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samedi, 24 février 2018

La Turquie menace d’envahir des îles grecques

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La Turquie menace d’envahir des îles grecques

Ex : http://xandernieuws.punt.nl

L’Empire ottoman en voie d’être reconstitué suite aux conquêtes militaires turques

Le retour des années 30 : l’Europe ne fait rien contre les menées d’un dictateur toujours plus agressif

Les chars turcs entrent en Syrie, suite à une opération cyniquement nommée “Rameau d’Olivier”. Si tout dépendait d’Erdogan, d’autres pays voisins de la Turquie connaîtraient le même sort que la région d’Afrin.

Comme ils l’ont dit et répété au cours des dernières années écoulées, le dictateur turc Recep Tayyip Erdogan, son parti l’AKP et aussi une bonne part de l’opposition sont obsédés par la restauration de l’Empire ottoman, s’il le faut par des conquêtes militaires. La campagne contre les Kurdes dans le Nord de la Syrie se poursuit. La Turquie erdoganienne n’a pas cessé de chercher la confrontation avec la Grèce au cours de ces dernières semaines : l’espace aérien grec a été violé 138 fois et un navire patrouilleur turc a éperonné un bateau des garde-côtes grecs. « Ceux qui pensent que nous avons oublié les pays dont nous nous sommes retirés il y a cent ans, se trompent », a dit Erdogan le 12 février. Ces territoires comprennent non seulement la            Grèce mais aussi de larges portions de l’Europe sud-orientale, de l’Afrique du Nord et du Proche- et Moyen-Orient, y compris Israël. « Ce que nous avons réalisé jusqu’ici n’est que pâle esquisse par rapport aux attaques de grande envergure que nous planifions pour les temps à venir, Inch’Allah ».

Les îles touristiques grecques convoitées dans la Mer Egée se trouvent certes devant les côtes turques mais appartiennent légalement et historiquement à la Grèce. Malgré cela, le monde politique turc, dans sa majorité, réclame ouvertement  la reconquête de ces îles. Ainsi, Kemal Kilicdaroglu, chef du plus grand parti d’opposition, le CHP, a promis en décembre dernier que, s’il gagne les élections de l’an prochain, il « envahira et annexera dix-huit îles grecques, exactement comme l’ancien premier ministre Bülent Ecevit le fit en 1974 avec Chypre ». Meral Aksener, chef du nouveau « Bon Parti », lui aussi, a appelé à l’invasion : « Ce qui doit arriver, arrivera ».

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Erdogan menace ouvertement les pays voisins d’une invasion militaire

Le dictateur Erdogan a refait usage le 12 février dernier d’un langage martial, renforcé suite à son invasion de la région d’Afrin en Syrie septentrionale, sous prétexte d’attaquer les Kurdes, invasion qui n’a quasiment reçu aucune réprobation de l’Amérique, de l’Europe et de l’OTAN. « Nous avertissons ceux qui, dans la Mer Egée et à Chypre, ont dépassé les bornes. Ils n’ont du courage que tant qu’ils ne voient pas notre armée, nos navires de guerre et nos avions de combat… Ce que représente Afrin pour nous, vaut aussi pour nos droits en Mer Egée et à Chypre. Ne croyez jamais que l’exploitation des gisements de gaz dans les eaux chypriotes et les actes opportunistes en Mer Egée échappent à nos radars ».

“Tout comme nous avons mis fin aux intrigues par les opérations ‘Bouclier de l’Euphrate’ et ‘Rameau d’Olivier’ (en Syrie), et bientôt à Manbij et dans d’autres régions, nous pourrions mettre un terme aux intrigues de ceux qui se fourvoient le long de notre frontière méridionale… Nos navires de guerre et notre force aérienne surveillent étroitement la région pour intervenir de toutes les manières possibles, si nécessaire ».

“Et ceux qui croient que nous avons oublié les territoires dont nous nous sommes retirés, les larmes au coeur, il y a cent ans, sont dans l’erreur”, a poursuivi Erdogan. « Nous ne cessons de répéter que la Syrie, l’Irak et d’autres territoires sont incrits dans nos cœurs et ne sont pas différents, pour nous, de notre territoire national turc. Nous luttons pour que, partout où l’on entend l’adhan (l’appel islamique à la prière), aucun drapeau étranger ne flottera. Les actions que nous avons menées jusqu’ici ne sont que de pâles esquisses par rapport aux attaques de plus grande envergure que nous planifions pour les temps à venir, Inch’Allah ».

La Turquie exalte des siècles de pure brutalité et d’oppression

Durant les 600 années d’existence du Califat islamique, jusqu’à la première guerre mondiale environ, celui-ci prit la forme de l’Empire ottoman. Pendant ces six siècles, bon nombre de guerres saintes ont été lancées, de nombreux pays ont été occupés, des massacres de grande envergure y ont été perpétrés, des peuples ont été chassés de leurs terres ou partiellement exterminés et tous les ‘kafirs ‘, c’est-à-dire les non-musulmans, ont subi des discriminations et ont été rudement oppressés, tant les juifs que les chrétiens. Ce passé impérialiste, extrêmement violent où se sont succédé de manière ininterrompue des assassinats, des enlèvements, des viols et des conversions forcées, est exalté aujourd’hui par le monde politique turc, où Erdogan semble jouer le rôle du nouveau calife du monde musulman tout entier.

La plus grande attaque turque contre des populations non-musulmanes (chrétiennes en l’occurrence) a eu lieu entre 1914 et 1923, lorsque les Turcs ont exterminé près d’un million et demi d’Arméniens, de Grecs et d’Assyriens et en ont déporté ou chassé des millions d’autres. Malgré ce lourd passé, la Turquie a pu devenir membre de l’OTAN en 1952. Cette adhésion n’a pas empêché les Turcs de commettre, trois ans plus tard, un pogrom anti-grec d’une violence inouïe à Istanbul et d’expulser en 1964 tous les Grecs qui étaient restés dans le pays (alors que la Grèce, elle aussi, était membre de l’OTAN, et l’est toujours. De plus, les Turcs occupent illégalement le Nord de l’île de Chypre depuis 1974.

« La Turquie doit être rendue responsable de ses crimes »

Il faut se rendre compte que, pour Ankara, ces actes relèvent d’une guerre de religion. Le chef du « Directorat d’Etat » pour les affaires religieuses, le « Diyanet », a littéralement décrit l’invasion turque d’Afrin comme un « djihad ». Le Diyanet est également responsable d’un prêche particulièrement agressif, appelant au djihad et au martyr, tenu à Hoorn aux Pays-Bas et que le quotidien néerlandais De Telegraaf a évoqué. Le ministre néerlandais des affaires sociales Koolmees a promis d’enquêter sur cette affaire mais nous ne devons pas nous attendre à une action substantielle de la part des autorités de La Haye puisque nous avons affaire, une fois de plus, à un « islam bénéficiant d’une protection spéciale » dans notre pays.

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“C’est justement parce que les Turcs n’ont jamais été tenus pour responsables de leurs actes criminels et de leurs agressions qu’ils continuent à menacer la sécurité et la souveraineté de leurs voisins », nous avertit le journaliste turc Uzay Bülüt. « Il est grand temps que l’Occident s’éveille et s’occupe d’Ankara » (1).

La question demeure ouverte: ce réveil aura-t-il lieu…? Au cours de ces dernières années, nous avons pu observer qu’à la moindre critique que les Européens leur adressent, les Turcs répondent par des menaces, notamment en promettant de « lâcher » encore quelques millions de « réfugiés syriens ».

Un retour aux années 1930 – Y aura-til une troisième guerre mondiale ?

Les temps que nous vivons aujourd’hui nous rappellent cruellement  les années 1930, lorsqu’un autre dictateur ne fut jamais contrecarré et pouvait utiliser le même langage agressif, avant de commencer, comme les Turcs aujourd’hui, à perpétrer des conquêtes à « petite échelle » comme, par exemple, au Pays des Sudètes. Les historiens sont d’accord entre eux pour dire que l’Allemagne nationale-socialiste n’a pu devenir puissante que grâce à la politique d’apaisement occidentale, avant de déclencher le pire cataclysme guerrier que fut la seconde guerre mondiale.

Cette seconde guerre mondiale pourra toutefois être dépassée en horreur et en victimes par un cataclysme équivalent ou pire que serait un troisième conflit global si on laisse la bride sur le cou d’Erdogan et de ses séides qui commencent aujourd’hui à grignoter le territoire syrien puis grignoteront le territoire grec pour ensuite conquérir quelques territoires balkaniques voire l’Egypte, la Libye et même Israël. L’Europe sera tenue en échec parce que les Turcs la menaceront de lui envoyer quelques millions de réfugiés et d’organiser en son sein une « cinquième colonne », recrutée dans l’immigration d’origine turque, jusqu’au jour où les conquérants turcs se sentiront assez forts pour nous affronter militairement afin de nous inclure dans le califat. 

Xander

(1) Gatestone Institute

LA DICTATURE DE L'UTILITARISME

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LA DICTATURE DE L'UTILITARISME

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Conférence au Cercle de l'Aréopage: LA DICTATURE DE L'UTILITARISME
Par Yvan Blot
 
Retrouvez les évènements du Cercle : http://cercleareopage.org/conf%C3%A9r...
Lisez La Relance de la Tradition: Notes sur la situation de l'Église
 

La libertad en el Estado Mundial

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La libertad en el Estado Mundial

José Javier Esparza

Ex: http://www.posmodernia.com

Jünger relexionó incesantemente sobre la libertad, en particular sobre la libertad personal. Lo hizo al mismo tiempo que expresaba su convicción de que la humanidad caminaba hacia formas de organización colectiva cada vez más férreas y hasta asfixiantes. Esas formas de organización, vistas desde la perspectiva jüngeriana, revestían en los años 30 los colores del mundo del Trabajador y en los años 50 se manifestaron cada vez más como Estado Mundial, que en realidad son dos fases distintas del mismo proceso. La pregunta es cómo concebir la libertad personal en semejante contexto. Y a modo de guía en el camino, Jünger aporta una interpretación que descansa en dos conceptos clave: organismo y organización.

El Estado Mundial de Jünger es, ante todo, la constatación y la explicación de una tendencia que se está acelerando a medida que el poder técnico se desarrolla; en cierto modo, podemos decir que es una pionera exploración metafísica de lo que hoy se ha llamado “globalización”. El Estado Mundial es la forma de organización del estado en la era de la técnica. Pero frente a esa organización, surgen las correspondientes resistencias. Y aquí se basa la perspectiva jüngeriana del eterno conflicto entre organismo y organización:

“Desde siempre ha sido dominante la desconfianza frente al Estado. Los esfuerzos hechos por él, sus intervenciones, despertaron desde el primer momento unos temores en los que se expresa algo más que la simple prudencia política y que la reivindicación de un modo propio de ser. Aquí no son sólo la persona singular y sus comunidades naturales, como la familia, la parentela, la tribu, el pueblo, las que se ven expuestas a una exigencia que penetra hondamente en la substancia y cuyas ventajas y desventajas es difícil ponderar. Aquí es la vida misma la que está en una de sus grandes encrucijadas. En ella el organismo y la organización se encuentran” (pp. 193-194).

Lobos y abejas

Jünger obtiene estos términos, “organismo y organización”, de una máxima del escritor francés Rivarol: “El poder es la fuerza organizada” (La puissance est la force organisée), síntesis de sus aforismos políticos . Pero Jünger intenta ir más allá de la perspectiva de este autor y se sitúa en una posición en la que la organización es aprehendida al mismo tiempo que su contrario, el organismo . Tampoco es difícil hallar aquí ecos de la tradición organicista alemana, en la que la materia y el organismo se contraponen como, en Tönnies, se contraponen sociedad (mecánica) y comunidad (orgánica).

El organismo es la forma de ser de las realidades vivas, naturales; la organización es la “plantilla”, el “molde” que se impone sobre el organismo ya para facilitar su supervivencia, ya para incrementar su poder. Al orden del organismo pertenecen la familia, el clan, la comunidad; al orden de la organización pertenecen el Estado y la división del trabajo. En el orden del organismo, la libertad es muy amplia, pero también el riesgo, pues la capacidad de supervivencia disminuye; en el orden de la organización, la seguridad es intensa, así como la riqueza, pero a costa de enormes sacrificios de la libertad. Esta díada de potencias no es exclusiva del orden humano, sino que echa sus raíces en la propia estructura del mundo natural:
“La elección es honda y penetra profundamente, llega hasta la célula. Tiene su balance de pérdidas y ganancias. Un ejemplo: cuando las células de la visión se diferencian, la ganancia de fuerza perceptiva tiene como contrapartida una pérdida de fuerza sensorial, erótica. Cuando se forman colonias, como ocurre en el caso de las esponjas, la seguridad de los individuos afectados aumenta, pero su libertad disminuye. Cuando, como ocurre en el caso de los insectos estatizadores, la ordenación del trabajo y su división han hecho progresar la economía hasta un grado tal que posibilita el acumular reservas, esa riqueza es comprada con sacrificios asombrosos. La abeja obrera es una hembra mutilada, producto de una reducción; el asesinato de los zánganos es un modelo de implacable razón de Estado. En las termitas y en las hormigas encontramos formas que anticipan idealmente no sólo la agricultura, sino también la esclavitud” (p. 194).

jungerPAZ.jpgJünger constata que la tendencia a la estatización (a la “organización”) se hace más rara a medida que ascendemos en la escala de los animales superiores. En ellos –por ejemplo, en los lobos, en numerosos grupos de aves, etc.- es frecuente hallar ejemplos de socialización, pero muy rara vez asistiremos a los sacrificios que la estatización impone a los insectos. En ese sentido, el hombre ocupa un lugar especial: la estatización no es algo que le sea natural, aunque el proceso de desarrollo de la civilización técnica muestre claras tendencias estatizadoras. En el mundo natural, la tendencia hacia la organización es un rasgo específico de los animales sociales; en el caso de la especie humana, es el síntoma más evidente del avance del proceso de civilización. Y sin embargo, la tendencia a la organización no es inapelable, inevitable; ni siquiera natural. Ese es el sentido de la pregunta que Jünger se formula: ¿Acaso el mundo está lleno de organismos que esperan ser organizados y reivindican tal organización? No, e incluso lo contrario es lo cierto, pues por todas partes puede percibirse como actúa “la tentativa de sustraerse al poder”. De manera que la organización no es un hecho natural, o al menos no lo es más que la resistencia a la organización.

Más allá del Estado y el Mercado

A nuestro juicio, lo que hace especialmente interesante la perspectiva jüngeriana es su capacidad para sentar un marco de interpretación que trasciende las habituales polémicas entre diversas formas de organización, cada una de las cuales pretende a su vez encarnar mayores cotas de libertad. Por ejemplo, ¿cuántas veces se ha invocado la libertad en nombre del Estado? ¿Y cuántas otras veces se ha invocado esa misma libertad en nombre del Mercado y contra el Estado? La división jüngeriana entre organismo y organización nos brinda un esquema bastante más profundo que el que aporta Hayek con su dialéctica entre “orden tribal” y “orden amplio”: la verdadera espontaneidad reside en el organismo, donde los impulsos naturales actúan con mayor libertad; la organización, por el contrario, significa la imposición de una estructura racional sobre los impulsos primarios, y esa estructura no es sólo de tipo estatal, sino que también puede adoptar otras formas. El mercado, sin duda, es una de ellas. Cambian las reglas del ejercicio de la organización, pero no el hecho de la organización en sí. Desde la perspectiva de la organización que se contrapone al organismo, Estado y Mercado no representan fuerzas esencialmente contradictorias, sino que ambas responden a una misma lógica: las dos, por su potencia reglamentadora, normativizadora, constituyen otras tantas formas de organización, esto es, otras tantas formas de someter al organismo, vale decir, a la libertad.

Como suele ocurrir en Jünger, erraríamos el tiro si tratáramos de incorporar juicios de valor demasiado simples a los términos de este esquema. No tiene mucho sentido ver en la organización una suerte de desdicha; más bien se trata de un hecho inevitable, porque cuanto más arriesgada es la vida, más necesaria es la cooperación, esto es, la sociedad. Y toda vida en sociedad, en la medida en que exige la imposición de normas, presenta necesariamente ciertos rasgos de alienación –eso es algo que está en la naturaleza humana. En consecuencia, cuanto más compleja es la sociedad, esto es, la organización, mayor es su carácter alienante. Ahora bien, la tendencia hacia el organismo, hacia la libertad, tampoco deja nunca de estar presente, porque forma parte igualmente de las pulsiones naturales. Y en el caso de la especie humana, además, esta tendencia se hace consciente, pues sólo el hombre es racionalmente consciente de su libertad. En cierto modo, la búsqueda del equilibrio entre organismo y organización es una de las claves fundamentales de la historia natural, no sólo en la especie humana. Toda la cuestión, pues, reside en que el ser humano sea capaz de mantener siempre alta la guardia de su libre albedrío:

“Cuando el Estado y con él el pensamiento organizativo cobran dimensiones enormes, tal como lo están experimentando en el presente los hombres y los pueblos, ocurre que los peligros son en parte sobreestimados y en parte subestimados. Consisten no tanto en la amenaza física que representan para los pueblos y los hombres que los componen –esa amenaza es desde luego evidente- cuanto en el riesgo que corre la especie como tal, sobre todo porque es afectada en su nota específica: el libre albedrío. Ello haría que la luminosidad de una civilidad superior desapareciese en el brillo de la perfección. El peligro real del plan no está tanto en que fracase cuanto en que obtenga un éxito demasiado fácil (…)
La especificidad del ser humano está en su libre albedrío, o sea, en su imperfección; está en su capacidad de convertirse en culpable, de cometer errores. La perfección hace superflua, por el contrario, la libertad; el orden racional cobra entonces la precisión del instinto” (pp. 204-205).

Jünger no cree que la marcha de la civilización, que apunta hacia una creciente complejidad de la organización, hacia una creciente perfección de la técnica , sea reversible. No estamos en condiciones de decidir si queremos entrar en esa nueva casa, porque ésta se nos impone de manera irresistible. Pero sí estamos en condiciones de preguntarnos qué queremos llevarnos con nosotros al entrar en la nueva casa, y aquí es donde Jünger reivindica el libre albedrío como seña principal de la especie humana. La conclusión del texto apunta inequívocamente en esa dirección. Y sostiene, precisamente, que tal cosa será más fácil en el Estado mundial que en los Estados que el mundo han conocido hasta ahora:

“La forma del Estado humano viene determinada por el hecho de la existencia de otros Estados. Viene determinada por el pluralismo. No siempre ha sido así y, esperémoslo, no siempre será así. Cuando el Estado era una excepción en la Tierra, cuando era insular o, en el sentido de su origen, único en su género, los ejércitos de guerra resultaban innecesarios, más aún, estaban fuera de lo imaginable. Eso mismo habrá de ocurrir cuando el Estado en su sentido final se vuelva único en su género. Entonces el organismo humano podría destacar con más pureza como lo auténticamente humano, liberado de la coacción de la organización” (p. 217).

Una libertad difícil

Toda la posición de Jünger frente al Estado/Organización en sus obras posteriores mantiene esta misma línea. La organización, aupada sobre el poder técnico, representa una fuerza que no es posible invertir, aunque sí es posible actuar dentro de ella. En el lado contrario, el organismo, la libertad, no podrá consistir en una declaración de derechos o en una lista de libertades formales, sino en una actitud de espíritu que pasa por mantener el libre albedrío como fundamento de la persona singular.

Todos los protagonistas de novelas jüngerianas como Heliópolis, Eumeswil e incluso El problema de Aladino se caracterizan por ese talante . La misma atmósfera se respira en ensayos como La emboscadura. Y es muy importante subrayar que todo este planteamiento guarda perfecta coherencia con las posiciones del Jünger anterior a 1933. El descreimiento de las libertades formales se halla ya en los textos de la “Revolución conservadora”, al mismo título que la desconfianza en los movimientos basados en “principios universales”. La percepción del Estado como máquina subsidiaria, dependiente de devoradores procesos técnicos, nace en las trincheras de la Gran Guerra y se prolonga a través de La movilización total y El Trabajador hasta llegar a las opresivas ciudades-Estado de Eumeswil y Heliópolis. La idea aristocratizante de la libertad –la libertad interior como signo de una aristocracia del espíritu- enlaza con el anarquista prusiano de El corazón aventurero, el libro que marcó su separación de la órbita nacionalista alemana en 1929, y se prolonga en Sobre los acantilados de mármol y en La emboscadura.

Ahora la pregunta post-jüngeriana podría ser esta: ¿Qué ocurre cuando la nueva casa, el Estado Mundial, exige como señal de entrada la renuncia al libre albedrío, a la libertad interior? Entonces volveríamos a la necesaria insurgencia, al mismo tiempo espiritual y política, que alimentó los grandes incendios de Sobre los acantilados de mármol.

 

Jünger, Ernst “La Paz seguido de El nudo gordiano, El Estado Mundial y Alocución en Verdún”, traducción de Andrés Sánchez Pascual), Tusquets Editores, Barcelona, 1996.

Reseña del libro “¡Identitarios de Europa, uníos!”

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Reseña del libro “¡Identitarios de Europa, uníos!”

Ex: http://www.posmodernia.com

identitarioslibro00012.jpgTítulo: ¡Identitarios de Europa, uníos!

Autores: Mathilde Forestier, Stéphane François, Robert Steuckers, Emmanuel Casajus, Yannick Cahuzac, Jesús Sebastián Lorente, Eric Dupin.

Editorial: Fides, 2017.

Se trata del primer libro en español que trata monográficamente el tema de los “Identitarios” con el provocativo título “¡Identitarios de Europa, uníos!” (Ediciones Fides), abordándolo de forma multidisciplinar: orígenes, organización, pensamiento, práctica política, simbología, acciones en la calle y en las redes, etc. El libro reúne textos de Mathilde Forestier, Stéphane François, Robert Steuckers, Emmanuel Casajus, Yannick Cahuzac, Jesús Sebastián Lorente, una entrevista a Eric Dupin, así como varios textos internos de los Identitarios suscritos por sus principales dirigentes.

¿Qué significa ser identitario? ¿Qué visión del mundo quieren transmitir? ¿Cómo están organizados? Estas son las cuestiones que intenta responder el libro.

Mathilde Forestier nos ofrece una introducción muy ilustrativa sobre los rasgos generales de este movimiento identitario. El gran especialista en las corrientes alternativas, Stéphane François, describe el ámbito ideológico del movimiento y sus tendencias etnopolíticas y geopolíticas, así como, junto a Yannick Cahuzac, las estrategias comunicativas y propagandísticas de los Identitarios en la prensa, en la calle y en las redes sociales. Robert Steuckers traza un dibujo filosófico del movimiento, situándolo como heredero de la Nouvelle Droite, pero subrayando sus diferencias. Emmanuel Casajus describe su forma de expresarse, de vestirse, en fin, de “distinguirse” como cualquier otra “tribu urbana”. Al final, dos de sus dirigentes, Fabrice Robert y Philippe Vardon, presentan las “algunas cuestiones para conocer mejor a los Identitarios”, en lo que bien podría ser su “programa” frente a la opinión pública.

El Bloc Identitaire (ID), parte integrante del más amplio movimiento identitario surgido en Francia a comienzos del nuevo siglo, se crea en abril 2003. Los medios liberal-libertarios no dudan en calificarlo como un lobby del FN, una estrategia lepenista de “entrismo” en las tupidas redes identitarias europeas. En su seno nació también Génération Identitaire, sección de la juventud identitaria que actúa con autonomía del grupo fundacional. Sus principios, actividades y reflexiones se difunden a través de boletines del grupo como IDentitaires, actualmente ID Magazine.

Con su presidente Fabrice Robert y otros dirigentes como Jean-David Cattin, Philippe Vardon y Guillaume Luyt, los Identitaires, como ahora se denominan oficialmente, se dirigen principalmente a la lucha contra el crecimiento del islam en Europa y contra el multiculturalismo y el inmigracionismo, que consideran desintegradores de la identidad de los pueblos europeos. Favorables a una Francia de las regiones integrada en una Europa de las naciones, una Europa antioccidentalista, no-atlantista, etnista y eurasiática, ponen el acento sobre la constitución de una red de acción social (“ayudar a los nuestros antes que a los otros”) y de activismo militante de agitación ideológica y mediática.

Fundamental en este combate es la inspiración de la tesis del libro Le grand Remplacement (la gran sustitución o gran reemplazo) de Renaud Camus en relación con la “inmigración de repoblación” de los invasores africanos en Europa, motivo por el cual abogan por la “remigración” de las minorías extraeuropeas, cuestión en la que coinciden precisamente con otro conocido, Laurent Ozon, antiguo militante de una Nouvelle Écologie muy próxima a las tesis conservatistas de la Nouvelle Droite, y fundador del Mouvement pour la Remigration (Ozon abandonó la actividad política en mayo de 2016).

identitairesafficheEUR.jpgLos “Identitarios” son herederos de la reflexión sobre la identidad efectuada por los autores de la Nouvelle Droite hasta mediados de los años 80. No así de la reflexión sobre la identidad protagonizada posteriormente por Alain de Benoist, el cual rechaza estas derivas identitarias: este autor ha pasado de «una defensa de la identidad de los “nuestros” a un reconocimiento de la identidad de los “otros”». El propio Benoist toma distancias con la “afirmación étnica” de los Identitarios: «La reivindicación identitaria deviene en pretexto para legitimar la indiferencia, la marginación o la supresión de los “otros”. […] En tal perspectiva, la distinción entre “nosotros” y los “otros”, que es la base de toda identidad colectiva, se plantea en términos de desigualdad y de hostilidad por principio». En definitiva, se trata de una nueva generación identitaria que no ha combatido cultural ni políticamente en las filas de la Nouvelle Droite pero que, sin duda alguna, ha bebido en sus fuentes y ha leído sus publicaciones. Los propios Identitaires incluyen entre sus filiaciones ideológicas a la Nueva Derecha. Stéphane François, incluso, considera que la ideología identitaria es más antigua que la propia ND y que entroncaría con los grupúsculos organizados en torno a Europe-Action.

Robert Steuckers, sin embargo, establece una neta distinción entre la tradición neoderechista y la posmodernidad identitaria: aunque establece un paralelismo entre la cosmovisión antioccidental, antiamericana, filorrusa y proeuropea (en sus niveles imperial, nacional y étnico) de ambas tendencias, como una reacción frente a los “grandes relatos” de la modernidad, Steuckers traza una nítida división entre la “identidad” concebida por los “neoderechistas” (una identidad de reconocimiento de las diferencias, de comunidad, de convivencia hacia el interior), y la “identidad” preconizada por los “Identitarios” (una identidad de civilización, de arraigo, de defensa frente a lo exterior), esto es, una identidad inclusiva frente a una identidad exclusiva.

identitaireslogo.jpgLos militantes de Generación Identiraria se visten de colores amarillo y negro y han tomado como símbolo la letra griega “lambda” (^), que es también una referencia a los espartanos (spartiatas), especialmente a la película “300” realizada por Zack Snyder. El film 300, que es la adaptación del cómic de Frank Miller del mismo nombre, no es sólo una película popular que relata las guerras médicas entre griegos y persas. Este film está cargado de simbolismo para los militantes identitarios: los espartanos (representantes de la civilización europea) repelen la invasión de los persas (civilización no europea, originaria de Oriente Medio, hoy tierra musulmana). La analogía con los objetivos de los Identitarios es total: los europeos rechazan la invasión musulmana. Pero la representación simbólica va todavía más lejos: los espartanos son representados como filósofos y defensores de la democracia frente a los persas, representados como hordas de bárbaros. El hecho de que los espartanos combatieran la invasión de los persas les dotaría de una mayor legitimidad: como el recurso a la fuerza y a la violencia sólo estaría hoy moralmente legitimado para repeler una agresión, los Identitarios se situarían en la escena como víctimas de una invasión islámica –facilitada por la complaciente clase política– frente a la cual ellos deberían defender a su pueblo. Los militantes de GI forman parte plenamente de la llamada “generación 2.0”, lo cual es bastante apreciado por los dirigentes más adultos, porque la generación 2.0 controla las herramientas de internet, el marketing viral y el trabajo en redes.

Ya se trate de jóvenes militantes o de sus mayores veteranos, la idea de base está clara: “alzar el estandarte de la identidad frente a la uniformidad”. Atacan tanto la “americanización” como la “islamización” de Francia, aunque sus acciones están dirigidas principalmente contra la comunidad musulmana. La uniformidad (impuesta por el exterior) pondría, según ellos, la identidad francesa en peligro. Esta noción de identidad reagrupa “las tradiciones populares y orales (el lenguaje), las costumbres y la moral, la aceptación de un pasado común (la historia) y la voluntad de vivir juntos en el futuro”.

La identidad jugaría en tres niveles: la identidad “carnal” que es una identidad regional, la identidad “histórica”, es decir, la identidad francesa, y la identidad “civilizacional”, es decir, la identidad europea.

La noción de identidad a la que se refieren los militantes identitarios es tan problemática como esencialista: según los Identitarios, la identidad se adquiere y se transmite a través de la filiación. Así, nuestra identidad nos sería dada por el nacimiento y no podría cambiar en el curso de una vida. Sería casi parte de nuestra genética. Sin embargo, en las ciencias sociales, la identidad es frecuentemente definida como un proceso que se construye a lo largo del desarrollo individual. No puede ser, entonces, remitida al nacimiento.

Mientras los “pensadores de la tolerancia” pueden imaginar que la aceptación de un pasado común y la voluntad de vivir juntos en el futuro podrían llegar a representar el cimiento de una sociedad multicultural y la superación de las rivalidades étnicas o religiosas, ello parece ser diferente para los Identitarios. La comprensión de la historia por los Identitarios puede resumirse a través de su eslogan, “una tierra, un pueblo” (prestado de Terre et Peuple de Pierre Vial). En la concepción identitaria existen pueblos bien definidos, separados los unos de los otros, de tal forma que no deberían entrar en interacción.

identitrassismus.jpgLos Identitarios reniegan de un Estado jacobino y unitario que viola las identidades locales tanto como los valores de la revolución francesa. En su comprensión de la identidad, los Identitarios se refieren a personajes prerrevolucionarios tales como los espartanos o incluso Charles Martel. Sus referencias hacen abstracción de los últimos siglos de historia de Francia para no recordar sino las referencias guerreras o romantizadas y edulcoradas de los campesinos trabajando la tierra (como puede comprobarse en los motivos medievales y caballerescos de sus carteles de propaganda).

Con el eslogan “100% identidad, 0% racismo”, el movimiento identitario intenta distanciarse de una imagen racista o xenófoba: dado que el movimiento identitario no habla nunca de razas sino de culturas e identidades y que no explicita claramente una jerarquía entre esas culturas, no se puede, desde nuestra definición del racismo, calificar de racista.

Uno de los grandes temores de los Identitarios se llama “uniformización”. «Nosotros diríamos que el enemigo principal es la ideología de lo Mismo, según la cual la igualdad y la uniformidad son las claves del paraíso en la tierra». En este esquema, cualquier movimiento o idea con ambición universal se convierte en una amenaza para los Identitarios. Ellos distinguen cinco grandes amenazas: 1. El jacobinismo y el centralismo, que ha unificado Francia e intenta unificar Europa. 2. El complejo “antirracista” y “etnomasoquista”, que engendra la uniformización por la promoción del mestizaje. 3. El capitalismo ultraliberal, que conduce a la uniformización mundial mediante la promoción del modelo ciudadano-consumidor. 4. La política expansionista de los Estados Unidos, que intenta imponer el “american way of life” por todo el planeta. 5. El Islam que, con una vocación universal, es una “religión conquistadora” que quiere uniformar el mundo “sometiendo a los no-musulmanes a la Sharía”.

De esta forma, los Identitarios abogan por la homogeneidad de los pueblos y la heterogeneidad entre los pueblos. Son adversarios de una uniformización por el exterior, imponiendo en una sociedad multicultural la uniformización por el interior. Rechazan todo lo que puede venir del exterior, sea en la lengua, la alimentación (“ni MacDonald, ni Kebab”), los gustos musicales y todo lo que atraviesa la vida cotidiana. La lucha de los Identitarios contra la “hegemonía islámica” y contra la “islamización de la sociedad francesa” justifica para ellos cualquier acción contra el islam.

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Por otra parte, el programa de los Identitarios tiene una tendencia regionalista, bastante anclada en lo local y en la lucha contra la globalización. Cuatro líneas políticas deben discernirse: 1. Reforzamiento de las identidades locales mediante el paso de un Estado central a un Estado federal. 2. Una construcción social más fuerte, que se dirigiría a los franceses “de origen” (de pura cepa). 3. Reflexiones sobre la protección del medioambiente. 4. Europa: “Una Francia de las regiones en una Europa de las naciones”.

En términos de inmigración, los Identitarios estiman que “la integración no funciona”. La integración habría fracasado y “una buena parte de las poblaciones de origen inmigrante jamás podría integrarse en Francia”. Esta es la razón por la que los Identitarios desearían ver a los inmigrantes retornar a sus países de origen. Contra la lógica integracionista, los Identitarios proponen una política de expulsión en dos tiempos. A corto plazo, los Identitarios desean simplemente expulsar a los clandestinos y a los delincuentes. A medio plazo quieren firmar acuerdos de colaboración con los países de origen para facilitar el retorno de los extranjeros a su país en un plazo de quince años. Según los Identitarios resulta insuficiente impedir la instalación de inmigrantes en Francia, habría que lograr también que los inmigrantes que ya viven en Francia regresen a sus países de origen. Desearían que los inmigrantes recobren un “estatuto de extranjero”, es decir, que ellos vinieran a Europa para formarse y trabajar, retornando posteriormente a su país de origen para hacer fructificar la experiencia adquirida”.

Iurie Rosca : Chisinau, capitale des "anti-système"

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Iurie Rosca : Chisinau, capitale des "anti-système"

 
Ancien vice-premier ministre de Moldavie, Iurie Rosca, a organisé une série de conférences sur l’Eurasie et sur les alternatives au capitalisme financier. Il a choisi la capitale de son pays, Chișinău, pour installer une forme d’anti-Davos. Une ambition qui prend forme dans ce pays neutre “bloqué” entre la Roumanie et la Russie. L’Europe de l’Est bouge et envoie des messages à l’Europe de l’Ouest. Iurie Rosca les évoque comme observateur et acteur.
- Colloque de Chisinau 2017 : https://www.tvlibertes.com/2017/12/18...
- Colloque de Chisinau 2016 : https://www.youtube.com/watch?v=3mplk...
- Entretien avec Igor Dodon : https://www.tvlibertes.com/2018/01/03...
 
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