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vendredi, 06 novembre 2020

Le contrôle social par la Jeune-Fille en Occident

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Le contrôle social par la Jeune-Fille en Occident

Les Carnets de Nicolas Bonnal

tiqqunthjf.jpgAlors que l’occident est sous contrôle psychiatrique-pathologique, belliciste-humanitaire, féministe-antiraciste, androphobe-russophobe et sociétal-transgenre, relisons ou découvrons un admirable ouvrage collectif (1) sur ce sujet instructif, la Jeune-Fille :

« La Jeune-Fille veut être “indépendante”, c’est-à-dire, dans son esprit, dépendante du seul ON. »

Oui, cet « on », ces « ils », ces indéfinis, qui ne font pas assez couler assez d’encre, en auront-ils fait couler du sang… Et regardez la guerre que May se prépare contre la Russie…

Tout comme une mauvaise demoiselle peut dans les romans du Graal dérouter le chevalier (2), la Jeune-Fille humanitaire, consumériste des temps postmodernes nous mène à de drôles de guerres psy :

« Sous les grimaces hypnotiques de la pacification officielle se livre une guerre. Une guerre dont on ne peut plus dire qu’elle soit d’ordre simplement économique, ni même sociale ou humanitaire, à force d’être totale. Tandis que chacun pressent bien que son existence tend à devenir le champ d’une bataille où névroses, phobies, somatisations, dépressions et angoisses sonnent autant de retraites, nul ne parvient à en saisir ni le cours ni l’enjeu. »

La Jeune-Fille (n’oubliez pas le tiret), c’est la guerre hybride du système pour arraisonner 95% des consciences :

« Paradoxalement, c’est le caractère total de cette guerre, totale dans ses moyens non moins que dans ses fins, qui lui aura d’abord permis de se couvrir d’une telle invisibilité. »

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La guerre hybride serait-elle d’origine chinoise ? Amusons-nous sans Sun Tze :

« Aux offensives à force ouverte, l’Empire préfère les méthodes chinoises, la prévention chronique, la diffusion moléculaire de la contrainte dans le quotidien. Ici, l’endoflicage vient adéquatement relayer le flicage général et l’auto-contrôle individuel le contrôle social. Au bout du compte, c’est l’omniprésence de la nouvelle police qui achève de la rendre imperceptible. »

Le but est pour chaque conscience de devenir sa propre police (peau lisse) :

« L’enjeu de la guerre en cours, ce sont les formes-de-vie, c’est-à-dire, pour l’Empire, la sélection, la gestion et l’atténuation de celles-ci.

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La mainmise du Spectacle sur l’état d’explicitation public des désirs, le monopole biopolitique de tous les savoirs-pouvoirs médicaux, la contention de toute déviance par une armée toujours plus fournie de psychiatres, coachs et autres “facilitateurs” bienveillants, le fichage esthético-policier de chacun à ses déterminations biologiques, la surveillance sans cesse plus impérative, plus rapprochée, des comportements, la proscription plébiscitaire de “la violence”, tout cela rentre dans le projet anthropologique, ou plutôt anthropotechnique de l’Empire. Il s’agit de profiler des citoyens… »

Il y a les asservis (clin d’œil à La Boétie, lisez notre texte) et les résistants :

« Les citoyens sont moins les vaincus de cette guerre que ceux qui, niant sa réalité, se sont d’emblée rendus : ce qu’on leur laisse en guise d’“existence” n’est plus qu’un effort à vie pour se rendre compatible avec l’Empire. »

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Mais définissons la Jeune-Fille ; d’abord par ce qu’elle n’est pas : 

« Entendons-nous : le concept de Jeune-Fille n’est évidemment pas un concept sexué. Le lascar de boîte de nuit ne s’y conforme pas moins que la beurette grimée en porno-star. Le sémillant retraité de la com’ qui partage ses loisirs entre la Côte d’Azur et ses bureaux parisiens où il a gardé un pied lui obéit au moins autant que la single métropolitaine trop à sa carrière dans le consulting pour se rendre compte qu’elle y a déjà laissé quinze ans de sa vie. »

Et qu’est-ce qu’elle est alors ?

« …la Jeune-Fille n’est que le citoyen-modèle tel que la société marchande le redéfinit à partir de la Première Guerre mondiale, en réponse explicite à la menace révolutionnaire. En tant que telle, il s’agit d’une figure polaire, qui oriente le devenir plus qu’elle n’y prédomine. »

En tant que fashion victimon s’en fout. C’est la jeune fille bio qui nous intéresse, qui donne la Suède, Barack-Hillary, May, Macron, Merkel et leurs croisades humanitaires, leur bolchevisme sociétal. L’équipe Tiqqoun explique (admirable texte collectif, une des rares aventures stylistiques récentes) :

« À mesure que le formatage jeune-filliste se généralise, la concurrence se durcit et la satisfaction liée à la conformité décroît. »

61sSrrZ8l8L._AC_UL320_SR208,320_.jpgD’où ce bon vieux virage bio :

« Un saut qualitatif s’avère nécessaire ; l’urgence impose de s’équiper d’attributs neufs autant qu’inédits : il faut se porter dans quelque espace encore vierge. Un désespoir hollywoodien, une conscience politique de téléjournal, une vague spiritualité à caractère néo-bouddhiste ou un engagement dans n’importe quelle entreprise collective de soulagement de conscience feront bien l’affaire. Ainsi éclot, trait à trait, la Jeune-Fille bio. »

Faut être gentil alors (si tu veux la guerre prépare la paix, si tu veux être méchant, exige la gentillesse) :

« La Jeune-Fille prise la “sincérité”, le “bon cœur”, la “gentillesse”, la “simplicité”, la “franchise”, la “modestie”, et d’une façon générale toutes les vertus qui, considérées unilatéralement, sont synonymes de servitude. »

L’important est la soumission :

« La Jeune-Fille vit dans l’illusion que la liberté se trouve au bout d’une soumission totale à la “Publicité” marchande. Mais au bout de cette servitude, il n’y a que la vieillesse, et la mort. »

L’empire (le pire) contre-attaque et il est sur ses gardes (mégarde) :

« Contrairement à son ancêtre, la Jeune-Fille bio n’affiche plus l’élan d’une quelconque émancipation, mais l’obsession sécuritaire de la conservation. C’est que l’Empire est miné à ses fondements et doit se défendre de l’entropie. »

Après on fait du Merkel. On aime les LGTBQ ou les migrants, c’est les hommes et les Allemands qu’on déteste :

« La Jeune-Fille bio sera donc responsable, “solidaire”, écologique, maternelle, raisonnable, “naturelle”, respectueuse, plus autocontrôlée que faussement libérée, bref : biopolitique en diable. Elle ne mimera plus l’excès, mais au contraire la mesure, en tout. »

61YPNmU3XaL._AC_UL320_SR210,320_.jpgSuccession d’aphorismes héraclitéens ou presque :

« Car la Jeune-Fille veut la paix du foutre.

La Jeune-Fille est le collaborateur idéal.

La Jeune-Fille conçoit la liberté comme la possibilité de choisir entre mille insignifiances.

La Jeune-Fille ne veut pas d’histoire.

La Jeune-Fille vise à la réglementation de tous les sens. »

Pauvre Rimbaud, encore un macho ! Et vive le dérèglement de tous les sens… interdits !

Par sa consommation et sa réglementation, la néo-nurse (cf. Chesterton) promeut la soumission :

« Dans le monde de la marchandise autoritaire, tous les éloges naïfs du désir sont immédiatement des éloges de la servitude. »

C’est que dans le monde américanisé (moderne), dit Chesterton (3), on n’aura pas plus de droits que dans une nursery (cf. Tocqueville qui devine vers 1830 qu’on sera « maintenus dans l’enfance ») :

« La violence avec laquelle la féminitude est administrée dans le monde de la marchandise autoritaire rappelle comme la domination se sent libre de malmener ses esclaves, quand bien même elle aurait besoin d’eux pour assurer sa reproduction. »

Evidemment pas question de râler (sinon on appelle les casques bleus, blancs, roses…) :

« La Jeune-Fille est le pouvoir contre lequel il est barbare, indécent et même carrément totalitaire de se rebeller. »

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L’homme doit être rééduqué (c’est déjà fait, allez, dans les années 80 Kundera parla de cet arbre à enfantsqui remplace le paternel) :

« Il faudrait créer un grand projet éducatif (peut-être sur le modèle chinois ou khmer rouge), sous forme de camps de travail où les garçons apprendraient, sous l’égide de femmes compétentes, les devoirs et les secrets de la vie ménagère.»

Ce n’est plus la mère aux trousses, c’est le khmer aux trousses ! Mais continuons comme dirait Jean-Paul :

« Et de fait, lorsque la Jeune-Fille “fait tomber le masque”, c’est l’Empire qui vous parle en direct.

« ... et si on éliminait les mecs de la planète ? Pourquoi essayer de faire du neuf avec du vieux ? Y en a marre des mecs, allez ouste, du balai ! D’ailleurs inutile de s’énerver, historiquement, génétiquement, l’homme a fait son temps. Il se pousse tout seul vers la sortie. »

Le bonhomme a fait son temps, la Jeune-Fille androphobe l’entame…

L’épuration éthique règne dans le camp de déconcentration de ce déconcertant féminisme épurateur :

« Chaque Jeune-Fille est en elle-même une modeste entreprise d’épuration. Prises dans leur ensemble, les Jeunes-Filles constituent le corps franc le plus redoutable que l’on ait à ce jour manœuvré contre toute hétérogénéité, contre toute velléité de désertion. Parallèlement, elles marquent à chaque instant le poste le plus avancé du Biopouvoir, de son infecte sollicitude et de la pacification cybernétique de tout. »

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Une phrase qui résume la philosophie de BHL (qui ressemble depuis longtemps à une vielle Jeune-Fille) :

« La Jeune-Fille n’aime pas la guerre, elle la fait. »

Enfin, comme pour parodier les vilaines chansons de Boris Vian, auteur et chanteur bobo, on liquide les ohms :

« MARRE DES MECS? PRENEZ UN CHIEN ! Vous avez quoi !? 18, 20 ans ? Vous entreprenez des études qui s’annoncent longues et ardues ? Croyez-vous que ce soit le moment de ralentir ce bel envol en cherchant désespérément de l’affection chez un garçon qui finalement n’a rien à donner ? Pire ! Vous affubler d’un compagnon, lui-même pas tout à fait fini, pas très gentil et pas toujours bien propre... »

On redéfinit la violence dans une sentence impeccable :

« Comme tout ce qui est parvenu à une hégémonie symbolique, la Jeune-Fille condamne comme barbare toute violence physique dirigée contre son ambition d’une pacification totale de la société. »

La société ludique est sécuritaire, comme le voyait Muray :

« Elle partage avec la domination l’obsession de la sécurité. »

Tout se militarise :

« Le caractère de machine de guerre qui frappe dans toute Jeune-Fille tient à ce que la façon dont elle mène sa vie ne se distingue pas de la façon dont elle mène sa guerre. Mais par un autre côté, son vide pneumatique annonce déjà sa militarisation à venir. »

Car la Jeune-Fille a déclaré la guerre à tout ou presque :

« La Jeune-Fille a déclaré la guerre aux microbes.

La Jeune-Fille a déclaré la guerre au hasard.

La Jeune-Fille a déclaré la guerre aux passions.

La Jeune-Fille a déclaré la guerre au temps.

La Jeune-Fille a déclaré la guerre au gras.

La Jeune-Fille a déclaré la guerre à l’obscur.

La Jeune-Fille a déclaré la guerre au souci.

La Jeune-Fille a déclaré la guerre au silence.

La Jeune-Fille a déclaré la guerre au politique. »

Enfin, pourquoi la tautologique Jeune-Fille incarne-t-elle la fin de l’histoire alors ? Parce que :

« LA JEUNE-FILLE A DÉCLARÉ LA GUERRE À LA GUERRE. »

Et les hommes dans tout cela ? Comme me disait en 2006 une serveuse à Mar del Plata, tandis que je polissais mes contes latinos, « ils se sont éteints, les hommes. »

Notes 

(1) Premiers matériaux pour une théorie de la Jeune-Fille, groupe Tiqqoun

(2) Nicolas Bonnal, Perceval et la reine, préface de Nicolas Richer (Amazon.fr)

(3) Chesterton – What I saw in America (Gutenberg.org)

samedi, 01 octobre 2016

Vers un art de l'hypercontrole - Avec Bernard Stiegler

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Vers un art de l'hypercontrole

Avec Bernard Stiegler

Bernard Stiegler développe l’idée que nous sommes entrés dans l’époque de l’hypercontrôle, rendue possible par les technologies numériques, les systèmes de big data, de traces et autres automatismes, omniprésents dans les développements et applications technologiques "hyperindustriels".


Dispositifs qui nous suivent autant qu’ils nous guident dans nos comportements, et qui constituent selon lui un processus de désintégration sociale.


Selon un fil historique et conceptuel, nous serons amenés à comprendre les éléments du contrôle et de la surveillance : tels qu’ils ont été pensés et utilisés depuis William Burroughs, l’écrivain américain chez qui Gilles Deleuze avait trouvé la récurrence du terme de contrôle, et à partir duquel il conceptualisa la formule de "société de contrôle", cela en passant par les écrits de Foucault et sa description des dispositifs de surveillance. Bernard Stiegler décrira les "sociétés de l’hypercontrôle" et l’automatisation généralisée, tout en posant le défi d’un "art de l’hypercontrôle" comme thérapeutique, ou "pharmacologie positive".

lundi, 17 février 2014

Entretien avec Lucien Cerise, auteur de « Gouverner par le chaos »

Entretien avec Lucien Cerise, auteur de

«Gouverner par le chaos»

jeudi, 07 novembre 2013

El control social sin fusiles

por Manuel Freytas

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Por su altísimo potencial formador y orientador de conducta social a escala masiva (conseguido a través de la manipulación informativa) los medios de comunicación se han convertido en la columna vertebral de las estrategias de dominio del sistema capitalista a escala global. En términos concretos (y disfrazados de servidores públicos de la comunicación social), los consorcios mediáticos que realizan el control político y social (en sustitución de los militares) son auxiliares complementarios de la “Justicia” (del sistema) en la tarea represiva, y el sujeto a reprimir ya no es el “subversivo comunista” sino el “violento social”. Se trata de una represión sin fusiles, donde la acción militar es sustituida por la manipulación mediática en alta escala orientada al direccionamiento pasivo de la conducta social hacia los objetivos de preservación del sistema capitalista.

Quien observe atentamente el mapa político y social tanto de los países centrales como de los periféricos, podrá comprobar que el uso de la represión policial y militar de los (hoy reducidos y escasos) conflictos sociales y sindicales es mínima y solo se la utiliza en casos extremos.

Y eso tiene una explicación: Los gobiernos del mundo (técnica y funcionalmente, gerencias de enclave de los bancos y corporaciones trasnacionales) no se mueven dentro de un esquema militar (el viejo sistema de dominación) sino dentro de un esquema político-democrático (el nuevo sistema de dominación).

Por lo tanto, si caen en la tentación de reprimir policialmente, la corporación mediática les arroja la sociedad en contra calificándolos de “represivos y violentos”.

Los gobiernos que cometen el error de reprimir militarmente son inmediatamente rechazados por la sociedad masivamente nivelada en la condena a ” toda forma de violencia”, más allá de sus contenidos.

De la misma manera que en la década del setenta, los medios de comunicación utilizaban la figura del “subversivo” (como expresión de demonización social justificatoria de la represión militar), hoy utilizan la figura del “violento social” para aislar, deslegitimar y condenar socialmente las luchas sindicales y sociales que atentan contra la “estabilidad económica”, la “gobernabilidad” y la “paz social” del sistema.

De esta manera, y a la luz del crecimiento desmesurado a nivel global de los activos empresariales y de las fortunas personales (con su contracara de pobreza y exclusión social masiva) se verifica aquel axioma que expresa que “la paz es el negocio del dominador”.

Y prueba la efectividad de las técnicas mediáticas para controlar las protestas sociales y sindicales con la lógica represiva de la “antiviolencia” predominando sobre las razones de los reclamos.

No importa que el que corte ruta sea un hambriento o un desocupado (en el mundo hay 1000 millones de hambrientos y más de 2000 personas que viven por debajo de las necesidades básicas), la opinión pública está masivamente “adoctrinada” (por los medios de comunicación y sus conductores) para rechazar (sin ningún análisis de las causas) las huelgas y los cortes de ruta que generan “violencia social”.

La nueva estrategia represiva tiene su matriz funcional en la nivelación masiva de una conciencia y opinión “antiviolencia” que se superpone a cualquier lógica de legitimidad o de justicia social expresada por los grupos que cortan calles, rutas o hacen huelgas para reclamar por sus derechos o por una mayor distribución de la riqueza.

Asi como durante las dictaduras militares se demonizaba al “subversivo” para descalificar su proyecto de cambio del sistema capitalista por otro más justo, a los que ahora hacen huelga y cortan rutas se los demoniza como “violentos” para deslegitimar las luchas sociales por un mejor reparto de la riqueza.

En términos concretos (y disfrazados de servidores públicos de la comunicación social), los consorcios mediáticos que realizan el control político y social (en sustitución de los militares) son auxiliares complementarios de la “Justicia” (del sistema) en la tarea represiva, y el sujeto a reprimir ya no es el “subversivo comunista” sino el “violento social”.

Se trata de una represión sin fusiles, donde la acción militar es sustituida por la manipulación mediática en alta escala orientada al direccionamiento pasivo de la conducta social hacia los objetivos de preservación del sistema capitalista.

En este escenario, las fuerzas policiales y militares tienen como función principal: disuadir antes que reprimir, para preservar a su vez, los acontecimientos que pudieran desbordar y alterar la “paz social” del sistema.

Es así que el gobierno que decide utilizar la fuerza policial o militar, también pierde inmediatamente legitimidad política y apoyo social, tarea de la que se encargan los propios medios de comunicación, cuya misión es preservar el “sistema democrático” (de dominación capitalista) en los parámetros establecidos de la “estabilidad económica, la “gobernabilidad política” y la “paz social”.

(*) Manuel Freytas es periodista, investigador, analista de estructuras del poder, especialista en inteligencia y comunicación estratégica. Es uno de los autores más difundidos y referenciados en la Web. Ver sus trabajos en Google y en IAR Noticias

Fuente: IAR Noticias