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dimanche, 14 septembre 2025

Harald Vilimsky: «L'UE dans un état lamentable – Ursula von der Leyen a conduit l'Europe au bord du gouffre»

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Harald Vilimsky: «L'UE dans un état lamentable – Ursula von der Leyen a conduit l'Europe au bord du gouffre»

Cette Commission et sa présidente doivent enfin tirer leur révérence et ouvrir la voie à un avenir radieux pour l'Europe et ses grands États.

Par Harald Vilimsky

Source: https://www.fpoe.eu/vilimsky-eu-in-erbaermlichem-zustand-...

« L'état de l'Union européenne n'a jamais été aussi déplorable. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et ses commissaires ont conduit notre continent et ses grands États au bord du gouffre sur les plans économique, culturel et social », a déclaré aujourd'hui Harald Vilimsky, chef de la délégation du FPÖ au Parlement européen, lors du débat sur la situation de l'UE en séance plénière à Strasbourg.

Pendant la pandémie de coronavirus, l'UE a provoqué une vague gigantesque de dettes avec des confinements et des achats de vaccins des plus discutables. Les citoyens ont été privés de leur liberté, les troubles psychologiques et les problèmes de santé ont considérablement augmenté. Selon M. Vilimsky, l'UE bloque encore aujourd'hui toute enquête sérieuse sur ces thématiques.

Dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine, l'Union agit comme un fauteur de guerre, a adopté près de 20 paquets de sanctions qui touchent principalement l'Europe elle-même, laquelle se positionne ainsi comme un perdant géopolitique de premier ordre. « La politique menée par l'UE est une honte », a souligné M. Vilimsky.

Sur le plan économique également, l'UE se dirige vers la catastrophe: la politique ratée du Green Deal menace la survie de l'industrie automobile européenne, détruit des centaines de milliers d'emplois et prive de très nombreuses familles de leurs perspectives d'avenir. Dans le même temps, la Commission s'impose comme le contrôleur suprême du numérique, restreint la liberté d'expression et va à l'encontre de tout ce que l'Europe représentait au départ: la paix, la liberté, la sécurité et la prospérité. Au lieu de cela, on assiste à l'émergence néfaste d'un bellicisme, à des crises économiques qui sont auto-infligées, à un terrorisme importé, à de l'antisémitisme et à un climat d'oppression.

« Cette Commission et sa présidente doivent enfin tirer leur révérence et ouvrir ainsi la voie à un avenir meilleur pour l'Europe et ses grands États. Sinon, von der Leyen et ses acolytes entreront dans les livres d'histoire comme les destructeurs de l'Europe. Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, ce sont des personnalités capables de corriger progressivement les graves dérives actuelles. L'Alliance des patriotes est prête à relever ce défi, avec le soutien croissant de la population », a conclu M. Vilimsky.

Qui est Harald Vilimsky?

Chef de délégation FPÖ au Parlement européen | Membre de la commission des affaires étrangères (AFET) | Membre suppléant de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE)

Le chaos règne à Paris

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Le chaos règne à Paris

Andrea Marcigliano

Source: https://electomagazine.it/il-caos-regna-a-parigi/

Paris est en plein chaos. Il n’y a plus de gouvernement. Bayrou a tenté la carte extrême du vote de confiance à l’Assemblée. Tout en sachant parfaitement qu’il avait bien peu de chances de sauver son gouvernement.

Le verdict a été impitoyable. Plus de trois cents votes contre. Un débâcle sans précédent.

La France n’a donc plus de gouvernement. Un vide qui, bientôt, se fera sentir.

Certes, le système transalpin est strictement présidentiel. Et Macron occupe encore l’Élysée.

Cependant, seul un aveugle – et en Italie, malheureusement, il y en a beaucoup – peut ne pas se rendre compte que la défaite du gouvernement est un désastre sans précédent pour le Président.

Qui, s’il avait un minimum de dignité, devrait en tirer les conséquences. Et démissionner. Ouvrant ainsi la voie à des élections.

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Mais Macron ne sait même pas ce qu’est la dignité. Et il cherchera donc par tous les moyens à rester à l’Élysée. Collé à un fauteuil qui a désormais perdu toute crédibilité.

Faisant payer à Bayrou des fautes qui, à bien y regarder, ne sont pas les siennes, mais bien celles de l’Élysée. Et de son locataire, incompétent et servile.

Oui, servile. Parce que Macron a démontré – et continue de le démontrer à chaque acte – qu’il est au service non pas de la France, mais d’intérêts internationaux et d’un système spéculatif qui pousse son pays – ou plutôt, le pays qui devrait être le sien – vers une crise sans précédent.

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Une crise interne. Avec les fameuses banlieues désormais complètement hors de contrôle. Souvent gouvernées par des mafias, ou pire, par les Porte-étendards de la charia. Et où la police française semble avoir définitivement renoncé à intervenir.

Parallèlement, la France est désormais en révolte. Des périphéries à Paris, les Français expriment de diverses façons leur colère.

Mieux, leur fureur contre un Président qu’ils sentent, à juste titre, étranger. Voire, au service d’intérêts étrangers et hostiles.

Et ce n’est pas mieux sur le plan international.

Macron a tenté de maintenir le contrôle de la Françafrique. Soit le système néocolonial exploité depuis de nombreuses décennies. Et il a lamentablement échoué. Le Burkina Faso a lancé la révolte, rapidement suivi par d’autres pays de la zone subsaharienne.

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Bien sûr, Paris essaie de récupérer ce qu’il a perdu. En s’appuyant sur ces pays africains qu’il contrôle encore, difficilement. Et surtout sur des mercenaires, y compris italiens.

Cependant, l’arrivée des Russes et le soutien chinois à Traoré laissent bien peu de marges de manœuvre. Et encore moins d’espoir.

Puis, la question ukrainienne.

Macron s’est exposé en soutenant le régime de Zelensky. Beaucoup trop. Et il continue de le faire. Sans aucune perspective concrète. Et surtout, sans avoir ni le soutien des Français, ni les moyens de soutenir le conflit.

Là aussi, il s’enferme progressivement dans une impasse sans issue.

Par incompétence personnelle notoire.

Et pour complaire à ses maîtres. Qui seront, d’ailleurs, les premiers à l’abandonner dès qu’il sera devenu complètement inutile.

Bientôt. Très bientôt.

Les 10 principales raisons pour lesquelles Trump ne peut pas redonner sa grandeur à l'industrie manufacturière américaine

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Les 10 principales raisons pour lesquelles Trump ne peut pas redonner sa grandeur à l'industrie manufacturière américaine

La réalité l'emporte sur les fantasmes

S. L. Kanthan

Source: https://slkanthan.substack.com/p/top-10-reasons-why-trump...

J'ai écrit de longs articles sur ce sujet, mais voici un bref résumé des points saillants qui peuvent freiner ou annuler la croisade de Trump pour relocaliser l'industrie manufacturière:

10. Wall Street et les élites des entreprises américaines n'aiment pas l'industrie manufacturière.

9. Les États-Unis manquent de travailleurs qualifiés dans le secteur manufacturier.

8. Les jeunes Américains ne souhaitent pas travailler dans les usines.

7. Les lois environnementales sont trop strictes.

6. Les coûts de main-d'œuvre et d'exploitation sont élevés.

5. Les États-Unis manquent d'infrastructures de qualité : chemins de fer, ports maritimes et même électricité.

4. Les investisseurs savent que les démocrates arriveront bientôt au pouvoir et renverseront les règles du jeu. Il n'y a pas de stabilité à long terme.

3. Le commerce et le capitalisme ne fonctionnent pas en intimidant tout le monde. Si les États-Unis sont idéaux pour l'industrie manufacturière, celle-ci prospérera automatiquement.

2. La Chine et l'Asie maîtrisent l'industrie manufacturière et la chaîne d'approvisionnement.

1. On ne peut pas inverser 45 ans de désindustrialisation.

S.L. Kanthan

De bénévole dans le tsunami migratoire à électrice convaincue de l'AfD

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De bénévole dans le tsunami migratoire à électrice convaincue de l'AfD

Peter W. Logghe

Source: https://www.facebook.com/peter.logghe.94

Le parcours de Nicole Blair, 36 ans, semble inhabituel, mais il pourrait bien être représentatif de celui de nombreuses personnes qui, avec un grand cœur et beaucoup de naïveté, ont adhéré au slogan « Wir schaffen das » de l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel (CDU), pour se rendre compte, plus tard, que tout cela était un peu trop candide et que la cohabitation, si le mot est encore utilisable, est devenue par suite beaucoup plus problématique. Le moment de la grande désillusion.

En 2015, au moment où Mutti Merkel a prononcé les mots célèbres « Wir schaffen das », Nicole Blair se trouvait à Budapest. Elle a été frappée par le sort des familles sans abri et sans ressources et s'est investie à 100% dans l'aide humanitaire aux réfugiés en Allemagne: collecte de vêtements, accueil et aide scolaire, recherche de logements, accompagnement quotidien de nombreux migrants. Tout cela de manière désintéressée, en tant que bénévole du matin au soir. « Je voulais aider, je voulais être une bonne personne », dit-elle.

« Le programme de l'AfD me semble le plus humain »

Ses expériences lui ont fait prendre conscience que de nombreux nouveaux arrivants montraient finalement peu de gratitude, qu'elle devait entendre de nombreux mensonges et constater des vols. Elle a constaté chez certains migrants le sentiment que « tout cela doit leur être donné immédiatement ».

La rupture s'est produite en 2020, en pleine pandémie du coronavirus. Mme Blair était enceinte et refusait de se faire vacciner, craignant des effets secondaires. « Du jour au lendemain, je suis devenue une paria, j'ai été exclue », constate-t-elle.

Pendant cet isolement forcé, elle a commencé à lire les programmes de tous les partis politiques. Ce qui l'a convaincue, c'est la politique migratoire de l'AfD. Contrairement à la caricature qui en est faite, l'AfD ne prône pas « l'expulsion de tous les étrangers », mais fait la distinction entre ceux qui s'intègrent et travaillent et ceux qui commettent des délits et ne respectent pas la loi. « Cela m'a semblé très logique », dit-elle. Nicole Blair, qui a lancé sa propre chaîne YouTube en 2021, affirme que les réfugiés qui recherchent véritablement une protection restent bien sûr les bienvenus. Mais elle a rencontré trop de personnes qui migrent simplement pour améliorer leur situation économique. « Un motif compréhensible, mais qui ne relève plus du droit d'asile ».

Selon Mme Blair, la véritable solidarité consisterait à encourager les jeunes hommes à reconstruire leur pays d'origine, plutôt que de rechercher le confort des prestations sociales occidentales. Il est clair que Mme Blair n'aura pas l'occasion d'exprimer ces opinions dans les médias grand public.

Un hapax institutionnel

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Un hapax institutionnel

par Georges Feltin-Tracol

Au matin du 12 juillet 2025 au terme d’une dizaine de jours d’âpres négociations dans une salle réservée de l’hôtel Hilton de Bougival dans les Yvelines à l’Ouest de Paris, est signé un accord supposé régler la question néo-calédonienne.

Les représentants de la République hexagonale et les membres des délégations indépendantistes et loyalistes adoptent «Le pari de la confiance», un texte de treize pages… Paris se félicite de manière prématurée de cette belle unanimité. Or, à la mi-août, les indépendantistes du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) désavouent leurs émissaires et rejettent le document. Cette décision provoque une profonde division interne: une faction, l’Union nationale pour l’indépendance, qui rassemble le Palika (Parti de libération kanak) et l’UPM (Union progressiste en Mélanésie), continue à le défendre.

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Au-delà des simples commentaires politiques d’approbations ou de reproches, les juristes et les constitutionnalistes s’interrogent sur ce projet riche en créativités juridiques. Cependant, ces innovations prolongent les précédentes avancées par les accords de Matignon en 1988 et de Nouméa en 1998. Dans le cadre du titre XIII de la Constitution, la Nouvelle-Calédonie bénéficie déjà du statut unique de « Pays d’outre-mer », statut qui permet maintes dérogations au droit commun.

Tous les Français présents sur le « Caillou » de manière durable et continue ne peuvent pas voter à toutes les élections, surtout s’ils viennent de métropole. Seuls des citoyens calédoniens ont le droit de participer aux scrutins provinciaux et aux référendums d’autodétermination. Cette citoyenneté calédonienne officielle accorde aussi une préférence régionale aux emplois locaux. Par ailleurs, un touriste français originaire de Bordeaux doit remplir dans l’avion un formulaire d’entrée sur le territoire néo-calédonien. Arrivé sur l’archipel océanien, il doit ensuite changer ses euros en francs CFP (Communauté française du Pacifique).

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Assemblée territoriale qui vote des « lois du pays » différentes des lois françaises, le Congrès de la Nouvelle-Calédonie élit à la proportionnelle un gouvernement collégial autonome. Un Sénat coutumier émanant des tribus autochtones n’applique pas la parité hommes – femmes. Enfin, trois provinces (Nord, Sud et îles Loyauté) dotées chacune de leur propre gouvernement autonome, se partagent l’archipel.

L’accord de Bougival comporte toute une dimension économique. La quasi-guerre civile du printemps 2024 et le déclin de l’activité du nickel (20 à 30% des réserves mondiales) ont accéléré la faillite des entreprises et la fermeture des boutiques commerciales. Le chômage explose dans l’archipel alors que s’effondrent les services publics. Faute de personnel médical qualifié et volontaire, les unités d’urgence ferment dans la « Brousse », en zone rurale. Paris est prêt à verser de larges subventions qui, pour l’heure en raison de l’incertitude politique, restent hypothétiques.

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Le document né à Bougival envisage que la loi fondamentale de la Nouvelle-Calédonie qui se réfère à la fois aux valeurs républicaines, kanak et océaniennes, intègre la Constitution de 1958. Le projet rectifie le nombre d’élus par rapport au nombre d’habitants et accorde une plus large autonomie, y compris fiscale, aux trois provinces. Il confirme le rôle du Sénat coutumier et entérine les aires coutumières elles-mêmes divisées en districts coutumiers et en tribus dont les délimitations territoriales ne coïncident pas avec les limites administratives provinciales. Il existe en effet sur l’archipel près d’une trentaine de langues vernaculaires dites kanak. Enfin perdure le statut civil personnel particulier chez les Kanak.

La nouveauté majeure repose sur la formation d’un « État de Nouvelle-Calédonie » inscrit donc dans la constitution française et reconnu sur le plan diplomatique par les autres puissances étatiques. Le transfert des compétences régaliennes (justice, défense, monnaie, relations extérieures, etc.) dépend d’un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du Congrès néo-calédonienne, puis d’une procédure référendaire locale. L’existence de cet État signifie l’établissement d’une nationalité néo-calédonienne subordonnée à la nationalité française.

La présence de cet État néo-calédonien au sein de la République française rend bien perplexe les spécialistes. Certains évoquent le cas des protectorats marocain et tunisien au temps de l’Afrique française du Nord. D’autres rappellent les liens étroits entre la France et la principauté de Monaco, pourtant membre de l’ONU et du Conseil de l’Europe. Le ministre d’État, équivalent monégasque du chef du gouvernement, est un haut-fonctionnaire français nommé par le prince régnant devant lequel il jure fidélité. Ces quelques exemples n’emportent pas la conviction.

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L’État de Nouvelle-Calédonie serait une forme originale de condominium. Est un condominium quand au moins deux États exercent sur le même territoire une souveraineté non pas partagée, mais conjointe. Ainsi, entre 1906 et 1980, un archipel voisin de la Nouvelle-Calédonie, les Nouvelles-Hébrides (le futur Vanuatu) bénéficiait-il de ce statut de condominium entre la France et le Royaume Uni. De 1899 à 1956, le Soudan fut un condominium anglo-égyptien. Au milieu de la Bidassoa, un cours d’eau au Pays basque, se trouve l’île des Faisans (ou île de la Conférence - photo, ci-dessous) qui appartient à la France un semestre et à l’Espagne le semestre suivant. Ces cas sont des condominiums externes.

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L’accord de Bougival implique plutôt un condominium interne entre la République et cet État de Nouvelle-Calédonie, soit un fait unique en droit. Il s’agit par conséquent d’un hapax institutionnel. Chose dite une seule fois, un hapax désigne en droit et en linguistique une occurrence unique.

Malgré ses originalités institutionnelles, l’accord du 12 juillet 2025 se déploie dans un déplorable carcan républicain universaliste et individualiste. La modernité tardive affecte les structures traditionnelles coutumières kanak et incite au désœuvrement d’une jeunesse peu motivée. Pourquoi par exemple les négociateurs n’ont-ils pas dissocié la nationalité calédonienne de la nationalité française ? Pourquoi n’ont-ils pas accepté officiellement le fait communautaire ? N’aurait-il pas été plus judicieux d’envisager une citoyenneté néo-calédonienne de nationalité kanak, de nationalité wallisienne (ou océanienne) et de nationalité française ? Le principe funeste de l’unité du peuple française sur des critères contractualistes favorise une nouvelle fois un désordre prévisible. Imprégnée des idéaux des funestes « Lumières », l’idéologie républicaine hexagonale n’est-elle pas d’essence chaotique ?  

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 166, mise en ligne sur Synthèse nationale le 12 septembre 2025.

15:50 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, nouvelle-calédonie, océan pacifique, france | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook