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jeudi, 10 novembre 2016

Une nouvelle révolution atlantique?

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Une nouvelle révolution atlantique?

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

La victoire de Trump s'inscrit dans une dynamique d'ensemble de l'Occident que nous allons tenter de décrypter.

Les « révolutions atlantiques »

A la suite de Jacques Godechot auteur de La Grande Nation en 1956, de Robert R. Palmer avec The Age of Democratic Revolution en 1959 et 1964 puis des Atlantic Studies s'affirme le concept de « révolutions atlantiques ». Il s'agit d'une approche globale des mouvements d'idées et des révolutions de la deuxième moitié du XVIIIeme siècle qui permet d'appréhender les bouleversements aux Amériques et en Europe comme un phénomène commun.

En effet, outre les Lumières, véritable phénomène européen qui s'exporte aux Etats-Unis notamment via Jefferson (ambassadeur en France sous Louis XVI), le monde occidental subit de nombreux bouleversements autour de 1780/1790. Les deux principales révolutions, américaine (1774-1783) et française (1789-1799) auxquelles on peut ajouter celle des Caraïbes dès 1791 puis d'autres révolutions, inachevées, en Belgique (1786-1791) ou en Pologne (1791-1794) ou même l'échec aux Provinces-Unies de la révolte contre le Stadhouter (1783 – 1787).

Aux Etats-Unis et en France, les deux révolutions ont une certaine proximité. Elles mobilisent toutes les deux une symbolique et des préoccupations issues de l'Antiquité gréco-romaine comme l'affirmation du citoyen, idéal du propriétaire terrien (1) qui doit être un soldat et un acteur de la vie publique. Toutes deux excluent les femmes de la citoyenneté. Le député montagnard Amar proclamera même devant la Convention le 30 octobre 1793 : « En général, les femmes sont peu capables de conceptions sérieuses. [...] Nous croyons donc qu'une femme ne doit pas sortir de sa famille pour s'immiscer dans les affaires du gouvernement. ». Plus tard, Bonaparte, dans le Code Civil, placera le père au centre du foyer et les femmes seront considérées comme mineures. Les Noirs aux Etats-Unis et les étrangers en France, terre d'invention de la « nation », sont aussi exclus de la citoyenneté.

Si, dans le monde protestant, les révolutions sont plutôt lockienne (de John Locke) ou hobbesienne (de Hobbes) et centrées sur les libertés individuelles, en France celle-ci sera plutôt rousseauiste et centrée sur les libertés collectives. De là le fédéralisme d'un côté et le jacobinisme de l'autre.

On le comprend, depuis les Grandes Découvertes initiées par les Portugais puis par les Espagnols, l'Europe a basculé vers l'Atlantique et cette « mer occidentale » est le théâtre sur lequel s'est joué une partie de notre histoire comme l'atteste l'exemple des « révolutions atlantiques ».

Du 9 novembre au 9 novembre

Le 9 novembre 1989, les habitants de Berlin-est font une brèche puis franchissent le mur de Berlin. C'est alors un vent de liberté qui souffle en Occident et, avec la fin de l'URSS en 1991, c'est la fin du bloc de l'est et du communisme dont il subsiste toutefois quelques scories comme en Corée du Nord ou quelques nostalgies comme en Russie. Fukuyama publie en 1992 La fin de l'histoire ou le dernier homme. L'idée d'un monde en paix, unifié et uniformisé par le libre-échange sous le regard paternaliste des Etats-Unis fait alors son chemin.

Oui mais voilà, la mondialisation heureuse est en réalité depuis 25 ans un cauchemar qui n'a profité qu'aux 1% les plus riches et à une caste d'oligarques et d'apparatchiks qui a su s'entendre avec ces 1%. Le reste ? Ils n'ont plus que la consommation et la société du spectacle pour seul horizon. Endettement, chômage, délocalisation, précarisation, violence, communautarisme, terrorisme, sans oublier le basculement vers le Pacifique, le quotidien des sociétés occidentales s'est profondément dégradé depuis 1991 et l'influence des puissances occidentales a progressivement diminué. Le chaos multiethnique sous fond d'économies arasées par la finance et les pays asiatiques.

A l'international, si quelques puissances émergentes tirent leur épingle du jeu c'est au détriment des conditions de travail, de l'environnement ou des populations autochtones comme les nombreuses populations amérindiennes menacées en Amérique du sud ou les minorités ethno-confessionnelles décimées au Moyen-orient (Chrétiens, Yezidis). Les conflits pour les ressources n'ont fait que s'accroître pour nourrir la bête de la consommation et enrichir quelques privilégiés occasionnant des guerres à répétition en particulier au Moyen-Orient mais aussi en Afrique. Aujourd'hui, la mer de Chine est un territoire explosif du fait des prétentions chinoises.

L'idéologie mondialiste s'est diffusée partout via les médias, le cinéma et la terreur politique : aux Etats-Unis, un propos jugé offensif peut vous valoir une diffusion publique sur Youtube par un.e cinglé.e qui prétend défendre les « minorités » ethniques et sexuelles. Le politiquement correct est omniprésent, les grosses entreprises pratiquent la discrimination positive, vous pouvez être traqué chez vous ou sur votre lieu de travail si vous refusez l'utopie multiculturelle de la mondialisation heureuse.

Voila ce que le peuple des Etats-Unis a envoyé valser le 9 novembre 2016.

Une nouvelle révolution atlantique ?

Après la constitution du groupe de Visegrad, la victoire volée au FPÖ en Autriche, les hauts scores du Front National, le Brexit, voilà que les Etats-Unis portent Trump à la plus haute fonction sur un programme assez clair : rendre l'Amérique grande à nouveau. Comment ? Et bien en s'attaquant à la finance, à l'immigration illégale ou au terrorisme islamiste. Le fera-t-il ? Difficile à dire. Mais ce n'est pas important, comme au XVIIIème siècle, car malgré les différences évidentes entre l'Europe et l'Amérique, l'Occident bat en rythme autour des mêmes préoccupations. Cocus de la mondialisation, menacés dans leur identité, les classes moyennes et populaires blanches, pour la plupart, ont entamé un processus de reprise en main du pouvoir, de rejet de l'oligarchie, de la défense de leurs pays d'un même pas. Le FPÖ, le FN, le Brexit ou Trump sont autant un symptôme qu'un baromètre, à l'instar de ce que fut le « printemps-arabe » dans l'ère civilisationnelle arabo-islamique.

Si Christophe Guilluy parlait de « France périphérique », on pourrait désormais parler « d'Occident périphérique » tant les cartes électorales se ressemblent. Les grandes métropoles multiethniques et les territoires gagnants de la mondialisation soutiennent systématiquement les candidats du Système (Vienne, Paris, Londres, New-York, Los Angeles, etc...) là où les territoires des périphéries et des marges voient leur électorat soutenir massivement les candidats « anti-Système » ou anti-establishment. Même un milliardaire comme Trump car il représente le capitalisme entrepreneurial national et non le capitalisme financier international. Si ce phénomène était isolé à la seule France, on pourrait en tirer des conclusions nationales, mais aujourd'hui, ce n'est plus possible. La victoire de Trump, c'est la victoire des « petits blancs » de l'Amérique oubliée. La victoire de ceux qui en ont marre de subir la culpabilisation en plus du déclassement et de la criminalité.

Dans les années 60 les Occidentaux battaient en rythme autour de la libération des mœurs, du rock n' roll ou des revendications politiques contre la guerre du Vietnam, désormais ils ont des inquiétudes en lien avec les différentes formes d’insécurités : économique, sociale, culturelle ou identitaire. N'en déplaise aux anti-occidentalistes et aux anti-américains primaires, l'Occident fonctionne comme un organisme. Aujourd'hui c'est un organisme qui se défend. La victoire de Trump est donc bien plus significative pour nous que la main mise de Poutine sur la Russie. Pourquoi ? Car Poutine est dans la tradition russe de l'impérialisme tsariste d'origine eurasiatique là où Trump porte une contestation de la mondialisation dans son cœur, les Etats-Unis. La Russie a une histoire très différente de l'Occident sur le plan politique et son rythme lui est propre. L'Angleterre, les Etats-Unis ou la France sont des piliers de la civilisation occidentale (telle que déterminée par Huntington). La victoire de Trump valide donc au moins symboliquement nos orientations récentes sur la Russie et l'Occident.

L'imprévu dans l'histoire ?

Dominique Venner était un passionné de l'histoire des Etats-Unis et il avait bien vu qu'il existait deux Amériques. Mais peut-on pour autant affirmer que l'imprévu dans l'histoire vient de l'élection de Trump ?

Le développement du numérique a beaucoup contribué à ce phénomène, au même titre que l'imprimerie avait pu favoriser le développement de la Réforme au XVIeme siècle qui était un mouvement d'émancipation de Rome assez classique chez les populations germano-nordiques. Perçu comme un moyen de connecter l'humanité, internet a au contraire accentué le phénomène de tribalisation en regroupant les utilisateurs par groupes d'intérêts. Les mouvements patriotes, identitaires et populistes ont su tirer profit d'internet qui permet de contourner la presse officielle, acquise à la mondialisation, par le biais des medias de réinformation. L'imprévu dans l'histoire porte peut-être un nom : Julian Assange. Les révélations de Wikileaks ont grandement aidé Trump, bien qu'évidemment aucun média traditionnel n'en ait parlé. Cela vient en tout cas appuyer une idée que j'ai depuis longtemps et qui déplaira à une partie de notre lectorat, les hackers sont plus utiles que des bataillons de militants impuissants. La victoire de Trump scellera par exemple probablement le sort du TAFTA, ce que n'aurait permis aucun collage d'affiche et aucune manifestation.

La victoire de Trump illustre un phénomène assez récurent : l'homme qui porte les aspirations de son époque et bénéficie des nouvelles méthodes de communication. Même si cela pourra paraître caricatural, reconnaissons que l'excommunication de Luther ne l'a jamais empêché d'impulser la Réforme, car il pouvait s'appuyer sur la création de l'imprimerie dans des territoires qui lui étaient favorables. De la même façon, les mandats d'arrêts contre Julian Assange n'ont pas pu empêcher l’œuvre de Wikileaks. La « nouvelle opinion publique occidentale » est désormais une réalité et elle a peut-être conquis la première puissance mondiale. Il ne s'agit pas ici de voir Trump comme le héraut d'une révolution quelconque, mais d'analyser le phénomène comme un événement de l'histoire immédiate dans le temps long historique.

Une question se pose désormais : la France sera-t-elle à la hauteur de son histoire dès 2017 ?

Jean / C.N.C.

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

Relire notre article : Trump sans l'aimer ?

Notes :

1 Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, article 2 : « le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. »

Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, article 17 : « la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé [...]»

mardi, 08 novembre 2016

Le Bug !...

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Le Bug !...

Nous reproduisons ci-dessous l'éditorial du dernier numéro de Centurie News (n°9, 4 novembre 2016) qui est consacré aux élections américaines et à ce qu'elles révèlent...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Le Bug

 

Les élections aux Etats-Unis se terminent le 8 novembre au soir. A moins d’une semaine de ces élections, les sondages semblent encore donner une avance en terme de nombre de sièges de grands électeurs à Clinton, tandis que Trump s’approche et dépasse parfois cette dernière en pourcentage d'intentions de vote. Le résultat est incertain et à cette heure, rien ne permet d'anticiper les résultats. Mais quoi qu’il en soit, cette élection marquera un tournant de l’histoire du monde et ce, pour plusieurs raisons.

 

D’une part, au cœur de la puissance politique, économique et militaire de notre époque, une véritable opposition s’est manifestée. Les élections, qui étaient depuis 30 ans l’occasion d’une opposition factice entre membres modérés d’une élite globalement solidaire, ont laissé la place à un affrontement direct, dur et sous l’œil de l’opinion publique internationale, entre deux candidats que presque tout oppose (Voir Centurie News n°2). Cette opposition fixe la ligne de fracture entre deux destins devenus irréconciliables pour l’Amérique : redevenir une nation ou rester le bras armé d’un empire financier transnational.

 

Cette campagne a mis en lumière les gouffres d’intérêts entre deux camps qui s’appuient sur des populations bien distinctes : d’un côté, une élite aux pratiques mafieuses (chaque nouvelle publication de Wikileaks permet d’en mesurer l’étendue) appuyée sur des bourgeoisies libérales, des minorités sexuelles ou des minorités ethniques qu’elle manipule, alimente et promeut grâce à une politique sociale structurellement déficitaire. Le remboursement des intérêts de ces déficits alimente d’ailleurs un cœur financier resté pour l’essentiel dans l’ombre. De l’autre, une classe moyenne blanche sinistrée par la mondialisation soutenue par des bourgeoisies conservatrices, rejointe par des travailleurs, artisans, employés et entrepreneurs encore insérés économiquement et socialement mais inquiets des effets visibles de la mise en oeuvre de l'agendade la société ouverte : immigration, chômage, pauvreté, déstructuration des normes, marchandisation, violence, destruction de la nature, etc.

 

sad_mac.jpgSur le plan médiatique, cette campagne fut tout aussi marquée. D’un coté, les médias de masse occidentaux, renforcés par le géant Google (Facebook et Twitter étant globalement restés plutôt neutres) et une armada d’ONG, de spécialistes rémunérés, de publicitaires, de people et de journalistes. De l’autre, une population sans médias ou presque, partageant son stress, son enthousiasme, ses informations et ses colères sur les réseaux et les courriers des lecteurs avec une myriade de petites ONG et de médias alternatifs, et une contribution qui restera historique, celle de la communauté informatique alternative mondiale qui, sous la houlette de Wikileaks, a joué un rôle clé dans cette titanesque confrontation.

 

On ne peut évidemment pas ignorer les possibles contributions financières, technologiques ou autres, d’Etats étrangers à cette campagne dont il reste difficile de mesurer l’importance exacte. Le rôle d’une partie des cadres de l’Administration  américaine, qui ne veulent pas se résoudre à ce que leur pays poursuive sa course vers la société ouverte, reste lui aussi à déterminer. En effet, l’intervention du FBI à une grosse semaine de l’échéance et les soutiens militaires dont bénéficie Trump ne laissent aucun doute sur le rôle discret de ces acteurs du jeu. 

 

Autre effet de cette campagne, l’incroyable amateurisme du clan Clinton a dévoilé au monde entier, et dans le détail, une part significative de ses connexions, ses accointances, ses faiblesses et ses orientations stratégiques. La divulgation de dizaines de milliers d’emails du cœur organisationnel d’Hillary Clinton, connecté à celui de la Maison Blanche et à des réseaux financiers, médiatiques et fédéraux, rendra probablement très compliqué l’exercice de son mandat, au moins dans un premier temps. A cela s’ajoutent les risques réels pesant sur elle et son mari d’inculpations dans un grand nombre d’affaires graves dans les mois à venir.

 

Les Français eux, se sont une nouvelle fois regardés dans le miroir de leurs politiques et de leurs médias. Sur ce point, comme sur presque tous les autres, les médias français n’ont pu, à aucun moment, restituer les enjeux réels de cette élection. Dans le protectorat qu’est devenue la France, la colère gronde aussi car les fossés révélés aux Etats-Unis y sont parfaitement transposables : l’élection encore possible de Donald Trump grâce à Julien Assange et sa communauté, aurait un effet d’accélérateur sur le processus de renouvèlement des élites de toute l’Europe occidentale dans les prochaines années. Le bug approche.

 

Centurie News n°9, 4 novembre 2016

lundi, 31 octobre 2016

Hoe de fijnburgerij een rebel liquideert

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Mark Grammens:

Hoe de fijnburgerij een rebel liquideert

Ex: http://www.doorbraak.be

Trump anders bekeken

De vrienden van Amerika krijgen het zwaar te verduren. Er komen nog weinig positieve berichten uit dat land. De laatste tijd lijkt er een campagne aan de gang te zijn tegen de Republikeinse presidentskandidaat Donald Trump, waarbij hij door de media wordt voorgesteld als een geesteszieke. Hoe kan dat nu? Men associeert toch nog altijd het geestesziek verklaren van politieke tegenstanders met de tijd toen Brezjnev in de Sovjetunie aan de macht was en daar iedereen die tot de “dissidenten” behoorde, in psychiatrische instellingen werd ondergebracht. Daalt het land dat ooit een baken van vrijheid was, nu af tot dat niveau?

Het is zeer opvallend dat een blad als Elsevier, dat traditioneel kosten noch moeite spaarde om het  Nederlandse taalgebied gunstig te stemmen voor de VS, zich nu ineens zwaar beklaagt over wat de hedendaagse Amerikaanse samenleving te zien geeft. Het blad (editie 24 oktober) noemt de Amerikaanse verkiezingscampagne die thans bezig is, “de meest bizarre uit de geschiedenis”. Het schrijft: “De meeste media hebben een ware haatcampagne gevoerd tegen de Republikeinse kandidaat Trump en zijn familie.” Elsevier besluit dat de Amerikaanse media “een nieuwe dimensie hebben toegekend aan een haatcampagne, te weten haat om de haat.” Dit betekent, aldus Elsevier, dat de Democratische kandidaat Hillary Clinton de volgende president van Amerika wordt, maar dan wel de president “van een Amerika vol haat en onoverbrugbare conflicten”. De verontwaardiging moet wel zeer groot zijn want dat is een taal die we in Elsevier nog niet tegenkomen zijn als het om Amerika gaat. Straks zal men het er nog over eens zijn dat miljardairs, zakenbelangen en banken, buiten proportie geld hebben uitgegeven aan de campagne tegen de kandidaat Trump. En de  Bill Clintonstichting, zo genoemd naar de voormalige president en echtgenoot van Hillary Clinton, heeft omvangrijke giften afkomstig uit Qatar en Saoedi-Arabië naar de campagne van de Democraten doorgesluisd.

Melania Trump 09.jpgHet heeft allemaal iets akeligs en het verwondert niet dat volgens peilingen een meerderheid van Amerikanen vindt dat de verkiezingen niet helemaal correct  en eerlijk verlopen (Knack 22 oktober). Men kan er niet naast zien dat de kandidaat Trump het slachtoffer is van een soort samenzwering “die de hele elite in binnen- en buitenland” verenigt (Knack, id.). Zelfs staatsorganen als de federale recherche zijn actief in de bestrijding van de kandidaat Trump.

Wat heeft Trump gedaan om al die haat tegen zijn persoon op te roepen? Natuurlijk, hij heeft zijn wat bizarre kanten. Het is niet de man waarmee u of ik het weekend zouden willen doorbrengen, maar ironisch gezegd: hoeveel  Amerikaanse presidenten zouden dat geweest zijn? Toch zeker Richard Nixon niet, de man die als president werd afgezet wegens het Watergate-schandaal? Of Georges W. Bush, die ons probeerde wijs te maken dat Amerika en de  wereldvrede gevaar liepen doordat Irak kernwapens bezat en de raketten om ze over de hele wereld te verspreiden. Toen Bush dan Irak binnenviel om de wereld te redden, werd geen enkel spoor van een kernwapen of een raket aangetroffen. En president John Kennedy, die in Europa heilig werd verklaard, heeft tijdens de presidentsverkiezingen van 1960 met stemmen van dode kiezers de staat Illinois (Detroit) binnen gehaald, die naar zijn tegenstander had moeten gaan, en dan was Kennedy geen president geworden.

Wat wil Trump? Hetzelfde als wat blijkens peilingen 65% van de blanke Amerikanen wil (ofwel 40% van de totale bevolking), namelijk dat de immigratie stopt en dat er een muur gebouwd wordt op de grens met Mexico om verdere immigratie te verhinderen. Men kan daarover van mening verschillen, maar de mensen die zo denken, hebben evenveel recht als anderen op hun mening en op een presidentskandidaat die hun mening uitdraagt. Wat wil Trump nog? Hij wil voorrang geven aan Amerikanen bij het toekennen van banen en hij wil dat de christelijke traditie van Amerika wordt beschermd. Hij gaat openlijk door als de representant van diegenen die zich in Amerika in de steek gelaten voelen door een elite die het geld bezit, het overwaardeert en zich moreel veilig stelt door diversiteit een internationalisme te verdedigen. Trump is ook tegen vrijhandel en voor een isolationistische buitenlandse politiek. Hij is niet de eerste Amerikaanse politicus die zich afzet tegen de elite van de Oostkust (Boston, Harvard). Het populisme is ten slotte een Amerikaans politieke uitvinding, die ooit geleid heeft tot het ontstaan van een 'People's Party' aan het eind van de 19de en begin van de 20ste eeuw. Hij staat met tenminste een been in een oude, eigen Amerikaanse traditie. Moest hij daarom zo worden afgemaakt? Bespring de volgende vrouw, riep op een gegeven moment hoofdredacteur Bret Stephens hem toe inde Wall Street Journal. Dat is natuurlijk een niveau waar men het moeilijk van kan halen.

En dus wordt Hillary Clinton, van wie wordt gezegd dat ze het charisma heeft van een vrieskist, de volgende leidster van de wereld. Moeten wij ons soms niet afvragen of wij, dat zijn de inwoners van de hele wereld samen, dit verdienen, of wij moeten bestuurd worden door een “militair-industrieel complex” (Eisenhower) dat geen enkele inspraak duldt van welk volk ter wereld ook? Zien wij dan niet dat er overal, in Amerika, in Europa, in het Midden-Oosten, in Azië, in Afrika, in Latijns-Amerika, iets broeit, dat opstandige bewegingen aanhang en belangstelling krijgen, en dat er een nieuw soort populisme in opmars is? Hebben wij daar geen ander antwoord op dan te proberen het te elimineren?

Kan de wereld de rebel alleen verdragen als hij dood is of nadat hij een leven in gevangenschap heeft  doorgebracht - of nadat hij door de fijnburgerij vermalen werd tot voorwerp van spot en misprijzen?

samedi, 22 octobre 2016

Jared Taylor - Quel est le poids des euro-américains dans l'élection?

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Jared Taylor - Quel est le poids des euro-américains dans l'élection?

Brillant journaliste, diplômé de Yale et de Sciences-Po Paris, Jared taylor est le responsable du think-tank conservateur “American Renaissance”. Il est surtout un très fin connaisseur de la vie politique des Etats-Unis. Pour TV Libertés, Jared Taylor revient sur l’élection présidentielle outre atlantique et dévoile les vraies personnalités d’Hillary Clinton et de Donald Trump. Il fait un état des lieux de la société américaine. Défenseur de l’Amérique traditionnelle et d’une droite alternative, Jared Taylor est l’objet de vraies attaques et critiques dans son pays. Refusant toute attitude extrémiste, Jared Taylor affirme sa volonté de combattre une société multiculturelle qui fait des “euro-américains” des citoyens de seconde zone.



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mercredi, 28 septembre 2016

Bijna alle peilingen na eerste debat: Trump wint ruim van Clinton

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Bijna alle peilingen na eerste debat: Trump wint ruim van Clinton

Clinton wint alleen volgens het door het Witte Huis gecontroleerde CNN en NBC, en een handjevol regionale zenders; ruim 30 andere media roepen Trump als winnaar uit

Moderator beschermde Clinton door haar grootste blunders buiten het debat te houden en enkel Trump aan te vallen

De massamisleiding van de grootste media, die in de Verenigde Staten vrijwel geheel door de Democraten worden gecontroleerd, is sinds het grote debat tussen Donald Trump en Hillary Clinton in de hoogste versnelling gezet. Volgens CNN, dat net als de grote Nederlandse en Europese media tot nu toe uitsluitend negatief over Trump bericht en extreem pro-Hillary is, wezen de kijkers met ruime meerderheid Hillary Clinton als winnaar aan. Daarin staat CNN echter bijna alleen, want bijna alle andere peilingen vertonen echter een heel ander beeld: daaruit blijkt dat Trump juist ruim gewonnen heeft.

Alleen het door Washington gecontroleerde CNN en NBC, en daarnaast een enkele regionale zenders riepen Hillary tot winnaar uit. In meer dan 30 andere peilingen staat Trump bovenaan, soms met een minimale, maar veel vaker met een overweldigende meerderheid:

Fortune.com: Trump 51%, Hillary 49%
NJ.com: Trump 53,5%, Hillary 41,7%
Time.com: Trump 58%, Hillary 42%
CBS New York: Trump 24.000 stemmen, Hillary 17.600 stemmen
CNBC: Trump 60%, Hillary 40%
Drudge Report: Trump 81,5%, Hillary 18,5%
Breitbart: Trump 76%, Hillary 24%
Washington Times: Trump 71%, Hillary 22%
WCPO Cincinnati: Trump 60%, Hillary 35%
Variety.com: Trump 51,4%, Clinton 48,5%
WKRN Nashville: Trump 63,2%, Hillary 36,7%
Las Vegas Sun: Trump 81%, Hillary 19%
San Diego Union Tribune: Trump 66%, Hillary 34%

Het is slechts een greep uit een lange lijst, waarin Hillary slechts een handjevol keer boven Trump eindigt, maar Trump in veel gevallen zelfs compleet de vloer aanveegt met Hillary. (1)

Moderator extreem op de hand van Clinton

Het debat zelf was feitelijk een strijd van 2 tegen 1, omdat de moderator, Lester Holt, overduidelijk Clinton in bescherming nam. Zo mochten een aantal van Clintons grootste blunders, zoals het emailschandaal, het drama in Benghazi, de enorme fraude en corruptie van de The Clinton Foundation, niet ter sprake worden gebracht, net zoals de door Obama in gang gezette en door Hillary gesteunde massa immigratie en amnestie voor illegalen, die door een ruime meerderheid van de bevolking wordt afgewezen.

Daarentegen viel hij vrijwel uitsluitend Trump aan op zijn vermeende opmerkingen over vrouwenen zijn vroegere faillissementen, en trok hij de Republikeinse kandidaat voortdurend in twijfel. Ook onderbrak hij Trump meerdere malen, al liet de magnaat zich daardoor totaal niet van de wijs brengen.

Hillary loog over steun voor omstreden TPP

Tijdens het debat loog Hillary over haar steun voor het omstreden TPP, de Amerikaans-Aziatische versie van het vrijhandelsverdrag dat de EU met de VS wil sluiten, dat volgens diverse onafhankelijke onderzoeken de doodsteek zal zijn voor de Europese werkgelegenheid en sociale zekerheid. Hillary ontkende dat ze het TPP ‘de gouden standaard van alle handelsverdragen’ had genoemd, terwijl het onomstotelijk vaststaat dat ze alleen al op CNN het TPP minstens 45 keer heeft aangeprezen. (3)

Anti-Hillary media letterlijk het zwijgen opgelegd

In de ‘Twittersfeer’ waren de commentaren eensluidend: Holt nam Clinton op extreme wijze in bescherming. Dat zal de grote Amerikaanse media geen goed doen, want sinds vorig jaar blijkt uit alle peilingen dat die nog maar door 6% tot 10% van de Amerikanen worden vertrouwd.

Hillary is de gewenste kandidaat van de politieke en media elite, zowel in Washington als in Brussel. Daarom kunnen we tot en met de verkiezingen nog de nodige misleidende en leugenachtige ‘nieuws’berichten verwachten, bijvoorbeeld van het ultralinkse NU.nl in Nederland, dat natuurlijk kopt: ‘Peiling CNN: Ruime meerderheid ziet Clinton als winnaar’, waardoor de valse indruk wordt gewekt dat dit de algemene trend is.

In de VS is men zelfs al begonnen met het de mond snoeren van invloedrijke anti-Hillary stemmen in de media. Michael Savage is één van ’s lands bekendste radiopresentatoren, en heeft meer dan 20 miljoen luisteraars. Toen hij gisteren de slechte gezondheid van Hillary ter sprake bracht, werd hij in New York plotseling uit de lucht gehaald. Toen Savage dit in zijn live show opmerkte, werd hem zelfs landelijk het zwijgen opgelegd, en zonden alle stations ineens zijn vorige radioprogramma uit. (2)

Xander

(1) Infowars
(2) Infowars
(3) Breitbart

Zie ook o.a.:

22-09: ‘Rellen Charlotte begin van geplande chaos bedoeld om Donald Trump te stoppen’
12-09: ‘Democraten overwegen Hillary Clinton te vervangen om slechte gezondheid’
03-09: Hillary Clinton dreigt Rusland met oorlog...
16-08: Trump : Hillary net zo catastrofaal voor VS als Merkel voor Duitsland
06-08: Vijfde mysterieuze dood in paar weken van tegenstander Hillary Clinton
02-08: Trump bang dat verkiezingen worden vervalst om Hillary te laten winnen (/ ‘Het wordt een bloedbad als Hillary via stemfraude toch president wordt’)

Débat Clinton-Trump. Et après?

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Débat Clinton-Trump. Et après?

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

De l'avis général, Trump n'a pas été à la hauteur d'Hillary Clinton dans ce débat. Il aurait esquivé les questions et quasiment fait des clowneries sans le vouloir. Hillary Clinton au contraire aurait montré une grande maîtrise des dossiers, renforcée par une ouverture vers la gauche du parti démocrate, qui précédemment avait soutenu Bernie Sanders. Elle a par ailleurs prouvée qu'elle jouissait d'une apparente bonne santé, contrairement à ce qui avait été dit.
 
Sur le fond des débats à 16h heures le 27/09, les Français qui ne maitrisent pas bien l'anglais parlé auront du mal à juger. Le journal Sputnik.fr en donne un résumé en français, non partisan, auquel on peut se reporter (voir ci-dessous). A lire les comptes-rendus proposés par des médias qui ne sont pas systématiquement acquis à Clinton, les propositions de Trump sont assez cohérentes. Elles dessinent un programme qui sur de nombreux points s'éloigne radicalement des positions de Clinton, autrement dit de celles de l'establishment le plus radical qu'elle incarnera toujours.

Ce programme est tout à fait crédible. Mais il n'intéressera que les citoyens, plus nombreux qu'il ne paraît, qui veulent remettre en cause la domination des oligarchies et commencer à lutter contre les innombrables souffrances qu'il génère dans les classes moyennes et pauvres. Peu en importe pour eux les termes précis, ils espèrent de l'élection de Trump ce que l'on pourrait appeler un chaos créateur. Celui-ci d'ailleurs, lors des 2 prochains débats qui sont programmés, aurait intérêt à se présenter, non pas aussi « raisonnable » qu'Hillary Clinton, mais encore bien plus imprévisible et chaotique que sa réputation actuelle ne le définit.

Même si finalement Trump n'était pas élu, ses électeurs déçus, s'ajoutant à ceux des Verts et des Libéraux, ainsi qu'à un certain pourcentage d'abstentionnistes remobilisés en sa faveur, pourraient former quelque 40% de citoyens qui constitueraient pour Hillary Clinton, aussi dictatoriale qu'elle se révèle une fois au pouvoir, une masse difficile à manœuvrer, voire prête à s'enflammer. Pour quoi faire? Contrer l'establishment en toutes occasions. Ce programme serait suffisamment mobilisateur pour obliger Clinton à ne pas faire ce qu'elle est programmée pour faire, notamment en termes de relance des guerres un peu partout dans le monde.

Il semble que Bernie Sanders ait senti le vent, puisqu'il vient d'annoncer sa démission du parti démocrate. Mais le souvenir encore vivace de sa trahison l'empêchera sans doute de redevenir le « socialiste » quasi révolutionnaire qu'il avait promis d'être. Peu importe car d'autres leaders pour une opposition plus mordante, qu'elle se structure ou non en Tiers-parti, ne manqueront pas d'apparaitre dès lors que comme prévisible les difficultés s'accumuleront pour Clinton.

On peut penser que les mêmes raisons pourraient provoquer en France l'élection de Marine Le Pen à l'Elysée. De nombreux électeurs ne partageant pas les valeurs du Front National pourraient voter pour elle afin de générer  un chaos créateur ridiculisant les deux majorités actuelles. Ensuite, advienne que pourra. Mais ce sera mieux qu'un retour des mêmes sempiternelles têtes.

Voir
Compte rendu du débat
https://fr.sputniknews.com/international/2016092710279334...

Note au 28/09
Qui a gagné? Pas si évident. Le site Infowars.com affiche les “sondages” par vote, sur les sites les plus marquants. Il remarque que Trump l'emporte d'une façon écrasante  dans le décompte des sondages de “plus de 30 sites” d'une importance certaine. Clinton l'emporte dans quatre d'entre eux, le reste allant à Trump. Certes Infowars est un média non aligné, mais jusqu'à preuve du contraire, les chiffres sont les chiffres.
http://www.infowars.com/poll-who-won-the-first-presidenti...

 

vendredi, 02 septembre 2016

Sikhs für Trump & Buddhisten für Le Pen?

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Sikhs für Trump & Buddhisten für Le Pen?

 

Ethnic politics als Mittel zum Machtgewinn

Die heutigen „Linken“, von SPD bis US-Demokraten und Labour in Großbritannien, betreiben ein System, welches sich auf ethnische, religiöse und geschlechtliche Gruppen stützt. Es ist eine Methode zur Wählergewinnung, die zunächst seltsam verwirrend amuten mag, allerdings wenn einmal durschaut, glasklar überall dort in Erscheinung tritt, wo die sogenannten Multikulturalisten Politik betreiben. Denn sie unterteilen die Wahlbevölkerung ganz bewusst in Interessengruppen, denen sie sich anbiedern. Schwule und Lesben, Muslime, Hindus, Evangelikale oder Hispanics, Schwarze und Asiaten. Sie verteilen Wahlgeschenke und Versprechungen um sich die Gunst dieser beispielsweise ethnischen Gruppen zu sichern. Die Muslime sollen ihre Feiertage kriegen, damit sie weiterhin zum Beispiel wie in Großbritannien die „Labour“ Partei wählen. In Deutschland wäre dies die SPD, welche sich ganz genauso verhält. Die US-Demokraten, die in der späten Hälfte des 20. Jahrhunderts einen dramatischen Wechsel ihrer Wählerdemographie vollzogen, sind nicht mehr die Partei des „Weißen Mannes“, wie sie es Anfang des 20. Jahrhunderts noch gewesen waren. Es ist ein offenes Geheimnis, dass die Demokraten sich mehrheitlich im Süden gegen die vom Republikaner Martin Luther King angestrebte Gleichberechtigung von Farbigen in den USA wehrten. Insofern mag es seltsam anmuten, dass es der Partei gelungen ist, ihre einst weiße und christliche Wählergemeinschaft zu diversifizieren.  Man darf nicht überrascht von der Forderung Clintons sein, den illegalen Migranten die über die US-Grenze zu Mexiko einwandern, automatisch und schnellstmöglich die Staatsbürgerschaft und Wahlrecht zu geben. Hillary Clinton oder vielmehr die Partei der Demokraten (übrigens auch die Republikaner) betreiben in den USA astreine sogenannte „ethnic politics“. Sie erhoffen sich durch das Wahlversprechen der Staatsbürgerschaft an die illegalen Einwanderer einen Bonus bei der wachsenden Anzahl der „Hispanics“ in den USA, welche in einigen Bundestaaten eine verhältnismäßige Mehrheit in der Bevölkerung darstellen und weiter nach Norden expandieren. Auch die Etablierung von „Spanisch“ als gleichberechtiger Sprache neben dem Englischen ist ein Wink mit dem Zaunpfahl an alle Hispanics, dass sie sich bitte doch erbarmen mögen und den Demokraten ihre Stimme geben mögen. Nicht das Wohlergehen dieser Migranten interessiert hier die große Partei, sondern vermutlich eher der unmittelbare Erlang von zusätzlichen Wählern für die kommenden Wahlen. Es geht um Machtgewinn in den Parlamenten und um diesen zu erlangen ist „ethnische Politik“ ein gutes Mittel.  Man stützt sich nicht mehr nur auf weiße Christen, sondern eben mehrheitlich auf verschiedene Minderheiten wie Muslime, Hispanics, Schwarze und Schwule/Lesben/Transsexuelle.  Diese Art der Politik ist überall dort präsent geworden, wo die Bevölkerung der Staaten sich auch im Westen auch immer unterschiedlicheren Ethnien und Religionen zusammensetzt. War einst eine Arbeiterschicht die Wählergruppe einer Partei wie der Labour in England, findet diese heute ihre Wähler vor allem bei Muslimen und jungen Städtern.

Aufs falsche Pferd gesetzt?

Nun fahren die mehrheitlich linken und sozialdemokratisch orientierten Parteien in Europa und Nordamerika mit diesem „ethnic politics“ Ansatz bisher gute Ergebnisse ein. Aber das Blatt so scheint es, beginnt sich nun zu wenden. Es tritt ein, was ich bereits in einem älteren Artikel von mir(das linke Paradox) beschrieben habe. Die verschiedenen ethnischen, religiösen und sexuellen Interessengruppen aus denen die Linken ihre Wähler schöpfen, können nicht auf Dauer miteinander. Beziehungsweise kann nur eine einzige dieser Gruppen nicht mit den anderen. Die der Muslime. Es ist nicht erst seit gestern, dass der Trend bei nicht-muslimischen Migranten besteht, sich konservativer zu orientieren. Nahm man bisher die traditionell linken Parteien als Hüter der Rechte von Migranten war, ist es nun soweit gekommen, dass sich Sikhs, Buddhisten und Hindus von ihren ehemaligen „Overlords“ distanzieren und Kontakt zu den Konservativen suchen. So berichtet die BBC darüber, wie immer mehr Sikhs und Hindus bereit wären und sind, auch konservativ zu votieren. Auch in den USA etablieren sich ähnliche Formationen hinter Donald Trump, welcher den Islam bzw. Islamismus klar als Feind der USA und des Westens erkannt hat. Insofern überschneiden sich hier die Sorgen von Trump mit denen der Sikhs und Hindus, die aus ihrer einstigen Komfortzone im Westen durch einen offensiv auftretenden muslimischen Nachbarn in der neuen Heimat bedroht werden. Hier spielt möglicherweise der Konflikte auf dem indischen Subkontinent auch eine Rolle. Aber es war in den letzten Jahrzehnten ja nur durch Binden auf den Augen zu ignorieren, dass Sikhs und Hindus auch „Ungläubige“ für den Islamisten sind. Auch in Deutschland traf es kürzlich einen Sikh-Tempel in Essen. In Großbritannien und USA ereignen sich derzeit ähnliche Vorfälle. Beschädigungen von Hindu-Tempeln, Gewalt gegen Buddhisten und natürlich jeden anderen Andersgläubigen. „Muslime und Sikhs für Trump!“ heißt in den USA sogar eine Gruppe, die sich lautstark für den vermeintlich fremdenfeindlichen Trump einsetzt und ihn inbrünstig unterstützt.   Auch die Gemeinschaft der Ex-Muslime , quasi „Ketzer“ für die islamischen Gemeinschaften, stellen sich breit hinter den Konservativen auf. Und nicht nur die Ketzer, sonder auch solche, die ein mit dem Westen konformes Koranverständnis predigen, sind eher geneigt, bei den Rechten ihre politische Heimat zu finden. Der Vorwurf, die Trump Anhängerschaft bestünde aus „Rednecks“, hält einer Analyse nicht stand. Sie ist äußerst divers.

Überhaupt existiert eine sogenannte „National Diversity Coalition“ in den USA, welche sich eben aus Menschen zusammensetzt, die nicht in das von den Medien propagandierte Bild des weißen Hinterwäldlers hinein passen. Afroamerikaner, Juden, Hindus, Sikhs, Buddhisten und alle Ethnien und „Rassen“ aus denen sich eben die moderne amerikanische Nation zusammensetzt. Trump, entgegen der Medienmeinung über ihn, hat nichts gegen Einwanderer. Sofern diese legal ins Land kommen und sich an den „American Way of Life“ anpassen und zu guten Staatsbürgern werden. Vielen Minoritäten die hinter Trump stehen, eint eine gemeinsame Furcht. Nämlich die Furcht vor einem in den USA stärker werdenden Islamismus, welcher eben IHREN „Way of Life“ bedrohen würde. Es sind reale Ängste, die nur durch die Intoleranz der islamischen Gesellschaften in Asien und Afrika bestätigt werden. Ein multikulturelles Zusammenleben, so argumentieren einige auf der Wahlkampfveranstaltung für Trump, sei mit einer „radikalen“ islamischen Nachbarschaft nicht möglich.

Das Monopol der Linken, nämlich die Minderheiten auf ihre Parteien zu vereinen, scheint gebrochen. Diese Gedankengänge kamen mir auch vor einem Jahr schon, als ich mit einer vietnamesischen Restaurantbesitzerin aus Frankreich sprach, die sich zum Front National bekannte. Aus ganz simplen Gründen: „Sicherheit, Ordnung und weniger Islam.“ Das dies nicht mehr das Frankreich sei, das als Kolonialherr nach Indochina gekommen war und in das man später voller Sehnsucht eingewandert war, liegt auf der Hand für jeden, der nicht blind durch die Straßen von Paris läuft. Für all jene, die in den Augen mancher eben alle gleichermaßen „Ungläubige“ sind, werden die erstarkenden Rechten in Europa und Nordamerika die einzig sinnvolle Alternative.

Und dann ist da noch das Militär, welcher als großer Integrator aus den vielen unterschiedlichen Menschen oft auch DEN Amerikaner formt. Eine Karriere im Militär ist für viele junge Sikhs eine Ehre und man dient mit Stolz den Vereinigten Staaten. Das ist nicht nur in den USA so, sondern hat auch in Großbritannien mit seiner imperialen Geschichte bereits Tradition. Migrationshintergrund zu haben, schwarz oder asiatisch zu sein und im Westen zu leben? Das ist ja nichts Neues. Aber dann für vermeintliche böse „rassistische“ Parteien zu stimmen? Das brachte und bringt vielen Nicht-Europäern schnell den Vorwurf eines sogenannten „Race Traitors“ ein. Also ein „Rasseverräter“. Tatsächlich halte ich diesen Vorwurf für unendlich und abgrundtief rassistisch per Definition, da er impliziert, die Herkunft müsse das Verhalten determinieren. Eigentlich beweisen uns diese Menschen auch, dass die hehre westliche Idee des aufgeklärten Geistes und des freien Willens, die zu eigenen Entscheidungen befähigt, allen Menschen zuteil ist. Und das man den Menschen zunächst nach seinen Taten, nicht nach seinem Aussehen oder seiner Herkunft beurteilen sollte.

dimanche, 10 juillet 2016

President Hillary – Be Afraid, Very Afraid

By examining Hillary Clinton's foreign policy record, Pat Harrington concludes that she is a warmonger who favours more US intervention across the globe.

We know quite a bit about Clinton and her foreign policy. What we know indicates that she is a warmonger and interventionist – as bad as any Republican ‘hawk’. I believe that her record on foreign policy should concern not just Americans but the world. A Clinton presidency is likely to lead to confrontations around the globe.

During her period in the Senate (2001-2008), she sat on the Armed Services Committee. The Village Voice dubbed her ‘Mama Warbucks’ in 2005. Clinton voted for war against Iraq and peddled the same lies as Tony Blair and his dodgy dossier. In a speech to the Senate in 2002 she said:

In the four years since the inspectors left, intelligence reports show that Saddam Hussein has worked to rebuild his chemical and biological weapons stock, his missile delivery capability, and his nuclear program. He has also given aid, comfort, and sanctuary to terrorists, including Al Qaeda members…

It was not until December 2006, as she began her first presidential campaign, that she changed her position by blaming her original viewpoint on bad intelligence during a spot on NBC’s Today programme. ‘If we knew then what we know now, I certainly wouldn’t have voted that way’, she said in reference to her initial support for the Iraq War.

When Clinton was US Secretary of State between 2009 and 2013, she showed the same eagerness for threatening or for the actual use of force. Anne-Marie Slaughter, Clinton’s Director of Policy Planning at the State Department, said of her, ‘When the choice is between action and inaction, and you’ve got risks in either direction, which you often do, she’d rather be caught trying.’  She is therefore an interventionist by nature.

To give you an understanding of what this interventionist instinct brings about, I want to look at some of the countries she has directed it toward and its consequences.

Honduras

In 2009, the State Department supported the CIA-backed coup against Honduras’ democratically elected President, Manuel Zelaya.

E-mails subsequently released from Clinton’s time as Secretary of State show that some of her top aides urged her to dub the putsch a military coup and to cut off US aid. She refused to do so. Instead, the US pushed for the world to recognise the coup’s new government.

In her memoir, Hard Choices, she described the events in Honduras as a ‘victory for democracy’.

The coup was followed by a wave of political violence which targeted a range of activists. Statistics from the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC) show that the murder rate increased from 60.8 per 100,000 in 2008 to 81.8 in 2010 following the coup, continuing to increase to 91.4 in 2011 and remaining high at 90.4 in 2012. Honduras is now a corrupt narco-state.

Kosovo

During the 1999 Kosovo War, in which Bill Clinton called in NATO to bomb Belgrade (resulting in 500 civilian deaths), Hillary, whilst traveling in Africa, telephoned her husband to offer him some advice. ‘I urged him to bomb’, she told reporter Lucinda Frank. As First Lady from January 1993, she encouraged her husband, and later also his Secretary of State, Madeleine Albright, to attack Serbian forces in the disintegrating Yugoslavia – not just in Bosnia in 1994 but also in Serbia in 1999.

When Hillary Clinton visited Pristina as Secretary of State, her support for Kosovo was clear: “For me, my family and my fellow Americans this is more than a foreign policy issue,” she affirmed. “It is personal.”

Whilst the case for some form of intervention in Kosovo is more hotly debated than those in other areas, the events which led to the recognition of the state by President George W Bush had unintended consequences. At the time, Russian President Putin said:

The precedent of Kosovo is a terrible precedent, which will de facto blow apart the whole system of international relations, developed not over decades, but over centuries. They have not thought through the results of what they are doing. At the end of the day it is a two-ended stick and the second end will come back and hit them in the face.

The Republic of Crimea proclaimed its independence from Ukraine on 11 March 2014, citing the Kosovo precedent.

Afghanistan

As Secretary of State, Hillary Clinton supported the ‘surge’ in Afghanistan: she supported sending a further 40,000 US troops there (on top of the 70,000 which were already present).

drone-firing-400x300.jpgDespite the high level of civilian casualties, Clinton has long been a strong supporter of drone strikes in Afghanistan and Pakistan. In an interview with The Guardian in July 2014, Clinton said:

Clearly, the efforts that were made by the United States, in cooperation with our allies in Afghanistan and certainly the Afghan government, to prevent the threat that was in Pakistan from crossing the border, killing Afghans, killing Americans, Brits and others, was aimed at targets that had been identified and were considered to be threats. The numbers about potential civilian casualties I take with a somewhat big grain of salt because there has been other studies which have proven there not to have been the number of civilian casualties. But also in comparison to what? The Pakistani armed services were always saying, ‘Well, let us bomb these places.’ That would have been far more devastating in terms of casualties. But of course anyone who is an innocent bystander, especially a child, who’s caught up in any operation against terrorists, that is a cause of great concern and it is a cause of real disappointment and regret on our part.

Armed conflict in Afghanistan continues. Afghanistan now produces around 90 per cent of the world’s heroin. The Taliban had banned the production of opium in 2000.

Syria

In 2011, as Arab regimes were overthrown in the so-called ‘Arab Spring’, Hillary’s State Department decided to withdraw diplomatic recognition of Syria. The US began to help the armed opposition, secretly at first. Although there was much talk of assisting a ‘moderate opposition’, it soon became clear that the ‘allies’ Clinton wanted to use to topple the secular Syrian regime were radical Islamists aligned with the al-Nusra Front, a branch of al-Qaeda. Yet, even now, Clinton defends US intervention in Syria, speaking of a ‘failure to help build up a credible fighting force of the people who were the originators of the protests against Assad – there were Islamists, there were secularists, there was everything in the middle – the failure to do that left a big vacuum, which the jihadists have now filled.’ Clinton expresses no regret over the civil war she helped start in Syria. Her only regret is that more arms and ammunition were not supplied to her favoured side. In recent debates, Clinton has advocated a no-fly zone over Syria: ‘ I am advocating the no-fly zone both because I think it would help us on the ground to protect Syrians; I’m also advocating it because it gives us some leverage in our conversations with Russia.’ The potential for conflict with Russia and Iran, both of whom are supporting the Syrian government, is both obvious and frightening.

The result of her policies toward Syria is that millions of Syrians have been displaced, and that refugees are drowning in the Mediterranean or else threatening the stability and identity of Greece, Turkey, and the European Union itself. Not to mention the fact that ISIS has a base in Syria from which to launch terrorist attacks across the world.

Libya

Clinton was an enthusiastic player in the destruction of the Libyan state by the US and NATO during 2011. Robert M Gates, the Secretary of Defense at the time, described President Obama’s decision to intervene as a ’51-49′ proposition, adding, ‘I’ve always thought that Hillary’s support for the broader mission in Libya put the president on the 51 side of the line for a more aggressive approach.’ It started with a ‘no-fly zone’, allegedly to protect civilians and dressed-up in all kinds of humanitarian language, and ended with a US-led bombing campaign which killed over 1,100 civilians. Her humanitarianism was absent in an interview with ABC’s Diane Sawyer. She was asked about the brutal murder of Col. Gadaffi by jihadists (after being sodomised with a knife on camera). Paraphrasing Julius Caesar, she said, ‘We came, we saw, he died!’ amidst much laughter and chuckling.

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The result of her policies in Libya is that the country descended into civil war. Unsecured arms stashes in Libya soon spread west across the African Sahel and east to Syria. The Libyan catastrophe has led to war in Mali, made more weapons available to Boko Haram in Nigeria, and assisted ISIS in Syria and Iraq. One could also reference the persecution of Black Africans and Tuaregs within Libya and the emergence of Benghazi as a jihadist stronghold.

Clinton has continued to defend US intervention in Libya, claiming that the situation would have been worse without it: ‘We would be looking at something much more resembling Syria now.’

NATO

As Senator in 2008, Hillary co-sponsored 2008-SR439, which called to integrate Ukraine and Georgia into NATO. Whilst Clinton was Secretary of State, two more countries, Albania and Croatia, joined the US-dominated alliance. Many Russians believe they are now surrounded by an anti-Russian military alliance along their borders, stretching from the Baltic states in the north to Romania and Bulgaria. Clinton favours even further expansion.

Israel

As Secretary of State, Clinton oversaw the Obama Administration’s first attempt to broker an Israeli-Palestinian peace deal. She took a stance against Jewish settlements on land claimed by the Palestinians. However, in her memoir she noted that ‘[o]ur early hard line on settlements didn’t work.’

During her last year as Secretary of State, the Israeli newspaper Haaretz characterised her as ‘Israel’s new lawyer’ in response to her sympathetic view toward Binyamin Netanyahu’s 2014 bombardment of Gaza and his desire to maintain ‘security’ throughout the occupied West Bank.

More recently, Clinton drew applause for a speech to lobbyists for Israel when she declared,

The United States and Israel must be closer than ever, stronger than ever, and more determined than ever to overcome our common adversaries and advance our shared values. […] We will never allow Israel’s adversaries to think a wedge can be driven between us,” she said, explaining that when the U.S. and Israel have differences, she would work quickly to resolve them.

Clinton further added that America and Israel ‘must take our alliance to the next level’ through reaching a new 10-year memorandum of understanding on defence ‘as soon as possible’.

Iran

Clinton still publicly favours the Iran nuclear deal. In fact, she has claimed that it was her work to impose ‘crippling sanctions’ that forced Iran to the negotiating table. She said that the deal ‘put a lid’ on the Iranian nuclear programme by increasing Iran’s potential breakout time and creating new  verification measures. Nevertheless, she said that the approach to Iran should be ‘distrust and verify’.

Her language toward Iran is bellicose:

This deal must come with vigorous enforcement…and a broader strategy to confront Iran’s aggression across the region,” said Clinton. “We cannot forget that Tehran’s fingerprints are on almost every conflict across the Middle East….There’s a big difference between talking about holding Tehran accountable and actually doing it…. The United States will act to stop [Iranian violations of the nuclear deal] and we will do so with force if necessary.

China

A Clinton presidency is a concern to China.

The State Department’s traditional stance  was that ‘we take no position’ on the Sino-Japanese dispute concerning sovereignty over the Senkaku/Daioyutai islands in the East China Sea, which had been seized by Japan in 1895. As Secretary of State, Clinton departed from this by emphasising that the islands fall within the defence perimeter of the US-Japanese alliance.

In a 2011 interview, Clinton attacked China’s ‘deplorable’ human rights record, calling the government’s efforts to crack down on dissent ‘a fool’s errand’. China is wary of the way in which human rights issues are used tactically by the United States to sow dissent abroad and soften domestic public opinion for confrontation. No fools, those Chinese!

In 2010, she intervened in the South China Sea disputes at the ASEAN Regional Forum. Beginning by stating that Washington had no stake in the territorial disputes, she then laid out US interests in the South China Sea: ‘[A] national interest in freedom of navigation, open access to Asia’s maritime commons, and respect for international law in the South China Sea.’  Clinton further said that ‘legitimate claims to maritime space in the South China Sea should be derived solely from legitimate claims to land features’. China took this to mean that the US views the nine-dash line, which encircles almost all of the South China Sea, as not a ‘legitimate claim’.

China’s then-Foreign Minister, Yang Jiechi, walked out of the meeting. When he returned, he told the ASEAN members, ‘China is a big country and other countries are small countries, and that’s just a fact.’

China is deeply suspicious of Clinton and her views on rebalance which were set out in her 2011 Foreign Policy article, ‘America’s Pacific Century’. China views this as part of a strategy of containment.

The state-run China Daily commented regarding her departure as Secretary of State, ‘Clinton always spoke with a unipolar voice and never appeared interested in the answers she got.’

Conclusion

A brief look at the record and statements of Hillary Clinton shows how frightening the prospect of her becoming the American President is. Her confrontational instinct has led only to misery and death. We should all be very concerned about this woman gaining one of the most powerful positions in the world. My next article will explore whether Donald Trump is a better choice.

mardi, 05 juillet 2016

Saint Hillary and the Religious Left

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Saint Hillary and the Religious Left

This articleoriginally published in the December 1994, is collected in Lew Rockwell’s The Irrepressible Rothbard.

For some time I have been hammering at the theme that the main cultural and political problem of our time is not “secular humanism.” The problem with making secularism the central focus of opposition is that, by itself, secularism would totally lack the fanaticism, the demonic energy, the continuing and permanent drive to take over and remake the culture and the society, that has marked the left for two centuries. Logically, one would expect a secular humanist to be a passive skeptic, ready to adapt to almost any existing state of affairs; David Hume, for example, a philosophic disaster but quietly benign in social and political matters, would seem to be typical. Hardly a political and cultural menace.

No: the hallmark and the fanatical drive of the left for these past centuries has been in devoting tireless energy to bringing about, as rapidly as they can, their own egalitarian, collectivist version of a Kingdom of God on Earth. In short, this truly monstrous movement is what might be called “left-post-millennialist.” It is messianic and post-millennialist because Man, not Christ or Providence, is supposed to bring about the Kingdom of God on Earth (KGE), that is, in the Christian version, that Christ is only supposed to return to earth after Man has established the 1,000-year KGE. It is leftist because in this version, the KGE is egalitarian and collectivist, with private property stamped out, and the world being run by a cadre or vanguard of Saints.

During the 1820s, the Protestant churches in the Northern states of the U.S. were taken over by a wave of post-millennial fanatics determined to impose on local, state, and federal governments, and even throughout the world, their own version of a theocratic statist KGE. A “Yankee” ethnocultural group had originated in New England, and had migrated to settle the northern areas of New York and the Middle-Western states. The Yankees were driven by the fanatical conviction that they themselves could not achieve salvation unless they did their best to maximize everyone else’s: which meant, among other features, to devote their energies to instituting the sinless society of the KGE.

These newly mainstream Yankee Protestant churches were always statist, but the major emphasis in the early decades was the stamping out of “sin,” sin being broadly defined as virtually any form of enjoyment. By the later years of the nineteenth century, however, economic collectivism received increasing attention by these left millennialist Protestants, and strictly theological and Christological concerns gradually faded away, culminating in the explicitly socialistic Social Gospel movement in all the Protestant churches. While every one of the Yankee Protestant denominations was infected and dominated by left millennialism, this heresy prevailed almost totally in the Methodist Church.

SAINT HILLARY

Which brings us to our beloved First Couple. I have already mentioned that Slick Willie, in addressing a black Gospel church in Maryland on behalf of God’s alleged commandment to pass his crime bill, revealingly told the assembled congregation that the goal of his “ministry” is to bring about “the Kingdom of God on earth.” That should have sounded the fire alarm throughout the nation. Unfortunately, to an American public possessing little knowledge of history or theology, Clinton’s remarkable statement went unreported.

hillst771962399_g5mc.jpgBut, as we all know, it is Hillary, not Slick Willie, who is the hard-core ideologue in the White House. Hillary’s theological agenda was perceptively unveiled recently by the knowledgeable, if admiring and liberal, Kenneth L. Woodward, religion editor of Newsweek. (Kenneth L. Woodward, “Soulful Matters,” Newsweek (Oct. 31, 1994) pp. 23–25) In a lengthy exclusive interview with Hillary, Woodward reports that our Lady Macbeth simply considers herself “an old-fashioned Methodist.”

Hillary’s pronouncement is not as absurd as it might first seem. Hillary Rodham was born in northern Illinois Yankee country, in the Chicago suburb of Park Ridge. Her grandparents told stories about their Methodism in early-nineteenth-century England, not many generations removed from the founding of Methodism by John Wesley. Hillary’s family were pious Methodists, and Hillary herself was inducted into the Social Gospel by the Rev. Donald Jones, the then youth minister at her Park Ridge First United Methodist Church. I am sure that we are all gratified to learn how Hillary got her start in the cause of “social reform”; as Woodward fondly puts it, the Rev. Jones “developed his privileged suburban students’ social consciences by taking them to visit migrant workers’ children.”

The most important passage in Woodward’s article is his explanation of the importance of Methodism within the American Protestant spectrum: “More than other Protestants, Methodists are still imbued with the turn-of-the-century social gospel, which holds that Christians have been commissioned to build the Kingdom of God on earth.”

Only a few brush-strokes are needed to complete the picture. The Rev. Jones, a frequent visitor to the White House, but who seems at least to have a sense of humor and perspective that the arrogant and self-righteous Hillary totally lacks, puts it this way: Even today, says Rev. Jones, “when Hillary talks it sounds like it comes out of a Methodist Sunday-school lesson.” And: “Hillary views the world through a Methodist lens. And we Methodists knew what’s good for you.”

Now obviously, and of course, a lot of this is Hillary’s drive to “reinvent” herself, that is, to create a duplicitous false image, to make herself less threatening to the angry American public. And surely the late-nineteenth-century Social Gospelers would be horrified at the current multi-gendered, condomaniacal Clintonian left, to say nothing of the rapid revolving of poor John Wesley in his eighteenth-century English grave. But there is definitely a direct line of descent from the Methodist Social Gospelers of the nineteenth century to St. Hillary and the monstrous Clintonian left. Mix into “old-fashioned Methodism” liberal doses of Marxism, the New Left, the pagan pantheist New Age, and the multicultural and sexual revolutions, stir briskly, and you get the current ruling horror that we all face, and are trying to roll back out of our lives. We face, in short, regardless of what hairdo or persona she affects next week, the evil Witch in the White House.

mardi, 14 juin 2016

États-Unis : les Présidents passent, les néoconservateurs restent

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États-Unis : les Présidents passent, les néoconservateurs restent

Par Karel Vereycken

Ex: http://www.agora-erasmus.be

Vendredi 3 juin 2016 - Wall Street et la City veillent depuis toujours sur la pensée stratégique américaine. Dans un monde où tout le système financier frôle la faillite, affirmer avec détermination et arrogance sa puissance militaire devient en définitive l’ultime caution permettant au système de « tenir ».

Certains se rappellent sans doute du Project for a New American Century (Projet pour le Nouveau Siècle Américain, PNAC) ce think-tank washingtonien d’où sont sortis les plus va-t-en guerre des néoconservateurs américains de l’administration Bush : Richard Perle, John Bolton, Donald Rumsfeld, Frank Gaffney, Paul Wolfowitz, William Kristol et Robert Kagan, un ancien de l’administration Reagan.

L’Amérique, disaient-ils, agissant sous les auspices de Mars, dieu de la guerre, se doit de faire « le sale boulot » contre les puissances émergentes que sont la Russie et la Chine, alors que la vieille Europe, endormie par Venus, la déesse de la paix, sombre dans un pacifisme hautement suspect et coupable.

Les guerres « contre le terrorisme », lancées après le 11 septembre, avec l’inévitable Tony Blair, pour imposer des changements de régime en Afghanistan, en Irak, et ailleurs, c’est eux. Les révolutions de couleur, c’est eux encore.

Si en novembre 2008, le peuple américain, en élisant comme président Barack Obama, avait espéré un moment pouvoir se débarrasser de cette folie guerrière, amère fut la déception.

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Robert Kagan, chef du clan des neoconservateurs, et son epouse, l’ancienne secretaire de Dick Cheney, Victoria Nuland, pressentie pour devenir la prochaine secretaire d’Etat americaine, en cas de victoire d’Hillary Clinton.

Une équipe néoconservatrice à la Maison Blanche

Obama n’a pas seulement nommé en 2013 Susan Rice (sans parenté avec Condoleeza Rice), une louve néoconservatrice « déguisée en mouton » partisane enthousiaste de la guerre contre l’Irak et favorable à ce que les États-Unis fassent un coup d’État au Honduras, comme sa conseillère nationale de Sécurité.

Avec Samantha Power, l’ambassadrice US aux Nations Unies intime de George Soros, et Hillary Clinton, la Secrétaire d’État, c’est Susan Rice qui a organisé la guerre contre la Libye en 2014 et a ordonné la mise à mort barbare de Kadhafi. Rappelons que c’est Mme Clinton, sur l’insistance de Madeleine Albright, qui a fait embaucher la secrétaire de Dick Cheney Victoria Nuland (l’épouse de Robert Kagan). Avec Rice, c’est Nuland qui a organisé le coup d’État en Ukraine pour intimider la Russie en s’appuyant sur les mouvances néo-nazies.

Ainsi, comme des cafards qui auraient pondu leurs œufs dans les murs plâtrés de la Maison Blanche, cette fine équipe est déjà à la manœuvre pour façonner la politique étrangère de la prochaine administration. Les Présidents changent, la politique de Wall Street demeure.

Si le PNAC fut dissout en 2006, dès 2009 le « clan Robert Kagan », sous l’étiquette « Center for a New American Security (Centre pour une nouvelle sécurité américaine – CNAS) », a mis sur pied un nouveau think-tank dont les objectifs diffèrent en rien avec ceux du PNAC. Parmi la trentaine de permanents du CNAS, un bon nombre cumule cette fonction avec un poste dans l’administration Obama.

Hillary Clinton pressentie par le clan Kagan

Pour sa part, Robert Kagan, un ancien de l’administration Ronald Reagan, vient de déclarer que Donald Trump et les Républicains lui donnent la nausée au point qu’il s’oriente désormais vers Mme Clinton dont la politique étrangère lui convient a merveille. Reconnaissante, cette dernière a fait savoir quelle n’exclut pas de nommer son épouse, Victoria Nuland, comme secrétaire d’État !

Le dernier rapport du CNAS, « Étendre la puissance américaine » « Des stratégies pour étendre l’engagement américain dans un ordre mondial compétitif » (mai 2016) vise à fixer le cadre pour cette perspective. Et le 21 mai, un éditorial signé par la rédaction du Washington Post intitulé « L’ordre international de liberté est sous attaque. Les États-Unis doivent le défendre », se réjouit du rapport du CNAS, en défense, comme lors de la guerre froide, du « monde libre ».

En voici quelques extraits :

« Pas un jour ne se passe sans que la démonstration soit faite que l’ordre international de liberté des sept dernières décennies est érodé. La Chine et la Russie tentent de façonner un monde à l’image de leur propre ordre sans liberté ; l’Angleterre se débat pour partir de l’UE ; le candidat en tête aux élections autrichiennes craint les migrants, le commerce et la globalisation et les parties d’extrême droite montent en Europe. Daech répand une violence sans merci sur son propre territoire en Irak et en Syrie et exporte le terrorisme ailleurs. Aux États-Unis, celui qui risque de devenir le candidat républicain Donald Trump a capté des millions de voix en faisant campagne contre quelques uns des fondements du leadership américain tels qu’une alliance défensive avec le Japon et la Corée du Sud, alors que le candidat démocrate Bernie Sanders a attiré des millions d’électeurs en leur promettant des mesures protectionnistes.

Cela mettra au défi le prochain président américain. Car peu importe celui qui occupera le bureau ovale, cela nécessitera du courage et des décisions difficiles pour sauver l’ordre de liberté international. Comme le précise le nouveau rapport du CNAS, cet ordre mérite d’être sauvé et cela vaut la peine de rappeler pourquoi : il a généré une prospérité globale sans précédent, il a sorti des millions de gens de la pauvreté et a permis à des gouvernements démocratiques, jadis rares, de s’installer dans plus de 100 pays et d’empêcher durant sept décennies des guerres cataclysmiques entre les grandes puissances. Ces réalisations impressionnantes nécessitent une nouvelle impulsion des États-Unis et de l’Europe, et pourtant, le débat public va dans l’autre direction. Comme le précisent les auteurs du rapport, beaucoup de gens s’inquiètent du repli sur soi des États-Unis et demandent qu’ils fassent plus et pas moins. Ils ne veulent pas succomber aux valeurs des présidents Vladimir Poutine de Russie et Xi Jinping de Chine, qui rejettent la démocratie, ne sont redevables à personne et rejettent la dignité humaine.


Comment réagir ?

En renforçant toutes les composantes de la puissance américaine : diplomatique, économique et militaire, une solution chère, mais faisable. En Asie, le partenariat transpacifique (TPP), c’est-à-dire l’accord de libre échange doit être ratifié. Les États-Unis doivent continuer à tenter d’intégrer la Chine dans les règles et les traditions de l’ordre international de liberté – un effort de huit administrations américaines – tout en déployant des forces pour affronter les confiscations unilatérales de territoires en mer de Chine méridionale. De la même façon, stabiliser l’Ukraine et la sauver économiquement feront d’elle un bastion contre la subversion violente russe. Plus doit être fait pour protéger les pays baltes… »

 

Tout ceci démontre que tout citoyen qui, au lieu de s’engager dans un combat de fond sur les idées, se satisfait à « voter utile » ou pour « le moindre mal », manque gravement de sérieux en ce qui concerne sa survie et de celle de sa progéniture.

Source : Solidarité & Progrès

samedi, 28 mai 2016

Les guerres de genre de Hillary Clinton

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Les guerres de genre de Hillary Clinton

Ex: http://zejournal.mobi

Est-ce que les hommes qui votent pour H. Clinton vont finir en enfer ? Je n’en suis pas sûr. Nous savons que les femmes qui votent pour un candidat mâle y ont une place réservée, comme l’a prophétisé la vieille juive féministe Madeleine Albright, car elle est bien placée pour y entrer. Non seulement cette dame a l’air d’une créature sortie tout droit de l’enfer, mais en outre elle y siège de plein droit, pour avoir justifié le meurtre d’un demi-million d’enfants irakiens, parmi d’autres hauts faits. Mais alors qu’est-ce qui attend les hommes qui franchissent la barrière du sexe? Personnellement je ne les condamnerais pas. Cela  ferait du tort à Mm. Trump et Sanders, parce que les hommes n’ont pas de schéma « gender » en tête. Les hommes votent pour la cause qu’ils préfèrent, et ils détestent qu’on insinue que leur vote soit déterminé par ce qu’ils sont, et non par ce qu’ils pensent.

Les « minorités visibles » agissent selon ce qu’elles sont ; ce qui les  rend prévisibles et faciles à manipuler. H. Clinton a obtenu 90% du vote noir au Mississippi, un  résultat embarrassant pour Kim Jong Un de Corée du Nord. Les juifs ont donné 70% de leurs bulletins de vote à Obama, et le donnent à n’importe quel candidat à la présidence qui se réclame des Démocrates. Ce sont les politiques identitaires qui rendent possibles de tels scores ; et c’est précisément ce pour quoi elles ont été inventées et mises en circulation, avant toute autre raison. Vous n’avez quand même pas cru que les grands opérateurs se soucient le moins du monde des femmes, des noirs, des gays, des mères célibataires latinos, ou des jeunes désorientés qui risqueraient de se tromper de WC ?

La cause des minorités visibles a été inventée et mise en circulation pour des raisons techniques, parce que premièrement elles permettent d’occuper l’esprit des gens avec des absurdités triviales, deuxièmement elles permettent aux instigateurs de se draper dans le manteau de la justice, et troisièmement elles rendent les élections encore plus lisses et prévisibles que le choix du successeur du roi des Saoud ou de la reine d’Angleterre.

hillgendgtL._SX331_BO1,204,203,200_.jpgCes manœuvres visent leur ennemi principal, l’homme pensant. La masculinité est devenue un gros mot, selon un sondage qui révèle que seuls 2% des garçons anglais se considèrent comme « complètement mâles ». L’incarnation de la juste colère contre l’Occident, Poutine le Téméraire, est décrit comme un « macho », raison suffisante pour pousser au changement de régime en Russie. Dans un remake de Ghostbusters, les courageux guerriers contre les esprits du mal sont tout-féminin (une femme noire corpulente: voilà la formule encore plus politiquement correcte) tandis que l’homme blanc aspire à un poste de secrétaire pour la troupe. Dans un un univers culturel plus large, écrit Isabel Hardman, les hommes figurent dans les publicités comme des gens sans espoir, des bouffons gras tenant une bière dans une main et une paire de pinces pour barbecue dans l’autre, alors que les femmes vous font les yeux doux, et ont la main mise sur toutes choses, la maison, la voiture, la famille. Dans ce monde de masculinité en déroute, la victoire de Mrs. Clinton et la guerre qui s’en suivra sont inévitables.

Inévitablement, à moins que l’homme pensant américain retrouve ses esprits et sa place d’honneur dans cette société. Le commandement par les femmes n’est pas nouveau, et cela n’a jamais été une bonne chose. A l’aube de la civilisation, le culte féminin de Cybèle avait conduit à des castrations massives de jeunes hommes. Les cheffes menaient à la guerre et aux troubles encore plus vite que les chefs mâles. En Israël, notre dirigeante la plus célèbre, Golda Meir, est celle qui a nous a menés à la guerre sanglante d’octobre 1973. Et c’est Margaret Thatcher qui avait lancé la marine britannique contre les Argentins, et avait livré une guerre cruelle contre les mineurs britanniques.

Depuis Elisabeth I° d’Angleterre jusqu’à Catherine de Russie, les reines ont généralement poussé à la guerre. Frau Merkel a attiré les réfugiés pour l’invasion de son pays. Hillary Clinton a déjà quelques guerres derrière elle : elle a soutenu la guerre pour le Kossovo qui est devenu une base pour Daech en plein cœur de l’Europe. Sa guerre en Libye a installé une autre base de Daech sur le continent africain, et envoyé des vagues de réfugiés en Europe; et elle a remis ça en Syrie. Peut-être qu’elle serait plus indiquée pour se faire nommer au Caliphat voulu par Daech, plutôt que pour la présidence US.

Le dernier écrit de Jeffrey Stacey sur le site du Council for Foreign Affairs ne laisse pas de place au  doute : Clinton veut la guerre, et ses acolytes, comme Stacey, approuvent cette orientation. Obama est trop timide, pour eux, et Trump est le nouvel Hitler parce que (vous ne devinerez jamais) il ne veut pas faire la guerre aux Russes. Certains hommes, comme Stacey, sont nés pour servir Cybèle.

Le lien entre l’activisme juif et le féminisme violent est devenu plus évident que jamais, à l’occasion de la campagne électorale. Subterfuge juif classique, ils envoient une femme provoquer l’homme, et ensuite ils l’accusent de manquer à ses devoirs chevaleresques. Les activistes juives provoquent Trump et ceux qui le soutiennent (voir le cas de Julia Ioffe) juste pour arriver à la conclusion souhaitée : « que se passera-t-il si Donald Trump  est élu ? » Julia Ioffe a répondu : « nous avons vu comment il pousse ses supporteurs à attaquer les médias, ce qu’il mijote c’est de changer les lois contre la diffamation pour pouvoir poursuivre plus facilement les journalistes. » Le harcèlement supposé de la part des supporteurs de Trump n’est pas directement lié au candidat, admet le journal. Mais il a  fomenté une culture de la violence dans ses meetings, en encourageant ses fans à riposter contre ceux qui lui manifestent de l’hostilité »

Les Russes acceptent la menace clintonienne avec un fatalisme tranquille. Vladimir Poutine et son peuple sont décidés à rester  les maîtres du bras de fer des nations. Cela ne mène pas  forcément à la collision, parce qu’il y a de la place pour tout le monde, à moins que les autres veuillent la collision, comme le souhaite Clinton apparemment. La solution est entre les mains des Américains, des hommes américains : est-ce qu’ils retrouveront leur estime d’eux-mêmes et enverront la Clinton écrire ses mémoires et faire des conférences pour les banquiers, ou bien l’enverront-ils à la Maison Blanche pour se condamner eux-mêmes au rôle de courtisans dans la société?

Les femmes sont formidables et ce sont des créatures adorables ; les hommes recherchent leur amour, et s’inclinent devant elles avec admiration. Mais elle ne valent rien comme dirigeants. Les reines barbares étaient connues pour leur cruauté, y compris contre leurs « sœurs » à l’occasion. Hillary Clinton est capable  de les surpasser toutes, parce que la guerre qu’elle est capable de déclencher surpassera les guerres d’autrefois. La guerre nucléaire avec la Russie et la Chine ou contre celle-ci sera la dernière page de l’histoire de l’humanité telle que nous la connaissons ; et d’ailleurs, c’en sera fini aussi des guerres de « genre ».

Traduction : Maria Poumier

jeudi, 26 mai 2016

L’erreur stratégique d’Hillary Clinton

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L’erreur stratégique d’Hillary Clinton

par Pierre Toullec

Ex: http://www.katehon.com

Tout au long des élections américaines de 2016, retrouvez chaque vendredi l’analyse de Pierre Toullec, spécialiste de la politique américaine, en exclusivité pour Breizh Info ! L’occasion de mieux comprendre les enjeux et les contours d’élections américaines finalement assez mal expliquées par la majorité de la presse subventionnée – sponsor démocrate de longue date. L’occasion également d’apprendre ce qui pourrait changer pour nous, Européens, suite à l’élection d’un nouveau président de l’autre côté de l’Atlantique.

L’erreur stratégique de Hillary Clinton

La division au sein du Parti républicain reste profonde et dangereuse pour son avenir et pour les élections de novembre 2016. Cependant, une opportunité de conserver la mainmise sur le pouvoir au Congrès pourrait se présenter. A droite, les deux derniers adversaires de Donald Trump, le sénateur Ted Cruz et le gouverneur John Kasich, ont abandonné la course suite à la victoire du milliardaire dans l’Indiana. Le processus de nomination chaotique qui a duré des mois est terminé et le Parti républicain sera donc représenté par Donald Trump aux élections présidentielles.

Dans le même temps, la primaire démocrate qui, au contraire,  s’était déroulée de manière relativement paisible, avec une bonne entente entre Hillary Clinton et Bernie Sanders, prend un tournant violent, à la fois dans le langage mais aussi physiquement !

Cette évolution est liée au fait que Clinton ne parvient pas à vaincre Sanders. Au cours des mois de février et mars, l’ex-première dame a accumulé les victoires principalement dans le Sud, avec des marges impressionnantes, comme en Caroline du Sud (78 % des voix), en Louisiane (71 % des voix) ou encore au Mississippi (82,6 % des voix).  Etant donné la répartition à la proportionnelle des délégués au sein des primaires démocrates, pour les observateurs politiques, ces victoires auraient dû lui permettre de prendre une forte avance sur son adversaire. C’était bien le cas : les délégués engrangés durant les votes du Sud ont apporté à Hillary Clinton une telle avance qu’elle se considéra très tôt comme la gagnante et que désormais les Démocrates devaient se réunir derrière sa candidature.

Ses victoires dans cette partie des Etats-Unis ont été liées à des facteurs spécifiques au Sud. Hillary Clinton est populaire auprès des minorités, notamment noires, qui sont présentes en grand nombre dans ces Etats et y représentent la majorité des électeurs démocrates. De plus, son époux était gouverneur de l’Arkansas, un Etat au cœur du Sud et fut un président particulièrement apprécié de la communauté afro-américaine pour ses politiques de discrimination positive. Enfin, dès le début de la campagne, Hillary Clinton s’est orientée comme héritière naturelle des années Obama, un pari gagnant pour s’assurer le soutien des minorités.

Ainsi à la mi-mars, la candidate était donnée déjà gagnante. Son adversaire ne s’est pas résigné. Au contraire, Bernie Sanders a utilisé l’argument des victoires de Clinton dans le Sud pour affirmer qu’elle n’est qu’une candidate « régionale » incapable de gagner dans le reste du pays. Il n’avait d’ailleurs pas essayé de la combattre dans ces Etats, préférant se concentrer dans des territoires plus favorables. Il semble que les faits lui aient donné raison : depuis le 15 mars, le sénateur Sanders accumule les victoires et rattrape progressivement son retard.


L’état de la primaire démocrate A l’exception de l’Oklahoma, il est clair sur cette carte que Hillary Clinton est parvenue à remporter l’intégralité des Etats du « Sud ». Cependant, depuis que ces Etats ont fini de voter, à quelques exceptions, les victoires se sont faites rares dans le reste du pays
L’enthousiasme de Clinton a joué contre elle. Sûre de sa victoire, elle a commencé dès la mi-mars à se détourner de la primaire démocrate pour se préparer à l’élection nationale de novembre contre le futur candidat républicain. L’argent et l’organisation ont commencé à manquer pour les primaires qui ont suivi du fait de cette réorientation stratégique. Comme en 2008, Hillary Clinton a fait l’erreur de penser avoir gagné alors que le match n’était pas terminé.

La conséquence de cette erreur est particulièrement grave dans cette élection. En effet, il est désormais certain qu’aucun des deux candidats n’aura suffisamment de délégués pour remporter la primaire le de la convention nationale de juillet. Hillary Clinton conserve un avantage car elle a le soutien de la majorité des super-délégués, mais ces derniers peuvent changer d’avis à tout moment, en particulier s’ils voient que le vent tourne définitivement en faveur de Bernie Sanders.

*Les Super-délégués démocrates sont les cadres et les élus du parti. Ils sont libres de leur vote le jour de la convention nationale. La majorité d’entre eux s’est engagée à soutenir Hillary Clinton mais ils sont libres de changer d’avis jusqu’à la convention démocrate qui se tiendra du 25 au 28 juillet 2016. En 2008, une majorité de super-délégués s’était engagée à soutenir Hillary Clinton au début de la campagne mais a décidé d’élire Barack Obama alors que Clinton avait 300.000 voix d’avance sur lui dans la primaire.


*Les Super-délégués démocrates sont les cadres et les élus du parti. Ils sont libres de leur vote le jour de la convention nationale. La majorité d’entre eux s’est engagée à soutenir Hillary Clinton mais ils sont libres de changer d’avis jusqu’à la convention démocrate qui se tiendra du 25 au 28 juillet 2016. En 2008, une majorité de super-délégués s’était engagée à soutenir Hillary Clinton au début de la campagne mais a décidé d’élire Barack Obama alors que Clinton avait 300.000 voix d’avance sur lui dans la primaire.

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Le sénateur a été clairement sous-estimé par les dirigeants du parti. Les super-délégués sont désignés parce qu’ils représentent le Parti démocrate à un poste d’élu à l’échelle nationale ou locale. Or, la vague « Bernie Sanders » ne s’est pas faite uniquement sur les délégués à remporter. Ces victoires lui ont permis de placer ses fidèles à des postes stratégiques voire à la direction des partis locaux dans plusieurs Etats. Cette situation change la donne car elle menace directement les super-délégués : ceux qui soutiennent Clinton alors que leur Etat a voté pour Bernie Sanders pourraient se voir éjectés du parti lors des primaires pour le Congrès et les postes d’élus représentant le parti démocrate. Si Bernie Sanders continue d’accumuler les victoires, de plus en plus de super-délégués pourraient se voir forcés de modifier leur soutien pour garantir leur poste.

Le danger de l’enthousiasme féminin

L’une des plus grandes forces derrière la candidature de Hillary Clinton, au-delà du soutien des minorités, vient du soutien féminin. De très nombreuses femmes soutiennent et votent pour Hillary car elles veulent garantir l’élection de la première femme présidente des Etats-Unis, ou au moins la première nomination d’une femme à la tête d’un des deux grands partis américains. Il est clair que cet enthousiasme lui a permis de gagner plusieurs votes. Aujourd’hui, la campagne de Clinton se retrouve face à une difficulté particulièrement délicate à gérer : des milliers de femmes veulent être élues déléguées pour se rendre à la convention de juillet et voter pour elle lors de cet événement. La conséquence première est que la campagne de Clinton se retrouve débordée par le travail de sélection des délégués car il y a beaucoup trop de candidats, et particulièrement de candidates.

Sur le principe, un tel enthousiasme est généralement bénéfique lors d’une élection. Le problème central est qu’il est lié ici au genre de la candidate et non à ses idées ou à ses propositions. Actuellement, la campagne de Clinton a beaucoup de mal à sélectionner ses futurs délégués à cause de cet afflux massif de candidates. Autrement dit, sa campagne n’est pas en mesure de faire une sélection solide sur les délégués qui la soutiennent. Ceci signifie que de nombreuses femmes (notamment) seront présentes à la convention pour voter pour elle, mais ces délégués peuvent partager les idées de Bernie Sanders. Même si Hillary Clinton parvient à être nominée par la convention, nombre de ses propres supporters pourraient alors voter contre ses idées et faire valider un programme politique en désaccord avec le programme de Hillary Clinton, et pire, pourrait donner les clefs du parti démocrate aux proches de Bernie Sanders, mettant en péril une potentielle présidence Clinton qui pourrait se retrouver avec le parti qui l’a élue hostile à sa gouvernance !

La division démocrate : l’opportunité gagnante pour Donald Trump ?

Enfin, Hillary Clinton peut tout à fait remporter la nomination et garantir ainsi la victoire de Donald Trump. Au début de la campagne, la candidate a souffert dans plusieurs Etats de la présence du milliardaire car plusieurs dizaines de milliers de ses soutiens sont allés voter dans la primaire républicaine en faveur de Trump. Malgré cela, les sondages donnaient Clinton largement vainqueur contre le candidat républicain.

Depuis, alors que le ton a commencé à monter entre les deux adversaires démocrates, de plus en plus d’électeurs de Bernie Sanders s’engagent dans un mouvement « Never Hillary » semblable à celui que des républicains continuent de monter contre Donald Trump.

La tension est si forte entre les deux camps que de plus en plus de soutiens de Bernie Sanders affirment aujourd’hui être prêts à voter pour Donald Trump si Hillary représente le parti démocrate. Ceci était impensable il y a encore quelques mois, mais il y a de nombreuses similarités entre les candidatures des deux hommes. Certes leurs programmes diffèrent, mais ils ont tous les deux construit leur discours autour d’un message « anti-Washington », « anti-élites » et « anti-Wall Street ». Cette image d’outsiders qu’ils partagent favorise fortement le candidat républicain.

Cette évolution ne s’observe pas seulement dans les intentions de votes et dans les sondages. Les conventions des différents Etats deviennent de plus en plus chaotiques, avec des violences verbales et physiques ! La convention démocrate du Nevada qui s’est tenue au cours du week-end dernier a vu des militants des deux bords s’insulter, se menacer de mort et envoyer sur les militants adverses des projectiles, principalement des chaises et des bouteilles en verre ! Les soutiens de Bernie Sanders ont accusé la direction du parti démocrate du Nevada de violer les règles des votes de désignation des délégués et de favoriser Hillary Clinton. Ce mercredi, sur CNN, le directeur de campagne de Bernie Sanders lui-même a accusé la direction du Parti démocrate de truquer les conventions d’Etats et certains votes pour garantir la victoire de Clinton.

En réaction, de plus en plus de soutiens de Bernie Sanders rejoignent les rangs des « Démocrates pour Trump ». Ce mouvement s’est vu notamment dans l’évolution rapide dans les sondages. Donald Trump a toujours du mal à regrouper son camp et nombre d’électeurs républicains se tournent vers le parti libéral ou sont en recherche d’un autre candidat à présenter sous l’étiquette « conservateur ». Cependant, sa victoire désormais garantie lui a permis de voir l’opposition de droite à sa candidature diminuer.

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Mais le plus fort mouvement observable au cours des dernières semaines est la rapide augmentation du nombre de démocrates pro-Sanders qui se disent prêts à voter pour Trump si Hillary Clinton remporte la nomination ! Le mouvement devient tellement important que la direction de la campagne de Sanders travaille à renverser la tendance. La menace est si forte que Bernie Sanders lui-même est intervenu pour dire à ses électeurs que s’il perd la primaire, il ne faut pas qu’ils aillent voter pour Trump mais bien qu’ils votent pour Hillary Clinton. Pour la première fois depuis très longtemps, deux sondages (Fox News et Rasmussen) ont donné Donald Trump gagnant en cas de duel contre Hillary Clinton, notamment grâce aux soutiens de Bernie Sanders.

Mais la division des démocrates ne va pas que dans un sens. Les supporters de Hillary Clinton aussi commencent à se détourner de Bernie Sanders. Dans deux sondages, en cas de duel Trump – Sanders, le même mouvement apparait. Une forte partie de l’électorat de Hillary Clinton commence à exprimer son refus de voter pour Sanders et préférer voter pour Trump, donnant ces deux candidats au coude à coude.

Depuis le début de la semaine, les événements s’aggravent entre les deux camps. Le parti démocrate du Nevada a officiellement déposé une plainte auprès du parti national le lundi 16 mai demandant la condamnation publique de la campagne de Bernie Sanders, un mouvement qui n’a pas manqué d’attiser la colère des militants du sénateur du Vermont. Le lendemain, la présidente du parti démocrate, Debbie Wasserman Schultz, a exprimé par le biais d’un communiqué de presse son inquiétude face à la montée des tensions internes au parti. Sa direction doit dans les prochains jours organiser une rencontre entre les dirigeants des campagnes de Clinton et Sanders pour tenter d’apaiser la situation.

Il y a seulement quelques semaines, les démocrates étaient impatients de voir la nomination de Donald Trump du côté républicain, pariant sur le fait que sa victoire en juillet aurait garanti la victoire démocrate en novembre. L’erreur stratégique de Hillary Clinton en mars a créé une division d’une violence non vue au sein du parti démocrate depuis la primaire de 1968. Cette erreur pourrait bien donner sur un plateau la présidence des Etats-Unis à Donald Trump, comme ce fut le cas pour Richard Nixon cette année-là.

Retrouvez les articles précédents :

1 – L’Iowa et Ted Cruz (5 février 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/02/05/usa-iowa-retour-sur...)

2 – Le New Hampshire et Donald Trump (12 février 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/02/12/new-hampshire-retou...)

3 – Le décès du juge Scalia (19 février 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/02/19/elections-usa-les-c...)

4 – L’ascension de Donald Trump (26 février 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/02/26/39697/etats-unis-do...)

5 – Qui a réellement gagné le Super-Tuesday du 1er mars ? (4 mars 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/03/04/40056/elections-ame...)

6 – La convention républicaine de 2016 : l’arrivée d’une crise politique majeure ? (11 mars 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/03/11/40308/elections-ame...)

7 – La primaire républicaine : une course à deux ou à trois ? (18 mars 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/03/18/40559/etats-unis-la...)

8 – Les conséquences des attentats du 22 mars sur les élections américaines (25 mars 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/03/25/40896/consequences-...)

9 – 2016 : la compétition des impopulaires ? (2 avril 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/04/02/41152/elections-ame...)

10 – Le 5 avril 2016 : un tournant dans les primaires ? (8 avril 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/04/08/41594/usa-5-avril-2...)

11 – L’Etat de New York : la surprise (22 avril 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/04/22/42453/elections-usa...)

12 – Donald Trump : la victoire au bout des doigts ? (29 avril 2016) (http://www.breizh-info.com/2016/04/29/42803/elections-ame...)

Crédit photo : DR + flickr
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

dimanche, 08 mai 2016

Republicans Feel Trump Terror

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Republicans Feel Trump Terror

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

NEW YORK –  It’s been a treat watching the arrogant, Masters of the Universe Republicans wring their hands and ululate over the terror that is Donald Trump.

Most of my serious Republican friends don’t know what to do:  they yearn to be close to power, but fear backing Trump will make them pariahs at their local golf club. So they are still hiding in the closet.

‘I am Shiva, destroyer of worlds!’ That’s Trump’s message to America’s oligarchs. And scared they should be because of even a modest Trump revolution would threaten their corrupt, stultified political system and their wallets.

As a former conservative Republican who has watched his lifelong party become a vehicle for special interests and religious fundamentalists, I say ‘blow it to smithereens.’ Build a new party that represents America’s 99%, not the gilded 1%. 

I’m sick of reading the New York Times sneer at ‘uneducated white male workers who support Trump.’ What about all the welfare recipients who are the core of Hilary Clinton’s supporters?

Trump vows to make the trains run on time. But at a deeper level, he threatens three of the nation’s most sacred cows: 1. imperial war-making, the American Empire,  and the military industrial complex; 2. the vast power of Wall Street and its shameful  tax breaks; 3. the Israel lobby and its undue influence over US foreign policy.

No wonder his candidacy has produced so much fierce opposition and cries of anguish. Trump is remarkably brave, or incredibly foolish, to gore all these sacred cows at the same time.

Still, Trump is answering a deep current in American politics, dating from the Founding Fathers, that wants to avoid foreign entanglements and wars. Foes call this isolationism. In the Trump view, the US has drained its resources and mental energy waging wars abroad that have brought it no benefit at all except a rickety empire.

In 2015, US warplanes dropped 23,144 heavy bombs on six Muslim nations. US forces are now fighting in Iraq, Syria, Pakistan, Afghanistan, Yemen, Somalia and West Africa. Do we really wonder why so many furious Muslims want revenge against the west? Trump has yet to understand this.

But Trump is right when he says no more foreign wars. Equally important, it’s time to begin dismantling the US Empire which is precisely what invites attacks we call ‘terrorism.’

Today, NATO does not defend the US or Europe. It is a control mechanism that keeps Europe under American strategic domination. It should have been ditched when the Soviet Union collapsed. Instead, we see the Washington neocons who control the Obama administration’s policy planning to send a full US armored brigade to Russia’s western border and intensifying air and naval patrols there. Madness, and likely stepping stones to a new war.

Candidate Trump advocates grown-up dialogue and cooperation with Russia and an end to Hillary Clintons’ crass war-mongering and hates Putin campaign.  

Trump’s call for ‘even-handed’ US policy in the Mideast was greeted with fury and horror by Israel’s partisans who are now asking Washington for $4.2 billion in annual military aid.

But Trump’s daring effort to forge peace in the Mideast has run head-on into the mighty US Israel lobby which helped orchestrate a ferocious anti-Trump media campaign.

Now, it appears Trump has met his match. Pro-Israel billionaire Sheldon Adelson has just made peace with Trump and announced he will support the Republican candidate. This sends an important message out to Israel’s supporters to lay off the Donald. In return, Trump just announced he actually favors more Israeli settlements on the Occupied West Bank.

Meanwhile, the slighted Republican establishment is still sulking and won’t endorse Trump – yet. Its leaders are right when the say Trump must change his speech regarding Mexicans and Muslims. But they don’t really care about either.

What they really do care about is the danger of cutting the Pentagon’s $700 billion annual budget, protecting the military industrial complex, and defending Wall Street from government investigation. After all, it’s Wall Street that funds Congress.

The Republicans opposing Trump are not, as they claim, conservatives. They are advocates of big, big government, foreign wars, welfare for favored industries, tax breaks for farmers and key supporters. And, of course, almost half of GOP voters call themselves fundamentalist Christians, making today’s party a semi-theocratic, far right political movement.

Real conservatives are for low taxes, small government, no foreign wars and states rights. Rather what Trump is preaching.

samedi, 07 mai 2016

Westerse elite in paniek nu Trump definitief Cruz heeft verslagen

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Westerse elite in paniek nu Trump definitief Cruz heeft verslagen
 
Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Burgers in Amerika en Europa beginnen eindelijk op te staan tegen de extreemlinkse globalistische Nieuwe Wereld Orde elite, die onze grenzen, culturen en welvaart met islamitische massa immigratie wil uitwissen

De Amerikaanse media deden er de afgelopen weken nog alles aan om met vaak extreem negatieve berichtgeving en peilingen die een nek-aan-nek race voorspelden te voorkomen dat Donald Trump ook in Indiana de voorverkiezingen zou winnen. Tevergeefs: Trump behaalde gisteren een verpletterende overwinning, die Cruz tandenknarsend deed besluiten zich uit de race voor de Republikeinse nominatie terug te trekken. Hoewel? Cruz zei letterlijk dat hij zijn campagne zou ‘opschorten’. Volgens Infowars betekent dit dat de partij elite van plan is om tijdens de nominatie conventie in Cleveland alsnog Trump terzijde te schuiven, en tegen de grote meerderheid van de eigen kiezers in alsog de door velen gehate Cruz aan te wijzen, die tijdens de verkiezingen in november vrijwel zeker van Hillary Clinton zal verliezen.

Grote media zoals CNN, CNBC, ABC en Fox News hadden tijdens de voorverkiezingen de handen ineen geslagen om het ‘rechtse populisme’ en nationalisme te demoniseren en in extremistische hoek neer te zetten. Wij Europeanen kennen dat al langer van ‘onze’ eigen reguliere media, die op de achtergrond door dezelfde globalistische elite die de grenzen, culturen, democratiën en welvaart van het Westen willen uitwissen door onze landen met miljoenen moslimmigranten te overspoelen, worden bestuurd.

‘Trump is symbool tegen tirannie’

De communistische Chinese president Jinping, de Marxistische paus Franciscus, de autoritaire socialistische Mexicaanse president Nieto, de grote filmsterren en regisseurs in Hollywood, ze werden allemaal ingeschakeld om Trump zwart te maken. Hij werd zelfs voor terrorist uitgemaakt omdat hij de slogan ‘America First’ gebruikt.

Maar de Republikeinse kiezers lieten zich deze keer eens niet intimideren. Integendeel, hoe meer Trump werd belasterd, hoe groter zijn voorsprong in de peilingen werd. Infowars kopstuk Alex Jones vat de reden samen: ‘Trump is een symbool tegen tirannie. Alles wat de hoeren van de politiek, de ‘presstitutes’, deden, keerde als een boemerang tegen hun eigen verraderlijke hoofden terug.’

Jones zegt natuurlijk niet zeker te weten of Trump echt een goede president zal worden. ‘Maar ik weet wel dat de communisten in China bijna 100 miljoen mensen hebben vermoord, waarvan 84 miljoen door Mao Tse Tung. En die moordlustige schoften waagden het onze binnenlandse zaken te manipuleren, en hadden het lef ons te vertellen dat wij niet Trump mogen kiezen.’

Nationalisten in Oostenrijk en Duitsland in opmars

In Oostenrijk heeft een nationalistische presidentskandidaat afgelopen week de eerste ronden van de verkiezingen gewonnen. Natuurlijk noemen ook Nederlandse media Norbert Hofer valselijk ‘extreem rechts’, maar alles wat hij wil is zijn eigen land en volk, en daaraan verbonden hun welvaart en hun toekomst, beschermen tegen de door de Europese elite gewilde moslim migranteninvasie.

In Duitsland is de anti-immigratie / anti-islamisering partij AfD aan een grote opmars bezig, zozeer dat Angela Merkel inmiddels heeft aangegeven haar christendemocratische CDU toch weer wat conservatiever te willen maken, in de hoop de vele verloren kiezers terug te winnen. Onder Merkel is de CDU juist verworden tot een ultralinkse club die in veel opzichten als twee druppels water lijkt op De Groenen.

Globalistische elite in media en politiek in paniek

Partijen en politici  die de soevereiniteit van hun land en het zelfbeschikkingsrecht van hun eigen volk willen behouden en beschermen, worden door de Amerikaanse en Europese media steevast neergezet als extremisten en zelfs (neo-)nazi’s. En dat terwijl juist het streven naar een groot grenzenloos socialistisch imperium, met één centraal oppermachtig gezag, zoals de Europese Unie en ook de Democratische Amerikaanse presidentskandidaten Hillary ‘saringas’ Clinton en Bernie Sanders dat willen, rechtstreeks uit de kokers van de echte Nazi’s afkomstig is. Het globalisme is dan ook weinig anders dan een mooier verpakte vorm van deze levensgevaarlijke ideologie.

Jones waarschuwt dat de Republikeinse elite dermate in paniek is, dat ze mogelijk inderdaad de kleine lettertjes van hun eigen statuten gaan gebruiken om Trump alsnog terzijde te schuiven, en de door hem gewonnen gedelegeerden gewoon in meerderheid op Cruz laten stemmen. ‘Dus ze kunnen Trumps overwinning nog van hem stelen. Maar de globalisten kunnen de veranderingen die het volk wil niet meer stoppen.’

Amerikanen en Europeanen worden wakker

Het lijkt er dan ook op dat de Amerikanen eindelijk in de gaten krijgen dat ze voortdurend op schaamteloze wijze worden misleid en belogen door de grote media. Uit een laatste opiniepeiling bleek dat nog maar 6% van de bevolking vertrouwen heeft in de gevestigde massamedia. Nu Europa nog, en zeker Nederland, omdat veel mensen hier nog steeds denken dat ze objectief worden geïnformeerd door politiek-correcte linkse media zoals de NOS, RTL, NRC, AD, en noem ze (bijna) allemaal maar op.

Ook in Brussel zal de ongerustheid flink zijn toegenomen, want als Trump wordt gekozen zullen de nieuwe volks-vrijheidspartijen in Europa, zoals in Nederland de PVV, vermoedelijk extra gesterkt worden. De Europeanen zullen dan nog meer geloof krijgen dat ze van de ondermocratische, totalitaire, neo-Marxistische pro-immigratie / pro-islam elite in Brussel af kunnen komen, en de zeggenschap over hun eigen landen en toekomst weer terug kunnen pakken.

Xander

(1) Infowars

Zie ook o.a.:

02-05: Topjournalist Hersh: Hillary Clinton liet saringas aan Syrische rebellen geven

samedi, 30 avril 2016

What Would A Trump Presidency Mean For Europe?

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What Would A Trump Presidency Mean For Europe?

After winning primary contests in five more states, Donald Trump looks like he will most likely become the Republican Nominee. Indeed, Trump didn’t just win narrow victories, he won every single county and every single Congressional District in all five states. He annihilated his opponents — Cruz and Kasich — and may well have vaulted over the clutching tentacles of the #NeverTrump movement and squarely into the GOP captain’s seat, squaring-off against Hilary Clinton. 

In that general election matchup I feel strongly that Trump will win. He has proven himself to be light years ahead of every other candidate in terms of strategy. He has played the media like a fiddle, and understands the modern news cycle and how to position oneself tactically in ways previous candidates have never come close to. I predict that in a general election matchup against Hilary Clinton Trump will come away with a strong victory, an event that would have seemed completely impossible a year ago.

While I will leave it to others to analyze the impact this will have here in America where it is taking place, I am more concerned with the impact it might have in Europe, where the majority of my focus and concern rests, and where our people’s survival is most immediately threatened.

In this regard I feel there are both pros and cons to a potential Trump presidency. We face in Europe today a steadily-building wave of terrorism, mass rape, demographic replacement, and what can only be described as the purposeful genocide of White citizens by left-wing, negationist, suicidalist governments. This portends a crisis greater than WWI, WWII, or even the Black Death. This is not hyperbole. In most West European nations today, the 18-30 year old male demographic — those of fighting age — will be majority Muslim in the next 1-5 years.

This is the most sudden and violent societal transformation in the history of the continent, if not the earth, and bodes tremendously ill for native Europeans. There is no nation in the world’s history in which Muslims have become a majority that was not eventually conquered completely by Islam, with its non-Muslim inhabitants either forcibly converted or enslaved. And indeed in Europe today we already see the beginnings of this from the Muslim population. We are witnessing mass ethnically-driven rape against White women and children that would be considered war crimes in any other place on earth, as well as massive levels of criminality, complete opposition to their host societies’ governments, and continued, consistent anti-state terrorism (4th-Generation Warfare). All of this should have been expected, but as it was not, or was allowed to occur anyway.

Europe now looks likely to descend into horrors beyond our worst nightmares. What impact a Trump presidency might have on Europe at this critical juncture is thus a question of significant importance.

There are a number of potential positives which I will discuss first.

  1. A Trump Presidency would increase the visibility and legitimacy of White Identitarian thought. The President of the most important nation on earth could, to at least some extent, be referred to as “proudly White.” Through the temporary banning of Muslims, he would be publicly declaring that culture matters, that some cultures are superior to others, and that Muslims represent a threat to Western society. His administration would be supporting closed borders, and opposing unfettered multinational corporatism. Surely this must have a positive impact across the Atlantic, at least in its ability to project these thought-patterns into mainstream society.
  2. Trump could potentially exert leverage on European leaders to stop the wholesale genocide of their people. Trump has attacked European-suicidalism on numerous occasions, and just the other day endorsed Matteo Salvini [2], the anti-immigration Northern League candidate seeking to become Italian Prime Minister. The survival of White Europeans would be a concern of a Trump administration, which is more than we can say for most Western leaders. It should not be considered overly-optimistic to hope that Trump’s aforementioned strategic genius, and his obvious concern for Europe’s future, could combine to potentially improve the situation there for our people.
  3. Finally, and perhaps most importantly, is the template a Trump victory and Trump administration would represent for European nations. This is because Trump’s success is, among other things, a response to the increasingly 4GW nature of the world. William S. Lind, one of the fathers of 4th-Generation Warfare theory, says that this will be the century of the nation-state’s disintegration, as non-state forces and non-state identities increasingly rip apart the fabrics of the nation-state system. He predicts that only strong countries with robust, autocratic governments, working to cultivate and ensure strong “shared identity-groups,” will be able to survive. We are in fact already witnessing this phenomenon. In Russia it took place almost twenty years ago, and interestingly that could very well be attributed to the fact that Russia was at that time facing 4GW disintegration — where multiple non-state actors and identity groups were facilitating the destabilization of the Russian nation from within — that is very much like what is facing Europe today. The Russian people turned to Putin and his strength-based, nationalist, traditionalist policies, and have for the most part righted their ship and ensured their people’s continued survival. We are seeing the same thing today in Poland and Hungary, where nationalist, autocratic governments have been elected, and are taking pains to build their nations’ societal cohesion, eliminate or prevent the build-up of non-state threats (immigrants primarily), and set their countries on a course for survival. In my opinion the rise of Trump in America represents the exact same thing, as normal White Americans note with dread the rise of Hispanic Nationalism within their borders, “refugee” resettlement, Islam, left-wing hatred of Whites and White men specifically, and the insidious effects of multinational-corporatism. They are turning to Trump as an autocratic force from within their same shared identity-group, to (again) “right the ship” and expel those forces that threaten the American (or White American) “tribe.” This can continue the template that Russia, Poland, and Hungary represent, and hopefully demonstrate to Western European nations a potential path to survival.

Of course in Western Europe it will not be as simple as that, as most of these nations will need to fight violent insurrections if not civil wars with the vast populations of Muslims they have brought into their lands. This brings up the one “neutral” or “unknown” influence of a Trump administration I would like to point out, which is his position vis-à-vis ISIS, the Islamic State. So far at least, Trump has proclaimed his desire to invade Syria and Iraq, and forcefully take out ISIS. If he did this, it would be emotionally satisfying in the short term but disastrous from a 4GW vs. nation-state perspective. The main concern is that it would undoubtedly make ISIS far stronger, in that it would earn them the sympathy and loyalty of an even broader segment of the Muslim world. By attacking them, Trump would in fact give them legitimacy within the minds of Muslims. That could be a negative, and end up harming the Occident in several ways.

But it could also potentially be a positive. For the more powerful Islamism gets and the more outwardly aggressive Muslims in Europe become, the quicker all-out 4GW will begin within its borders. It is in our strategic interest for 4GW hostilities to break out in Europe now, rather than later, for every year Europe becomes home to far more Muslims, particularly in that crucially important male 18-30 year old demographic. The traitorous European elites can cite “official” statistics as often as they want that show Muslims only making up small percentages of various European populations, and while the vast number of White Baby-Boomers are still alive those statistics might even be half true. But the bottom line is that when over half of your nation’s fighting-age men are Muslims, you are already a Muslim nation or soon to be one. Demographics are destiny, one just has to know which statistics to look at.

That leaves us to discuss one negative impact I believe a Trump presidency would have on Europe. At first glance it appears almost incidental, but this is unfortunately not the case. This is the fact that the election of Donald Trump would cause the entire mainstream, Left-wing, self-hating White population of Europe to double-down on negationist, Cultural-Marxist insanity. It would be like the presidency of George W. Bush times 100, as millions upon millions of brainwashed Europeans dive into a suicidal orgy of virtue-signaling, heaping wood upon their already blazing funeral pyre. We might see the importation of Muslim “refugees” rise to levels far-surpassing what we see now. We very likely would see a negative electoral impact on Right-wing, anti-immigration parties. This would have disastrous effects upon Europe. And despite their idiocy there will be nothing funny about it, because all of these actions will lead to mass-rapes of White children, attacks on our vulnerable and elderly, overwhelming levels of crime, terrorism, and other manifold horrors. Not to mention an even-bleaker demographic picture.

This concern is similar to why Jack Donovan argued for a Hilary Clinton Presidency [3], since it will at least “wake men up” to just how reviled and unwanted they are by America’s ruling class. While this is humorous it also conceals a hugely critical truth, which is that our movement is almost never to be served by the election of parties or individuals just because they are moderately or ostensibly closer to our beliefs. In Europe especially, our greatest hope is for the system as a whole to fall apart, so that it can be replaced with something else. It is hard to see any path to survival in Europe if the current political systems continue — both those of individual nations and the EU as a whole. They are not functional and robust enough in their current form to face the battle that is coming, even were they to have the “right” political parties governing them. In this regard, if a Donald Trump victory in America strengthens governments and Left-wing parties in Europe, it could represent no less than a death knell for our ancestral homelands.

politique,élections américaines,états-unis,donald trump,politique internationale,europe,affaires européennesThe question of whether Trump is elected president, and what that would portend for Europe, is one more momentous issue for these turbulent times. Let us not be blind to the magnitude of events, for surely our descendants will read about them in the history books for long centuries to come. The next decade will mark either Europe’s submission and death, or its decision to fight and survive. A two thousand year old civilization stands on the edge of a knife.  And no matter what happens in the American Presidential Election, in the French one, in the Austrian one; I do not believe that politicians will decide Europe’s fate. It will be the individual members of our race that decide it. Our destiny resides in our willingness to fight; to give our time, our treasure, and perhaps our lives, for the future of our people. With this being the case, it lends clarity to the question of Trump’s — or any other candidate’s — potential victory. For we should hope for their election not for what they might do for Europe, but for how that result might aid the fight for its survival that we shall undertake.

About the Author

Julian Langness is the author of Fistfights With Muslims In Europe: One Man’s Journey Through Modernity [4]and is the editor of europeancivilwar.com [5].

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2016/04/what-would-a-trump-presidency-mean-for-europe/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2016/04/TrumpEconomist.jpg

[2] endorsed Matteo Salvini: http://www.theguardian.com/world/2016/apr/26/donald-trump-gets-my-backing-says-italys-matteo-salvini

[3] Jack Donovan argued for a Hilary Clinton Presidency: http://www.radixjournal.com/journal/2014/2/21/why-we-need-hillary

[4] Fistfights With Muslims In Europe: One Man’s Journey Through Modernity: http://www.amazon.com/gp/product/B01B2FNUI0/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=B01B2FNUI0&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=BSZYG34WYUDOWUJL

[5] europeancivilwar.com: http://europeancivilwar.com

 

vendredi, 29 avril 2016

Elections américaines. L'establishment commence à s'inquiéter

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Elections américaines. L'establishment commence à s'inquiéter

par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu

Les élections américaines du super-mardi 26 avril 2016 ont confirmé la force de ce qu'il faut bien appeler la vague de fond qui conduit Donald Trump vers la direction du parti républicain et peut-être vers la présidence des Etats-Unis. Il a emporté haut la main les cinq états où il se présentait. Tout permet de penser qu'il fera de même lors des élections qui lui restent à gagner. De tels succès ne peuvent pas s'expliquer seulement par la verve et le dynamisme du personnage. Elles révèlent un rejet populaire profond de l'actuel système de gouvernement américain, résumé pour faire simple par le terme d'establishment. Même si Donald Trump se trouvait empêché en phase finale, par une manipulation des procédures électorales, ou simplement par un assassinat, d'accéder au pouvoir, il paraît peu probable que les millions d'électeurs ayant voté pour lui rentrent chez eux en attendant de futures élections présidentielles.

L'establishment reporte aujourd'hui ses espoirs d'éviter une crise majeure sur l'élection d'Hillary Clinton. Celle-ci semble effectivement en passe de l'emporter définitivement sur son challenger « socialiste » Bernie Sanders. Mais ce sera par une courte marge. Là encore, des millions d'électeurs déçus par le succès d'une candidate dont la « pourriture » pour employer le mot, n'échappe plus à grand monde, sauf à ceux et celles qu'elle continue à abuser, n'accepteront pas de voir une présidente Clinton n'appliquer en rien ses promesses électorales fallacieuses et redonner toute sa voix au pouvoir militaro-industriel dont les agissements continuent à mettre en danger la paix du monde. Que feront-ils?

C'est une question que se pose de plus en plus, non seulement les milieux politiques libéraux, mais les représentants de l'establishment. Réussiront-ils, par des manoeuvres véritablement criminelles, à refaire l'unité de la population dans la perspective par exemple d'un affrontement majeur américano-russe déclenché par Hillary Clinton? Rien n 'est moins certain. Pourront-ils, en provoquant des troubles populaires par l'intermédiaire des services secrets, faire appel à la garde nationale ou l'armée pour réaffirmer leur légitimité? Dans un pays où les citoyens sont largement armés et de plus en plus tentés par la rébellion contre les pouvoirs fédéraux, on peut douter du succès de l'opération.

Certains commentateurs pensent que si Trump et Sanders étaient finalement éliminés de la course à l'investiture par des tractations entre les représentants officiels des deux partis républicain et démocrate, ils pourraient s'accorder pour constituer un troisième parti, inimaginable aujourd'hui dans le cadre des moeurs politiques. Même s'il rassemblait des électeurs aux origines et intérêts différents, ce troisième parti pourrait incarner le refus de l'establishment à la base de la vague de fond qui porte les deux candidats. S'il était constitué en temps utile, il pourrait faire élire un président des Etats-Unis les représentant. Dans le cas contraire, il pourrait mener la vie dure à Hillary Clinton, au niveau des institutions fédérales et locales. Mais de toute façon le système de pouvoirs actuels serait fortement ébranlé.

Ce pourrait-être une occasion pour les Européens de rappeler leur existence et pour les plus audacieux d'entre eux de commencer à rejeter la domination américaine. Mais n'y comptons pas trop.

 

jeudi, 24 mars 2016

Même si Donald Trump était élu, l'Etat profond américain ne changera pas

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Même si Donald Trump était élu, l'Etat profond américain ne changera pas

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Nous sommes de ceux qui pensent possible (voir notre Editorial "Faut-il envisager un tremblement de terre à Washington http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=2092&r_id=article ) que l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche provoque un changement important dans la politique extérieure et intérieure de l'Etat américain.
 
Ce changement viendrait du fait que Trump pourrait faire appliquer certaines des mesures surprenantes qu'il propose actuellement dans ses discours, la plus importante étant un rapprochement avec la Russie.

Mais il viendrait aussi du fait que derrière Trump, une majorité d'électeurs aurait clairement exigé un changement dans le système de pouvoir américain. Même si ce changement n'est pas aujourd'hui clairement défini, le terme même serait porteur d'espoir.

Ceci dit, nous souhaitons aussi être de ceux qui ne prendraient pas leurs espoirs pour la réalité. D'ores et déjà, l'Etat profond américain (deep state) se prépare à surmonter victorieusement toutes les difficultés que pourraient faire naître un Trump ou son électorat. On désigne couramment du terme d'Etat profond la conjonction des intérêts militaires, industriels, financiers et diplomatiques qui ont permis à l'Amérique depuis la 2e guerre mondiale de s'imposer comme hyper-puissance, même si cela lui imposait en même temps de mettre très souvent le monde à feu et à sang.

Ce complexe est trop bien organisé pour n'avoir pas prévu la façon d'échapper à d'éventuels contrôles de la Maison Blanche ou du Congrès. D'ores et déjà, on a appris que des officiers supérieurs américains avaient prévenu officieusementnt qu'ils n'obéiraient pas à des ordres de Trump qu'ils jugeraient dangereux pour ce qu'ils estiment être la sécurité nationale.

Plus subtilement le lobby militaro-industriel continue à exiger le renforcement des budgets militaires, en perspective de menaces supposées venir de la Russie et de la Chine. L'argument développé aujourd'hui est que ces menaces proviennent d'un domaine dans lequel l'opinion même informée ne comprend pas grand chose, celui de la guerre spatiale.

Les spécialistes savent que dans ce domaine l'Amérique s'est donnée depuis des années les moyens d'une « full spatial dominance ». Elle conservera son avance. Mais prétendre que la Russie et la Chine, malgré leurs efforts certains en ce domaine, pourraient menacer globalement cette domination, relève d'un argumentaire assez simpliste. Il s'agit d'abord d'obtenir de nouvelles ressources budgétaires, mais aussi de rappeler à un éventuel Président Trump que son laxisme à l'égard de ces deux puissances relèverait quasiment de la haute trahison.

Les électeurs de Trump s'en laisseront aisément persuader, si les militaires les menacent d'une destruction possible par la Russie et la Chine de leurs réseaux GPS ou de tous autres réseaux aujourd'hui vitaux.

Nous citons ici, sans le traduire car il parle de lui-même, un article mentionnant les interventions devant l'US House Armed Service strategic forces subcommittee du Général John Hyten, chef de l'Air Force Space Command.

Devant de tels arguments The Donald n'aura plus alors qu'à rentrer la queue basse à la maison.

"Adversaries are developing kinetic, directed-energy, and cyber tools to deny, degrade and destroy our space capabilities," Air Force Gen. John Hyten, head of the Air Force Space Command, told the US House Armed Service strategic forces subcommittee on Tuesday.

"They understand our reliance on space, and they understand the competitive advantage we derive from space. The need for vigilance has never been greater," he asserted.

Hyten has campaigned for a new Air Force project group, whose sole purpose would be to protect US space assets against foreign "aggression." On Tuesday, he warned that US Global Positioning System satellites are vulnerable to attack.

Lt. Gen. David Buck, commander of Joint Functional Component for Space, testified alongside Hyten.

"Simply stated, there isn't a single aspect of our space architecture, to include the ground architecture, that isn't at risk," Buck declared. "Russia views US dependency on space as an exploitable vulnerability and they are taking deliberate actions to strengthen their counter-space capabilities."

Buck also sounded alarms over China's creation of its Strategic Support Forces, a space warfare and cyber warfare unit.

"China is developing, and has demonstrated, a wide range of counter-space technologies to include direct-ascent, kinetic-kill vehicles, co-orbital technologies that can disable or destroy a satellite, terrestrially-based communications jammers, and lasers that can blind or disable satellites," he said.

"Moreover, they continue to modernize their space programs to support near-real-time tracking of objects, command and control of deployed forces, and long-range precision strikes capabilities."

Référence:

http://www.spacewar.com/reports/Panic_Reaches_New_HeightsRussia_China_Planning_Space_Attacks_on_US_999.html

dimanche, 20 mars 2016

Hillary Clinton, candidate des néoconservateurs américains

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Bernhard Tomaschitz :

Hillary Clinton, candidate des néoconservateurs américains

Si Hillary Clinton est élue présidente des Etats-Unis, il faut compter avec un retour en force du bellicisme de l’ère Bush !

Après le Super Tuesday, ou Super Mardi, où des élections préliminaires ont eu lieu dans onze Etats, les choses se sont clarifiées positivement pour Hillary Clinton : elle risque fort bien d’être choisie comme candidate à la présidence en juillet lors de la diète des Démocrates. L’ancienne ministre des affaires étrangères des Etats-Unis dispose désormais de 544 délégués et bat ainsi son principal concurrent dans le parti démocrate, Bernard « Bernie » Sanders, qui n’a obtenu jusqu’ici, dans les préliminaires, que 349 délégués. Pour être « nominé », il faut au moins 2383 délégués. Du côté des Républicains, tout porte à penser que le milliardaire de l’immobilier Donald Trump emportera le morceau.

Hillary Clinton n’est pourtant pas la favorite dans la course à la succession de Barack Obama : elle est surtout la candidate du grand capital et des cénacles néoconservateurs. Timothy Alexander Guzman, journaliste indépendant, signale que parmi les « sponsors » de la campagne électorale d’Hillary Clinton, on trouve les géants de la finance Citigroup, Goldman Sachs et JP Morgan Chase. Parmi ses soutiens, on dénombre aussi le spéculateur George Soros et toute une série de personnalités influentes appartenant à la mouvance sioniste, ce qui permet à Guzman de conclure : « A Washington D. C., l’argent, c’est le pouvoir et Hillary en dispose largement. 90% des cotisations qui lui sont versées proviennent d’entreprises ou de bureaux d’avocats qui travaillent pour les plus grandes d'entre elles». Ensuite, Hillary Clinton peut compter sur « l’appui de personnalités puissantes à Hollywood, dans les banques, dans le complexe militaro-industriel, dans les organisations féministes, à l’AIPAC (le lobby américain pro-Israël) et dans les consortiums multinationaux pour l’aider à accéder au trône ».

A cela s’ajoute que les principaux médias américains se mobilisent pour promouvoir la campagne de l’épouse de l’ancien Président Bill Clinton. En janvier, un article élogieux sur sa personne est paru dans le « New York Times » : « Hillary serait le première candidate nominée par un parti populaire. Elle a servi le pays comme sénatrice d’un Etat important et comme ministre des affaires étrangères. Il faut aussi souligner qu’elle a l’expérience d’une First Lady avec son époux formidable mais fautif, l’ex-Président Bill Clinton ». Vient ensuite un passage de l’article qui indique que les Etats-Unis, sous une Présidente comme Hillary Clinton, mèneraient une politique étrangère encore plus agressive et belliciste qu’auparavant : « Madame Clinton sera capable de mener une politique plus dure qu’Obama quand il s’agira d’engager la puissance militaire américaine, comme l’annoncent d’ores et déjà son exigence d’imposer une zone interdite aux survols aériens en Syrie et son soutien antérieur à toute politique visant à armer et à entraîner les rebelles syriens ».

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Déjà le 5 juillet 2014, Jacob Heilbrunn, éditeur de la revue spécialisée « The National Interest », posait la question dans un article du « New York Times » : les néoconservateurs sont-ils prêts à s’allier à Hillary Clinton ? Dans ce cas, la mouvance néoconservatrice, après environ dix années de traversée du désert, reviendrait à l’avant-plan et profiterait du chaos créé en Ukraine et en Irak pour accuser Obama du désastre global et non pas la politique étrangère interventionniste de l’ère Bush. Tout en vilipendant Obama, les « néocons » prépareraient un coup de Jarnac en s’alliant à Clinton, tout au début de sa campagne, afin « de récupérer le siège conducteur de la politique étrangère américaine ».

De fait, il faut bien constater qu’Hillary Clinton, en tant que sénatrice et que ministre des affaires étrangères, a bel et bien mené une politique néoconservatrice. Heilbrunn le démontre : « Madame Clinton a voté pour le déclenchement de la guerre en Irak, elle a soutenu les livraisons d’armes aux rebelles syriens, a comparé le Président russe Vladimir Poutine à Adolf Hitler, a soutenu Israël du fond du cœur et a sans cesse souligné la nécessité de promouvoir la « démocratie » ». Par voie de conséquence, on peut « aisément s’imaginer » que Clinton donnera des positions importantes dans son gouvernement à des néoconservateurs.

Diana Johnstone, la grande dame du journalisme américain, rappelle fort opportunément le rôle d’Hillary Clinton dans l’aval aux bombardements de l’OTAN contre la Serbie au printemps de 1999 : « Dans Hillary’s Choice, une biographie de la First Lady, Gail Sheehy explique l’aval donné par Hillary Clinton à ces bombardements contre la Yougoslavie en 1999. Le livre de Gail Sheehy démontre comment Hillary a pu convaincre son mari, qui hésitait, à lancer la campagne de bombardements de 78 jours contre les Serbes, en avançant l’argument suivant : « A la fin de ce siècle, qui a connu l’holocauste, tu ne peux pas tolérer que ces épurations ethniques se poursuivent ».

Pour Diana Johnstone, les justifications d’Hillary Clinton sont « théâtrales » et totalement dépourvues de pertinence en ce qui concerne le conflit des Balkans. Car, en effet, il n’y a pas eu d’ « épuration ethnique » avant l’intervention militaire du Pacte nord-atlantique ; ce sont plutôt les bombes qui ont obligé les populations à fuir dans tous les sens. A la suite de quoi, la propagande de l’OTAN a utilisé cette catastrophe comme une preuve des « épurations ethniques » que les Américains et leurs séides voulaient en théorie empêcher en déversant leurs bombes sur le pays. La guerre des bombes de l’OTAN contre la Serbie a marqué une césure dans la politique internationale : en effet, depuis lors, toute « intervention humanitaire » peut sauter au-dessus du droit des gens et instaurer le droit du plus fort.

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°10/2016, http://www.zurzeit.at ).

mardi, 01 mars 2016

Les racines allemandes de la famille Trump

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Kurt Ruegen/’t Pallieterke :
Les racines allemandes de la famille Trump


Rappel : en 1963, le Président Kennedy s’était rendu immensément célèbre en Europe et dans tout l’Occident « libre », en proclamant à Berlin, devant le Mur construit deux ans auparavant : « Je suis un Berlinois » (« Ich bin ein Berliner »). Fortes paroles pour un… Irlandais. Donald Trump aurait plus de raison et de droit à le proclamer. Dans les préliminaires du New Hampshire, il a récolté 35% des voix et semble, jusqu’ici, avoir gagné la course pour la Maison Blanche. Mais introduire un Trump dans le Bureau Ovale reviendrait à y installer un perturbateur de haut vol. Il est bien trop roublard pour devenir le grand chef de l’Occident. On peut donc imaginer qu’il ne l’emportera pas et qu’un homme plus équilibré accèdera à la Maison Blanche. Et non « The Donald », comme il aime à se désigner lui-même. Trump est donc « une grande gueule » et c’est dans ses gènes car les habitants de Kallstadt en Rhénanie, la patrie originelle du clan Trump, sont surnommés les « Brulljesmacher », littéralement « ceux qui font du bruit en gueulant ». La région autour de Kallstadt est connue pour son vin et pour ses grillades de porc. Donald Trump est ambigu quand on évoque ses racines allemandes. Il aime à faire croire que cette ascendance allemande est inexacte et que ses ancêtres venaient de Suède. C’est une plaisanterie. La cinéaste Simone Wendel, originaire, elle aussi, de Kallstadt, a rendu visite au Donald dans sa Trump Tower, sur la 5ième Avenue, à proximité du Central Park. Elle tournait un documentaire, intitulé « The Kings of Kallstadt ». Elle est parvenue à enthousiasmer le Donald pour un entretien en lui montrant des photos de son grand-père allemand. Dans la version finale de ce documentaire, le candidat à la présidence est allé jusqu’à dire « I love Kallstadt ».

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Pauvre comme un rat d’église


Donald Trump est fait de plus d’un ingrédient parmi lesquels il y en a un, de taille, qui n’est guère pris en considération : sa germanité. Il descend d’immigrants allemands, arrivés aux Etats-Unis sans le moindre denier en poche mais qui sont très rapidement montés dans la hiérarchie sociale en trimant dur. Ils avaient le sens du commerce, une bonne dose de cynisme et des liens familiaux solides. Fred Trump, le père de Donald, incita ses enfants, dont trois fils, à devenir des « killers ».

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Le père de Fred se prénommait Friedrich. Il débarqua aux Etats-Unis en 1885, à peine âgé de seize ans. Aussitôt à New York, il gagna sa croûte en pratiquant le métier de coiffeur. Quelques années plus tard, il ouvre un restaurant dans l’Etat de Washington, sur la côte pacifique, au nord de la Californie. On y trouvait solide mangeaille, de quoi boire sec et quelques jeunes femmes volontaires pour se faire peloter dans des alcôves à l’arrière du restaurant. Friedrich retourne alors à Kallstadt en Rhénanie avec une belle tirelire pour aller y épouser Elisabeth Christ, la fille de ses anciens voisins. Il l’amena aux Etats-Unis mais elle avait tant la nostalgie du pays qu’elle tomba malade. Le couple retourna en Allemagne. Ce retour induit aujourd’hui une polémique : d’après les autorités américaines, Friedrich aurait tenté d’échapper à ses obligations militaires. Après quelques tiraillements, les enfants du couple naissent tout de même sur le territoire américain. En 1905 nait Fred Trump.

Douze ans plus tard, en 1917, les Etats-Unis entrent en guerre contre l’Allemagne et, automatiquement, les Germano-Américains deviennent impopulaires. On retrouve les traces de cette animosité dans le vocabulaire anglais : la fameuse saucisse de Francfort s’est appelé « hot dog » ; la choucroute, le Sauerkraut, s’est transformée en « liberty cabbage » (= « chou de la liberté »). Friedrich meurt à 49 ans en laissant à sa veuve une belle petite fortune qui lui permit de fonder l’entreprise « Trump & Son », spécialisée en investissements fonciers et en construction. Le fils Fred avait toutefois compris que ses origines allemandes ne constituaient pas un atout, même dans les « joyeuses années 20 » aux Etats-Unis : il affirmait que ses parents venaient de Suède bien que sa mère parlât anglais avec un solide accent allemand. De plus, elle invitait ses hôtes à déguster des tartes aux pommes l’après-midi. Donald était le fils préféré de Fred. Il succéda à son père dans le domaine de la construction.


actualité,donald trump,états-unis,élections américaines,politique internationale,kallstadtToutes ses anecdotes, que The Economist a rapportées récemment, étaient parues dans un livre de Gwenda Blair sur les trois générations de Trump. Une bonne part du succès des Trump en affaires vient de leur nom : Trump est un nom facile à retenir et peut parfaitement s’afficher sur des façades, des enseignes ou des affiches, étant un excellent nom de marque. Le nom est allemand mais Donald a toujours essayer de le cacher : dans son autobiographie, il évite d’évoquer ses racines allemandes et raconte que son père était un Suédois. Pure mystification.


Les Trump sont des Germano-Américains


Les Trump sont donc des Germano-Américains typiques : ils appartiennent au plus grand groupe ethnique des Etats-Unis. Un grand nombre de Germano-Américains s’étaient fixés à Milwaukee, où ils ont fondé de grosses brasseries. Ils ont milité pour faire de l’allemand une « langue américaine » mais, en fin de compte, la langue de Goethe a dû céder face à l’anglais. Aujourd’hui, il y a à nouveau une confrontation linguistique aux Etats-Unis, entre l’anglais et l’espagnol. Aux Etats-Unis, les citoyens d’origine allemande tentent généralement de gommer leurs origines, dans la mesure du possible. Ce n’est pas le cas des Italo-Américains, des Irlando-Américains ou des Polono-Américains qui, tous, aiment à rappeler leur patrie originelle.


Si Donald Trump parvient à succéder à Barack Obama, il ne sera pas le premier président américain à avoir des racines allemandes : la famille de Dwight Eisenhower venait de Karlsbrunn, une localité proche de l’actuelle frontière française et s’y appelait Eisenhauer. Les ancêtres de Herbert Hoover provenaient d’une famille du Pays de Bade et s’appelaient Huber. Eux aussi ne se vantaient pas de leurs origines allemandes mais ne se sont pas inventés des ancêtres suédois pour se faire aimer dans leur pays d’adoption.


Kurt Ruegen.
(article paru dans « ‘t Pallieterke », Anvers, 25 février 2016).

vendredi, 05 février 2016

The Men Behind Ted Cruz: Neocons and a CIA Propagandist

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The Men Behind Ted Cruz: Neocons and a CIA Propagandist

Remarkably, more than a few Republicans believe this guy is a libertarian

Kurt Nimmo

Ex: http://www.infowars.com


Ted Cruz, the junior Senator from Texas and presumptive Republican presidential nominee, is routinely billed by the mainstream media as a Tea Party outsider who is reviled by fellow Republicans as a “wacko bird” along with Kentucky Senator Rand Paul and GOP Rep. Justin Amash of Michigan.

It is not simply his wife’s connection to Goldman Sachs and investment banking or his unreported loan from the multinational investment banking firm, however, that betrays this image.

A closer look at Cruz reveals he is a neocon insider, not a renegade outsider.

His campaign manager, Chad C. Sweet, co-founded the Chertoff Group with former Bush and Obama administration Secretary of Homeland Security Michael Chertoff. Sweet, as a leader of the Chertoff Group, “advocated for expanding NSA metadata collection,” according to his bio on the risk-management and security consulting company’s webpage.

“Mr. Sweet formerly served as the Chief of Staff of the United States Department of Homeland Security (DHS). Prior to becoming Chief of Staff of DHS, Mr. Sweet worked as an investment banker at the firms of Morgan Stanley and Goldman Sachs as well as served in the CIA’s National Clandestine Service,” the bio continues.

Cruz’s foreign policy advisor is the notorious neocon James Woolsey, the former director of the CIA during the Clinton administration. Woolsey is connected to the now largely defunct Project for the New American Century (PNAC), a think tank with an agenda formulated by top neocons William Kristol and Robert Kagan. PNAC was at the forefront of the Bush administration push to invade Iraq. He is a former vice president of the defense contractor Booz Allen Hamilton and an advocate of the neocon hardline on Iran.

Ted’s foreign policy team includes Elliot Abrams, a senior fellow at the Council on Foreign Relations and the son-in-law of Norman Podhoretz, a trailblazing neoconservative ideologue. Abrams was a key adviser on Mideast policy at the National Security Council (NSC) during the George W. Bush presidency and also a staunch advocate of the Iraq invasion, the hardline on Iran and military strikes against the government of Bashar al-Assad in Syria.

Finally, a volunteer working in public relations for the Cruz campaign, Dan P. Gabriel, is a former CIA covert action officer and a founding partner of Applied Memetics, a company “focused solely on developing engineered influence for clients seeking to alter their tactical or strategic operational environments,”according to its webpage. The company specializes in propagating memes that ”can move through the cultural sociosphere in a manner similar to the contagious behavior of a virus,” in other words Applied Memetics specializes in propaganda.

The latest Cruz meme is working hard to convince followers of Rand Paul, who dropped out of the race in the wake of the Iowa caucus, that Cruz “is the natural inheritor of the modern libertarian movement built by Ron Paul, which was especially resonant here in New Hampshire, where the elder Paul won second place four years ago,” CNN reports.

“Cruz’s entreaties appear to be paying off. A number of state legislators—in places ranging from here in New Hampshire to the Paul family’s Texas—signed onto the Cruz team.”

Ted Cruz is not even remotely a libertarian. He is a neocon masquerading as a champion of liberty. If nominated and elected he will continue the forever war agenda initiated by the Bush regime and further expand the high-tech surveillance police state.

Unfortunately many Republicans, desperate to beat Hillary Clinton and the Democrats in November, are buying into the illusion.

dimanche, 23 novembre 2014

Elections américaines de mi-mandat

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Elections américaines de mi-mandat

L'Europe comprendra vite son malheur

par Jean Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Si elle continue à croire que le « modèle américain » doit continuer de s'imposer à ses institutions, et que les objectifs politiques que va proposer la nouvelle majorité républicaine doivent devenir les siens, l'Europe comprendra vite son malheur.
Les thèmes sur lesquels, tant bien que mal, les gouvernements européens avaient commencé à s'entendre, seront directement combattus par Washington. N'abordons pas ici les questions de politique internationale, les rapports avec la Russie, la lutte contre le prétendu Etat islamique, mais des questions beaucoup plus générales, intéressant directement l'avenir du monde et par conséquent le sort des citoyens européens eux-mêmes. Mentionnons ici quelques uns des mots d'ordre sur lesquels se sont fait élire sénateurs et députés:

* Le réchauffement climatique est un mythe. Sur ce thème se sont retrouvés la plupart des Républicains, mais aussi un certain nombre de Démocrates. Il faut donc continuer à extraire le maximum de combustibles fossiles, pétrole et gaz. L'Amérique doit refuser de se rapprocher d'autres grands ensembles, Chine, Inde, Europe qui s'efforcent de trouver d'autres voies de développement.

* La crise financière mondiale de 2008 et ses suites n'ont pas existé, ou du moins les institutions financières de Wall Street n'y ont pris aucune responsabilité. Ce furent les interventions des gouvernements qui ont provoqué les dysfonctionnements. Il ne faut donc pas prétendre contrôler les banques et les bourses, il faut laisser la Banque fédérale de réserve continuer à jouer librement avec le dollar en appui des stratégies américaines.

* Le monde doit s'organiser en un vaste système de libre échange et de déréglementation, dont l'Amérique sera le centre, s'appuyant vers l'Europe sur le Traité de Libre-échange Transatlantique et vers le Pacifique sur le Partenariat trans-Pacifique, une troisième zone vers l'Amérique latine étant en cours de négociation.

* Les services de santé et les systèmes de sécurité sociale doivent plus que jamais être privatisés, soit au profit d'entreprises ne s'adressant qu'aux plus riches, soit au profit de Fondations dite charitables (telle celle de Bill et Melinda Gates) qui sous une apparence plus désintéressée, poursuivent exactement le même objectif. En Afrique de l'ouest aujourd'hui, confrontée à l'épidémie d'Ebola, aucun effort ne sera donc fait pour redresser des structures hospitalières déjà largement démantelées sous l'influence du modèle libéral prédominant dans les pays concernés.

* Plus généralement les services publics, dans quelque domaine qu'ils interviennent, notamment en matière de grands équipements collectifs, d'enseignement et même de sécurité-défense, sont des sources de mauvaise gestion et de gaspillage. Il faut partout laisser jouer la libre-entreprise.

* En conséquence, plus que jamais, où que ce soit dans le monde, les gouvernements doivent continuer à réduire leurs dépenses (tighten their belts, selon l'aimable expression du représentant John Boehner bientôt speaker de la Chambre). Il faudra évidemment aussi cesser de vouloir réformer la fiscalité, en prétendant faire payer les riches. Plus généralement il faudra cesser de légiférer.

La démocratie du dollar-roi

Obama, défendait-il des politiques différentes? Sans doute pas, malgré les apparences. Il a été dès sa nomination l'otage consentant de la finance. Néanmoins il n'affichait pas avec la même brutalité les objectifs qui seront ceux de la nouvelle majorité. Mais pourquoi Sénateurs et Représentants, quasi unanimement et sans le moindre esprit critique, se préparent-ils face à un monde qui bouge, face aux Brics, à imposer à l'Amérique une posture qui la fera inévitablement rejeter plus encore qu'actuellement par ceux qui veulent se faire enfin entendre?

La réponse n'est pas compliquée. Un article du New York Times 1), pourtant journal peu enclin à s'opposer, est révélateur. Jamais autant de millions de dollars n'ont été dépensés lors des dernières élections par les grands intérêts financiers pour faire élire les défenseurs de l'ultra-libéralisme et déconsidérer leurs adversaires. A ce niveau, la démocratie politique corrompue par l'argent se révèle plus que jamais un cancer.


1) New York Times.  Dark money helped win the Senate

http://www.nytimes.com/2014/11/09/opinion/sunday/dark-money-helped-win-the-senate.html?hp&action=click&pgtype=Homepage&module=c-column-top-span-region&region=c-column-top-span-region&WT.nav=c-column-top-span-region&_r=0

 

Jean Paul Baquiast

samedi, 08 novembre 2014

Wird sich nun nach den Zwischenwahlen in den USA wirklich etwas ändern?

Wird sich nun nach den Zwischenwahlen in den USA wirklich etwas ändern?

Michael Snyder

Quelle: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/michael-snyder/wird-sich-nun-nach-den-zwischenwahlen-in-den-usa-wirklich-etwas-aendern-.html

Manche Dinge verändern sich nur schwer. Die Republikaner haben zwar bei den Zwischenwahlen zum amerikanischen Kongress am 4. November im Senat die Mehrheit gewinnen (52:43 Sitze) und ihren Vorsprung im Repräsentantenhaus noch ausbauen (243: 179 Sitze, zuvor 233:199 Sitze) können. Auch bei den Gouverneuren haben sie nun die Nase vorn. Aber wird das tatsächlich den Kurs des Landes ändern? Wird sich überhaupt etwas ändern?

 

Viele Menschen hoffen, dieses Wahlergebnis könnte zu einem »Wendepunkt« für Amerika werden, aber die Geschichte lehrt uns, dass es mit an Sicherheit grenzender Wahrscheinlichkeit nicht so kommen wird. In den vergangenen 30 Jahren haben sich unabhängig davon, welche der beiden großen Parteien im Weißen Haus saß oder im Kongress die Mehrheit hatte, die Dinge nur unwesentlich geändert.

In dieser Zeit hat sich allerdings die Staatsverschuldung explosionsartig vermehrt, unsere langfristigen Wirtschaftsprobleme haben sich verschärft, unsere Freiheiten und Bürgerrechte wurden weiter eingeschränkt und unsere Nation verkam in moralischer Hinsicht immer mehr. In Wahrheit bestehen zwischen den meisten Demokraten und dem Großteil der Republikaner nur sehr geringe Unterschiede. Die Korruption ist in Washington extrem verbreitet und reicht sehr hoch, und nur wenige Politiker sind in der Lage, in dieser Umgebung ihre moralischen Prinzipien aufrechtzuerhalten.

In der letzten Zeit wurden die Zwischenwahlen vorrangig zu einem Strafinstrument gegen die Regierung, die jeweils im Weißen Haus saß. Gegenwärtig gibt es, was die Präsidentschaft Barack Obamas betrifft, sicherlich viel Grund, enttäuscht zu sein. Viele halten ihn sogar für den schlimmsten Präsidenten der amerikanischen Geschichte, und das will schon einiges heißen.

Als Obama im Januar 2009 sein Amt antrat, lagen seine positiven Umfragewerte extrem hoch und entsprechend groß war auch die Erwartungshaltung. Aber im Verlaufe seiner ersten und jetzt zur Hälfte seiner zweiten Amtszeit sind sie deutlich gefallen. Laut einer CNN-Umfrage von Ende Oktober sind 53 Prozent der Amerikaner mit der Amtsführung ihres Präsidenten unzufrieden, und fast 70 Prozent der Amerikaner sind über die Entwicklung im Land und die Richtung, die es nimmt, verärgert und besorgt.

Und mit Sicherheit spiegelt sich diese Unzufriedenheit, die das Land prägt, in den Wahlergebnissen vom Dienstag wider. Aber trotz der Millionen und Abermillionen abgegebener Stimmen besteht kaum eine Chance, dass sich in der Art und Weise, wie dieses Land regiert wird, etwas ändert.

Einer der Gründe hängt sicherlich damit zusammen, dass Barack Obama als Präsident die Möglichkeit hat, gegen alle ihm missliebigen Gesetze, die der republikanische Kongress verabschiedet, sein Veto einzulegen. Und die Republikaner verfügen nicht über die notwendige Mehrheit, um das Veto des Präsidenten zu überstimmen.

Dies bedeutet zum Beispiel, dass die Republikaner nicht in der Lage sein werden, die von ihnen vehement abgelehnte Reform des Gesundheitswesens, das sogenannte Obamacare, rückgängig zu machen. Und unabhängig davon, ob die Mehrheit der amerikanischen Bevölkerung dies ablehnt oder nicht, müssen wir mindestens für die nächsten zwei Jahre mit einem Stillstand in der Politik rechnen.

Die neue Situation nach den Wahlen bedeutet andererseits aber auch, dass Barack Obama in der Lage ist, im Alleingang die sogenannte Keystone-Pipelinezu stoppen.

Auch wenn Umfragen zeigen, dass die amerikanische Bevölkerung mit überwältigender Mehrheit für die Pipeline ist, wird sie nur gebaut werden können, wenn Barack Obama dem zustimmt.

Warum sich wahrscheinlich nur wenig in Washington ändern wird, hängt auch damit zusammen, dass sich Demokraten und Republikaner eigentlich in viel mehr Fragen einig als uneinig sind. Betrachten wir einmal folgende Beispiele:

  • Die amerikanische Staatsverschuldung ist in den vergangenen Jahren unabhängig davon, welche Partei die Mehrheit im Kongress hatte, explosionsartig angestiegen. Als die Republikaner vor vier Jahren die Mehrheit im amerikanischen Repräsentantenhaus errangen, ging das vor allem darauf zurück, dass sie im Wahlkampf versprochen hatten, die Regierungsausgaben zu senken, aber nichts Entsprechendes geschah. Die amerikanische Staatsverschuldung stieg im Haushaltsjahr 2014 im Gegenteil um mehr als eine Billion Dollar.

  • Beide Parteien befürworten einhellig den Aufbau einer weltweiten Wirtschaftsordnung, die bereits zum Verlust von Millionen gut bezahlter amerikanischer Arbeitsplätze geführt hat. Gegenwärtig verhandelt Barack Obama hinter verschlossenen Türen über ein neues Freihandelsabkommen mit Europa, das als Transatlantisches Freihandelsabkommen (TTIP) bekannt ist. Sollte dieses Abkommen zustande kommen, werden noch weitere Arbeitsplätze in Amerika verloren gehen, und unsere Wirtschaft wird weiteren Schaden nehmen. Leider befürworten die Republikaner Obamas Bemühungen und haben keineswegs die Absicht, sich diesem hinterhältigen Vertrag in den Weg zu stellen.

  • Die Geschichte lehrt uns, dass die Republikaner im Senat auch weiterhin die meisten der von Barack Obama vorgeschlagenen ultraliberalen Richter anstandslos bestätigen werden. Heute werden in Amerika viele der großen Rechtsfragen letztlich von Richtern, die früher Aktivisten waren, entschieden, und es ist alles andere als wahrscheinlich, dass die »Tyrannei der Justiz« bald enden wird.

  • Die beiden großen politischen Parteien haben gezeigt, dass sie nur wenig Respekt für unsere Bürgerrechte und Freiheiten haben. Beide erneuern und verlängern willfährig das PATRIOT-Gesetz, wenn es zur Abstimmung gestellt wird, und weder Demokraten noch Republikaner lassen in irgendeiner Weise erkennen, dass sie dem missbräuchlichen Vorgehen von Geheimdiensten wie der NSA oder anderen Behörden wie der dem Innenministerium unterstellten Behörde für Verkehrssicherheit TSA Einhalt gebieten wollen.

  • Unabhängig davon, wer im Kongress die Mehrheit hat, erhält die Organisation Planned Parenthood, die sich unter dem Deckmantel der Familienplanung für das Recht auf Abtreibung einsetzt, alljährlich Millionen und Abermillionen Dollar aus der Staatskasse. Seit der Entscheidung in dem Verfahren Roe vs. Wadeaus dem Jahre 1973, in dem die Entscheidung zur Abtreibung weitgehend der »Privatsphäre« der Frau untergeordnet wurde, wurden mehr als 50 Millionen Amerikaner getötet. Dies ist eine nationale Schande, aber keine der beiden großen Parteien will dagegen etwas unternehmen.

  • Demokraten wie Republikaner sind davon überzeugt, dass eine Zwei-Staaten-Lösung zu einem anhaltenden Frieden zwischen Palästinensern und Israel führen würde. Und beide Parteien unterstützen die Bewaffnung »gemäßigter Dschihadisten« in Syrien. Die USA haben seit Jahrzehnten schwerwiegende Fehler in ihrer Politik des Nahen und Mittleren Ostens begangen, und dies wird sich wohl in absehbarer Zeit auch nicht ändern.

  • Keine der beiden großen Parteien stellt die angebliche »Unabhängigkeit« der amerikanischen Notenbank Federal Reserve (Fed) in Frage. Bei der Fed handelt es sich in Wirklichkeit um ein demokratisch nicht legitimiertes, niemandem verantwortliches Bankenkartell, das größeren Einfluss auf die Wirtschaft besitzt als Barack Obama oder der amerikanische Kongress. Aber unsere Politiker unternehmen nicht das Geringste, um diese bösartige und skrupellose Institution zu zerschlagen und unter öffentliche Kontrolle zu bringen, obwohl deren Vorgehen extrem fahrlässig ist. Wie ich schon an anderer Stelle schrieb, ist die Fed entscheidend für viele unserer seit Langem anhaltenden wirtschaftlichen Probleme verantwortlich, aber der Kongress sieht keinen Handlungsbedarf.

Natürlich ließe sich diese Liste noch beliebig fortsetzen. Ich möchte an dieser Stelle aber vor allem deutlich machen, dass diese Zwischenwahlen den Kurs, den dieses Land eingeschlagen hat, nicht ändern werden.

Vielleicht gibt es bei den Clowns einige Veränderungen, aber der Zirkus als Ganzes bleibt bestehen.

Amerika befindet sich auf dem Weg in den Untergang, und Demokraten wie Republikaner sind gleichermaßen für diese Tragödie verantwortlich.

 

16:02 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualités, états-unis, élections américaines, obama | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 29 novembre 2012

La réélection d'Obama

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La réélection d'Obama comme symptôme de la «brésilianisation» des Etats-Unis

par le Prof. Gérard DUSSOUY

Ex: http://www.polemia.com/

Comme Samuel Huntington, dans Qui sommes-nous ?, l’avait pressenti, l’immigration a changé la nature des Etats-Unis. Reste à savoir comment les communautés de cette polyarchie ethnique vont parvenir à vivre en société ensemble ? Comment parviendra-t-elle à imposer de nouveaux impôts à ceux qui les payent alors qu’ils ont de moins en moins de choses en commun avec ceux qui en bénéficient ? Pour le professeur Gérard Dussouy les turbulences de la mondialisation atteignent désormais les Etats-Unis.

Dans une étude qui a presque vingt ans, Michaël Lind divisait l’histoire sociale, culturelle et politique des Etats-Unis en trois périodes (Lind, 1995). Aux « deux premières républiques américaines » de l’Anglo-Amérique (1788-1861) et de l’Euro-Amérique (1875-1957) avait succédé, selon lui, une « Fédération de races » de moins en moins cohésive malgré l’existence réaffirmée d’une culture américaine. Née de l’adoption des lois sur les droits civiques (années 1960-1970), puis confortée par l’Affirmative Act (à savoir la politique des quotas qui favorise l’accès des ressortissants des communautés non blanches aux emplois publics et privés, à l’enseignement secondaire et supérieur), cette « troisième république», vient, on peut l’écrire, d’être consacrée par la réélection de Barack Obama. Celle-ci donne raison à Lind, parce qu’elle est symbolique des nouveaux rapports de forces sociodémographiques qui caractérisent une société américaine de plus en plus multiculturelle, par suite d’une immigration intense. Obama a été réélu, même s’il existe d’autres causes inhérentes aux faiblesses du parti républicain et aux aspects rétrogrades de son programme, grâce à l’alliance des minorités, y compris les Blancs les plus nantis qui sont à l’abri de toute catastrophe économique, contre le vieux stock européen.

Maintenant, la question qui se pose est de savoir comment va fonctionner cette polyarchie ethnique (Blancs, Noirs, Latinos, Asiatiques, musulmans, etc.), qui signifie aussi la fin du leadership anglo-saxon, lui qui a évité, dans le passé, la transposition aux Etats-Unis des antagonismes européens et qui leur a imprimé leur style diplomatique.

Les turbulences de la mondialisation sur le sol américain ?

Après avoir voulu formater le monde à son image, en s’ouvrant démesurément à lui pour mieux le conquérir, l’Amérique ne risque-t-elle pas, faute d’y avoir perdu sa culture politique homogène, de subir toutes les turbulences de la mondialisation sur son propre sol ?

La question est d’autant plus d’actualité que le changement politique et culturel s’accompagne, comme le redoutait Lind, d’une « brésilianisation » (*) des Etats-Unis. Il faut entendre par là, outre la fin de la suprématie de la population blanche et la reconnaissance du pluralisme culturel, toute une série de phénomènes qui vont compliquer la résolution des problèmes financiers et sociaux, et qui, à terme, pourraient affaiblir la puissance américaine.

L’immense responsabilité de Bill Clinton

Le premier phénomène est celui d’un retranchement exacerbé des catégories sociales qui ne se limite pas à un séparatisme spatial, mais qui se manifeste par une privatisation systématique des services, ce qui équivaut, pour les plus nombreux, à cause de la faillite de l’Etat fédéral et de nombreuses villes, à la privation de ces derniers. Le premier mandat d’Obama a été ainsi marqué par une régression sociale inconnue aux Etats-Unis depuis les années trente. Il faut dire qu’il n’en est pas le premier responsable. Le mal vient de la mandature de William Clinton qui a commis une double faute. D’une part, il a autorisé l’adhésion de la Chine à l’OMC et a ouvert le marché américain à l’afflux des produits chinois ; il en a résulté un déficit commercial américain abyssal et la désindustrialisation des Etats-Unis. D’autre part, il a fait supprimer la séparation des banques d’affaires et des banques de dépôts, en vigueur depuis 1933. Une telle décision a relancé toutes les activités spéculatives et elle est à l’origine du grand endettement des ménages américains. Sur le moment, et c’était l’effet recherché par Clinton pour se faire réélire, le pouvoir d’achat des Américains s’en est trouvé amélioré : ils pouvaient s’endetter et acheter des produits importés à bas prix. Au final, les Etats-Unis ont connu les deux krachs de 2007 et 2008, et de nombreux quartiers des villes américaines n’ont, aujourd’hui, pas grand chose à envier aux favelas brésiliennes…

Le deuxième phénomène est l’accroissement considérable des inégalités sociales (1% de la population détiendrait 80% des richesses), de la paupérisation (26 millions de personnes au chômage ou sous-employées ; 1 personne sur 8 vit de bons alimentaires), et, toujours en rapport avec les faillites des collectivités locales et l’affaiblissement du pouvoir fédéral (contrairement au discours de la droite extrême), la dégradation accélérée des services publics. Une économiste américaine a dressé un bilan désolant de la situation (Huffington, 2007). Pourquoi et pour qui de nouveaux impôts ?

C’est à la lumière de ce contexte économique et sociétal que le débat sur la réforme fiscale, qui vient de s’ouvrir, prend tout son sens. Certes, à son origine, il y a l’intérêt général de réduire la dette, sous peine de coupes budgétaires automatiques. Mais, sachant que les classes moyennes blanches seraient les principales contributrices aux nouvelles recettes, ce débat sera un test. Il va montrer à quel niveau se situe la solidarité nationale dans une société éclatée comme celle des Etats-Unis. Le pourquoi et le pour qui de nouveaux impôts sont plus difficiles à légitimer quand les liens sociétaux et intergénérationnels se défont, quand, à l’intérieur d’une même population, des groupes humains considèrent qu’ils n’ont plus beaucoup en commun. Si aucun accord n’intervient, la fuite en avant (le relèvement du plafond de la dette) permettra, seule, de retarder les effets de l’anomie sociale…

L’élargissement de la polyarchie ethnique à de nouveaux groupes va se traduire aussi, en parallèle avec l’affaissement du leadership anglo-saxon, par une révision des choix et des préférences, lesquels relèvent souvent de l’affectivité, en matière de politique étrangère. Si le changement ethnoculturel en cours éloigne, sans aucun doute, les Etats-Unis de leurs sources et de leurs affinités européennes, il ne leur procurera pas forcément de nouveaux repères sur l’horizon mondial.

Ceci pourrait avoir l’avantage d’entraîner un désengagement américain du continent européen (en obligeant les Européens à regarder la réalité géopolitique en face et s’assumer au plan stratégique), tant il est devenu clair que pour Obama la relation avec la Chine est devenue primordiale. Néanmoins, il ne faut pas se cacher que les sollicitations intérieures multiples et divergentes rendront moins lisible qu’auparavant l’action extérieure des Etats-Unis.

Gérard Dussouy
Professeur émérite à l’Université de Bordeaux
15/11/2012

(*) Note de la rédaction : à rapprocher de la citation d'Eric Zemmour, à propos de la France, qui, selon le journaliste, encourt le même risque : « C’est la  "brésilianisation" qui nous menace : ségrégation raciale, milliardaires à foison et appauvrissement de la classe moyenne. Misère du monde aux portes des antiques cités. La Défense sera notre Brasilia. Et la Seine-Saint-Denis, nos favelas.»

Bibliographie :

Michaël Lind, The Next American Nation. The New Nationalism and the Fourth American Revolution, New York, The Free Press, 1995.
Arianna Huffington, L’Amérique qui tombe, Paris, Fayard, 2011.

Voir aussi les article Polémia :

« Les théories de la mondialité » de Gérard Dussouy : gagnants et perdants du sans-frontiérisme
Barack Hollande et François Obama : la « post-démocratie » ethnique en marche
Obama : élu des minorités ethniques et de l'oligarchie financière
Paul Gottfried, un auteur incontournable pour comprendre le conservatisme américain
« Les sept plaies de l'Amérique d'Obama » de Jean-Michel Quatrepoint
Obama régularise un million de clandestins
Les Etats-Unis se délabrent

Anatomie de l'effondrement des Etats-Unis
L'identité nationale selon Huntington

Correspondance Polémia – 21/11/2012

mercredi, 21 novembre 2012

Présidentielles américaines: le poids des voix ethniques

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Présidentielles américaines: le poids des voix ethniques

 

Obama est devenu président pour la seconde fois grâce aux minorités ethniques. Les Euro-Américains (ou les “Blancs”) n’ont été que 39% à voter pour le premier président (à moitié) noir des Etats-Unis. Chez les “Latinos”, Obama a récolté 71% des voix et chez les Noirs (ou Afro-Américains), le score mirobolant de 93%, qui est toutefois inférieur à celui qu’il avait obtenu lors de sa première élection à la présidence en 2008. Chez les Asiatiques, Obama a récolté le score très confortable de 73%. Même les Latinos d’origine cubaine, dont une bonne part était jusqu’ici demeurée fidèle au Parti Républicain, ont voté majoritairement pour Obama lors des dernières présidentielles. Le soutien à Obama chez les autres minorités s’est révélé en recul mais il obtient néanmoins une majorité de 58%.

 

Ces chiffres se confirment une nouvelle fois lorsque l’on observe la répartition des voix selon les appartenances religieuses. Pour les électeurs chrétiens, il n’y a guère de différences entre ceux qui choisissent les Républicains et ceux qui votent pour les Démocrates. Obama n’a obtenu que 42% des votes protestants et 50% des votes catholiques. Les athées ont voté à 70% pour Obama. Les adeptes des “autres religions”, dont les Musulmans, ont voté, eux, à 74% pour Obama. On a prétendu que les femmes avaient majoritairement voté pour Obama mais ce n’est qu’à moitié vrai. Il s’agit surtout de femmes issues des minorités ethniques. 56% des “Blanches” ont voté pour Romney.

 

(source: “ ’t Pallieterke”, Anvers, 14 novembre 2012).

 

lundi, 12 novembre 2012

US-Wahl: Cholera hat gesiegt

 
US-Wahl: Cholera hat gesiegt

US-Wahl: Cholera hat gesiegt

Romney hat verloren, das ist nicht schlecht. Obama hat gewonnen, das ist nicht gut.

Von Jürgen Elsässer

Wer würde sich nicht über die Niederlage von Romney freuen? Die Mischung aus George W. Bush und Arnold Schwarzenegger kam direkt aus der Retorte der schlimmsten Thinktanks der Neokonservativen. Er hätte da weitergemacht, wo Dabbelju 2008 aufhören musste. Die symbiotische Verbindung der US-Klerikalen und der israelischen Likudniks kam bei ihm auf den Begriff: Er war Busenfreund von Premier Bibi Netanjahu und hätte nach eigenen Angaben jeden Schritt in der Nahost-Politik mit diesem abgestimmt. Sein Wahkampf wurde maßgeblich finanziert von einem zionistischen Casino-Tycoon. An Obama fand er nicht dessen Kriege – Afghanistan, Pakistan, Libyen, Drohnen-Morde in Serie – schlimm, sondern dass er nicht auch noch Iran und Syrien angegriffen hat.

Obama hat immerhin Netanjahu deutlich gemacht, dass er bei einem Harakiri im Persischen Golf bis hinauf nach Teheran nicht mittun will. Romney dagegen hat Netanjahu Carte Blanche gegeben. Aber das sollte man nicht der außenpolitischen Klugheit und Zurückhaltung von Obama zu Gute halten, sondern der Stärke der iranischen Vertidigungsfähigkeit. Dass die Leute von Ahmadinedschad im letzten Dezember eine US-Drohne nicht abgeschossen, sondern elektronisch abgefangen, sanft zur Landung gebracht und anschließend die gesamte Technologie ausgebaut und vermutlich kopiert haben, war ein Warnschuss. Dass vor vier Wochen die mit dem Iran verbündete Hisbollah eine eigene Drohne unbemerkt bis zur israelischen Atomwaffenanlage Dimona schicken konnte, muss jedem denkenden Amerikaner und Israeli deutlich gemacht haben: Ein Angriff auf Iran wird riskant und verlustreich sein. Immerhin, Obama denkt. Romney und Netanjahu dagegen sind hirnlose Hasardeure. Aber deswegen sollte man nicht, wie das in Deutschland gerne gemacht wird, Obama zum würdigen Träger des Friedensnobelpreises verklären. Er hat diesen Preis besudelt.

Lesen Sie mein Editorial “Obama – der hässliche Amerikaner” in der Februar-Ausgabe von COMPACT-Magazin.