mercredi, 16 juillet 2014
Hommage à Hans Becker von Sothen (1959-2014)
Hommage à Hans Becker von Sothen (1959-2014)
Le 26 juin, Hans Becker von Sothen nous quittait inopinément, à l'âge de 56 ans. Cet aristocrate, issu d'une famille du Slesvig-Holstein, vivait à Graz en Autriche depuis 2003, où il exerçait des fonctions importantes auprès de l'éditeur Stocker. Il a été foudroyé par une crise cardiaque. Lecteur et directeur de projets auprès de la maison d'édition Arès, du même groupe, il avait pour tâche essentielle de lire et relire les manuscrits et d'accueillir de nouveaux auteurs. L'an dernier, il avait publié son premier livre, dont le sujet, inhabituel et original, était les "légendes imagées", c'est-à-dire les falsifications, les montages et manipulations au départ d'images ou de photos que véhiculent les presses de propagande. Cet ouvrage (Bild-Legenden - Fälschungen, Fakes, Manipulationen) avait attiré l'attention de tous les intéressés dans l'espace linguistique allemand. Une deuxième édition de ce travail va d'ailleurs paraître incessamment.
Hans Becker von Sothen était aussi le rédacteur en chef d'un magazine en ligne, fondé par Martin Graf, "unzensuriert.at". C'est pourquoi il passait plusieurs jours chaque semaine à Vienne. Il était membre de la corporation étudiante "Kösener Corps Hildeso-Guestphalia", étroitement lié au "troisième camp" national-libéral autrichien. Membre du comité directeur de l'AKVS (Alpenländischer Kulturverband Südmark / Association culturelle des pays alpins des marches du Sud) à Graz, il s'intéressait au sort, souvent malheureux, des Allemands ethniques du Sud-est de l'Europe. Au cours de ces derniers mois, ce journaliste dynamique travaillait à son deuxième livre, consacré à l'essence et à l'action de la franc-maçonnerie: pour réaliser cet ouvrage, ce polyglotte chevronné avait compulsé des ouvrages en plusieurs langues européennes. Avant de s'être installé à Graz, Hans von Sothen, qui avait étudié à Fribourg, Göttingen et Berlin, avait écrit pour Junge Freiheit (Berlin) et l'Ostpreussenblatt (Hambourg) et pour une fondation privée à Munich.
(Hommage paru dans zur Zeit, Vienne, n°27-28/2014).
Früherer Geschäftsführer der FKBF (Förderstiftung Konservative Bildung und Forschung) verstorben
Trauer um Hans Becker von Sothen
Wir trauern um Hans Becker von Sothen, der am Donnerstag, den 26. Juni 2014, völlig unerwartet im Alter von 55 Jahren verstorben ist.
Becker von Sothen war von 2001 bis 2003 Geschäftsführer der Förderstiftung Konservative Bildung und Forschung (FKBF), damals noch mit Sitz in München. Bis in die Gegenwart hinein blieb er der FKBF verbunden.
Die Eröffnung der von der Förderstiftung getragenen Bibliothek des Konservatismus im Jahre 2011 verfolgte er mit größter Sympathie und trug durch erhebliche Bücher- und Zeitschriftenspenden aus seiner Privatbibliothek zu ihrem Wachstum bei. Noch im Januar dieses Jahres stellte Becker von Sothen in unserem Haus das von ihm verfaßte Buch Bild-Legenden: Fotos machen Politik – Fälschungen, Fakes, Manipulationen (Ares-Verlag, Graz 2013) vor.
Mit Hans Becker von Sothen verlieren wir einen treuen Freund und Weggefährten. Wir werden ihm stets ein ehrendes Andenken bewahren.
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Snowden : «Le chef de l’EIIL, Al Baghdadi, a été formé par le Mossad»
Snowden : «Le chef de l’EIIL, Al Baghdadi, a été formé par le Mossad»
L’ancien employé à l’Agence nationale de sécurité américaine, Edward Snowden, a révélé que les services de renseignement britannique et américain, ainsi que le Mossad, ont collaboré ensemble pour la création de l’ex-EIIL ou l’État islamique en Irak et au Levant, selon l’agence d’information iranienne Farsnews.
Snowden a indiqué que les services de renseignement de trois pays, à savoir les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’entité sioniste ont collaboré ensemble afin de créer une organisation terroriste qui soit capable d’attirer tous les extrémistes du monde vers un seul endroit, selon une stratégie baptisée « le nid de frelons ».
Les documents de l’Agence nationale de sécurité américaine évoque « la mise en place récente d’un vieux plan britannique connu sous le nom de “nid de frelons” pour protéger l’entité sioniste, et ce en créant une religion comprenant des slogans islamiques qui rejettent toute autre religion ou confession ».
Selon les documents de Snowden, « la seule solution pour la protection de “l’État juif” est de créer un ennemi près de ses frontières, mais de le dresser contre les États islamiques qui s’opposent à sa présence ».
Les fuites ont révélé qu’« Abou Bakr al-Baghdadi a suivi une formation militaire intensive durant une année entière entre les mains du Mossad, sans compter des cours en théologie et pour maîtriser l’art du discours ».
- Source : Al Imane
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Bulletin célinien n°365
- Marc Laudelout : Bloc-notes [Société des études céliniennes]
- Frédéric Saenen : Les Entretiens avec le Professeur Y au miroir de Sainte-Beuve
- Philippe Alméras : « La littérature à travers Céline » ou les bonheurs et les tourments du célinien discret
- Éric Mazet : Voyages [mars-décembre 1926]
Le Bulletin célinien, c/o Marc Laudelout, Bureau Saint-Lambert, B. P. 77, BE 1200 Bruxelles.
Abonnement annuel : 55 € (onze numéros). Courriel : bulletinlfc@gmail.com
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Shia Mosques Targeted in Turkey and Korans Burnt
Shia Mosques Targeted in Turkey and Korans Burnt
Nuray Lydia Oglu and Noriko Watanabe
Modern Tokyo Times (http://themoderntokyotimes.com )
The Shia Muslim population is persecuted in nations like Bahrain, Iraq, Pakistan, Saudi Arabia, Syria, Yemen, and in other nations throughout the mainly Muslim world. However, recent events in Egypt and Turkey are setting off alarm bells because despite being small minorities in both nations, it is clear that militant Sunni followers are intent on intimidating their respective minorities. More worryingly, in Turkey the Prime Minister of this nation, Recep Tayyip Erdogan, openly spoke about his contempt towards the Shia. This reality puts into perspective how the Shia and Alevi are viewed in modern day Turkey under the current Erdogan government.
Erdogan commented this year that: “These people [Gulen movement members] have three major characteristics. They practice taqiyya [religiously sanctioned dissimulation], they lie, they slander. As a result, they are involved in sedition, malice. They are much worse than Shiites. Shiites cannot compete with them.”
Of course, the main malice was aimed at the Gulen movement but Erdogan can’t help but to spread hatred based on his estranged mindset. At the same time, it is clear that Erdogan is playing the sectarian card against the government of Syria. Similarly, the leader of Iraq doesn’t trust the intentions of Erdogan based on various issues but also related to religious and sectarian factors.
Lee Jay Walker at Modern Tokyo Times comments: “Currently, Takfiri fanatics are beheading and slaughtering in Iraq and Syria – and in other parts of the world like Somalia. However, despite the enormous depravity of Takfiri sectarian fanatics it is abundantly clear that NATO Turkey is a haven. This reality is based on various terrorist sectarian groups that can function both sides of the Syria and Turkey border based on the sinister policies of the current Erdogan government. Therefore, the recent attacks against Shia mosques in Turkey is like a mirror based on the internal and external policies of Erdogan.”
In June and July this year two Shia mosques (Shia also called Jaafaris in Turkey) were burnt in the Esenyurt part of Istanbul. These two arson attacks are following on in the footsteps of Erdogan and his sectarian policies against Syria – and his insincere comments about the Shia.
Lee Jay Walker states: “Apparently, the attack against the Muhammediye Mosque led to several Korans being burnt. Of course, the same Takfiri and religious militants that rebuke a lone individual in America for threatening to burn the Koran, remain ominously silent when the Shia are butchered in various nations and when vast numbers of Korans are blown up by terrorists. After all, many Shia mosques have been targeted in nations like Iraq, Pakistan and Syria. Likewise, Sunni militants in Nigeria under Boko Haram burn the holy books of Christians and Muslims alike. Therefore, the burning of Korans by Sunni militant zealots is following the usual sectarian angle – along with a Takfiri mindset that thrives on hatred.”
In Turkey, the Shia community is only small but like in Malaysia it is clear that the central government views this community with discontent. It may well be that the current problems facing the Shia in Turkey pale in significance when compared with the outright massacres against the Shia community in several nations. However, a slippery slope is a very worrying trend therefore it is hoped that the Erdogan government will be reprimanded internally and externally based on playing the sectarian card.
Lee Jay Walker gave guidance to both writers
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Putin busca una Latinoamérica unida, fuerte e independiente
El líder ruso hizo varias importantes declaraciones en una entrevista concedida a las agencias Prensa Latina e Itar-Tass en vísperas de su gira por varios países latinoamericanos. Abordó un amplio abanico de temas de interés común desde la cooperación comercial hasta el relevo de la Copa Mundial de Fútbol, que se encuentra en su recta final en Brasil para trasladarse luego a Rusia, que acogerá los partidos del Mundial 2018.
El respeto de Latinoamérica a la libertad y a otras culturas
Según el presidente ruso, en la región latinoamericana "son fuertes las tradiciones del respeto a la libertad, respeto a otros pueblos y otras culturas y, normalmente, son casi nulas las contradicciones entre Estados; tampoco hay ganas de seguir el juego de 'divide y vencerás'. Al revés, están dispuestos a trabajar conjuntamente para defender su casa latinoamericana común".
Putin aseguró que actualmente la cooperación con los Estados de América Latina es una de las direcciones claves y muy prometedoras de la política exterior de Rusia. "El multilateralismo en los asuntos mundiales, el respeto al derecho internacional, el fortalecimiento del papel central de la ONU y el desarrollo sostenible son los principios que nos unen", enfatizó. El mandatario ruso agradeció a los sudamericanos por su apoyo en las iniciativas internacionales promovidas por Rusia, "incluidos la desmilitarización del espacio, el fortalecimiento de la seguridad internacional en materia de información, la inadmisibilidad de la glorificación del nazismo".
"Es crucialmente importante para nosotros que en las relaciones entre Rusia y América del Sur se mantenga una continuidad que refleje los intereses fundamentales y nacionales, independientemente de la formación política que lidere en uno u otro país de la región en este momento", afirmó.
La idea de imponer a naciones los modelos de desarrollo ajenos es inconsistente
En relación al actual orden mundial, el presidente ruso considera que "el mundo del siglo ХХI es global e interdependiente, por lo cual ningún Estado o grupo de Estados puede resolver los principales problemas internacionales por su cuenta. Asimismo, cada intento de establecer algún 'oasis de estabilidad y seguridad' está condenado al fracaso".
Según Putin, los diversos desafíos y amenazas de los tiempos modernos exigen negarse a los intentos de imponer a otras naciones los modelos de desarrollo ajenos. Advirtió que "esa actitud ya había demostrado su inconsistencia. No solo no ayuda a arreglar los conflictos, sino lleva a la inestabilidad y al caos en asuntos internacionales".
Refiriéndose al escándalo del espionaje masivo de EE.UU., opinó que "no solo se trata de una hipocresía pura en las relaciones entre los aliados y los socios, sino también de un ataque directo a la soberanía de un Estado, una violación de los derechos humanos y de la privacidad". Aseguró que Rusia está dispuesta a cooperar a la hora de elaborar un sistema de medidas para garantizar la seguridad de información internacional.
La Celac y la Unión Aduanera, dispuestas a cooperar
En referencia a la integración ruso-latinoamericana, el presidente ruso calificó como prometedor el establecimiento de contactos entre la Celac y los países miembros de la Unión Aduanera, el Espacio Económico Común.
"Estamos abiertos a interactuar de manera sustancial también con otras asociaciones de integración en la región latinoamericana, incluso en el marco de la comunidad que está emergiendo. Me refiero a la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur), el Mercado Común del Sur (Mercosur), la Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América (Alba), la Alianza del Pacífico (AP), el Sistema de la Integración Centroamericana (SICA) y la Comunidad del Caribe (Caricom)", aseguró.
Especificó que Rusia está interesada en crear alianzas plenas, tecnológicas, de proyectos y producción con los países de la región, aprovechar al máximo las posibilidades de las economías complementarias, cooperación en materias tan importantes como la petrolera y la gasífera, la hidroenergía y la energía atómica, la construcción de aviones y de helicópteros, las infraestructuras y, en los últimos tiempos, también la biofarmacia y la tecnología de la información.
"Aprecio mucho el diálogo con la presidenta argentina"
Argentina es hoy el principal socio estratégico de Rusia en América Latina, en la ONU y en el G20. "Nuestra visión de las principales cuestiones de política internacional es parecida o coincidente. Igualmente entendemos que es necesario formar una estructura mundial nueva, más justa y policéntrica que se base en el derecho internacional y en el papel central coordinador de la ONU", afirmó Putin que también mencionó el aprecio que tiene "al diálogo constructivo y confidencial con la presidenta Cristina Fernández de Kirchner".
"En la última década el volumen del comercio ruso-argentino se ha multiplicado por seis y ha alcanzado un punto firme de 1.800 millones de dólares que nos permite considerar a Argentina uno de los principales socios económicos y comerciales de Rusia en la región de América Latina", dijo. Añadió que se prestará una atención especial a la intensificación de la cooperación tecnológica e inversionista especialmente en los sectores de energía, energía atómica y maquinaria. Además, mencionó la cooperación en la Antártida que "nos parece prometedora".
Sobre la posibilidad de la integración de Argentina al grupo BRICS, afirmó que Rusia aprecia el deseo del Gobierno argentino de unirse al grupo, aunque especificó que por el momento la cuestión de aumentar el número de miembros del BRICS no se contempla desde el punto de vista práctico. "Primero se deben optimizar los numerosos formatos de cooperación establecidos en el grupo", concluyó.
En Cuba, Rusia está dispuesta "a recuperar las oportunidades perdidas"
Las relaciones ruso-cubanas se basan en una larga tradición de amistad inquebrantable y en la gran experiencia de una cooperación fructífera que es única en muchos aspectos. "En los años noventa del siglo XX los ritmos de nuestra cooperación bilateral se redujeron un poco y los socios extranjeros de otros países nos dejaron atrás en varias áreas", confesó Putin. Sin embargo, el presidente ruso aseguró que los dos países están dispuestos a recuperar las posibilidades perdidas.
"Hoy Cuba es uno de los principales socios de Rusia en la región. Nuestra cooperación es de carácter estratégico y está orientada a largo plazo. Tenemos una coordinación estrecha en el campo de la política exterior y en el marco de las organizaciones multilaterales. Nuestras posturas respecto a muchos temas globales y regionales coinciden", afirmó.
Especificó que actualmente se estudian unos grandes proyectos en el campo de la industria y las altas tecnologías, la energía, la aviación civil, el uso pacífico del espacio cósmico, la medicina y la biofarmacia. "Una de las más importantes áreas de nuestro trabajo conjunto es intensificar los intercambios culturales".
Además el presidente contó que debido al desarrollo en Cuba de la Zona Económica Especial de Mariel, han mostrado su interés por emprender la cooperación una serie de empresas rusas especializadas en particular en la fabricación de productos metálicos y plásticos, de piezas de repuesto para automóviles, en ensamblaje de tractores y en el montaje de maquinaria pesada para la industria ferroviaria.
Se refirió también al proyecto de la compañía Zarubezhneft S.A. que en agosto del 2013 comenzó la perforación del primer pozo de explotación en el yacimiento Boca de Jaruco.
El potencial de la cooperación con Brasil no está desarrollado completamente
El presidente confirmó que Rusia apoya a Brasil como candidato digno y fuerte para un puesto permanente en el Consejo de Seguridad de la ONU y se mostró seguro de que este país potente y de rápido crecimiento tiene una función importante en la formación de la nueva estructura mundial policéntrica.
Según el presidente ruso, a pesar que desde hace mucho tiempo Rusia y Brasil desarrollan activamente el diálogo político, la cooperación militar, técnica y cultural, el potencial de la cooperación económica y comercial con Brasil no se está aprovechado completamente. "Además, en este contexto de inseguridad en la economía mundial se ve cierta reducción del intercambio comercial bilateral (3,3% en 2013). Para corregir esa situación necesitamos diversificar los vínculos comerciales: aumentar los suministros de artículos de alta tecnología y maquinaria, desarrollar la cooperación en las áreas de aviación y energía y en la agricultura".
Relevo en la sede del Mundial: desde Brasil a Rusia
El jefe de Estado ruso contó que por invitación de la presidenta de Brasil y del presidente de la FIFA asistirá a la final del campeonato para participar en la ceremonia del traspaso del país anfitrión a Rusia. "En 2018 Rusia acogerá por primera vez en su historia este evento deportivo mundial tan popular. En febrero y marzo ya celebramos los Juegos Olímpicos y Paralímpicos de Invierno en Sochi y sabemos muy bien lo difícil que es organizar un evento de estas dimensiones", precisó.
Aseguró que Rusia sigue de cerca la experiencia de Brasil, que también va a organizar los Juegos Olímpicos en 2016. Sin embargo, reveló que en algunos aspectos Rusia planea ir más allá del país anfitrión del Mundial 2014. "Hemos incluido en la ley federal un régimen de visados especial para los extranjeros que van a ayudar a preparar el campeonato del 2018. En la víspera de las competiciones y durante su celebración no solo todos sus participantes oficiales –deportistas, árbitros, entrenadores etc.– sino también los hinchas podrán visitar Rusia sin visados. Esto es un evento sin precedentes en la historia de los campeonatos de fútbol", concluyó.
Finalmente, el presidente destacó la participación latinoamericana en el Mundial. Dijo que lo seguía de cerca cuando se lo permitía el horario y pudo apreciar el "brillante y espectacular fútbol" que han mostrado las selecciones de los países latinoamericanos.
¿Por qué la gira de Putin por América Latina es histórica? Conozca sus puntos clave
Bolivia, Cuba, Argentina, Brasil, Ecuador, Venezuela, Colombia, Guyana, Paraguay, Perú, Surinam y Chile: estos son los países cuyos líderes se reunirán con el presidente ruso, Vladímir Putin. Aquí presentamos los puntos clave de esta gira histórica.
Putin visitará América Latina del 11 al 16 de julio. Los medios coinciden en señalar esta gira como histórica, ya que en cuatro días Putin completará un programa de reuniones sin precedentes. Prevé visitar tres Estados latinoamericanos y participar en la cumbre del grupo BRICS y en un foro adicional con los 12 líderes de América del Sur.
Argentina
Por primera vez Putin se reunirá con su homóloga argentina, Cristina Fernández de Kirchner, en el país latinoamericano. Previamente los líderes habían podido verse solo en el marco de eventos protocolarios como la cumbre del G20 en San Petersburgo.
Durante la visita del mandatario ruso a Argentina el 12 de julio, Putin y Kirchner tienen previsto discutir las formas de cooperación de ambos países en la ONU y el G20, así como la posibilidad de ampliar la cooperación en el marco de los formatos de integración regional: Mercosur, Unasur y las perspectivas de cooperación entre los BRICS y la SELAC.
Se espera que se firme un acuerdo intergubernamental sobre la cooperación en el campo de la energía atómica con fines pacíficos.
Brasil
En Brasil Putin participará en la cumbre del BRICS, asistirá a la final de la Copa del Mundo en la ciudad de Río de Janeiro y tiene previsto participar en la simbólica ceremonia en la que Brasil entregará el relevo de la organización de la Copa del Mundo a Rusia, donde en 2018 se celebrará este evento deportivo. Rusia se compromete a sacar provecho a la experiencia brasileña.
Al día siguiente, en la capital brasileña Putin se entrevistará con la presidenta Dilma Rousseff en el marco de conversaciones bilaterales. Los presidentes tienen previsto firmar contratos sobre energía, sanidad, transporte, agricultura, aduanas, cultura y educación. Putin y Rousseff coordinarán la actuación de sus países en la ONU, el bloque BRICS, el G20 y la OMC, así como mediante la integración regional.
Cuba
Putin se reunirá con los hermanos Castro y firmará documentos sobre cooperación industrial, energía, aviación, sanidad y situaciones de emergencia. Uno de los proyectos clave es la creación cerca de La Habana de un centro de transporte que incluirá el aeropuerto internacional de San Antonio de los Baños, una terminal de carga y un puerto marítimo. El proyecto prevé atraer la inversión extranjera.
BRICS
El 15 y el 16 julio en la cumbre del BRICS Putin llevará a cabo una serie de reuniones bilaterales breves con los líderes de China, Xi Jinping, Sudáfrica, Jacob Zuma, la India, Narendra Modi, Venezuela, Nicolás Maduro, Uruguay, José Mujica, y Bolivia, Evo Morales.
Por primera vez Putin podrá contactar personalmente con Mujica, así como con Modi.
"La primera reunión personal entre Putin y Modi tiene como objetivo confirmar la actitud general para preservar la continuidad y garantizar el desarrollo sostenido de las relaciones privilegiadas de asociación estratégica entre los dos países. Se espera que se prestará especial atención a la preparación de la próxima cumbre ruso-india, que este año se llevará a cabo en la India", señalan los portavoces del Kremlin.
"La reunión de Putin con Xi Jinping será la tercera de este año. Los dos líderes discutirán los avances de los acuerdos de Shanghái, incluido el suministro de gas. Las partes planean discutir temas candentes de la agenda internacional, en particular en el contexto de la profundización de la coordinación de la política exterior de Rusia y China en el ámbito internacional", señalan los portavoces del Kremlin.
El dólar, camino a la irrelevancia: la estrategia antidólar de los BRICS toma forma
La presidenta del Banco de Rusia viajará a China para concretar un sistema de intercambio rublo-yuan que también se discute a nivel de los BRICS. Analistas creen que el dólar va camino a la irrelevancia y que el mismo EE.UU. cava su propia tumba.
La presidenta del Banco Central de Rusia, Elvira Nabiulina, se reunió esta semana con Vladímir Putin para informarle sobre el progreso del próximo acuerdo de intercambio rublo-yuan con el Banco Popular de China "a fin de facilitar el comercio". "Estamos discutiendo con China y con nuestros socios del BRICS el establecimiento de un sistema de intercambio multilateral que permita transferir dinero a uno u otro país si es necesario", indicó la presidenta del Banco de Rusia, agregando que la próxima semana tendrá una reunión en Pekín.
Según el diario 'The Voice of Russia', "los intercambios de divisas entre los bancos centrales de los países BRICS facilitarán la financiación del comercio y evitarán completamente el dólar". Según el rotativo, el nuevo sistema podría también actuar como una especie de FMI, ya que permitirá "a los miembros de la alianza dirigir los recursos para financiar a los países más débiles".
Aunque algunos analistas consideran que una alianza antidólar no podrá privar a la divisa estadounidense de su estatus de moneda de reserva mundial, hay quienes expresan la importancia de establecer una alianza internacional de países dispuestos a deshacerse de esta. Por su parte, Andréi Kostin, presidente del banco estatal ruso VTB, recordó en el canal Rossía 24 que el presidente del Banco de Francia propuso, como represalia a la millonaria multa impuesta por Washington al banco francés BNP Paribas, que el comercio con China se hiciera en yuanes o euros.
"Si esta tendencia actual continúa, pronto el dólar será abandonado por la mayoría de las economías mundiales importantes y será expulsado de la financiación del comercio global", reseña 'The Voice of Russia', agregando que "la intimidación de Washington" hará que incluso los aliados de EE.UU. den la espalda a las políticas internacionales impuestas desde la Casa Blanca. "El dólar puede estar ya más allá de su punto de no retorno en su camino hacia la irrelevancia", concluyó.
Rusia propone a los BRICS crear un banco de combustible
Rusia ha propuesto establecer una asociación energética de los BRICS que incluiría la creación de un banco de combustible de reserva y de un instituto de energía, dijo el asistente presidencial Yuri Ushakov.
"Rusia tiene la intención de proponer a la consideración una serie de temas específicos, a saber: una asociación energética de los BRICS cuyas actividades estén dirigidas a garantizar la seguridad energética de los países participantes, llevar a cabo la investigación y el análisis de los mercados mundiales de hidrocarburos. En el marco de esta asociación proponemos un banco de combustible de reserva y el Instituto de la Política Energética de los BRICS", dijo Ushakov, y agregó que el presidente ruso, Vladímir Putin, anunciará estas iniciativas en la cumbre del grupo en Fortaleza de los días 15 y 16 de julio.
Además, Rusia también propone la creación de una universidad que reúna los principales centros educativos superiores de los cinco países y que se especialice en temas económicos y técnicos.
Durante la cumbre del BRICS en Fortaleza, los líderes de Brasil, Rusia, India, China y Sudáfrica crearán el Banco de Desarrollo, cuya oficina principal estará en Shanghái, añadió Ushakov, citado por Itar-Tass.
Además del Banco de Desarrollo, los BRICS crearán la Fundación de Reservas de Divisas, que contará con 100.000 millones de dólares. Las obligaciones de los países se distribuirán de la siguiente manera: Rusia, India y Brasil proporcionarán 18.000 millones de dólares cada uno; Sudáfrica, 5.000 millones; y China, 41.000 millones.
Una reunión plenaria de la cumbre del BRICS se dedicará a la búsqueda de nuevas fuentes de crecimiento económico. Además, los líderes de los cinco países se reunirán con la presidencia del Consejo Empresarial de los BRICS.
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Raymond De Becker, intellectuel réprouvé
Raymond De Becker, intellectuel réprouvé
par Marc Laudelout
Alors que Raymond De Becker (1912-1969) vivait misérablement à Paris après la guerre, on l’aurait bien étonné si on lui avait dit qu’il ferait l’objet d’un colloque universitaire dans son pays, une quarantaine d’années après sa mort. Ce sont les actes de ce colloque qui sont édités aujourd’hui. Qui était Raymond De Becker et quel lien (indirect) avec Céline ? Ce journaliste belge, auteur du mémoriel Livre des Vivants et des Morts (1942), dirigea le quotidien Le Soir durant l’Occupation. Raison pour laquelle il fut lourdement condamné à la Libération. En mars 1941, il participa, aux côtés d’Édouard Didier, à la fondation des Éditions de la Toison d’Or derrière lesquelles se trouvait le groupe de presse allemand Mundus qui dépendait du Ministère des Affaires Étrangères allemand. Entre 41 et 44, la Toison d’Or publiaune centaine de titres dont une majorité d’ouvrages de fiction. Les essais historiques et politiques étaient sélectionnés par De Becker, les œuvres de fiction par Édouard et Lucienne Didier. En mai 1944, cette maison d’édition publia, en accord avec Robert Denoël, Guignol’s band, avec cette bande, fort recherchée par les collectionneurs : « Une révolution littéraire » (voir ci-contre). Dans les années 80, un célinien a dépouillé l’intégralité de la presse francophone belge des années d’occupation ¹. Dont le quotidien Le Soir que De Becker dirigea jusqu’en septembre 1943. Le 29 octobre 1940, Le Soir publie en première page une lettre ouverte, « Céline, vous aviez raison », rédigée par Edmond Nasy, jeune journaliste rexiste bientôt en rupture de ban avec le chef du mouvement. C’est également dans Le Soir que Louis Carette, futur Félicien Marceau de l’Académie française, publia plusieurs chroniques littéraires. Ainsi, le 22 avril 1941, il met en parallèle le succès de Céline avec le rejet de la littérature de type symboliste. Curieusement la sortie des Beaux draps ne donna lieu à aucun compte rendu. Trois ans plus tard, Guignol’s band n’est pas davantage commenté. Pire : en juillet 1944, le journaliste Paul Modave dénonce l’aspect « décadent » de l’œuvre célinienne. À cette période, Raymond De Becker a rompu depuis un an avec la Collaboration, justifiant sa décision par l’incertitude manifestée par Degrelle de s’attacher à défendre une structure étatique belge. Mais De Becker ne fut pas que l’un des chefs de file de la collaboration intellectuelle durant la seconde Occupation allemande en Belgique. C’est tout son itinéraire qui est retracé, en plusieurs contributions distinctes, dans ce passionnant volume : d’abord sa jeunesse catholique (qui le fit côtoyer Henry Bauchau et Hergé) ; puis sa période activiste où il milite pour un régime autoritaire, corporatiste et régionaliste de type médiéval, suivie de son engagement neutraliste, puis collaborationniste ; son séjour helvétique après sa détention et la découverte de la psychanalyse jungienne ; enfin sa participation à la maison d’édition Planète et sa revue éponyme fondées par Louis Pauwels. Recueil foisonnant qui constitue, comme l’écrivent justement les préfaciers, « une utile porte d’entrée pour aborder des thèmes aussi variés que le corporatisme, le non conformisme, l’européisme, la collaboration, l’épuration, la psychanalyse ou l’ésotérisme. »
Marc LAUDELOUT
• Olivier DARD, Étienne DESCHAMPS et Geneviève DUCHENNE (dir.), Raymond De Becker (1912-1969). Itinéraire et facettes d’un intellectuel réprouvé, P.I.E. Peter Lang, coll. « Documents pour l’histoire des francophonies », n° 32, 2013, 409 p. (50,30 €).
Note:
1. Marc Laudelout, « Céline dans la presse belge de l’Occupation (1940-1944) », Tout Céline, 5 , À la Sirène[Liège], 1990, pp. 137-149.
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QUI SONT LES GUANCHES?
QUI SONT LES GUANCHES?
Les premiers habitants de l’archipel des Canaries?
Roger Vetillard
Ex: http://metamag.fr
Combien parmi les nombreux touristes qui séjournent aux Canaries s’intéressent aux Guanches? Il n’est pas aisé d’y obtenir des informations à moins de visiter quelques sites comme le « Museo de la Naturaleza y el Hombre » à Santa Cruz de Ténerife.
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