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vendredi, 04 décembre 2020

La grande glaciation économique

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La grande glaciation économique
 
Le nouveau livre de Thomas Flichy de la Neuville
 
Chers amis,

J’ai le plaisir de vous présenter notre prochaine édition « La grande glaciation économique » de Thomas Flichy de la Neuville.
 
Sans+titre-2.pngEn l’an un de la révolution sanitaire, alors que chacun était confortablement isolé dans sa bulle numérique, la température chuta brusquement. La grande glaciation économique avait en effet commencé. Jadis flamboyants, les chefs d’hier se laissaient envahir par la dépression. 2021 fut donc un long hivernage marqué par l’effondrement démocratique, l’enfermement digital et la montée générale de la violence. Ce dernier entraîna la mort de nombreux caméléons politiques, prisonniers de leurs raisonnements captieux. Seule une infime minorité réussit à s’extraire de la tourbe et à survivre aux effondrements silencieux en cours. Puisant ses ressources dans la déconnexion et l’investissement artistique, ces chefs venus de nulle part réussirent à perpétuer la vie malgré les difficultés.
 
L’auteur est ancien élève en persan de l'Institut National des Langues et Cultures Orientales, Thomas Flichy de La Neuville est Professeur agrégé de l’Université, docteur en droit et habilité à diriger des recherches en histoire. Ses travaux scientifiques portent sur la capacité des civilisations à transmettre la vie sur la longue durée. Cette approche géoculturelle s'est intéressée dans un premier temps aux potentialités créatrices des élites, notamment dans les armées -La fantaisie de l'officier. Trois civilisations majeures ont fait l'objet d'une enquête géoculturelle: "La Perse", "L'Iran au delà de l'Islamisme", la Chine: "Stratégies chinoises, le regard jésuite", et la Russie: "Chine, Iran, Russie, un nouvel empire mongol ?". Sous sa direction, plusieurs équipes ont analysé les conflits contemporains sous l’angle de la géoculture ("Opération Serval au Mali, l'opération française décryptée", "Centrafrique, pourquoi la guerre ?", "Ukraine, regards sur la crise"). Thomas Flichy de La Neuville est titulaire de la chaire de géopolitique de Rennes School of Business. Il intervient dans de nombreuses universités étrangères, notamment à l'United States Naval Academy, la Theresianische Militärakademie l'Université d’Oxford et l’académie diplomatique de Vienne. »
 
La sortie de « la grande glaciation est prévue d’ici quelques jours et vous serez livré à partir du 8 décembre prochain.
 
 
Je vous souhaite un joyeux Noël et reviendrai vers vous début 2021 pour vous présenter nos projets à venir.
 
A bientôt
 
Laurent Hocq
Editeur pour BIOS
 
+ 33 6 4084 4905

vendredi, 20 novembre 2020

De l’Occident vers l’Orient, « le centre géoéconomique de la planète se déplace »

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De l’Occident vers l’Orient, « le centre géoéconomique de la planète se déplace »

 
Un an après le premier cas recensé de coronavirus, la pandémie a tué plus d’1,3 million de personnes. Un imprévu de l'histoire qui a provisoirement interrompu la mondialisation et masqué une tendance géopolitique cruciale. En effet, seule la Chine atteindra en 2020 une croissance positive parmi les pays du G20. Pékin qui est devenue une puissance de premier plan, est désormais capable de rivaliser avec les Etats-Unis. La Chine est-elle alors la grande gagnante de l’année? Sputnik a interrogé Thomas Flichy de la Neuville, géopoliticien et auteur du livre «2020, une année géopolitique au prisme de l’histoire» aux Editions Bios.
 
 
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dimanche, 11 octobre 2020

La géoculture, empreinte des nations durables

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La géoculture, empreinte des nations durables

Article rédigé par Thomas Flichy de La Neuville et Olivier Hanne
 
Ex: http://www.libertepolitique.com

Confrontée aux secousses erratiques de la mondialisation, la France qui ne s'aime plus guère elle-même, est ébranlée. L’application mécanique des recettes produites par l’idéologie libérale et techniciste lui fait perdre pied. Pourtant le génie français a toujours su dans l’histoire conjuguer la perspicacité politique avec la finesse culturelle pour comprendre et maîtriser le monde. Pour retrouver cette intelligence, un livre nous aide à découvrir la « géoculture », et comment les civilisations durables s'appuient nécessairement sur une culture assumée.

Dans leur nouvel essai, Géoculture, plaidoyer pour des civilisations durables (Lavauzelle), les géopoliticiens Olivier Hanne et Thomas Flichy de La Neuville montrent qu’au rebours des approches superficielles, limitées au flux et au reflux passager de la puissance, notamment économique, l’approche géoculturelle sonde le principe vital des civilisations. Avec elle, nous pouvons ne pas nous condamner à des succès provisoires. En mesurant la capacité des nations à transmettre la vie sous toutes ses formes, l’analyse géoculturelle touche au coeur de l'âme des peuples et des civilisations.

Liberté politique est heureuse de publier les bonnes feuilles de cet essai, avec le texte de son introduction :

Au commencement était la culture 

TOUT EST ECONOMIQUE. Affirmé, images à l’appui, puis ébruité à l’infini au coeur des cascades de l’information, ce slogan, amplifié par son propre écho, a fini par prétendre incarner une réalité, tant il est vrai qu’il n’est pas nécessaire de démontrer pour convaincre.

À première vue, les institutions supranationales, les regroupements d’États, les sommets internationaux, les nominations gouvernementales, tout ce qui faisait le cœur de l’action politique est aujourd’hui devenu un simple appendice de la décision économique. Quoique le mot « décision » semble lui-même trop fort : les raisons des crises économiques nous échappant la plupart du temps, nous nous sommes convaincus qu’une bonne décision aujourd’hui (une dévaluation, une baisse des taux d’intérêts) peut être catastrophique demain.

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Dans ces circonstances, à quoi bon décider ? La croyance en la primauté de l’économique rejoint finalement l’affirmation de Staline, selon laquelle, « la technique décide de tout ». Ce qui était vrai pour le socialisme l’est encore plus dans le libéralisme mondialisé. Certes, l’humain n’est pas négligé, mais il se présente comme la variable d’ajustement en attendant la stabilisation du système économique qui deviendra social tôt ou tard… ou jamais. 

Le primat de l’économie, une illusion d’optique

9782856524282-xs.jpgEn réalité, ce primat de l’économie se révèle une illusion d’optique. Il est d’ailleurs contesté par les mouvements altermondialistes et écologiques, les chiffres de l’abstention électorale et le retour de la rhétorique patriotique. Partout, des appels à une autre « gouvernance » se font entendre. Un nouvel avenir est annoncé, celui du renversement des échanges de marchandises au profit des solidarités sociales. Mais, paradoxalement, la contestation altermondialiste ne remet pas fondamentalement en cause le primat de l’économie : la décroissance, l’inversion des profits et la taxation des bénéfices financiers ne servent qu’à promouvoir une nouvelle révolution matérielle mondiale. Bref, même chez ceux qui souhaitent abolir le capitalisme marchand, tout ne reste qu’économique. Or les données chiffrées ne nous offrent qu’une idée imparfaite des risques à venir. De plus, ces indicateurs complexes se manipulent aisément. La réduction du monde au simple jeu des forces économiques fait finalement obstacle à l’intelligence car elle passe deux dimensions essentielles sous silence : l’affirmation des cultures et la volonté de puissance.

Le monde artificiel fabriqué par l’appareil médiatique a relégué la culture à un objet de musée : les hommes sont présentés comme interchangeables. Notre système économique, sentant bien que les cultures représentent un obstacle à l’échange des biens finit par nier l’altérité. Il cautionne ainsi l’idée selon laquelle le développement de l’islamisme reposerait exclusivement sur une frustration économique, en oubliant les causes religieuses de ce renouveau. Or l’enracinement dans une culture est loin d’être une illusion. Tout culture fixe en effet les normes d’intégration dans le groupe. Sans culture, l’être humain est un individu, avec elle il gagne le statut de personne. Elle lui fournit ses repères, ses modes d’action et sa pérennité. Disons-le : sa durabilité :

La culture est ce qui permet l’orientation dans le monde. L’orientation n’est pas un simple repérage, car si le repérage nous permet de savoir où nous sommes, l’orientation nous aide à décider où nous devons aller. Le culturel porte sur tout ce pour quoi il y a une bonne façon de procéder. Avec la culture, on introduit donc la notion de valeur [1].
 
Le facteur éthique

La culture implique la morale. C’est elle qui donne la notion du bien, du beau, du juste et du vrai, même si ces notions ne recouvrent pas le même sens sous toutes les latitudes. Aussi simplifions à l’extrême : la culture définit l’humain.

Aujourd’hui, la négation du facteur culturel a déjà débouché sur des échecs spectaculaires pour l’Occident.

Ceci est vrai pour les armées, qui s’exercent à faire la guerre sur des scenarii virtuels, comme si l’on pouvait conduire des combats indépendamment des civilisations dans lesquels ils s’inscrivent. Cette manie du jeu de rôle dans les grands états-majors débouche mécaniquement sur des désastres sur les théâtres d’opérations : de l’Afghanistan à la Libye en passant par la Syrie et l’Irak. Or, pour la plupart des pays non-occidentaux, la culture a une importance capitale. Il n’est que de regarder le taux de perte parmi les interprètes américains en Irak : les insurgés ont ciblé les passeurs de cultures autant que les chefs de section. C’était le meilleur moyen pour eux de réduire à néant leur adversaire.

Ces mêmes réflexions s’appliquent aux entreprises internationales où triomphent les procédures standardisées de négociation, utilisées de la même manière que l’on soit au Vénézuéla ou en Iran. Si on y ajoute la mobilité des cadres, qui restent deux ou trois ans en poste et leur confinement géographique dans des centres d’affaires où ils ne sont nullement en contact avec le pays réel, il s’en suit une perte nette d’influence. Qu’on le veuille ou non, la culture est une réalité. Elle n’est rien de moins que la sève des civilisations. Or, ces civilisations ont pour vocation de perpétuer la vie. C’est pour cette raison que la négation du facteur culturel se présente comme le premier pas vers la barbarie.

L’impact de l’« estime de soi »

D’autre part, la fascination pour l’économie nous fait oublier la volonté de puissance. Par exemple l’appropriation massive des terres ou Landgrabbing est analysée exclusivement en termes de placements économiques. Or la plupart des États, à moins qu’ils soient trop faibles pour exercer la puissance ou parce qu’il y ont renoncé, ont des stratégies politiques. Celles-ci peuvent être examinées au prisme de l’histoire. La stratégie chinoise actuelle fait étrangement penser à celle adoptée par la dynastie Tang dans les premiers siècles de notre ère lorsque la Chine centrale lança une formidable poussée vers la Caspienne et le Golfe persique.

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L’exercice de la puissance repose sur des critères objectifs qui ne sont nullement caducs. On peut en déterminer trois. En premier lieu, l’estime collective de soi, ou la force des valeurs culturelles et religieuses qui propulsent les collectivités émotives vers le martyre ou le djihâd. En second lieu, le dynamisme en matière d’innovation et de travail : la recherche et la créativité des minorités actives se présentent comme le fer de lance du développement économique. En troisième lieu, le dynamisme démographique prolongé sur des générations entières. Les Français actuels descendent génétiquement de 25 % des Français de 1789. Là encore, seule une minorité a la capacité de se projeter dans l’avenir par une démographie responsable, c'est-à-dire riche d’enfants. L’addition de l’estime de soi, des capacités d’innovation et de se projeter dans l’avenir a longtemps été le privilège de l’Europe. Mais les temps ont changé.

Les puissances durables sont d’abord culturelles

Chacune à leur manière, l’anthropologie et la géopolitique ont tenté de combattre une vision du monde réduite au choc des intérêts financiers. Toutefois, ces vues alternatives n’ont pas réussi à se conjuguer l’une à l’autre tout en intégrant le facteur économique afin de restaurer une véritable intelligence du monde auprès d’élites désorientées. La thèse que nous développerons dans cet ouvrage est la suivante : les civilisations durables s'appuient nécessairement sur une culture assumée. Il convient d’opposer aux nations géoculturelles qui puisent leur puissance et leur rayonnement dans leur identité profonde, des constructions techno-abstraites qui tâchent de compenser l’artificialité de leurs origines par le recours à la violence et à l’oubli. Les premières sont capables d’influence dans la longue durée et même au-delà de leur mort politique comme ce fut le cas pour l’empire romain.

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Même submergées par les invasions, les nations géoculturelles sont capables d’influence durable. Ainsi la Perse put irriguer le monde musulman pendant des siècles malgré son impuissance manifeste. Forte de sa démographie et de la préservation de ses élites, l’Inde contemporaine s’inscrit dans ce cadre. Elle s’oppose à ce titre aux constructions abstraites des clercs et des théoriciens, telles que les empires de Charles Quint, de Napoléon Ier, ou des Etats-Unis contemporains, dans lesquels l’absence d’unité culturelle se révèle le premier facteur de fragilité, et ce au-delà des tentatives factices d’homogénéisation.

9782940632367-200x303-1.jpgOr ce qui est vrai pour les empires ne l’est pas moins pour les entreprises, dont la durée de vie et la santé financière sont menacées par leur croyance au mythe techniciste. Ainsi en est-il au dernier stade pour les familles qui se perpétuent dans la longue durée lorsqu’elles adhèrent à des valeurs spirituelles forçant leurs membres à se dépasser ou à l’inverse s’atomisent en une multitude d’individus rivaux, attirés, tels des lucioles, vers le profit qui les calcinera. Les nations durables s’enracinent par conséquent dans des cultures qui peuvent être d’une variété inouïe, mais qui pour perpétuer la vie, doivent pouvoir se renouveler sans pour autant se renier.

La culture comme transmission de la vie

La stratégie géoculturelle consiste à puiser ses forces, y compris économiques, au sein de sa culture millénaire. La géoculture se révèle, par là-même plus qu’une nouvelle approche géopolitique ou historique, elle se présente comme la reconquête intellectuelle du vieux concept de civilisation, débarrassé de ses scories dominatrices, car seule la culture perdure lorsque les crises financières balaient les puissances économiques. Cette approche du monde dévoile des paradigmes que les économistes ne peuvent plus voir au travers des bilans chiffrés.

Avec ce prisme, les hiérarchies se recomposent, tant il est vrai que scruter les empires à l’aune de leur empreinte géoculturelle, c’est contempler l’âme du monde. Enfin, notre analyse veut contourner le matérialisme de Marx, figé dans son mécanisme brut[2], mais aussi le capitalisme mondialisé en bout de course, pour voir de nouvelles hiérarchies, plus discrètes, mais plus identitaires et donc pérennes. Fondement de la civilisation durable, l’approche géoculturelle fixe aux nations un objectif qui dépasse la domination économique, l’influence culturelle ou la puissance politique : il s’agit tout simplement de la transmission de la vie.

geoculture.jpgOlivier Hanne, Thomas Flichy de la Neuville

Géoculture, plaidoyer pour des civilisations durables
Lavauzelle, février 2015
116 pages, 17 €

_______________________________

[1] R. Brague, Modérément moderne, Flammarion, p. 201. En son temps, Abram Kardiner ne disait pas autre chose, The Individual and his Society, Columbia Univ. Press, 1939.
[2] « L’histoire n’est pas autre chose que la succession des différentes générations dont chacune exploite les matériaux, les capitaux, les forces productives qui lui sont transmises par toutes les générations précédentes », K. Marx, F. Engels, L’idéologie allemande, 1845. L’histoire ne serait donc que cela ?

 

Aux éditions Bios, le nouveau livre de Thomas Flichy de la Neuville:

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Pour toute commande: https://editionsbios.fr/

Une émission de Thomas Flichy de la Neuville

sur RT:

 

 

samedi, 03 octobre 2020

Thomas Flichy de La Neuville: 2020, une année géopolitique au prisme de l'histoire

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Thomas Flichy de La Neuville: 2020, une année géopolitique au prisme de l'histoire

  • Septembre 2020

  • 114 pages

  • ISBN : 979-10-94233-06-1

  • 17 €

  • Préface de Pierre Conesa

  • Prologue du Général Alexandre Lalanne-Berdouticq

D’un point de vue rétrospectif, l’année 2020 apparaît comme celle d’un retournement de marée. Après avoir échoué à maintenir Hong Kong comme un pont financier entre l’Amérique et la Chine, l’empire libéral et océanique lance ses derniers coups de boutoir à l’encontre de l’Iran continental. Il est toutefois gagné par une scission interne qui divise ses élites en deux blocs opposés. Les succès économiques enregistrés par Donald Trump, l’ascension de Jair Bolsonaro tout comme l’avènement du Brexit finissent par modifier le centre de gravité politique de l’Occident. Une partie de ses chefs d’États adopte le style des autocrates continentaux alors que le libéralisme liquide se transporte, telle une goutte de mercure, vers les îles allemande et californienne. Quant à la pandémie de coronavirus, elle gèle la marée géopolitique pendant plusieurs mois avant que ne s’amorce l’inversion suivante : abandonnant la promotion d’un libéralisme désormais nuisible à leurs intérêts économiques, les États-Unis adoptent une posture nationale et défensive face la Chine tout en poursuivant leur rapprochement souterrain vers la Russie.

Pour toute commande: https://editionsbios.fr/editions/p/2020-une-anne-geopolitique-au-prisme-de-lhistoire

SOMMAIRE

Chapitre I 17 L’ÂGE DE LA DIPLOMATIE BICÉPHALE

Chapitre II 31 VERS DES BLOCUS FINANCIERS TRANSPARENTS ET HERMÉTIQUES

Chapitre III 53 L’AMAZONIE SERA-T-ELLE UN GRENIER OU UNE BIBLIOTHÈQUE ?

Chapitre IV 59 HONG-KONG, UNE CITÉ BOUILLONANTE À LA CHARNIÈRE DES EMPIRES MUTANTS

Chapitre V 67 LA DOUBLE TORSION DU CORPS DE L’EUROPE

Chapitre VI 73 NUMÉRISATION DU MONDE, L’ÈRE DE LA PUISSANCE TRANSPARENTE

Chapitre VII 95 LE CORONAVIRUS, PEUR ORCHESTRÉE ET AUBAINE POUR LES CAPTEURS DE DONNÉES MÉDICALES

Chapitre VIII 107 QUE POUVONS-NOUS ANTICIPER POUR L’ANNÉE 2021 ?

2020 une année géopolitique - Thomas Flichy, géopolitique à Rennes School of Business

 
 
Thomas Flichy de La Neuville est agrégé de l'université, docteur en droit et habilité à diriger des recherches en histoire. Après avoir enseigné à Sciences-Po Bordeaux, l'École Navale et l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, il a été nommé professeur à Rennes School of Business où il dirige la chaire de géopolitique et développe un programme de recherche sur data et influence.