dimanche, 07 mars 2021
GUILLAUME FAYE, HÉROS DE L'EUROPE
GUILLAUME FAYE, HÉROS DE L'EUROPE
Le Soleil se lève
avec Jean-Yves Le Gallou, Robert Steuckers, Daniel Conversano, Thomas Ferrier
12:06 Publié dans Hommages, Nouvelle Droite, Synergies européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guillaume faye, hommage, nouvelle droite, synergies européennes, archéofuturisme | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Voyage au bout de Céline
Voyage au bout de Céline
"Seyland", "Kørsor ", "Kalundborg", ces noms à consonance étrangère ne vous disent sans doute pas grand chose ! Et pourtant, ces lieux ont écrit quelques pages de la légende célinienne. C'est au travers d'une France à couteaux tirés et une Allemagne réduite en ruine que Louis-Ferdinand CÉLINE - accompagné de sa fidèle épouse Lucette - entreprennent de rejoindre le Danemark.
Après sa sortie de prison à Copenhague, Céline doit-il rentrer en France ? Son avocat, qui s'y oppose, lui ouvre les portes de sa maison de campagne. Les trois années qui s'écoulent, ponctuées d'une abondante correspondance et de quelques visites d'admirateurs, restent encore aujourd'hui un sujet de débat. Les journées sont longues et pesantes mais les témoins ne relatent cependant pas la camisole de force décrite après coup par Céline... Bref, nous sommes plus prêt du confinement que de l'assignation à résidence.
Au cours de l'été 2019, Frédéric Andreu-Véricel, entreprend un voyage de découverte sur les traces de l'écrivain maudit. De bivouacs en bivouacs, de pistes cyclables en rencontres inopinées, notre "cyclo-campeur" retrouve la trace de «Fanhuset», la fameuse maison d’exil de Céline.
L'hiver suivant le voyage, marqué par le confinement sanitaire, est l'occasion de transcrire le récit ; autant de semaines entre quatre murs où le sismographe des souvenirs marchent à pleine cadence alors que toutes sorties à l'extérieur sont proscrites...
Les Éditions ALCUDIA est une maison d'édition en ligne qui oeuvre au "reboisement de l'imaginaire".
Pour commander les ouvrages, cliquez sur le lien :
https://www.lulu.com/spotlight/fredericandreu
00:29 Publié dans Littérature, Livre, Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : livre, céline, lettres, lettres françaises, littérature, littérature française | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Robert Graves: des tranchées aux mythes grecs
Robert Graves: des tranchées aux mythes grecs
Adieu à tout cela (Goodbye to All That)
Par Robert GRAVES
Traduit de l'anglais et postfacé par Robert PEPIN
Editions Libretto, 2018, 480 pages.
Ex: https://vk.com/id596716950
(compte vk de Jean-Claude Cariou)
Robert GRAVES, 1895-1985, est un poète et romancier britannique, spécialiste des mythes et de l'Antiquité, il a connu le succès avec sa trilogie romanesque sur l'Empire romain, "Moi, Claude" et avec son récit " Les Mythes Grecs".
Jeune poète britannique d'ascendance prussienne par sa mère et irlandaise par son père, Robert GRAVES a dix neuf ans quand éclate la Première Guerre Mondiale. Engagé en 1914 dans l'infanterie au Royal Welsh Fusiliers, Lieutenant, puis Capitaine, il sera très grièvement blessé et même donné pour mort en juillet 1916 pendant la bataille de la Somme. Profondément meurtri et traumatisé, rejetant la société anglaise, GRAVES découvre que le monde issu de la boucherie humaine de 14/18, n'est pas plus supportable que celui des tranchées ou il a perdu la plupart de ses amis de jeunesse. Afin de continuer à vivre, l'exil, spirituel, puis géographique, l'Egypte un temps, puis l'île de Majorque définitivement, s'impose à lui.
"A la fin de son autobiographie, Adieu à tout cela, Graves écrit: Aujourd'hui Good bye to all that est bien de l'histoire ancienne, et j'ai passé depuis longtemps l'âge ou les gendarmes commencent à avoir l'air de gamins et ou il en va de même pour les inspecteurs de police, les généraux, les amiraux. Graves avait alors soixante deux ans et résidait à Majorque depuis trente ans lorsqu'il rédigea ces lignes amusées, mais empreintes d'une certaines tristesse. Aussi bien est-il toujours difficile de ne pas se laisser abuser par la nostalgie de sa jeunesse, même lorsque, comme la sienne, celle-ci fut marquée par l'expérience terrifiante d'une des plus grandes tueries militaires de l'histoire: Robert avait en effet dix-neuf ans lorsque, deux jours après la déclaration de guerre, d'août 1914, il s'engagea dans l'armée britannique. Deux ans plus tard, le 20 juillet 1916, lors de l'attaque du bois de Freux dans la Somme à la tête de sa compagnie Royal Welsh Régiment, il était si grièvement blessé par éclats d'obus au poumon et à l'aine que l'armée anglaise annonçait officiellement sa mort à ses parents.
Il ne fait aucun doute que les tueries de la Grande Guerre et que l'expérience de cette mort affichée brisèrent quelque chose en lui. De retour en Angleterre, ce très jeune capitaine se sent complètement en décalage par rapport à la société civile. La presse, ses parents même parlent un langage si éloigné de qu'il a vécu qu'il a l'impression de se trouver en terre étrangère. Ce sentiment est si pénible qu'il décide de repartir se battre en France mais a juste le temps de découvrir les cours martiales et les fusillades de déserteurs lorsque, trop affaibli par ses blessures précédentes l'armée le renvoie en Angleterre puis en Irlande dans divers postes d'instruction des jeunes officiers novices qu'il encadre.
C'est évidemment à la lumière de ces énormes traumatismes communs à toute une génération de jeunes hommes comme son ami et alter ego le poète et capitaine Siegfried SASSOON , qu'il faut comprendre comment, après la victoire alliée de 1918 et la fin de ses études à Oxford, ou il s'est lié d'amitié avec le colonel T.E LAWRENCE alors en pleine écriture des Sept Piliers et l'écrivain et poète TS ELIOT notamment, il est amené à partir pour l'Egypte et à réviser nombre de ses opinions sur l'Angleterre qu'il a connue avant la guerre. L'horreur de ses souvenirs avait suscité une telle amertume chez le jeune homme qu'il était encore que, incapable de vivre au pays, il se sépara de sa première femme ( ils avaient eu quatre enfants) et s'installa à Majorque. Dans la beauté d'un paysage à mille lieues de la boue, des rats, du froid, de la putréfaction des cadavres, du sifflement des balles et des hurlements déchirants de blessés qui mettaient souvent plusieurs jours à mourir dans le no man's land entre les tranchées adverses si proches les unes des autres, il acheva la rédaction de cette autobiographie.
Entreprise de mise à distance de cauchemars avec lesquels il fallait bien apprendre à survivre, ce travail était aussi une tentative de résurrection d'un passé récent, mais que la violence de la guerre avait brusquement rendu très lointain. L'époque ou, fils de la grande bourgeoisie éclairée, il fréquentait une des meilleures écoles du pays, pratiquait la boxe et le rugby, foulait les pelouses de Winbledon et se trouvait par sa famille en contact avec les personnages les plus influents de la Grande Bretagne de la fin de l'ère victorienne était définitivement révolue. D'ou le ton à la fois ironique et agressif avec lequel, en racontant scrupuleusement sa vie, il en vient presque à rejeter cette Angleterre là dans les limbes, et décrit avec une précision qui glace le coeur le quotidien des tranchées entre 1914 et 1918."
***
PS de Robert Steuckers: ce fut Robert Graves qui m'initia aux mythologies. Son "encyclopédie des mythologies" dans les éditions anglaises de Larousse et les deux volumes des "Greek Myths" chez Penguin furent parmi les premiers livres anglais que j'achetai, au sortir de l'adolescence. L'Encyclopédie fut un cadeau de Guillaume de Hemricourt de Grunne.
00:26 Publié dans Littérature, Traditions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : robert graves, traditions, mythologies, lettres, lettres anglaises, littérature, littérature anglaise, première guerre mondiale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Parution du numéro 60 de la revue War Raok
Parution du numéro 60 de la revue War Raok
EDITORIAL
Les voies du salut
Toute nation qui ne s’administre pas elle-même connaît inéluctablement une rapide décadence.
Il est vain pour un peuple de lutter si l’on a pas d’abord pris conscience des données fondamentales qui déterminent son aliénation. Nous voulons donner au peuple breton une forme qui empêche sa disparition et permettre son retour à la dynamique de l’histoire. Notre volonté d’émancipation n’est pas un enfermement : elle s’ouvre sur la reconquête d’un espace global, exigence de la géopolitique la plus réaliste. Gardons-nous d’un exclusivisme ethnique mal compris. La légitime préservation de nos caractères ethniques ne doit pas être un repli sur soi-même, même si nous pouvons être séduits par l’expression : « patriotisme ethnique » qui fixe des critères généraux et permet de parler de communauté nationale.
Dans l’Europe actuelle, Europe en pleine mutation, ce sont les nations sans État, les peuples aux droits bafoués, qui sont une nouvelle fois au premier rang des revendications. La rumeur vient d’Écosse, de Catalogne, du Pays Basque, de Flandre, de Corse ou de Bretagne, comme naguère des Pays Baltes ou d’Irlande… Partout renaissent des tensions légitimes qu’on aurait cru éteintes, et la marée des peuples opprimés bat aux portes du vieux continent.
La Bretagne depuis le traité d’union en 1532 (en fait il ne s’agit nullement d’un traité mais d’un simple acte interne à la France n’ayant aucun effet juridique en Bretagne), et plus encore depuis l’annexion de 1790, en donne un frappant exemple. De par sa position excentrée, la Bretagne n’a jamais offert pour l’État français qui en dispose aujourd’hui, que l’intérêt que l’on accorde à une zone stratégique ou à une colonie.
La nouvelle république française ne s’est jamais préoccupée de favoriser le développement industriel et commercial de ce petit peuple dont elle a rayé le nom de la carte et dont elle affecte d’ignorer l’existence. Son organisation d’essence révolutionnaire, centraliste et unitaire lui interdit de tenir aucun compte des spécificités et des intérêts particuliers de la Bretagne et son statut d’autonomie est de fait aboli unilatéralement par la force et sans le consentement et la participation des Bretons. C’est ainsi qu’un pays jadis des plus riches, à l’époque de sa souveraineté, devient une nation léthargique restée en marge de tout développement et progrès, qu’ont pu atteindre, parce ce que restées maîtresses de leurs destinées, d’autres petites nations comme la Norvège, le Danemark ou encore l’Islande.
Nous sommes en 2021. Les choses ont-elles évolué ? Je vous répondrai, oui et non.
Non du fait de la France qui poursuit inexorablement sa politique coloniale, qui persiste à enfermer le peuple breton dans une caserne administrative, dans une camisole centraliste, impérialiste et continue à vivre à l’heure napoléonienne.
Oui, parce que les Bretons se sont tournés, non vers le passé, mais vers l’avenir et, depuis maintenant de nombreuses années, ils ont su relever maints défis. La Bretagne peut ainsi s’honorer d’être devenue très compétitive dans de nombreux secteurs d’activités, tant au niveau européen qu’international.
La jeune Bretagne a renoué avec ses racines et est à ce jour fière de son identité. Elle refuse la politique d’assimilation et d’uniformisation de l’État français.
La Jeune Bretagne relève la tête et nombreux sont ceux qui rêvent de République bretonne ! La guérison serait-elle au bout du chemin ?
Voilà, succinctement énoncé, ce que nous, patriotes bretons, voulons, ce que notre peuple est en droit d’exiger pour sa prospérité matérielle, pour son épanouissement intellectuel et moral, au nom de la sagesse politique dont il a toujours fait preuve dans le passé, au cours de mille années d’indépendance et de trois cents ans d’autonomie.
A la France de dire si elle est disposée à donner satisfaction aux aspirations légitimes du peuple breton, ou si elle fait litière de ses beaux principes de liberté qu’elle-même continue à répandre dans le monde...
A la France de dire si nous devons encore avoir le moindre espoir ? La moindre confiance en ce pays qui nous a coûté trop de sang et de larmes.
Nos chers voisins sont-ils enfin disposés à s’incliner devant nos droits ou, si pour demeurer et rester Bretons, seul le divorce reste la solution ? Une chose est certaine, l’Europe des peuples est en marche. Les communautés ethniques relèvent fièrement la tête et amorcent un début de souveraineté.
Da c’hortoz donedigezh ur wir Republik vrezhon…
Padrig MONTAUZIER
SOMMAIRE N°60
Buhezegezh vreizh page 2
Editorial page 3 (Padrig Montauzier).
Buan ha Buan page 4
Politique :
Faut-il recommencer les Croisades ? Page 11 (Erwan Houardon).
Billet d’humeur :
Sommes-nous obligés de les croire ? Page 14 (Riec Cado).
Tradition :
Le symbolisme du sanglier page 16 (Gérard Thiemmonge).
Hent an Dazont :
Votre cahier de 4 pages en breton page 19 (Tepod Mab Kerlevenez hag An Deureugenn).
Tribune libre :
Pour une écologie cohérente et intégrale page 23 (Dominique Baettig).
Histoire de Bretagne :
Les Amazones de la Chouannerie page 25 (Youenn Caouissin).
Environnement :
Agriculture et écologie : cap vers la réconciliation ! Page 28 (Mael Le Cosquer).
Civilisation bretonne :
Le principe féminin, origine primordiale page 31 (Fulup Perc’hirin).
Nature :
Le héron cendré, le monsieur échasses de nos étangs page 35 (Youenn Caouissin).
Lip-e-bav :
Le gâteau nantais et gâteau à la peau de lait page 37 (Youenn ar C’heginer).
Keleier ar Vro :
Na stok ket ouzh ma c’hroaz page 38 (Meriadeg de Keranflec’h).
Bretagne sacrée :
Les Roches du Diable page 39 ( Per Manac’h).
00:15 Publié dans Revue, Terres d'Europe, Terroirs et racines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : revue, war raok, bretagne, nationalisme breton, pays celtiques, peuples celtiques, celtes, celtisme | | del.icio.us | | Digg | Facebook