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dimanche, 21 mai 2017

Vingt utilisations pratiques avec du Coca-Cola : preuve que le Coca n’a pas sa place dans le corps humain

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Vingt utilisations pratiques avec du Coca-Cola : preuve que le Coca n’a pas sa place dans le corps humain

Ex: http://oragesdacier.info 

 
Coca-Cola est la marque la plus célèbre de l’histoire, et « Coca » est le deuxième mot le plus connu au monde après «bonjour». Cependant, la boisson en elle-même est un poison absolu pour le métabolisme humain. Niveau acidité, le Coca est très proche de celui de l’acide sulfurique et par conséquent il peut nettoyer des surfaces équivalentes et souvent mieux que de nombreux produits ménagers toxiques.Le Coca est moins cher et plus facile à acheter dans certains pays du tiers monde contrairement à l’accès à l’eau potable. Coca utilise la « propagande des relations publiques» pour convaincre les consommateurs et des nations entières qu’il s’agit d’une «société de l’environnement », alors qu’en réalité elle est liée à la pollution, aux pénuries d’eau, et à certaines maladies. 
 
Les personnes qui consomment des boissons gazeuses telles que le Coca augmentent de 48% le risque d’avoir une crise cardiaque et de faire un AVC, comparé aux personnes qui n’ont jamais bu de sodas ou seulement occasionnellement. Une étude publiée dans la revue Respirology révèle que la consommation de boissons gazeuses est également associée au cancer du poumon et aux troubles respiratoires comme l’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

La carbonatation du Coca entraîne une perte de calcium dans les os à cause d’un processus en 3 étapes :  
1. La carbonatation irrite l’estomac.
2. L’estomac «soigne» l’irritation de la seule façon qu’il connaisse, Il ajoute de l’antiacide à sa disposition: le calcium. Il l’obtient à partir du sang.
3. Le sang, alors faible en calcium, se réapprovisionne à partir des os. S’il ne le faisait pas, la fonction musculaire et cérébrale serait gravement compromise. Mais, l’histoire ne s’arrête pas là. Un autre problème avec la plupart des Coca est qu’elle contient également de l’acide phosphorique (pas le même que la carbonatation, qui est le dioxyde de carbone mélangé à l’eau). L’acide phosphorique (E 338) ralentit le système immunitaire et puise dans le calcium.

Donc le Coca ramollit vos os (en fait, il les affaiblit et les fragilise) de 3 façons : 
1. La carbonatation réduit le calcium dans les os.
2. L’acide phosphorique réduit également le calcium dans les os.
3. La boisson remplace une solution contenant du calcium, comme le lait ou l’eau. Le lait et l’eau ne sont pas d’excellentes sources de calcium, mais ils en sont quand même.

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Le cancer de l’œsophage était très rare il y a deux générations, aujourd’hui, il est très courant. Le mécanisme de base fonctionne de manière suivante : 
1. Les dommages mécaniques des cellules sont un énorme facteur de risque de cancer. C’est pourquoi les particules d’amiante, par exemple, provoquent le cancer du poumon.
2. Toutes les boissons gazeuses causent le reflux gastrique (acide de l’estomac se levant à travers le clapet de l’œsophage). Celui-ci est plus prononcé lorsque le corps est à l’horizontal (comme dans le sommeil), mais la dose de Coca-Cola et de boissons gazeuses consommée aux États-Unis signifie que le reflux gastrique est bien supérieur à la limite recommandée. Chaque fois que vous buvez une boisson gazeuse, vous allez éructer et avoir de l’acide dans l’œsophage. De combien en trop ? La recherche ne dit pas où est la limite, elle montre seulement que nous sommes nombreux à l’avoir dépassée de beaucoup.
3. L’acide gastrique dissout les tissus : c’est son but. La muqueuse de l’estomac ne pénètre pas dans l’œsophage, de sorte que le bas de l’ œsophage est endommagé par l’acide beaucoup plus fréquemment chez ceux qui consomment des boissons gazeuses que ceux qui n’en consomment pas. Il en résulte une augmentation radicale des mutations cellulaires, et aussi un niveau beaucoup plus élevé de radicaux libres.

20 utilisations du quotidien avec du Coca
Le Coca agit comme un nettoyant acide. La quantité d’acide contenue dans le soda est suffisante pour enlever l’émail de vos dents, ce qui les rend plus sensibles aux caries. Dans les tests effectués sur les niveaux d’acidité des sodas, on a relevé que certains d’entre eux avaient des niveaux de PH très faibles (2,5). Pour mieux visualiser tout ça, prenons comme exemple l’acide sulfurique qui a un pH de 1 et de l’eau pure qui a un pH de 7.
 

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Pour prouver que Coca n’a pas sa place dans le corps humain, voici comment vous pouvez utiliser le Coca de 20 manières différentes en vous en servant comme nettoyant domestique : 
1. Enlève les taches de graisse sur les vêtements et les tissus
2. Enlève la rouille, les méthodes incluent l’utilisation de tissu trempé dans le Coca, une éponge ou même une feuille d’aluminium. Desserre également les boulons rouillés.
3. Enlève les taches de sang sur les vêtements et les tissus.
4. Nettoie les taches d’huile sur un plancher de garage, laissez tremper la tache, puis lavez à grande eau.
5. Tue les limaces et les escargots, l’acide les tue. (rassurant non ?)
6. Nettoie les casseroles brûlées, laissez-le Coca tremper dans la casserole , puis rincez.
7. Détartre une bouilloire (même méthode qu’avec les casseroles brûlées)
8. Nettoie les bornes de la batterie de la voiture en versant une petite quantité de Coca sur chacun d’eux.
9. Nettoie votre moteur; les distributeurs de Coca ont eu recours à cette technique pendant des décennies.
10. Rend les pièces de monnaie brillantes; les tremper dans Coca, elles ne seront plus du tout ternes.
11. Nettoie le coulis : versez du Coca sur le plancher de la cuisine, laissez agir quelques minutes, puis essuyez.
12. Dissout une dent ; Utilisez un récipient hermétique… cela prend un certain temps, mais ça fonctionne.
13. Enlève le chewing-gum des cheveux; faire trempette dans un petit bol de Coca-Cola, laisser quelques minutes.
14. Enlève les taches de porcelaine vitrifiée.
15. Vous avez une piscine sale ? Ajoutez deux bouteilles de 2 litres de Coca, cela efface la rouille.
16. Vous pouvez supprimer (ou faire disparaître) la couleur de vos cheveux en versant du Coca 0 dessus.
17. Enlève les taches de marqueur sur la moquette et les tapis. Mettez du Coca, lavez et nettoyez à l’eau savonneuse.
18. Nettoie les WC ; verser autour de la cuvette, laissez pendant un certain temps, rincez et c’est propre. 19. Du Coca et une feuille d’aluminium apporteront du Chrome pour une haute brillance.
20. Enlève les bandes de peinture sur les meubles en métal. Faire tremper une serviette dans le Coca et le poser sur la surface peinte.

Maintenant, pouvez-vous imaginer ce qui est fait aux parois de votre estomac ? Vous-êtes-vous déjà demandé ce qu’était exactement le Coca-Cola ? 
Après 10 minutes : Le sucre contenu dans un verre de Cola peut causer une «grève» dévastatrice dans le corps. La cause étant l’acide phosphorique qui inhibe l’action du sucre.

Après 20 minutes : Il y a un taux élevé d’insuline dans le sang.

Après 40 minutes : L’ingestion de caféine est enfin terminée. Les pupilles sont en expansion. La pression artérielle augmente parce que le foie dispose de plus de sucre dans le sang. Les récepteurs de l’adénosine sont bloqués empêchant ainsi la somnolence.

Après 45 minutes : Le corps augmente la production de dopamine, qui stimule le centre du plaisir du cerveau. Similaire à la réaction de l’héroïne.

Après 1 heure : L’acide phosphorique se mélange au calcium, au magnésium et au zinc dans le tractus gastro-intestinal, ce qui suralimente le métabolisme. Il y a alors libération de calcium par l’urine.

Après plus d’1 heure : Les effets diurétiques de la boisson entrent « en jeu ». Le calcium, le magnésium et le zinc sont éliminés hors du corps, qui sont une partie des os, ainsi que le sodium. A ce moment, nous pouvons devenir irritable. Toute l’eau, contenue dans un coca cola, est éliminée par l’urine.
 

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Lorsque l’on a une bouteille de Coca Cola fraîche et que l’on en profite, sommes-nous au courant du cocktail chimique que nous mettons dans notre corps ? L’ingrédient actif de Coca-Cola est l’acide ortho phosphorique. En raison de sa forte acidité, les citernes utilisées pour le transport de ces produits chimiques doivent être équipés de réservoirs spéciaux conçus pour des matériaux très corrosifs. 

Ayons un regard sur « l’anatomie » de l’un des produits les plus mis en avant de » Coca- Cola Co. » – Coca- Cola Light sans caféine . Cette boisson contient : Aqua gazéifiée, E150d , E952 , E951 , E338 , E330 , E211.

Aqua gazéifiée - c’est l’eau pétillante. On remue la sécrétion gastrique, cela augmente l’acidité du suc gastrique et provoque des flatulences. On utilise principalement l’eau du robinet filtrée.

E150d – il s’agit d’ un colorant alimentaire obtenu par le traitement du sucre, à des températures spécifiques, avec ou sans addition de réactifs chimiques. Dans le cas de Coca-Cola, on ajoute du sulfate d’ammonium.

E952 – le sodium cyclamate est un substitut du sucre. Le cyclamate est un produit chimique synthétique, a un goût sucré, qui est 200 fois plus sucré que le sucre, et est utilisé comme édulcorant artificiel. En 1969, il a été interdit par la FDA, car celui-ci, ainsi que la saccharine et l’aspartame, ont provoqué un cancer chez les rats.

E950 – l’acésulfame de potassium. 200 fois plus sucré que le sucre, contenant de la méthyl – éther. Elle aggrave le fonctionnement du système cardio-vasculaire. De même, elle contient de l’acide aspartique qui peut également avoir un effet excitant sur ​​notre système nerveux et dans le temps, il peut mener à la dépendance. L’acésulfame est mal dissoute et déconseillée pour les enfants et les femmes enceintes.

E951 – L’aspartame. Un substitut du sucre pour les diabétiques et qui est chimiquement instable à des températures élevées, il se décompose en méthanol et en phénylalanine. Le méthanol est très dangereux car seulement 5 à 10 ml peuvent entraîner la destruction du nerf optique et une cécité irréversible. Dans les boissons chaudes et douces, l’aspartame se transforme en formaldéhyde qui est un carcinogène très élevé. Les symptômes d’empoisonnement d’aspartame incluent : perte de conscience, maux de tête, fatigue, étourdissements, nausées, palpitations, prise de poids, irritabilité, anxiété, perte de mémoire, troubles de la vision, évanouissements, douleurs articulaires, dépression, infertilité, perte auditive… L’aspartame peut aussi provoquer les maladies suivantes : tumeurs cérébrales, sclérose en plaques, épilepsie, la maladie de Basedow, fatigue chronique, maladie d’Alzheimer, diabète, déficience mentale et tuberculose. A la base, cette substance était illégale en raison de ses dangers, mais elle a été de nouveau rendue légale de manière suspecte. 
 

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E338 – L’acide ortho phosphorique. Cela peut causer une irritation de la peau et des yeux. Il est utilisé pour la production de sels d’acide phosphorique de l’ammoniaque, de sodium, de calcium, de l’aluminium et également dans la synthèse organique pour la production de charbon de bois et des bandes de films. Il est également utilisé dans la production de matériaux réfractaires, des céramiques, du verre, des engrais, des détergents synthétiques, la médecine, la métallurgie, ainsi que dans les industries du textile et du pétrole. Il est connu que l’acide ortho phosphorique empêche l’absorption du calcium et du fer dans l’organisme ce qui peut provoquer une fragilisation des os et l’ostéoporose. Il y a d’autres effets secondaires comme la soif et les éruptions cutanées.

E330 – L’acide citrique. Il est largement utilisé dans les industries pharmaceutiques et alimentaires . Les sels d’acide citrique (citrates) sont utilisés dans l’industrie alimentaire en tant qu’acides, conservateurs, stabilisants, et dans le domaine médical pour la conservation du sang – . 

E211 -Le benzoate de sodium. Il est utilisé dans la production de certains produits alimentaires à des fins anti-bactériennes et anti-fongiques. On le trouve souvent dans les confitures, jus de fruits et les yaourts aux fruits. Il n’est pas recommandé pour les asthmatiques et les personnes qui sont sensibles à l’aspirine. Une étude menée par Peter Piper de l’Université de Sheffield en Grande-Bretagne, a constaté que ce composé provoquait des dommages importants de l’ADN. Selon Peter, le benzoate de sodium, qui est un composant actif dans les agents de conservation, ne détruit pas l’ADN, mais il le désactive. Cela peut conduire à une cirrhose et des maladies dégénératives telles que la maladie de Parkinson.

Ainsi, le Coca-Cola est incontestablement un produit très utile. Mais un conseil, utilisez-le uniquement à des fins qui n’incluent pas sa consommation !

12:30 Publié dans Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, coca-cola, sodas, consommation | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mercredi, 15 octobre 2014

Indian authorities close down Coca-Cola factory

Author: Natalia Rogozhina

Indian authorities close down Coca-Cola factory

 

7768The closing down of the recently built factory belonging to Coca-Cola in India, located close to Varanasi in the state Uttar Pradesh, is the result of a prolonged and persistent struggle by the local residents, which has been going on for the past 11 years. The grounds for the protests were the concerns of the locals regarding the depletion and the pollution of the ground waters, due to the activities of the company, as well as the unlawful seizure of the territories belonging to local communities. As a result, the Regulatory Authorities of India refused to issue Coca-Cola a permit for the activities of the new enterprise (one of the 58 factories, located on the territory of the country) and refused to present their decision for consideration to the National Green Tribunal (NGT), which sanctioned the closure of the enterprise in the first place. India is one of the few developing countries, where the active role in supporting ecological safety belongs to the court system.

The Court ruled that the five-fold increase in groundwater withdrawals, requested by the company will aggravate the water supply situation even further, which has significantly deteriorated since the arrival of Coca-Cola in India in 1999.

Back in 2009, the local authorities of Mehdiganj (the area of Varanasi being part of it) were forced to impose restrictions for peasants to use the ground waters, which could not but entail their negative response, aimed at the largest American corporation. The situation was aggravated by the fact that 70% of the water withdrawal accounts for the period from March till June, when the level of the groundwater occurrence reaches its minimum, which restricts the possibility of it being used by the locals, living at the expense of agriculture.

One Coca-Cola enterprise only uses one million liters per day. However, the production of the final product (600 bottles per minute) requires a quarter of the withdrawn ground water volume. A large part of it becomes waste which is discharged, without a full cycle of purification, into the environment and reaching the fields and water reservoirs, causing their contamination. State ecological authorities of India took samples of the waste produced by nine Coca-Cola factories and found a very high content of lead, cadmium and chromium, exceeding the safe standards for the health of the population by 30 times, which can result in the immune system malfunctions and presents a danger for cancer occurrence. One cannot say the same about the Coca-Cola drinks sold in the USA. There, according to conclusions made by the Indian non-government organisation ‘Centre for Science and Environment’, no poisonous substances were found in the company’s products. The Indian parliament has even prohibited the sale of Coca-Cola drinks in the building of the legislation authority, due to the high content of pesticides and chemicals, including DDT.

Another problem for Coca-Cola became the territorial aspect. Business expansion requires new areas, part of which is in the ownership of the communities, and the private usage of which is prohibited by Indian law. At the end of 2013, the Mehdiganj local authorities issued an order which envisaged evicting Coca-Cola from the territories unlawfully taken by it. Earlier the Supreme Court of India ruled in favour of banning the placement of any structures into the communal properties. Therefore the instruction of the local authorities on demolishing the Coca-Cola factory does have legal grounds.

The loss of the project worth 25 million dollars is a great financial fiasco for Coca-Cola, which considers India to be one of the major sale markets (among 200 countries where its products are being sold), generating high profits, which have significantly decreased in developed countries. This is due to the fact that people there are becoming increasingly concerned about their health and the consumption of Coca-Cola products presents a serious threat to it. Coca-Cola, which is considered to be the largest foreign investor in India (2 billion dollars from 1993 up to 2011), is planning to invest 5 billion dollars by 2020, into the development of its business in the country. And all of this is happening despite the growing discontent of the population, legal costs, and disputes with local authorities. Now the company has to improve its ecological image by trying to convince the Indian population that it does not have to do anything with water contamination or its shortages.

However, the statements of the company have not reassured Indian society; neither have the attempts of Coca-Cola to expand its charity activity in India. The population is protesting against the American company in different ways every day. According to Amit Srivastava, head of India Resource Center, R&D institution, which is taking an active part in arranging the protest campaign, “Coca-Cola’ is a shameless and non-ethical company, which places receiving its profit above the well-being of the communities, existing in proximity to its enterprises”. Nandlal Master, a representative of another non-governmental structure, campaigning for the closure of the factory, admits: “The local community has achieved a great victory and it has proven that it is possible to destabilize the authority of a large business”.

Natalia Rogozhina, PhD in Political Science, Head Research, Institute of World Economy and International Relations, Russian Academy of Sciences, exclusively for the online magazine “New Eastern Outlook”.

First appeared: http://journal-neo.org/2014/10/07/rus-coca-cola-vlasti-indii-zakry-vayut-zavod-kompanii/

samedi, 26 juillet 2014

Coca-Cola: entre boycott et alternatives locales

Coca-Cola: entre boycott et alternatives locales

http://p0.storage.canalblog.com/08/69/1111121/97052851_o.jpg

par Frédéric de Grimal

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

La filiale espagnole de la marque Coca-Cola a annoncé un énorme plan social le 22 janvier 2014, prévoyant la fermeture de quatre usines et le licenciement de plus d’un millier de salariés. Peu concernée par la terrible crise systémique espagnole et le taux de chômage endémique ibérique, la grande firme internationale Coca-Cola n’a pas fait dans le détail.
 
La réponse ne s’est pas faite attendre. D’abord de manière assez classique avec une grève et des manifestations, puis de façon plus originale avec un appel au boycott des produits de la marque, comme l’indique un article du site internet de Courrier International en date du 18 juin 2014. Le slogan des salariés espagnols de Coca-Cola, patriotique et social, est éloquent : « Si Madrid ne fabrique plus de Coca-Cola, Madrid n’en boira plus. ». Une belle démonstration de patriotisme économique par la base, puisque les états européens sont défaillants à protéger leurs économies des circonvolutions des groupes prédateurs venus d’outre-Atlantique.
 
On pouvait douter du succès d’une telle initiative dans une Europe américanisée accro aux boissons gazeuses et trop sucrées du géant américain. Et pourtant, la consigne a été largement suivie par le peuple espagnol, et particulièrement dans les régions du centre (Vieille Castille, La Manche, Estrémadure et Madrid). Le journal espagnol El Economista a révélé que les ventes de la marque avaient diminué de moitié en Février, par rapport aux chiffres de l’année 2013. Il s’agit même de la plus grosse chute jamais enregistrée par la marque ! Le boycott a donc porté un dur coup à cette entreprise hégémonique, au combien symbolique de la globalisation sans visage. Un coup durable car les experts estiment même que les ventes ne devraient pas remonter avant 2017, ce dont on peut se réjouir franchement.
 
Quelle meilleure arme contre ces entreprises américaines apatrides qui licencient dans notre Europe en crise que de boycotter leurs produits ? C’est le seul langage qu’ils peuvent comprendre, et puis ne sommes-nous pas suffisamment compétents pour produire nous-mêmes des boissons gazeuses de qualité plus respectueuses de la santé (et tout aussi addictives) ?

L’idée des manifestants espagnols est donc brillante car d’une efficacité redoutable. Imaginons une telle chose à l’échelle européenne, ce serait un moyen de nous faire respecter, de montrer que nous ne sommes pas de dociles moutons de panurge prêts à acheter tout ce que l’on nous demandera. Nous devons montrer toute notre opposition à la laideur et à l’infamie qu’ils nous imposent, mais le faire réellement plutôt qu’en protestant dans le vide. Voilà donc une bonne initiative, mais elle ne saurait être durable en raison de la nature même du capitalisme contemporain qui génère des pseudo-besoins désormais si ancrés dans nos comportements quotidiens qu’ils nous semblent naturels.  Annihiler l'"envie de Coca", ou plus généralement l'envie de marques, est impossible à grande échelle dans le monde contemporain.

                                                                                      ***
 
Jean Baudrillard, grand observateur de l’aventure américaine, trouva dans « La Société de Consommation », une exacte définition pour l’horizon de l’homme contemporain : « homo oeconomicus ». Il précise cette notion comme « fossile humain de l’âge d’or, né à l’ère moderne de l’heureuse conjonction de la Nature Humaine et des Droits de l’Homme, est doué d’un intense principe de rationalité formelle qui le porte : 1- A rechercher sans l’ombre d’une hésitation son propre bonheur ; 2- A donner sa préférence aux objets qui lui donneront le maximum de satisfactions. Tout le discours, profane ou savant, sur la consommation, est articulé sur cette séquence qui est celle, mythologique, d’un conte : un Homme, « doué » de besoins qui le « portent » vers des objets qui lui « donnent » satisfaction. Comme l’homme n’est jamais satisfait (on le lui reproche d’ailleurs), la même histoire recommence indéfiniment, avec l’évidence défunte des vieilles fables ».
 
Le sociologue français conceptualise un homme de besoins, un homme qui a le « droit » de « satisfaire » à ses besoins. Les « besoins » dont il s’agit, ne sont pas d’ordre naturel comme manger ou dormir à l’abri, mais bien des « besoins » d’ordre symbolique et répondant à des critères de confort annexe ou à l’hédonisme ludique. En somme, nous sommes infantilisés, tels le chien de l’expérience de Pavlov nous voulons notre Coca car son gout est étudié pour nous plaire. Et il n'est pas réaliste de penser pouvoir supprimer tous ces pseudo-besoins aux peuples d’Europe. Qui en « révolte contre le monde moderne » pourrait se priver de facebook ou n’a jamais déjeuné sur le pouce au Mac Donald ? Il nous faut d’abord faire notre examen critique et comprendre que loin d’être des personnalités extraordinaires hors du monde et de ses tentations, nous sommes, nous aussi, pleinement parties prenantes de ce monde moderne que nous critiquons.

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Alors plutôt que de lutter frontalement contre un ennemi plus fort, nous devons nous adapter et pratiquer l’aïkido, c’est à dire retourner sa force de séduction contre lui même, produire des ersatzs de meilleur qualité que les produits de consommation de masse qu’ils nous imposent. Le but est de contourner ce système. Coca-Cola jouit d’une situation quasi monopolistique sur son secteur de marché malgré les initiatives de boissons régionales comparables, tel le « coca » breton Breizh-Cola, ces boissons n’arrivent pas encore à bousculer comme il le faudrait le géant américain mais elles doivent plus que jamais être soutenues. Elles donnent du travail aux européens vivant en zone rurale, elles font aussi travailler les agriculteurs locaux, enfin, et peut être plus important, elles affirment un enracinement local défiant l’autorité centrale. La lutte contre le TAFTA et le TISA passe par plus d’intelligence économique et d’innovation, au delà d’une future mise au pas de la finance spéculative qui n’est pour l’instant qu’un vœu pieux. Dans le Lot un brasseur produit la bière Ratz (je vous la recommande), après deux années de galères noires, il exporte désormais son produit dans tout le grand sud ouest sans le soutien d’aucune grande chaîne de distribution.

A nous désormais, de trouver les clés pour proposer une alternative au modèle consumériste imposé. Une troisième voie qui soit ancrée dans le présent tout en rejetant les manifestations les plus creuses et nihilistes du monde moderne. Nous ne sommes pas des réactionnaires, nous sommes des hommes d'action.

Frédéric de Grimal/C.N.C

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

samedi, 30 octobre 2010

La sucia verdad detràs de Coca-Cola

Coca-Cola%2043.jpgLa sucia verdad detrás de Coca-Cola

Ex: http://causarevolucionaria.wordpress.com/

La compañía Coca-Cola gasta 2.8 mil millones de dólares al año en publicidad para asegurar que su refresco sea visto como la bebida más icónica de EEUU – una bebida disfrutada alrededor del mundo, constructora de la paz virtual en una botella.

La compañía ha dedicado 124 años puliendo su imágen, pero solo le tomó 300 páginas al autor Michael Balnding para empañar ese brillo. En su nuevo libro, ‘La Máquina de Coca-Cola: La Sucia Verdad Detrás de la Bebida Favorita del Mundo’, Blanding detalla la sórdida historia de la compañía, desde el patentar experimentos de medicina hasta ser una gigante multinacional.


El libro abre con una página que revuelve el estómago sobre la descripción del asesinato de Isidoro Gil, un trabajador del sindicato que estab fijo en la entrada de la planta embotelladora de Coca-Cola en Carepa, Colombia.

Como describe Blanding luego en el libro, Coca-Cola fue acusada de ser cómplice en las muertes de miembros del sindicato en Sur América, quienes fueron asesinados por paramilitares. Algunas personas pueden ver esto como algo espeluznante. Saber que la Compañía Coca-Cola sea acusada de asesinato es como saber que San Nicolás es acusado de ser un pedófilo”, escribe Blanding en la introducción.

Pero a través del libro, él detalla las acusaciones en contra de Coca-Cola en el frente de los derechos humanos, explicando por qué la Coca Cola es vilipendiada en cualquier lugar del mundo.

En India y México, la compañía esta enfrentado un retroceso por acusaciones de que sus plantas embotelladoras han agotado los acuíferos locales y han contaminado fuentes de agua. En Turquía hay más cargos de actividad anti sindical, y en EEUU y Europa, la gente esta harta de la publicidad para los niños de Coca-Cola, especialmente en las escuelas, y están preocupados por el vínculo que hay entre los refrescos y la obesidad.

Fuente