lundi, 17 novembre 2025
Salut, Zelensky, à la revoyure!

Salut, Zelensky, à la revoyure!
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/ciao-ciao-zelensky/
Je suis perplexe. Je lis des articles sur les abus, économiques et autres, commis par les dirigeants ukrainiens, c'est-à-dire par l'entourage de Zelensky, à propos de toilettes en or, de capitaux transférés à l'étranger, de villas somptueuses (notamment) sur notre Riviera italienne...
Je lis, et je reste perplexe.
Je ne suis pas surpris, bien sûr. Que le régime de Kiev soit corrompu jusqu'à la moelle n'est certainement pas une nouveauté. Pas pour moi, pas pour ceux qui, au moins, ont toujours lu les nouvelles du jour avec un minimum d'esprit critique.
Zelensky est un petit tyran à deux balles. Un petit acteur qui se produisait dans des spectacles à deux balles. Pour ne pas utiliser le mot «obscène».
Un triste clown imposé au pouvoir à Kiev grâce à des manœuvres orchestrées par les services occidentaux.
À quoi vous attendiez-vous ?
A un nouveau Furio Camillo à la sauce ukrainienne ?
A un César ? A un Alexandre Nevski ?
Ridicule et risible, rien que d'y penser.

Non. Ma perplexité, si l'on peut l'appeler ainsi, a une toute autre origine. Elle s'inspire de l'emphase avec laquelle notre presse met désormais l'accent sur la corruption en Ukraine. Les malversations qui dominent les soi-disant sommets ukrainiens. C'est-à-dire la clique qui (mal)gouverne ces terres malheureuses.
Et c'est une perplexité qui m'impose une question. Pourquoi maintenant?
Ou plutôt, pourquoi se rend-on compte maintenant, et met-on l'accent sur ce que l'on savait depuis longtemps. Ce qui était évident pour tous, sauf pour les aveugles. Et peut-être même pour eux.
Le régime de Kiev est corrompu jusqu'à la moelle.
Mais pourquoi se réveille-t-on seulement maintenant, pourquoi ouvre-t-on des enquêtes nationales et internationales, et pourquoi les acolytes (voleurs) de Zelensky s'enfuient-ils à l'étranger, manifestement prévenus à l'avance de leur arrestation imminente ?
Pourquoi, je le répète, seulement maintenant ?
Peut-être pour une raison politique précise. Zelensky a conduit l'Ukraine au désastre total. À présent, les Russes, malgré leur lenteur proverbiale, s'enfoncent dans le territoire ukrainien comme une lame brûlante dans du beurre.
Le Donbass est, de fait, conquis. À l'exception de quelques poches de soldats ukrainiens destinés à la reddition. Ou à l'abattoir.
Les cieux, domaine incontesté de Moscou, voient défiler des nuées de drones, de missiles et d'avions qui démantèlent systématiquement ce qui reste d'un système défensif et industriel en déroute.
L'Ukraine est sur le point de disparaître des cartes politiques. Son existence éphémère touche à sa fin. Elle redeviendra ce que son nom indique. Une terre frontalière. Entre la Russie, victorieuse, et l'Occident. Un pays misérablement vaincu.
Et alors Zelensky, tout simplement, n'est plus utile. Ses parrains, qui l'ont élevé et choyé comme une marionnette utile, le trouvent désormais encombrant. Ennuyeux, inutile... et, de surcroît, il semble avoir pris la grosse tête. Il se prend pour quelqu'un. Pour un leader, pour un chef... c'est déjà risible, amer, comme ça.
Le faire disparaître est donc un impératif catégorique. Pas pour Moscou, mais pour les puissances financières occidentales et pour les chancelleries, de Londres et d'ailleurs, qui sont sous leur contrôle.
Elles veulent désormais l'éliminer. Avec une série de scandales, bien réels, qui lui seront bruyamment reprochés. En espérant qu'il comprenne et qu'il prenne la fuite.
Sinon... eh bien, il existe pour elles, pour ces forces occidentales, d'autres moyens. Plus radicaux.
15:35 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zelensky, ukraine, europe, affaires européennes |
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