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vendredi, 11 septembre 2020

Vers l'autodéfense ? Entretien avec Eric Werner

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Vers l'autodéfense ?

Entretien avec Eric Werner

Ex: https://cocardeetudiante.com

L’été Orange mécanique que la France a vécu a mis au centre du débat politique le concept d’ « ensauvagement », repris jusqu’au sommet de l’État par le ministre de l’Intérieur. Pour remédier à ce phénomène, l’appel à un renforcement de l’État et à un tour de vis régalien est la solution la plus largement partagée, du moins celle qui paraît aller de soi. Or, à Palavas-les-Flots, à Bordeaux, ou encore à Nantes, des citoyens, désabusés de la dégradation de leur environnement quotidien, se sont constitués en collectifs pour prendre en charge eux-mêmes leur sécurité. Une même unanimité condamne cette voie vers l’ « autodéfense », considérée comme le début de la fin d’une société. Mais faut-il être si inquiet ?

ob_c081c3_autodefense-werner.jpgNous avons posé un certain nombre de questions au philosophe et essayiste suisse Eric Werner, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et ayant enseigné la philosophie politique à l’Université de Genève. Rédacteur à L’Antipresse, contributeur régulier de la revue Elements, il a publié récemment Légitimité de l’autodéfense: Quand peut-on prendre les armes? aux éditions Xenia (2019, 109 p.).


Question 1 : Dans votre ouvrage, vous analysez l’effacement, dans nos sociétés occidentales, de la frontière entre la guerre et la paix, et le mélange des deux états. L’actualité française est marquée par une succession dramatique d’agressions et d’homicides ultra-violents, aux motifs dérisoires et dont les auteurs sont quasi-systématiquement étrangers, « migrants » ou d’origine étrangère. Le concept d’ « ensauvagement » vous semble-t-il opérant pour analyser et comprendre ce phénomène ?

Eric Werner : Effectivement, la frontière entre la guerre et la paix tend à s’effacer, ce qui fait qu’on ne sait plus trop aujourd’hui par où elle passe. C’est très flou. Mais il faut aller plus loin encore. C’est la question même de savoir si l’on est en paix ou en guerre qui apparaît aujourd’hui dépassée. Elle l’est pour une raison simple, c’est que tout, aujourd’hui, est guerre. La guerre est devenue « hors limites » (pour reprendre le titre du livre de Qiao Liang et Wang Xiangsui). Il n’y a plus dès lors à se demander si l’on est en paix ou en guerre. Car a priori l’on est en guerre. C’est le cas en particulier au plan interne. Il y a différentes manières de qualifier l’état de choses actuel en France, mais on pourrait se demander si la référence à la paix civile est bien encore la plus appropriée.

Entrons un peu maintenant dans les détails. Vous parlez d’ « agressions et d’homicides ultra-violents, aux motifs dérisoires ». Plus ils sont dérisoires, plus évidemment on est amené à se demander si la véritable motivation ne serait pas d’ordre politique. Sauf que cette motivation ne s’affiche pas toujours ouvertement. On peut en revanche se référer au contexte : djihad, indigénisme, surenchères post- ou décoloniales, iconoclasme, culture Woke, etc. Rappelons également la formule de Clausewitz : la guerre, poursuite de la politique par d’autres moyens. La criminalité en elle-même n’est pas la guerre. Elle ne le devient que lorsqu’elle devient un moyen de la politique. Mais alors, très clairement, le devient. On pourrait se demander si ce n’est pas aujourd’hui le cas.
Autre point à considérer : on est en présence d’un phénomène évolutif. Pour l’instant encore, les agressions et les meurtres dont vous parlez (auxquels il faudrait ajouter les viols collectifs, les profanations d’églises et de cimetières, d’innombrables actes de vandalisme, probablement aussi un certain nombre d’incendies, etc.) relèvent de la micro-criminalité (ou encore d’une criminalité « moléculaire »). Autrement dit, ils restent dispersés dans le temps et dans l’espace, ne constituent donc pas encore un ensemble d’un seul tenant. Mais il est tout à fait concevable qu’ils le deviennent un jour, ne serait-ce qu’au travers de la contagion mimétique. Vous-même le relevez d’ailleurs, ils tendent aujourd’hui à se multiplier. C’est le cas en particulier dans les centre-villes, jusqu’ici relativement épargnés. Relevons au passage l’inexistence, ou quasi-inexistence, de la réponse policière, avec pour conséquence le développement d’un  sentiment d’impunité poussant les voyous et les criminels à se montrer toujours plus agressifs et entreprenants. Bref, on a de bonnes raisons de penser qu’à un moment donné, une « coagulation », se fera,  la micro-criminalité en question se transmuant alors en émeute (à l’échelle d’un quartier, d’abord, puis d’une ville). L’événement n’est pas complètement inédit. Rappelons pour mémoire les émeutes raciales de 2005 en région parisienne (avec des débordements jusqu’au cœur de la capitale). C’est une deuxième étape de l’évolution. Mais il peut y en avoir encore une troisième. Du niveau de l’émeute on peut ensuite passer à celui de l’insurrection. L’émeute s’étend dès lors à l’ensemble du territoire. C’est ce qui s’était passé, par exemple, en 1789. Rien ne dit que le processus actuel ira jusqu’à son terme, mais on ne saurait a priori en exclure la possibilité. Tout dépend de ce que décideront ou non de faire les victimes potentielles : se défendront-elles ou non ? En 1789, elles s’attendaient si peu à ce qui leur arriva qu’elles n’eurent pas le temps seulement de se poser la question. Et donc ne se défendirent pas. C’est bien montré par Taine dans Les Origines de la France contemporaine.

Je réponds par là même à votre question sur l’ensauvagement. Cette terminologie est évidemment inadéquate. Les voyous et les criminels qui agressant aujourd’hui les personnes dans la rue et souvent les tuent, ne le font pas parce qu’ils seraient soi-disant retournés à l’état sauvage. Ils font la guerre, c’est tout. La guerre, que je sache, ne s’est jamais signalée par son caractère particulièrement humain ou civilisé.

Question 2 : L’État ne semble pas prendre la mesure de la gravité de la situation, ne serait-ce que dans le choix des mots de ses responsables (« incivilités ») ou dans l’absence de traitement des causes profondes de cette ultraviolence et de l’insécurité permanente. Peut-on dire qu’en France, le pacte social entre l’Etat et ses citoyens est rompu ? 

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E. W : L’Etat ne semble pas prendre la mesure de la gravité de la situation, dites-vous. Il en a au contraire tout a fait pris la mesure, puisqu’il est lui-même à l’origine de cet état de choses, ne serait-ce qu’en l’ayant laissé se développer comme il l’a fait. Mais on pourrait aussi le soupçonner de l’avoir lui-même mis en place. En tout cas, il n’a rien fait pour en empêcher ou seulement même freiner la mise en place (par un meilleur contrôle des frontières, par exemple, ou encore en veillant à ce que les voyous et les criminels se voient appliquer les peines prévues par la loi : ce qui, on le sait, n’est jamais le cas). Sauf qu’il ne le qualifierait pas, quant à lui, de « grave ». Comme il lui est à tous égards hautement profitable, au moins le pense-t-il (c’est pour cette raison même qu’il l’a laissée se mettre en place), il le qualifierait plutôt de réjouissant.

En revanche une question se pose : dans quelle mesure entend-t-il aller plus loin encore dans cette direction ? Dans mon Avant-guerre civile, je défendais l’idée suivant laquelle les dirigeants étaient prêts à aller jusqu’à l’extrême limite séparant l’avant-guerre civile de la guerre civile, mais pas au-delà. Ils ne voulaient pas basculer dans la guerre civile. C’est une thèse qu’on pouvait encore défendre en 1999 (date de la publication de la première édition de l’ouvrage), peut-être encore en 2015 (date de la deuxième édition). J’hésiterais peut-être à le faire en 2020. On a parfois le sentiment que les dirigeants actuels seraient désormais prêts à franchir la ligne de démarcation. Ce thème est développé avec brio par Laurent Obertone dans son roman d’anticipation, Guérilla. Obertone décrit une guerre civile hypothétique, avec en arrière-plan l’Etat qui tire les ficelles, et en fin de compte empoche la mise. Il s’agit là d’une œuvre de fiction, mais le décryptage qu’elle suggère de la stratégie actuelle de l’Etat, plus exactement encore des personnels qui, tout au sommet de l’Etat (ou dans ses profondeurs, comme on voudra), prennent les décisions dans un certain nombre de domaines retient l’attention. – Quant au pacte social entre l’Etat et ses citoyens, il n’y a, bien entendu, plus de pacte depuis longtemps, puisque depuis longtemps également l’Etat ne protège plus ses citoyens. Mais ce n’est pas seulement le cas en France : c’est le cas également  en nombre d’autres pays européens.

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Question 3 : Avec la vague d’attaques djihadistes que la France a subie depuis 2015, souvent conduites de manière tout à fait « artisanale » (attaques au couteau), l’idée d’une reprise en main de sa défense par le citoyen lui-même a gagné du terrain dans les esprits. Le citoyen, ou un regroupement de citoyens, est-il l’échelon le plus efficace aujourd’hui pour assurer la protection du peuple français ?

E. W : Le plus efficace, je ne sais pas. De toutes les manières, il n’y en a pas d’autre. A partir du moment où l’Etat n’assure plus la protection du citoyen, ce dernier récupère ipso facto son droit naturel à l’autodéfense. Il n’y a pas de décision particulière à prendre à ce sujet, cela se fait automatiquement. Soit l’Etat fait ce qu’il lui revient de faire (c’est le pacte social qui le lui impose), et donc protège le citoyen, soit il ne le fait pas, en quel cas le citoyen récupère son droit à l’autodéfense. Maintenant, il peut aussi ne pas l’utiliser. Mais ce n’est pas parce qu’il ne l’utilise pas qu’il ne l’a pas récupéré. La question que vous posez doit donc être reformulée. On peut ne pas vouloir se défendre, c’est tout à fait possible. Mais qu’est-il préférable : se défendre ou ne pas se défendre ? Personnellement je réponds : se défendre, et cela pour au moins deux raisons : 1) L’agresseur préférerait le contraire, que je ne me défende pas. Je ferai donc ce qu’il n’a pas envie que je fasse : je me défendrai. 2) L’expérience historique montre qu’on a bien davantage de chances de rester entier et vivant en se défendant qu’en ne se défendant pas. On le voit en particulier durant les périodes de révolution et de guerre civile. Les gens qui ne se défendent pas sont à peu près sûrs de mourir. Ceux, en revanche, qui se défendent ont une petite chance au moins de s’en tirer.

« En choisissant de se défendre plutôt que de ne pas le faire, on ne se confronte pas seulement à l’agresseur mais à l’Etat, qui directement ou non protège l’agresseur. »

Après, il y a manière et manière de se défendre. On décide en fonction de chaque situation. Dans mon livre sur l’autodéfense, j’insiste en particulier sur le fait qu’en choisissant de se défendre plutôt que de ne pas le faire, on ne se confronte pas seulement à l’agresseur mais à l’Etat, qui directement ou non protège l’agresseur. Théoriquement l’Etat reconnaît le droit à la légitime défense, mais cette reconnaissance, justement, n’est que théorique : en fait, il ne le reconnaît pas. Il ne laisse même rien passer dans ce domaine. Il faut donc faire très attention à ce qu’on fait (et dit). Je n’affirme pas qu’il ne faut rien faire. Mais il faut être prudent, discret, plutôt en retrait (je pense en particulier ici à l’Internet). Le problème a souvent été abordé dans le cinéma américain. Je pense en particulier au film de Peter Hyams, La nuit des juges, sorti dans les années 80.  – Un mot enfin sur la « protection du peuple français ». Je crois que si vous réussissez à vous protéger vous-mêmes (vous-même en tant qu’individu, éventuellement groupe d’individus), c’est déjà beaucoup.

Question 4 : La notion de citoyen-soldat, ou l’idée de confier à l’individu les moyens de sa défense, restent néanmoins particulièrement mal perçues en Europe, très vite associées à l’image de « milices » sans foi ni loi ou conduisant nécessairement à des « carnages » de tireurs fous à la sauce états-unienne. Comment expliquez-vous cette diabolisation de l’autodéfense et du port d’arme ?

E. W : Qu’y a-t-il là de si surprenant ? Vous attendriez-vous peut-être à ce que l’Etat et les médias à sa solde les enjolivent ou en fassent l’apologie ? Si l’Etat leur était favorable, cela se saurait. Il leur est en réalité totalement hostile. C’est peut-être même la chose du monde à laquelle il est le plus hostile. Cela étant, puisque vous évoquez les Etats-Unis, il faut aussi rappeler que la situation en la matière est profondément différente des deux côtés de l’Atlantique. Aux Etats-Unis le droit de porter des armes est considéré comme un droit fondamental (2ème amendement de la constitution), en certains Etats, même, comme un devoir. Les citoyens ont le devoir d’être armés et de se défendre quand ils sont attaqués. C’est l’inverse exactement en Europe. On vous recommande avec la plus grande fermeté de ne pas vous défendre. C’est un très lourd handicap pour les Européens. Les Européens partent de beaucoup plus bas dans ce domaine que les Américains.

Question 5 : Sous les effets conjugués de la mondialisation libérale, de la perte de souveraineté au bénéfice d’instances supranationales, et de l’immigration massive, la cité « France » est de plus en plus une chimère, et le beau mot de « citoyen » a été dépossédé de son sens. Vous expliquez dans votre essai que la sentence « je réplique donc je suis » peut redonner à la citoyenneté et à la loi (nomos) leurs lettres de noblesse, comment ?

E. W : D’une manière générale, la guerre civile a pour effet de redistribuer les cartes, de remettre les compteurs à  zéro. Elle offre ainsi l’occasion d’une refondation. C’est ce qu’explique Giorgio Agamben dans son essai sur la stasis, autrement dit la guerre civile (La guerre civile : Pour une théorie politique de la stasis, Editions Points, 2015). La stasis, écrit-il, « est un paradigme politique coessentiel à la cité ». On est dans un cycle mort-résurrection. La cité meurt avec la stasis, mais la stasis est en même temps ce qui la fait renaître de ses cendres. Elle renaît évidemment autre. Ce n’est plus la même cité qu’auparavant. Mais renaît. Concrètement, on sort de l’état de nature pour en revenir à l’état civil. Un nouveau pacte social est conclu entre de nouveaux citoyens (en l’espèce, citoyens-soldats). On pourrait aussi se référer à Machiavel. Dans Un air de guerre (Xenia, 2016), j’explique que, pour Machiavel, c’est la guerre elle-même qui rend apte à la guerre. On n’a donc pas besoin d’être apte à la guerre pour la faire. La guerre elle-même nous y éduque. Or l’aptitude à la guerre n’est pas sans lien avec un certain nombre de vertus proprement civiques: courage, empathie, dévouement au bien commun, etc. Il est vrai qu’au point de départ, il y a une décision personnelle : se défendre et donc répliquer, plutôt que rester passif et ne pas répliquer. Le choix de se défendre précède la guerre qui rend apte à la guerre.

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Question 6 : Diriez-vous qu’aujourd’hui l’Etat, tel qu’il est et agit, représente le principal obstacle à la bonne vie et la protection du citoyen ?

E. W : On peut le dire comme ça. On pourrait aussi dire que l’Etat est aujourd’hui l’ennemi prioritaire. Ce n’est bien entendu pas le seul ennemi : il y en quantité d’autres. Mais c’est l’ennemi prioritaire. Si on ne l’écarte pas en priorité, on n’écartera pas non plus les autres, ne serait-ce que parce qu’il est leur allié et les protège. Ce n’est pas être anarchiste que de le dire. Personnellement je ne suis pas anarchiste. Je reconnais tout à fait l’utilité de l’Etat, et à certains égards, même, sa nécessité. On a tout à fait besoin de lui, par exemple, pour résister à une invasion étrangère. Mais je ne suis pas non plus un inconditionnel de l’Etat. L’Etat n’est pas a priori mon ami. Il ne l’est que s’il se conduit en conformité avec le pacte social, qui lui fait obligation de protéger le citoyen. Autrement non, il ne l’est pas. Il l’est encore moins quand il m’agresse, comme c’est de plus en plus le cas aujourd’hui. Il est alors mon ennemi, et que cela lui plaise ou non je prends toutes les mesures que j’estime utiles et nécessaires pour me protéger contre lui.

dimanche, 29 novembre 2009

Our Chief Industry: War

war_industry_.jpgOur Chief Industry: War

By Justin Raimondo / From: http://original.antiwar.com/

We often hear the complaint that America doesn’t make anything anymore: that is, our economy seems driven not by producing actual things, but utterly intangible creations such as credit default swaps and securitized sub-prime mortgages. Our once-bustling factories are rusted relics. Entire industries have collapsed. Ghost towns have sprung up where cities once thrived, like mushrooms sprouting in a cemetery. Baffled Americans, who – mistaking debt for wealth – thought they lived in the wealthiest country in the world, struggle to define what is happening. Old words like "correction," contraction," and "recession" give way to talk of a second Great Depression, and, in this context, the question "What does America make anymore?" is raised with renewed vigor.

While our factories have long since moved abroad, where wages are lower and regulation is lax, and our crippled industries are in Dr. Obama’s economic intensive care unit, on life support and awaiting last rites, America’s number-one export – representing, by far, our single largest capital investment – is our overseas military presence. What Chalmers Johnson referred to as our "empire of bases" is the framework of an international economic system in which the division of labor is roughly as follows: while Asia is the factory of the world, South America the farmland, and Europe increasingly a theme park/museum, the U.S. role is that of world gendarme.

What do you mean we don’t make anything? What about wars? We make plenty of those: Iraq, Afghanistan, and now Pakistan and perhaps Iran – the Globo-Cop business is booming.

Before the big crash of 2008, you’ll recall, in the glory days of the bubble years, our elites were all atwitter with a vague, glowing vision of the new economic reality, which touted the alleged benefits of "globalization." More than just the traditional free-market prescription of free trade, this concept envisioned extending the reach and influence of Western finance capital over the entire globe. At the end of this road – at "the end of history," as Francis Fukuyama famously put it – we would fall into the all-encompassing embrace of the emerging world state and live happily ever after.

This ever-upward-and-onward Panglossian view, which identified growing Western domination of the global economy with the march of progress itself, was the underlying rationale of an increasingly aggressive policy of U.S. military and political intervention worldwide. We said we were fighting for civilization as we bombed some of the oldest cities in Balkans, and when" humanitarian" interventionism gave way to a more Roman concept of America’s role in the world – the dividing line being, roughly, 9/11/01 – still we invoked the defense of universal values as the ultimate justification for occupation and mass murder. We unhesitatingly identified ourselves and our interests with the advent of modernity and took up the old Kiplingesque burden of empire with alacrity.

This kind of hubris, however, has since gone out of fashion. The trauma of Iraq and an economic downturn have tamped down our crusading fever; a new appeal is needed in order to buttress the global economic and political order our ruling elites once thought they had in their grasp. At a time when the whole rationale for our endless "war on terrorism" is being challenged, a more pragmatic course is called for.

As Republicans resist the extensive new social programs advanced by the Obama administration, including healthcare as yet another entitlement, and popular awareness of the national debt reaches new heights of anxiety, there is one way out: more spending on the military. Here is a measure the thoroughly neoconized Republicans can support wholeheartedly – especially if the money is being spent in their districts. This satisfies White House strategists, who seek a way out of a growing political impasse, and also the economic gurus at Obama’s ear, who believe government spending can create new jobs and kick-start the economy.

These economic geniuses are the latter-day followers of John Maynard Keynes, an economist who believed we could end unemployment and fight our way out of economic malaise by having the government hire workers to dig ditches and then fill them back up again. They didn’t necessarily have to produce anything of value, as long as they went through the motions. All government has to do is "prime the pump," and this will set in motion a process ending in full employment. You can build hospitals or pyramids, it doesn’t matter; military spending will do. In this scenario, we are back to when James Baker was asked to justify the first Gulf war, and he replied, "Jobs, jobs, jobs."

Anything to rev the "economic engine" and otherwise conflate an overused metaphor with a rather more complex reality.

The Obama administration, the Federal Reserve, and the titans of Big Business and Big Labor all face a common problem: how to re-inflate the economic bubble that burst with such a loud bang last year. So far, nothing has worked. The more they pump the economy full of air – i.e., rapidly depreciating dollars – the faster it seems to deflate. The various "stimuli" applied to the patient seem to wear off quickly. The one politically feasible "solution" to this problem is bipartisan support for greatly increased military operations worldwide. What better stimulus than a foreign policy of perpetual war?

In the heyday of the American Imperium, the deal with our vassals was this: we provided a market for their cheap imports and agreed to keep trade barriers down – as long as they took our side and, in many cases, allowed a substantial U.S. military presence on their soil. Yet this system was unsustainable. The problem with having a worldwide empire, as Garet Garrett, the mid-20th-century conservative critic of globalism, put it, is that "everything goes out and nothing comes in."

What the American empire, at its height, aspired to was the creation of a de facto world state [.pdf], with Washington as its capital. What this nascent global government lacked, however, were the two essential items in any government’s toolbox:

(1) The power to levy taxes. Earlier empires exacted tribute from their vassals, but in the American empire the exact opposite principle holds sway: our vassals exact tribute from us, in the form of "foreign aid," including massive military aid.

(2) A central bank, in this case a world central bank, with the power to monetize government debt and re-inflate the economic bubble on a world scale, regulating and "fine-tuning" a fully globalized economy.

As it is, the whole system rests on massive U.S. government debt. In exchange for policing the globe and keeping the "peace," our rulers depend on foreigners buying U.S. debt securities. This is the Achilles heel of the American giant.

As we await Obama’s decision on how many fresh troops to send to the Afghan front, a grand compromise is in the making. Its terms will be as follows: the GOP, for ideological reasons, gives critical support to Obama’s foreign policy initiatives, particularly when it comes to Afghanistan and Pakistan, while the Democratic majority pushes through successive economic stimuli, including generous handouts to their various constituencies: Wall Street, the unions, and the growing underclass. The twin engines of the Keynesian perpetual motion machine will thus be kept whirring – until the bill comes due.

NOTES IN THE MARGIN

I’ve been contributing regularly to The Hill in the form of brief comments on "The Big Question" of the day. Yesterday’s topic: "Which issue will be more important to voters in 2010 – the deficit or jobs?" Here is my answer.

Read more by Justin Raimondo


Article printed from Antiwar.com Original: http://original.antiwar.com

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dimanche, 15 février 2009

Menno van Coehoorn en de vesting van Namen

Menno van Coehoorn en de vesting van Namen

Militaire eenheid tussen Noord-Nederland (Nederland) en Zuid-Nederland (België)


 Door drs Ruud Bruyns - http://roepstem.net/


Menno

Menno van Coehoorn

 

In de geschiedenis van de Europese vestingbouw komen verschillende Nederlandse namen naar voren. De bekendste is uiteraard de Zuid-Nederlander Simon Stevin (°1548-†1620), maar de minder bekende Noord-Nederlander Menno van Coehoorn (°1641-†1704) is heel belangrijk geweest voor het verijdelen van de opmars van de Franse zonnekoning Lodewijk XIV in tijdens de 17de eeuw. In dit artikel wil ik in vogelvlucht het leven van Menno van Coehoorn behandelen en nader ingaan op zijn rol in de verdediging en herovering van Namen, de vesting aan de Maas die aan het einde van de 17de eeuw een sleutelrol innam in de verdediging van de Zuidelijke Nederlanden.

Jeugd en militaire loopbaan

Menno van Coehoorn werd begin 1641 in Friesland geboren als de oudste zoon uit het tweede huwelijk van vader Gosewijn van Coehoorn. Gosewijn was geen geboren Fries of zelfs maar van Friese afstamming – zijn ouders woonden in het Groningse Appingedam en zijn grootouders kwamen uit Oost-Friesland. Daar was de grootvader van Menno terechtgekomen als soldaat in het leger van Willem van Oranje. Oorspronkelijk komt het geslacht Coehoorn  uit de buurt van Frankfort aan de Main, alwaar zij als boeren de kost verdienden. Het is niet onwaarschijnlijk dat de naam oorspronkelijk ‘Kuhhorn’ luidde.

De Van Coehoorns hadden al generaties de Oranjes in voor- en tegenspoed als officieren gediend en Menno trad als vanzelfsprekend in de voetsporen van zijn voorvaderen, toen hij in 1657 in dienst trad van het leger van de Friese stadhouder Willem Frederik van Nassau-Dietz. De lange staat van dienst van het geslacht Van Coehoorn zorgde ervoor dat zij in een goed blaadje stonden van de stadhouder. Zodoende kon Menno in dienst treden, ondanks de forse bezuinigingen op het leger sinds de Vrede van Munster in 1648. Tussen 1650 en 1661 werd een kwart van de troepen afgedankt. Menno kon niet alleen in dienst treden in het leger, maar door de gunst van de Friese stadhouder ook dienen in de compagnie van zijn vader en onder diens vleugels snel promotie maken.

Op 4 oktober 1660 bereikte Menno van Coehoorn de rang van kapitein en nam hij de compagnie van zijn vader over. Het daarop volgende jaar nam de Franse koning Lodewijk XIV de regering van het land op zich, wat grote gevolgen zou hebben voor de Nederlanden. In de Republiek voelde men zich niet op zijn gemak door de expansiepolitiek van de zonnekoning en er werd besloten haar meest zuidelijke vesting Maastricht in 1672 te versterken, waardoor Menno’s Friese compagnie in Maastricht werd gelegerd. Dit was juist op tijd om de Franse verrassingsaanval op de Republiek in 1672 op te vangen. Maastricht kon echter geen weerstand bieden aan de Franse geniale vestingbouwer en –veroveraar Sébastien le Prestre (°1633-†1707), seigneur de Vauban.

Er is weinig bekend over concrete wapenfeiten van Menno van Coehoorn in deze dagen. Het enige dat bekend is, is dat hij gewond raakte tijdens het beleg van Maastricht in 1673 en zich onderscheidde tijdens de Slag bij Seneffe in 1674. Datzelfde jaar werd hij namelijk voor betoonde moed gepromoveerd tot majoor en aan het einde van de oorlog was hij opgeklommen tot de rang van kolonel van het Regiment Nassau-Friesland. Inmiddels was Menno van Coehoorn een ervaren officier, die zich niet alleen had bewezen op het slagveld, maar eveneens eigen ideeën begon te ontwikkelen over militaire kwesties.

Het einde van de oorlog luidde voor de Republiek een nieuwe periode in van investeringen in de vestingwerken, die noodzakelijk waren om de opmars vanaf de landzijde vanuit alle kanten te beletten, zoals zich dat in 1672 had voorgedaan. Men had besloten de vestingen om te vormen naar het Franse model, dat op naam stond van Vauban. Menno van Coehoorn raakte betrokken bij de modernisering van de vestingen, maar hij was niet tevreden over de gang van zaken, met name de neiging van zijn collega’s om de Franse methode vlekkeloos te kopiëren. Hij verwoordde zijn bedenkingen in 1682 in ‘Versterckinge des vyfhoecks’  en werkte zijn eigen ideeën verder uit in ‘Nieuwe vestingbouw op een natte of lage horisont’ (1684). Hij betoogde onder andere dat de zogenaamde ‘Franse methode’ al in 1589 door de Duitser Speckle was verwoord en sindsdien niet meer was verbeterd.[1]

Franse inval van de Zuidelijke Nederlanden

Toen Frankrijk in 1688 de Republiek de oorlog verklaarde werd het steeds duidelijker dat het lot van de Noordelijke Nederlanden innig was verbonden met dat van de Zuidelijke Nederlanden. Aangezien de Franse opmars naar de Republiek altijd via de Maas liep was het voor de Fransen zaak om eerst de vestingen in Henegouwen en Namen te veroveren. Vandaar dat de strijd zich in 1690 verplaatste naar de Zuidelijke Nederlanden.

Op 1 juli 1690 was het Regiment Nassau-Friesland van Menno van Coehoorn aanwezig op het slagveld van Fleurus om de opmars van de Franse maarschalk Luxembourg door Henegouwen tegen te houden. Het Staatse leger onder leiding van Waldeck leed er echter een zware nederlaag, waardoor stadhouder Willem III zich genoodzaakt zag om terug te keren uit Engeland, alwaar hij koning-gemaal was van Mary Stuart. Hij droeg Menno van Coehoorn, die inmiddels zijn eigen regiment had, op om de vesting Namen, gelegen aan de belangrijke samenvloeiing van de Maas en de Samber, te versterken. Nu kreeg Van Coehoorn de vrije hand om zijn eigen ideeën in de praktijk te brengen.

De stad en de vesting van Namen vormden een cruciale pijler in de verdediging van de Zuidelijke Nederlanden. De plaats ligt namelijk op de samenvloeiing van de Maas en de Samber en de verovering ervan zou de weg vrijmaken naar Brabant, het hartland van de Zuidelijke Nederlanden, en de Maasvallei naar het noorden. De stad Namen lag in het laagland en was dehalve vrij eenvoudig te benaderen. De ware verdedigingskracht lag echter in de vesting, die was gelegen op een hoge rots aan de andere zijde van de Samber. De rots ligt ingeklemd tussen de twee rivierarmen van de respectievelijk de Maas en de Samber. Hierdoor was de vesting feitelijk slechts van één kant te benaderen.

De versterking en verovering van de vesting Namen

In de vroege Middeleeuwen was de vesting Namen al van strategisch belang en in de loop der eeuwen zijn er verschillende uitbreidingen gedaan. Toen Menno van Coehoorn in 1691 de vestingwerken van Namen inspecteerde trof hij het resultaat aan van de Spaanse uitbreiding van de vesting uit 1640 aan, de zogenoemde Terra Nova. Deze uitbreiding was in de ogen van Coehoorn niet voldoende om de vijand af te schrikken en daarom besloot hij in juli 1691 op het plateau vóór de Terra Nova een modern fort op te werpen, dat hij naar Stadhouder Willem III vernoemde: Fort William.

De Fransen zagen ook het strategisch belang in van de vesting Namen, dat na de Slag bij Fleurus in 1690 de enige hinderpaal was voor de opmars door de Zuidelijke Nederlanden. In verschenen de Fransen in mei 1692 aan de poorten van Namen met een enorm leger onder de aanvoering van de Franse koning Lodewijk XIV in eigen persoon. Daarnaast was er het leger onder bevel van de Franse maarschalk de Luxembourg, dat het leger van Stadhouder Willem III op afstand diende te houden, zodat deze niet in staat zou zijn om een ontzettingspoging te ondernemen. Het bevel over het beleg lag uiteraard bij de legendarische Vauban.

De stad Namen kon vrij eenvoudig worden veroverd, omdat het gemakkelijk was te benaderen van de landzijde. De commandant besloot het garnizoen uit de stad te trekken om de verdediging te concentreren op de vesting. Daarna richtte Vauban zich op Fort William, dat onder persoonlijk bevel van Menno van Coehoorn stond. Het fort was grotendeels af, maar miste nog bomvrije onderkomens voor de manschappen, waardoor granaten vrij spel hadden binnen de muren. Het beleg begon dus erg ongunstig. De vestingartillerie was op 15 juni, reeds enkele dagen na het begin van de beschieting, uitgeschakeld en een Franse bestorming op 22 juni was bijna succesvol. Inmiddels was Menno van Coehoorn zelf zwaar gewond en hij gaf zich in de wetenschap dat verder verzet zinloos was de volgende dag over.

Vauban kwam de zwaargewonde Menno van Coehoorn opzoeken om hem te prijzen voor zijn dappere verzet. Volgens de Franse toneelschrijver Racine, die in het gevolg van Lodewijk XIV verkeerde, vroeg Vauban hem hoe hij zijn aanval beter had kunnen uitvoeren. Dat Vauban werkelijk onder de indruk was van Coehoorn bleek uit het feit dat hij Fort William na de verovering liet omdopen in Fort Coehoorn.[2] Ook van de Stadhouder Willem III kreeg hij veel lof toegezwaaid en hij werd op zijn voorspraak in juli 1692 door de Staten-Generaal bevorderd tot generaal-majoor.

De herovering van Namen

Door de verovering van Namen in 1692 lag de Maasvallei open voor de Franse opmars en in 1693 namen zij het stadje Hoei in, waardoor de bisschopstad Luik werd bedreigd. Van de Staten-Generaal kreeg Menno van Coehoorn in 1693 de opdracht om de vesting van Luik ingrijpend te versterken. Hierdoor zagen de Fransen in 1694 af van hun veroveringsplannen. Toen de stad Hoei in datzelfde jaar onder de supervisie van Coehoorn werd heroverd kwam Namen in het vizier als het volgende doel. Dit was geen overbodige luxe, want op het moment dat Coehoorn naar Namen trok, toog de Franse maarschalk Villeroi naar Brussel, dat door de Franse kanonnen vruchteloos werd beschoten en waarvan het stadshart in de as werd gelegd.[3]

In 1695 kwam onder bevel van Stadhouder Willem III een leger van 80.000 manschappen samen bij Namen om de stad te heroveren. Aanvankelijk stond de feitelijke supervisie van de belegering onder de hoogste genieofficier in het Staatse leger, Charles du Puy de l’Espinasse. Deze sneuvelde echter op 27 juli, waarna de Stadhouder het beleg toevertrouwde aan Menno van Coehoorn. Toen vorderde het beleg in een rap tempo: reeds op 2 augustus gaf de stadscommandant zich over, waarna de vesting aan de beurt was. Vanaf 21 augustus werden de vesting, inclusief Fort Coehoorn, onophoudelijk met alle beschikbare artillerie beschoten.

Op 28 augustus waren er enkele bressen geschoten in zowel de Terra Nova als Fort Coehoorn, waarna Menno van Coehoorn besloot om de Fransen een laatste kans te geven zich over te geven. Toen er geen antwoord kwam op zijn verzoek om overgave werd de vesting bestormd. De bestorming was een ware slachting, die aan Staatse kant leidde dit tot duizenden doden en gewonden. Bovendien werden de vestingen - of zelfs maar een deel ervan - niet veroverd. De vestingcommandant zag toch in dat verder verzet zinloos was en gaf zich twee dagen erna over. Naderhand sprak zelfs Vauban schande van de grote slachting bij de bestorming van de vesting Namen. Toch kan worden gesteld dat de bestorming op korte termijn veel doden kostte, maar dat een langdurige belegering een soortgelijke tol eistte.

De verovering van Namen was van grote betekenis voor de verdediging van de Zuidelijke Nederlanden en dat belang werd onderstreept door de eerbewijzen die Menno van Coehoorn ten deel vielen na de herovering ervan. Hij werd bevorderd tot luitenant-generaal en hij volgde Charles du Puy de l’Espinasse op als ingenieur-generaal van de fortificatiën. Bovendien ontving hij van de Spaanse koning Charles II, de landsheer van de Zuidelijke Nederlanden, de titel ‘baron’.[4] Een saillant detail is dat de Henegouwse vestingstad Charleroi -stroomopwaarts langs de rivier de Samber - in 1666 door dezelfde Charles II was gesticht om de Zuidelijke Nederlanden te beschermen tegen de Franse agressie van de zonnekoning. Met de herovering van Namen beleefde Menno van Coehoorn zonder het te weten het hoogtepunt in de loopbaan.

Epiloog

In 1697 werd de Vrede van Rijswijk beklonken tussen Frankrijk en haar tegenstanders. Het was de laatste vrede waarin de Republiek een prominente plaats zou innemen en  vredesvoorwaarden kon bedingen. In deze vrede werd een clausule opgenomen over de verdediging van de Zuidelijke Nederland. De Republiek zou in een aantal vestingen in de Zuidelijke Nederlanden, waaronder Namen, garnizoenen legeren tegen de Franse dreiging. In 1698 zou Menno van Coehoorn in opdracht van de Staten-Generaal een aantal van deze vestingen in Vlaanderen, te weten Nieuwpoort en Kortrijk, bezoeken voor inspectie.

Aan het begin van de 18de eeuw waren de naam en faam van Menno van Coehoorn niet alleen binnen de Nederlanden gevestigd, maar ook ver daarbuiten. Met name zijn boek Nieuwe vestingbouw uit 1684 werd vertaald in verscheidene talen, waaronder het Frans, Duits en het Engels.[5] De Russische tsaar Peter de Grote, een groot bewonderaar van de Nederlandse cultuur, liet beide werken van Coehoorn vertalen in het Russisch om zijn leger te doen aansluiten bij de Europese manier van oorlogvoeren.

Menno van Coehoorn heeft zich niet alleen een plaats verworven in de galerij van grote fortenbouwers uit de geschiedenis, maar tevens verdient hij de eer van groot bevelhebber inde strijd om de Zuidelijke Nederlanden uit de handen van de Fransen te houden. Hij heeft zowel in de vestingbouw als in de strijd om de vestingplaatsen zich onderscheiden, met name wat betreft de strategische vestingstad Namen, waar hij letterlijk oog in oog heeft gestaan met de grote Franse vestingbouwer Vauban.

Geraadpleegde bronnen

- J. van Hooff, Menno van Coehoorn 1641-1704 (’s-Gravenhage 2004).

- J.G.W. Merkes, Memorie behelzende eenige der belangrijkste krijgsgebeurtenissen gedurende het leven van Menno baron van Coehoorn (’s-Gravenhage 1825).

- J.W. van Sypesteyn, Het leven van Menno baron van Coehoorn, beschreven door zijn zoon Gosewijn Theodoor baron van Coehoorn (Leeuwarden 1860).

- N. Ypey, Gedenkschrift der uitgevoerde daaden van den grooten Menno baron van Coehoorn (Franeker 1772).



[1] J. van Hooff, Menno van Coehoorn 1641-1704 (’s-Gravenhage 2004) bladzijde 34.

[2]  J. van Hooff, Menno van Coehoorn 1641-1704 (’s-Gravenhage 2004) bladzijde 50-51.

[3]  J.G.W. Merkes, Memorie behelzende eenige der belangrijkste krijgsgebeurtenissen gedurende het leven van Menno baron van Coehoorn (’s-Gravenhage 1825) bladzijde 80.

[4] J. van Hooff, Menno van Coehoorn 1641-1704 (’s-Gravenhage 2004) bladzijde 60.

Ruud Bruyns

Januari 2008




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