samedi, 01 octobre 2022
Plus jamais de gaz russe - les États-Unis prévoient de nouveaux sabotages
Plus jamais de gaz russe - les États-Unis prévoient de nouveaux sabotages
Source: https://zurzeit.at/index.php/nie-wieder-russisches-gas-usa-planen-weitere-sabotagen/
Joe Biden avait promis que le gazoduc "Nord Stream 2" n'existerait bientôt plus. Le président américain avait aussi répondu à la question de savoir comment cela pourrait se produire alors que l'Allemagne le contrôlait : "Je vous promets que nous y arriverons".
Il est intéressant de noter que la même nuit, des chutes de pression "accidentelles" se sont produites dans les gazoducs "Nord Stream 1" et "Nord Stream 2". Selon des informateurs, il s'agirait d'attaques ciblées. Depuis le début des sanctions contre la Russie et la promesse de livraison d'armes à l'Ukraine par l'UE, il serait évident que les Etats-Unis compteraient évidemment parmi les gagnants de la guerre en Ukraine. La conclusion selon laquelle les Américains sont impliqués dans cette affaire n'est donc pas tirée par les cheveux.
Tout le monde sait que l'UE se détourne depuis un certain temps de l'énergie russe (qu'elle achetait directement) et qu'elle mise, entre autres, sur le gaz de fracturation américain, très polluant et beaucoup plus cher, suite aux sanctions tant vantées. Mais il est nouveau que l'Union européenne, si soucieuse de la protection du climat, veuille se passer complètement du gaz russe peu polluant. Bien qu'un embargo sur le gaz n'ait pas encore été décidé officiellement, tout semble aller bel et bien dans ce sens. Les États-Unis tentent, disent-ils, d'aider l'Europe. Or l'acte de sabotage plus ou moins évident, qui vient d'être commis, vise à forcer l'UE à prendre une décision favorable au gaz de schiste américain. Qu'est-ce que les Américains ont à faire d'une catastrophe économique sur notre continent ? Au contraire, ils n'auront plus à se soucier d'un concurrent très sérieux sur le marché mondial.
Le porte-parole de la FPÖ autrichienne pour la politique étrangère Axel Kassegger (photo) demande donc à l'UE de faire toute la lumière sur cette affaire et de s'engager réellement pour les intérêts européens : "L'intérêt de l'Europe ne peut nullement être de se couper entièrement du gaz russe. Il est grand temps que l'UE fasse pression sur les deux belligérants pour qu'ils entament enfin des négociations sérieuses afin de mettre fin à la guerre le plus rapidement possible".
Il en appelle en outre à la raison: "Actuellement, l'Europe ne peut pas se passer du gaz russe, loin de là. Avec les défaillances techniques des gazoducs, l'approvisionnement ne tient plus qu'à un fil. Les récentes déclarations du président américain Biden méritent d'être remises en question. Un changement de mentalité doit enfin avoir lieu!". Il n'y a rien à ajouter à ces propos.
19:07 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, affaires européennes, gazoducs, nord stream, mer baltique, hydrocarbures, gaz, gaz russe, états-unis | | del.icio.us | | Digg | Facebook
dimanche, 10 janvier 2021
Coup dur pour les intrigues américaines : le gazoduc « Turkish Stream » bientôt achevé
Coup dur pour les intrigues américaines : le gazoduc « Turkish Stream » bientôt achevé
Belgrade/Moscou : Dans le Sud-Est de l’Europe aussi la politique gazière russe progresse. Le Président de la Serbie, Vucic, vient officiellement d’annoncer la mise en fonction du tronçon serbe du gazoduc Tuikish Stream lors d’une cérémonie tenue dans le village de Gospodinci dans le nord du pays. L’ambassadeur de Russie Bozan Tchartchenko et le directeur de l’entreprise de l’Etat serbe, « Serbiagaz », Dusan Bajatovic, participaient tous deux à la cérémonie.
Dans le cadre de ces manifestations officielles, le Président Vucic, a rendu visite aux postes de distribution de gaz dans la localité et, dans une allocution, a souligné l’importance cruciale de ce gazoduc pour la Serbie.
Le gazoduc, d’une longueur de 930 km passe par la Mer Noire depuis la ville littorale d’Anapa, dans le sud de la Russie, pour aboutir d’abord sur la côte turque. En janvier 2020, le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, et le Président turc Erdogan ont inauguré officiellementle gazoduc Turkish Stream. Le premier embranchement de ce gazoduc fournira du gaz russe à la Turquie. Le deuxième embranchement amènera le gaz russe vers la Bulgarie, la Serbie et la Hongrie, donc vers l’Europe.
Le gazoduc « Turkish Stream », tout comme son équivalent en Mer Baltique, la gazoduc Nord Stream 2, participe d’un projet géopolitique ambitieux, qui doit désormais être défendu bec et ongle contre l’oppressante tentative américaine de le saboter. Lors d’une visite qu’il a rendue à Budapest en février 2019, le ministre américain des affaires étrangères, Pompeo, a sermonné son hôte hongrois et lui a fait savoir qu’il y avait là coopération trop étroite avec la Russie. Il a critiqué avec véhémence les livraisons de gaz russe à l’Europe.
Texte issu de https://zuerst.de
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13:16 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaz russe, hydrocarbures, gaz naturel, gazoducs, géopolitique, politique internationale, balkans, turquie, europe, affaires européennes, serbie, russie | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 04 novembre 2019
Nord Stream 2 se fera malgré l'opposition de Washington
Nord Stream 2 se fera malgré l'opposition de Washington
par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
La section danoise du gazoduc russe sera construite sur le plateau continental au sud-est de Bornholm, une île danoise située en mer Baltique. Le royaume était le dernier obstacle à la poursuite des travaux du futur Nord Stream 2 qui doit relier la Russie et l'Allemagne via la Baltique. Dès cette annonce, le titre de Gazprom prenait 3% à la Bourse de Moscou.
Cette nouvelle paraîtra anodine. En fait elle marque un nouveau recul important pour la domination des Etats-Unis sur les Etats de l'Union européenne. Pour l'apprécier, il faut rappeler certains éléments intéressant la géopolitique internationale :
L'Europe manque de source d'énergie sur son territoire, que ce soit en charbon, en pétrole ou en gaz naturel. La France y remédie en grande partie grâce à son importante industrie nucléaire. Mais l'Allemagne, sans doute pour ne pas dépendre de l'expertise française en ce domaine, avait refusé ce choix. De toutes façons, le nucléaire en son état actuel ne permet pas de satisfaire les considérables besoins en pétrole et en gaz. L'Allemagne, première puissance économique européenne, doit absolument se fournir en gaz. Rappelons que la France importe l'essentiel de son gaz de Norvège, le reste provenant d'Afrique du Nord.
Depuis quelques mois, les Etats-Unis, devenu provisoirement les premiers producteurs mondiaux en gaz, grâce la découverte de gisements très importants de gaz dit de schiste (c'est-à-dire se trouvant entre des couches de schiste), s'efforce de vendre de ce gaz aux européens. Mais le coût de celui-ci, augmenté par les frais du transport transatlantique par des navires gaziers ou méthaniers, n'est pas moindre que celui des autres sources de gaz accessibles aux pays européens.
Malgré sa volonté affirmée de ne pas coopérer économiquement avec la Russie, volonté elle-aussi imposée par les Etats-Unis, a du se résoudre, sous la pression de ses propres industriels, à importer du gaz russe. Jusqu'ici, c'est par l'Ukraine que transite une grande partie du gaz russe. Mais l'accord en ce sens entre la Russie et l'Ukraine arrive à son terme fin 2019, et il n'est pas certain qu'il sera renouvelé, là encore sous la pression américaine. L'Allemagne doit donc impérativement trouver d'autres moyens d'importer lu gaz russe. C'est ce à quoi vise le futur gazoduc Nord Stream 2.
Un premier Nord Stream (dit aussi North Transgas et North European Gas Pipeline : NEGP) existe et permet l'importation de gaz russe en passant sous la mer Baltique. Mais ses capacités sont désormais insuffisantes. Le projet Nord Stream 2 a donc été envisagé pour doubler le premier. Après avoir été longtemps ralentis par les Pays nord européen soumis à l'influence américaine, les travaux de Nord Stream 2 ont progressé et devraient s'achever vers 2020. Mais il faut pour ceci que le dernier tronçon sous-marin soit mis en place dans les eaux territoriales danoises.
Jusqu'à présent, le Danemark faisait traîner les négociations, mais il vient comme rappelé ci-dessus, sans doute sous la pression de son grand partenaire économique qu'est l'Allemagne, de donner son accord à la finalisation du projet Nord Stream 2.
Les Etats-Unis ne sont pas pour le moment en état de s'y opposer. L'Allemagne est encore pour eux un allié politique à ménager.
Note
Pour plus de détails et commentaires, voir De Defensa
https://www.dedefensa.org/article/nordstream-2-pour-quelq...
09:33 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, affaires européennes, europe, allemagne, russie, hydrocarbures, gaz, gaz russe, nord stream 2 | | del.icio.us | | Digg | Facebook
dimanche, 01 juillet 2018
Gazoduc contesté : Washington s’insurge encore et toujours contre le projet « Nord Stream 2 »
Gazoduc contesté : Washington s’insurge encore et toujours contre le projet « Nord Stream 2 »
Washington. Le gouvernement américain cherche encore à torpiller le projet germano-russe de gazoduc « Nord Stream 2 » qui traverse la Mer Baltique. Il ne fait pas mystère de ses tentatives d’immixtion.
Devant le Sénat des Etats-Unis, Pompeo, le ministre américain des affaires étrangères, a déclaré sans circonlocutions verbales : « Nous travaillons activement (…) à convaincre les pays européens et les entreprises européennes que toute augmentation de la dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie est en contradiction avec nos projets de contrer les initiatives russes ». Dans le cas où la construction du gazoduc « Nord Stream 2 » serait décidée, la Russie, a ajouté Pompeo, « aurait encore davantage de possibilité d’exercer son influence sur tous les pays européens ».
Le projet « Nord Stream 2 » prévoit un double tracé avec une capacité annuelle de 55 milliards de m3. Ce nouveau gazoduc devrait être opérationnel en 2019. Plusieurs pays s’opposent au projet, avec l’appui énergique de Washington. Parmi ces pays, il y a l’Ukraine, qui craint de voir disparaître ses revenus dus au transit du gaz russe, alors qu’elle a toujours utilisé dans le passé sa position de pays-transit comme moyen de chantage. Les Etats-Unis, de leur côté, caressent des projets ambitieux pour exporter du gaz de schiste vers l’Europe et cherchent à éliminer leurs concurrents russes. Pour des motifs russophobes, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne s’opposent aussi au projet germano-russe.
Source : http://www.zuerst.de
12:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, allemagne, russie, affaires européennes, hydrocarbures, gazoducs, géopolitique, mer baltique, nord stream 2, énergie, gaz naturel, gaz russe | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mardi, 01 août 2017
La guerre froide du gaz et les inacceptables sanctions des États-Unis contre l’Europe!
La guerre froide du gaz et les inacceptables sanctions des États-Unis contre l’Europe!
Marc Rousset
Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com
Que ne feraient pas les États-Unis pour exporter leur gaz de schiste nouveau et contrer la puissance stratégique de la Russie aussi bien en Europe qu’au Moyen-Orient !
Le russe Gazprom (Газпро́м) veut construire un nouveau gazoduc (Nord Stream 2) de 9,5 milliards d’euros dans la Baltique, qui augmenterait d’un tiers en 2019, soit de 55 milliards de m3, le gazoduc sous-marin Nord Stream 1 déjà existant entre Vyborg (Выборг, Russie) et Greifswald (Allemagne).
Suite à l’opposition de l’Ukraine et de la Pologne, dont les gazoducs continentaux Yamal et Brotherhood passant par leurs territoires sont court-circuités, Gazprom a été amené à être le seul actionnaire du projet. Le français Engie, les allemands Uniper (ex-E.ON) et Wintershall (BASF) ainsi que l’anglo-néerlandais Shell ont décidé d’être seulement des financiers à hauteur de 10 % chacun, et non plus des actionnaires, ce qui était initialement prévu. Nord Stream, passant sous la mer, échappe à la juridiction de Bruxelles ; les Allemands considèrent ce projet comme strictement commercial.
L’Europe ne peut, au contraire, que se réjouir de diversifier son approvisionnement en gaz naturel pour 40 % en provenance de la Russie, pays frère continental européen, d’autant plus que la production chute au Royaume-Uni (mer du Nord) et au Pays-Bas.
La folle agressivité américaine se comprend d’autant mieux que la Russie, suite à son intervention victorieuse en Syrie, est devenue le maître du jeu au Moyen-Orient pour le gaz en provenance du Qatar et d’Iran. Le projet « Turkish Stream » prévoit la construction en Turquie par la Russie de deux conduites d’une capacité de 15,75 milliards de m3 par an chacune, qui formeront un gazoduc sous la mer Noire, évitant encore une fois l’Ukraine, pour fournir l’Europe. Le Qatar a dû passer sous les fourches caudines russes et renoncer au projet initial « sunnite » évitant l’Irak, passant par l’Arabie saoudite et une Syrie non Bachar el-Assad. La Russie devient le pivot central pour que le gaz tant iranien que qatari transite vers l’Europe sans déposséder Moscou via le futur gazoduc russo-turc « Turkish Stream ». À quand une Europe européenne et enfin libre ?
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10:13 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géopolitique, russie, europe, états-unis, actualité, politique internationale, hydrocarbures, gaz russe, gazoducs, énergie | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mardi, 09 septembre 2014
Obama prêt à approvisionner l’Europe en gaz américain
Obama prêt à approvisionner l’Europe en gaz américain
"L’Europe doit trouver comment diversifier ses approvisionnements. Les États-Unis, eux, ont la chance d’être richement dotés. Accélérer le mouvement serait bon pour l’UE et bon pour l’Amérique. Cela ne se fera pas du jour au lendemain. Mais c’est maintenant qu’il faut agir, dans l’urgence" a-t-il insisté.
L’Union européenne a acheté 133 milliards de mètres cubes de gaz à la Russie en 2013, soit un quart de sa consommation (selon les données publiées par la société russe Gazprom), soit 25% de sa consommation. L’Allemagne en absorbe près du tiers, suivie de l’Italie et du Royaume-Uni. Les pays Baltes, la Pologne, la Finlande et d’autres pays de l’Est sont totalement dépendants.
85 milliards de mètres cubes arrivent via l’Ukraine. Le reste des achats de gaz à la Russie est acheminé par les gazoducs Nord Stream, Yamal et Blue Stream, qui contournent tous l’Ukraine.
Afin de diversifier rapidement ses approvisionnements, l’UE voudrait donc que Washington libéralise les licences d’exportation de gaz de schiste, production américaine en plein essor. Et les États-Unis l’envisagent clairement.
Barack Obama souligne notamment que «ce serait beaucoup plus facile» si les deux rives de l’Atlantique concluaient le traité de libre-échange euro-américain, négocié dans l’ombre depuis de longs mois.
Mais pour ce faire, les États-Unis et l’Europe devraient investir plusieurs dizaines de milliards de dollars pour construire les infrastructures nécessaires et une flotte pour acheminer le gaz liquéfié en Europe, tandis que cette dernière devra construire une infrastructure pour accueillir les navires et le gaz liquéfié.
Si les États-Unis et l’Europe acceptent ces dépenses, le prix du gaz américain sera au moins comparable, voire supérieur, à celui du gaz russe.
Enfin, un plan d’action a également été demandé à la Commission européenne pour le prochain sommet en juin. Les possibilités seraient de se tourner vers la Norvège et l’Algérie, mais en perdant le bénéfice des prix avantageux consentis par Gazprom.
L’Union européenne dépense chaque année 400 milliards d’euros pour ses achats d’énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), selon les chiffres cités par la commissaire au Climat Connie Hedegaard.
- Source : JDS
10:10 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, états-unis, obama, politique internationale, géopolitique, hydrocarbures, gaz russe, gaz de schiste | | del.icio.us | | Digg | Facebook