lundi, 20 octobre 2025
Qui commande (réellement) en Europe?

Qui commande (réellement) en Europe?
par Alessandro Volpi
Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/31472-ales...
Qui commande en Europe ? En Allemagne, BlackRock détient des participations, directement ou par l’intermédiaire de fonds qu’il possède, comprises entre 3% et 10% dans Commerzbank, Deutsche Bank, Continental, Adidas, Bayer, Lufthansa, Sofran, Daimler, AG, Basf, Allianz, Siemens, Thyssen Krupp, Münchener Re, Rheinmetall, Hensholdt. À cet ensemble de participations s’ajoute une longue liste d’actions détenues, en dessous du seuil de 3%, dans de très nombreuses autres sociétés allemandes, notamment dans le secteur du crédit et des assurances.
En France, la société dirigée par Larry Fink détient des parts comprises entre 3% et 9% dans Sanofi, TotalEnergies, LVMH, Schneider Electric, Société Générale, Orpea.
Là aussi, comme en Allemagne et en Italie, BlackRock possède des participations inférieures à 3% dans de très nombreuses sociétés françaises, avec une incidence notable dans le secteur bancaire. En Angleterre, la société américaine gère une série de fonds UCITS domiciliés sur l’île, qui détiennent d’importantes participations dans des sociétés britanniques, tout en enregistrant une présence directe dans Shell, NetWest Group et Preqin.

Les participations de BlackRock en Espagne sont concentrées dans le système bancaire, dans BBVA, Banco Sabadell, Banco Santander, CaixaBank, où la part détenue oscille entre 6% et 8%, ainsi que dans une série d’autres secteurs où la part possédée dépasse 5%, notamment Iberdrola, Repsol, Enagas, Redeia, Telefonica, Grifols, Fluidra, Merlin et AM-Deus.

Une importance particulière, la société américaine y a un poids notable dans Naturgy, dont elle contrôle 10%.
À ces données générales s’ajoutent trois autres considérations:
La première est que BlackRock est l’actionnaire principal des sociétés qui gèrent la Bourse de Londres, celle de Francfort et celle de Milan.
La deuxième, déjà évoquée pour l’Italie, concerne la présence massive dans presque tous les États européens d’un vaste circuit de vente des ETF produits par BlackRock, visant à capter l’épargne diffusée. À ce sujet, il faut souligner que le secteur des ETF connaît une croissance rapide, avec un marché européen total de plus de 2800 milliards de dollars, destiné, précisément, à « capter » une large part de l’épargne gérée, avec plus de 11 millions de plans d’épargne, uniquement en ETF.
La troisième considération est de souligner que BlackRock n’est qu’un des trois grands fonds américains qui dominent la scène européenne, car des considérations similaires seraient possibles pour Vanguard et State Street, dont l’action, par rapport à la société présidée par Fink, repose surtout sur la production d’ETF et de fonds contenant d’importants paquets d’actions de sociétés italiennes.
14:14 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Economie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, économie, blackrock |
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Commentaires
Seuls quelques hommes détiennent tous les pouvoirs sur cette planète.
Il y a ceux qui sont en bas de la hiérarchie (dirigeants de la quasi-totalité des nations, économistes, artistes, intellectuels, etc.) qui, généralement, ont opté pour un mondialisme « mou », c'est-à-dire un gouvernement mondial qui doit aboutir par la voie pacifique.
Puis il y a ceux qui sont à la tête de la « Pyramide » : c'est le « Gouvernement invisible ». Celui-ci vise également à l'instauration d'un « supergouvernement » mondial unique, mais en optant pour un mondialisme « dur », c'est-à-dire imposé par la force et la violence.
Les acteurs de ce « Gouvernement invisible » veulent devenir l'élite d'une future « race des seigneurs » qui gouvernera la terre (leitmotiv pluriséculaire) en réduisant les peuples en esclavage, après les avoir, au préalable, réduit en nombre en les amenant à se détruire dans une guerre totale, après les avoir dressés les uns contre les autres.
Ces « petits architectes de l'oligarchie » se servent des « adeptes » du mondialisme « mou » pour imposer, à leur insu, la première partie de leur Plan. Une fois utilisés, ces derniers seront déposés et livrés à la vindicte populaire.
Ce « Gouvernement invisible » est animé d'une volonté de puissance dévastatrice pour ne pas dire « satanique ». Aussi, dans ses rouages profonds y excellent les psychopathes.
NB : Exemple d'« interfaces » et autres « courroies de transmission »
Le véritable pouvoir auquel sont soumises les populations, maintenues dans la naïveté et l'inconscience, est économique : il appartient aux principaux détenteurs de capitaux de la planète, lesquels ont tant et si bien œuvrés depuis des centaines d'années qu'ils sont devenus propriétaires directs et/ou indirects de la majeure partie des actifs tangibles de ce monde. Ainsi, sous couvert d'anonymat capitalistique, quelques familles chapeautent tout l'édifice capitalistique mondiale.
Un historien contemporain, Bruno Riondel, a retracé les activités politico-financières de la famille Roosevelt :
Descendante d’un couple d’immigrés judéo-hollandais, Claes Maartenszen van Rosenvelt et son épouse Jannetje Samuels, c'est au XVIIème siècle que la famille Roosevelt vint s'intaller à la « Nouvelle-Amsterdam » (rebaptisée « New York » en 1664). En 1784, l’arrière-arrière-grand-père de F.D. Roosevelt, Isaac Roosevelt, s’associa avec Alexander Hamilton pour créer la première banque new-yorkaise, la Banque de New York (première banque centrale américaine et ancêtre de la « FED » ; elle était structurée comme la Banque d’Angleterre). Sur le plan politique, Hamilton, homme des puissances financières, partisan de la création d’une Banque centrale américaine à la fin du XVIIIème siècle, s’opposait en cela à Thomas Jefferson (futur Président des États-Unis) qui en refusait l’idée : « Je pense, avertissait-il dès 1802, que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquise ». En 1786, Isaac Roosevelt devint président de la Banque de New York et, en 1789, Hamilton devint secrétaire d’État au Trésor. En 1930, un membre de la famille Roosevelt siégeait encore au conseil d’administration de la Banque de New York, W. Emlen Roosevelt. Il y côtoyait Cleveland Dodge qui avait été l’un des artisans de l’ascension de Woodrow Wilson à la présidence des États-Unis, en 1912. Au milieu du XIXème siècle, un autre membre de la famille Roosevelt, James Roosevelt, fut un élu du Corps législatif de l’État de New York. Selon ses biographes, il aurait été un agent de liaison entre le parti démocrate et Wall Street, transmettant les directives de la Bourse aux politiciens qui en recevaient des financements, notamment de la Banque de New York, en partie propriété des Roosevelt. Théodore Roosevelt, président des États-Unis, au cours de la première décennie du XXème siècle, monta, avec l’aide de Wall Street, en 1912, un tiers parti chargé de nuire à la réélection du président Taft et de contribuer au succès de Woodrow Wilson qui fut l’homme de main des promoteurs de la Federal Reserve. Plus curieusement, un autre parent de Franklin D. Roosevelt, Clinton Roosevelt, descendant du fondateur de la Banque de New York, fut l’auteur, en 1841, d’un manifeste de nature socialiste intitulé « The Science of Government founded on Natural Law », dans lequel il imaginait la création d’un pouvoir totalitaire placé aux mains d’une élite qui serait chargée de mettre au point une législation permettant un contrôle étroit des masses.
La famille Roosevelt est un bon exemple de ces familles liées à l’oligarchie mondialisée et qui agissent à l’interface des domaines financiers et politiques.
Le véritable pouvoir aujourd'hui n'est donc pas à rechercher dans l'apparence des arcanes politiques, il se cache derrière l'anonymat des capitaux et dans les paradis fiscaux.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/introduction-livres-de-femmes.html
Écrit par : Annwn | mardi, 21 octobre 2025
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