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lundi, 30 décembre 2013

Il n’est pas possible de comparer le système juridique ­américain avec la conception de l’Etat de droit européen

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Il n’est pas possible de comparer le système juridique ­américain avec la conception de l’Etat de droit européen

Interview de Pirmin Schwander, conseiller national, UDC

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

thk. La question de la souveraineté des Etats se pose aujourd’hui avec acuité. Les grands Etats tentent constamment de mettre les petits sous pression et de les faire chanter. En regardant l’histoire suisse, on se rend compte qu’il n’y a rien de neuf sous le soleil et qu’il faut savoir résister afin que celui qui se croit le plus fort se rende compte de ses limites. La Suisse en a apporté de nombreuses preuves au cours des temps.
L’accord FATCA avec les Etats-Unis est lui aussi une tentative de mise sous pression, comme cela est révélé dans l’interview de l’Américain Jim Jatras. Nous devrions reprendre le droit américain qui n’a strictement rien à voir avec notre propre conception du droit, mais qui est l’image du despotisme américain. Etant donné que le système juridique américain n’a rien à voir avec la conception européenne, et donc helvétique du droit, il est indéfendable de reprendre ce droit étranger dans notre propre droit.
En Suisse nous avons cet avantage énorme, dû à notre démocratie directe, que c’est le peuple qui est appelé à défendre sa liberté et son indépendance ainsi que la souveraineté étatique quand les représentants politiques se soumettent presque tous, absolument sans raisons, aux exigences étrangères. Le référendum contre l’accord FATCA fait partie de cette résistance. Le conseiller national Pirmin Schwander soutient ce référendum et explique les dessous de cet accord désastreux.

Horizons et débats: Pourquoi la Suisse se trouve-t-elle aujourd’hui placée devant la question de reprendre du droit étranger? Pourquoi le Parlement ne s’y est pas opposé? Lors de la session d’été, on avait pris des décisions très différentes.

Pirmin Schwander: C’est vrai. Le Conseil national a, lors de sa session d’été, refusé par 126 voix contre 67, l’accord fiscal entre la Suisse et les Etats-Unis, ce qui signifie que nous avons refusé cet accord et l’avons enterré définitivement.

De quoi s’agissait-il dans cet accord?

Il s’agissait d’abroger temporairement notre propre droit, donc le droit suisse.

Est-ce différent avec l’accord FATCA?

Quelques semaines plus tard, nous avons obtenu, au Parlement, le projet de l’accord FATCA. La même Chambre a accepté cet accord à une grande majorité, il me semble 112 voix contre 51, alors même qu’il va beaucoup plus loin que l’accord fiscal avec les Etats-Unis et s’immisce bien plus dans la souveraineté de notre pays. FATCA ne signifie rien d’autre que d’accepter un droit étranger dans notre pays, dans notre jurisprudence, et de devoir l’appliquer sans limitation de durée. L’accord fiscal demandait la même chose – c’est pourquoi il fallait le refuser – mais seule­ment temporairement et dans quelques cas précis. L’accord FATCA nous contraint à reprendre du droit étranger sans limitation de durée. Personne ne sait si cette décision sera un jour annulée, tout comme pour beaucoup d’autres accords internationaux.

Comment comprendre cette affaire?

Pour moi, il s’agit d’un poids, deux mesures. D’une part, le Parlement refuse dans un concert d’exclamations un accord limité dans le temps et de portée réduite – peut-être pour jouer un sale tour aux Américains ou pour leur marquer notre opposition; d’autre part, nous sommes tout disposés à accepter des Etats-Unis un accord bien plus étendu et portant gravement atteinte à notre pays et à notre souveraineté.

Quelles seraient les conséquences d’une acceptation de FATCA?

Nous devrions accepter non seulement un système de droit qui n’a rien à voir avec le nôtre, mais aussi les modifications ultérieures qu’il faudrait appliquer. Nous devrions réaliser tout ce que les Etats-Unis nous dicteraient, sans la moindre possibilité de participation aux décisions.

Y a-t-il un retour de droit? Que nous offrent les Etats-Unis en contrepartie?

Rien. On laisse les Etats-Unis mettre leur nez dans les données, non seulement des citoyens américains vivant dans notre pays, mais aussi dans celles des citoyens suisses ayant une relation avec les Etats-Unis.

Est-ce que les Etats-Unis exigeront ces ­données également de leurs propres citoyens?

On ne sait pas encore si ce sera le cas, mais en attendant, c’est nous qui livrerons toutes nos données aux Etats-Unis. Nous avons connu la même situation en 2009 déjà, lorsque nous avions livré des données de clients bancaires, alors que les Etats-Unis n’exigeaient rien au sein de leur pays.

Mais, c’est absurde.

Oui, nous respectons nos décisions et appliquons le droit au profit d’un Etat étranger, lequel n’applique pas chez lui ce qu’il exige de nous. En fait, c’est inouï.

Que reste-t-il de la souveraineté d’un Etat qui accepte le droit étranger?

Il faudrait poser la question aux Etats-Unis. Je ne pense pas qu’ils accepteraient cela chez eux. Ce qu’ils exigent des autres Etats est l’expression d’une prétention au pouvoir mondiale. Je doute que la Chine ou la Russie accepteraient cela. Il faudrait attendre d’avoir la preuve que d’autres grandes puissances accepteraient cette manière de faire.
Il est inadmissible que les Etats-Unis dictent aux autres pays leur comportement. La Russie et la Chine devraient alors avoir le même droit de s’immiscer dans le système législatif des autres pays. L’accepterions-nous sans autre? J’en doute fort.

Il s’agit donc une fois de plus d’un poids, deux mesures.

Oui. Au niveau du droit international, on déclare constamment que la souveraineté de chaque Etat reste garantie. Mais en réalité, les grands Etats agissent à leur guise et mettent les petits sous pression, les clouant parfois au pilori. Quelle est alors la différence entre la Russie et les Etats-Unis en ce qui concerne l’Etat de droit et la démocratie?

Qu’entendez-vous par là?

Nous ne pouvons pas comparer notre démocratie, avec ses droits populaires, à celle des Etats-Unis. Il n’est pas non plus possible d’établir une comparaison entre l’Etat de droit américain et la conception européenne de l’Etat de droit. Nous avons une vision totale­ment différente du droit et de la jurisprudence.

Cet aspect est souvent totalement occulté.

Il ne faut pas croire que tout va pour le mieux quand on a conclu un accord avec les Etats-Unis. Lorsqu’on envisage un accord de libre échange avec la Chine ou la Russie, on entend des cris et des hurlements, mais jamais quand il s’agit des Etats-Unis.

Non, au sujet de ce pays, on ne parle pas de violations des droits de l’homme.

On ne dénonce la peine de mort que pour la Chine, pas pour les Etats-Unis. Il semble que ce sont deux choses différentes.

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi la gauche se montre toujours et encore si américanophile, comme si le capitalisme lui tenait à cœur.

J’ai le sentiment que la gauche participe volontiers quand il s’agit de s’en prendre aux banques suisses, sans se préoccuper de savoir d’où viennent les coups et du pourquoi.

Il ressort donc clairement que cet accord ne doit pas être ratifié.

Oui, nous devons l’empêcher si nous voulons garder notre souveraineté.

Monsieur le conseiller national, nous vous remercions pour cet entretien.    •

Interview réalisée par Thomas Kaiser.

Chronique littéraire: Maurice Bardèche, Suzanne et le Taudis

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Chronique littéraire: Maurice Bardèche, Suzanne et le Taudis, Plon, 1957

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

 « Je rendais grâce au ciel d’avoir fait de moi un cuistre obscur. Et aussi de m’avoir donné un taudis d’une pièce et demie, quand la moitié de l’Europe logeait dans des caves. »

1 – Maurice Bardèche et la politique

2 – Le Taudis, frêle esquif au milieu des flots tumultueux

3 – Un récit sur la condition de l’écrivain dissident

1 – Maurice Bardèche et la politique

Maurice Bardèche.jpgLa production littéraire de Maurice Bardèche ayant trait à la politique, radicale dans son fond et souvent très attrayante dans sa forme, n’est pas le fruit de l’assimilation particulièrement réussie de la pensée d’illustres prédécesseurs maurassiens, ni même la somme d’un nombre quelconque de réflexions antérieures, forgées à chaud à cette époque désormais révolue où l’expression « presse d’opinion » avait encore un sens. Au contraire, comme le révèle Jacques Bardèche, son propre fils, dans l’entrevue qu’il a bien voulu accorder à nos camarades de MZ récemment, Maurice Bardèche a commencé à vraiment s’intéresser à la politique à partir d’un moment historique bien précis : l’exécution de son ami et beau-frère Robert Brasillach, le 6 février 1945. De fil en aiguille, la pensée politique de Bardèche a donc émergé en réaction à un certain nombre d’événements, qu’il juge insupportables : l’exécution sommaire et injustifiée de son ami, les horreurs de l’épuration, le climat d’hypocrisie exacerbée d’après-guerre… Pour autant, jamais la plume de Bardèche n’accouche de propos haineux, contrairement à ce que laisse souvent entendre une certaine littérature engagée à gauche. Bien loin des pamphlets outranciers de Céline, des présages sombres et du pessimisme de Drieu, des intransigeances de Rebatet ou de Coston, la prose de Bardèche invite souvent le lecteur à entrevoir des rivages plus sereins : la recherche d’une forme d’équilibre, de justice, ou tout simplement de common decency, pour reprendre la formule d’Orwell. La pensée de Bardèche, c’est peut-être d’abord l’expression du bon sens appliquée à la politique. C’est un véritable antidote à la langue de bois.

Suzanne et le Taudis s’inscrit parfaitement bien dans cette forme littéraire très particulière, issue d’une radicalité qui ne sacrifie jamais à l’outrance ou à la provocation. Il en résulte un véritable pamphlet dans un gant de velours

2 - Le Taudis, frêle esquif au milieu des flots tumultueux

D’un point de vue formel, Suzanne et le Taudis se présente comme un récit plein de saveurs axé sur les conditions matérielles de Maurice Bardèche et de sa femme, Suzanne, la sœur de Robert Brasillach, après que le couple, qui habitait jusqu'alors avec celui-ci, se soit vu dépossédé de son appartement, "réputé être indispensable aux nécessités de la Défense nationale" au moment de la Libération.

De logis insalubre en appartement de fortune, en passant, bien sûr, par la case prison, sans jamais d'atermoiements, toujours avec un ton caustique, Bardèche nous livre un florilège de souvenirs où l’on entrevoit pêle-mêle d’indolentes femmes de chambres, de vertueux jeunes garçons animés d’idéaux maudits, d’improbables compagnons de cellules, mais aussi de bien espiègles marmots.

On croise au fil des pages de nombreux intellectuels plus ou moins proches de Bardèche : François Brigneau, Roland Laudenbach, le célèbre dessinateur Jean Effel, Marcelle Tassencourt et Thierry Maulnier, Henri Poulain, ou encore Marcel Aymé, à propos duquel Bardèche écrit : « il a l’air d’un saint de pierre du douzième siècle. Il est long, stylisé, hiératique, il s’assied tout droit, les mains sagement posées sur les genoux comme un pharaon et il fait descendre sur ses yeux une sorte de taie épaisse pour laquelle le nom de paupière m’a toujours paru un peu faible ». Cette icône byzantine incarnée, sans partager nécessairement les idées politiques de Bardèche, engage pourtant une campagne en faveur de celui-ci à l’occasion de son procès, dans un article publié dans Carrefour le 26 mars 1952, intitulé « La Liberté de l’écrivain est menacée ».

On découvre aussi dans ce roman, bien entendu, Suzanne, toute entière dévouée à l'éducation de ses enfants, fière, pragmatique, essayant tant bien que mal d'endiguer le flot continuel de trouvailles plus ou moins bien venues de la part de sa progéniture, au milieu des intellectuels pas toujours fréquentables que Bardèche recevait parfois chez lui. A ce titre, on pourra louer la lucidité de l’auteur quant aux travers récurrents et indéboulonnables des individus, parfois tout à fait valeureux mais bien trop souvent en dehors du réel, qui se réclamaient du fascisme encore après la guerre. Bardèche fustige leurs travers d'alcooliques ou leurs élans despotiques sans pour autant leur tourner le dos, à aucun moment.

A travers ces tranches de vie tour à tour drôles, touchantes, poignantes, Maurice Bardèche, de son style limpide, dresse l’autoportrait d’un écrivain voué à l’exclusion et à la misère, un homme sincère et droit dans ses bottes, volontiers porté sur l’autodérision, terriblement humain, au fond.

3 – Un récit sur la condition de l’écrivain dissident

Maurice Bardèche aurait pu poursuivre la très belle carrière qu’il s’était taillée avant la guerre. Successivement élève de ENS, agrégé de Lettres, docteur ès Lettres, professeur à la Sorbonne puis à l’université de Lille, on lui doit d’admirables ouvrages encore aujourd’hui unanimement reconnus sur Balzac, Flaubert, Stendhal, Bloy et Céline.

En mettant son talent au service d’une cause, Bardèche sait qu’il ne retrouvera jamais le confort matériel, la stabilité, la quiétude de sa vie d’autrefois. A travers Suzanne et le Taudis, Bardèche nous laisse entrevoir ce que la condition des hommes, et plus particulièrement des écrivains, qui osent se compromettre, peut avoir d’instable et de précaire. Le système a bien senti que la plume de Bardèche cherchait à lui chatouiller le menton ; il a donc tout mis en oeuvre, non pas seulement pour ôter cette plume, mais aussi pour rendre l'existence de celui qui la maniait aussi inconfortable que possible.

Il est très intéressant de constater qu’à la fin de son ouvrage, paru en 1957, Bardèche invoque les noms de Bernanos, de Maurras, de Péguy, et aussi de Céline. Il reconnait en effet chez ces écrivains une forme d’engagement absolu, inconditionnel, qui prévaut sur les contingences quotidienne. Or, le même Céline finit par tomber en disgrâce aux yeux de Bardèche, comme on l’apprend dans la biographie remarquable qu’il lui consacre en 1986. Bardèche  confirme sa prise de position à l’occasion de son apparition sur le plateau de la mémorable émission d’Apostrophes, le 3 avril 1987, devant un BHL qui manque de s’étrangler d’indignation – mais pas pour prendre la défense de Céline, comme vous pouvez l’imaginer.

Pourquoi cette soudaine volte-face de la part d’un écrivain d’ordinaire si constant dans ses choix ? Il faut dire que le professeur Destouches a bien changé, entre les prises de positions franchement assumées de Voyage au Bout de la Nuit et la surenchère stylistique de Féerie pour une autre fois, dans lequel Céline choisit d’endosser le rôle de la victime qu’on voue aux feux de la Géhenne. On imagine aisément que les persécutions modernes aient été difficiles à supporter pour les écrivains modernes à contre-courant des idées reçues, et bien loin de nous l’idée de jeter la pierre à l’une ou l’autre de ces figures illustres. Bardèche pourtant, dans son dénuement quasi monacal, apparait dans la tourmente avec un éclat bien différent de celui de Céline, exilé au Danemark, tout engoncé, à la fin de sa vie, dans un nombrilisme maladif.

Maurice Bardèche me rappelle toujours Diogène, même si l’auteur de Suzanne et le Taudis est peut-être un peu trop bonne pâte pour être un authentique cynique. Le taudis de l’un valait bien le tonneau de l’autre, en tout cas, et l’image résume fort bien le propos du livre, posé sous forme de morale à la fin de l’ouvrage, mais que les militants d’aujourd’hui devraient sans doute méditer comme une problématique essentielle du combat qu’ils mènent aujourd’hui : celui qui ne pratique pas la langue de bois et qu’anime le désir de lutter contre le système doit s’attendre au retour de flamme. Adopter la position d’un dissident comporte des risques qu’il faut avoir le cran d’assumer, sans chercher à se réfugier derrière de fallacieux prétextes…

Sans aller jusqu’à prendre le radicalisme de Bardèche pour un modèle absolu, on peut lire Suzanne et le Taudis comme une belle leçon d’humilité, et se souvenir que l’engagement le plus total jeté à la face de tous sur Facebook ne vaut strictement rien si c’est une intransigeance de façade qui ne trouve jamais à s’exprimer dans la vie quotidienne.

Lyderic

La geostrategia dell’India e la Cina

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La geostrategia dell’India e la Cina

Mackinder contro Mahan?

Zorawar Daulet Singh
 
 

Due eventi recenti esemplificano il dilemma geopolitico dell’India. Durante i primi giorni di aprile 2013 è stato riferito che alcuni sottomarini cinesi avevano condotto incursioni nell’Oceano Indiano, ovviamente avvertite dai sonar della marina statunitense1. Un paio di settimane dopo c’è stata l’intrusione di un plotone di truppe cinesi nella zona della valle di Depsang, nel Ladakh orientale2. Anche se lo status precedente all’incursione è stato raggiunto pacificamente, l’incidente del Ladakh ricorda chiaramente le durevoli implicazioni dell’irrisolta controversia himalayana. Insieme, ciò a cui entrambi questi eventi fanno pensare è anche la profonda controversia nella geostrategia dell’India nei confronti della Cina. Questa è contesa tra le rappresentazioni di Mackinder e di Mahan, e parte della sua ambivalenza strategica può essere ricondotta proprio alla mancanza di una rappresentazione geopolitica ben definita su cui basare il dibattito.

L’illusione mahaniana

Una soluzione mahaniana alla sfida posta dalla Cina riguarda il fatto che l’India può superare alcuni dei suoi svantaggi continentali disturbando le linee di comunicazione marittime (SLOC – sea lines of communications) cinesi, o prendendo parte alle dispute dell’Asia Orientale. La logica di fondo deriva dal concetto di escalation orizzontale, secondo cui si può tentare di superare l’asimmetria in un teatro facendo salire il conflitto ad un dominio geografico più ampio. Riassumendo, se la Cina dovesse continuare ad avventurarsi nelle montagne, l’India potrebbe rispondere in mare aperto.

Anche se concettualmente intuitivo, questo collegamento richiede che Pechino valuti l’integrità delle sue linee di comunicazioni marittime in una maniera sufficiente a spingerla a modificare i suoi piani sulle montagne. I blocchi navali sono inoltre operazioni complesse, e l’orizzonte temporale necessario al successo, che corrisponderebbe al porre una seria minaccia alla sicurezza delle risorse cinesi, sarebbe significativamente più lungo di quello richiesto da una rapida e limitata operazione continentale volta a modificare permanentemente la linea di controllo effettiva (Line of Actual Control – LAC) o avente scopi punitivi. La crescente riserva strategica di petrolio della Cina inoltre, anche se destinata a compensare turbative di mercato, rappresenterebbe una risorsa in una situazione del genere. Infine, la ricerca cinese di nuove linee di comunicazione eurasiatiche, sia mediante i sempre più importanti legami energetici con la Russia che con le interconnessioni attraverso l’Asia Centrale, indicano una potenziale riduzione della dipendenza dalle linee di comunicazioni marittime dell’Oceano Indiano, almeno per alcune delle risorse strategiche3. Chiaramente la Cina percepirà il gioco allo stesso modo, e nulla suggerisce che la predilezione dello statega marittimo indiano per questo tipo di gioco rappresenti un’eccezione. In parole povere un interesse centrale non può essere difeso attraverso azioni orizzontali periferiche.

Affrontare la pressione continentale

Come può l’India impedire che venga esercitata una pressione pesante sulle sue frontiere? Non ci sono alternative alla deterrenza in ambito continentale, dove suoi interessi fondamentali, in questo caso l’integrità territoriale, possono essere minacciati. Forse il metodo più sistematico per sviluppare opzioni di deterrenza è con un doppio processo.

In primo luogo il rafforzamento dei sistemi di allerta delle frontiere nei passaggi chiave di tutta la linea di controllo effettiva, attraverso il potenziamento della logistica, le capacità di spostamento pesante, e le capacità di intelligence, sorveglianza e ricognizione (ISR), per migliorare l’abilità a muovere le forze in avanti verso passi montani vulnerabili. Questo aumenterebbe un po’ i costi per la Cina. A dire il vero esistono intrinseci limiti geografici a quanto la catena logistica può diventare flessibile ed efficiente, e l’India non riuscirà mai a pareggiare i vantaggi della Cina, che prevedono un approccio decisamente flessibile alla gestione delle frontiere, permesso dalla comodità dell’uniforme territorio tibetano. Ma l’India non si avvicina neanche lontanamente a un briciolo di quelle che sono la moderna logistica e la rete ISR in una topografia vincolata.

Un rapporto, basato su valutazioni ufficiali, afferma che “sul versante indiano molte delle strade si fermano tra i 60 e gli 80 km prima della LAC, compromettendo così il dispiegamento delle truppe e la loro presenza in avanti”4. Nonostante la decisione ufficiale di migliorare l’interconnessione delle regioni di confine in tutte e tre le sezioni della frontiera indo-cinese “a partire dal 2010, solo nove delle 72 strade pianificate sono state completate”5. Alcune delle motivazioni, legate principalmente all’inerzia burocratica e ai gravi limiti nel coordinamento e nelle capacità dell’Organizzazione delle strade di confine, sono note, ma non sono state affrontate6.

Si può affermare che la mancanza di una logistica moderna e di una rete di connessione può aver involontariamente enfatizzato in modo eccessivo il pattugliamento dei punti controversi lungo la LAC. In altre parole, l’approccio prevalente per la gestione delle frontiere è una soluzione tampone per compensare problemi strutturali decennali sul retro, come quelli infrastrutturali, della catena logistica, delle ISR basate sulla tecnologia, ecc. Se alcuni di questi aspetti, compresa la capacità di monitoraggio, fossero rafforzati, la gestione delle frontiere verrebbe trasformata. In assenza di seri mutamenti nella rete logistica retrostante che conduce alle montagne, l’India potrebbe restare per sempre ostaggio di una situazione in cui un’azione cinese in una zona controversa lungo la LAC lascia a Nuova Delhi solamente opzioni costose.

In secondo luogo, anziché in ambiti periferici, la capacità di aumentare i livelli della violenza orizzontalmente e verticalmente costituisce un elemento importante per il rafforzamento della deterrenza. La Cina è logisticamente in grado di ammassare un grande volume di forze e potenza di fuoco in ogni settore in breve tempo7. Per scoraggiare tale scenario da “guerra lampo”, l’India può dimostrare di avere le capacità e la disciplina per dirigere gli obiettivi a un grado più basso, nel cuore del Tibet e in un dominio cui la Cina assegna un importante valore, il suo heartland continentale nella parte orientale.
Questo implica che l’India ha bisogno di sistemi di deterrenza a distanza come missili a lunga gittata e una forza aerea avente un ampio raggio d’azione. Alcune di queste capacità esistono già, ma non sono state dirette verso obiettivi di deterrenza dalla politica centrale. Di conseguenza le forze armate, esercito e aviazione in questo caso, vengono lasciati a soddisfare le loro limitate preferenze, precludendo una dottrina congiunta terra-aria. L’esercito è legato a una concezione di deterrenza che prevede un uso intensivo delle risorse umane, mentre le forze aeree si accontentano di accumulare funzionalità ad hoc senza contribuire a una condizione di deterrenza stabile. È sconcertante, ad esempio, che l’India stia cercando di conquistare capacità di proiezione fuori area senza prima considerare le esigenze di trasporto dei carichi pesanti per le sue necessità di sicurezza o l’assenza di una rete di difesa aerea moderna.

Forse è stato a partire da una valutazione così frammentaria che un documento programmatico ampiamente letto nel 2012 parlava di promuovere la deterrenza asimmetrica, preparandosi “a innescare una vera e propria rivolta nelle zone occupate dalle forze cinesi” in caso d’invasione8! La Cina non è neanche lontanamente in procinto di impegnare i piani dello stratega indiano in una lunga guerra vicino alle colline. In effetti, si può affermare che un approccio di modernizzazione della difesa delle frontiere dominato dalle risorse umane, piuttosto che rafforzare la deterrenza, potrebbe involontariamente minarla, inviando a Pechino un messaggio sbagliato, e, allo stesso tempo, illudere la leadership politica e militare che stia per essere posto in essere un atteggiamento di “difesa attiva”9.

Sfide in tempo di pace e guerra limitata

bulard_inde-f309a.jpgLa sfida cinese lungo le frontiere deve essere analizzata chiaramente in ogni sua parte. In assenza di un confine ben definito, una delle sfide consiste nel garantire che la zona contestata della LAC non si ampli a causa dell’abilità logistica della Cina nel perseguire un atteggiamento attivista di perlustrazione in tempo di pace. Questo può essere affrontato solo, come già accennato, concentrando l’attenzione sulla logistica e sulle capacità di monitoraggio, insieme a un approccio dinamico alla gestione delle frontiere. Inoltre, dato che l’India possiede un territorio più basso, deve anche fare leva sulle misure di confidence-building (CBM) e intanto negoziare nuove norme per vincolare le capacità superiori della Cina in termini di flessibilità e pattugliamento. Se sfruttate prudentemente, le CBM possono aiutare nel mantenimento di uno status quo stabile.

C’è poi il classico scenario di un conflitto limitato derivante da un deterioramento delle relazioni bilaterali. Questo conduce direttamente al cuore di una valida strategia di deterrenza basata sulla natura geopolitica del campo di battaglia himalayano. Una strategia di deterrenza fondata sulla negazione è un approccio sbagliato in un mondo nucleare. L’asimmetria può in effetti essere volta a favore dell’India. Anziché affidarsi a una strategia di risposta flessibile, che vede la Cina in una posizione migliore grazie alla sua logistica superiore e ai vantaggi geostrategici del suo territorio più alto, la dottrina indiana dovrebbe basarsi sulla deterrenza attraverso la punizione. È inutile e costoso prepararsi ad attaccare la Cina a tutti i livelli con ogni tipo di aggressione. Se c’è una lezione da imparare dalla coppia India-Pakistan è proprio questa. L’attore convenzionalmente più debole può annullare l’asimmetria sfruttando politicamente le sue capacità strategiche e la sua dottrina. Una dottrina nucleare credibile e ponderatamente segnalata, correlata a una dottrina convenzionale congiunta ad ampio raggio d’azione, consentirà all’India di allontanare lo scenario dell’avventurismo cinese.

Di chi è la dottrina?

Il punto cruciale è che l’appropriata dottrina militare sta emergendo a partire dall’inerzia istituzionale piuttosto che attraverso un piano accuratamente dibattuto. Se l’obiettivo è creare deterrenza in condizioni di alta tecnologia convenzionale e nucleare, allora investire nelle risorse umane per intraprendere un’ipotetica battaglia in Tibet è una strategia non ottimale che potrebbe esacerbare il dilemma della sicurezza tra India e Cina, senza aumentare la tranquillità dell’India sulla frontiera. Dati i vantaggi geostrategici e logistici della Cina, un atteggiamento di difesa attiva da parte dell’India è semplicemente non credibile.

Una strategia di deterrenza mediante punizione, combinata a solide capacità di mantenimento, è preferibile all’illusione di poter perseguire una dottrina di difesa attiva. Una strategia di questo tipo richiede sistemi di precisione a lungo raggio, la conoscenza del settore spaziale, capacità aeree di quarta e quinta generazione e una moderna rete di difesa aerea, oggi quasi interamente garantita dall’Indian Air Force (IAF). Anche in questo caso, alcuni degli ingredienti di base esistono già, sparsi all’interno delle forze armate, ma non sono stati orientati verso obiettivi dottrinali comuni.

Il cuore del problema non è la mancanza di pensiero strategico, ma la diversità delle percezioni strategiche e delle dottrine che sono in competizione per la validità individuale e il primato. Mentre i mahaniani sminuiscono i continentalisti per il loro attaccamento a rappresentazioni geopolitiche obsolete, questi ultimi si sono sforzati di interiorizzare le implicazioni di un ambiente ad alta tecnologia post nucleare, dove la deterrenza deve essere la finalità principale della strategia militare. La dimensione militare della grande strategia non può essere di tipo additivo, in cui le diverse parti interessate, in questo caso le forze armate, suggeriscono mezzi autonomi per affrontare le stesse minacce o addirittura ricostruiscono delle minacce per adattarsi ai mezzi, mentre il compito dello stratega è di far quadrare insieme queste dottrine!

La strategia non consiste nel gettare soldi in un pozzo senza fondo, ma nell’orientare in modo dinamico e creativo gli strumenti più appropriati verso le minacce in modo che possano apparire basati sugli obiettivi politici e sulla dottrina militare degli avversari, e non come e dove dovrebbero apparire. L’elite politica dell’India deve accettare di riconoscere la sua parte di responsabilità, dato che è stata l’apatia a quel livello a permettere un’impostazione dal basso e un approccio frammentario alla strategia, senza un pianificatore centrale disposto a fissare i termini dell’agenda.

La priorità dell’India: Cina continentale o Cina marittima?

L’India dovrebbe focalizzarsi più sulla Cina continentale che su quella marittima, ed è l’equilibrio di potere e d’influenza sulla periferia subcontinentale che richiede costante attenzione strategica. Le linee di comunicazione cinesi verso l’Asia Meridionale partono dalla Cina continentale. Il corridoio verso l’Asia Centrale, i collegamenti che attraversano il Karakorum tramite il Pakistan e il corridoio attraverso il Myanmar sono tutti parte della geostrategia continentale di Pechino per garantire la sicurezza delle sue regioni periferiche e integrarsi con i vicini. L’estensione e l’ulteriore potenziale di queste linee di comunicazione nel nord dell’Oceano Indiano, nel Golfo del Bengala o nel Mar Arabico, non possono essere sfruttati senza l’acquiescenza strategica e la cooperazione dell’India.

Il regno marittimo non è, contrariamente a quanto osservano alcuni analisti10, il teatro di un gioco a somma zero tra India e Cina, in cui sono in ballo gli interessi vitali di entrambi i Paesi. La realtà geopolitica è che le linee di comunicazioni marittime cinesi passano vicino a schieramenti navali indiani, e oltre l’85% delle importazioni di petrolio cinesi attraversano le rotte marittime dell’Oceano Indiano. Allo stesso modo, più del 50% del commercio indiano attraversa oggi gli stretti di Malacca e Singapore. Anziché rappresentare una fonte di conflitto questo dovrebbe essere la base di un rapporto marittimo accomodante.
Nell’ambito di un’economia politica internazionale interdipendente l’idea di sicurezza unilaterale lungo le linee di comunicazione marittima è illogica.

I territori dell’Indo-Pacifico sono caduti sotto il dominio di una sola superpotenza in condizioni storiche uniche che non possono prevalere a tempo indeterminato. Anche se è prematuro valutare a priori l’evoluzione del sistema marittimo dell’Indo-Pacifico, sicuramente questa vedrà uno sforzo collettivo in cui nessuna singola potenza può essere esclusa dalla gestione degli spazi comuni. All’interno di questa logica è probabile che diverse potenze regionali prendano in carico oneri maggiori nelle loro periferie geopolitiche. Ma finché il commercio interregionale e lo scambio di risorse sostengono l’economia globale, gli spazi comuni non possono diventare un sistema di sicurezza chiuso. La rivalità marittima anglo-tedesca testimonia l’inutilità di un gioco a somma zero. Quella rivalità ha prodotto un’incontrollabile corsa agli armamenti che ha frantumato il predominio marittimo britannico e, in ultima analisi, le pretese della Germania di avere un’egemonia europea.

In effetti, l’evoluzione della tecnologia militare evidenzia come le idee di Mahan siano pressoché obsolete. La storica logica mahaniana di controllo offensivo del mare attraverso le grandi flotte di superficie, “definita come la capacità di utilizzare i mari sfidando la volontà degli altri”11, è superata. Le prescrizioni originali di Mahan sul controllo del mare derivavano da uno specifico contesto storico, industriale e tecnologico che non prevale più, vista l’evoluzione dell’ambiente tecnologico-militare. Forze missilistiche continentali a lungo raggio; capacità aerospaziali di quarta e quinta generazione; funzionalità subacquee come i sottomarini d’attacco; ISR e abilità nell’individuazione degli obiettivi su terra, aria e spazio; armi anti-satellite (ASAT) e capacità informatiche rendono l’idea del controllo del mare, un concetto altamente controverso. In realtà, la negazione del mare, insieme a limitate capacità di proiezione di potenza, è forse il massimo a cui le potenze emergenti contemporanee possono aspirare. È probabile che la struttura della forza marittima di domani assumerà la forma di piattaforme disaggregate e meno vulnerabili, piuttosto che di potenza di fuoco concentrata in grandi flotte trasportatrici di mezzi.

Sarebbe più appropriato descrivere la strategia militare cinese come un approccio regionale “antinavale” di negazione del mare che come una ricerca di potere marittimo globale12. I sistemi terrestri sono parte integrante della modernizzazione navale della Cina, che non compete con le grandi flotte di superficie della tradizione anglo-americana. Come sottolinea una valutazione occidentale, “l’obiettivo principale della marina cinese è ancora quello di proteggere il Paese dal potere di attacco in mare statunitense”13. Un autorevole studio americano afferma che “la nuova marina della Cina conta più su viaggi senza equipaggio e missili balistici che su velivoli con equipaggio, e più su sottomarini che su navi di superficie”14. Ciò considerato, è ironico che, nel dibattito strategico indiano, qualcuno chiami in causa l’immagine mahaniana della Liaoning, la sola portaerei cinese, come simbolo e guida della strategia marittima cinese15. La proiezione in mare aperto, al di là dei mari regionali, è di secondaria importanza per Pechino. L’obiettivo principale della strategia cinese per l’immediato futuro è la negazione del mare, focalizzata nel Pacifico Occidentale e sulla marina statunitense.

La marina degli Stati Uniti riconosce di non poter più agire indisturbata nelle periferie marittime delle varie potenze regionali, e gran parte del suo dibattito strategico è animato dalla sfida asimmetrica antiaccesso che si estende nelle regioni dall’Asia Occidentale alla penisola coreana16. Queste tecnologie perturbatrici sono resistenti e, dal momento che vengono messe in campo dalle potenze del Rimland eurasiatico, il discorso mahaniano sarà profondamente modificato nei prossimi anni.
In sintesi, anche se Stati continentali come India e Cina possono far aumentare i costi operativi delle altre potenze marittime, incluse l’un l’altra, nelle loro rispettive regioni, non possono acquisire unilateralmente il controllo del mare necessario ad assicurare le linee di comunicazione marittima in mare aperto, linee vitali delle loro economie. In ciò consiste la logica della competizione e della cooperazione. Strategie di autotutela possono coesistere con regole cooperative di ripartizione degli oneri per consentire una più ampia stabilità degli spazi comuni.

Ammansire i mahaniani per sviluppare una geostrategia principalmente continentale

L’influenza cinese sulle coste dell’Oceano Indiano paradossalmente è emersa non perché la marina dell’Esercito popolare di liberazione fosse percepita come garante della sicurezza, ma perché l’assistenza economica e tecnico-militare ha assicurato alla Cina uno spazio politico. Le possibilità marittime dell’India si riducono a un insieme di mezzi per recuperare influenza. Per quanto riguarda l’influenza indiana in Asia Orientale, l’emulazione delle pratiche cinesi è una strada maggiormente percorribile rispetto all’eventualità di premature incursioni marittime in teatri dove l’India dovrebbe confrontarsi con il peso della potenza di fuoco cinese. Ad esempio, l’influenza indiana è avanzata di più sostenendo la capacità propria del Vietnam di bilanciare asimmetricamente una Cina assertiva, piuttosto che con la presenza diretta nel Mar Cinese Meridionale.

I mahaniani hanno raccomandato all’India di disfarsi delle sue rappresentazioni continentali e prospettano per essa il ruolo marittimo di “garante della sicurezza” in altre regioni. Quest’analisi fin qui suggerisce che non è una strategia prudente. Considerati gli straordinari investimenti e il tempo richiesto da una modernizzazione della marina, è indispensabile che gli strateghi indiani raggiungano questa consapevolezza.
I mahaniani per certi aspetti riflettono i più ampi cambiamenti nel profilo economico e diplomatico dell’India, che hanno diffuso i suoi interessi in tutto il mondo. È vero che l’India globalizzata ha un impatto economico e culturale in molti continenti, e che le sue istituzioni dovrebbero riflettere ciò, ma non è affatto detto che la strategia marittima, spesso considerata come il potenziale mezzo di espansione degli interessi globali indiani, dovrebbe guidare questo processo. E non è sicuramente detto che l’India debba ricercare un ruolo extra-regionale prima ancora di aver raggiunto un minimo di sicurezza e influenza nella propria regione, in cui le sue aspirazioni locali restano fortemente contestate.

Per il futuro imminente gli interessi fondamentali dell’India dovrebbero restare nel continente ed essere perseguiti attraverso una geostrategia principalmente continentale. Un ruolo marittimo strettamente legato al rafforzamento della deterrenza e dell’influenza nel Subcontinente sembra più in sintonia non solo con le sfide nazionali dell’India, ma anche con la direzione geostrategica delle pressioni che continuano a ricorrere.

(Traduzione dall’inglese di Chiara Macci)


NOTE:
Zorawar Daulet Singh è ricercatore presso il Center for Policy Alternatives, Nuova Delhi e dottorando presso l’India Institute, King’s College, Londra.

1. Singh, Rahul, China Submarines in Indian Ocean Worry Indian Navy, “Hindustan Times”, 7 April 2013.
2. Singh, Rahul, China Ends Ladakh Standoff, Troops Pull Back, “Hindustan Times”, 5 May 2013.
3. Downs, Erica S., Money Talks: China-Russia Energy Relations after Xi Jinping’s Visit to Moscow, 1 April 2013; Alexandros Petersen, China Latest Piece of the New Silk Road, “Eurasia Daily Monitor”, Vol. 10, No. 4, 10 January 2013; Li Yingqing e Guo Anfei, Third Land Link to Europe Envisioned, “China Daily”, 2 July 2009.
4. Rajagopalan, Rajeswari Pillai e Rahul Prakash, Sino-Indian Border Infrastructure: An Update, ORF Occasional Paper No. 42, May 2013, p. 11.
5. Ibid., p. 14.
6. Ibid. Si veda anche Shishir Gupta, 45 Years After China Conflict, Delhi to Build Roads Linking Ladakh Outposts, “Indian Express”, 21 May 2007.
7. Chansoria, Monika, China’s Infrastructure Development in Tibet: Evaluating Trendlines, Manekshaw Paper No. 32, New Delhi: Claws, 2011.
8. Khilnani, Sunil, Rajiv Kumar, Pratap Bhanu Mehta, Prakash Menon, Nandan Nilekani, Srinath Raghavan, Shyam Saran e Siddharth Varadarajan, Nonalignment 2.0: A Foreign and Strategic Policy for India in the Twenty First Century, New Delhi: Centre for Policy Research, 2012, p. 41.
9. Samanta, Pranab Dhal, Incursion Effect: Strike Corps on China Border Gets Nod, “Indian Express”, 26 May 2013; Ajai Shukla, New Strike Corps for China Border, “Business Standard”, 24 August 2011.
10. Raja Mohan, C., Beijing at Sea, “Indian Express”, 26 April 2013.
11. Gompert, David C., Sea Power and American Interests in the Western Pacific, Santa Monica: Rand Corporation, 2013, p. 186.
12. Ibid., p. 14.
13. Ibid., p. 113.
14. Saunders, Phillip, Christopher Yung, Michael Swaine, e Andrew Nien-Dzu Yang (eds), The Chinese Navy: Expanding Capabilities, Evolving Roles, Washington, D.C.: National Defence University Press, 2011, p. 12.
15. Raja Mohan, Beijing at Sea, n. 10.
16. Gertz, Bill, Threat in Asia is Anti-ship Missiles, “Washington Times”, 23 March 2010; Roger Cliff, Mark Burles, Michael S. Chase, Derek Eaton, Kevin L. Pollpeter, Entering the Chinese Antiaccess Strategies and Their Implications for the United States Dragon’s Lair, Santa Monica: Rand Corporation, 2007.