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mercredi, 04 mai 2016

Politique sous surveillance

Politique sous surveillance

Orages d'acier

00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : surveillance, services secrets, renseignements | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

CIUDAD DE LOS CESARES n°107

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CIUDAD DE LOS CESARES n°107

Revista de Política y Cultura Alternativas.
Fundada en Santiago de Chile en Junio de 1988.
Director: Erwin Robertson R.
Dirección postal: Casilla 16.480, Santiago 9, Chile.
Dirección electrónica: ciudad_de_los_cesares@yahoo.com
Marzo / Mayo de 2016

CC-ob_7c65a2_107.jpegCon este Equinoccio de Otoño se inicia el XXVIII año de Ciudad de los Césares. Como ya en ocasiones anteriores, los aniversarios –jalones que marcan el camino recorrido- sirven para tomar nuevos alientos, mirar hacia atrás por un momento –medir la distancia recorrida- y reemprender la marcha. Es posible que algunos caminantes se hayan rezagado; y es que, como en una peregrinación, nadie –dice nuestro recordado José Luis Ontiveros en el último artículo entregado a Ciudad de los Césares- está excluído de trazar sobre su alma el itinerario de su cura o de su perdición; y, al fin, es el corazón el camino que nunca se equivoca.

Como siempre, se comienza con lo que al orden de la Polis se refiere; y en cuanto a ello, el redactor E.R. nos advierte, en “Asociación Transpacífica y geopolítica global”, que la Ciudad, si llega a adherir a un tratado, corre el riesgo de incorporarse a una geopolítica que no es la suya; y que, en esta materia, lo primero es definir al Enemigo.

Cuáles son las trampas que este tipo de tratados suele presentar, nos enseña también Bernard Notin en “La picardía de los acuerdos comerciales globalitarios”.

En “Clausewitz y Schmitt: Guerra y Política”, Pablo Anzaldi quiere indicar el camino para sobrepasar el malestar liberal de Iberoamérica, llamando al estudio de estos dos clásicos del pensamiento político.

Por su parte, Teodoro Klitsche de la Grange observa en “La resurrección de las naciones- Nacionalismo y globalización” que la tendencia nacionalista, y su expresión concreta, el Estado nacional, están más vivos de lo que se había dado por hecho hace algún tiempo.

Entrevistado en “Marx, Gramsci, Gentile. Para una filosofía de la acción, más allá de derechas e izquierdas”, el filósofo italiano Diego Fusaro declara que esta fase totalitario-absoluta del capitalismo ha vuelto obsoletas las antiguas distinciones políticas y llama, en consecuencia, a la unión de todas las fuerzas anticapitalistas.

A propósito de una obra sobre una corriente política chilena, Renato Carmona se pregunta “¿Cómo desarrollar un discurso que comprenda adecuadamente la situación política actual?”. Y “ciclo”, “situación”, “discurso”, “comprensión” y, en suma, “cultura política”, son las nociones clave que interroga. “Entre ruptura y permanencia- Actualidad de Cioran”, de Yannick Sauveur, quiere mostrar efectivamente como el escritor rumano de los años Treinta es el mismo de la Posguerra, y cuán actual sigue siendo.

Renzo Giorgetti, por su lado, presenta “Una imagen de la contra-iniciación”, valiéndose nada menos que de una novela de Louis-Claude de Saint-Martin, el Filósofo Desconocido. “Música alternativa y Tradición. Barbarossa Umtrunk” da a conocer esta banda musical y sus referencias culturales, mediante una entrevista a su fundador.

Y por fin, Guillermo Sepúlveda nos sugiere una “Autoterapia para sanar una personalidad deconstruída”. Quedan todavía los Libros: esta vez nos encontramos con Luis Oro Tapia (El concepto de realismo político), Wolfgang Martynkewicz (Salón Deutschland), Takashi Furubayashi/ Hideo Kobayashi (Últimas palabras de Yukio Mishima), Hugo Eduardo Herrera (La derecha en la crisis del Bicentenario) y Gloria Dünkler (Yatagán).

En suma, todo un cargamento, lector, que esperamos sea para tu inquietud. Salve.

http://revistaciudaddeloscesares.blogspot.fr/

Hillary Clinton et la guerre néolibérale de Wall Street contre l’Amérique Latine

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Hillary Clinton et la guerre néolibérale de Wall Street contre l’Amérique Latine

Auteur : Eric Draitser
Ex: http://zejournal.mobi

Qu’un coup d’Etat soit en cours au Brésil et que la droite utilise des mesures politiques extraordinaires pour renverser Dilma Rousseff sont désormais des secrets de polichinelle.

Mais ce dont on parle peu dans tous ces débats sur la destitution de la présidente et la corruption qui gangrène le Brésil est le contexte plus large de toute cette affaire : comment la finance internationale travaille avec Hillary Clinton et d’autres élites politiques américaines pour réaffirmer le Consensus de Washington en Amérique Latine; comment la droite dans toute la région collabore à ce projet; et comment cela se manifeste dans les pays visés. Bien que les pièces de ce puzzle puissent être partiellement cachées, il est temps de les assembler pour découvrir le tableau d’ensemble.

Le Brésil et l’Argentine: des études de cas de l’ingérence de Wall Street

Tandis que le monde entier attend le prochain épisode du drame brésilien en cours, il est essentiel d’observer pourquoi avoir déployé un tel spectacle avec ce processus d’« impeachment ». Élue et réélue à quatre reprise au cours des quatre derniers scrutins, Dilma Rousseff et le Parti des Travailleurs constituent indéniablement la formation politique la plus populaire au Brésil, un pays connu pour ses profondes divisions entre une riche élite de droite et la masse des travailleurs et des pauvres qui soutiennent principalement la gauche, y compris, ces dernières années, le Parti des Travailleurs.

Avec cette dynamique, il n’est pas étonnant de découvrir que le gouvernement est en train d’être chassé par une coalition d’extrémistes de droite, allant de ceux qui soutiennent sans réserve la dictature militaire brésilienne installée par les USA à ceux qui veulent simplement voir le Brésil suivre un modèle plus néolibéral de développement économique. Cependant, ce qui pourrait surprendre pas mal de gens est le rôle clé que jouent dans ce processus les puissants intérêts financiers, et qu’ils continueront à jouer dans tout futur gouvernement au Brésil.

A la mi-avril, juste au moment où le vote d’impeachment devait avoir lieu, Reuters révélait que le vice-président brésilien de droite, Michel Temer, préparait déjà sa liste de candidats potentiels pour son cabinet présomptif, une fois chassés Dilma et le Parti des Travailleurs. Temer a désigné Paulo Lerne au poste de ministre des finances ou de directeur de la Banque Centrale. Lerne est président des opérations de Goldman Sachs au Brésil, ce qui en fait peut-être l’éminent représentant de Wall Street dans le pays.

On ne peut évidemment point passer sous silence l’influence considérable que des sociétés comme Goldman Sachs exercent, au-delà de leurs avoirs réels, dans le pays. Par exemple, le capital financier de Wall Street entretient de très bonnes relations avec le plus riche des Brésiliens, Jorge Paulo Lemann, un multimilliardaire qui possède Heinz Ketchup et Burger King, qui est l’actionnaire majoritaire de Anheuser-Busch et Budweiser, et qui est un proche associé de Warren Buffett. Avec son pedigree financier, il n’est pas surprenant que Lemann et les intérêts qu’il représente soutiennent financièrement les groupes impliqués dans les manifestations de rue réclamant la destitution de Dilma Rousseff. Parmi eux, le très visible VemPraRua (descend dans la rue).

Il n’est pas non plus surprenant que d’autres groupes essentiels engagés dans ces manifestations soient directement financés par d’autres intérêts de Wall Street, en particulier les Koch Brothers, tristement célèbres. Charles et David Koch sont les financiers clés derrière le Mouvement Brésil Libre (MBL) et les Etudiants pour la Liberté (EPL), à travers l’Atlas Economic Research Foundation et l’Atlas Leadership Academy, toutes deux ayant engendré quelques-uns des principaux leaders des manifestants.

Pour ces raisons, il ne faut pas s’étonner si des acteurs clés dans cette campagne d’impeachment au Brésil semblent prendre leurs ordres auprès de responsable américains, ou, au minimum, s’ils collaborent avec eux. En fait, le lendemain du vote d’impeachment, le Sénateur Aloysio Nunes se trouvait à Washington pour des réunions de haut niveau, avec le Sénateur républicain Bob Corker, président et membre de haut rang de la commission sénatoriale des affaires étrangères, et le Sénateur démocrate Ben Cardin, un soutien clé de Hillary Clinton. Nunes devait également rencontrer le sous-secrétaire d’Etat Thomas Shanon, le troisième plus haut responsable du Département d’Etat, qui est à la tête des affaires latino-américaines, de même que des représentants de l’organisation lobbyiste Albright Stonebridge Group, dirigée par le soutien indéfectible de Clinton, Madeleine Albright.

Ces réunions indiquent effectivement le désir de la part des fomenteurs de ce coup d’Etat de collaborer avec toutes les parties du Consensus de Washington – Républicains et Démocrates, capital privé et agences gouvernementales – pour mettre en œuvre une transition en douceur au Brésil soutenue par les Etats-Unis. En fait, on pourrait penser qu’ils s’occupent à refaire le coup du Honduras de 2009, auquel avait présidé Hillary Clinton et ses amis lobbyistes bien introduits à Washington.

Effectivement, il semble que tous ces discours lucratifs que Clinton a donnés chez Goldman Sachs ne visaient pas simplement à impressionner le géant de Wall Street en promettant combien son administration serait favorable à la finance au niveau national, mais également à démontrer les précieux services qu’elle pourrait fournir à ses mécènes en matière de politique étrangère. Pour se rendre compte à quel point Hillary Clinton et Goldman Sachs travaillent la main dans la main, il suffit simplement de regarder vers le Sud, depuis le Brésil, à savoir le brillant exemple de l’Argentine.

En novembre 2015, Mauricio Macri a évincé son rival en remportant la présidence de l’Argentine. Cette claire victoire de la droite en Argentine a été, en fait, l’équivalent politique d’une OPA hostile de la part de Wall Street. Dans les six jours de ce triomphe électoral, Macri avait déjà dévoilé son équipe économique clé constituée d’initiés de Wall Street et de représentants des Big Oil, entre autres industries.

Avec Macri, l’économie argentine est maintenant fermement entre les mains d’Alfonso Prat-Gay (le ministre des finances), un banquier de Wall Street de longue date, idéologue néolibéral et ancien président de la Banque Centrale d’Argentine. Francisco Cabrera (qui émargeait auparavant auprès du géant bancaire HSBC et d’autres institutions financières) a pris le poste de ministre de l’industrie, tandis qu’un autre idéologue néolibéral, Federico Sturznegger, sert à présent en tant que président de la Banque Centrale. De plus, le nouveau ministre de l’énergie, Juan Jose Aranguren, est l’ancien président de la division argentine du géant pétrolier Shell.

Avant tout, Macri n’a pas caché la proximité de son administration avec le capital financier et les grandes entreprises, ainsi que son équipe économique le démontre de façon criante. Et Macri a lui-même rendu cela aisément visible en capitulant, en février dernier, face aux exigences du milliardaire vautour, Paul Singer, l’Argentine acceptant de payer près de 5 milliards de dollars (75% de la demande) au groupe de Singer, qui avait tenu bon contre le refus constant du gouvernement de Christina Fernandez de se soumettre à la volonté des milliardaires de Wall Street. Avec ce seul acte, Macri a démontré au monde entier, et en particulier aux financiers de New York et de Londres, que l’Argentine est ouverte aux affaires.

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Hillary Clinton et le programme néolibéral en Amérique Latine

Il ne fait aucun doute que l’une des cibles en Amérique Latine reste les matières premières et les produits de base : le Brésil comme l’Argentine sont reconnus comme étant des sources majeures pour l’énergie et les autres produits de base, tandis que le Venezuela reste l’un des premiers producteurs mondiaux de pétrole. De ce seul point de vue, ces pays présentent donc évidemment une grande valeur aux yeux des chacals de Wall Street. Mais il y a beaucoup plus, alors que l’Amérique Latine est vue maintenant comme un point de convergence de la campagne plus large visant à étendre l’hégémonie des USA, de Wall Street et de Londres, à la fois dans les domaines économique et politique.

Peut-être les pièces centrales de cette campagne sont-elles le Partenariat transpacifique (TPP) et le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), lesquels créeraient une infrastructure commerciale supranationale des grandes entreprises, qui subordonnerait avant tout les nations individuelles à l’hégémonie des grandes entreprises et du capital. Naturellement, les forces progressistes de gauche en Amérique Latine, et leurs alliés, représentaient la pierre d’achoppement majeure à la mise en œuvre du TPP et du TTIP. Mais cela est bien parti pour changer.

Macri a signalé son désir d’utiliser le Mercosur comme véhicule pour entrer dans le TTIP, l’accord massif de libre-échange qui ouvrirait les participants au capital européen et américain. Il a indiqué de la même manière son désir de se rapprocher des pays de l’Alliance Pacifique, dont trois d’entre eux (le Chili, le Pérou et le Mexique) sont déjà à bord avec le TPP. De telles manœuvres sont rendues possibles par deux facteurs importants.

D’abord, il y a la suppression du gouvernement Rousseff qui, bien qu’il soit disposé à engager le dialogue sur le TTIP, n’a pas voulu se soumettre aux intérêts de Washington et du capital londonien.

Ensuite, il y a l’élection de Clinton qui pointe à l’horizon, laquelle reste la principale représentante de Wall Street dans la course présidentielle américaine. Bien que ses liens de longue date avec Goldman Sachs et d’autres banques puissantes soient parfaitement documentés, sa vénération pour le libre-échange au service de la politique américaine, malgré sa rhétorique de campagne vide, est également bien connue.

Clinton a menti sans se démonter durant les débats démocrates nationaux sur la question du TPP, en disant qu’elle s’y oppose maintenant, bien qu’elle y fût encore favorable en 2012 lorsqu’elle était Secrétaire d’Etat. Clinton disait alors que le TPP : « établit l’étalon-or des accords commerciaux ». Tandis qu’elle se fait passer à présent pour une protectionniste s’opposant à un accord qui serait mauvais pour les travailleurs, elle a démontré dans le passé son soutien infaillible pour ce type de soi-disant libre-échange.

Inversement, Donald Trump a vraiment indiqué son opposition au TPP, bien qu’il faille noter que son argument selon lequel celui-ci bénéficierait à la Chine est risible. Pourtant, Trump n’a pas le béguin pour ce type d’accord de libre-échange, et on ne pourra pas compter sur lui pour être capable de réunir les parties nécessaires pour le réaliser. Par conséquent, Hillary Clinton apparaît une fois encore comme étant le choix de Wall Street.

C’est peut-être pour cette raison que Charles Koch, du binôme des Koch Brothers, les infâmes milliardaires de droite, a admis récemment qu’il pourrait soutenir Hillary Clinton face à une domination de Donald Trump. C’est effectivement à présent la position déclarée de penseurs néoconservateurs très influents et de stratèges de droite, dont Max Boot, qui a décrit Clinton comme « éminemment préférable », Robert Kagan qui voit Hillary en « sauveteur du pays », et Eliot Cohen qui a décrit Clinton comme étant « de loin, le moindre mal ».

Et pourquoi ces néocons de droite, accouplés avec les idéologues néolibéraux de l’aile libérale de la politique américaine, s’alignent-ils derrière Hillary Clinton ? Il y a une réponse simple : Clinton tiendra parole. Et lorsqu’il s’agira de l’Amérique Latine, le plus gros lot de tous est le changement politique au service de l’exploitation et du contrôle économiques.

Depuis l’ascension de Hugo Chavez, l’Amérique Latine a suivi son propre chemin, en démocratisant et en s’éloignant de son ancien statut d’« arrière-cour des Etats-Unis ». Avec Hillary Clinton et Wall Street travaillant main dans la main avec leurs mandataires de droite en Amérique Latine, Washington vise à réaffirmer son contrôle. Et c’est le peuple de la région qui en payera le prix.

Eric Draitser est un analyste géopolitique indépendant basé à New York.

Traduction JFG-QuestionsCritiques

Le Traité transatlantique: un nouveau diktat contre l’Europe

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Le Traité transatlantique: un nouveau diktat contre l’Europe

Auran Derien, enseignant

Ex: http://metamag.fr

L’économie est le néant de l’Être, remplacé par des marchandises, ainsi que la privation de projets, de pensée et d’histoire en faveur des querelles de procédures sans fins et de la vente de tout ce qui pue.

Le diktat transatlantique est entré dans sa phase apocalyptique pour permettre à la finance globalitaire d’envoyer tout le monde au tapis et de se goberger de tout ce qui est encore disponible. Les Hercules de la jactance pieuse appliquent leur obsession habituelle, si vulgaire et si banale, tirée de la Génèse : «Prends la terre et soumets-là».

Après la destruction de l’Europe par les Européens eux-mêmes, durant le XXème siècle, ahuris de propagande par les banquiers de Londres et de Wall Street, il reste effectivement à évincer les Européens de leur terre, à institutionnaliser le pillage par le diktat transatlantique puis, lorsque tout aura été volé, à mettre le point final, le génocide par la submersion des nouveaux venus du vaste monde. Après, les hordes de trafiquants iront recommencer ailleurs….

La destruction massive légale

Tant dans les Parlements qu’à la Commission Européenne quelque chose de monstrueux se passe. L’entrain manque. Le journal The Independant a publié un article que seul Charles Sannat a repris, dans lequel il apparaît quelques éléments obtenus par le groupe indépendant Corporate Europe Observatory (CEO) sur les infamies du diktat transatlantique.

Les champions du monde de la démocratie, de la transparence et de l’honnêteté, les merveilleux fonctionnaires du paradis européen, seraient en fait des charognards de la débâcle face aux goulus globalitaires. Une commission non élue est chargée de fixer les domaines de négociation qui plaisent aux rois du monde, car tous ces sacrés fonctionnaires veulent bien sacrifier l’Europe et sa population mais surtout pas leurs bénéfices. Ainsi, dans le secret, personne ne connaîtra les montants qui leur tomberont dans les poches car, “pas de dollars, pas de traité” selon le principe déjà appliqué en 1917, “pas d’or, pas de révolution bolchévique”…

Le document auquel se réfère le CEO laisse percer une méthodologie de l’obscurantisme qui ne devrait pourtant étonner personne puisque la volonté de tromper, par des accords flous et équivoques, est systématique chez ces Tartufes associés pour dépouiller l’univers. Quelle fut la caractéristique des propositions du Trésor américain, en 1944 à Bretton Woods, pour mettre en place un système monétaire international? La grande économiste anglaise, Joan Robinson, déclara qu’elles étaient aussi claires qu’une énigme policière. La croisade actuelle contre l’Europe reprend la même démarche.

Le juge de paix, une fonction essentielle pour les “Al Capone associés”

Les relations entre les hommes et les choses dominent la mentalité des financiers globalitaires. Leur frénésie marchande transforme tout autre producteur en ennemi absolu et ce combat, expliqua un jour Walter Rathenau (La mécanisation du monde. Dans : Contribution à la critique de notre temps. Aubier/Montaigne, 1972.) est un combat de politique privée. La seule activité qu’aucune révolution, depuis le XVIIIème siècle, ne voulut jamais détruire est la coterie commerciale. La révolution française supprima les corporations qui réglaient les activités économiques et obligea les individus à se dépouiller de toute protection. Cela a duré jusqu’aujourd’hui où le rapport est totalement inversé. D’une activité d’homme libre, le commerce est devenu une activité d’oppresseurs, de tyrans.

Les financiers mondialistes proclamant comme toujours l’avènement du paradis terrestre grâce au marché mondial frénétique, nouvelle nigologie qui a succédé depuis 1989 à l’apologie des soviets, ont un besoin ontologique de la règle mafieuse qui décide entre gangs, entre sectes, entre groupes. Il leur faut à tout prix éviter le rôle du politique, la loi de l’État, loi plus vaste, plus générale que celle du juge de paix mafieux. Car l’idée de bien commun est absente de la perception sectaire, qui voit dans le capital à faire tourner une représentation de l’esprit universel, universellement vide bien sûr mais agressif.

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Le politique avant l’économique reste un principe de fonctionnement des pays du groupe BRICS, ce qui éclaire les raisons de la haine des banksters à leur encontre. L’Europe, dirigée par des larbins à la solde de maîtres étrangers, est destinée à continuer la guerre contre sa population, à accélérer son génocide, à se prostituer aux banksters et autre engeance. Pourquoi les tenants de la finance mondialiste se gêneraient-ils ?  Les membres de la Commission Européenne, comme les dirigeants des États sont tous consentants.

Vive les grandes banques, vive la reine Clinton, l’ogre Obama, le veau dollar, ainsi que la législation qui permet de voler la BNP et Alstom, la Standard Chartered britannique, les banques suisses, Volkswagen, les données et les techniques, etc, etc. Nous vivons dans la criminalité permanente, continuité des pratiques anglaises testées dès le XVIIème siècle. L’inhumanité au nom de l’humanité, voilà devant quoi se prosternent les constipés du bulbe et autres truies répugnantes de la Commission Européenne, éradicateurs de l’Europe par le diktat transatlantique.

Presseschau Mai 2016