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mercredi, 10 juin 2009

Eventuels vainqueurs et présumés vaincus

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ÉVENTUELS VAINQUEURS ET PRÉSUMÉS VAINCUS

Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

http://www.philipperanda.com/

Le paysage politique français est-il véritablement changé depuis que le résultat des élections européennes dimanche soir ? Force est de constater qu’il suscite en tout cas beaucoup de perplexité. Pour les éventuels vainqueurs, tout comme pour les présumés vaincus.

Tout d’abord, sur l’Europe… Avec 60 % d’abstention, il est clair que l’immense majorité des Français s’en désintéresse, d’autant que le nombre impressionnant de listes en compétition offrait tous les choix possibles. Cette abstention remet bien évidemment en cause la représentativité réelle des 72 élus nationaux et n’en donne pas davantage aux abstentionnistes, suivant l’adage que les absents n’ont pas seulement toujours tort, mais n’existent pas ! Les urnes ont beau avoir été plus qu’à moitié vide, les fauteuils du parlement européen n’en seront pas moins occupés, ne leur en déplaise.
L’UMP, avec un tiers des suffrages exprimés, confirme que Nicolas Sarkozy est incontestablement passé maître d’œuvre dans l’art de diviser ses adversaires. Car c’est à l’évidence bien davantage sur la faiblesse (euphémisme !) de ses opposants, bien davantage que sur les résultats de son action présidentielle, que les Français, faute de mieux, ont confirmé le leadership électoral de son parti.

Mais ce parti ne rassemble toutefois qu’un électeur sur trois sur moins d’un Français sur deux autorisé à déposer un bulletin de vote… Et il ne peut compter sur aucun allié politique potentiel. Il reste donc un géant aux accords électoraux d’argile et aux très possibles déconvenues électorales à venir.

Le Parti socialiste s’est certes ridiculisé dans cette élection avec 14 % de suffrages, mais on rappellera que la liste menée par un certain Nicolas Sarkozy (avec Alain Madelin) avait obtenu le brillant score de 12,82 % à ces mêmes élections de 1999, tandis que celle menée par Charles Pasqua et Philippe de Villiers les devançait à 13,05 %. On sait ce qu’il est advenu ensuite des uns et des autres…

L’incontestable percée des listes écologistes de Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly et José Bové est à relativiser… Sauront-ils faire perdurer leur succès, voire l’augmenter ? Il est clair que dans un premier temps, leur succès va surtout contribuer à diviser encore plus l’opposition au chef de l’État. D’autant que ces écologistes-là doivent tout au soutien médiatique dont ils ont outrageusement bénéficié, le point d’orgue de ce soutien ayant été la diffusion télévisuelle du film « Home », le vendredi soir précédant l’élection.

Le Modem essuie un échec tout aussi incontestable, du moins dans les ambitions qu’il affichait durant la campagne électorale et en comparaison du résultat de François Bayrou à l’élection présidentielle. Mais ce n’est pas le premier essuyé par le Béarnais et il a montré son incontestable aptitude à rebondir. Ceux qui ne cesse de l’enterrer ont sans doute encore beaucoup de pelletées électorales à lui asséner. Et s’ils se lassaient avant lui ?

Celui qui a rempli sa mission électorale, c’est à l’évidence Jean-Luc Mélenchon. Chargé par ses camarades socialistes de ramasser au fond des urnes les derniers des mohicans communistes et de stopper l’ascension d’Olivier Besancenot. Il peut être pleinement satisfait.

Enfin, Marine Le Pen tire incontestablement son épingle électorale du scrutin. Sa réélection dans la région nord lui assure la légitimité que lui contestait tous ceux qui ont quitté le Front national. Ces derniers ont par ailleurs démontré qu’en politique, les démissionnaires sont comme les abstentionnistes, ils perdent toute légitimité.

mardi, 05 mai 2009

Moldavie: une "révolution colorée" avortée?

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Moldavie: une “révolution colorée” avortée?

 

 

Par Bernhard TOMASCHITZ

 

La Moldavie est, en Europe, un foyer de pauvreté, excentré et marginal, mais elle a été à la une de l’actualité ces dernières semaines. En effet, l’opposition a boycotté le nouveau décompte des voix ordonné à la mi-avril par le Tribunal constitutionnel. Le parti “Notre Moldavie”, qui est dans l’opposition, évoque dans ce contexte “une farce” dont le but est de camoufler des irrégularités dans l’organisation du scrutin. Le Parti libéral et le Parti libéral-démocratique veulent, eux aussi, boycotter le nouveau décompte des voix.

 

Les trois partis de l’opposition réclament de nouvelles élections. Le scrutin du 5 avril avait clairement donné la victoire au Parti communiste (PCRM) du Président Vladimir Voronine, avec 49,9% des voix. Parmi les partis de l’opposition, seuls franchissent la barre des 6% pour pouvoir siéger au Parlement le Parti libéral avec 12,9% des voix, le Parti libéral-démocrate avec 12,2% et “Notre Moldavie”, avec 9,9%. En début d’année, il avait été décidé de faire passer cette barrière de 4 à 6%. Les treize autres partis qui se présentaient aux électeurs n’ont pas réussi à obtenir suffisamment de voix pour obtenir des élus au Parlement. Ces élections ont pourtant été considérées par l’OSCE  comme “libres et correctes”, mises à part quelques petites irrégularités.

 

Après la victoire des communistes, les partisans de l’opposition ont pris d’assaut le siège de la présidence et les bâtiments du parlement dans la capitale Chisinau (Kichinev), pour y bouter le feu. Une femme a perdu la vie; il y a eu plus de 200 blessés et au moins 193 arrestations. Une question demeure ouverte: qui se profile derrière ces désordres? Le Président Voronine qui, d’une part, tient à rapprocher son pays de l’UE et, d’autre part, souhaite garder ses relations étroites avec la Russie, a déclaré aux journalistes du quotidien espagnol “El Pais”, que des forces étrangères favorisaient les désordres. Voronine dit ensuite qu’il détient la preuve que “neuf personnes venues de Serbie” et des “agents des services secrets roumains” avaient été aperçus tandis qu’ils “dirigeaient” les événements. La police moldave a pu notamment photographier un “Yougoslave” distribuant des “documents émanant d’une institution nord-américaine”. L’homme d’Etat communiste, on s’en doute, n’a pas bonne opinion des manifestants: “Le résultat des élections ne les intéressent pas. Nous assistons au déploiement du même scénario qu’à Belgrade, Tiflis, Bichkek et Kiev”. Voronine rappelle donc à ses lecteurs espagnols les “insurrections” similaires qui ont eu lieu, au cours de ces dernières années, en ex-Yougoslavie, en Géorgie, au Kirghizstan ou en Ukraine. D’après le président moldave, les désordres qui ont affectés son pays présentent des similitudes avec la “révolution des roses” en Géorgie et la “révolution orange” en Ukraine. “Certaines forces en profitent, ajoute-t-il, pour saisir l’occasion de mener l’une de ces opérations que l’on baptisera ensuite du nom d’une couleur”. L’analyse de Voronine rencontre bien sûr l’approbation de Moscou. La Russie veut empêcher que le paysage politique de la Moldavie, un pays de 33.000 km2, se modifie de fond en comble et la fasse basculer, comme l’Ukraine et la Géorgie, dans l’orbite américaine.

 

A la Douma d’Etat russe les désordres de Moldavie ont été décrits comme la tentative de “tireurs de ficelles” occidentaux cherchant à promouvoir une “révolution des fleurs” supplémentaire, la cinquième, après l’Ukraine, la Géorgie, le Kirghizstan et la Mongolie. “Cinq cas similaires, de même typologie, nous permettent de tirer certaines conclusions”, a déclaré Konstantin Kozatchev, président de la Commission des Affaires étrangères. Et il a ajouté: “De tels événements surviennent toujours lorsque les forces pro-occidentales perdent les élections”.

 

Et, de fait, les médiats russes et moldaves évoquent quelques événements préliminaires qui rappellent, de manière frappante, la “révolution orange” ukrainienne à la charnière des années 2004/2005. Ainsi, de jeunes manifestants, venus principalement des campagnes, ont été amenés dans la capitale par bus. Et cela dans un pays ou le revenu mensuel moyen est de 120 euro. C’est la raison pour laquelle les communistes au pouvoir soupçonnent que de riches “sponsors” se dissimulent derrière les événements. Deux hommes se retrouvent ainsi dans le collimateur: Gabriel Stati et son père Anatoli Stati, l’homme le plus riche de Moldavie. Tous deux sont actifs dans le commerce du pétrole au départ du Kazakhstan et de divers pays africains. Stati s’était écrié, deux jours avant les élections, qu’il allait voter “pour les partis d’inspiration démocratique”. Cet appel est parvenu au public par le biais d’une association de sports de combat que préside Stati. La rumeur circule à Chisinau que ce sont justement les membres de cette association qui ont saccagé le Parlement et le siège de l’administration présidentielle. A la demande de la Moldavie, l’oligarque, à peine âgé de 32 ans, a été arrêté en Ukraine et sera extradé vers son pays.

 

Le rôle de la Roumanie, pays membre de l’OTAN et de l’UE, est également ambigu dans les événements récents à Chisinau. Les manifestants arboraient en effet des drapeaux roumains et réclamaient l’ “Anschluss” avec la mère-patrie roumaine. La plus grande partie de l’actuelle République moldave a effectivement fait partie de la Roumanie pendant l’entre-deux-guerres et a été annexée en 1940 par l’Union Soviétique. La plupart des Moldaves sont ethniquement parlant des Roumains; seule la Transnistrie, qui se trouve sur la rive orientale du Dniepr, est majoritairement peuplée de Russes et d’Ukrainiens. La Transnistrie réclame son indépendance  depuis 1992, en recevant l’appui de la Russie. Le Président roumain Traian Basescu a cherché à calmer le jeu et a déclaré lors d’une allocution télévisée: “La Roumanie n’émet aucune revendication sur les territoires qu’elle a jadis possédés, ne veut aucune modificiation des actuelles frontières d’Etat et ne veut en aucune manière enfreindre la souveraineté de la République moldave”. Mais il a ajouté cette phrase que l’on peut qualifier de “cryptique”: “notre pays ne tolèrera pas que le fleuve Prouth devienne un nouveau Rideau de Fer”. L’avenir de la Moldavie ne se décidera donc pas à Chisinau mais à Bucarest et à Moscou.

 

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°17/2009; traduction française: Robert Steuckers).

vendredi, 06 mars 2009

Verkiezingen: De Periodieke Supersoap

Verkiezingen: De Periodieke Supersoap

 

DemocratieHet begin van weer eens een verkiezingsronde in dit land is volop begonnen. Dat is niet te merken aan de lawine ideeën en ideologische inzichten door het politieke profitariaat naar onze hoofden geslingerd. Neen, het is alleen te merken aan hoe de kopstukken van de respectieve partijen zichzelf aan het verkiezen zijn om zo zichzelf en hun naaste vrienden (of familieleden) op topplaatsen te wringen. Dat noemen die politieke creaturen dan de eerste stap in een democratisch proces: "Hoe wring ik mezelf op een verkiesbare plaats?" Het is meteen een van de belangrijkste fasen van de partijwerking geworden als men de kranten erop naleest.

Alle nieuwkomers hebben daarbij zo te zien een snelcursus genomen in hoe de oude militanten beter een valse stoot te verkopen. En "Hoe schop ik tijdens lijstvorming een medestander in de vernieling?" is haast uitgeroepen tot een olympische discipline, in zoverre dat die nog niet verheven is tot de enige politieke activiteit die partijkopstukken in het parlementaire circus beoefenen. Die kunst bestaat er ook in (met name voor de slapjanussen die in de partijen tweede viool spelen) zich zo geruisloos mogelijk te verstoppen achter de tapkast van de parlementaire bar en dat liefst gedurende de volledige legislatuur. Het enige wat de ja-knikkers binnen de partijen moeten doen is kijken hoe de kop beweegt van hun voorman. Ze moeten dan vooral hun kop in dezelfde richting bewegen als die verlichte leiders. Dat is alleszins een succesformule die de meeste parlementairen behoorlijk onder de knie hebben. In platbroekerij zijn die parlementairen behoorlijk geschoold. En na een tijdje is niks doen en je vol vreten op kosten van de gemeenschap een tweede natuur geworden voor dat politiek personeel van de tweede garnituur. De bazen, die de grote partijen exploiteren als een soort veredelde bordelen, waar verkozenen zich openlijk prostitueren, zijn dan ook maar wat gewillig om die ongevaarlijke nullen rond zich te tolereren en hun zelfs een mooie carrière in ruil voor bewezen diensten aan te bieden. Inderdaad, politieke hoeren, je moet ze huren en betalen, en ze woekeren meestal in achterkamertjes en louche cafés.

Voor de kopstukken is het van het grootste belang om zichzelf aan te top van de lijsten te plaatsen, want dat is de enige manier om aan de geldpomp van het systeem te kunnen blijven hangen. Al hun mooie manieren en praatjes moeten verbergen dat ze er gewoon op uit zijn weer een periode van vaste vergoedingen en staatsgegarandeerd inkomen te verwerven. En maak je geen illusies: de Dewevers en de Dewinters zijn ook niet te beroerd zichzelf te verkopen om die smerige Belgische euro's van de Belgische staat in hun vette pootjes te nemen. Geld heeft geen naam, en in Europa heeft het zelfs geen volk dat dat  beheert of controleert, maar wie maalt daar nu om? Toch zeker niet de bijna slimste mens en de - op Dedecker na - luidruchtigste? De partijbonzen kijken met bewondering naar iemand als Rudy Aernoudt, hoe deze man zich een weg knort en wroet om ook in de troch te geraken is gewoonweg bewonderenswaardig. Bij zo iemand herkennen ze de fijne kneepjes van het vak!

Terwijl het volk in een steeds vlugger tempo aan het verarmen is en ons economisch en sociaal stelsel zowat implodeert, hebben die partijfeestneuzen zichzelf weer goed in de kijker gezet. Voor het N-SA is deze hele verkiezingbedoening echter een non-event en men zou het beter de 'pak-de-poen show voor onbenullen en maatschappelijk gestoorden' noemen, uitgezonden in een format met Walter Grootaers. Daar hebben die politieke clowns toch al een pak ervaring mee. Zolang er geen hervormingen van het politiek bestel op de agenda staan, is elke verkiezing nutteloos en waardeloos. Het is een bestendiging van het profitariaat, met als enige bedoeling weer enkele jaren een vaste wedde zonder werken binnen te halen. Het zijn parasieten in een parasitair systeem.

U zult deze smeerlapperij toch niet verder ondersteunen met uw goedkeuring in de vorm van een stem? Ik in elk geval niet.


Eddy Hermy
Hoofdcoördinator N-SA

jeudi, 22 janvier 2009

Wat is Lijst De Decker?

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Wat is Lijst Dedecker?

Geplaatst door yvespernet op 21 januari 2009

Zijn ze Vlaams-nationalisten of niet? Zijn ze liberalen, libertariërs of wat zijn ze in godsnaam? Wel, laten we eens kijken naar een paar citaten uit een oudere tekst van Boudewijn Bouckaert. De titel alleen al is enorm veelzeggend:

http://www.libertarian.nl/wp/2001/01/nationalisme-en-socialisme-vijanden-van-vrede-en-vrijheid/

Anders dan het libertarisme stelt het nationalisme het uniek karakter van groepen van mensen, nl. naties, centraal. Op basis van een aantal gemeenschappelijke kenmerken zoals taal, ras, een zelfde staatsgezag, cultuur, godsdienst, meent de nationalist relevante groepen in de mensheid te kunnen onderscheiden. [...] nationalisten achten raciale kenmerken relevant (nationaal-socialisten), anderen houden het bij de historische roeping van een volk(fascisten), nog anderen bij de taal, de godsdienst, enz. Uit hun visie dat slechts groepen uniek zijn, leiden de nationalisten nochtans allen één gelijkaardige politieke conclusie af, nl. de gemeenschappelijke doelstreving, eigen aan alle leden van de natie, moet automatisch tot een politieke consensus op collectief niveau kunnen leiden.

Ondanks het feit dat Bouckaert zegt dat socialisme een vijand is van “vrede en vrijheid”, meent hij toch een deel van hun “antifascistisch” discours over te nemen. Door nationalisme op één hoop te gooien met nationaal-socialisme en fascisme toont hij dat hij totaal geen idee heeft van de invulling van een zeer groot deel van de volksnationalisten in de wereld. Dat zijn immers socialisten (ETA, IRA, etc…), maar aangezien dat ook vijanden zijn van “vrede en vrijheid” neem ik aan dat Bouckaert ze voor het gemak even bij elkaar gesmeten heeft. Laten we verder lezen.

Gedurende de 19e eeuw, en dit onder invloed van Jeans-Jacques Rousseau, opteerde het nationalisme meestal voor directe of representatieve democratie (vb. het nationaal-liberalisme in Frankrijk en Duitsland). De spontane gemeenschappelijkheid van de natie werd geacht via democratische procedures het duidelijkst tot uiting te komen. Vrij vlug bleek echter dat de democratische staatsvorm aanleiding gaf tot partijvorming, belangengroepen. [...] Ook de liberale beginselen van vrije transactie en vrijheid van arbeid waren een gruwel in de ogen van het nationalisme. Deze beginselen zetten de leden er immers toe aan hun eigen belangen boven het ‘nationaal belang’ te plaatsen. In de plaats van deze beginselen stelde het nationalisme een corporatieve ordening.

Wat Bouckaert onder de vrije transactie en vrijheid van arbeid verstaat, wordt hier netjes onduidelijk gelaten. Nationalisten hebben trouwens altijd gesteld dat er een nationaal belang is, wat ik ook onderschrijf. Het is echter het huidige kapitalistische systeem, en vooral het kapitalistische concurrentiedenken, dat ervoor zorgt dat de tegengestelde belangen de bovenhand voeren. Daarbij, nationalisten hebben nooit ontkend dat er zoiets zou zijn als tegengestelde belangen, wat belachelijk zou zijn. Die zijn er immers op alle niveau’s, wat nationalisten aanklagen is dan ook het primeren van die tegengestelde belangen op de hoogste niveau’s. Over de kritiek van Bouckaert op het socialisme ga ik niet ingaan, daar zijn socialisten voor. Maar de hiaten in zijn stellingen daar zijn niet echt moeilijk op te sporen. Men zou toch denken dat een voormalige socialist toch wel beter zou weten hoe het socialisme denkt en werkt.

Is LDD een Vlaams-nationalistische partij? Uiteraard niet, het zijn een bende liberalen die een platte retoriek gebruiken om de maatschappij te breken. Individuen mogen zich niet langer bezighouden met enige binding in groepen, want dat is “kuddedenken”. Andere mensen overtuigen van een bepaalde ideologie wordt herleid tot je mening opdringen. De conclusie van Bouckaert toont ook waar ze nu echt voor staan:

De neiging van de nationalistische en socialistische demagogen om hun preferenties te veralgemenen en op te dringen aan gehele groepen, blijft onvermijdelijk het vuur van de dictatuur, onverdraagzaamheid en oorlog aanwakkeren. [...] Slechts het afzweren van het kuddedenken en de verbreiding van het libertarisch gedachtegoed kan bijgevolg een duurzame grondslag vormen voor een wereldordening in vrede en vrijheid.

Lijst Dedecker, een hoop libertarische zeikerds bij elkaar.

vendredi, 03 octobre 2008

H.Chr. Strache: vainqueur à Vienne

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Hans B. von SOTHEN:

 

Heinz-Christian Strache: vainqueur à Vienne

 

Heinz-Christian Strache a réussi un véritable exploit que l’on aurait jugé tout-à-fait impossible en avril 2005, lorsque Jörg Haider venait de quitter la FPÖ et de fonder sa nouvelle liste électorale, “Bündnis Zukunft Österreich” (“Alliance pour l’Avenir de l’Autriche”), tout en laissant, à l’aile nationale, la FPÖ résiduaire, vouée en apparence à la disparition définitive. Né en 1969 à Vienne, Strache est technicien-dentiste, père de deux enfants et divorcé; il a non seulement préservé les “Freiheitlichen” du déclin mais a tiré ce parti, qui n’avait alors plus que 4%, de l’insignifiance et a refait de lui le troisième parti d’Autriche, cette fois en concurrence avec Jörg Haider. En peu de temps, il a su redonner une identité et de l’optimisme à la FPÖ.

 

Mais les blessures du temps de la rupture sont loin d’être cicatrisées. Strache et la FPÖ ne peuvent pas pardonner Haider d’avoir voulu détruire le parti et, avec lui, l’ensemble de ce que l’on appelle en Autriche le “Troisième Camp” (“Dritter Lager”), rien que pour former un “mouvement” tourné vers lui seul, vers sa seule personne. La déception face à l’infidélité du “père fondateur” était née, toutefois, un peu avant cette rupture, lorsque Haider avait déclaré, au début de l’année 2005, qu’il n’avait rien à redire quant à une éventuelle adhésion turque à l’UE.

 

C’est pourquoi Strache a toujours rejeté abruptement toutes les tentatives de rapprochement, émanant de Haider. Lors d’un débat à l’ORF, le nouveau chef de la FPÖ a refusé le tutoiement que lui proposait Haider. Lors d’autres rencontres fortuites, l’Obmann (= chef de parti en Autriche) de la FPÖ ignore ostensiblement la présence de Haider.

 

La recette de Strache est simple: retour aux origines, retour aux thèmes propres de la première FPÖ. La formule, qu’il a trouvée, pour désigner son parti, “Die soziale Heimatpartei”, “Le parti social de la patrie (charnelle)”, attire l’électeur. L’élément proprement national ne constitue plus un thème habituel mais demeure indubitablement le facteur de cohésion dans les groupes de base de la FPÖ. En Autriche, contrairement à ce qui se passe en République Fédérale allemande, il n’existe pas seulement un parti “freiheitlich”, mais aussi un vivier politique de tradition “freiheitlich”, le “Dritte Lager”, le “Troisième Camp”. Camp auquel appartiennent également les frères devenus ennemis du BZÖ. Ce camp, tous clivages confondus, est devenu, dimanche dernier, et pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la principale force politique d’Autriche. Mais cette situation, grisante en apparence, recèle bien des dangers.

 

Strache, le soir après le scrutin, a dû constater que Haider était le second vainqueur des élections et pouvait, lui aussi, fêter un succès inattendu. Strache a adressé ses meilleurs voeux de succès au Carinthien mal aimé, ce que quelques médias ont interprété comme une première tentative de rapprochement. Ce que Strache et les grands de la FPÖ ont démenti avec véhémence. Ils savent qu’en politique un et un ne font pas toujours deux et fort souvent moins de deux. Les cabrioles erratiques prévisibles de Haider deviendraient rapidement, en cas de rabibochage, les germes d’une nouvelle crise du “Troisième Camp”. Toute négociation en vue d’une réunification causerait des lézardes internes au sein de la FPÖ. De ce fait, à court ou moyen terme, Strache n’acceptera pas de retour en arrière.

 

Hans B. von SOTHEN.

(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°41/2008; trad. franç.: Robert Steuckers).