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jeudi, 25 août 2022

De la Mensur, ou du duel académique

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De la Mensur, ou du duel académique

Alessandro Staderini Busà

Source: https://www.ilprimatonazionale.it/approfondimenti/della-mensura-ovvero-del-duello-accademico-240927/

Rome, 6 août - Pour les anciens Germains, la justice était une affaire privée et était exercée par l'individu. C'était un devoir aussi bien qu'un droit. Dans les litiges, la partie lésée servait ainsi un processus judiciaire qui consistait en l'usage de la force, et ce n'est que s'il ne voulait ou ne pouvait se prévaloir de cette option que le coupable était amené à rendre des comptes devant les autorités. Une sorte de vengeance réglementée, c'était la Fehde (fehida, en vieil allemand). Le droit romain, qui était beaucoup plus sophistiqué, ne pouvait pas la concevoir, et ce qui s'en rapproche le plus aujourd'hui peut être considéré comme de la légitime défense. Une différence substantielle réside toutefois dans le fait que si, pour ce droit romain, l'usage de la force s'exprime dans la prévention des dommages aux personnes ou aux biens, dans la Fehde, la force s'exerce après que l'action a déjà eu lieu. Froidement, pour ainsi dire. L'effusion de sang pour expier une violation de la loi était courante et, comme cette institution juridique n'avait aucune limite entre l'individu et la communauté, elle pouvait avoir lieu non seulement d'individu à individu, mais aussi de famille à famille, dégénérant en conflits qui voyaient des villes entières s'affronter en armes.

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Mensur, le duel académique

Au fur et à mesure que le monde continental-germanique s'intégrait au monde méditerranéen-romain, sa version pacifique devenait de plus en plus populaire. Il s'agissait de ce qu'on appelle le guidrigildo, qui, comme le certifie l'édit de Rotari (643) pour le royaume lombard en Italie, consistait en une somme d'argent équivalente à la réparation de l'offense subie. La centralité germanique, qui s'est uniformément réalisée avec le Saint Empire romain germanique, a permis à la Fehde de traverser l'âge médiéval, bien qu'avec une série de limitations que l'Église a imposées comme nécessaire. Elle devait être introduite par une "lettre de Fehde", elle ne pouvait pas être exercée sur un terrain consacré, certains jours de la semaine et à certaines périodes de l'année, et ne pouvait pas non plus toucher les clercs, les mères, les personnes gravement malades, les pèlerins, les marchands ambulants et les paysans dans les champs. Devenant, par exclusion, l'héritage d'une catégorie sociale précise - celle des chevaliers - la Fehde change de visage pour devenir un duellum. C'était jusqu'en 1495, lorsque Maximilien Ier a fini par l'interdire dans tous les territoires impériaux, par décret à la Diète de Worms. Cette pratique est toutefois restée dans l'ADN culturel des peuples germaniques, tant et si bien qu'elle s'est poursuivie dans le monde contemporain. Il s'agit du "duel académique", encore pratiqué dans certaines universités en Autriche, en Allemagne, en Pologne, en Flandre et en Suisse, et appelé proprement Mensur (die Mensur). Ce terme dérive du latin du même nom et se traduit par "mesure", c'est-à-dire la distance fixe à respecter entre les duellistes.

Les premières traces de combats à l'épée au sein des universités allemandes remontent au 17ème siècle et sont le plus souvent sous forme indirecte, c'est-à-dire en tant que sanctions imposées par les autorités de l'ordre des étudiants. Une des premières interdictions est celle de 1570 à Wittemberg, sous la forme d'une requête que l'université a adressée au prince électeur Auguste de Saxe, souhaitant souligner que les universités "ne sont pas des cours d'appel, ni des terrains de jeu, ni des abattoirs", mais doivent induire "la crainte de Dieu, la discipline, l'honneur". Avec l'essor des ordres étudiants au siècle suivant, chaque université s'est donnée ses propres règles d'escrime ainsi qu'à un type d'arme spécifique. À une époque où porter une épée à son côté était la coutume pour tout gentilhomme, un moyen de régler les diatribes à la manière du Caravage, la Mensur est devenue une forme de confrontation réglementée. Les raisons de demander un duel pouvaient être de natures diverses et banales, allant du droit de passer en premier sur un trottoir, à celui de s'asseoir au premier rang d'une conférence ou d'un cours, en passant par la défense de l'honneur d'une femme dont on était amoureux.

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Mais l'occasion la plus courante, qui réclamait satisfaction au sein de l'environnement universitaire, était une insulte spécifique. Traiter quelqu'un de dummer Junge (de garçon stupide) n'avait qu'une seule issue: le duel. Comme l'indique la définition de l'époque, strictement en latin pour sanctionner la rigueur académique : est maxima et atrocissima iniuria, quia agitur de sana mente et sapientia studiosi. C'est-à-dire qu'elle représente l'offense la plus profonde et la plus grave, car elle met en cause la lucidité mentale et la sagesse d'un érudit. On pouvait aussi remédier sur place à l'emmerdeur du dummer Junge en lui infligeant une simple gifle. Et cela, inévitablement, conduisait à une escalade que seules les armes pouvaient dompter. Après avoir répondu à la note que le défié a envoyée au prétendant, ils se rencontraient sur la place publique - la présence de témoins étant nécessaire. Là où les lois l'interdisaient, la confrontation devait avoir lieu en toute confidentialité, peut-être dans l'arrière-boutique d'une brasserie. Ensuite, les seconds (die Sekundanten), assistants des duellistes, s'avançaient les uns vers les autres, épées tendues, jusqu'à ce que la pointe de l'une touche la tête de l'autre. On prenait le point où reposait le pied gauche de chacun et à partir de là, on traçait un cercle. Ici était prise la mesure du champ de bataille, la Mensura.

Souvent, il s'agit de duels, même entre amis, déclenchés par la testostérone des jeunes dans la vingtaine qui veulent défoncer le monde et qui, peut-être, avaient bu un peu trop de schnaps. Le but n'était pas de blesser à mort celui qui vous faisait face, mais d'obtenir une satisfaction, ce qui, la plupart du temps, impliquait simplement de se mettre à l'épreuve. Sortir marqué d'un Schmiss (cicatrice) sur le visage, devenait ainsi la marque d'appartenance au rang des intellectuels. A une époque où l'épopée des paladins n'était plus d'actualité, où l'éthique chevaleresque avait été remplacée par le pragmatisme machiavélique et l'utilitarisme mercantiliste, il s'agissait pour ces hommes en âge d'étude de se targuer d'une noblesse de cœur finement rétro. Des décès pouvaient se produire mais, au sein des universités, ils se comptaient sur les doigts d'une main sur une période de plusieurs années ; et, de toute façon, une réglementation progressivement plus codifiée en limitait encore le nombre. En tant qu'héritage viril, archaïque et médiéval, le siècle des Lumières, dans sa mégalomanie à tout vouloir rationaliser, moderniser, féminiser, ne pouvait pas bien accepter cette tradition. Au milieu des protestations des citoyens bien intentionnés et des collectes de signatures par les précurseurs intellectuels du politiquement correct, en 1785, un appel alarmé est lancé depuis le Journal von und für Deutschland : "Quels sont les moyens les plus efficaces pour empêcher la pratique du duel universitaire et pour rendre la morale des étudiants appropriée à leur rôle ?" Aucun, en fait.

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La Mensur se poursuit parmi les cercles d'étudiants et les ligues telles que la Burschenschaft, les Turnerschaften, les Landsmannschaften et les Corps. La question revient sur le devant de la scène en 1850, par le biais d'une question parlementaire censée mettre fin à sa pratique au sein de la Confédération germanique, mais qui est un échec, révélant que ce type de confrontation armée, est considéré comme un sport par les Allemands, comme le tennis l'est pour les Britanniques. La nature de la Mensur était alors, et à toutes fins utiles, délimitée dans ce que l'anthropologie appelle l'Übergangsritus (rite de passage). Aucune motivation formelle n'était nécessaire pour prendre l'épée, l'ambition de rejoindre une association d'étudiants dans un centre d'études suffisait. Le recours à cette pratique s'est ralenti suite à l'action de la Freie Studentenschaft, un mouvement anti-étudiant qui, au début des années 1900, a réussi à rassembler quelques milliers de membres et jusqu'à 20 communautés locales dans les villes universitaires.

Elle est ensuite tombée complètement en désuétude pendant le Troisième Reich, qui a interdit toutes les associations de jeunesse autres que celles du parti, malgré le fait que de nombreux visages du régime aient été marqués par l'entaille d'une lame lors d'une Mensur : une célébrité parmi ceux-ci: Otto Skorzeny. Aujourd'hui encore, elle est pratiquée, et chaque club ou ligue qui perpétue sa tradition affiche sans vergogne ses couleurs, ses bannières, ses casquettes et les portraits de ses membres historiques. Maschisme, élitisme, nationalisme, les valeurs communes. L'arme de tous est le sabre, convenablement aiguisé, bien qu'émoussé. La protection consiste en un collier de cuir pour réparer la jugulaire, des lunettes de protection pour éviter les coupures du nez ou l'aveuglement, une cotte de mailles sur le torse et un rembourrage sur le bras. Après tout, l'objectif est d'obtenir ce beau Schmiss à exhiber pour la vie, et non d'en sortir kaputt ou irrémédiablement mutilé. Le Fechtcomment (arbitre), généralement l'un des étudiants les plus âgés, ouvre les danses. Puis, immobile sur place, l'épée brandie au-dessus de sa tête, le duelliste fait pleuvoir les coups. Ceux-ci peuvent être reçus et renvoyés, jamais parés. Même le plus petit mouvement instinctif de la tête pour en esquiver un entraîne le cri de "Halte !" du Fechtcomment et une réprimande qui, si elle était répétée, mettrait fin au duel pour lâcheté (Abfuhr auf Moral). Deux médecins sont présents, prêts à évaluer l'évolution des plaies, les suturant sur place. En suivant le déroulement, on ne peut s'empêcher de considérer qu'il s'agit d'un exercice sans précédent de mépris de la sécurité, quelque chose de gratuit, de primordial, d'impensable. Si peu spectaculaire, d'ailleurs, en termes d'impact visuel, aussi fugace et névrotique soit-il. Et on a l'impression de voir chacun des deux sabreurs devant un miroir, car les soubresauts et les mouvements de l'un sont reproduits exactement par ceux de l'autre.

Aucun gagnant

C'est l'essence même de la Mensur. Il ne s'agit pas de vaincre un adversaire autre que soi, en établissant une primauté sur son voisin, comme l'exigerait une vision vulgaire, anglo-américaine et bourgeoise. C'est, en effet, prendre les armes contre soi-même, et contrer les traits de sa limite naturelle, physique et mentale. Et compte tenu de cet objectif, il n'y a pas de gagnant. Car la satisfaction ne viendra pas de celui qui aura marqué le plus de coups, mais de celui qui, le visage couvert de sang, ne pourra plus dégainer son arme. La douleur, la discipline, les blessures, le sacrifice de soi : combien ils détonnent avec une contemporanéité qui aime anesthésier même les maux de gorge, épiler les pubis et les sourcils, lisser au laser les marques d'acné, psychanalyser les peurs. Comme il doit être étrange de lire tout cela à ceux qui, par hasard, tombent sur l'histoire de la Mensur. Mais pas pour nous. Nous qui l'aimons.

Alessandro Staderini Busà

 

dimanche, 19 juin 2016

B!Arminia Villach: 57. Farben-Kränzchen

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jeudi, 04 avril 2013

Identität der Burschenschaft

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Identität der Burschenschaft

von Armin Allmendinger

Ex: http://www.blauenarzisse.de/

Über die Inhalte, die eine Burschenschaft ausmachen und welche sie prägen, gab und gibt es vielerlei Diskussionen. Einige bleiben für die Deutsche Burschenschaft unverzichtbar.

Gerade in der heutigen Zeit ist es wichtig, sich den Werten und Idealen bewusst zu werden. Jeder Burschenschafter sollte seine Gedanken, sein Reden und Handeln nach den Wertbegriffen der Aufrichtigkeit und Wahrhaftigkeit ausrichten und mit seiner ganzen Person dafür eintreten, ohne dass er für sich eine besondere, ihn über andere heraushebende Ehrenhaftigkeit in Anspruch nimmt.

Freiheit in Verantwortung

Die Würde anderer ebenso zu schützen und zu verteidigen wie die eigene ist für den Burschenschafter Ehrenpflicht. Auf dieser moralischen Grundlage der Ehre ist die Freiheit das Ziel, dem das burschenschaftliche Handeln dient. Persönliche, politische und natürlich auch die akademische Freiheit können nicht ohne die Freiheit des Geistes und die Unabhängigkeit und Selbständigkeit des Denkens erreicht werden. Dazu gehören ein offenes Bekenntnis und voller persönlicher Einsatz für die Freiheit. Fehlt es daran, wird Freiheit nicht erreichbar sein, und dort, wo sie besteht, wird sie untergehen. Freiheit erschöpft sich für den Burschenschafter nicht in persönlicher Freiheit, sondern erhält ihre weitere Bedeutung durch die verantwortliche Mitarbeit am Gemeinwesen.

Bundesbrüderlichkeit

Von großer Bedeutung sollte stets die Bundesbrüderlichkeit sein. Dies soll heißen, dass sich Burschenschafter auch zu Bundesbrüdern bekennen und stehen, auch wenn diese eventuelle Schwächen haben. In einem wahren und funktionierenden Lebensbund sollte das ein elementarer Bestandteil sein. Das Gedenken und die Hochachtung für die Taten und Leistungen unserer Vorfahren während der beiden Weltkriege muss geehrt und gerade in der heutigen Zeit, in der die Zeitzeugen diese bewegten Zeit immer weniger werden, gepflegt werden. Für uns als Burschenschaften sollte daher gerade die Achtung für die noch lebenden Bundesbrüder aus dieser Zeit hoch sein.

Deutschland

Des Weiteren sollte – auch wenn es eigentlich eine Selbstverständlichkeit sein sollte – das Bekenntnis und das Einstehen für unser Vaterland ein Kernpunkt sein. Das bedeutet, dass wir unsere deutsche Sprache, Kultur, unsere Traditionen und Ideale pflegen und fördern. Das Bekenntnis zum deutschen Volk und zu seinem geschichtlichen Werdegang über die letzten beiden Jahrhunderte hinaus muss wieder intensiver gelebt und erhalten werden.

Die Ideale der Urburschenschaft, die bis heute für jede wahre Burschenschaft unverbrüchlich Bestand haben sollten, sollen auch in Zukunft die Arbeit unseres Bundes prägen. Dazu gehört neben dem Erhalt der deutschen Nation, zum Beispiel politische Arbeit im Sinne nationaler Politik, auch die Förderung der Demokratie. Das schließt den respektvollen Umgang mit unterschiedlichen Meinungen im Bund ein.

Hierzu ist es notwendig, dem politischen Prinzip folgend, aktiv die politische Arbeit nach innen und außen zu fördern und bei Bedarf auch zu optimieren, um so zum Wohle unseres Landes im Burschenschaftlichen Sinne wirken zu können. Hierzu gehört neben dem Abhalten von Burschenschaftlichen Abenden auch die politische Bildung im Alltag, um so die Bundesbrüder zu politisch denkenden Bürgern im burschenschaftlich-​freiheitlichen Sinne zu erziehen.

Vaterland in einem freien und einigen Europa

Moralische Voraussetzungen und grundsätzliche politische Forderungen werden im burschenschaftlichen Wahlspruch „Ehre-​Freiheit-​Vaterland“ ergänzt durch die ausdrückliche Verpflichtung zum Einsatz für das Vaterland. Die Deutsche Burschenschaft sieht das deutsche Vaterland unabhängig von staatlichen Grenzen in einem freien und einigen Europa, welches Osteuropa einschließt. Sie setzt sich für eine enge Verbundenheit aller Teile des deutschen Volkes in Freiheit ein. Der Einsatz für das eigene Vaterland gebietet ebenso die Achtung der Freiheit und des Selbstbestimmungsrechtes anderer Völker.

Deshalb setzt sich die Deutsche Burschenschaft aktiv dafür ein, dass in einem freien Europa den Angehörigen aller Völker, insbesondere auch allen deutschen Volksgruppen in anderen Staaten, die uneingeschränkte kulturelle Entfaltung und Selbstbestimmung gewährleistet wird. Wenn der Staat jedoch in seiner Form und Beschaffenheit dem Vaterland und damit auch seinem Volk schadet oder nicht mehr nützt, dann muss gegen eine solche Entwicklung klare Position für das Volk und das Vaterland bezogen werden. Das Bekenntnis zum deutschen Volk sollte daher nach wie vor unverzichtbar und unverbrüchlich sein und als wichtige Grundlage für zukünftige Entscheidungen dienen.

Kameradschaft und Freundschaft

Es sollte neben den Aspekten des Ideellen und des Politischen auch der Aspekt der Freundschaft nicht zu kurz kommen. Gerade in Zeiten, in der der Druck auf Burschenschafter insgesamt größer geworden ist – sei es an den Universitäten als auch bei der kritisch bis feindlich eingestellten Presse – ist es nötig, dass die Bundesbrüder in fester Kameradschaft und Freundschaft zueinander stehen.

Für einen traditionsreichen und waffentragenden Bund sollten auch die waffenstudentischen Prinzipen nicht zu kurz kommen. Neben dem Erhalt des bereits angesprochenen Lebensbundprinzips sollte auch der Erhalt der Pflichtmensur und das Einstehen für den Bund bei Bedarf mit der Klinge eine Selbstverständlichkeit sein. Die Mensur als elementarer Bestandteil der Erziehung des Bundes und als für alle Burschenschafter in die Gemeinschaft integrierender Bestandteil soll auch in Zukunft in gewohnter Weise fortgeführt werden. Erst durch die Bereitschaft, für ihre Identität auf dem Mensurboden und darüber hinaus einzustehen, wird eine Burschenschaft glaubwürdig.

Anm. d. Red.: Armin Allmendinger ist selbst Burschenschafter. Für die Blaue Narzisse berichtete er unter anderem über die „Konservative Aktion Stuttgart” und das Ulrichsberg-​Gedenken für Europas Gefallene beider Weltkriege.