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samedi, 06 septembre 2025

Harald Vilimsky: «Un vote de défiance clair contre von der Leyen et les partis qui la soutiennent»

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Harald Vilimsky: «Un vote de défiance clair contre von der Leyen et les partis qui la soutiennent»

Selon l'Eurobaromètre, seuls 38 % des Autrichiens ont une image positive de l'UE.

Par Harald Vilimsky

Source: https://www.fpoe.eu/vilimsky-nur-38-der-oesterreicher-hab...

« Le dernier sondage Eurobaromètre montre une fois de plus à quel point la confiance des Autrichiens dans l'Union européenne a chuté », a déclaré aujourd'hui Harald Vilimsky, chef de la délégation de la FPÖ. « Seuls 38 % ont encore une image positive de l'UE, ce qui est un constat d'échec pour la soi-disant « communauté de valeurs » qui sévit à Bruxelles. »

Vilimsky attribue cette situation à une série d'erreurs : « Qu'il s'agisse du bellicisme proclamé au lieu d'une politique de paix, des scandales liés aux vaccins et des accords secrets avec Pfizer, des mesures de censure centralisées sur Internet ou des machinations des ONG écologistes et gauchistes financées par l'UE, tout cela façonne l'image de cette UE sous la houlette d'Ursula von der Leyen. »

Vilimsky souligne également la coresponsabilité du gouvernement fédéral actuel d'Autriche dans ces mauvais résultats et l'attribue à son soutien à la politique actuelle de l'UE menée depuis Bruxelles. « Ce qui est particulièrement perfide, c'est que cette politique est activement soutenue par les partis traditionnels au sein du gouvernement fédéral et leurs satellites au Parlement européen. L'ÖVP, la SPÖ et le parti NEOS se font les complices dociles de l'extension du pouvoir et du programme centralisateur de von der Leyen, et s'opposent aux intérêts de la population autrichienne. »

L'un des problèmes les plus urgents reste la crise migratoire non résolue. « Dix ans après la phrase fatidique d'Angela Merkel, « Nous y arriverons » ("Wir schaffen das!"), il apparaît clairement que non, nous n'y sommes pas arrivés. Le nombre de demandes d'asile reste élevé, les expulsions sont rares et nos systèmes sociaux sont massivement surchargés. Le fait que, précisément en Autriche, la migration et l'asile soient le deuxième sujet le plus important pour les gens après l'inflation en dit long. »

Vilimsky a annoncé que la FPÖ et le groupe parlementaire Patriots continueraient à s'opposer aux dérives au niveau européen : « Nous défendons une Europe de la liberté, de la souveraineté, de la démocratie – et une UE qui sert les citoyens, et non l'élite mondialiste. Nous continuerons à dénoncer le centralisme européen et ceux qui en profitent, et à le combattre sans relâche. » Il souligne que seul un contrepoids fort, apporté par la FPÖ et ses alliés européens, permettra de réussir à mettre en place une politique autodéterminée et proche des citoyens.

Qui est Harald Vilimsky?

Chef de la délégation FPÖ au Parlement européen | Membre de la commission des affaires étrangères (AFET) | Membre suppléant de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE)

mardi, 08 octobre 2024

Un putsch venu de haut, en toute froideur: les subsides de l’UE ne seront distribués qu’aux pays qui ‘se comportent bien’

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Un putsch venu de haut, en toute froideur: les subsides de l’UE ne seront distribués qu’aux pays qui ‘se comportent bien’

Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission, ne veut pas seulement simplifier le budget de l’UE mais consolider son propre pouvoir…

Source: https://unzensuriert.at/283338-kalter-putsch-von-oben-eu-...

Une fois de plus, un ‘papier interne’ a fuité, est parvenu ‘inopinément’ au public, notamment via le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Et il est explosif !

Modification radicale du budget de l’UE

En effet, la Commission veut modifier de manière apparemment radicale le budget de l’UE. En juillet, la président de la Commission, Ursula von der Leyen, a annoncé vouloir simplifier le budget. Déjà, il y a trois mois, elle a déclaré que se créerait un fond pour favoriser la capacité à être concurrentiel.

A l’heure actuelle, la part principale des impôts prélevés sur les Européens est répartie sur 530 programmes de l’UE. C’est inefficace selon la Commission. C’est pourquoi la répartition des moyens financiers se fera dorénavant via 27 plans nationaux de dépense adressés aux Etats membres.

Paroles lénifiantes et contexte réel

Le but de cette réforme serait, dit-on, de simplifier le budget. Mais le diable réside dans les détails. Car ‘les Etats membres ne recevront de l’argent dans l’avenir que s’ils s’alignent sur les conditions énoncées par Bruxelles’, constate Harald Vilimsky, chef de délégation au Parlement européen et membre de la FPÖ autrichienne. Et il poursuit : « S’ils ne s’alignent pas, il n’y aurapas d’argent pour eux ».

Vilimsky voit en ces mesures envisagées une nouvelle entorse de taille apportée aux souverainetés nationales.

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Des subsides seulement pour les bons comportements !

A l’avenir, le budget sera agencé sur base de quatre catégories : la politique étrangère, les capacités concurrentielles, l’administration et les subsides à accorder à chaque Etat membre. Et ce sera Bruxelles qui décidera de l’affectation de ces subsides, selon le bon comportement des Etats. Vilimisky (photo) ajoute : « La Commission, sous l’égide de Mme von der Leyen, se donnera un rôle inapproprié dans la répartition des subsides, lesquels, en définitive, sont payés par les Etats membres ».

La réponse à apporter à cette tentative de centraliser à outrance…

L’homme politique de la FPÖ rappelle la période précédente où la présidente de la Commission a déjà gouverné. En effet, le nouveau projet s’insère « parfaitement dans la mise en place d’un pouvoir centralisé, que nous connaissions déjà depuis la première période de la Commission von der Leyen ».  Face à ce projet, Vilimsky rétorque : « Nous devons mettre un terme à la fringale de pouvoir de la cheffesse de la Commission, Mme von der Leyen, et à la pression croissante pour promouvoir une centralisation accrue au détriment de la souveraineté des Etats membres ».