Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 28 février 2014

Extension du système mondialiste

Le-Panama-entre-dans-le-pôle-de-Libre-Echange-Alliance-Pacifique-Actualité-2014-Vivre-au-panama.com-1.png

L’ALLIANCE DU PACIFIQUE

Extension du système mondialiste

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr
 
L’Alliance du Pacifique (Chili, Pérou, Colombie, Mexique) a été le cadre, début février, d’une signature commune pour éliminer, entre eux, les droits de douane. Juan Manuel Santos, président de la République de Colombie, partisan de l’alliance avec les Etats-Unis, a immédiatement affirmé que le développement de la région en serait favorisé. Cette Alliance pèse 215 millions d’habitants et obéit à la logique des regroupements promue par les organismes financiers.

Qui a intérêt aux regroupements ?

L’intégration recherchée a rarement des bases géopolitiques ou culturelles. Dans les accords de libre-échange, les produits industriels qui sont contrôlés par les multinationales n’ont pas besoin d’être protégés par des droits de douane. Entre les normes, les brevets, le conseil, les subventions de toutes sortes, le produit rapporte suffisamment. Les pays d’Amérique Latine, ayant peu investi dans la recherche et l’éducation sont facilement convaincus d’ouvrir leurs frontières pour contribuer, modestement, à une phase non essentielle d’élaboration d’un produit (exemple : l’aviation). Un pays perd lentement et sûrement la maîtrise de son destin et se retrouve désarticulé comme un puzzle renversé. L’Organisation Mondiale du Commerce se charge d’ailleurs de détruire ce qui reste de politique de développement endogène. Elle offre aux multinationales la possibilité de vassaliser tranquillement les pays de l’Alliance du Pacifique en imposant la vente des activités économiques.
 
Un mécano sans finalités.

 
Les membres de l’Alliance du Pacifique se vantent toujours d’attirer des investissements étrangers. Pour compenser l’influence occidentale, nous avons indiqué que la Chine était en passe de devenir leur deuxième fournisseur derrière les Etats-Unis. La zone de libre-échange prévue regroupe, en plus des quatre pays de l’Alliance, l’Australie, le Canada, le Japon, la Malaisie, Singapour et le Vietnam. Qu’y-a-t-il de commun entre ces cultures, qui puisse fonder une civilisation de paix et de justice ? Rien!

Les multinationales vont et viennent, comme l’aciériste Arcelor-Mittal qui a signé un accord de cinq ans avec le groupe canadien Evrim Resources pour exploiter le minerai de fer qui pourrait encore s’exploiter au Mexique. La rédaction des accords est toujours très technique et très précise pour favoriser les procès, régulièrement gagnés par les multinationales face aux Etats. Les textes des accords de libre-échange sont systématiquement fondées sur trois négations: aucune différence entre les investisseurs (étrangers ou autochtones); aucune contrainte de transfert technologique, aucun apport obligatoire de devises, pas de consommations intermédiaires locales. Enfin, les cadres viennent du vaste monde sans aucun lien avec la culture locale. Au total, l’investissement direct ne profite pas à la communauté; les marchandises circulent sans entraves et sans vérification ; tous les autochtones sont traités avec le plus profond mépris.

La globalisation de l'économie est acceptée et votée car on  fait croire que cela aidera le reste du monde à se développer. Mais la réalité confirme que les financiers nous plongent dans la crise. Toutes les zones disparates de libre-échange créées dans le monde n’ont qu’un seul objectif : assurer des super-profits et, en passant, payer de hauts salaires à des fonctionnaires dévoués.

La génération qui vient devra en finir avec ce monde. 
 

Alianza-del-Pacifico-ProNoticias-460x230.jpg