jeudi, 31 juillet 2025
La Hongrie refusera de se soumettre au plan «REPowerEU»
La Hongrie refusera de se soumettre au plan «REPowerEU»
Source: https://unzensuriert.de/304738-ungarn-wird-sich-dem-repow...
La Hongrie n’acceptera jamais l’interdiction des importations d’énergie russe prévue par Bruxelles, a déclaré mardi à Budapest le ministre des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó. Il s’est montré indifférent à ce que pensent les autres pays de la politique énergétique hongroise.
Les coûts énergétiques pourraient exploser
Selon l’agence de presse hongroise MTI, Szijjártó a critiqué sévèrement mardi le soi-disant « Plan Zelensky », connu sous le nom de « REPowerEU ». Il a averti que ce plan mettrait gravement en danger la sécurité énergétique de la Hongrie et détruirait la compétitivité du pays. Le ministre a souligné que la suppression des sources d’énergie russes ferait se multiplier considérablement les coûts d’approvisionnement pour les ménages hongrois. « Nous ne laisserons pas faire ça, la Hongrie passe en premier pour nous. Je l’ai fait savoir aux ambassadeurs de l’UE à Budapest », a-t-il écrit sur Facebook.
La Hongrie ne rejette pas ce plan par souci pour la Russie ou d’autres pays, mais parce qu’il viole les intérêts nationaux. Il a déclaré :
Franchement, je me fiche de ce que pensent les Russes de notre position. Et c’est généralement vrai. Mais je me fiche de ce que pense le Burkina Faso, je me fiche de ce que pense l’Australie (…). Nous rejetons le concept REPowerEU parce qu’il va à l’encontre des intérêts de la Hongrie.
L’UE compromet la compétitivité
Le ministre a souligné l’importance du gazoduc TurkStream comme garantie centrale de l’approvisionnement énergétique hongrois et a annoncé qu’il continuerait à le protéger. Il a également accusé l’UE de saper la compétitivité de l’Europe en imposant des sanctions énergétiques motivées par des considérations idéologiques, ce qui fait grimper les prix de l’énergie. La Hongrie s’efforce d’explorer de nouvelles sources d’énergie sans abandonner ses fournisseurs existants comme la Russie.
Il a rejeté les accusations selon lesquelles la Hongrie financerait la machine de guerre russe. Il a souligné que la quantité de gaz naturel liquéfié russe importé par les États membres de l’UE avait atteint un niveau record l’année dernière.
20:04 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergie, hongrie, europe, affaires européennes | |
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Peuple et concept de peuple : l’Allemagne comme pays des Allemands
Peuple et concept de peuple: l’Allemagne comme pays des Allemands
par Nicole Höchst
Source: https://ansage.org/volk-und-volksbegriff-deutschland-als-...
Celui qui affirme qu’il n’existe pas de peuple allemand ne contredit pas seulement le bon sens, mais aussi la constitution fondamentale de la République fédérale d’Allemagne. La Loi fondamentale parle clairement, et à plusieurs reprises, du « peuple allemand » — dès le préambule, il est indiqué que le « peuple allemand » s’est donné cette Loi fondamentale. L’article 20 stipule que tout pouvoir émane du peuple, et l’article 116 définit précisément qui est considéré comme allemand au sens de la Loi fondamentale. Sans le peuple allemand, il n’y aurait pas de base constitutionnelle pour la République fédérale. Ce terme n’est donc pas une idée vague ou une construction nostalgique, mais une notion juridique centrale.
Sur le plan historique et culturel, le peuple allemand n’est pas une invention, mais une communauté qui s’est construite au fil des siècles, avec une langue, une littérature, une philosophie, une histoire du droit et de la culture communes. Le fait que cette communauté ait évolué au fil du temps — par la guerre, la migration, le changement social — ne signifie pas qu’elle n’existe pas. Les peuples ne sont pas des constructions rigides, mais des communautés vivantes et en développement. Ceux qui nient leur existence ne comprennent pas que l’identité culturelle ne dépend pas d’une homogénéité totale, mais de points de référence, d’expériences et d’un sens de soi communs.
Le principe de l’ascendance n’est ni dévalorisant ni excluant
L’accusation selon laquelle il serait « raciste » d’attribuer la nationalité par ascendance ne tient pas non plus face à un examen objectif. Le soi-disant principe d’ascendance — en termes juridiques, le « ius sanguinis » — est répandu dans le monde entier. Dans la plupart des pays européens, mais aussi dans des États comme le Japon, Israël ou de nombreux pays arabes, il est évident que les enfants héritent automatiquement de la nationalité de leurs parents. Il ne s’agit pas de « sang » ou de « race », mais d’une appartenance juridique par lien familial.
L’idée qu’un enfant est allemand si l’un de ses parents l’est, n’est ni dévalorisante ni excluante, mais l’expression d’un lien juridique entre la famille et l’État. Le racisme ne consiste pas à définir les règles d’acquisition de la citoyenneté. Le racisme commence là où des personnes sont dévalorisées, privées de leurs droits ou exclues de manière générale en raison de leur origine, de leur couleur de peau ou de leur culture.
Pas sans limites...
Ce que la loi sur la nationalité allemande ne fait pas. Elle offre des voies claires et compréhensibles vers la citoyenneté, elle est ouverte à l’appartenance, mais, comme tout État fonctionnel, elle exige certaines conditions pour la citoyenneté. Dans une société ouverte, il n’est pas contradictoire d’avoir des règles claires sur qui appartient au groupe. Au contraire : ce n’est qu’en ayant une communauté définie qu’on peut parler de solidarité, de responsabilité et de droits de manière cohérente.
Le peuple allemand existe, il s’est constitutionnellement formé, il porte la démocratie et il est ouvert à de nouveaux membres — mais pas sans limites. Ceux qui nient l’existence du peuple ou qui qualifient le principe d’ascendance de raciste ne comprennent ni le droit ni la réalité.
L’auteure (photo, ci-dessous) est députée au Bundestag pour l’AfD depuis 2017.
15:48 Publié dans Affaires européennes, Définitions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : constitution allemande, volk, peuple, notion de peuple, allemagne | |
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Ursula von der Leyen a simplement subordonné l’UE aux Etats-Unis. L'UE est ainsi devenue le plus grand vassal jamais connu
Ursula von der Leyen a simplement subordonné l’UE aux Etats-Unis. L'UE est ainsi devenue le plus grand vassal jamais connu
Andrew Korybko
Source: https://korybko.substack.com/p/von-der-leyen-just-subordi...
Le résultat de cette subordination place les États-Unis sur la voie de la restauration de leur hégémonie unipolaire via des accords commerciaux séquentiels et déséquilibrés, alors qu’ils semblent viser les Amériques en priorité avant de finalement s’attaquer à l’Asie.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a accepté un accord-cadre avec les États-Unis selon lequel l’UE sera soumise à des tarifs de 15% sur la plupart des importations, s’engagera à acheter pour 750 milliards de dollars d’exportations énergétiques américaines, et investira 600 milliards de dollars dans l’économie américaine, dont une partie sera consacrée à des achats militaires. Les tarifs américains sur les exportations européennes d’acier et d’aluminium resteront à 50%, tandis que l’UE s’est engagée à ne pas appliquer de tarifs à l’égard des États-Unis. L'alternative à cet arrangement déséquilibré aurait été que Trump impose ses menaces de tarifs de 30% d’ici le 1er août.
La force macroéconomique de l’UE s’est considérablement affaiblie au cours des 3 à 4 dernières années en raison des sanctions anti-russes qu’elle a imposées en solidarité avec les États-Unis, alors que la Russie avait été jusqu’alors son fournisseur d’énergie le plus économique et le plus fiable. L'UE présentait donc déjà un désavantage critique dans toute éventuelle guerre commerciale. L’échec de l’UE à conclure un accord commercial majeur avec la Chine depuis le retour de Trump au pouvoir, notamment lors de leur sommet la semaine dernière, a fait que le résultat des conciliabules de dimanche est devenu un fait accompli si on le regarde avec le recul voulu.
Le résultat final est que l’UE s’est tout simplement subordonnée aux Etats-Unis pour devenir, en un tourne-main, le plus grand État vassal jamais connu au cours de l'histoire. Les tarifs de 15% sur la plupart des importations américaines en provenance de l'UE réduiront la production et les profits européens, rendant ainsi une récession plus que probable. L’engagement du bloc à acheter une énergie plus coûteuse aux États-Unis deviendra encore plus pesant dans ce cas. De même, son engagement à acheter plus d’armements américains affaiblira le « plan de réarmement de l’Europe », avec pour effet combiné que les concessions susmentionnées continuent de réduire la souveraineté déjà limitée de l’UE au profit des États-Unis.
Cela pourrait, le cas échéant, encourager les États-Unis à obtenir de meilleures conditions dans leurs négociations commerciales en cours avec d’autres partenaires. Sur le front nord-américain, Trump envisage de réaffirmer l’hégémonie des États-Unis sur le Canada et le Mexique par des moyens économiques, ce qui pourrait lui permettre d’étendre plus facilement sa « Fortress America » vers le sud. S’il parvient à subordonner le Brésil, alors tout ce qui se trouve entre ce dernier et le Mexique tombera tout naturellement sous leur influence. Cette série d’accords, conjuguée à celui conclu la semaine dernière avec le Japon, renforcerait la position de Trump face à la Chine et à l’Inde.
Il espère idéalement reproduire ses succès en Asie, avec pour modèle ce qu'il a réussi avec le Japon et l’Europe. Il compte soumettre de la même manière ces deux piliers asiatiques des BRICS, qui représentent ensemble environ un tiers de l’humanité, mais rien ne garantit qu’il y parviendra. La meilleure chance de Trump de contraindre ces deux pays à accepter des arrangements tout aussi déséquilibrés nécessite de positionner les États-Unis dans la position géoéconomique la plus avantageuse possible durant leurs négociations, d’où la nécessité de construire rapidement la « Fortress America » via une série d’accords commerciaux, et de prouver que ses menaces tarifaires ne sont pas des bluffs.
« La rivalité sino-indienne façonnera la décision de Trump sur les sanctions secondaires anti-russes », comme je l'ai expliqué dans une analyse précédente, cette variable et la politique triangulaire à la Kissinger des États-Unis détermineront de manière cruciale l’avenir de leurs négociations commerciales. En cas d’échec, Trump pourrait ne pas imposer de tarifs à 100% sur la Chine et/ou l’Inde, mais certains tarifs seraient tout de même attendus. Néanmoins, avec le Japon, l’UE et probablement la « Fortress America » à ses côtés, cet « Occident global » pourrait isoler les États-Unis de certaines conséquences.
L’importance stratégique majeure de la subordination de l’UE en tant que plus grand État vassal des États-Unis réside donc dans le fait qu’elle met les États-Unis sur la voie de la restauration de leur hégémonie unipolaire via des accords commerciaux séquentiels, alors qu’ils semblent viser en priorité les Amériques avant de finalement s’attaquer à l’Asie. Il n’y a aucune garantie que les États-Unis réussiront, et une série d’accords commerciaux déséquilibrés avec des grandes économies ne restaurerait que partiellement l’unipolarité dirigée par les États-Unis, mais les mouvements de Trump représentent toujours une menace potentiellement existentielle pour le multipolarisme.
15:33 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, tarifs douaniers | |
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Le prochain conflit de type "Nord Stream": le gouvernement Orbán veut son propre oléoduc pour le pétrole russe
Le prochain conflit de type "Nord Stream": le gouvernement Orbán veut son propre oléoduc pour le pétrole russe
Budapest/Bruxelles. Les fissures au sein de l’UE deviennent toujours plus profondes. Alors que la Commission européenne à Bruxelles prévoit une interdiction totale d’importation de gaz et de pétrole russes d’ici 2027, la Hongrie entend suivre sa propre voie. Comme l’a annoncé le ministre des Affaires étrangères Péter Szijjártó sur les réseaux sociaux, la Hongrie, la Serbie et la Russie se sont entendues pour parfaire la construction d’un nouvel oléoduc destiné à poursuivre l’approvisionner de Budapest en matières premières bon marché. « En collaboration avec nos partenaires serbes et russes, nous avançons dans la construction d’un nouvel oléoduc entre la Hongrie et la Serbie », a écrit Szijjártó. « Pendant que Bruxelles interdit l’énergie russe, rompt des connexions et bloque des routes, nous avons besoin de plus de sources, de plus de routes. La Hongrie ne sera pas victime de ces décisions catastrophiques. »
L’annonce intervient à un moment critique. L’UE prévoit non seulement de cesser toutes les importations d’énergie russes – y compris le GNL – d’ici 2027, mais souhaite également déclarer obsolètes les contrats d’approvisionnement à long terme. De plus, le négociateur du Parlement européen pour l’interdiction de ces importations demande de raccourcir le délai et d’y intégrer davantage le pétrole via pipelines. Mais la Hongrie, qui couvre encore environ 70% de ses besoins en pétrole provenant de la Russie, dont la moitié de Lukoil, refuse de suivre ces plans.
Déjà cet été, l’Ukraine avait stoppé le transit de pétrole russe vers la Hongrie et la Slovaquie – une étape que Budapest considérait comme une tentative de chantage politique. Depuis, le gouvernement Orbán cherche des alternatives pour se rendre indépendant des routes de transit ukrainiennes et, en dehors des directives de l’UE, pour continuer à se fournir en énergie. Selon les médias hongrois, le nouvel oléoduc pourrait être achevé dès 2027 – juste au moment où l’interdiction d’importation de l’UE devrait entrer en vigueur.
Le conflit entre Budapest et Bruxelles va bien au-delà de la politique énergétique. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán critique vivement les plans budgétaires de l’UE, qu’il qualifie de « sauvetage pour l’Ukraine ». « Jusqu’à 25 % de l’argent va directement à Kiev, 10 % supplémentaires sont utilisés pour rembourser de vieilles dettes. Que reste-t-il ? Moins que jamais. Je ne soutiendrai jamais cela », a déclaré Orbán.
Avec cette initiative pour l'oléoduc, la Hongrie réaffirme une fois de plus son rejet de la politique de sanctions de l’UE – et mise sur une coopération étroite avec Moscou et Belgrade. Alors que Bruxelles mise sur la sécurité énergétique par diversification, Budapest insiste sur des solutions pragmatiques pour garantir des prix énergétiques bas. « Nous construirons des oléoducs et exploiterons de nouvelles sources d’approvisionnement, afin que la population hongroise continue de payer les coûts énergétiques les plus bas en Europe, » a affirmé Szijjártó.
La décision risque d’aggraver encore davantage les tensions entre la Hongrie et l'UE – notamment face au fait que Bruxelles a déjà bloqué des milliards d’euros d’aides pour Budapest. Avec ce projet d'oléoduc, la Hongrie montre une fois de plus qu’elle n’est pas prête à se plier au diktat bruxellois sur des questions essentielles (mü)/
Source: Zu erst, juillet 2025.
15:10 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergie, pétrole, hydrocarbures, europe, affaires européennes, sanctions, hongrie, serbie, russie | |
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