Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 19 mars 2020

Origines du coronavirus: les États-Unis accusés, un roman fait fantasmer

dean-koontz-coronavirus.jpg

Origines du coronavirus: les États-Unis accusés, un roman fait fantasmer

Ex: http://www.france-irak-actualite.com

Revue de presse : Breizh-info (16/3/20)*

51VCA16J0BL._SX210_.jpgLa Chine accuse les États-Unis ! Nous avions déjà la crise sanitaire et la crise économique, voici peut-être une nouvelle crise diplomatique majeure puisqu’un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères suggère que l’épidémie n’est pas nécessairement accidentelle…et qu’elle provient d’Amérique !

Le coronavirus est-il apparu aux Etats-Unis ?

Les Etats-Unis ont-ils sciemment développé et exporté le COVID-19 dans la province de Hebei et plus précisément dans la ville de Wuhan ? C’est en tous cas l’accusation exprimée dans un « tweet » par Zhao Lijian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Il soutient en fait la théorie disant que le virus n’est pas apparu initialement dans la province chinoise, comme les scientifiques –y compris chinois- le présumaient, mais au pays de l’Oncle Sam. En guise de preuve, il partage une vidéo prise au Congrès, à Washington DC, ou un spécialiste évoque des cas potentiels de coronavirus antérieurs à ceux de Wuhan.

Zhao Lijian surenchérit en se demandant entre autres si l’armée américaine avait importé le virus, exigeant également des explications de la part des autorités compétentes.

 Lijian Zhao 赵立坚

✔ @zlj517

2/2 CDC was caught on the spot. When did patient zero begin in US? How many people are infected? What are the names of the hospitals? It might be US army who brought the epidemic to Wuhan. Be transparent! Make public your data! US owe us an explanation!

Le Wuhan, nouveau centre du monde (et des théories les plus incroyables)

Wuhan, dont l’agglomération compte plus de onze millions d’habitants, fut officiellement le point de départ de la pandémie et fut placée en quarantaine dès le 23 janvier.

livre-corona-126567-0@1x.jpeg

C’est aussi là que se trouve le laboratoire de haute spécificité biologique livré par la France en 2003 lorsque la Chine connaissait une épidémie de SRAS mais entretenait de bonnes relations avec Jacques Chirac.

Depuis, divers virus tels qu’Ebola ou le H1N1 y furent étudiés mais des rumeurs persistantes évoquent aussi des recherches pour mettre au point des armes bactériologiques. Des observateurs imaginent donc que le Coronavirus pourrait être une expérience ayant mal tourné, même si la plupart s’accordent pour dire qu’il provient d’un animal, et plus précisément d’une chauve-souris.

Ce scénario digne d’un roman de science-fiction n’est pas sans rappeler…un roman de science-fiction !

En 1981, le roman d’anticipation  Les yeux des ténèbres évoquait une arme bactériologique aux caractéristiques proches du COVID-19 et se propageant dans le monde entier aux alentours de l’année 2020. Si, dans la première version, celui-ci apparaissait en Russie, une réédition sortie en 2008 le faisait cette fois apparaître dans le Wuhan !

Dean Koontz, l’auteur, rentre ainsi dans le cercle fermé des auteurs dont l’œuvre fictive a été rattrapée par la réalité, aux côtés de George Orwell ou d’Aldous Huxley!

*Source : Breizh-info

SRAS-CoV-2… Finie la teuf

lN1C5yQXowyxn4krtcmpPE2ipTG.jpg

SRAS-CoV-2… Finie la teuf

Ex: http://geopolintel.fr

La fête est finie.
Jean de La Fontaine nous l’avait bien dit « Vous chantiez ? j’en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant ».
Oui, nous devons déchanter. Retour au réel et chute lourde sur le plancher des vaches. Le confinement général est assurément pour bientôt. Tout cela n’est guère réjouissant mais nous devions bien nous y attendre, à force de trop tirer sur la corde celle-ci devait bien finir par se rompre. Nous attendions le Big One, le grand séisme financier. L’effondrement prévisible, non pas de Los Angeles se disloquant au-dessus de la faille de San Andreas à la jonction des plaques tectoniques pacifique et nord-américaine, mais l’éclatement de la bulle de dimension cosmique de la dette mondiale (192.000 milliards d’euros), que nous annonce avec constance l’économiste David Rousset… Une catastrophe qui pourrait néanmoins bien survenir à l’occasion de l’actuelle pandémie, laquelle est apparemment en train de gripper le moteur économique planétaire : les méga-flottes de porte-conteneurs n’ont-ils pas cessé leur affolante et ultra polluante circumnavigation pour déverser sur le Vieux Monde (l’Europe) et le Nouveau (l’Amérique) leur pacotille, leurs aliments frelatés, leurs cotonnades imbibées de pesticides et leur électronique à obsolescence programmée. Ainsi donc, tout comme les trains, une crise peut en cacher une autre, aussi ce que nous vivons et allons vivre dans les semaines – voire dans les mois – qui viennent sera peut-être, possiblement, une cascade d’épreuves plus rudes les unes que les autres.

En espérant que nous n’aurons pas, en sus, une nouvelle guerre à nos portes, comme par exemple entre la Turquie de l’islamo-kémaliste Erdogan et la Grèce plus ou moins abandonnée de ses partenaires européens face à l’ogre du Bosphore… lequel se venge de ces déconvenues sur le front Syrien – M. Poutine ayant mis le holà à ses velléités de conquête territoriale au nord du Pays de Cham – en faisant chanter l’Union de cette inepte Mme van der Leyen… Puisque, pour l’heure, le nouveau sultan fait monter les enchères et exige de se voir octroyer quelques milliards d’euros supplémentaires afin, soi-disant, de contenir les rebelles syriens ayant fui leur pays où, rappelons-le, ils ont allumé la guerre… certes il est vrai, avec l’aide assidue et perfide de la troïka américano-anglo-française (+ Israël).

En fait, dans le but de calmer ses ardeurs bellicistes et de garder par devers lui les Afghans, les Algériens, Tunisiens, Sénégalais, Camerounais qui se pressent à la frontière grecque avec l’appui de la police et de l’armée turques. Autre sujet d’inquiétude, les troupes américaines qui n’entendent pas décrocher d’Irak – malgré le vœu unanime de toutes forces politiques représentatives, chiites comme sunnites – et bombardent allégrement les bases des milices irakiennes pro-iraniennes1… mais également le nouvel aéroport civil de la ville sainte de Kerbela ! À Beyrouth, Hassan Nasrallah, chef charismatique du Parti de Dieu, le Hezbollah, fustigeait aussitôt le Grand Satan de Washington et appellait à de dures représailles dans un discours s’éloignant de plus en plus de l’habituel lyrisme déclamatoire propre au monde musulman. Là encore les choses sont très loin d’être revenues à la normale même si M. Netanyahou vient, ce 15 mars, tandis que son procès pour corruption a été reporté de deux mois et que le pays se calfeutre face à la menace coronavirale - d’être écarté par le président hébreu Reuven Rivlin qui a finalement demandé à son rival, le président du parti « Bleu-Blanc » Benny Gantz, de former le nouveau gouvernement d’union nationale dès lors qu’il a obtenu le soutien présomptif des quinze députés palestiniens de la Knesset.

L’effet d’aubaine

Reste que chez nous, la crise du covid-19, peut, à n’en pas douter représenter une sorte de jack pot pour la clique dirigeante en plein désarroi jusqu’au jour d’aujourd’hui… pataugeant dans sa réforme du système de retraite en dépit du recours au forceps du 49-3 (une privatisation à peine masquée et une aubaine pour les fonds dits de pension), tenaillé par l’inépuisable fronde des Gilets Jaunes, vidé par l’impressionnante hémorragie des cadres de La République En Marche (parlementaires, conseillers…) et le discrédit dans lequel s’enfonce un peu plus chaque jour un gouvernement inapte ( hostile plutôt qu’incapable) à gouverner le Pays dans le sens de des intérêts réels de sa population (à commencer par les aborigènes, les autochtones de souches), à long terme, et qui s’entoure d’un brouillard de mots uniquement susceptibles d’abuser ou d’enjôler ceux qui font un usage immodéré de l’œil de bœuf télévisuel. On l’a encore constaté avec les vingt-six minutes du blabla circulaire - une pénible et prétentieuse jactance - relatif à la crise sanitaire grâce, à propos de laquelle le père auto-proclamé de la Nation, prétendait apprendre à 67 millions de titulaires de la citoyenneté française, de quelle manière se laver les mains… Impressionnant !

342full-the-big-feast-poster.jpg

Bref, “à toute chose malheur pouvant être bon”, l’actuelle pandémie, est un formidable instrument permettant de mesurer la capacité d’obéissance (ce qui a peu à voir avec le civisme pro forma ou la discipline consentie) des populations indépendamment à des dispositifs aussi nécessaires qu’utiles à ralentir la diffusion du mal… le seul vrai problème n’étant pas la maladie elle-même - les Anglais pour leur part ayant fait le choix audacieux de la laisser se diffuser en attendant son extinction naturelle par auto-immunisation des populations - mais, en France, les capacités hospitalières insuffisantes (et déjà dépassées) destinées à faire face à ce type de situation : soit 5.500 lits en réanimation pour la totalité de la métropole. Et, pour le pouvoir, un moyen de sonder grandeur nature, à l’occasion du premier tour des élections municipales de tester la résilience (on le sait maintenant, quasi inexistante) du parti présidentiel. Ce qui, par voie de conséquence, devrait conduire à l’ajournement - si possible – d’un second tour appelé à consacrer cette débandade… Notons que toutes les astuces auront été bonnes pour masquer la faillite gouvernementale : ainsi la neutralisation des listes, c’est-à-dire la suppression des étiquettes politiques pour les villes de moins de 9000 habitants, autrement dit pour 96% des communes françaises qui ne seront plus comptabilisées dans les résultats nationaux. Un pouvoir réputé démocratique mais qui ne peut prétendre qu’à une indécente majorité à l’Assemblée nationale (alors qu’il ne représente, en réalité, que 12 ou 13% du corps électoral formés par les inscrits). On voit bien par le biais de quelle arithmétique délétère s’établissent nos gouvernements légitimés par un principe majoritaire vicié en son principe. Mais qui trouve à y redire ?

Le divin hasard

Le 24 janvier, Agnès Buzyn, ministre de la Santé (dont le mari, Yves Lévy, directeur de l’Inserm, a inauguré en février 2017 le laboratoire P4 de Wuhan, premier en son genre en Asie, dans une mégapole qui deviendra en décembre dernier l’épicentre du séisme pandémique… centre justement spécialisé dans la recherche sur les coronavirus. Quel hasard !) avant qu’elle ne déserte son poste en pleine bataille (on se souviendra par comparaison de Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense en février 1991, hostile à l’engagement de la France contre l’Irak, qui attendra la fin des hostilité pour démissionner), ceci pour mieux aller se faire battre piteusement, en rase campagne électorale, par la transpyrénéenne Hidalgo… Mère de tous les surmulots de la capitale, des catacombes et des égouts de Paris réunis… Agnès Buzyn déclarait donc que le « risque d’importation depuis Wuhan est modéré. Il est maintenant pratiquement nul ». Déclaration qui donne la pleine mesure de la compétence avérée de nos élites dirigeantes !

Dans ces conditions et circonstances, comment ne pas voir que le discours présidentiel du 10 mars – relatif à la crise du Covid-19 – n’a été qu’une pathétique tentative de récupération politicienne d’une situation hélas véritablement dramatique, spécifiquement en tentant d’apparaître comme l’homme providentiel, celui qui tient fermement en main les rênes de l’État en situation (aurait pu dire Jean-Paul Sartre) de guerre… usant en cela, en vue d’obtenir l’adhésion sans réserve des foules, de la puissance cathartique de la peur (autrement dit, l’angoisse comme catalyseur émotionnel) ! Ceci en se parant (ou sous couvert) de la haute autorité d’un Comité scientifique à la composition brumeuse et auquel participerait parmi une flopée de « héros en blouses blanches » une sociologue (!) et une anthropologue (!!), dont ne voit pas quelle compétence ces deux augustes personnes pourraient avoir en matière d’épidémiologie ? Toutefois, on sait que de nos jours, la science, en certains et nombreux domaines – tels le réchauffement climatique, la transition énergétique, les origines de l’humanité, la diversité anthropologique, etc. - n’est qu’une annexe de l’idéologie progressiste/égalitariste/messianique, un efficace vecteur de propagande et un imparable moyen d’abrutissement des peuples… Aristoteles dixit ! Sauf que les Buzyn (celle-ci ayant été bru de Simone Veil) & Cie, n’ont pas grand-chose de commun avec l’une des sources majeures de la sapience occidentale et du thomisme en particulier !

1238921350_1.jpg

Nous devrions en fin de comptes, plutôt que les commissaires politiques abonnés aux plateaux de LCI ou de CNews, écouter davantage et entendre le professeur Philippe Ravaud, directeur du Centre de Recherche Épidémiologie et Statistique (CRESS-UMR1153) à l’Université Paris IV René Descartes, et du Centre d’épidémiologie clinique de l’Hôtel-Dieu… « Comme vous le savez, l’évolution de l’épidémie de COVID est particulièrement inquiétante. Les nouvelles données de modélisation sont très robustes et les projections sont parfaitement cohérentes et bien pires encore que nos scénarios les plus pessimistes. Il est devenu déraisonnable de prendre les transports publics et nos déplacements doivent être réduits au strict minimum. Le télétravail et l’annulation de toute réunion est obligatoire. Le confinement est donc la règle sauf pour ceux dont la présence physique au travail est indispensable. L’hypothèse actuelle est qu’en l’absence de confinement, 30 millions de personnes seront atteintes en France avec un pic dans 50 jours. Seule une mobilisation citoyenne massive (avec au moins 50 % de l’ensemble de la population française en confinement strict à très court terme) permettra de réduire le pic de l’épidémie. Les Chinois ont réussi ce confinement drastique mais leurs décisions ont été plus précoces et plus autoritaires. Il est de notre responsabilité d’acteurs de santé publique de :1) respecter ce confinement, 2) de faire prendre conscience à nos proches de cette impérieuse nécessité, 3) de porter ce message au quotidien (distance de sécurité, etc.) car nos compatriotes n’ont pas encore compris la gravité de la situation. Le système de santé sera bien sûr extrêmement sollicité et ne peut qu’être très largement débordé, ce qui est déjà le cas dans le grand Est. Les messages selon lesquels seules les personnes âgées et ou ayant des comorbidités sévères ont des syndromes de détresse respiratoire sont faux… Nous partons sur une durée de crise en mois et d’une gravité sans précédent. ». Eh oui ! La morbidité frappe toutes les classes d’âge et le risque de mortalité aussi. Pensons à nos jeunes – un 1,4 millions de consommateurs réguliers dont 700 000 quotidiens – dont les voies aériennes supérieures sont déjà plus ou moins gravement hypothéquées par un usage régulier du cannabis ?

À ce rythme, sans doute faudra-t-il bientôt, nous aussi, pays en voie de sous-développement accéléré, aux hôpitaux naufragés (portes fermées en zones rurales, personnels surmenés et sous-payés), imiter l’Italie qui maintenant reçoit des secours d’urgence et des matériels en provenance de Chine populaire… masques, respirateurs et tutti quanti ?

16 mars 202

10:38 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, coronavirus, pandémie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Le coronavirus et la matrice de la peur pour changer de société

Fotolia_53932805_CMYK1861941261.jpg

Le coronavirus et la matrice de la peur pour changer de société

 
Auteur : Karine Bechet-Golovko
Ex: https://russiepolitics.blogspot.com
 

Alors que la France doit être confinée chez elle pour raison de coronavirus, mais que les autorités, suivant les recommandations de l’OMS et de l’UE, n’ont pas envisagé la fermeture des frontières, car il est des choses sacrées, il devient urgent de sortir de cette pandémie d’hystérie collective pour reprendre ses esprits. Avant que, jouant à merveille du ressort de la peur, nos populations aux aguets n’en appellent, affolées, à un système dictatorial. Pour les sauver de quoi ? De la maladie ? De la mort ? Soulignons simplement que le coronavirus a été découvert en 1937 et qu’il s’agit déjà de sa seconde pandémie.

Le coronavirus est l’objet de toutes les attentions. Mais d’attentions, semble-t-il, assez sélectives. Deux remarques, alors que chacun est appelé à s’enfermer chez soi, afin d’éviter de tomber malade. Afin certainement de vivre éternellement. Car ainsi, grâce au confinement, les maladies seront vaincues.

Première remarque : Si, le coronavirus est moins grave que la grippe. C’est pourquoi les médias les uns après les autres ne cessent d’expliquer que le coronavirus est plus grave (car plus mortel), et que finalement ça n’a rien à voir.

Quelques chiffres :

Chaque année, la grippe saisonnière touche entre 2 millions et 6 millions de personnes en France et fait 10.000 morts en moyenne. Au niveau mondial, la grippe saisonnière est responsable de 290.000 à 650.000 décès par an selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

En ce qui concerne le coronavirus, chaque cas est annoncé. Pour la grippe, ils sont trop nombreux pour que techniquement ce soit possible. Même si nous sommes aujourd’hui à 6 500 morts. Jusqu’à dix fois moins que de la grippe. Donc, afin de compenser ce déficit objectif, qui obligerait à s’interroger sur les raisons de la mise à mort des économies nationales, du confinement des populations, qui vont se trouver dans une situation encore plus précaire, à laquelle les Etats auront des difficultés à faire face, un tour de passe-passe est opéré. Ainsi, le coronavirus est présenté comme plus virulent, car le taux de mortalité est plus élevé :

coronavirus-marianne-economie.jpg

Le taux de létalité du coronavirus est compris entre 2,5 et 3%, soit près de trente fois plus élevé que celui de la grippe saisonnière, qui s’élève à 0,1%.

Même si les choses ne sont pas si simples, car ce taux varie fortement d’un pays à l’autre :

Dans son rapport du 8 mars sur l’épidémie, l’OMS fait état de 105 586 cas confirmés, disséminés dans 101 États, pour 3 584 morts. Et d’un pays à l’autre, le taux de mortalité peut drastiquement changer. La Suisse, par exemple, affiche une létalité de 0,76 %, contre 5,16 % pour les États-Unis… Soit une létalité près de 7 fois supérieure. En France avec 10 morts pour 706 cas confirmés dimanche 8 mars, le taux de mortalité du virus serait d’1,42 %, selon l’OMS.

Bref, il est plus mortel … mais objectivement fait beaucoup moins de morts. Il existe des maladies incurables, qui sont donc 100% mortelles. Mais ce qui compte, ce sont les chiffres globaux de personnes touchées et les chiffres de personnes décédées, pour comprendre quel est le risque réel pour chacun d’entre nous. Et il n’y a pas de comparaisons possibles. D’autant plus que la grippe se propage plus rapidement que le coronavirus, 3 jours pour la grippe contre 5-6 jours pour le coronavirus. Et 80% des cas de coronavirus sont légers ou sans aucun symptôme.

Deuxième remarque : le coronavirus n’est pas récent, il a été découvert en 1937. Il est apparu alors chez les poussins, puis en 1965, Tyrrell et Bynoe l’ont isolé sur des cellules nasales humaines :

« Le premier signalement d’un coronavirus humain remonte à 1965, lorsque Tyrrell et Bynoe (1965) ont isolé un virus à partir des lavements nasaux d’un enfant de sexe masculin ».

Ce virus a été classé par l’OMS dans la catégorie des SARS, le syndrome respiratoire grave. Bref, nous ne sommes absolument pas confrontés à quelque chose d’inconnu, simplement le coronavirus a différentes formes. D’ailleurs, il s’agit de la deuxième pandémie de coronavirus, la première ayant eu lieu également en Chine, dans la région de Guangdong, de fin 2002 à mi-2003.

Autrement dit, lorsque l’on prend les choses calmement et rationnellement, l’on comprend parfaitement qu’il faille soigner les personnes malades, qu’il soit nécessaire de prendre des mesures d’hygiène et surtout que ces mesures doivent être ciblées. Il est inacceptable que des personnes publiques soutiennent ce mouvement de panique dans la population, comme le fait par exemple Blanquer.

blanquer.png

 

Mais est-ce réellement de l’inconscience ? 

Si la situation est aussi grave, pourquoi l’OMS et l’UE sont-elles contre la fermeture des frontières ? Pourquoi isoler les patients contaminés, mais laisser les frontières ouvertes pour que la propagation de ce virus, qui fait perdre la tête, puisse tranquillement continuer au sein de l’Union Européenne ? Parce que l’UE a été instaurée contre les frontières, sur le dogme de la libre circulation, donc de l’impotence de l’État ? Et peu importe que l’UE ne puisse rien faire plus efficacement que l’État, il ne doit pas pouvoir entraver la sacrosainte circulation des hommes et des maladies. Ainsi, l’OMS reconnaît que l’Europe est devenue le centre de la pandémie. Mais l’Europe, ce sont des États, avec leurs frontières, ce n’est pas un bloc informe. Il serait tout à fait possible de compartimenter le virus. Comme certains pays commencent heureusement à le faire. Donc, la réaction est politique, idéologique et n’est absolument pas adaptée au danger, en tout cas tel que présenté.

Il semble préférable de mettre à sac les économies nationales. Ce qui n’a jamais été fait pour les épidémies de grippes. Combien de magasins vont survivre à la fermeture ? Comment les gens vont -ils payer leur facture, vivre, s’ils sont au chômage ? Ce sont des questions indécentes face à ce que représente le coronavirus ! Il faut le combattre. Tous les efforts, tous les esprits ne doivent être occupés que de cela. Quelle indécence d’oser encore manifester contre la réforme des retraites. Quelle indécence, en principe, d’oser encore s’opposer lorsque la patrie est en danger. On vous l’a dit : « probablement » la moitié de la population française peut être touchée … Combien de morts « probables » ? Un million, plus ? De la guerre mondiale, nous sommes passés à la guerre globale, celle du coronavirus, avant que l’on en trouve un autre (ils sont légion). Alors quelle mesquinerie d’oser encore remettre en cause la globalisation et la politique de Macron, qui l’intègre à marche forcée dans notre pays.

En effet quelle idée.

La peur est un moteur puissant. La peur de perdre le pouvoir : s’il y a une crise sociale, économique et politique, ce n’est pas parce que le modèle global arrive à son terme logique (et impossible), c’est en raison du coronavirus. La peur de mourir, et encore plus celle de vivre. Citation des extraits du New York Times de ce matin :

« La crise de Covid-19 ajoute l’incertitude à l’incertitude, la peur à la peur, accélérant un processus d’anxiété face à un monde qui va trop vite ».

L200229c-small-1100x773.jpg

Le confinement comme dernière barrière contre le mouvement perpétuel. Les deux extrêmes, deux fanatismes, qui confinent les gens dans l’irrationnel, avant de les conduire à demander un système totalitaire, qui les protègera. De quoi ? Pas de la maladie, mais d’eux-mêmes.

PS : Dans les années 80, des Soviétiques se sont battus contre leur système, trop social et pas assez libéral, pour vivre mieux, pour vivre comme dans la vitrine occidentale. Dans les années 90, ils l’ont obtenue. Et ont tout perdu. Pas de travail, plus d’usines. Pas de salaire permettant de vivre. Un business sauvage. Pas de retraite. La science et les arts mis sur le trottoir, pour survivre. Et aucun mouvement social sérieux, car la plupart d’entre eux étaient mis en situation de survie. Il est fortement possible que la contestation montante du système globaliste arrive bientôt à son terme. Les gens auront d’autres priorités. Plus vitales. Il est vrai qu’avec la chute de l’URSS, il n’y a aucune raison objective pour maintenir les acquis sociaux. Le temps est effectivement venu pour un changement de paradigme. Radical.

Lire aussi: Dictature en marche… Nous y sommes… La « loi martiale médicale » de contrôle de la population est en vigueur…

00:55 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, coronavirus, pandémie, épidémie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La captation des données dans les mails

1584449844.jpeg

La captation des données dans les mails

 
par Kevin Sclacmeuld
par Kevin Sclacmeuld
Ex: http://www.zejournal.mobi

Campagnes publicitaires ciblées, achats en ligne, photos de vacances, échanges avec les services administratifs ou tout simplement correspondances professionnelles sensibles, sur l’année 2019, ce ne sont pas moins de 290 milliards d’emails échangés quotidiennement par la population à travers le monde. Ce chiffre ne fera qu’augmenter au fil du temps, grâce à la précieuse aide des sociétés d’hébergement de courriers électroniques, dont certaines bien connues de tous comme Gmail de Google, Outlook de Microsoft ou encore Yahoo Mail et d’autres plus adaptées à un certain besoin de sécurité comme ProtonMail ou Tutanota.

Une question de souveraineté

La société actuelle évolue dans un monde ou la donnée se monétise grassement. Certains hébergeurs ont déjà subi le feu des critiques et ont fini devant les tribunaux pour non-respect de la vie privée des utilisateurs. Lors de ses accusations en 2013, Google s’est défendu devant la cour suprême en rétorquant :

« Tout comme l’expéditeur d’une lettre à un collègue de travail ne peut être surpris que l’assistant du destinataire ouvre la lettre, les gens qui utilisent le courriel aujourd’hui ne peuvent être surpris si leurs courriels sont traités par le fournisseur de messagerie du destinataire pendant la livraison ».

Depuis les révélations de Edward Snowden sur les programmes d’écoute des services de renseignement américains la même année, l’opinion publique a également pris conscience que la confidentialité des échanges et de la vie privée sur Internet n’était pas garantie pour tout le monde. Pour mieux comprendre, l’accès à notre insu aux contenus de nos emails peut se faire de plusieurs manières et par plusieurs typologies d’acteurs. La première manière s’opère en accédant directement ou indirectement aux serveurs des entreprises qui hébergent nos emails de quelque manière que ce soit. Cela peut se faire simplement par des acteurs étatiques (notamment la NSA dénoncé par Snowden) dans plusieurs pays à l’aide de programmes tels que Prism ou Upstream. De son côté, la France n’est pas en reste avec le déploiement de la Loi n° 2015-912 relative au renseignement qui autorise la mise en œuvre de « black box » chez les hébergeurs pour la surveillance de masse.

La deuxième et la moins légale en matière de traitement de l’information est employée par l’hébergeur lui-même, qui par défaut, a un accès illimité à ses propres serveurs sur lesquels il stocke nos courriers. Tandis que la troisième manière est de passer par une application de gestion de mail comme Mail d’Apple, Mozilla Thunderbird ou encore Edison Mail. En employant un gestionnaire de mail indépendant de notre OS, nous offrons sur un plateau d’argent une quantité surréaliste d’informations à un nouvel acteur qui n’a plus qu’a pioché ce qui l’intéresse. Tout cela, malgré des engagements très axés sur un respect de la confidentialité irréprochable.

Edison Mail : l’application de gestion d’email au cœur de la polémique

Jusqu’à une période récente, les soupçons d’entrave au respect de la vie privée étaient principalement orientés vers les sociétés d’hébergements elles-mêmes. Néanmoins, en février 2020, un journaliste de Vice révèle ses trouvailles suite à une enquête visant la souveraineté de l’application de traitement de courriers électroniques Edison Mail. L’application aux multi-millions de téléchargements et classée N°153 dans l’App-Store d’Apple clame ses vertus exemplaires sur le respect de la vie privée et promet une expérience client démunie de publicité. Ils citent dans leur politique de confidentialité :

« Nous demanderons toujours votre consentement avant de partager vos informations d’une manière qui n’est pas abordée dans la présente politique. » – « Nous prenons très au sérieux notre responsabilité de maintenir la confidentialité de vos informations personnelles. » – « Nous utilisons les données commerciales que nous collectons pour créer, partager et utiliser les données de recherche Edison Trends comme décrit ci-dessus. Les données commerciales ne doivent pas être utilisées pour fournir Edison Trends à des tiers lorsque cette utilisation n’est pas autorisée ».

Le fournisseur de services peut s’atteler au ramassage des informations que contiennent nos emails, et plus particulièrement les historiques de ce que l’on achète et pour quel montant, afin de monétiser ces données une centaine de milliers de dollars aux clients d’Edison qui exerce principalement dans la finance, le commerce ou encore dans l’industrie du voyage. Un document de la célèbre banque J.P.Morgan, que Motherboard a pu se procurer, révèle explicitement que certaines entreprises de traitement de mail leur vendent de la donnée personnelle et plus particulièrement l’entreprise Edison qui leur fournit des mesures d’achat de ses clients comprenant la fidélité aux marques, les préférences d’achat et tous autres comportements clients qu’elle collecte via son application smartphone « Edison Email App ».

social-share-img.png

Edition n’est pas le seul contrevenant. Plusieurs autres services de messagerie gratuits servent également de faucheuse pour la récolte de données, qui est ensuite revendue aux entreprises clientes. Malgré une communication inébranlable et des valeurs qui mettent le respect de la vie privée des utilisateurs en top priorité, nous faisons face ici à une guerre de l’information et un encerclement cognitif des fournisseurs de services de gestion mail, qui œuvrent de concert pour faire croire aux adeptes de ces applications que leurs informations personnelles ne sont ni stockées ni consultées. Et encore moins revendues ! Mais comment gagnent-ils leur vie ?

Parmi les autres délinquants de la vente de données personnelles, on retrouve l’application Cleanfox, un nettoyeur de boîte mail accusé, documents à l’appui, par Motherboard de les siphonner plutôt que de les nettoyer. En réalité, le but premier de l’application est d’extraire les reçus des achats clients, les anonymiser, les traiter et les vendre à l’insu des utilisateurs à des entreprises comme PayPal ou encore des majeurs du conseil comme McKinsey & Company et Bain & Company. D’un autre côté, le service Slice de Rakuten, maintenant écarté de la zone Européenne à cause du RGPD, opérait de manière similaire en récoltant les informations personnelles d’achats en vue de les commercialiser.

Un bon nombre de prestataires ne se sont pas encore fait accuser. Certainement bien protéger par leurs clients assoiffés de « data client » pour orienter leurs affaires dont il en reviendrait de même à comparer cela à de la vente « d’insight ». L’enjeu économique de ces acteurs est beaucoup trop important pour imaginer que toutes entreprises du secteur se fasse pincer, mais on pourrait très facilement, dans un autre registre, imaginer Amazon faire de même au vu de l’éventail de services que propose la firme et du nombre de clients qui utilisent déraisonnablement la plateforme, que ce soit le service Prime Video, Prime ou Alexa.


- Source : Info Guerre

00:49 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, cpourrier électronique, espionnage | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

De la pandémie mondiale à la dictature mondialiste

macropin.png

De la pandémie mondiale à la dictature mondialiste

par Johan Livernette

Ex: https://johanlivernette.wordpress.com

 
 

La propagande anxiogène du gouvernement Macron se poursuit. Elle s’accompagne de commentaires d’« analystes » -acquis à la cause présidentielle- et de chiffres officiels (probablement bidons) ayant pour but d’alimenter la psychose ambiante.

Dans son discours du 16 mars, sous couvert de protection du peuple, Emmanuel Macron a d’abord tenu à culpabiliser ceux qui sont sortis de chez eux, ces derniers jours. Sur un ton condescendant, tel un maître d’école s’adressant à ses élèves de primaire…

Lors de son discours, l’acteur Macron a réussi l’exploit de passer sous silence le mot « confinement », alors que celui-ci est désormais acté. Mais pour le ministre de l’intérieur et ex-joueur de poker Castaner, « le mot d’ordre est clair : restez chez vous ! » Pour le coup, ce ne fut pas du bluff mais un message franc et direct.

Banquier chez Rothschild détaché dans la politique, Emmanuel Macron a annoncé que dès le mardi 17 mars à midi, les déplacements seront très fortement réduits, pour au minimum 15 jours. Chacun devra justifier ses déplacements. Seuls les déplacements nécessaires seront autorisés. Ceux qui entraveront ces mesures seront sanctionnés. L’armée et la police sont déjà mobilisées et prêtes à sévir. Des points de contrôle seront présents sur tout le territoire. Plus de 100 000 policiers et gendarmes vont être déployés. Pour se déplacer, il faudra fournir une attestation sur l’honneur. Les infractions seront sanctionnées de 38 € à 135 €.

Le détail marquant de son discours fut la phrase « Nous sommes en guerre ». Celle-ci fut martelée 6 fois. Cela ne doit rien au hasard et participe à cette évidente volonté de maintenir le peuple français dans la psychose. Dire que nous sommes en guerre alors qu’il suffit de rester chez soi pour éviter de propager un virus est aberrant. Cela relève de l’absurde.
C’est l’État profond qui, en France, est en guerre contre le peuple français. Voilà la réalité.

L’acteur Macron demande au peuple français d’être solidaire… sans pouvoir sortir de chez lui ! Cocasse, non ? Comment se montrer solidaire en restant chez soi ? Comment peut-on venir concrètement en aide à ses proches sans pouvoir se rendre sur les lieux ?

J. Attali, B. Gates et la CIA l’avaient annoncé !

Après le cuisant échec de son parti au premier tour, Macron a suspendu les réformes en cours (pour les valider un peu plus tard) et reporté le second tour des élections municipales.
Dès aujourd’hui, les frontières sont fermées durant 30 jours en Europe dans l’espace Schengen. La fermeture des frontières est appelée de ses vœux et depuis longtemps par les nationalistes afin de résoudre le problème migratoire. Ici, elle est appliquée pour nous maintenir dans la terreur.

Pour Emmanuel Macron, il s’agit d’« une crise sanitaire sans précédent ». Une pandémie mondiale qui avait été annoncée avec détails et précision par Jacques Attali, Bill Gates et un rapport de la CIA ! Étrange, non ? D’autant qu’il y a quelques jours, la Chine a accusé officiellement les États-Unis (encore eux !) d’avoir propagé le coronavirus à Wuhan. La CIA aurait-elle planifié cette pandémie avant de la faire déclencher sur le sol chinois ?

rapport-cia.jpg

En matière de santé, il est clair que cette crise sanitaire va faire jurisprudence. Il y aura un avant et un après coronavirus. Cette sorte de 11 septembre de la pandémie virale devrait engendrer une nouvelle donne et déboucher sur de futures mesures, concernant la vaccination. Emmanuel Macron a d’ailleurs déclaré : « Nous continuerons aussi d’avancer sur le vaccin ». Vers un nouveau vaccin ? Certainement. Une vaccination obligatoire ? Probablement. Et gare à ceux qui ne s’y soumettront pas !

Fausse paix et vraie dictature

Cette fausse paix annoncée par Macron ressemble fort à une dictature pouvant déboucher sur une guerre civile. Et à voir les réactions des gens alors qu’il n’y a pas (encore ?) de pénurie alimentaire, il y a de quoi s’inquiéter. Etre encadré par l’armée et la police pour simplement sortir de chez soi ne semble pas déranger grand-monde.
Pour votre santé, vous n’aurez plus de liberté et vous serez vacciné de force !
Voilà le programme qui attend ce peuple dont l’angoisse est grandissante.

coronavirus-courses-supermarchc3a9.jpg

Cette crise sanitaire du coronavirus est un prétexte pour appliquer une dictature et ensuite justifier la mise en place d’un gouvernement mondial. David Rockefeller avait déclaré : « Tout ce dont nous avons besoin est d’une bonne crise majeure, et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial. » Nous y sommes.
Sous prétexte de contamination virale : interdiction de voir des amis, de sortir en famille, de voyager, de vivre en société.
Sous prétexte de virus qui fait quelques centaines de malades et de morts [1] sur 66 millions d’habitants : la dictature et l’éradication des libertés individuelles. Tout cela est-il cohérent et bien raisonnable ?

Sous couvert de protection du peuple, ce sera la loi martiale et la dictature. Cette dictature qui frappe à notre porte, divers lanceurs d’alerte et chercheurs de vérité l’avaient annoncée depuis plusieurs années, détaillant le projet mondialiste dans ses différents aspects.

Car il y a l’épidémie mais il y a surtout l’instrumentalisation de cette épidémie. Ses conséquences, ce qu’elle va engendrer. Derrière ces mesures et ce confinement généralisé se profile une crise économique qui couve et qui adviendra très probablement. L’État aura beau injecter 300 milliards, l’économie réelle du pays est en grand danger. Elle va être forcément impactée car la production d’ensemble sera à l’arrêt pour une période indéterminée.

« Panem et circenses » (pain et jeux du cirque), disaient les romains du temps de l’Antiquité. Ce slogan a perduré au point d’être repris par des pontes du mondialisme comme Z. Brzezinski. Aujourd’hui, il n’y a plus de jeux. Et demain, il n’y aura plus de pain. Et dans pareil cas, on ne sera pas loin de la guerre civile. Le chaos est donc à prévoir. Il faut s’y préparer. Sans paniquer ni négliger cette situation encore improbable il y a seulement un mois.

À voir les réactions de français approuvant le discours macronien au soir du 16 mars, il y a tout lieu de penser que ce peuple est fin prêt pour la dictature mondialiste. Et que comme le disait le regretté Roger Dommergue Polacco de Menasce, il mourra en criant « vive la démocratie ! » Pour la masse, c’est donc perdu. Pour le petit nombre qui y voit encore, c’est le moment de faire le dos rond et de se recentrer sur l’essentiel.

En ces temps difficiles où l’humanité va être mise à l’épreuve, il va falloir s’armer de courage, de prudence et de patience. Et s’en remettre non pas à d’inconnus scientifiques mais à Dieu par l’intermédiaire de sa très sainte mère, médiatrice de toutes grâces.

Note:

[1] À titre de comparaison, pour l’instant, la grippe saisonnière fait bien plus de dégâts humains.


- Source : Johan Livernette

Le syndrome Lawrence d’Arabie ou l’étrange disparition du créateur des « Casques Blancs »

1584445500.jpeg

Le syndrome Lawrence d’Arabie ou l’étrange disparition du créateur des «Casques Blancs»

par Richard Labévière

Ex: http://prochetmoyen-orient.ch

 
 

Le 16 février dernier, Arte a rediffusé Lawrence d’Arabie, le film réalisé par David Lean en 1962 avec Peter O’Toole et Omar Sharif, film qui a grandement participé à la construction de la légende et du mythe. La saga hollywoodienne commence par l’accident fatal de moto. Mais, la séquence ne correspond pas aux faits, tels que rapportés par l’enquête de police.

ob_0ed497_brough.jpg

Le lundi 13 mai 1935, Thomas Edward Lawrence (1888 – 1935) se rend à moto, comme toujours sans casque, à la poste du camp de Bovington[1] pour y retirer un courrier urgent. Sur le chemin du retour, alors qu’il roule à quelques 70/90 kilomètres/heure, il passe le sommet d’une côte et se retrouve derrière deux cyclistes qui roulent dans le même sens que lui. En les dépassant, il perd le contrôle de sa machine et fait une chute spectaculaire. Transporté dans un état comateux à l’hôpital militaire de Bovington, il meurt le 19 mai 1935 de « traumatismes cérébraux ». L’enquête conclut à l’accident. Un témoin – le soldat de 1ère classe Ernest Catchpole – déclare avoir vu une camionnette noire roulant en sens inverse, qui aurait pu gêner le dépassement et causer l’accident (Dorset Daily News des 16 et 21 mai 1935 et The Times du 22 mai 1935). Cette déposition conduit deux amis de la victime – John Bruce et Henry Williamson – à soupçonner un acte criminel, un complot d’assassinat, piste que les autorités britanniques auraient tenté d’étouffer[2].

Plusieurs autres biographes perpétuent le doute et s’accordent à reconnaître que « Lawrence d’Arabie » représentait une véritable menace pour les autorités britanniques. En effet, cet agent de renseignement/chef de guerre connaissait tous les secrets des Accords Sykes-Picot[3] et les coups tordus du Foreign Office, prêt à tout pour conserver une suprématie militaire dans un Proche-Orient traversé par la Route des Indes, axe stratégique de l’Empire. Personnage imprévisible, Lawrence – dont la vie a été profondément marquée par sa dévotion au prince Fayçal[4] – n’avait jamais accepté la trahison, dont il s’est fait involontairement le complice, compte tenu de ses promesses faites aux tribus bédouines avec l’aval de Londres, pour la formation d’un grand royaume arabe avec Damas pour capitale. Ce « syndrome Lawrence d’Arabie » a ressurgi à plusieurs reprises dans l’histoire de la présence britannique en Orient jusqu’à son remplacement par les États-Unis avec la signature du Pacte du Quincy[5] – acte fondateur de l’alliance indéfectible de Washington avec la dictature wahhabite.

Mais les coups tordus des services britanniques n’ont pas cessé avec le Pacte du Quincy. Tout au contraire, ils se sont multipliés, plus récemment encore durant les guerres balkaniques des années 1990, notamment au Kosovo[6], puis avec la séquence des mal nommées « révolutions arabes » et tout particulièrement en Syrie. Les meilleurs spécialistes de la région s’accordent à reconnaître une participation active des services britanniques dans l’attentat du 18 juillet 2012 – commis à Damas, au siège de la Sécurité nationale – qui a coûté la vie au ministre de la Défense Daoud Rajha, au vice-ministre de la Défense et beau-frère de Bachar el-Assad, Assef Chaoukat, à l’assistant du vice-président Hassan Turkmani, au chef de la Sécurité nationale Hicham Ikhtiar, au général Amin Charabeh, chef adjoint de la cellule visée ; blessant grièvement le ministre de l’Intérieur Mohammed Ibrahim al-Chaar et le secrétaire national du parti Baath Mohammad Saïd Bakhtian.

Partagée par Washington et Paris, l’obsession de Londres a été, depuis le début de la crise syrienne en mars 2011, mais surtout à partir de l’été de cette même année, de tout mettre en œuvre pour hâter le renversement du « régime de Damas », selon l’expression consacrée de la presse occidentale. Pour ce faire, les services spéciaux des trois pays n’ont pas hésité à armer différents groupes d’opposants, dont des factions jihadistes, notamment Jabhat al-Nosra, qui n’est autre que la filiale d’Al-Qaïda en Syrie.

Comme ils l’avaient fait au Kosovo pour les criminels de l’UCK[7], les services britanniques vont alors créer plusieurs ONGs « humanitaires », autant de paravents des factions terroristes engagées dans une lutte à mort contre les autorités syriennes. C’est dans ce contexte, qu’on a commencé à entendre parler des tristement célèbres « Casques blancs »/Syrian White Helmets.

Capture-d%u2019écran-2018-07-27-à-12.38.11.png

Des « Casques Blancs » pas très blancs

Dans l’édition du 17 avril 2017 de prochetmoyen-orient.ch, le philosophe berlinois Stefan Winter – spécialiste internationalement reconnu de la presse et de la communication – écrivait : « les Syrian White Helmets (SWH) ont été créés par James Le Mesurier, un expert anglais en sécurité et renseignement, en mars 2013, à la suite d’une rencontre avec des représentants du Syrian National Council (SNC) et de la Qatari Red Crescent Society. Les Qataris procuraient un financement de lancement à hauteur de 300 000 dollars ; d’autres fonds provenant par ailleurs du Japon, de Grande Bretagne et des États-Unis.

Le SNC a placé deux activistes – Raed Saleh et Farouq Habib – aux côtés de James Le Mesurier pour diriger les SWH. James Le Mesurier a entraîné les premières équipes de « sauvetage ». Ensuite, les SWH ont été financés par la US Agency for International Development (23 Mio $ / 2014-15), par le British Foreign Office (Conflict Security and Stability Fund, 24 Mio $ / 2014-15, 32 Mio $ / 2016, 24 Mio $ / 2016-17), par l’Union européenne (4,5 Mio $ / 2015), les Pays-Bas (4,5 Mio $ / 2016), l’Allemagne (7,6 Mio $ / 2016), le Danemark (n.a. / 2016), le Japon (n.a. / 2015), le Directorate-General for European Civil Protection and Humanitarian (n.a. / 2015-16) et le Jo Cox Fund (2,4 Mio $ / 2016).

En 2016, The Syria Campaign a organisé une opération de relations publiques qui était censée aider les SWH à obtenir le Prix Nobel de la paix. Les « sauveteurs » n’ont pas atteint cet objectif, mais ont néanmoins reçu le prestigieux Right Livelihood Award, considéré comme le Prix Nobel alternatif. Puis, The Syria Campaign a lancé une nouvelle action de relations publiques, censée aider les Casques Blancs à concourir de nouveau pour le Prix Nobel de la paix 2017. Le cinéaste Orlando von Einsiedel a tourné un documentaire sur les Casques Blancs, la première projection a eu lieu le 18 septembre 2016 sur Netflix. Le film présente les « sauveteurs », sous le slogan to save one life is to save humanity, comme des défenseurs désintéressés de l’humanité. Il est vrai que chacun et chacune qui aide les blessés et récupère les morts mérite notre reconnaissance. Mais plusieurs critiques ont affirmé que derrière l’image des Casques Blancs, se profile aussi celle des jihadistes de Jabhat al-Nosra.

Quand le directeur des Casques Blancs, Raed Saleh, est arrivé à Washington en avril 2016 pour la remise du Humanitarian Award (prix d’un groupe de 180 ONGs), le Department of Homeland Security lui a refusé l’entrée des États-Unis. Le porte-parole adjoint du Département d’État, Mark C. Toner, a déclaré : « J’élargis mon langage ici pour des raisons spécifiques, mais pour tout individu d’un groupe suspecté de liens ou de relations avec des groupes extrémistes ou que nous pensons être une menace pour la sécurité des États-Unis, nous agirions en conséquence ». Édifiant ! Bien évidemment, la presse occidentale est restée des plus discrètes quant à l’affaire, bien connue des services spéciaux français.

James Le Mesurier, un « Lawrence moderne » ?

James Le Mesurier est né le 25 mai 1971 à Singapour. Après des études plutôt honorables (diplômé de l’Académie royale militaire de Sandhurst), il parvient à devenir officier dans l’armée (capitaine des Royal Green Jackets). Il sert notamment au Kosovo avant d’être incorporé dans les services du renseignement militaire. Après avoir créé et dirigé une ONG néerlandaise – la Mayday Rescue Foundation – il intègre le MI-6, services des renseignements extérieurs de sa Gracieuse Majesté. Travaillant ensuite pour l’Organisation des Nations Unies (ONU), il se fait connaître comme « spécialiste des conflits armés » et s’installe à Good Harbour sur l’île de la Barbade (Commonwealth), avant d’établir son « entreprise de communication stratégique » à Abou Dabi.

À la demande du MI-6, James Le Mesurier forme des « secouristes » en Turquie, recrutés dans les camps de réfugiés syriens. C’est en 2013 qu’il monte la première équipe de « Casques blancs », tout en collaborant avec les services turcs qui favorisent alors la création de l’Organisation « État islamique » (Dae’ch). À la même époque, il réactive son ONG – Mayday Rescue Founafation -, qui forme, entraîne et arme des équipes aptes à intervenir sur les différents fronts syriens. A ce titre, en 2016, il reçoit la distinction honorifique d’Officier de l’ordre de l’Empire britannique.

C’est à partir de ce moment-là « qu’il commence à avoir des exigences démesurées, le mettant progressivement en délicatesse avec sa propre hiérarchie », se souvient l’un de ses anciens collègues ; « il a réellement pété les plombs. Il nous racontait souvent alors qu’il était une réincarnation de… Lawrence d’Arabie, adoptant des attitudes de plus en plus curieuses ! ». Dans le même temps, l’étau se resserre, puisque les services syriens et russes – qui ont reconstitué son rôle et ses véritables missions – commencent à fuiter des informations très précises sur ses liens avec le MI-6 et sur la vraie nature des Casques blancs. Très exposés durant la bataille d’Alep (automne 2016), ces derniers portent non seulement secours aux jihadistes de Jabhat al-Nosra – qui tiennent la partie Est de la ville -, mais utilisent écoles et hôpitaux comme « boucliers humains » pour acheminer nourritures, médicaments et armes aux terroristes encerclés insurgés. Les Casques blancs sont aussi accusés de pratiquer un trafic d’organes humains – à grande échelle -, comme l’avaient fait en leur temps au Kosovo les assassins de l’UCK.

Le 17 septembre 2019, au Centre spirituel et culturel orthodoxe de Paris, Maxim Grigoriev – directeur de la Fondation des études de la démocratie – donne une conférence sur les prétendues « actions humanitaires » des Casques blancs. A l’appui de plus d’une centaine de témoignages – recueillis en Syrie, sur la plupart des terrains du conflit -, il démonte et démontre les activités criminelles de la pseudo-ONG ; notamment le trafic d’organes humains. La presse n’en rend pas compte. Scène affligeante : Le Figaro s’est borné à envoyer un journaliste pour porter la contradiction au conférencier.

Screen-Shot-2019-11-13-at-3.55.23-PM.png

James Le Mesurier

Enquête bâclée

Le matin du 11 novembre 2019, James Le Mesurier est retrouvé mort au pied de son domicile à Istanbul, dans le quartier de Beyoglù. Son corps porte la trace de multiples traumatismes et fractures. Une enquête est ouverte. Les premières conclusions font état d’un traitement médical pour « état dépressif » et concluent rapidement au suicide. Mais plusieurs de ses anciens collègues avancent la thèse de l’assassinat et accusent les services syriens et russes.

D’après The Guardian, « la police a étudié les images des caméras de surveillance et fouillé l’appartement non loin duquel le corps a été retrouvé avec de nombreuses fractures aux jambes et à la tête », mais « un rapport préliminaire d’autopsie ne révèle aucun signe de lutte ou utilisation d’une arme ». Toutefois, le rapport final ne sera jamais rendu public. Comme au lendemain de la mort de Lawrence d’Arabie, la presse britannique salue unanimement « un homme à la carrière unique, qui a cherché à démontrer scrupuleusement les crimes du régime syrien ».

The Times : « basé au Moyen-Orient depuis 2002, c’est lui qui, en 2013, a recruté des secouristes turcs pour former une vingtaine de bénévoles syriens issus de la seconde ville du pays, Alep. Ces personnes étaient les premiers membres de ce qui deviendrait la Défense civile syrienne, aussi appelée « Casques blancs ». Le quotidien londonien ajoute : « les opérations menées par ces volontaires ont permis, au fil des années, d’extraire 100 000 victimes des ruines d’écoles, d’hôpitaux et de mosquées syriennes. Et de rassembler des preuves sur les crimes de guerre commis par le régime de Bachar El-Assad, notamment grâce au port de caméras GoPro ».

D’après la télévision turque TRT, « la mort de James Le Mesurier a été « provoquée par des traumatismes subis à cause d’une chute », précisant aussi qu’aucune empreinte génétique n’avait été retrouvée sur le site. TRT confirme les propos de sa femme indiquant qu’il prenait des somnifères. Toujours est-il que plusieurs témoignages, relatant des cris « comme causés par une bagarre », ont disparu des conclusions de l’enquête ; « menée au pas de charge pour ne pas dire particulièrement bâclée », commente un officier d’un service européen de renseignement basé à Istanbul depuis plusieurs années.

Les belles âmes vont encore hurler à la propagande, mais le 14 novembre 2019, le président syrien Bachar al-Assad déclare à la télévision Rossiya-24[8] que « James Le Mesurier a été éliminé par les services occidentaux, coordonnés par la CIA. Tout comme Oussama Ben Laden et Abou Bakr al-Baghdadi, il connaissait des secrets importants sur l’implication des pays occidentaux dans la crise syrienne ». Les propos méritent d’être pris en compte.

Services turcs et britanniques accusés

La rédaction de prochetmoyen-orient.ch a pu recueillir le témoignage d’un ancien collègue de James Le Mesurier, déjà cité : « on l’a vu avec le découpage à la scie à métaux d’un opposant saoudien[9], rien – je dis bien, rien ! – de ce qui se passe à Istanbul ne peut échapper aux services spéciaux turcs. Effectivement dépressif, James commençait à menacer de révéler ce qu’il savait du rôle de la Turquie et de la Grande Bretagne dans la lutte engagée contre le régime de Bachar al-Assad. À plusieurs reprises, j’ai pu me rendre compte de l’inquiétude grandissante qui s’était emparée des ‘gens du Six’ concernant James. À plusieurs reprises, ils ont tenté de le ramener à la raison, tandis qu’ils renforçaient leur collaboration avec les ‘cousins turcs’. Pour ma part, il ne fait aucun doute que l’assassinat de James est le fruit d’une collaboration entre services britanniques et turcs… ».

Afin de recouper ce témoignage accablant, prochetmoyen-orient.ch a interrogé plusieurs sources militaires et diplomatiques, basées en Turquie et dans d’autres pays de la région. Sans confirmer la totalité de cette « hypothèse de travail », la plupart ne démentent pas sa probabilité. L’une d’elles confirme une recrudescence d’activité des agents britanniques à Istanbul, quelques semaines avant la mort de James Le Mesurier. Une autre ajoute que l’ex-agent du Six avait confié à des proches qu’il se sentait en danger, suivi et faisant l’objet d’une « surveillance permanente ».

Enfin, un haut diplomate européen – en poste à Amman – fait état d’une conversation avec l’un des chefs des services secrets jordaniens : « les Britanniques ont enfin réussi à se débarrasser de l’inventeur des Casques blancs qui aurait pu vendre la mèche et, surtout, expliquer comment nous avions armé des bandes de voyous pour venir à bout du régime syrien. Cette obsession a mobilisé les mêmes moyens que ceux employés par les États-Unis en Afghanistan pour faire mordre la poussière à l’ours soviétique. C’est-à-dire qu’il a fallu créer de toutes pièces des milices clandestines agissant sous le couvert d’action humanitaire. Le cas de James Le Mesurier est emblématique du dysfonctionnement de cette guerre clandestine et des bavures récurrentes des services… ».

Le diplomate ajoute : « selon cette barbouze jordanienne, les Britanniques étaient très concernés et mobilisés par la reconquête de la poche d’Idlib (à l’ouest d’Alep) par l’armée syrienne. Celle-ci signait la défaite finale des Occidentaux en Syrie. Il fallait donc absolument relancer l’opération Casques blancs, qui avait si bien fonctionné durant le siège d’Alep-Est. Et c’est bien pourquoi personne – à Londres, Ankara et Washington – ne pouvait se permettre de laisser tomber le masque sinistre de cette pseudo-ONG, en réalité les Casques blancs étaient l’une des composantes de la logistique des factions jihadistes engagées dans le conflit syrien ». Les historiens diront le reste…

Vers la fin des Sept piliers de la sagesse[10], Lawrence d’Arabie écrit : « nous étions ensemble pleins d’amour, à cause de l’élan des espaces ouverts, du goût des grands vents, du soleil et des espoirs dans lesquels nous travaillions. La fraîcheur matinale du monde à naître nous soûlait. Nous étions agités d’idées inexprimables et vaporeuses, mais qui valaient qu’on combatte pour elles. Nous avons vécu beaucoup de vies dans le tourbillon de ces campagnes, ne nous épargnant jamais ; pourtant, quand nous eûmes réussi et que l’aube du nouveau monde commença à poindre, les vieillards revinrent et s’emparèrent de notre victoire pour la refaire à l’image de l’ancien monde qu’ils connaissaient. La jeunesse pouvait vaincre, mais n’avait pas appris à conserver, et était pitoyablement faible devant l’âge. Nous balbutions que nous avions travaillé pour un nouveau ciel, une nouvelle terre, et ils nous ont remerciés gentiment et ont fait leur paix ».

Dans la Phénoménologie de l’esprit – parue 115 ans plus tôt – Hegel écrit que « la chouette de Minerve s’envole toujours au crépuscule », voulant signifier que la conscience historique se déploie au soir des batailles ; plus tard même, lorsque la terre des cimetières se met à reverdir…

Notes:

[1] Le camp militaire de Bovington se trouve dans le Dorset (Sud-Est de l’Angleterre), à environ 2 km au nord de la petite ville de Wool et 20 km à l’ouest du port de Poole.

[2] André Guillaume : Lawrence d’Arabie – Editions Fayard, décembre 1999.

[3] Les accords Sykes-Picot ont été signés le 16 mai 1916 entre la France et le Royaume-Uni (avec l’aval de l’Empire russe et du royaume d’Italie), prévoyant le partage de l’empire ottoman avant la fin de la Première guerre mondiale. Ces accords ont généré la légende noire des impérialismes britanniques et français, nourrissant ultérieurement les prétentions nationalistes arabes et des organisations islamistes.

[4] Fayçal ben Hussein al-Hachimi Eljai, né le 20 mai 1885 à La Mecque est mort le 8 septembre 1933 à Berne. Fils de Hussein ben Ali, chérif de La Mecque et roi du Hedjaz, il est devenu lui-même le premier roi d’Irak sous le nom de Fayçal Ier (de 1921 à sa mort), après avoir été le premier et unique roi éphémère de Syrie du 7 mars au 27 juillet 1920.

[5] Le « Pacte du Quincy » est le nom donné à la rencontre à bord du croiseur USS Quincy (CA-71) entre le roi ibn Saoud (fondateur de la monarchie wahhabite) et le président des États-Unis Franklin Roosevelt, le 14 février 1945 de retour de la conférence de Yalta. Il fixe le premier accord – protection contre pétrole – pour une durée de 60 ans. Ce pacte a été renouvelé en 2005 par George W. Bush pour une nouvelle période de 60 ans.

[6] Voir le livre définitif du colonel Jacques Hogard : L’Europe est morte à Pristina – Guerres au Kosovo (printemps/été 199). Editions Hugo-Doc, 2014.

[7] L’UCK est l’« Armée de libération du Kosovo », dont la création a été supervisée, à la fin des années 1990, par les services américains et britanniques -armée dirigée par le criminel de guerre Hashim Thaçi.

[8] Anciennement Vesti, Rossiya-24 est une chaîne de télévision d’information continue en russe. Elle est contrôlée par le groupe étatique russe VGTRK et ses bureaux sont à Moscou.

[9] Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi – né le 13 octobre 1958 à Médine -, est mort assassiné le 2 octobre 2018 au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, découpé à la scie à métaux par des agents saoudiens spécialement venus de Riyad, quelques jours auparavant avec le feu vert du prince héritier Mohammad Ben Salmane.

[10] Thomas Edward Lawrence : Les Sept piliers de la sagesse – 1922. Editions Phébus, février 2017.

Lire aussi: Incroyable ! La communauté du renseignement US accuse la Royal Air Force britannique d’avoir tué des centaines de civils innocents en Irak ces cinq dernières années