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dimanche, 17 mai 2015

Taubira et Najat-Belkacem: les ministres de la diversité ne sont pas intouchables

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DE L’INSTRUMENTALISATION DE LA XÉNOPHOBIE
 
Taubira et Najat-Belkacem: les ministres de la diversité ne sont pas intouchables

Raoul Fougax
Ex: http://metamag.fr
 
La charge de Nicolas Sarkozy contre Najat Vallaud-Belkacem, sans oublier Christiane Taubira, n’aura pas été inutile. Immédiatement en effet le Ps a réagi, dénonçant des relents xénophobes dans les propos de l’ancien président. Le mot xénophobie a été employé à tort par Cambadélis mais volontairement pour ne pas prononcer celui qui tue : racisme ! En effet la xénophobie s’adresse à des étrangers et pour le moment encore, en France, pour être ministre, il faut être français. Ce que Cambadélis  regrette peut être.

Alors on voit bien l’argument. On s’attaquerait particulièrement à ces deux ministres parce que femmes toutes les deux, parce que noire pour l’une et d’origine étrangère et musulmane pour l’autre. 

Comment nier que cela doit en énerver quelques uns. Le plus intéressant est cependant ailleurs. Il est dans le calcul de François Hollande. Incapable de satisfaire la gauche sur l’économie, il tente, on le sait, de l’apaiser par subversion sociétale.

Or, pour cette action de démolition des repères traditionnels français, il y a deux ministères clés, la justice et l’éducation nationale. CQFD. On l’a vu pour le mariage homosexuel et cela continue avec la réforme des collèges.

François Hollande passe son temps à instrumentaliser le passé. Il le fait dans le sens de la culpabilisation mémorielle pour renforcer le totalitarisme anti raciste. On passe des camps à l’esclavage sans oublier les migrants et les dangers de l’islamophobie. On rapace, mais c’est essentiel.

L’ami de Fidel Castro a donc nommé, avec des conseillers éclairés, deux ministresses bien identifiées idéologiquement aux postes les plus sensibles. C’est l’arme de dissuasion massive en fait. 

Des qu’on met en cause une réforme qui mine notre identité familiale et historique ou qui discrimine la culture traditionnelle européenne et française on hurle au racisme.  C’est facile. Et si il y a du racisme non dit, il n’est certes pas toujours du même coté. Sexisme militant, suspicion de tout ce qui est virilité traditionnelle ou enseignement classique, nos deux ministres ont du mal à résister à leurs pulsions pour une politique de discrimination négative et d’exclusion de ce qui n’est pas leur France rêvée qui, pour de nombreux Français, est un cauchemar cosmopolite.

Sarkozy lui-même, attaqué pour ses origines hongroises et juives, n’a pas  hésité à utiliser les mêmes ficelles en sortant de son chapeau  des Rachida Dati et autres Rama Yade. Il n’ose pas dire qu’il avait mieux choisi que François Hollande, mais il le pense très fort.

Personne dans notre système n’échappera à la case diversité, encore moins le Fn "mariniste" que les autres, s'il venait aux affaires.

Le problème n’est pas finalement la diversité, assumée, et on a le droit d’ailleurs de préférer Gaston Monnerville à une Taubira, mais son exploitation par un totalitarisme anti raciste.  Ce système  veut imposer une priorité des minorités ethniques religieuses et sexuelles et par une autre forme de discrimination  liée à la xénophilie.

Si on ne peut être xénophobes vis à vis de deux ministres français, on peut dénoncer,de leur part, une certaine xénophilie qui conduit à une  nouvelle forme évidente, même si sournoise, de discrimination. 
 

jeudi, 23 avril 2015

Afrique du Sud: boule de feu dans l'arc-en-ciel

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Afrique du Sud: boule de feu dans l'arc-en-ciel

par Bernard Lugan


En Afrique du Sud, les dernières violences "xénophobes" ont pris une telle ampleur que le Malawi a décidé d'évacuer ses ressortissants et que le Mozambique a demandé fermement aux autorités sud-africaines d'assurer la protection de ses nationaux. Quant au président Zuma, il vient d'annuler une visite officielle à l'étranger afin de suivre l'évolution de la situation.
 
Un peu partout dans le pays, notamment au Natal et dans la région de Johannesburg, les immigrés africains qu'ils soient  Malawites, Mozambicains, Somaliens, Zimbabwéens, Soudanais ou encore Nigérians sont en effet pris pour cible, lynchés ou forcés à se réfugier dans les camps militaires cependant que leurs biens sont systématiquement pillés. Au Natal, les pogroms ont été encouragés par le roi des Zulu et ailleurs dans le pays par le propre fils du président Zuma... Dans la "nation arc-en-ciel-", au pays de Nelson Mandela, des Noirs massacrent donc d'autres Noirs, et qui plus est, des Noirs immigrés... Voilà de quoi déstabiliser les bonnes âmes qui pensaient, la main sur le coeur et abreuvées de certitudes morales, qu'une fois le régime blanc d'apartheid balayé, les fontaines sud africaines allaient laisser couler le lait et le miel de la société post-raciale...
 
Un peu plus d'un an après la mort de Nelson Mandela, le culte planétaire quasi religieux rendu à sa personne apparaît donc en total décalage avec les évènements. Le réel est en effet de retour -une fois de plus et comme toujours-, balayant au passage le mythe-guimauve de la « nation arc-en-ciel » fraternelle et ouverte au monde.
 
Dans un pays où le chômage touche environ 40% des actifs et où le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994, dans un pays où 18 millions de Noirs sur une population de 53 millions d’habitants, ne survivent que grâce aux aides sociales, le Social Grant, quoi d'étonnant à ce qu'éclatent des violences xénophobes, les étrangers étant accusés de prendre le travail des plus pauvres?
 
L’échec économique sud-africain est en effet total -je développe ce point dans le chapitre IV de mon dernier livre Osons dire la vérité à l'Afrique-. Selon le Rapport Economique sur l’Afrique pour l’année 2013, rédigé par la Commission économique de l’Afrique (ONU) et l’Union africaine (en ligne) l’Afrique du Sud s’est en effet classée parmi les 5 pays « les moins performants » du continent sur la base de la croissance moyenne annuelle, devançant à peine les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland.
 
Pris dans la nasse de ses propres mensonges, de ses prévarications, de ses insuffisances, le parti gouvernemental, l'ANC - le parti de Nelson Mandela -, ne pourra pas éternellement mettre en accusation le "régime d'apartheid" afin de tenter de dégager ses responsabilités dans la faillite de ce qui fut un pays prospère.
 
D'autant plus qu'en Afrique du Sud, une presse libre existe. Et elle ne se prive pas d'écrire qu'en deux décennies, l'ANC a dilapidé le colossal héritage laissé par le régime blanc et a transformé le pays en un Etat du « tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences, réalité encore en partie masquée par quelques secteurs ultraperformants, mais de plus en plus réduits.
 
En France, faire un tel constat est considéré comme une insulte à la Nation arc-en-ciel et à la mémoire de Nelson Mandela.
 
Bernard Lugan
 
 
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lundi, 18 janvier 2010

Xenophobie als Gesundheitsprophylaxe

Die%20Weltwoche%20Page.jpgXenophobie als Gesundheitsprophylaxe

Eine Zeitschriftenredaktion wie die der Schweizer Weltwoche wird man hierzulande vergebens suchen. Was Felix Menzel gestern über die (Un-)Möglichkeit einer Verquickung von „rechtem“ Denken und Pop schrieb – in diesem Magazin wird sichtbar, daß es funktionieren kann. Das nur am Rande.

Die Weltwoche ist wirtschaftsliberal und dabei ziemlich rechts, sowohl die SVP im allgemeinen als auch die Anti-Minarett-Initiative wurden offensiv unterstützt. Die Auflage liegt bei traumhaften 83.000 Exemplaren - also beinah mehr, als es Schweizer gibt …

Der sechsseitige Hauptartikel der aktuellen Ausgabe sucht aus der Warte neuer akademischer Erkenntnisse zu begründen, warum „Skepsis gegenüber Ausländern und Unbekannten vernünftig“ sei. An die vorderste Argumentationsfront wird Mark Schaller geschickt, der in Kanada Psychologie lehrt. Das Fazit seiner naturwissenschaftlich unterfütterten Xenophobieforschung: Fremdenfurcht nutze unserem Immunsystem, und „Feindaufklärung“ sei ein Teil unserer intuitiven Gefahrenabwehr. Weltwoche-Autor Kai Michel führt gründlich aus, wie Schaller und seine wissenschaftlichen Sekundanten den Terminus eines „verhaltensbasierten Immunsystems“ begründen. Verstärkte Distanz bzw. ein „Urmißtrauen“ gegenüber Fremden wäre demnach nicht als „Charakterfehler“ zu werten, sondern als höhere Vernunft. Jedenfalls, so Michel

„bereitet sich ein Paradigmenwechsel vor. Die Beweislage, daß wir es in Sachen Fremdenangst mit einer anthropologischen Konstante zu tun haben, wird erdrückend.“

Gemutmaßt wird auch, ob die „gefühlte“ Bedrohung durch die Schweinegrippe und Anti-Minarett-Votum eventuell in einem engeren Zusammenhang standen. Erforscht sei immerhin an Schwangeren sowie an Menschen mit verstärkter Angst vor Krankheiten, daß diese Gruppen extrem „starke Affekte gegen Ausländer aus für sie unvertrauten Kulturen“ aufwiesen.

Wer´s ausführlich nachlesen will, muß heute noch zuschlagen – morgen sollte nur mehr die nächste Ausgabe der Weltwoche erhältlich sein. Leider macht sich die (1933 gegründete) Zeitschrift an deutschen Kiosken ziemlich rar (übrigens gilt der Weltwoche auch der verstärkte Zulauf von Deutschen in ihr Ländchen als „Verausländerung“ …); in Frankfurt etwa oder gar hier in Mitteldeutschland hab ich nie ein Exemplar gefunden.


Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de

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