Inutile de lire entre les lignes, tout est clair. On parle bien ici majoritairement du viol de Blanches dans les territoires ethniquement perdus (ou non). Les Européens ne protégeant plus leurs femmes, les nouveaux arrivés se servent... On voit le même schéma se reproduire partout en Europe, il suffit de se renseigner sur ce qui se passe en Scandinavie où les chiffres sont effrayants!

sexu-burqa-contest.jpg

Du porno en niqab!

Pour contenter nos violeurs en herbe, qu’ils sachent que l’industrie pornographique reprend tout et sait s’adapter à son époque, le sexe étant devenu une marchandise soumise aux lois du marché et « sans frontières » suivant la logique libérale… S’ils veulent du porno en niqab, ils n’ont qu’à aller mater Women of the Middle East, de PornFidelity, qui « est le premier long-métrage porno centré sur le hijab et le niqab » nous apprend le site vice.com. Je vous ai d'ailleurs mis une image (en tête de cet article) pour que vous puissiez vous faire une idée de ce que Women of the Middle East vous propose. Peu respectueux de l’Islam, sans doute, mais on ne peut pas tout avoir…

Sexe virtuel VS sexe réel

On peut toutefois espérer !! D’avoir des relations sexuelles avec des robots par exemple ! Ça existe oui, comme ce robot dont parle Numerama « conçu pour masturber un usager équipé d'un casque de réalité virtuelle » ! Helen Driscoll, qui est maître de conférences en psychologie à l'université de Sunderland (Royaume-Uni) prédit ainsi que « dans quelques décennies, en tout cas avant la fin du siècle, il ne sera pas rare que des humains entretiennent des relations sexuelles avec des robots, voire tombent amoureux de leur partenaire artificiel. » Nombre de chercheurs se penchent sur le sexe virtuel et même Bill Gates a investi dans "un projet de « préservatif du futur » en hydrogel (un matériau biodégradable plus agréable que le latex), capable de délivrer des petites doses de Viagra et des stimulations électriques…" lit-on dans le Parisien... Qui s'émerveille: "Les dernières avancées techniques veulent révolutionner notre sexualité." A l'image des casques de réalité virtuelle qui permettront à tous et à toutes d'oublier leurs frustrations passées! En effet: « On pourra remplacer, en pleine action, le corps de notre partenaire par celui de notre acteur ou actrice préférée [...] On pourra aussi dupliquer notre partenaire, rejouer nos scènes préférées. Le potentiel est énorme ! Ce sera une nouvelle ère, où le sexe s’enrichira des possibilités infinies du réseau. » nous conte l'un de ces docteurs Maboul. Un futur qu'ils veulent nous construire où "Le sexe sera de plus en plus virtuel. Finis, la drague en boîte de nuit et les sites de rencontres, le jeu de la séduction se fera à distance, au cœur d’univers générés par ordinateur dans lesquels nous naviguerons." Un univers virtuel basé sur la prédominance de la technique sur l'humain devenu un simple individu gris, interchangeable et isolé. Un individu qui aura perdu tout lien avec son identité et la réalité. Un esclave parfait contrôlé par le marché et des pulsions sexuelles virtualisées qu'il assouvira avec des robots créés à cet effet...

Avant de se marier avec eux ? Ce que David Levy (non, je n’ai pas trafiqué le nom), chercheur rattaché à l'université de Maastricht, ne prend pas à la légère. Selon lui, les rapports hommes-robots vont «  conduire tôt ou tard à se poser la question de la possibilité de légaliser le mariage humain-robot en 2050. »… Nous y voilà !! 

sexu-womanrobotCOR_450x350.jpg

Les robots s’installent !

Si vous vous mariez avec un robot, vous aurez au moins la certitude que votre conjoint aura un emploi ! D’après une étude du Journal du Dimanche (source), « les robots seraient responsables de la suppression de 3 millions d'emplois en France, d'ici à 2025 en raison de 20% des tâches devenues automatisées. Ainsi, "le taux de chômage en pertes brutes s'élèverait à 18%". »… « Le bâtiment, l'industrie, l'agriculture, l'administration publique, l'armée, la police et le service aux entreprises devraient être particulièrement touchés » lit-on encore et "les classes moyennes, y compris les classes moyennes supérieures" devraient être les plus exposées. Cependant, on nous promet 500.000 nouveaux emplois mais aussi « 30 milliards d'euros (recettes et économies) [qui] seraient engrangés et 13 milliards d'euros de pouvoir d'achat [qui] seraient libérés (en dividende et baisse de prix) ». Champagne quand même et puis, si on peut en plus se taper ou se faire branler par des robots, je crois qu’on n’aura pas perdu au change ! Vivement, hein ?

sexu-selfies.jpg

Restez connectés!

En attendant de vous taper des robots hyper sexy à l'image de la nouvelle égérie du C.N.C. visible plus haut, vous pourrez toujours vous satisfaire de votre Iphone qui est l'alpha et l'omega de la vie moderne. En Allemagne, pays où les mœurs sexuelles sont encore plus "libérées" que chez nous, vient de paraître une version test d'une application à la Uber mais version sexe. Voyez donc à quel point votre Iphone va devenir encore plus important pour vous grâce à l'application Ohlala (!!!) qui "permet en quelques clics de « tirer son coup » avec des particuliers. L’utilisateur indique sa localisation, ses horaires, la prestation souhaitée et le prix qu’il est prêt à payer. Cette demande est alors transmise aux filles de joies en herbe, elles peuvent accepter ou refuser l’offre. Si l’une des candidates est partante, le client et la prestataire seront alors mis en relation pour se donner rendez-vous…". Génial, non? La fille du dessus chez toi tout de suite! Manque plus qu'à savoir si l'AppStore acceptera cette application... Priez mes amis! Et espérons qu'Ohlala ne discriminera pas nos amis robots!

Rüdiger / C.N.C.

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source

00:05 Publié dans Philosophie, Sociologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, sexualité, sociologie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Naar nieuwe belangrijke geopolitieke wijzigingen?

Chinese-Forces-in-Moscow-for-Vday.jpg

Naar nieuwe belangrijke geopolitieke wijzigingen?
 
Verhouding Rusland-China-Amerika bepaalt Europese macht
 
Peter W. Logghe
Ex: Nieuwsbrief Deltastichting Nr. 95 - Augustus 2015

Koopt China haar belang in Rusland?
 
Midden juni geraakte bekend dat China in het zuidoosten van Siberië, in de regio Transbaikalië (aan de Chinese grens gelegen) voor ongeveer 300 miljoen euro zal gaan investeren. Volgens berichten het om investeringen in een agrarisch gebied van ongeveer 115.000 hectaren groot. Enkele dagen later merkte de gouverneur van het nog oostelijker gelegen joods autonoom gebied (met 176.000 inwoners) op dat Chinese ploegen daar reeds meer dan 80% van de grond bewerken, waarvan 85% met soja bepland is.

China is bezig aan een stille, maar opmerkelijke opmars in Rusland, zoals het dat in het verleden deed in Afrika bijvoorbeeld. China zoekt grondstoffen, zoekt uitbreiding van importproducten. Vooral het Russische Siberië komt steeds vaker in beeld en de reden hiervoor is natuurlijk vrij duidelijk: De oppervlakte van Siberië bedraagt ongeveer 13,1 miljoen km2, waarin 40 miljoen inwoners leven. China is ongeveer een kwart kleiner, maar daar leven 33 keer zoveel mensen.

Sommige Russische politici – de liberaal-democraten om ze niet te noemen – schreeuwen al moord en brand en zien een dreigende invasie van Chinezen op zich af komen. Het zou wel eens kunnen dat hier gewoon een volgende zet op het geopolitieke wereldschaakbord bezig is tussen de verschillende grote partners, Amerika, Rusland en China.

Indamming van Rusland als actueel Amerikaans buitenlands beleid

Voor steeds meer politieke commentatoren is het duidelijk dat vrede en stabiliteit in Europa onmogelijk zullen blijken als ze tegen Rusland gericht zullen zijn. Maar sinds de crisis in Oekraïne kwam dit natuurlijk wel in een ander licht te staan. Konden sommigen de Russische operatie in de Krim geopolitiek nog enigszins plaatsen, dan bleek de bewapening van separatisten in Oekraïne voor velen een brug te ver! Het beeld dat velen van Rusland hebben – vooral, maar niet alléén NAVO-voorstanders – werd hierdoor eerder versterkt: Moskou, zo leek het wel, zou zich niet aan internationale verdragen houden, breekt het volkerenrecht waar het haar uitkomt, en geeft alleen maar de indruk mensenrechten te respecteren.

Men kan nochtans ook niet om de vaststelling heen dat Amerika er alles aan doet om de Koude Oorlog verder te zetten, en dat Rusland door haar ‘boerse’ opstelling argumenten in grote mate versterkt. Rusland zit in een moeilijke geopolitieke toestand. Heel wat voormalige Warschaupakt-leden werd intussen een sterke NAVO-partner. Had Rusland tot voor enkele jaren nog de wereld als geopolitieke Bühne, dan is die nu ingeperkt tot de periferie rond Rusland. Zelfs het Russische grondgebied zelf wordt stilaan geopolitiek strijdtoneel….Enkele bijzondere problemen houden de Russische bewindvoerders zeer bezig: Ten eerste ziet men het gevaar van latent etnische spanningen, gecombineerd met een extreme vorm van islamisme in Centraal Azië. Bijzonder veel Russische staatsburgers vechten nu al mee in de rangen van IS, en die strijders komen stilaan terug binnen gesijpeld.

Rusland ziet de Oekraïnecrisis, gekoppeld aan het in 2008 geëscaleerd conflict met Georgië en de verschillende gekleurde revoluties in en rond de Kaukasus als een nieuwe ronde in een geopolitiek spel waarin de VS als enige grootmacht er alles op alles op zetten om Rusland onder de duim te houden. Voor veel Russische commentatoren houdt de Koude Oorlog gewoonweg verder aan en sloot de NAVO – onder leiding van de VS natuurlijk – Rusland geleidelijk op in zijn binnengrenzen. Aan de buitengrenzen houden nieuwe, betrouwbare NAVO-lidstaten de wacht.

Een derde problematiek maken de Rusland “in het buitenland” uit. In de postsovjet-ruimte leven – het Baltikum inbegrepen – ongeveer 17 miljoen Russen, waarvoor het moederland zich verantwoordelijk voelt. Zal Rusland naar militaire middelen grijpen om hun belangen veilig te stellen? Stelt u even voor dat Rusland de Amerikaanse Monroedoctrine zou aanwenden om daar in te grijpen waar de belangen van “haar” Russische burgers in gevaar of in het gedrang komt?

Naar een einde van de indammingspolitiek? China als Dritte im Spiel?

china407-8001052.jpgEn zo komen we terug op Amerika. Als er iets is, dat de VS met 
bijzondere argwaan gadeslaan, zijn het maneuvers waarbij gebieden die voor haar strategisch zijn, 

toegang zou kunnen worden ontzegd. En dan valt natuurlijk de naam van die ‘andere’ supermacht, China.afgesloten worden, of waarbij hun de 

Ook in de multipolaire wereld, met haar grote economische belangen, is het duidelijk dat de handelingsvrijheid van de VS niet primair belemmerd wordt door Rusland. Rusland is momenteel – hoezeer bepaalde Russofielen dit ook kunnen of zullen betreuren – geen échte relevante geopolitieke factor. China is momenteel de enige wereldmacht die in staat is de VS te stoppen, of fundamenteel te hinderen. Economisch, financieel en technologisch is China stilaan zelfs de meerdere van de VS.

De voorbije jaren concentreerden de Amerikanen zich dan ook vooral op de vraag wat men zou moeten doen als bijvoorbeeld China de toegang tot operatiegebieden in Zuid-Oost- en Oost-Azië zou verhinderen. Wat als de toegang tot bepaalde strategische gebieden in de Stille Oceaan door China onmogelijk wordt gemaakt. Het is geen geheim dat de Volksbevrijdingsmarine al meer opdrachten uitvoert dan alleen de controle op de eigen kusten uit te voeren (zie vorige Nieuwsbrief van onze vzw…). Deze geopolitieke machtsuitbreiding van China komt voor de VS zeker niet als een verrassing uit de lucht vallen.

De VS hebben verschillende strategische scenario’s op zak, een zogenaamde dubbele strategie. De eerste strategie bestaat erin dat men China  prikkelt om deze weg niet te gaan. Zelfs verregaande economische samenwerking met China zou tot de mogelijkheden behoren, terwijl men verder zou bouwen aan militaire en technologische allianties in de regio, om de groeiende invloed van China in te dammen. De samenwerking met China zou kunnen op voorwaarde dat China de geopolitieke macht in de VS in de regio niet vermindert of afbouwt…

Een andere strategische keuze zou een Russisch-Amerikaanse alliantie kunnen zijn, een troefkaart waardoor een tot hiertoe louter maritieme indamming van China vervolledigd zou kunnen worden door een continentale insluiting. Een keuze die voor de VS bijzonder problematisch is, natuurlijk, want dan komen ook enkele strategische keuzes in Oost-Europa onder druk. Zelfs Europa zou de gevolgen van deze mogelijke nieuwe en onuitgegeven alliantie bepaald wel voelen.

Peter Logghe

Brzezinski’s Final Solution

zbigtitled7-587x391.jpg

B

Brzezinski’s Final Solution

Zbigniew Brzezinski’s book Between Two Ages – America’s Role in the Technetronic Era has become something of a conspiracy theorist’s holy – or rather “unholy” – writ. Ironically, this came to pass precisely in the wake of the fulfilment of some of Zbig’s predictions that littered the margins of the first third of his book. Yes, he really does mention the possibility of weaponizing the weather, exercising mind control by psychotropic means, and the creation of a certain “global consciousness.” All of this he expresses in a curious, morally vague, manner: you really can’t pinpoint whether he exalts the possibility or warns the reader about it. However, if you think that this means that he is simply being scientifically neutral, you are dead wrong. Between Two Ages is not a scientific treatise, albeit it disguises itself as such. It is one of two things: either it is a philosophy of history or political pamphlet. The truth lies, it seems, somewhere in between.

“Conspiracy theorists” are picking on Brzezinski’s narrative for all the wrong reasons – the book is, admittedly, authored by global mover and shaker, but the essence of his insidiousness is not to be found in passing remarks about geoengineering or smart-grid projects plaguing our present and foreshadowing our future. Although it may all very well be true, conspiracy theorists fail to see just how much they in fact share Brzezinski’s outlook and method. To clarify: by conspiracy theorists, I don’t mean independent researchers of deep politics or analysts of the age of transition – incidentally, a recurring term throughout Between the Two Ages. This pejorative and derogatory label signifies people who believe that history is a planar surface which can be explained and made transparent by “connecting the dots” – where dots signify people, events and institutions. So, for instance, the mere eventuality that someone prominent was casually connected to some contingent fact, say: attended Columbia University at the time of Brzezinski’s tenure, and later became a prominent public figure, serves as proof of the dots sinisterly connecting.

A prime example of this is David Icke’s assertion that Roman Pope John Paul II was connected with Nazis because, we are informed, he was allegedly working for some subsidiary of I.G. Farben during the German occupation of Poland. Icke is not an entirely serious man, but he serves as an exemplar of “conspiracy theorists” and displays all the peculiarities of this outlook. Namely, he fails to recognize that young Wojtyla was in all probability a semi-slave laborer employed in the cause of building his mortal enemies’ war machine.  It is hard to believe that it was a dream job for which he applied along with hundreds of volunteers, all Poles in love with the Nazi cause and the opportunities it presented. It was more likely that he just got lucky to slave away in a factory, rather than to hang out with his unemployed buddies around concentration camp cantina. “Conspiracy theorists” jump to such conclusions because they are eager to produce an absolute, all-pervading system of knowledge. And for this purpose they pick the worst approach imaginable: the science of history. It is here they mirror the methods of some of their designated bogeymen, including Zbigniew Brzezinski himself.

Waging jihad for GMO Big Macs, Disneyland, and Caitlyn Jenner.

Waging jihad for GMO Big Macs, Disneyland, and Caitlyn Jenner.

History has a peculiar feature of forever defying the absolute – Hegel tried to demonstrate that absolute and failed, Marx gave it a shot and inspired millions executed in the process, and Auguste Comte simplified it to birth to sociology as a science of social engineering. And this last instance is precisely what makes Between Two Ages such an ominous book. Brzezinski cloaks a fairly crude philosophy of history in sociological guise, endeavoring to remake our past, present and future as total, transparent inevitabilities. Amorphous “Change” pervades his narrative, conceived while Barack Obama, whose first presidential campaign stamped this nebulous principle onto everyday language of politics, was just a juvenile, but it serves as a convenient stamp for the image Zbig wants to impose on the world.

Brzezinski proclaims that humanity is on the path of “Progress,” which begins with the advent of institutionalized religions. We then proceed to nationalism, which shall in turn be denounced by the more perfect methodical worldview of Marxism, and finally, at the time of his writing, history’s purpose would be fulfilled in the advent of technetronic era. The book is named Between Two Ages, as the last phase of progress is in fact a culmination – and the purpose – of the historical process. And just what is that purpose? The final elimination of man as such.

It is a peculiarity of sociology that it is cannot define the reality of its objects of study, and consequently, its proper methods. While some of its classics, such as the works of Max Weber, solved the problem by making sociology a kind of empirical social philosophy, using material from all other social sciences to produce strictly specialized and approximate theories and shunning predictions of the future as the devil shuns incense, others – and Brzezinski is by and large one of them – did the opposite. Namely, sociology in its crudest, most Comtean form projects mirror reflections of reality taken as absolutes and uses them to predict, or better yet impose, the future.

In Between Two Ages all known history is divided into four parts, and we are expected to believe that this enormous sea of time is practically sucked into these epistemological sponges until nothing else remains. Dividing history in such a manner is possible only in one’s imagination, not in fact, and therefore we are dealing with a projected image. And Brzezinski, practical man that he is, does not project images for the sake of entertainment. He is drafting a plan for manifest destiny. All those quantitative tables, insightful empirical observations, etc. are merely a ruse, for as every true scientist knows, there is no amount of data that can support such a theoretical construction laid out in just a little over a hundred pages. Its true persuasive power is found in reliance upon the on mirror of reality, but not just any mirror. It relies on the mirror of matter.

This may seem an odd proposition for most. Matter is usually understood as opaque being, that which offers resistance, or it is not understood – meaning defined – at all. However, its original notion is that of the receptacle of form. As sociologists don’t believe in Aristotelian, or, God forbid, Platonic forms, it is quite strange to observe them inverting these notions. Namely, when someone like Brzezinski talks about “religion”, “ethics”, “technetronic society”, “internal man” and “external man” he is in fact manipulating images reflected in matter. This is obvious inasmuch he doesn’t believe there is any reality to these ideas except for what they could mean to us. For instance, read how “the inner man” – in truth his very essence – will fare in the technetronic society:

Instead of accepting himself as a spontaneous given, man in the most advanced societies may become more concerned with conscious self-analysis according to external, explicit criteria: What is my IQ? What are my aptitudes, personality traits, capabilities, attractions, and negative features? The “internal man”— spontaneously accepting his own spontaneity—will more and more be challenged by the “external man”— consciously seeking his self-conscious image.

The dialectic of inner and external man is the real purpose of Between Two Ages, and we’ll come to that shortly. But the most interesting aspect is Brzezinski’s method: inner man is depicted as challenged, not as a real being, but as a historically projected image. Institutionalized religion gave him first principles and definitions; nationalism transformed him in sentimental romantic; Marxism endeavored to reconcile him with external man in revolutionary praxis; technology will finally revoke him. Inner man originally denoted a very definite thing: for Greeks it was nous or active mind, while in Christianity it is a receptacle of Christ – a space where the Truth can find shelter. In more or less each of us, it is a place where the World can’t reach us.

Observe now what Brzezinski does. He historicizes this notion, thereby fashioning it as a projected image. This method of his sociology can be more or less reduced to self-conscious dialectical materialism; self-conscious inasmuch it knows that there’s nothing real behind the image. Every object of science is an image reflected in a mirror of matter. Its meaning is projected and can be depicted, but in itself it is a reflection of the amorphous mirror. Hence the ease of constructing an all-encompassing conceptual framework and reducing it to a minimum suitable for the author’s intentions. There is no essential difference in Comte’s and Brzezinski’s approach – they are both evolutionary, professing “Progress” and, above all, “Change,” and essentially superficial in relation to reality. But such formulations are quite suitable for their purpose, and that is: the Aufhebung – abolition – of inner man in external man.

The true conspiratorial and most insidious aspect of this book – far more so than teasers about weather weapons, global consciousness and mind control – is the quest to demonstrate – and explicitly so – that the technetronic era is an age of eradication of inner man. What Brzezinski calls an “increase in knowledge” as an essence of technetronic era is denoted as a sort of ‘outing’ of inner man, because accumulation of knowledge ever expands into infinity, pressuring man to subject himself to infinite forms of tests, trainings, improvements, life-long learning, etc. It is knowledge without an inner principle of unity, and therefore something rather akin to ‘ignorance’ or, better still, a re-imagining of oneself. Man becomes not a subject of knowledge, but its object. Who is the subject, then? Only his reflection in an infinite, splintered mirror of Faustian technology.

If we approach reality as Brzezinski does, with the implicit intention to re-cast it, then it really doesn’t matter what is real and what is image. The image of inner man is the inner man; an image can be made more or less ‘real.’ In this sense, technology, which in the technetronic era is to finally become our environment – including the nature itself observed as a system – represents a perfected mirror of matter. While reflections in matter are crude and thus retain some semblance of its models, technology is a kind of refinement of this mirror, and not by polishing, but by making it more fluid – like dark water or molten, yet cold, steel. In the mirror of the will all kinds of things can be reflected as reality, and everything is external to it.

Our celebrated abolition, die Aufhebung, is quasi-dialectical, as nothing shall remain within – only the void. External man must cease to be man, i.e. he must forfeit his inner being. We could compare the knowledge of this un-man not to the ‘docta ignorantia’ of Cusanus or Socrates, but rather to the learned ignorance of today’s ‘knowledge-based society.’ Learning eradicates the learner. And for all Brzezinski’s geopolitical subtleties and well-documented political leverage exercised in the past 45 years, his greatest crime is to propagate this alchemical exterminism as a manifest destiny for humanity. How can there be a destiny for one who is no one?

On a final note, it is saddening to realize that the quasi-academic style of a dystopian pamphlet can convince so many people that it is anything more than a letter of intent. Further dumbed down and “disseminated” through a myriad of posters, leaflets, sound bites and propaganda clips of globalist institutions from the UN to the EU, such jarring imagery today is more relevant and more convincing to the masses than it was 45 years ago. The technetronic era is an exercise in remodeling the man unto nothingness through the inversion of knowledge – a logical assassination.

All accumulation of knowledge is exercised through sound and vision, as Brzezinski explicitly states. Sight and sound themselves are weaponized to annihilate interior being, quite literary forcing the inside out. Life-long learning, as required by the technetronic principle, is the unlearning of inner life and integral identity for the sake of letting oneself being remolded from the outside, according to demands of ever-changing technological reality. History ends by making oneself external to oneself, with the destination of an absolute un-identity. Lest you find this farfetched, observe how EU legislators see the citizens of the future:

eu-white-paper-on-tolerance.jpg


The shattered mirror of liberal technocratic society.  http://ectr.eu/documents

A picture speaks a thousand shrieks. Behold the progress of dehumanization, played out in Faust’s mirror. Identities fractured and reassembled at will, essences revoked – the victory of “Tolerance.” If Arbeit could macht frei, why not try out Toleranz next?

So conspiracy theorists beware! Brzezinski might very well be one of you. Or you could just be a reflection in his distant mirror.


Branco Malic writes on philosophy, culture, and politics at Kali Tribune.