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jeudi, 24 juillet 2014

L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa

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L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa

L`avanzata del fondamentalismo sunnita da Mosul alle porte di Baghdad per formare un`entità statale islamica in Iraq e in parte della Siria

Lorenzo Moore

In una decina di giorni appena la marcia degli integralisti sunniti dell’Isis - il gruppo che si batte appunto per insediare sui territori dello storico califfato di Baghdad (dal Mediterraneo al Golfo, Kuwait incluso) uno “Stato islamico dell’Iraq e della Siria” – è giunta a ridosso della capitale irachena dopo aver operato assedi e conquiste di intere provincie dell’Iraq del nord, a stento contenuta nelle regioni più periferiche settentrionali dalle milizie curde, da tempo allineate ai desiderata di Washington.
Non è peregrino qui ricordare che per abbattere il regime ba’athista di Saddam Hussein (con la scusa di inesistenti armi di distruzione di massa) le forze di invasione angloamericane, per giungere da Bassora a Baghdad ci misero 22 giorni.
Né è inutile rammentare che di fatto, nel concreto, l’Isis non sia altro che l’ennesimo gruppo integralista sunnita utilizzato dai regimi feudali del Golfo – e indirettamente dagli statunitensi – per  raggiungere lo scopo di “federalizzare” l’Iraq già ba’athista in tre macroregioni nazionali-religiose,  curda a nord, sunnita al centronord e sciita al centrosud. Un obiettivo, diciamo così, allargato due anni fa al finanziamento e all’innesco della guerra civile contro la Siria, l’ultimo bastione sociale e nazionalista arabo ba’athista.
L’Isis, che è attualmente egemone tra i gruppi terroristi islamici più radicali, avendo sul terreno spazzato via o comunque reso inoffensivo l’altro gruppo inizialmente più attivo nella Siria del nord, al Nusra, appare, secondo fonti di intelligence statunitensi, e in particolare nell’analisi del think-tank Usa, Institute for the Study of War (ISW), che ha documentato lo sviluppo decennale (dal 2004, dopo il caos seguito all’invasione atlantica) del gruppo islamico, che pretende rifondare un califfato basato sui canoni della Sharia, inizialmente formato da quadri medi sunniti già ba’athisti. Nel rapporto dell’ISW viene tra l’altro messa in rilievo la potente capacità di “relazioni” e di “stampa e propaganda” dell’Isis e viene ripresa e pubblicizzata una sua ponderosa “nota” che riepiloga la sua forza, la sua organizzazione, le sue azioni sul terreno vantate e presumibilmente reali.
In sintesi l’Isis auto dichiara di avere una forza, attuale, di 15.000 combattenti, dei quali la gran parte arruolati nella jihad non solo in Iraq o Siria, ma nei diversi Paesi mediorientali ed europei (2000 circa , secondo una stima, quelli arruolati nel nostro continente).
Nella nota dell’Isis estratta dal centro studi Usa, si focalizza il periodo tra il novembre 2012 e lo stesso mese del 2013.
L’Isis si attribuisce 9540 attacchi in Iraq, 1083 assassinii, 4000 attentati circa, la liberazione di centinaia di prigionieri reclutati dai fondamentalisti dalle carceri irachene.
 
L’ISW statunitense riporta un commento di Nigel Inkster, già vicecomandante del MI6 britannico che sottolinea l’importanza e la solidità organizzativa, militare e politica, e finanziaria del gruppo jihadista sunnita. Negli Usa il parlamentare Michael McCaul, presidente del comitato congressuale di Sicurezza Nazionale, ha definito l’emergere dell’Isis – che controlla ormai sia Mosul (seconda città irachena) che Tikrit, “la più grave minaccia dopo l’11 settembre 2001”. Non a caso un pastore-missionario evangelico, Elijak Abraham, dal canto suo ha dichiarato che l’Isis “è un’estensione di al Qaida). C’è da notare che con la sua brutale avanzata in Iraq (lo stesso Isis ha infatti diffuso ferocissimi immagini e filmati, con atrocità commesse ai danni, in particolare, delle minoranze religiose: è ormai generale, ad esempio, il doppio esodo dei cristiani caldei nell’enclave di Ninive e degli sciiti nei quartieri di Baghdad) il gruppo terrorista radicale ha comunque indebolito il suo dominio nella provincia siriana a ridosso della frontiera irachena.
Al contrario di quanto  appare dalle reazioni “stupite” delle istituzioni di sicurezza nazionale statunitensi e britanniche, di fatto e in realtà l’Isis appare dunque il risultato-boomerang della vergognosa aggressione angloamericana.
Il cosiddetto Stato Islamico di Iraq e Siria è infatti una fedele “trasposizione” sul terreno del progetto Usa di trasformazione degli Stati nazionali siriano e iracheno nelle tre diverse identità statali territoriali sunnita, sciita e curda.
Un divide et impera geopolitico immaginato dagli Usa su diretto “consiglio” di Israele.
 


19 Giugno 2014 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=23506

Israël et l'Arabie saoudite : une alliance forgée dans le sang des Palestiniens

Israël et l'Arabie saoudite : une alliance forgée dans le sang des Palestiniens

Auteur : David Hearst   
 

 

Cette alliance israélo-saoudienne est forgée dans le sang, le sang palestinien, le sang, ce dimanche, de plus de 100 victimes dans Shejaiya, écrit David Hearst.

L'Arabie saoudite est dirigée par une clique de vieillards cacochymes, dignes représentants d'une caste qui s'accapare la rente pétrolière et se maintient au pouvoir par tous les moyens...

Il y a beaucoup de mains derrière l'attaque de l'armée israélienne sur la bande de Gaza. L'Amérique n'est pas malheureuse de voir le Hamas devoir supporter tant de coups. Alors que les images des scènes de carnage dans les rues de Shejaiya venaient d'être diffusées, John Kerry a déclaré sur ??Meet NBC le même jour qu'Israël avait le droit de se défendre, et l'ambassadeur américain Dan Shapiro a déclaré sur la chaîne israélienne Canal 2 que les États-Unis feraient en sorte que les forces modérées soient [après le conflit] dominantes dans la bande de Gaza, ce qui veut dire [qu'Israël amènerait dans ses fourgons] l'Autorité palestinienne.

L'Égypte n'est pas non plus écrasée de douleur. Son ministre des Affaires étrangères Sameh Shoukry a tenu le Hamas pour responsable de la mort des civils, après que le mouvement ait rejeté le cessez le feu [concocté par l'Égypte et Israël et totalement à l'écart du Hamas - NdT].

Un troisième partenaire non déclaré dans cette alliance contre nature a cependant donné un feu-vert à Netanyahu, le couvrant à l'avance pour une opération militaire d'une telle férocité. Nous ne parlons pas d'un allié aussi impuissant que les États-Unis, car cette autorisation ne peut venir que d'un État arabe.

L'attaque sur Gaza a été lancée avec une approbation royale saoudienne.

Ce mandat royal n'est rien de moins qu'un secret de polichinelle en Israël et l'ex-ministre de la défense comme celui qui est en fonction en parlent de façon très ouverte. L'ancien ministre israélien de la Défense Shaul Mofaz a surpris le présentateur sur Canal 10 en disant qu'Israël devait attribuer un rôle à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis dans la démilitarisation du Hamas. Interrogé sur ce qu'il entendait par là, il a ajouté que des fonds de l'Arabie saoudite et des Émirats devraient être utilisés pour reconstruire Gaza une fois le Hamas anéanti.

Amos Gilad, homme-clé au ministère israélien de la défense dans les relations avec l'Égypte de Moubarak et aujourd'hui directeur du département israélien des relations politico-militaires, a déclaré récemment à l'universitaire James Dorsey : « Tout est souterrain, rien n'est public, mais notre coopération sécuritaire avec l'Égypte et les États du Golfe est unique. C'est la meilleure période de sécurité et de relations diplomatiques avec les pays arabes ».

Les félicitations sont réciproques. Le roi Abdallah a fait savoir qu'il avait téléphoné au président Abdel Fattah El-Sisi pour approuver une initiative égyptienne de cessez-qui n'avait même pas soumise au Hamas, ce qui a incité des analystes cités par le Jerusalem Post à se demander si un cessez-le feu avait été sérieusement proposé.

Le Mossad et les responsables saoudiens du renseignement se réunissent régulièrement. Les deux côtés se sont concertés lorsque l'ancien président égyptien Mohamed Morsi était sur ??le point d'être déposé en Égypte, et ils sont main dans la main en ce qui concerne l'Iran, à la fois dans la préparation d'une attaque israélienne qui traverserait l'espace aérien saoudien, et dans le sabotage du programme nucléaire.

Il y a même été dit de bonne source que les Saoudiens financent l'essentiel de la très coûteuse campagne d'Israël contre l'Iran.

Pourquoi l'Arabie Saoudite et Israël font-ils à ce point bon ménage ? Pendant des décennies, les deux pays éprouvaient une sensation identique quand ils regardaient autour d'eux : la peur. Leur réaction a été similaire. Chacun sentait qu'ils ne pouvaient se prémunir contre ses voisins en les envahissant (Liban, Yémen) ou par le financement de guerres et coups d'État (Syrie, Égypte, Libye). Ils ont des ennemis ou rivaux en commun : l'Iran, la Turquie, le Qatar, le Hamas dans la bande de Gaza, et les Frères musulmans ailleurs. Et ils ont des alliés communs : les lobbys militaro-industriels américains et britanniques, l'homme fort du Fatah et l'atout des États-Unis Mohammed Dahlan qui a essayé autrefois de prendre le contrôle de Gaza et qui serait probablement prêts à le faire à nouveau.

La différence aujourd'hui, c'est que pour la première fois dans l'histoire de leurs deux pays, une coordination militaire a été mise en place. Le prince Turki, neveu du roi Abdallah, est le visage public de ce rapprochement rendu visible par la publication d'un livre sur l'Arabie écrit par un universitaire israélien. Le prince s'est rendu à Bruxelles en mai pour rencontrer le général Amos Yadlin, l'ex-chef du renseignement israélien qui a été inculpé par un tribunal en Turquie pour son rôle dans l'abordage du Mavi Marmara.

On pourrait faire valoir qu'il n'y a rien de sinistre dans l'implication du prince Turki dans le débat israélien et que ses motivations sont à la fois paisibles et louables. Le prince est un fervent partisan d'une initiative de paix proposée par le roi saoudien Abdallah. L'Initiative de paix arabe soutenue par 22 États arabes et 56 pays musulmans aurait effectivement été une base pour la paix si Israël ne l'avait pas ignoré il y a quelques 12 ans.

Le prince Turki est très lyrique sur les perspectives de paix dans un article publié par Haaretz. Il y écrit : « Et quel plaisir ce serait d'être en mesure d'inviter non seulement les Palestiniens mais aussi les Israéliens que j'allais rencontrer de venir me rendre visite à Riyad, où ils pourraient alors visiter ma maison ancestrale dans Dir'iyyah, qui a souffert aux mains de Ibrahim Pacha le même sort qu'a subi Jérusalem aux mains de Nabuchodonosor et des Romains ».

C'est les moyens utilisés, pas la fin en soi qui exposent le véritable coût humain de ces alliances. La promotion par le prince Turki de l'Initiative de paix arabe se fait au prix de l'abandon par le royaume de son soutien historique à la résistance palestinienne.

L'analyste saoudien Jamal Khashogji fait ce même constat quand il parle en langage codé du nombre d'intellectuels qui attaquent la notion de résistance : « Malheureusement, le nombre de ces intellectuels ici en Arabie Saoudite est plus élevé que la moyenne. Si une telle tendance se poursuit, elle va détruire la louable prétention du royaume d'avoir soutenu et défendu la cause palestinienne depuis l'époque de son fondateur, le roi Abd Al-Aziz Al-Saoud ».

La paix serait en effet la bienvenue pour tout le monde, et surtout pour Gaza en ce moment. Mais les moyens par lesquels les alliés d'Israël en Arabie saoudite et l'Égypte veulent y arriver, en encourageant Israël à donner au Hamas un coup fatal, amènent à douter de ce qui se trame vraiment. Le père de Turki, le roi Faisal bin Abdulaziz se retournerait dans sa tombe s'il voyait ce que son fils fait en son nom.

Cette alliance israélo-saoudienne est forgée dans le sang, le sang palestinien, le sang, ce dimanche, de plus de 100 victimes dans Shejaiya.


- Source : David Hearst

samedi, 19 juillet 2014

Saudi Complicity in the Rise of ISIS

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The Blunders of Prince Bandar

Saudi Complicity in the Rise of ISIS

by PATRICK COCKBURN

How far is Saudi Arabia complicit in the Isis takeover of much of northern Iraq, and is it stoking an escalating Sunni-Shia conflict across the Islamic world?

Some time before 9/11, Prince Bandar bin Sultan, once the powerful Saudi ambassador in Washington and head of Saudi intelligence until a few months ago, had a revealing and ominous conversation with the head of the British Secret Intelligence Service, MI6, Sir Richard Dearlove. Prince Bandar told him: “The time is not far off in the Middle East, Richard, when it will be literally ‘God help the Shia’. More than a billion Sunnis have simply had enough of them.”

The fatal moment predicted by Prince Bandar may now have come for many Shia, with Saudi Arabia playing an important role in bringing it about by supporting the anti-Shia jihad in Iraq and Syria. Since the capture of Mosul by the Islamic State of Iraq and the Levant (Isis) on 10 June, Shia women and children have been killed in villages south of Kirkuk, and Shia air force cadets machine-gunned and buried in mass graves near Tikrit.

In Mosul, Shia shrines and mosques have been blown up, and in the nearby Shia Turkoman city of Tal Afar 4,000 houses have been taken over by Isis fighters as “spoils of war”. Simply to be identified as Shia or a related sect, such as the Alawites, in Sunni rebel-held parts of Iraq and Syria today, has become as dangerous as being a Jew was in Nazi-controlled parts of Europe in 1940.

There is no doubt about the accuracy of the quote by Prince Bandar, secretary-general of the Saudi National Security Council from 2005 and head of General Intelligence between 2012 and 2014, the crucial two years when al-Qa’ida-type jihadis took over the Sunni-armed opposition in Iraq and Syria. Speaking at the Royal United Services Institute last week, Dearlove, who headed MI6 from 1999 to 2004, emphasised the significance of Prince Bandar’s words, saying that they constituted “a chilling comment that I remember very well indeed”.

He does not doubt that substantial and sustained funding from private donors in Saudi Arabia and Qatar, to which the authorities may have turned a blind eye, has played a central role in the Isis surge into Sunni areas of Iraq. He said: “Such things simply do not happen spontaneously.” This sounds realistic since the tribal and communal leadership in Sunni majority provinces is much beholden to Saudi and Gulf paymasters, and would be unlikely to cooperate with Isis without their consent.

Dearlove’s explosive revelation about the prediction of a day of reckoning for the Shia by Prince Bandar, and the former head of MI6′s view that Saudi Arabia is involved in the Isis-led Sunni rebellion, has attracted surprisingly little attention. Coverage of Dearlove’s speech focused instead on his main theme that the threat from Isis to the West is being exaggerated because, unlike Bin Laden’s al-Qa’ida, it is absorbed in a new conflict that “is essentially Muslim on Muslim”. Unfortunately, Christians in areas captured by Isis are finding this is not true, as their churches are desecrated and they are forced to flee. A difference between al-Qa’ida and Isis is that the latter is much better organised; if it does attack Western targets the results are likely to be devastating.

The forecast by Prince Bandar, who was at the heart of Saudi security policy for more than three decades, that the 100 million Shia in the Middle East face disaster at the hands of the Sunni majority, will convince many Shia that they are the victims of a Saudi-led campaign to crush them. “The Shia in general are getting very frightened after what happened in northern Iraq,” said an Iraqi commentator, who did not want his name published. Shia see the threat as not only military but stemming from the expanded influence over mainstream Sunni Islam of Wahhabism, the puritanical and intolerant version of Islam espoused by Saudi Arabia that condemns Shia and other Islamic sects as non-Muslim apostates and polytheists.

Dearlove says that he has no inside knowledge obtained since he retired as head of MI6 10 years ago to become Master of Pembroke College in Cambridge. But, drawing on past experience, he sees Saudi strategic thinking as being shaped by two deep-seated beliefs or attitudes.

• First, they are convinced that there “can be no legitimate or admissible challenge to the Islamic purity of their Wahhabi credentials as guardians of Islam’s holiest shrines”.
• But, perhaps more significantly given the deepening Sunni-Shia confrontation, the Saudi belief that they possess a monopoly of Islamic truth leads them to be “deeply attracted towards any militancy which can effectively challenge Shia-dom”.

Western governments traditionally play down the connection between Saudi Arabia and its Wahhabist faith, on the one hand, and jihadism, whether of the variety espoused by Osama bin Laden and al-Qa’ida or by Abu Bakr al-Baghdadi’s Isis. There is nothing conspiratorial or secret about these links: 15 out of 19 of the 9/11 hijackers were Saudis, as was Bin Laden and most of the private donors who funded the operation.

The difference between al-Qa’ida and Isis can be overstated: when Bin Laden was killed by United States forces in 2011, al-Baghdadi released a statement eulogising him, and Isis pledged to launch 100 attacks in revenge for his death.

But there has always been a second theme to Saudi policy towards al-Qa’ida type jihadis, contradicting Prince Bandar’s approach and seeing jihadis as a mortal threat to the Kingdom. Dearlove illustrates this attitude by relating how, soon after 9/11, he visited the Saudi capital Riyadh with Tony Blair.

He remembers the then head of Saudi General Intelligence “literally shouting at me across his office: ’9/11 is a mere pinprick on the West. In the medium term, it is nothing more than a series of personal tragedies. What these terrorists want is to destroy the House of Saud and remake the Middle East.’” In the event, Saudi Arabia adopted both policies, encouraging the jihadis as a useful tool of Saudi anti-Shia influence abroad but suppressing them at home as a threat to the status quo. It is this dual policy that has fallen apart over the last year.

Saudi sympathy for anti-Shia “militancy” is identified in leaked US official documents. The then US Secretary of State Hillary Clinton wrote in December 2009 in a cable released by Wikileaks that “Saudi Arabia remains a critical financial support base for al-Qa’ida, the Taliban, LeT [Lashkar-e-Taiba in Pakistan] and other terrorist groups.” She said that, in so far as Saudi Arabia did act against al-Qa’ida, it was as a domestic threat and not because of its activities abroad. This policy may now be changing with the dismissal of Prince Bandar as head of intelligence this year. But the change is very recent, still ambivalent and may be too late: it was only last week that a Saudi prince said he would no longer fund a satellite television station notorious for its anti-Shia bias based in Egypt.

The problem for the Saudis is that their attempts since Bandar lost his job to create an anti-Maliki and anti-Assad Sunni constituency which is simultaneously against al-Qa’ida and its clones have failed.

By seeking to weaken Maliki and Assad in the interest of a more moderate Sunni faction, Saudi Arabia and its allies are in practice playing into the hands of Isis which is swiftly gaining full control of the Sunni opposition in Syria and Iraq. In Mosul, as happened previously in its Syrian capital Raqqa, potential critics and opponents are disarmed, forced to swear allegiance to the new caliphate and killed if they resist.

The West may have to pay a price for its alliance with Saudi Arabia and the Gulf monarchies, which have always found Sunni jihadism more attractive than democracy. A striking example of double standards by the western powers was the Saudi-backed suppression of peaceful democratic protests by the Shia majority in Bahrain in March 2011. Some 1,500 Saudi troops were sent across the causeway to the island kingdom as the demonstrations were ended with great brutality and Shia mosques and shrines were destroyed.

An alibi used by the US and Britain is that the Sunni al-Khalifa royal family in Bahrain is pursuing dialogue and reform. But this excuse looked thin last week as Bahrain expelled a top US diplomat, the assistant secretary of state for human rights Tom Malinowksi, for meeting leaders of the main Shia opposition party al-Wifaq. Mr Malinowski tweeted that the Bahrain government’s action was “not about me but about undermining dialogue”.

Western powers and their regional allies have largely escaped criticism for their role in reigniting the war in Iraq.

Publicly and privately, they have blamed the Iraqi Prime Minister Nouri al-Maliki for persecuting and marginalising the Sunni minority, so provoking them into supporting the Isis-led revolt. There is much truth in this, but it is by no means the whole story. Maliki did enough to enrage the Sunni, partly because he wanted to frighten Shia voters into supporting him in the 30 April election by claiming to be the Shia community’s protector against Sunni counter-revolution.

But for all his gargantuan mistakes, Maliki’s failings are not the reason why the Iraqi state is disintegrating. What destabilised Iraq from 2011 on was the revolt of the Sunni in Syria and the takeover of that revolt by jihadis, who were often sponsored by donors in Saudi Arabia, Qatar, Kuwait and United Arab Emirates. Again and again Iraqi politicians warned that by not seeking to close down the civil war in Syria, Western leaders were making it inevitable that the conflict in Iraq would restart. “I guess they just didn’t believe us and were fixated on getting rid of [President Bashar al-] Assad,” said an Iraqi leader in Baghdad last week.

Of course, US and British politicians and diplomats would argue that they were in no position to bring an end to the Syrian conflict. But this is misleading. By insisting that peace negotiations must be about the departure of Assad from power, something that was never going to happen since Assad held most of the cities in the country and his troops were advancing, the US and Britain made sure the war would continue.

The chief beneficiary is Isis which over the last two weeks has been mopping up the last opposition to its rule in eastern Syria. The Kurds in the north and the official al-Qa’ida representative, Jabhat al-Nusra, are faltering under the impact of Isis forces high in morale and using tanks and artillery captured from the Iraqi army. It is also, without the rest of the world taking notice, taking over many of the Syrian oil wells that it did not already control.

Saudi Arabia has created a Frankenstein’s monster over which it is rapidly losing control.

The same is true of its allies such as Turkey which has been a vital back-base for Isis and Jabhat al-Nusra by keeping the 510-mile-long Turkish-Syrian border open. As Kurdish-held border crossings fall to Isis, Turkey will find it has a new neighbour of extraordinary violence, and one deeply ungrateful for past favours from the Turkish intelligence service.

As for Saudi Arabia, it may come to regret its support for the Sunni revolts in Syria and Iraq as jihadi social media begins to speak of the House of Saud as its next target. It is the unnamed head of Saudi General Intelligence quoted by Dearlove after 9/11 who is turning out to have analysed the potential threat to Saudi Arabia correctly and not Prince Bandar, which may explain why the latter was sacked earlier this year.

Nor is this the only point on which Prince Bandar was dangerously mistaken. The rise of Isis is bad news for the Shia of Iraq but it is worse news for the Sunni whose leadership has been ceded to a pathologically bloodthirsty and intolerant movement, a sort of Islamic Khmer Rouge, which has no aim but war without end.

The Sunni caliphate rules a large, impoverished and isolated area from which people are fleeing. Several million Sunni in and around Baghdad are vulnerable to attack and 255 Sunni prisoners have already been massacred. In the long term, Isis cannot win, but its mix of fanaticism and good organisation makes it difficult to dislodge.

“God help the Shia,” said Prince Bandar, but, partly thanks to him, the shattered Sunni communities of Iraq and Syria may need divine help even more than the Shia.

PATRICK COCKBURN is the author of  Muqtada: Muqtada Al-Sadr, the Shia Revival, and the Struggle for Iraq.

jeudi, 17 juillet 2014

¿Jihad global contra los BRICS?

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Nuevo califato del siglo XXI en Irak/Siria: ¿jihad global contra los BRICS?

Alfredo Jalife Rahme

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

La nebulosidad sobre la sorprendente creación y propagación del grupo sunita jihadista Estado Islámico de Irak y el Levante (Siria y Líbano) –Isil, por sus siglas en inglés, y Daesh en árabe–, que ha generado aparente confusión (ver Bajo la Lupa, 18, 25 y 29/6/14), se empieza a disipar por sus alcances geoestratégicos en la frontera del triángulo RIC (Rusia, India y China), cuyos tres miembros forman parte del ascendente BRICS (Brasil, Rusia, India, China y Sudáfrica), a 14 días de celebrar su sexta cumbre en Fortaleza.

El primer día del ayuno islámico del Ramadán, un dato simbólicamente ilustrativo fue escenificado por Isil/Daesh, que deja oficialmente de lado su nombre por el de Estado islámico: el lanzamiento del califato islámicoen los territorios bajo su ocupación militar, y nombró a su enigmático líder Abu Bakr al-Baghdadi como su nuevo califa (que significa sucesor del profeta Mahoma en árabe).

El temerario lanzamiento del nuevo califato por el Estado islámico sunita es un triple anatema para el chiísmo universal de 300 millones de feligreses (20 por ciento del total islámico global): 1) el califato, que nace con loscompañeros del profeta, es eminentemente sunita y motivo de la ruptura sucesoria con los chiítas seguidores de Alí (primo de Mahoma); 2) Abu Bakr fue el primer califa del sunismo, padre de la legendaria Aisha y uno de los suegros del profeta, y hoynom de guerre del nuevo califa del siglo XXI, y 3) el califato sunita proclamado llega hasta las fronteras de Irán en la provincia de Diyala para vincularse con Alepo (Siria), en la frontera turca.

El primigenio califato fue abolido con la derrota del Imperio Otomano en la Primera Guerra Mundial, lo cual significó el reparto de su féretro mediante la artificial cartografía medioriental del tratado secreto anglo-francés Sykes-Picot que el nuevo califato del siglo XXI ha dado por muerto al borrar de facto la transfrontera de Siria e Irak, lo cual beneficia el nuevo trazado militar del Kurdistán iraquí.

Las reverberaciones del nuevo califato del siglo XXI son enormes a escala local/transfronteriza/regional y euroasiática, en medio de su epifenómeno multidimensional –donde el control de los hidrocarburos juega un papel preponderante–, cuando sus implicaciones prospectivas se plasman en su irredentismo cartográfico tanto de su jihad petrolera como de su proyección geopolítica para los próximos cinco años.

A alguien le convino la guerra de 1980-1988 focalizada entre los árabes de Irak (en la etapa de Saddam Hussein) contra los persas de Irán (en la fase del ayatola Jomenei), para que luego Estados Unidos/Gran Bretaña/OTAN librasen sus dos guerras puntuales en contra de Irak (1990/1991 y 2003/2011) del nepotismo dinástico de los Bush (padre e hijo).

Irak, hoy en delicuescencia, lleva 34 años ininterrumpidos de guerras caleidoscópicas y entra a un nuevo estadio: una guerra etno-teológica que puede durar otros 30 años –réplica de las guerras europeas del siglo XVII– entre sunitas y chiítas, que abarca ya nítidamente a varios países del gran Medio Oriente (en la definición del general israelí Ariel Sharon: de Marruecos a Cachemira y de Somalia al Cáucaso): Irak, Siria, Líbano, Yemen, Bahréin, Arabia Saudita (en su parte oriental petrolera, donde predomina la minoría chiíta), y en la que participan a escala regional tras bambalinas (ya muy vistas) las seis petromonarquías del Consejo de Cooperación Árabe del Golfo Pérsico, Turquía, Jordania e Irán, sin contar el Kurdistán iraquí (gran aliado de Israel).

El nuevo califato del siglo XXI en el mero corazón euroasiático comporta implicaciones profundas en el triángulo geoestratégico de los RIC, que ostentan relevantes minorías islámicas, a diferencia de Estados Unidos y todo el continente americano, en donde la presencia musulmana es microscópica: 0.8 por ciento de la población en Estados Unidos; Sudamérica, 0.42 por ciento, y todo el continente americano, 1.6 por ciento.

Es mi hipótesis que el nuevo califato del siglo XXI y su jihad global, tanto petrolera como geopolítica, carcome las fronteras islámicas del triángulo RIC y desestabiliza su conformación demográfica interna –con un total de casi 200 millones de islámicos en su seno–, tomando en cuenta la doble contención que ejerce Estados Unidos contra Rusia y China (mediante la doctrina Obama).

Con antelación ya había expuesto el preponderante factor islámico en India, que se encuentra ante un tsunami demográfico-geopolítico.

Vlady Putin declaró que “los acontecimientos provocados por Occidente en Ucrania son una muestra concentrada de una política de contención (¡supersic!) contra Rusia ”.

No se pueden soslayar los vasos comunicantes entre Ucrania, el mar Negro, el Transcáucaso y el gran Medio Oriente, donde brilla intensamente el factor chechenio.

A juicio de Putin, después del fracaso del mundo unipolar,Occidente pretende imponer a otros países sus principios, convirtiendo el planeta en un cuartel mundial. ¡Uf!

Durante el paroxismo de la guerra fría, el libro predictivo de la disolución de la URSS, El imperio resquebrajado: la revuelta de las naciones en la URSS , de la aristócrata francesa Helène Carrère d’Encausse, exhibió la vulnerabilidad cohesiva de la URSS debido al galopante crecimiento demográfico de su poligámica población islámica.

Los políticos de Estados Unidos, entre ellos el vicepresidente Joe Biden, vuelven a repetir el modelo demográfico del imperio resquebrajado, ya reducido a la mínima expresión de Rusia, donde existe una relevante minoría islámica de alrededor de 15 por ciento de su población (20 millones del total) asentada en la región Volga/Ural y en el hipersensible Cáucaso norte (Daguestán, Chechenia, etcétera).

China también ostenta unaminoría islámica sunita muy inquieta, ostensiblemente azuzada desde el exterior: los célebres uigures –de origen mongol, conectados con sus congéneres de Asia central y Turquía–, que predominan en la Región Autónoma de Xinjiang, que ascienden a 10 millones (según el censo de 2010).

La superestratégica región de Xinjiang, que mide 1.6 millones de kilómetros cuadrados, detenta pletóricos yacimientos de petróleo, constituye la mayor región productora de gas natural de toda China y ostenta importantes reservas de uranio.

La conexión comercial de Xinjiang con Kazajstán es del mayor orden geoestratégico en el corazón euroasiático.

En fechas recientes, los separatistas uigures sunitas han intensificado sus atentados en el mero corazón de China, en su capital Pekín.

Los separatistas uigures, que buscan derrocar al gobierno chino local, están inspirados por la teología de la jihad global avant la lettre y que ahora proclama y reclama el nuevo califato del siglo XXI, con el que muy bien pudieran conectarse.

¿Forma parte del cuartel mundial  de Occidente el nuevo califato del siglo XXI y su jihad global contra los BRICS?

02/07/2014

alfredojalife.com

Twitter: @AlfredoJalifeR_

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mercredi, 16 juillet 2014

Snowden : «Le chef de l’EIIL, Al Baghdadi, a été formé par le Mossad»

Snowden : «Le chef de l’EIIL, Al Baghdadi, a été formé par le Mossad»

Auteur : Al Imane

L’ancien employé à l’Agence nationale de sécurité américaine, Edward Snowden, a révélé que les services de renseignement britannique et américain, ainsi que le Mossad, ont collaboré ensemble pour la création de l’ex-EIIL ou l’État islamique en Irak et au Levant, selon l’agence d’information iranienne Farsnews.

Snowden a indiqué que les services de renseignement de trois pays, à savoir les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’entité sioniste ont collaboré ensemble afin de créer une organisation terroriste qui soit capable d’attirer tous les extrémistes du monde vers un seul endroit, selon une stratégie baptisée « le nid de frelons ».

Les documents de l’Agence nationale de sécurité américaine évoque « la mise en place récente d’un vieux plan britannique connu sous le nom de “nid de frelons” pour protéger l’entité sioniste, et ce en créant une religion comprenant des slogans islamiques qui rejettent toute autre religion ou confession ».

Selon les documents de Snowden, « la seule solution pour la protection de “l’État juif” est de créer un ennemi près de ses frontières, mais de le dresser contre les États islamiques qui s’opposent à sa présence ».

Les fuites ont révélé qu’« Abou Bakr al-Baghdadi a suivi une formation militaire intensive durant une année entière entre les mains du Mossad, sans compter des cours en théologie et pour maîtriser l’art du discours ».


- Source : Al Imane

lundi, 14 juillet 2014

Prince Bandar back in the Driver’s Seat in Riyadh

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Wayne MADSEN
Strategic-Culture.org

Prince Bandar back in the Driver’s Seat in Riyadh

Prince Bandar bin Sultan bin Abdulazia bin Saud is the godfather behind the creation of the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL), now called the «Islamic State» or «Islamic Caliphate». Without Saudi support for the most radical of the Islamist opposition forces battling Syria’s President Bashar al-Assad, it is doubtful that ISIL would have ever incubated beyond a fringe group in Syria.

Although Bandar has been counted out of Saudi politics before, it now appears that hopes for the sacking of the former long-serving Saudi ambassador to the United States and personal friend of the Bush political family, were mere «wishful thinking» on the part of those who have crossed swords in the past with Bandar.

Bandar has returned to an influential position advising King Abdullah after being sacked as Saudi intelligence chief last April. Bandar's new title is «adviser to the King and his special envoy». Bandar never actually left the Saudi inner circle. After being dismissed as intelligence chief in April, he retained his position as secretary general of the Saudi National Security Council, a position similar to that held by Susan Rice as the White House National Security Adviser and director of the National Security Council.

Bandar's restoration to favor within the House of Saud came as King Abdullah appointed the recently-fired deputy defense minister, Prince Khaled bin Bandar bin Abdul Aziz, as the new chief of Saudi intelligence. Prince Khaled now serves in the same Syrian rebel liaison position that Prince Bandar held when the Saudis arranged for millions of dollars in cash and weapons to be transferred to radical Salafists and takfiris fighting Assad in Syria. Although it does appear that Bandar was involved in some sort of internal schism in the House of Saud, it took a mere two days for Khaled from losing his job as deputy defense minister, a job he held for only 45 days, to being named as Saudi intelligence chief. Although they share the same name, Saudi intelligence chief Khaled bin Bandar should not be confused with Saudi businessman Khaled bin Bandar bin Abdulaziz Al Saud, the son of Prince Bandar.

The important position of deputy defense minister remains unfilled. The vacancy has forced Defense Minister Salman bin Abdul Aziz, the Crown Prince, to handle the daily operations of the Defense Ministry. The Saudi governmental shuffle came about to ensure that key Saudi defense and intelligence officials were on the same page in reasserting control over ISIL as it continues to advance toward Baghdad and approaches the Iraqi-Saudi border where some border skirmishes between ISIL guerrillas and Saudi border troops have already been reported.

Unquestionably, the House of Saud has been a major bank roller of ISIL since the beginning of their roles in Syria's civil war. The Al Nusra Front (Jabhat al-Nusra), which has been mainly funded by Qatar, has pledged its support for ISIL as its forces spread across northern and western Iraq and extend their reach into northeastern Syria.

The aim of Saudi Arabia has always been to destabilize Iraq and Syria, hoping that the Nouri al-Maliki and Bashar al Assad governments, respectively, will be overthrown and replaced with radical Sunni regimes beholden to the Saudis. Bandar also wants to limit the influence of Qatar, which he believes backs the Muslim Brotherhood, a bitter enemy of the House of Saud. Bandar’s return to power signaled a freeze in a developing détente between Saudi Arabia and Qatar’s emir, Tamim bin Hamad al Thani.

Bandar was originally forced out as Saudi intelligence chief after President Barack Obama met with King Abdullah in Riyadh on March 28. Bandar's duties as the chief Saudi interlocutor with Syria's rebels was transferred to Saudi Interior Minister Prince Mohammed bin Nayef. Those duties have now been assumed by Prince Khaled.

Prince Mohammed helped steer Saudi support to the U.S.-backed Free Syrian Army (FSA), which became a second-tier and weaker player in the Syrian civil war. FSA officials, many of whom are exiled former government officials in the Assad government, are more comfortable in Istanbul hotels and restaurants than on the front lines in Syria. However, after the success of ISIL in eastern Syria and Iraq, the Saudis decided to bring back ISIL's main interlocutor, Prince Bandar, to bring the group's leadership under firmer Saudi control.

Bandar has maintained strong ties to Jihadist terrorism. Bandar, on a pre-Sochi Olympics trip to Moscow, offered Russia a lucrative weapons deal if Russia ceased its support for Assad. Bandar also told Putin that if Russia rejected Saudi Arabia's offer, Saudi-backed Islamist terrorists in the Caucasus region would be free to launch terrorist attacks on the Winter Olympics in Sochi. Putin reportedly ordered Bandar out of his office in the Kremlin. There are also reports that Saudi-financed Islamist terrorists from Chechnya and Dagestan have been active in Ukraine fighting against Russian-speaking separatists in eastern Ukraine. In some cases, Islamist terrorists have joined Israeli paramilitary units in Ukraine in support of the Kiev government's military actions against eastern Ukraine. In Syria, there have been reports of Mossad coordination with ISIL units in attacks against Syrian government forces, including in the region north of the Golan Heights.

CIA director John O. Brennan, a Saudophile and former CIA station chief in Riyadh, reportedly played a hand in the restoration of Bandar to a key position in the Saudi government. Some 1000 U.S. troops and advisers have been dispatched to Iraq not to prevent the Maliki government from falling but to assist in the transition to a post-Maliki government that will have strong pro-Saudi and Sunni representation. The U.S. military personnel are also in Iraq to protect U.S. assets in the country, including the massive U.S. embassy complex in Baghdad , as well as U.S. oil industry interests.

There were varying unsubstantiated reports at the time of Bandar's dismissal in April that he had been assassinated or wounded while visiting rebel-held positions in Syria. Other reports stated that Bandar, affectionately known by the Bush family as «Bandar Bush» because of his close ties to the American political dynasty, was poisoned in an internal Saudi feud aimed at eliminating the influence of Bandar, the chief of the influential Sudairi clan within the House of Saud. The clan also includes Prince Turki, also a former Saudi intelligence chief, and Crown Prince Salman, the defense minister and heir apparent to the throne after King Abdullah dies.

An ISIL on the move also gives Israel a powerful argument for why it must remain in charge of the West Bank and establish a tighter military control over Gaza. Bandar's goal is to eliminate the current governments of Syria and Iraq, thus depriving Iran of its only two allies in the region… With a radical Sunni caliphate in charge in Baghdad, ISIL will be poised to cross the Iranian border and start a rebellion among Iran's Arab minority in Khuzestan province, the center of Iran's oil industry. With ISIL gaining control of Iraq's southern oil fields as well as part of the fields bordering Iraqi Kurdistan, the takeover by a Saudi proxy of Iran's oil province would give Saudi Arabia effective control over much of the Middle East's oil reserves.

In February, Senator John McCain of Arizona said at the Munich Security Conference, «Thank God for the Saudis and Prince Bandar». McCain echoed similar comments he made earlier on CNN. In 2012, McCain covertly crossed into Syria from Turkey and was photographed with radical Islamists, some of whom are now fighting with ISIL in Iraq. McCain has also been steadfast in his support of Ukrainian fascists and neo-Nazis. In Mr. McCain, «Bandar Bush» has truly met a terrorism supporter comrade-in-arms.

 

 

dimanche, 13 juillet 2014

Balcanización del petróleo y oleoductos de Irak

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Balcanización del petróleo y oleoductos de Irak

por Alfredo Jalife-Rahme

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Al mismo grupo sunita Estado Islámico de Irak y el Levante” (Isil), que significa Daesh en árabe, Estados Unidos lo apoya (¡supersic!) con el fin de derrocar al presidente sirio Bashar Assad (de la secta alawita, una excrecencia del chiísmo), y lo combate (¡supersic!) simultáneamente para defender en apariencia al atribulado gobierno de su aliado chiíta árabe Nuri Maliki.

La teocracia chiíta de Irán (que no son árabes, sino persas arios) no exhibe las mismas contradiccionesflagrantes de Estados Unidos, ya que apoya tanto al presidente sirio alawita Bashar como al primer ministro chiíta iraquí Maliki.

Daesh no se pierde ni se confunde con la semiótica nebulosa que ha creado deliberadamente Estados Unidos.

Este país cumplió la mismacontradicción, que llegó a ser triple, con Osama bin Laden, cuya familia fue aliada del nepotismo dinástico de los Bush (“Osama El Bueno y Osama El Malo”, Bajo la Lupa, 6/7/02; y La enésima muerte teatral de Bin Laden y su geopolítica, mientras era combatido (sic) puntualmente en Afganistán/Pakistán (Afg/Pak) y apoyado (sic) selectivamente con los sunitas europeos de Kosovo en la Yugoslavia hoy balcanizada.

Lo menos confuso y contradictorio es la nueva cartografía del petróleo y el recorrido y la desembocadura de sus oleoductos en los tres pedazos de la antigua Mesopotamia, hoy en delicuescencia.

Isil/Daesh no padece ninguna confusión geográfica: ha derrumbado la frontera de Irak con Siria, donde gracias a sus impresionantes triunfos militares opera libremente a los dos lados de la transfrontera y ha expandido su irredentismo hasta los límites convencionales de Irak con Jordania, Arabia Saudita y Turquía, mientras reactiva la comunidad sunita de Líbano y deja desconectados al Hezbolá libanés y al régimen sirio con su matriz chiíta de Irán.

Scarlett Haddad, analista del periódico franco-libanés L’Orient-Le Jour (24/6/14), considera que Arabia Saudita no podía quedarse de brazos cruzados frente a la creciente influencia del Irán chiíta en una región globalmente sunita.

Desde el año pasado los sunitas de Daesh –que cuentan con 2 mil 500 millones de dólares y 10 mil milicianos, muchos provenientes de Chechenia– controlaban ya los pozos petroleros en la parte oriental de Siria (frontera con Irak) a lo largo del río Éufrates desde Al-Raqqa, pasando por Deir-ez-Zor hasta Abu-Kamal, además de los yacimientos de Hassaka, cerca de la frontera de Turquía.

El primer envío del petróleo de Kirkuk controlado por los sunitas kurdos no árabes ha sido a Israel, pasando por territorio sunita turco, lo cual (en)marca la balcanización del petróleo y los oleoductos de Irak entre sunitas de Daesh, kurdos sunitas no árabes y chiítas árabes.

Thierry Meyssan, director del portal galo Réseau Voltaire (23/6/14), sugiere que “el alza del barril a 115 dólares en pocos días (similar a la cotización de septiembre de 2013) ha sido abultada, ya que la captura de la refinería de Baiji (cerca de Tikrit, donde nació el sunita Saddam Hussein) ha detenido la producción destinada solamente al consumo local, por lo que no puede imputarse a la producción iraquí, sino al desorden que la invasión ha provocado en las entregas, pero que no debe prolongarse, ya que los mercados disponen de excedentes.

Thierry Meyssan pregunta: ¿Cómo pueden los terroristas (sic) vender petróleo en un mercado tan controlado por Washington?, y recuerda que en marzo de 2014 los separatistas libios de Bengasi no lograron vender el petróleo que había caído en su poder, además de que “la marina de guerra de Estados Unidos interceptó al tanquero Morning Glory y lo obligó regresar a Libia”.

El periodista francés emite un veredicto crudo: Jubhat al-Nusra (oposición islámica de Siria) y su anterior aliado Isil/Daesh logran vender petróleo en el mercado internacional porque Washington lo permite para favorecer a las trasnacionales anglosajonas.

Sucede que el petróleo robado (sic) en Siria por el Jubhat al-Nusra es vendido por ExxonMobil (la compañía de los Rockefeller que reina en Qatar), mientras que el petróleo robado (sic) por ISIS se comercializa gracias a las conexiones de Estados Unidos. ¡Otra vez las hazañas de ExxonMobil: insuperable emperador de las trasnacionales anglosajonas!

Thierry Meyssan rememora que “durante la guerra contra Libia, la OTAN autorizó a Qatar (o sea, a ExxonMobil) a vender el petróleo de los ‘territorios liberados’ por Al Qaeda”.

A su juicio, “los actuales combates –al igual que todos los que sacudieron al Medio Oriente a lo largo del siglo XX– son una guerra entre trasnacionales petroleras”, mientras que el avance de Isil/Daesh en Irak pone bajo su control “los dos principales oleoductos: uno que llega a la región siria de Banias y abastece a Siria, y otro que transporta el crudo al puerto turco de Ceyhan.

Según Thierry Meyssan, el oleoducto kurdo fue construido por el gobierno pro israelí del Kurdistán iraquí, que lo utiliza para exportar el petróleo que acaba de robarse (sic) de Kirkuk.

Sostiene que “la ofensiva de Isil esta(ba) coordinada con la del Kurdistán para dividir a Irak en tres estados más pequeños, conforme a lo previsto en el mapa del Medio Orienteampliado y ya trazado en 2001 por el Estado Mayor de Estados Unidos, mapa y desmembramiento de Irak que el ejército de Estados Unidos no logró imponer en 2003, a pesar de haber sido aprobados en 2007 por su Congreso a iniciativa del senador Joe Biden” (nota: hoy vicepresidente).

En efecto, Joe Biden y Leslie Gelb –presidente emérito del Consejo de Relaciones Exteriores (CFR, por sus siglas en inglés)– se basaron desde hace ocho años en el modelo de balcanización de Bosnia para conseguir la descentralización (sic) de Irak para cada grupo etno-religioso: los kurdos sunitas no árabes, los sunitas árabes y los chiítas árabes.

Thierry Meyssan aduce que la posible división de Irak en tres territorios tendrá obligadas repercusiones en el mercado internacional del petróleo, ya que ante el avance de ISIS, todas las trasnacionales petroleras redujeron su personal en Irak. Pero unas lo han reducido más que otras, como es el caso de BP, Royal Dutch Sell (que cuenta entre sus empleados al jequeMoaz al-Khatib, geólogo ex presidente de la Coalición Nacional Siria), Turkiye Petrolleri Anonim Ortakligi (TPAO), y de las compañías chinas (Petro China, Sinopec y CNOOC).

El director de Réseau Voltaire considera que los perdedores son los británicos, los turcos y, sobre todo, los chinos, quienes ya se habían convertido en los primeros clientes de Irak, mientras los ganadores son Estados Unidos, Israel y Arabia Saudita.

Falta ver el revire de Irán y los posicionamientos de otras potencias regionales y globales cuando el canciller ruso Sergei Lavrov pernoctaba extrañamente en Arabia Saudita mientras su homólogo John Kerry visitaba Egipto, Bagdad y Erbil (la capital kurda de Irak) y el rey saudita Abdalá era besado en la frente por el presidente egipcio Sisi en El Cairo.

Fuente: alfredojalife.com

Twitter: @AlfredoJalifeR_

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De Verenigde Staten versterkten ISIS

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“De Verenigde Staten versterkten ISIS met als doel Irak en Syrië aan te vallen”

“When the fox hears the Rabbit scream he comes a-runnin’, but not to help”

Opiniestuk door Syrian Girl

SYRIANGIRL BLOGSPOT – 14 juni 2014 – De terroristen van de ‘Islamitische Staat van Irak en Sham’ (ISIS) – inmiddels Islamitische Staat (IS) geheten – zouden niet zo krachtig kunnen zijn zonder de steun van een invloedrijke staat.

Het is moeilijk te geloven dat ze hun schijnbare onoverwinnelijkheid simpelweg verwezenlijkt hebben met eenvoudige moskeedonaties.

Om erachter te komen door welke staat ISIS ondersteund wordt, moet men eerst de voor de hand liggende conclusie trekken dat Iran het meest te verliezen heeft van de overname door ISIS in Irak.

Iran’s invloed in Irak strekt zich uit tot de Maliki-regering.

Dus als de vraag rijst wie het meeste baat heeft bij het terugdringen van de Iraanse invloed in het gebied, komen de gebruikelijke verdachten naar voren: Saudi-Arabië, Qatar en de Verenigde Staten (VS).

Interne rebellenstrijd

Saudi-Arabië en Qatar verdringen elkaar om de Syrische opstand te beïnvloeden. Dit zou inderdaad gekenmerkt kunnen worden door de interne strijd bij de rebellen.

Jabhat al-Nusra (JAN) en het Islamitisch Front (IF) strijden tegen ISIS, ondanks het feit dat ze beiden gelinkt zijn aan al-Qaida. Saudi-Arabië ondersteunt openlijk het IF en daarmee in het verlengde JAN. Daarom is het meer voor de hand liggend dat ISIS gesteund wordt door Qatar en Turkije. Dit sluit aan bij het feit dat ISIS het Koerdische leger bestrijdt; Turkije heeft daar altijd van geprofiteerd. Per slot van rekening heeft Turkije veel buitenlandse gevechtstrijders toegestaan om via Turkse landsgrenzen Syrië binnen te komen.

Maar deze landen worden eerder gezien als kibbelende kinderen van de VS. De VS zal dit toestaan zolang hun doelstellingen nog steeds gehaald worden. Het gros van de media stuurt erop aan dat ISIS op het punt staat om Bagdad over te nemen. Dit veroorzaakt vervolgens paniek bij de Iraakse regering die ondersteuning van de VS zal vragen. De kracht en snelheid waarmee ISIS opereert lijkt wellicht in eerste instantie op een vernedering van de VS, maar het past bij de lange termijn doelstelling en visie van de VS voor Irak.

Velen hebben de verkeerde aanname dat de VS een goed functionerende staat van Irak wilde maken. Ze zien de neergang van Irak als een mislukking van het Amerikaanse beleid.

Echter, degenen die de handelingen van de VS in de laatste twee decennia nader onderzocht hebben, weten dat het nooit het doel is geweest om een goed functionerende staat van Irak te maken. Per slot van rekening zorgde de ‘El Salvador option’ voor oplaaiend sektarisch geweld in Irak.

Balkanisatie van Irak

Dat de VS de sektarische sjiitische militieleden en Koerdische strijders of Peshmerga separatisten de macht gaven, zorgde voor een pseudo-balkanisatie van Irak. De balkanisatie van Irak werd openlijk tot doel verklaard door het, door zionisten gesteunde, Brookings Institution. Met de inname van de al Anbar provincie – de grootste Iraakse provincie – door ISIS, is het laatste deel van dit plan tot uitvoering gebracht.

Het is de moeite waard op te merken dat ISIS (voorheen ISI) in 2006 opgericht werd als een sektarisch alternatief op het voornamelijk nationalistische verzet tegen de bezetting, om verdeeldheid te zaaien en ieder Iraaks front tegen de bezetting te overheersen.

Het is zeer onwaarschijnlijk dat de Amerikaanse regering troepen zal sturen. Het is aannemelijker dat ze hun drones – onbemande vliegtuigen – zullen inzetten in Iraaks luchtgebied. Deze overtreding van de Iraakse soevereiniteit zal dienen om Syrisch grondgebied te kunnen betreden voor de zogenaamde zoektocht naar ISIS.

Centrale gezag in Irak en Syrië ondermijnen

De VS zullen al-Qaida als voorwendsel gebruiken om weer in te kunnen grijpen; niet alleen in Irak maar ook in Syrië. De VS zullen geen kans onbenut laten om de Syrische regering en het leger weer te ondermijnen. Ze zullen zich bemoeien met het Iraanse luchttransport van goederen naar Syrië.

Net zoals in Pakistan is hun doel niet om de rebellen uit te schakelen, maar om die illusie in stand te houden. Tegelijkertijd staan ze hen toe om in kracht te groeien.

Men moet niet vergeten dat ISIS lang niet zo machtig zou kunnen zijn als de VS niet de kracht van de staat ondermijnd hadden en tevens de jihad-groeperingen in Syrië en Libië niet hadden ondersteund.

Al-Qaida zou niet bestaan hebben zonder dat de VS hier achter hadden gezeten in Afghanistan.

Zoals de maffia beschermingsgeld heft, zorgen de VS voor versterking van al-Qaida om zodoende de macht in landen over te kunnen nemen.

Bron: SyrianGirl Blogspot.

samedi, 28 juin 2014

Les Américains de retour en Irak...Pour rebattre les cartes...

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LES AMERICAINS DE RETOUR EN IRAK

Pour rebattre les cartes..

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

Obama a finalement décidé d'envoyer des conseillers militaires à Bagdad. C’est une intervention à minima ajoutée à l’utilisation de drones armés. Pouvait-il faire autrement ? L'annonce a été faite quelques heures seulement après que le secrétaire d'État John Kerry ait déclaré que Washington envisageait de négocier avec l’Iran pour mettre au point les conditions d’une éventuelle coopération militaire avec ce pays. L'annonce d'Obama est d’autant plus surprenante que le 13 juin dernier, le président américain avait déclaré que les Etats-Unis n’avaient pas l’intention d’envoyer des troupes en Irak. « Nous n'enverrons pas de troupes américaines pour combattre en Irak, mais nous préparons des options pour soutenir les forces irakiennes », avait-il dit. Dans une lettre au Congrès américain, Obama écrit que 275 soldats sont déjà partis dimanche. Leur mission est limitée à la protection du personnel des États-Unis à l'ambassade de Bagdad ( 5 500 personnes travaillant pour cette ambassade ). En outre, l'US Navy a envoyé un porte-hélicoptères dans le Golfe Persique.
 
Les extrémistes musulmans de l'Etat islamique en Irak et au Levant ( EIIL ) ont conquis la ville de Tal Afar, ville de 200.000 habitants dans le nord du pays. L’EIIL contrôle désormais plusieurs villes irakiennes et à chaque fois, ils imposent immédiatement une forme médiévale de charia. La progression de l'EILL n’aurait pas cessé ces derniers jours tandis que 1 700 soldats irakiens de confession chiite auraient été exécutés dans un massacre à Tikrit ( information confirmée par le Département d'Etat ). Des images du massacre ont été diffusées par la télévision iranienne.
 
L'EIIL est dirigé par le prince Abdul Rahman et commandé par Abu Bakr el-Bagdadi, ancien membre d'Al Qaida, libéré en 2010 de manière assez curieuse. Il y a donc derrière ce groupe, l'Arabie Saoudite et le groupe djihadiste disposerait d'un encadrement étranger. Ce qui semble être en cours, c'est bien la partition tant attendue dans les plans du Pentagone et des stratèges américains de l'Irak. Un Irak divisé en trois Etats : un état chiite, un état kurde ( ce qui est un affront pour la Turquie dont une centaine de citoyens ont été pris en otage à Mossoul ) et un état sunnite.
 
Enfin, et cela se rapprochera de nos frontières, l’État islamique en Iraq et au Levant chercherait à créer une filiale au Maghreb. Le patronyme même aurait déjà été choisi ( « Dameth » ) et ce, dans l'objectif clair de prendre pour cible l'Algérie. Ce patronyme signifie « État islamique au Maghreb islamique » ou « État islamique en Égypte et au Soudan », le Maghreb arabe coiffant les cinq États situés au nord et au nord-ouest de l'Afrique soit l'Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et le Sahara occidental. Le général Ahmad Bousatila, chef de la garde nationale algérienne, a donné l'ordre de mobilisation des unités de la garde nationale, des unités d'investigation et d'intervention ainsi que l'aviation algérienne pour contrôler les frontières face au danger qui s'approche du nord de l'Afrique en provenance du Moyen-Orient et ce d'autant plus que l'armée tunisienne a de plus en plus de mal à contrôler ses frontières avec l'Algérie et la Libye. L'Algérie est de plus particulièrement exposée aux infiltrations des djihadistes en provenance du nord du Mali et du sud-est de la Libye.
 
Quant à l'autre groupe concurrent, Al-Qaïda au Maghreb islamique, il a menacé de mener de nouvelles attaques en Tunisie et a même dernièrement revendiqué être l'auteur de l'attentat contre le domicile du ministre tunisien de l'Intérieur, le 28 mai dernier. Dans un communiqué, AQMI a aussi reconnu que des combattants armés pourchassés depuis un an et demi, au mont Chaambi font parties de ses troupes.

La déstabilisation se rapproche de nos frontières.

vendredi, 27 juin 2014

Putin steunt Maliki


Putin steunt Maliki: Rusland en VS nu ook in Irak tegenover elkaar

Chaos in het Midden Oosten steeds groter

Irak beschuldigt Saudi Arabië van genocide

Irak dreigt in drie delen uiteen te vallen

Om te voorkomen dat Irak opnieuw in vlammen opgaat is de Russische premier Putin achter premier Al-Maliki (inzet) gaan staan, die gisteren gedumpt werd door Amerika (2).

Nadat Amerika gisteren Maliki –niet langer een gehoorzame pion van Washington- openlijk liet vallen, bevestigde Putin per telefoon snel zijn ‘volledige steun voor de Iraakse acties om het grondgebied snel te bevrijden van terroristen.’ Het Kremlin voegde daaraan toe dat beide leiders bilaterale samenwerking hebben besproken.

De complexe, chaotische situatie in het Midden Oosten is nauwelijks meer te ontrafelen. De belangrijkste situaties en ontwikkelingen in en rond Irak op een rijtje:

* ISIS in Irak bestaat feitelijk uit twee legers, waarvan één wordt gedomineerd door Al-Qaeda. Bij dat leger hebben diverse Soefistische groeperingen, Saddam Husseins oude Baath Partij en door Amerika getrainde stammen van de ‘Soenitische Ontwaking Raad’ zich aangesloten. Inmiddels lijkt ook de hoofdstad Baghdad aan hen te prooi te kunnen gaan vallen. (4)

* Amerika stuurt geen troepen, maar slechts 300 ‘militaire adviseurs’ naar Irak (4), en steunt nu stilzwijgend de Iraanse militaire interventie. Tegelijkertijd wordt Teheran onder druk gezet om concessies te doen aangaande het omstreden nucleaire programma van het land.

* Saudi Arabië wil op goede voet blijven staan met de VS, maar staat vijandig tegenover het Iraakse regime en steunt ISIS met onder andere wapenleveranties. In tegenstelling tot Amerika zijn de Saudi’s mordicus tegen Iraanse inmenging in Irak. Vanwege de Saudische steun voor ISIS beschuldigde de Iraakse regering de Saudiërs van ‘genocide’ en ‘de vernietiging van de Iraakse staatsinstellingen en historische en religieuze locaties.’

* Iran stelt zich wat Irak betreft plotseling op als Amerika’s beste vriend in de regio, en lijkt bereid meer troepen te sturen om te voorkomen dat het land compleet ten prooi valt aan ISIS.

* In Syrië kan president Bashar Assad kan rustig achterover leunen en glimlachend constateren dat het de regering Obama ondanks diens steun voor de Al-Nusra/Al-Qaeda rebellen niet is gelukt om hem te verdrijven. Zijn eigen leger blijft het echter heel moeilijk hebben met deze rebellen, die nog lang niet verslagen zijn.

* Qatar steunt de Syrische rebellen, maar stelt zich vooralsnog terughoudend op over Irak. Vermoed wordt dat het land direct of indirect ISIS steunt.

* Jordanië, een goede vriend van de VS, heeft op een geheime basis ISIS-terroristen laten trainen door Amerikaanse instructeurs. Amerikaanse troepen en vliegtuigen moeten Jordanië beschermen tegen eventuele vergeldingsaanvallen uit Syrië.

* In Turkije, NAVO-lid, is met Turkse militaire steun op een basis bij de luchtmachtbasis Incirlik hetzelfde gebeurd. De Turken steunen openlijk de Syrische rebellen en heimelijk ISIS, maar zouden die steun kunnen loslaten vanwege de politieke en ideologische toenadering tussen de regering Erdogan en de Iraanse president Hassan Rouhani.

* De Koerden lijken daardoor meer speelruimte te hebben in Noord Irak. Volgens Veysel Ayhan, directeur van het International Middel East Peace Research Center (IMPR) in Ankara, begint premier Erdogan te accepteren dat Irak in drie delen uiteen zou kunnen vallen: een Shi’itische deel in het Oosten en Zuiden, een Soennitische deel in het Westen, en een Koerdisch deel in het Noorden. (5)

* Rusland, dat in Syrië van meet af aan bondgenoot Assad is blijven steunen, heeft nu ook in Irak partij gekozen tegen Amerika. Tegelijkertijd profiteert het Kremlin van de stijgende olieprijzen. Het Russische Lukoil investeert fors in het enorme Iraakse West-Qurna-2 olieveld, dat in handen van ISIS zou kunnen vallen. Dat wil Putin ten koste van alles voorkomen.

* Israël, waar de massale zoektocht naar de drie door Hamas ontvoerde tieners nog altijd voortduurt, kijkt met gemengde gevoelens naar de almaar groter wordende chaos over de grenzen. Aan de ene kant leidt het de moslimlanden af van hun haat tegen de Joodse staat; aan de andere kant dreigen veel landen in handen te vallen van extremistische islamisten, die zich later zouden kunnen verenigen in een nieuwe oorlog tegen Israël.

En dan hebben we ook nog Libanon (Hezbollah, het Iraanse proxy-leger dat Assad steunt), Egypte, waar het leger probeert de Moslim Broederschap te verpletteren, Libië, dat nog altijd wordt verscheurd door islamistische krachten zoals Al-Qaeda, Afghanistan, waar de Taliban nog steeds niet is verslagen en 1,5 miljoen mensen op de vlucht zijn geslagen, en natuurlijk Pakistan, dat eveneens moet blijven vechten tegen terroristen. Ook in Soedan, Somalië en Nigeria zaaien moslimgroepen dood en verderf.

Niet voor niets waarschuwde de VN eerder deze week voor een nieuwe regionale oorlog. Gezien de talloze brandhaarden lijkt slechts een klein vonkje al voldoende.

Xander

(1) Zero Hedge
(2) Zero Hedge
(3) Zero Hedge
(4) DEBKA
(5) Shoebat

U.S. Embassy in Ankara Headquarter for ISIS War on Iraq

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U.S. Embassy in Ankara Headquarter for ISIS War on Iraq – Hariri Insider

Christof Lehmann (nsnbc)
 
 
The green light for the use of ISIS brigades to carve up Iraq, widen the Syria conflict into a greater Middle East war and to throw Iran off-balance was given behind closed doors at the Atlantic Council meeting in Turkey, in November 2013, told a source close to Saudi – Lebanese billionaire Saad Hariri, adding that the U.S. Embassy in Ankara is the operation’s headquarter.

A “trusted source” close to the Saudi – Lebanese multi-billionaire and former Lebanese P.M. Saad Hariri told on condition of anonymity, that the final green light for the war on Iraq with ISIS or ISIL brigades was given behind closed doors, at the sidelines of the Atlantic Council’s Energy Summit in Istanbul, Turkey, on November 22 – 23, 2013.

The Atlantic Council is one of the most influential U.S. think tanks with regard to U.S. and NATO foreign policy and geopolitics. Atlantic Council President Frederick Kempe stressed the importance of the Energy Summit and the situation in the Middle East before the summit in November, saying:

“We view the current period as a turning point, just like 1918 and 1945. Turkey is in every way a central country, as a creator of regional stability. However much the USA and Turkey can work in unison, that is how effective they will be.”

The summit was, among others, attended by Turkey’s President Abdullah Gül, U.S. Energy Secretary Ernst Monitz, Atlantic Council President Frederick Kempe, former U.S. Secretary of State Madeleine Albright, former U.S. National Security Adviser Brent Scowcroft.

It is noteworthy that Scowcroft has long-standing ties to Henry Kissinger and to the Minister of Natural Resources of the Kurdish Administrated Region of Northern Iraq.

“Had Baghdad been more cooperative about the Syrian oil fields at Deir-Ez-Zor in early 2013 and about autonomy for the North [Iraq's northern, predominantly Kurdish region] they would possibly not have turned against al-Maliki; Or he would have been given more time”, said the Hariri insider during the almost two-hour-long conversation.

In April 2013 the EU lifted its ban on the import of Syrian oil from "rebel held territory to finance the opposition".

In April 2013 the EU lifted its ban on the import of Syrian oil from “rebel held territory to finance the opposition”.

In March 2013, U.S. Secretary of State John Kerry demanded that Iraq “stops the arms flow to Syria”, while U.S. weapons were flowing to ISIS via Saudi Arabia into Iraq and Jordan.

On Monday, April 22, 2013, 27 of the 28 E.U. foreign ministers agreed to lift the ban on the import of Syrian oil from opposition-held territories to allow the “opposition” to finance part of its campaign.

“ISIS that was supposed to control [the region around] Deir Ez-Zor. [Turkish Energy Minister Taner] Yildiz and [Kurdish] Energy Minister Ashti] Hawrami were to make sure the oil could flow via the Kirkuk – Ceyhan [pipeline];… Ankara put al-Maliki under a lot of pressure about the Kurdish autonomy and oil, too much pressure, too early, if you’d ask me”, the source said. He added that the pressure backfired.

Plotting: Red, by Maj.(r) Agha H.Amin. Blue, by Christof Lehmann

Plotting: Red, by Maj.(r) Agha H.Amin. Blue, by Christof Lehmann

Previous reports confirmed that Baghdad started intercepting weapons and insurgents along the Saudi – Iraqi border, cutting off important supply lines for ISIS brigades around Deir Ez-Zor, and that Al-Maliki began complaining about a Saudi – Qatari-backed attempt to subvert the Iraqi State since late 2012. Noting my remark he replied:

“That is right, but the heavy increase in attacks came in May – June 2013, after al-Maliki ordered the military to al-Anbar “.

A previous article in nsnbc explains how Baghdad’s blockade caused problems in Jordan, because many of the transports of weapons, fighters and munitions had to be rerouted via Jordan.

The Hariri insider added that the oil fields should have been under ISIS control by August 2013, but that the plan failed for two reasons. The UK withdrew its support for the bombing of Syria. That in turn enabled the Syrian army to dislodge both ISIS and Jabhat al-Nusrah from Deir Ez-Zor in August.

“The situation was a disaster because in June Hariri, Yidiz, Hawrami, Scowcroft, and everybody was ready to talk about how to share the oil between the U.S., Turkey and E.U.. The Summit in November should have dealt with a fait accompli”, the Hariri source stressed, adding that Washington put a gun to al-Maliki’s head when he was invited to the White House.

Both the President of the Kurdish region of Iraq, Masoud Barzani and Iraqi PM Nouri al-Maliki were invited to Washington in early November 2013.

“Certain circles in Washington put a hell of a lot of pressure on Obama to put a gun to al-Maliki’s head”, said the Hariri source, adding that “time was running out and Obama was hesitant”. Asked what he meant with “time was running out” and if he could specify who it was that pushed Obama, he said:

“Barzani was losing his grip in the North (Kurdish Iraq); the election [in September] was a setback. All plans for distributing Iraqi oil via Turkey and for sidelining Baghdad were set between Kirkuk and Ankara in early November…

“Who exactly pressured Obama? I don’t know who delivered the message to Obama. I suspect Kerry had a word. It’s more important from where the message came, Kissinger, Scowcroft, Nuland and the Keagan clan, Stavridis, Petreaus, Riccardione, and the neo-con crowd at the [Atlantic] Council. … As far as I know ´someone` told Obama that he’d better pressure al-Maliki to go along with Kurdish autonomy by November or else. Who exactly ´advised` Obama is not as important as the fact that those people let him know that they would go ahead, with, or without him”.

Asked whether he knew details, how the final green light for the ISIS campaign was given, he said:

” Behind closed doors, in the presence of both Scowcroft, Hariri, and a couple of other people”. To my question “if he could be more specific” he replied “I could; I want to stay alive you know; Riccardione was tasked with the operation that day”.

Noting that a prominent member of Saudi Arabia’s royal family, Prince Abdul Rachman al-Faisalhas been named as the one being “in command” of the ISIS brigades, and if he could either confirm or deny, he nodded, adding that “the Prince” is responsible for financing the operation and for part of the command structure, but that the operations headquarter is the U.S. Embassy in Ankara Turkey. “As far as I know, nothing moves without Ambassador Riccardione”, he added.

Ch/L – nsnbc 22.06.2014

ISIS Unveiled: The Identity of The Insurgency in Syria and Iraq

jeudi, 26 juin 2014

De la prétendue intangibilité des frontières

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IRAK, AFGHANISTAN : MOURIR POUR RIEN
De la prétendue intangibilité des frontières

Laurent Mercoire
Ex: http://metamag.fr
 
« Etre mort pour rien » en Irak ? Cette interrogation a été soulevée par des commentateurs américains après la prise de contrôle du Nord de ce pays par le groupe « Etat islamique en Irak et au Levant » ( EIIL ). L’objectif initial des USA, lors de la troisième guerre du Golfe persique ( 2003 ), était de trouver des armes de destruction massive. En leur absence, l’établissement en Mésopotamie d’un régime démocratique était devenu un nouvel enjeu, lequel semble à son tour pour le moins compromis… Il faut cependant raison garder : on n’a encore jamais vu le succès d’une rébellion minoritaire contre un gouvernement, dès lors que celui-ci était soutenu par une identité de conviction ( ici le Chiisme ) et par l’essentiel de la communauté internationale. 

Le succès apparent de l’EILL d’Abu Bakr « al-Baghdadi », connu aussi sous l’acronyme ISIS (Islamic State in Iraq and Syria – or al-Sham ) attend donc d’être confirmé dans la durée, car pour l’instant la capitale, symbole du pouvoir, reste aux mains de l’Etat irakien. La problématique est ailleurs, puisque bien des analystes commencent à envisager sérieusement une partition de l’Irak, avis qui est loin d’être partagé par les Occidentaux. Or le principe de l’intangibilité des frontières relève du Droit international ( utipossidetis ). L’Occident, que ce soit sous les auspices de l’OTAN ou de l’Organisation des Nations Unies  ( ONU ), doit-il accepter le sacrifice de ses soldats au nom de ce principe, dès lors qu’il s’avère inopérant ?

Le constat de la défaillance des Etats

Les USA souhaitaient faire disparaître des « Etats-voyous » ( Rogue States ) ; aujourd’hui quelques-uns d’entre eux sont devenus des Etats en faillite ( Failed States ), tout aussi dangereux. D’autres Etats, plus favorablement connus, sont dans une situation fragile, à l’exemple du Liban ou du Soudan du Sud. Apparemment, là où a été engagée une armée américaine, sans que la doctrine Powell soit respectée, les dégâts sont immenses. En 1975, le régime de Saigon tombait face à l’offensive des communistes vietnamiens ; demain peut-être tomberont les régimes en place à Kaboul et à Bagdad, face aux Talibans et aux Djihadistes…

Le contraste est saisissant sur les rives du Tigre et de l’Euphrate, entre ce qu’était l’Etat irakien, lors de la toute première guerre du Golfe, et ce qu’il est devenu aujourd’hui. L’Iran s’est défendu contre l’armée irakienne pendant une décennie ( 1980-1988 ) ; le gouvernement de Saddam Hussein maintenait une cohérence nationale, en ayant recours à une forte contrainte, à l’emploi d’armes chimiques ( notamment contre les Kurdes à Halabja ), et grâce au large soutien des pays arabes et occidentaux. Trente ans après, la République islamique d’Iran envisage de venir au secours de l’Etat irakien, aujourd’hui plus chiite que national, face à une menace au sein de laquelle il est difficile d’identifier les parts respectives du fondamentalisme wahhabite et du nationalisme sunnite. L’Iran des ayatollahs est toujours là, l’Irak du parti Baas a disparu. Le cadre régional reste cependant identique, avec l’affrontement entre Chiites et Sunnites, le désir du peuple kurde de disposer d’un territoire, et le regard attentif de la Turquie sur les confins du plateau anatolien... Israël, au cœur de l’orage, ne sait pas encore quelle attitude adopter bien que le maintien d’un axe avec l’Arabie Saoudite et les USA, dirigé contre l’Iran, soit encore sur la table.

Si la guerre contre le terrorisme n’a pas été un succès, peut-être est-ce dû pour partie à l’affaiblissement des Etats qualifiés de « nationaux », déstabilisés par des forces religieuses, ou ethniques, sources d’une plus forte, et plus proche, identité. Il est temps de changer d’optique ; l’intangibilité des frontières devrait être remise en question, dès lors qu’elle apporte plus d’inconvénients que d’avantages. Certes, toucher aux Etats pose quelques difficultés ; il suffit de constater les réactions, soit en France, face au projet des nouvelles régions, soit dans les nations d’Europe confrontées aux désirs d’autonomie, voire d’indépendance, de la Catalogne, de l’Ecosse ou du Donbass.

Une intangibilité de principe peu conforme aux réalités

Le principe de l’utipossidetis définit, pour une nouvelle entité souveraine, des frontières superposables aux limites ( souvent administratives ) du territoire dont elle provient. Il a été appliqué lors des décolonisations : l’Afrique, avec la déclaration du Caire du 22 juillet 1964, l’a privilégié en sacrifiant ainsi l’autodétermination des peuples. C’est sur ce principe, plus connu sous le terme d’intangibilité des frontières, que les sécessions biafraise ( 1967-1970 ) et katangaise ( 1960-1963 ) ont été respectivement réduites par le Nigeria et le Congo. A l’inverse, c’est aussi sur celui-ci, que la république autonome de Crimée a conservé ses limites en se séparant de l’Ukraine pour rejoindre la Fédération de Russie.

De manière sanglante ou non, légale ou illégale, de facto ou de jure, bien des frontières ont été modifiées, au-delà des simples rectifications compatibles avec le principe d’intangibilité. Il suffit de citer la Jordanie ( qui a perdu l’Ouest du Jourdain ), l’Erythrée qui s’est séparée de l’Ethiopie, et le Soudan où un nouvel Etat a été créé, trois situations créées ou résolues par la guerre. L’Europe n’y a pas échappé ; si elle restée longtemps en paix, c’est pour éviter un affrontement Est-Ouest au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Les accords de Yalta, par le «  nettoyage ethnique » qui en a résulté en Pologne et en Bohême, ont sans doute prévenu certains antagonismes. Depuis la chute du Rideau de fer, seule la Tchécoslovaquie s’est scindée librement, respectant les principes de l’utipossidetis. Là où les frontières n’ont pas été modifiées et où les peuples sont restés, les conflits ont perduré et les organisations étatiques ont été en échec, comme en Bosnie, pays où les populations croates et serbes n’ont pas été autorisés à se fédérer avec la Croatie ou la Serbie. Quant à la Crimée, elle vient d’être perdue par l’Ukraine en se rattachant à la Fédération de Russie, même si la communauté internationale ne l’a pas encore reconnu. Si ce détachement n’a pas été sanglant, il n’en est pas de même dans le Donbass…  Il n’est pas certain que le prix Nobel de la Paix reçu par l’Union européenne en 2012 soit tout à fait mérité.

Ce principe d’intangibilité est tellement présent dans les esprits qu’une tribune récente et brillante ( 13 juin 2014 ) d’un homme politique français, auteur en février 2003 d’un célèbre discours aux Nations-Unies, ne mentionne à aucun moment des solutions impliquant une modification des frontières. L’actuel ministre français des Affaires étrangères, par principe hostile à tout renforcement de l’Iran, vient de déclarer ( 18 juin ) que l’unité de l’Irak devrait être préservée à tout prix… Il ne manque plus que l’avis d’un ex-nouveau philosophe, dont les interventions se sont jusqu’ici traduites par la poussée d’une herbe toujours plus « verte », faisant presque regretter le cheval d’Attila…

Chacun chez soi ?

En fait, demander à un Etat de disparaître ou de se transformer en abandonnant une partie de lui-même revient à lui faire accepter une sécession. La volonté de séparation doit-elle être encouragée ou combattue ? La Russie ( face aux Tchétchènes ) et la Chine ( face aux Tibétains ou aux Ouïghours ) ont clairement choisi leur voie. On peut comprendre aussi que les USA y soient réticents, à la fois pour des raisons relevant des relations internationales, mais aussi parce que leur nation s’est construite sur une guerre civile ( 1861-1865 ), la plus coûteuse de leur histoire en vies humaines, visant au maintien de l’Union face à la sécession des Etats du Sud.

La reconnaissance, sous la forme d’un Etat souverain, d’un territoire lié à un peuple a au moins deux avantages, l’un à usage interne, et l’autre à usage externe. D’abord l’acceptation d’une appartenance, laquelle se décline de l’élémentaire vers le complexe ( et non pas l’inverse ) : l’individu est d’abord proche de son village, de son terroir avant d’accepter d’être rattaché à une province, un Etat, une Union ou une Alliance. Ensuite, une territorialisation réduit les sources de conflit avec l’extérieur, ce qui est bien pour le voisinage, et, en cas de problème, on sait à quel responsable reconnu s’adresser… Au contraire, la non-prise en compte de l’identité individuelle ou collective induit le terrorisme ( ce qui l’explique, mais ne l’excuse pas ), dont les cibles vont être ceux qui sont responsables de la situation, soit en étant parties prenantes, soit en étant juges. Supprimer un motif de revendication, et donc de ressentiment, est une méthode de prévention ou de traitement bien plus efficace que l’affrontement, ou pire le pourrissement. La sortie d’une crise passerait donc par l’éclatement d’un Etat incapable d’assurer sa souveraineté sur son territoire.

Pour en revenir à l’Irak, la dissociation entre trois entités sunnite, chiite et kurde satisferait certains acteurs, mais en inquièterait beaucoup d’autres. Elle a été défendue par le président de l’Irak, le Kurde Jalal Talabani,( aujourd’hui en retrait pour des raisons de santé ),  mais n’était pas plus recevable autrefois qu’elle ne le serait aujourd’hui par les autres partenaires. Par sa constitution, l’Irak est déjà un Etat unique, souverain, indépendant et fédéral ( Art. 1 ) ; les Kurdes y trouvent de nombreux avantages, ce qui explique leur soutien au gouvernement actuel. Ni la Turquie, ni l’Iran ne sont très favorables à la notion de «  Kurdistan » ( la majorité du peuple kurde vit dans ces deux pays ) ; quant aux pays arabes du Golfe, ils ne veulent à aucun prix d’une extension du chiisme iranien sur la Mésopotamie. En résumé, le désordre, créé par l’intervention américaine n’est pas prêt de disparaître. Pour être juste, la politique revancharde envers les Sunnites du premier ministre chiite Nouri al-Maliki n’a pas amélioré les choses, au point que ce dernier est peut-être devenu un obstacle à tout règlement négocié. Oui, le monde devient bien dangereux, et on comprend qu’il est plus aisé de maintenir que de rompre l’intangibilité des frontières… Quelle que soit l’option choisie, le risque de mourir, pour rien ou non, sera présent ; autant que ce soit contre des barbares...

Les actions menées depuis des décennies par l’Occident, la Turquie et les pays arabes du Golfe persique ont concouru, en Irak et en Syrie, à la disparition des régimes issus des anciens partis Baas. Ces partis avaient à l’origine une triple caractéristique : socialiste, laïque, et nationaliste. Aujourd’hui les groupes islamistes fondamentalistes qui veulent les remplacer échappent à ceux qui les ont soutenus, lesquels s’inquiètent enfin d’un potentiel « Djihadistan ». Bien que la faiblesse de l’Etat irakien, mal gouverné par Nouri al-Maliki, soit apparente depuis de longs mois, l’Occident semble aujourd’hui découvrir ce qu’il a contribué à enfanter. Les forces qui séparent s’affrontent à celles qui réunissent ; combien de temps faut-il pour construire, détruire et reconstruire ? Emotion et morale court-circuitent la raison et le bon sens ; une guerre doit d’abord être pensée avec la tête. Idéalisme et raison ne sont pourtant pas incompatibles chez un dirigeant, comme le montrent les paroles d’Abraham Lincoln en janvier 1838, un quart de siècle avant la guerre de Sécession américaine. « La passion nous a aidé, mais elle ne peut faire davantage. Elle sera notre ennemi dans l’avenir. La raison, froide, calculatrice, sans passion, doit apporter demain tous les éléments de notre existence et de notre défense ».

mercredi, 25 juin 2014

Irak: Alliance USA-Iran ou accord ponctuel contre un ennemi commun?

Irak: Alliance USA-Iran ou accord ponctuel contre un ennemi commun?

Auteur : Nasser KanDil
 
La scène irakienne occupe « la une » de tous nos médias locaux, mais l'évènement le plus marquant de ces trois derniers jours est venu des médias occidentaux ; lesquels, après maintes tergiversations sur la complexité des négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 [les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne], nous ont surpris par la nouvelle disant que les parties se sont entendues sur la rédaction d'un accord final concernant le dossier nucléaire iranien. Les choses progresseraient donc rapidement. […].

Que signifie cet accord ? Est-il, d'une façon ou d'une autre, en relation avec ce qui se passe en Irak ? En est-il la conséquence ou le prélude ? Autrement dit, est-ce la conscience du danger devant la situation irakienne qui a poussé les États-Unis à éliminer rapidement les obstacles qui bloquaient les négociations, ou bien y a-t-il eu entente secrète préalable avec l'Iran et, par conséquent, ce qui se passe en Irak vient opportunément concrétiser l'énorme danger que représente Al-Qaïda contrôlant plusieurs provinces irakiennes, pour servir de prétexte à deux voies possibles : réoccuper l'Irak comme le voudraient nombre de Sénateurs américains ; ou déléguer à une puissance régionale, de la taille de l'Iran, la charge de superviser le grand nettoyage de l'Irak des restes d'Al-QaÏda ? […].

Je ne soutiens pas l'hypothèse d'une entente américano-iranienne préalable qui aurait produit ce qui se passe en Irak, et ceci parce que l'Iran ne prendrait jamais le risque de laisser Al-Qaïda occuper trois provinces irakiennes situées entre sa frontière et la frontière syrienne, abstraction faite du coût élevé politique et moral en centaines de martyrs et de blessés comme nous le constatons depuis quelques jours, pour ensuite les récupérer dans le cadre d'un accord passé avec les États-Unis. Cette explication relayée par certaines plumes à la solde de l'Arabie saoudite, du Qatar et d'autres États du Golfe vise à ternir l'image de l'Iran en suggérant qu'il est désormais « le gérant » des politiques américaines au Moyen-Orient, et qu'il aurait renoncé à ses constantes invariables. Et les voilà, qui commencent à parler d'une « alliance américano-chiite contre les sunnites » et de bien d'autres balivernes, pour brouiller les cartes et nourrir la haine derrière une façade sectaire, alors que les vraies motivations sont strictement politiques […].

En réalité, ce à quoi nous avons assisté en Irak mérite une analyse rationnelle éloignée de toute émotion, classification, et même de toute définition. Nous sommes évidemment d'accord avec ceux qui considèrent qu'Al-Qaïda, y inclus sa branche au Moyen-Orient [Daech], est une organisation terroriste […], lequel terrorisme est défini comme « un système de violences systématiques auquel certains mouvements politiques extrémistes ont recours pour créer un climat d'insécurité favorisant leurs desseins » […]. Mais avec Daech, nous sommes devant un phénomène inhabituel, car la façon dont il s'est comporté au Liban, en Syrie et en Irak est sans précédent dans l'Histoire du terrorisme […] :

1. La première caractéristique qui distingue cette organisation, de toutes les autres, est d'avoir non seulement inversé les règles du jeu, mais aussi d'en avoir établi de nouvelles. C'est pour la première fois que nous sommes face à une organisation dont les frontières sont illimitées, du moins entre la Jordanie, le Liban, la Syrie, la Palestine, et l'Irak, et qui considère cet espace comme une structure géographique et politique unique ; tous ses fronts étant soumis à un commandement unique et à un plan d'action unique.

2. La deuxième caractéristique est que c'est une organisation dont le plan financier est tout aussi inhabituel, au sens où le cerveau économique qui a choisi de dresser la citadelle de Daech à Deir ez-zor en Syrie, et non à Idleb ou dans la Ghouta de Damas, avait misé d'avance sur ses 100 000 barils de pétrole par jour, sur la possibilité de les écouler via la mafia turque, et aussi sur l'hostilité et la haine du gouvernement turc qui, sous la couverture des prétendus opposants syriens du Conseil puis de la « Coalition d'Istanbul » [CNS], lui permettrait de récupérer la moitié des revenus de la vente au minimum. Maintenant, comme l'affirment les Services de renseignement américains, et d'autres, Daech a pu amasser 500 millions de dollars pour sa guerre en Irak et le recrutement de 50 000 combattants.

De même en Irak, si la bataille suprême a été dirigée contre Baïji -la plus grande raffinerie du pays produisant 300 000 barils de pétrole par jour et sans laquelle la crise de produits pétroliers dans la région est assurée- c'est bien parce que là aussi le marché est garanti d'avance, étant donné que les mafias en Jordanie, au Liban, en Syrie, voire dans certaines régions de l'Iran et autour de l'Irak, pèseraient de tout leur poids pour en payer le prix, quand bien même Beïji serait aux mains d'Al-Qaïda ! Nous savons tous que lorsque les États-Unis ont interdit le pétrole irakien à l'exportation, les Américains, les Britanniques, et tous porteurs de valises du marché noir logeaient dans les hôtels de Bagdad et affrétaient leurs bateaux, en pleine nuit, au nez de la prétendue surveillance. Nous savons aussi que d'autres se servaient de bateaux de pêche et d'embarcations « made in Dubaï » dont les réservoirs avaient une contenance de 1000, 5000, ou 10 000 litres pour échapper à toute surveillance […].

3. La troisième caractéristique est le cerveau tacticien qui fait que Daech sélectionne toujours une position centrale qu'il attaque, puis occupe, et à partir de laquelle il contrôle la zone géographique environnante délimitée d'avance. C'est ainsi que nous avons vu des centaines et des milliers de véhicules chargés d'hommes armés de mitrailleuses lourdes et moyennes entrer à Alep via la frontière turque, à Al-Raqqa, à Deir ez-zor, à Tikrit, puis à Mossoul. Il ne mène pas vingt batailles à la fois mais ouvre un front après l'autre […].

Nous sommes donc confrontés à des méthodes de travail inédites, alors que les autres organisations terroristes, telles celles d'Al-Nosra, du groupe d'Abdullah al-Azzam et d'autres, mènent des actions que l'on pourrait qualifier d'« actes gratuits ou suicidaires » vu que leurs combattants sont envoyés sur des opérations hasardeuses qui pourraient réussir ou ne pas réussir. Que l'objectif soit atteint ou pas, s'ils ne sont pas tués, ils tuent ! Tandis que Daech est entré dans Mossoul et Tikrit sans mener une seule opération suicide. Il a neutralisé les barrages de sécurité et a occupé les casernes en un temps record grâce à la complicité de Azzat al-Douri et de son « armée naqchbandie », composée d'anciens officiers baasistes irakiens et majoritairement de confession sunnite, après lui avoir fait miroiter le poste de gouverneur intérimaire de la région centre […]. Mais si Daech a quitté la Syrie pour se concentrer sur l'Irak, c'est bien parce qu'il a réalisé qu'il allait dans le mur devant une armée syrienne qui remportait victoire après victoire et un peuple syrien, notamment les sunnites, qui l'avait rejeté en refusant son idéologie et son mode de vie et avait décidé de rester dans le giron de l'État. Il a vu les foules de citoyens syriens se précipitant en masse pour élire leur Président, au Liban ; en Jordanie, puis en Syrie, et en a vite tiré les conséquences. Il n'a pas perdu son temps à se frapper la tête contre le mur et raconter des bobards. Réaliste, il a plié bagages et s'est contenté de garder les positions pouvant lui servir de couverture pour l'étape suivante en Irak. Reliant les fronts irakien et syrien, il a gardé Deir ez-Zor dont les puits de pétrole forment l'épine dorsale de son projet futur […].
Le nouveau Daech « né de l'échec en Syrie » est une organisation politiquement mature, financièrement nantie, géographiquement audacieuse par sa remise en question des règles du jeu et des frontières de Sikes-Picot ; ce qui signifie que sa défaite ne sera pas chose facile et certainement pas par une réaction sectaire !

Mettre en échec le projet de Daech n'est possible que par un esprit politique et moral supérieur qui démantèlerait les sources de son pouvoir, maintenant qu'il a réussi à exploiter la position turque à travers Izzat al-Douri, aujourd'hui disparu de la circulation, et qu'il dispose de plusieurs camps d'entrainement pour des milliers de combattants en territoire turc, grâce au financement du Qatar et de l'Arabie saoudite qui lui ont permis d'occuper cette première place.

Sinon, Daech va devenir une « force populaire » soutenue par 8 millions d'habitants du centre de l'Irak et donc aux frontières de l'Iran, de la Syrie, et du Kurdistan ; les kurdes ayant des velléités séparatistes, la situation irakienne est raisonnablement d'autant plus dangereuse pour L'Irak et perturbante pour la Syrie et l'Iran. Mais l'avancée de Daech ne se limitera pas aux frontières de ces deux pays. À la moindre occasion, son objectif suivant est en Turquie car c'est le passage qui lui permettra d'avancer vers l'Ouest, et en Jordanie car c'est le « flanc mou » du monde arabe et non l'Irak […]. Une fois en Jordanie, qui ne pourra lui résister plus que quelques heures, Daech ne retournera pas en Syrie, mais se dirigera vers l'Arabie saoudite où il dispose de forces combattantes, de cellules dormantes prêtes, d'autres sources de financement et d'extensions. À partir de là, il partagera le « jeu de la sécurité régionale » avec Israël, lequel paraîtra nécessairement menacé vu ses 680 Kms de frontières avec la Jordanie […].

D'où les inquiétudes de l'Arabie saoudite, et aussi de l'Égypte qui se trouve face à un dilemme : soit il admet que la priorité des priorités est la lutte contre la menace terroriste, non l'acharnement contre M. Al-Maliki ; soit il s'abstient d'embarrasser l'Arabie saoudite qui a mis dix milliards de dollars sur la table pour que l'Égypte adopte ses prises de position publiques contre la Syrie […]. Personnellement, je ne parierai pas dans un sens ou l'autre, car je ne dispose pas d'éléments indiquant combien de temps ce pays pourrait encore résister dans ces conditions […].

Par conséquent, L'Egypte, les États-Unis et l'Europe sont fatigués parce que leur guerre est dans une impasse et qu'ils ne disposent plus de cartes susceptibles de les sortir d'affaire. À M. François Hollande qui déclare que ce qui se passe en Irak est le résultat tragique de « la guerre qu'al-Assad poursuit contre son propre peuple », j'ai déjà répondu par un article bref pour lui dire : « Vous avez raison, car ce qui se passe en Syrie est le résultat de l'hypocrisie de ce que vous appelez la communauté internationale qui prétend lutter contre le terrorisme pendant qu'elle le soutient sans limites en Syrie ». Ce qui se passe en Syrie est le résultat du rassemblement de tout ce que le monde compte comme serpents venimeux dans le seul objectif de détruire l'État syrien sous prétexte d'une politique justifiée par la seule « sécurité d'Israël ». Mais la Syrie ayant triomphé, où voulez-vous que cette colonie virale hautement infectieuse se dirige, sinon vers l'Irak affaibli ?

Les Services du renseignement français ont livré à l'opposition armée des missiles antichars, dont une partie s'est retrouvée au Mali, ce qui prouve que Daech était déjà en train de s'organiser ; si bien que désormais toute cette prétendue communauté internationale est face à ses responsabilités. Les États-Unis savent parfaitement qui a utilisé les armes chimiques, qui a tenté de s'en servir comme prétexte pour intervenir en Syrie, qui les fabrique, qui sait les utiliser ; mais, lorsque les enquêteurs de l'ONU ont demandé à voir les images de leurs satellites braqués sur la Syrie, 24 heures sur 24, pour visualiser le missile tombé sur al-Ghouta, ils ont refusé de les leur remettre !

Les États-Unis savent aussi qui est Daech, comment il s'est procuré du gaz sarin, et comment il a tenté de se doter de l'arme nucléaire auprès des réseaux d'Abdul Qader Khan, le « père » de la bombe atomique pakistanaise… Ils en savent beaucoup, ce qui fait qu'ils sont encore plus inquiets que beaucoup d'autres. Ainsi, lorsqu'ils ont suggéré au premier ministre irakien, Al-Maliki, de se lancer dans une opération politique c'est parce qu'ils étaient conscients que le seul moyen de gérer politiquement et militairement cette situation complexe en Irak, passe par un État tranquille possédant les cartes nécessaires pour mener à bien cette entreprise ; ce qui est le cas de l'Iran dont il vaudrait mieux ne plus retarder les nouvelles fonctions au Moyen-Orient […].

C'est une situation comparable à ce qui s'est passé à La « Conférence de Yalta » entre les USA et l'URSS au lendemain de la deuxième Guerre Mondiale. Mais, comme l'après Yalta, il ne s'agit nullement d'une alliance, mais d'un accord ponctuel face à un ennemi commun, l'Iran étant la puissance régionale montante capable de gérer le processus politique en Irak et avec Al-Maliki […]


- Source : Nasser KanDil

mardi, 24 juin 2014

Takfirismo, el Frankenstein saudí

Por Rodney Shakespeare

Los EE.UU. y el Reino Unido están creando un monstruo. Estas criaturas se supone que deben morder a otras personas, pero tienen una tendencia desconcertante a morder la mano que les da de comer.

Sin embargo, los EE.UU. y el Reino Unido siguen alimentando al monstruo, en parte porque les gustan y, en parte, porque justifican las acciones para más espionaje, más armas y más guerras.

La creación del monstruo del 11S fue particularmente exitosa, ya que les permitió tener una excusa para atacar a las naciones islámicas (de hecho, al general Wesley Clark se le informó que atacarían a siete).

El monstruo de hoy es el takfirí/wahabí que está recibiendo una gran alimentación, especialmente porque los EE.UU. quieren nutrir cualquier cosa que sea fundamental para el Eje del Mal (es decir, los EE.UU., Israel y Arabia Saudita). Después de todo, los amigos se ayudan entre sí, ¿no es cierto?

Sin embargo, en Europa, e incluso en los EE.UU., cada vez hay más conciencia de que el monstruo takfirí/wahabí pronto podría irrumpir por la puerta trasera. Así que los gobiernos occidentales, ahora, comienzan a quejarse de los jóvenes que van a Siria a unirse a los carniceros, degolladores, que asfixian con gas y golpean con el garrote a chicas jóvenes. Esos hombres podrían regresar y emplear su garrote en territorio nacional.

Sin embargo, incluso mientras se quejan, los EE.UU., el Reino Unido y otros más están animando, financiando y armando a los takfiríes y wahabíes! Esto, por supuesto, es contradictorio, incluso demencial, pero ¿qué más da un poco de esquizofrenia cuando estás entre amigos?

No obstante, sus andanzas desagradables están empezando a afectar incluso a las mentes esquizofrénicas entre otras cosas porque el monstruo está apareciendo en más y más lugares. Un ejemplo es Irak, donde los asesinos del Estado Islámico de Irak y el Levante son la manifestación más horripilante que pudiera producirse del monstruo. Otro es el norte de Nigeria, donde cientos de niñas nigerianas están siendo secuestradas, violadas y vendidas como esclavas por Boko Haram.

Entonces, ¿quién está detrás de la última atrocidad cometida por Boko Haram? ¿Quién los crea? ¿Quién los financia? A pesar de la pobreza en la zona (donde más del 60 % de la población vive con menos de 2 dólares al día), ¿cómo es posible que hayan tomado videos de Boko Haram con vehículos blindados y armas pesadas? ¿De dónde sacaron el dinero para comprar esas cosas? ¿Quién suministra el armamento?

No provenía de las hadas (ni los rusos, los chinos o los iraníes, para el caso). Era, y es, el Eje del Mal. Y la clave para entender el monstruo takfirí/wahabí es preguntar, ¿de quién proviene la motivación psicológica que les dice a los jóvenes que es legítimo matar a cualquiera, menos a sí mismos?

De hecho, ¿quién está estimulando a los jóvenes a cometer atrocidades de esa naturaleza, algo que era impensable hace muy poco tiempo? ¿Quién consagra esta conducta incalificable? ¿Quién le dice al monstruo que todo lo que hace no sólo no es aceptable, sino también santificado por Alá?

Todo el mundo sabe la respuesta - son los saudíes. O mejor dicho, el vicioso régimen saudí. Más que cualquier otra cosa (y, en comparación, los israelíes y los americanos son socios menores) es el régimen saudita quien está promoviendo un mundo de atrocidad y destrucción del que incluso los bárbaros invasores del antiguo imperio Romano se habrían avergonzado.

En Baréin, por otra parte, los saudíes están detrás de las tortura y muertes que lleva a cabo el régimen asesino de Al Jalifa (otro lote de totalitarios viciosos que utiliza escuadrones de la muerte para aterrorizar a una población muy valiente y que sólo quiera un poco de democracia). El Gobierno del Reino Unido, por supuesto, sigue siendo fiel a estos asesinos, destruyendo así cualquier ápice de respeto que el resto del mundo podría tener hacia él, pero hay conciencia de la quiebra de la política exterior británica y, algún día, tendrán que pagar un precio por ello.

Esa conciencia es cada vez mayor. Los EE.UU. y el Reino Unido están teniendo que enfrentarse al hecho de que millones de sirios fueran a votar con frenesí y, con el mismo entusiasmo, votaron a favor de mantener el presidente Assad.

Luego está Hezbolá, que, de manera significativa, ya no es catalogado como una organización terrorista por el secretario de Estado norteamericano, John Kerry, un político tan carente de principios como nunca lo ha habido (y eso es mucho decir), pero incluso él está empezando a dormir intranquilo, dado que su mente subconsciente comienza a reconocer que su política exterior es ahora completamente contradictoria y que no tiene ninguna sustancia lógica, y mucho menos moral.

Además, incluso Kerry puede reconocer lo que ahora es un monstruo fuera de control.

Entonces, ¿qué se puede hacer?

A primera vista, nada, porque el takfirí/wahabismo es parte integral de la continua existencia del Estado saudí y el régimen mantiene despiadadamente su control.

Pero, mirando con mayor profundidad, la solución salta a la vista - el derrocamiento del régimen saudí, y luego la realización del deseo más profundo de la mayor parte de la población que anhela una sociedad verdaderamente democrática y moderna (con la que EE.UU. y el Reino Unido podrían intercambiar de manera normal).

Todo esto puede parecer poco probable, salvo que los EE.UU. y el Reino Unido estén descubriendo que el monstruo que han ayudado a crear, realmente, se está acercando por la puerta de atrás y, por eso, a menos que hagan algo inmediato y muy grande, van a recibir una gran mordida.

El derrocamiento del régimen saudita se podía conseguir y, muy pronto, podría convertirse en una necesidad. Esperemos que, por una vez, los EE.UU. y el Reino Unido logren liberarse de las garras del Eje del Mal.

Rohani met en garde les pays soutiens des "terroristes"

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Iran : Rohani met en garde les pays soutiens des "terroristes"

Ex: http://www.zejournal.mobi 

Le président iranien Hassan Rohani a mis en garde dimanche les "pays qui soutiennent les terroristes avec leurs pétrodollars" en allusion à l'Arabie saoudite et au Qatar, qui financent selon Téhéran les jihadistes de Daech.

De son côté, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'est dit "totalement contre" toute intervention étrangère en Irak, dénonçant la volonté des Etats-Unis de "tirer profit d'éléments fanatiques et ignorants".

"Nous conseillons aux pays qui aident les terroristes avec leurs pétrodollars de cesser de le faire. Ils doivent savoir que demain viendra leur tour" d'être confrontés à ces groupes, a déclaré M. Rohani, cité par le site internet de la télévision d'Etat.

Des responsables et des médias iraniens ont affirmé ces derniers jours que Daech (l'Etat islamique en Irak et au Levant, EIIL), qui a pris le contrôle de plusieurs villes et régions d'Irak lors d'une offensive éclair la semaine dernière, est soutenu financièrement et militairement par l'Arabie saoudite et le Qatar.

Le gouvernement saoudien fait porter au Premier ministre chiite Nouri al-Maliki la responsabilité d'avoir conduit l'Irak au bord du gouffre par sa politique d'exclusion des sunnites.

L'Iran, pays à majorité chiite, soutient le gouvernement de M. Maliki contre les insurgés sunnites de l'EIIL. Le groupe contrôle également une partie de la Syrie, dont le régime du président Bachar el-Assad est également un allié de Téhéran.

M. Rohani a dénoncé "les sauvages qui ont soif du sang des musulmans, coupent la tête des enfants et violent les femmes musulmanes", en affirmant que ces agissement ne font que "satisfaire les sionistes (...) car personne ne pense plus à la Palestine".

Le président a aussi appelé à l'unité entre "chiites et sunnites qui sont frères".

"Depuis des années et des siècles, chiites et sunnites vivent ensemble en Iran, en Irak, au Levant, au Liban, dans les pays du Golfe persique et au Maghreb" dans une "coexistence pacifique", a-t-il affirmé.
Depuis le début de l'offensive de l'EIIL, l'Iran appelle à l'unité nationale irakienne pour contrer les jihadistes.

"Les chiites, les sunnites et les Kurdes sont nos amis, nous avons toujours eu des relations amicales avec leurs responsables et nous avons toujours insisté pour que toutes les ethnies et groupes aient une participation active et constructive au sein du pouvoir en Irak", a déclaré samedi le président du Parlement Ali Larijani, selon le site officiel de l'institution.

Le guide suprême iranien, cité par son site internet, a pour sa part nié que l'offensive de l'EIIL soit "une guerre chiite-sunnite", accusant les Etats-Unis de vouloir "perturber la stabilité (de l'Irak) et menacer son intégrité territoriale".

"Nous sommes totalement contre toute intervention des Etats-Unis et d'autres en Irak", a-t-il dit, affirmant que "le gouvernement, le peuple et les dignitaires de ce pays ont la capacité de mettre fin à ce complot".


- Source : AFP

lundi, 23 juin 2014

ISIS-terroristen werden getraind door Amerika en Turkije

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Onthutsend: ISIS-terroristen werden getraind door Amerika en Turkije

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Nog meer bewijs voor steun Westen aan moslimextremisten

‘Turkije trainde al duizenden moslimterroristen voor oprichting Sharia-Kalifaat’

ISIS-Sharia-terroristen, getraind door Amerika en Turkije, bewapend door Saudi Arabië

De schandalen stapelen zich op voor de regering Obama. Nu blijken moslimterroristen van ISIS, dat grote delen van Syrië en Irak heeft bezet, in 2012 op een geheime basis in Jordanië getraind te zijn door Amerikanen en Turken, die hen tegen de Syrische president Bashar Assad wilden inzetten. Het was natuurlijk nooit de bedoeling (?) dat ze tegen de Amerikaanse belangen in Irak zouden vechten. Eerder voltrok eenzelfde rampscenario zich in Afghanistan, waar de Taliban in de jaren ’80 werden getraind door de CIA om te vechten tegen de Russen. Ook daar keerden de moslimextremisten zich later tegen hun ‘weldoeners’.

Getraind in Jordanië en Turkije

Jordaanse officials hebben bevestigd dat er in Safawi, in de noordelijke woestijnregio van Jordanië, al in 2012 een basis was waar Amerika en Turkije tientallen ISIS-strijders trainden om te vechten tegen Assad. Wel zou eerst onderzocht zijn of de strijders geen banden hadden met Al-Qaeda. Ook op bases in Turkije worden terroristen klaargestoomd voor de burgeroorlog in Syrië. Eén van deze kampen bevindt zich vlakbij de NAVO-luchtmachtbasis Incirlik, bij Adana.

Ook het Duitse Der Spiegel berichtte in maart dat Syrische rebellen in Jordanië door Amerikanen worden getraind in onder andere het gebruik van anti-tankwapens. Hoewel niet helemaal duidelijk is of de Amerikanen tot het leger behoren of tot private firma’s zoals het beruchte Academi / Blackwater, dragen sommige instructeurs Amerikaanse legeruniformen.

De Britse Guardian schreef in dezelfde maand dat naast Amerikaanse ook Franse en Duitse instructeurs hulp geven aan de Syrische rebellen. Frankrijk en Duitsland weigerden hierover commentaar te geven aan journalisten van het internationale persbureau Reuters.

‘Nieuwe regionale oorlog’

Gisteren waarschuwde de VN dat het geweld in Syrië en Irak kan overslaan op de buurlanden, met een nieuwe Midden-Oostenoorlog als gevolg. Ook de Jordaanse officials zeiden daar bang voor te zijn. ISIS plaatste onlangs een video op YouTube waarin werd gedreigd dat Koning Abdullah, die als een vijand van de islam wordt gezien omdat hij samenwerkt met het Westen, zal worden ‘afgeslacht’. In een andere video is te zien hoe tiener-jihadstrijders van ISIS zich rond een Iraakse gevangene opstellen en feest vieren als hij wordt geëxecuteerd. (4)

Ook Saudi Arabië speelt een grote rol in het Syrische en Iraakse conflict. De Saudi’s leveren wapens aan ISIS en worden algemeen gezien als één van de belangrijkste drijvende krachten achter de aan Al-Qaeda verbonden terreurbeweging.

‘Obama medeplichtig’

Een geïnformeerde bron met contacten met een hoge official binnen de Shi’itische Iraakse regering van premier Nouri Al-Maliki noemt de Amerikaanse president Obama ‘medeplichtig’ aan de oorlog die ISIS voert tegen de regering in Baghdad. Tevens bevestigt hij dat duizenden in Turkije getrainde moslimterroristen via Syrië naar Irak zijn gereisd, met als doel daar het Islamitische Sharia-Kalifaat op te richten. (1)

Xander

(1) World Net Daily
(2) The Guardian
(3) Spiegel via Reuters
(4) Breitbart

Zie ook o.a.:
15-06: Grote man achter Putin beschouwt VS als rijk van de Antichrist (Obama steunt Al-Nusra/Al-Qaeda in Syrië en Irak)
03-06: Op video: Obama glimlacht bij horen oorlogskreet Allah
01-06: Turkije blokkeert Eufraat, drinkwater miljoenen Syriërs en Irakezen in gevaar
10-05: Syrië: Regering Obama wil alle macht overdragen aan Moslim Broederschap
06-05: 3000 door Amerika getrainde soldaten gaan werken voor Hamas
18-04: Turkije, Iran en Al-Qaeda vormen Free Egyptian Army voor nieuwe burgeroorlog
08-04: Pulitzerprijs journalist: Turkije achter gifgasaanval Syrië, werkt samen met Al-Qaeda
30-03: VS steunt Erdogans misbruik van NAVO voor herstel Ottomaans Rijk (/ Vanuit Turkije zal het nieuwe islamitische Kalifaat worden opgericht)
29-03: Ingrijpen Syrië nabij? Turkije geeft Al-Qaeda militaire- en luchtsteun
27-03: Gelekt gesprek op YouTube: Turken plannen false-flag aanslag om Syrië aan te vallen
07-03: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (2)
28-02: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (deel 1)

From Iraq to Syria: How to transport men and weapons without really trying

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From Iraq to Syria: How to transport men and weapons without really trying

The much touted fall of Mosul and the alleged capture of US military equipment have been in the making for a long time. It is therefore important to have some institutional knowledge of where these events began, and how a ragtag corporal in the Georgian army, sick and disillusioned, has suddenly become the poster boy for America’s war on terrorism in Iraq.

The corporal concerned is al-Shishani, AKA, Umar Gorgashvili, whose birth name is TARKHAN BATIRASHVILI. He is leader of the Islamic State of Iraq and Levant (ISIS) insurgents who have been seen, very conveniently, transporting US-supplied Humvees across the border into war-torn Syria after the capture of Mosul.

Often reported as killed, al-Shishani nevertheless always turns up at the right time and right place for a photo opportunity, all part of the subterfuge. Umar Gorgashvili goes by many different names, but most of these are known only to those that have trained and have worked with him. There are (actually were, some of them have been murdered) four chechens operating in the region, thus named “al shishani”: Omar al-Shishani, Saifullah al-Shishani, Amir Muslim and Salahudeen al-Shishani.

The supposedly captured US Humvees his troops have taken to Syria are purported to be the inanimate equivalents of the US hostages held for so long in Iran in the late seventies. However, the track record of al-Shishani himself, and the various players in the region, indicates that something else is going on.

The US-backed rebels are losing ground in Syria. ISIS, though presented as the enemy in northern Iraq, has been installed there to finish the job the original rebels have proved unable to.

The capture of the equipment is in fact a strategic handover. It serves two purposes: to equip the anti-Assad forces and to provide cover for equipment being brought out of Afghanistan and handed over to ISIS. It will be said, if anyone notices, that this equipment must have been stolen from northern Iraq, because we have seen this happen on TV, and CNN says so!

Moths and butterflies

It has been interesting to watch al-Shishani/Batirashvili/ Gorgashvili, being transformed from an invalid soldier, officially too sick for duty, into the fiercest jihadist in the world. Maybe there is no choice but to present him as such, when 5,000 of his jihadists have overrun four divisions of the Iraqi army, which the US has spent $25 billion training.

Francesco Crispi, Italian Prime Minister in 1898 who had gained his position by presenting himself as a strongman, was forced to resign by a stone-throwing mob when his army was routed at the Battle of Adwa by an Ethiopian force armed largely with spears. No one wants to bow out of history in the same way over Iraq, despite all their talk about how much their actions are driven by care for the Iraqi people.

But of course that is not going to happen for another reason. The new poster boy learned everything he knows not from his fellow jihadists but from the people who trained him: the US army, the training provider for the Georgian Armed Forces under the 64 Million Dollar US Train and Equip Programme, and Turkish intelligence, also trained by its US equivalent, through whom he took on his new role. This man is another jihadist who is actually working for the other side, doing, as ever, things that side won’t dare do openly because the public who pay their wages would never support them. There is a list of them, and they too have different names and for different purposes, all their travel and foreign passports funded by US taxpayers.

The US motivation

The captured Humvees are becoming quite the celebrities. Al-Shishani has been shown driving them around unhindered, in scenes designed to outrage the supporters of the US action, and then inspecting them in Syria, thus demonstrating the international nature of the jihad and underscoring the importance of the global war on terrorism, providing justification for any action the US chooses to take against it—or inaction. They US can even symbolically send some troops back to Iraq, of course, only to protect American citizens.

All these televised images look rather similar, purely in technical detail, to a number of similar ones connected with terrorism – the faked Boston Bombing footage shot by the Boston Globe, the faked gas attack purportedly committed by Assad’s troops reported by CNN, the internationally distributed photos of Carlos “The Jackal” which do not match eyewitness accounts of the man. Details of the background do not match, images purportedly from the same day and time have different light levels and appear to be from different places, there are unexplained smudges and gaps and nothing to identify exactly when and where certain scenes were shot.

This consistency is not accidental. The US Department of Defense has written a manual on capturing scenes like these to marshal international opinion against an aggressor. Follow this link for the full original report: 1998 Report on Disinformation Warfare Manual – Chapter 7

The fact that such a manual exists does not mean that the images from Mosul and Syria are part of such a disinformation programme. However, we need to take into account two factors. First, al-Shishani was trained by the US whilst in Georgia. Everything he knows the US also knows, and everything he does the US knows he will do, because it taught him how and when to do it.

Second, the US has practically withdrawn from Iraq but is still trying to pursue its aims in Syria. Hillary Clinton, Obama’s former Secretary of State, is warning that further military intervention in Iraq would be a “delicate and difficult task for our government because we certainly don’t want to fight their fight.” This is the same Hillary Clinton who wrote in a recent memoir that the Syrian conflict has spilled over into Iraq. The civil conflicts in Iraq and Syria are all part of the same thing, according to her, and therefore according to her boss, as she would not be allowed to make such statements off the top of her head when security is at risk.

So to continue the war in Iraq when you have withdrawn your troops, to justify the original conflict and lost lives, what do you do? Increase the engagement in Syria, which is now, we are told, where Iraq’s new troubles are coming from. Strangely enough, this is where the Humvees taken by al-Shishani’s men are now. Where the threat goes, funding will follow – funding which is desperately needed, with the rebels being penned back day by day.

Maybe the US genuinely fought against al-Shishani’s ISIS forces in Iraq. If it did, it suffered a humiliating defeat which puts the whole war on terror in doubt and with it the funding and public support for continuing it. But if this is the same war being fought against Syria, that changes everything.

This minor local setback can be reversed by defeating the instigators in Syria. But where exactly are these instigators? ISIS is not fighting on the side of Assad in Syria. It is fighting against him, like the crumbling Free Syrian Army and US-backed rebel forces, and indeed largely replacing these groups, as they have failed to secure Assad’s removal.

So al-Shishani is fighting both against and for the US, simultaneously, in the same war. Taliban militants in Afghanistan are complaining that they did not join it to fight FOR the US, as they are now effectively doing as a result of the latest turns of the peace process. One wonders how such a thing could happen in Iraq and Syria, unless it was always intended to be this way.

Turkey’s involvement

According to the BBC Omar al-Shishani entered Syria from Turkey to get involved with the conflict there. This is a well travelled route and this has been confirmed by Chechens who lived in Georgia as well. In Syria, Turkey has tried to play its own game; the US has not agreed to share tactics and strategy with Turkey and, incredibly, Northern Iraq

We sure that Tarkhan entered Syria by Turkey, based on good sources about it and who trained him? After all, he travelled a lot, and not only in this direction but participated in executing some ethnic Ossetians inside of Georgia proper back in 2008, prior to the start of the 2008 Russian Georgian war.

Turkish collaboration with the Chechens is nothing new. It dates back to the eighteenth century, when both Chechnya and the Ottoman Empire were under threat from Christian Russia. Then the Turks offered the Chechens help to “defend the caliphate”, now the mantra is “jihad against the Russians in the Levant paves the way for the return of the caliphate, and taking the jihad back to the Russian heartland.”

Chechens wishing to continue this jihad invariably do so through Turkey due to this longstanding tie. From there they enter both Syria and Iraq. Mosul is the largest Christian city in Iraq, therefore an obvious target for jihadists. Its capture from the dysfunctional Iraqi government reassures Turks that “genuine Moslems” now control not only the surrounding region but its oil reserves. The country extracting the largest quantity of oil from those fields is Turkey.

But Turkey is also a US ally and member of NATO. It will continue to support US causes, such as prolonging the conflict in Syria, to further its own geopolitical ambitions, which have recently begun to bear fruit. Turkey is increasingly following the path of China: it has become a regional powerhouse, expected to intervene in conflicts and act as an honest broker between smaller nations, without giving up any of the anti-democratic conduct which previously saw it ostracised on the world stage.

Political violence, ethnic conflict and arbitrary justice are not things of the past in Turkey. Politicians still pander to martial sentiment by being as adversarial as possible, the military still plays a major role in government behind the scenes and a mainstream variety of radical Islam continues to undermine the secular state as much as Kurdish and other minority communities’ terrorist groups. But it has the economic clout to dominate the region regardless, so these previous bogies no longer come into view, regardless of the consequences.

By continuing to provide a pathway for Chechens to get involved in jihad Turkey keeps part of its “strongly” Moslem population happy and enhances its own claims to be both a Western and Moslem nation. It also helps the US by ensuring the fall of Iraq, making it appear a hopeless case not worth defending any further, but blaming that on Syria, enabling it to increase its involvement there.

The international nature of al-Shishani himself, an ethnic Chechen/Kist actually from Georgia fighting in Iraq and Syria, brings home the international nature of the war on terror and the fact that even Moslem countries are threatened by it. This again serves both US and Turkish objectives, as governments fund each other, and keep each other in power, to conduct this war.

The only trouble is that al-Shishani gets the raw end of the deal. He now has to defend his conquests with arms, all the while looking over his shoulder for the day when he is no longer useful, and is executed by his friends as a terrorist, like so many before him. Chechens themselves also get an even worse name than their association with terror has given them now, making their engagement in civilized conflict resolution impossible as no one will, officially, negotiate with a terrorist.

What next?

Minority groups, particularly dispossessed ones, always have a cause. They are willing to get into bed with anyone to further that cause. A number of monarchist Russians who went into exile in 1917 sided with Hitler throughout the Nazi era, not because they were Nazi, but because he was an aggressive antithesis of the hated Communists, a situation he exploited to his advantage.

The Moslem Chechens do not have a state of their own, and live surrounded by Christian peoples. Anyone who offers them a way to pursue the fight against those Christians, even if they are infidels themselves, is potentially a friend, but a friend much bigger and stronger than them, whose will they will eventually have no choice but to follow, whatever blandishments are initially offered.

Chechens such as Omar al-Shishani can be used for any purpose, and Georgia has seen it all before. The US has been inserting groups of Chechen fighters and Arab terrorists into Pankisi Gorge in Georgia to destabilise Russia for a number of years, and the snipers who shot at people indiscriminately in Maidan Square were subsequently evacuated through Georgia. Whatever cause al-Shishani may once have had, he has merely become an adjunct of US foreign policy, and must be well aware of this.

Does Omar still have tuberculosis? No one seems to know for sure. But what is clear is that this new international monster has now become a sicker and more helpless man than he ever was. He will be discarded in due course, and his alleged conduct has made it all the harder for the Chechen cause to be seen as anything other than an excuse for violence. He may not have set out to bring this on himself and his people, but that is what he is doing, with thousands of innocent civilians as collateral damage he will be blamed for causing.

Henry Kamens, columnist, expert on Central Asia and Caucasus, exclusively for the online magazine “New Eastern Outlook”.

 

 

 

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dimanche, 22 juin 2014

Le monde arabe déstabilisé par les erreurs américaines

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Irak : l’Iran allié des Usa… cherchez l’erreur
 
Le monde arabe déstabilisé par les erreurs américaines

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr
 
L’Iran, pays que les Usa envisageaient de bombarder hier aux cotés des israéliens se porte en Irak au secours des protégés des américains en grave difficultés militaires. On ne peut mieux illustrer une situation ubuesque et terrifiante qui a complètement échappé aux scénarios élaborés par les stratèges de l'impérialisme démocratique.

Les américains n’ont jamais eu la bonne lecture. Derrière le terrorisme du 11 septembre, derrière la guerre de l’islamisme radical mené par la haine de la « civilisation occidentale » , il y a une guerre mondiale entre musulmans, entre chiites et sunnites. Les américains, en détruisant l’Irak de Saddam Hussein dominé par les sunnites, ont donné le pays à des chiites incapables de maintenir une unité entre les composantes irakiennes. Allié des chiites en Irak, Washington a tenté de les chasser du pouvoir en s’appuyant un  temps sur les islamistes sunnites en Syrie. Ces islamistes tentent aujourd’hui de reconstruire un califat sur les deux pays pour effacer les frontières tracées par les européens en fonctions de leurs intérêts de l'époque. C’est une menace que l'Iran ne peut accepter.

Quant à la démocratie qui devait tout régler, inutile de la chercher, elle n’est nulle part. L’Iran des gardiens de la révolution islamique aux cotés des Usa contre l’armée islamique du levant, difficile tout de même d’expliquer cela aux opinions publiques. L’incohérence politique et l’aveuglement idéologique est en train de présenter la note, elle sera lourde pour tout le monde.

Le président américain, qui ne cesse de proclamer que la page des guerres est tournée, s'est une nouvelle fois retrouvé brusquement confronté aux conséquences des interventions passées. Personne n'imaginerait revoir des soldats américains à Fallouja ou à Tikrit, sauf dans une mission de guidage de drones. Le vice-président Joe Biden, qui est chargé de la gestion des relations avec le gouvernement chiite de Bagdad, a appelé Nouri Al-Maliki pour lui faire savoir que les Etats-Unis sont « prêts à accélérer et intensifier leur soutien ». Lorsqu'il était candidat à la Maison Blanche, M. Biden avait été critiqué pour avoir suggéré la partition de l'Irak en décembre 2006. Depuis la prise de Kirkouk par les Kurdes, dans le nord du pays, l'idée est réapparue dans les médias américains. Les « faucons » sont persuadés que tout cela aurait pu être évité, avec une petite force résiduelle et que Barack Obama a choisi le retrait complet pour des raisons électorales. John McCain a « supplié » son ancien rival de revoir sa décision sur le retrait d'Afghanistan. « Les Afghans n'ont pas de capacités aériennes. S'il vous plaît, conservez une petite force en Afghanistan ! ». Les spécialistes de politique étrangère ont reproché au président d'avoir, par son inaction en Syrie, créé un vide qui a profité à l'EIIL.

En attendant une décision de Barack Obama, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a ordonné l'envoi d'un porte-avions dans le Golfe au cas où une intervention militaire serait nécessaire en Irak, où les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant menacent Bagdad. Barack Obama doit désormais faire face à trois défis en Irak. Le premier est de prendre des mesures rapides pour stopper l'avancée des djihadistes sunnites de l'EIIL afin de les empêcher de s'emparer de l'Irak et d'en faire une base arrière d'où partiront des attaques vers l'extérieur qui pourraient cibler des intérêts américains. De telles mesures s'inscriraient dans la ligne définie le mois dernier par le président américain à l'académie militaire de West Point où il a expliqué que les Etats-Unis emploieraient la force lorsque leurs intérêts seront menacés.

A moyen-terme, les Etats-Unis doivent également s'assurer que l'Irak ne replonge pas dans une guerre civile opposant chiites et sunnites. A plus long terme, ils doivent enfin convaincre les alliés de l'Irak de s'inscrire dans un processus visant à maintenir l'unité du pays et persuader le Congrès de voter en faveur d'un plan de 5 milliards de dollars pour financer la lutte contre le terrorisme.

L'ancien émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a estimé dans un entretien à l'AFP que l'offensive djihadiste en Irak résultait de l'inertie de la communauté internationale face au conflit qui fait rage en Syrie voisine depuis 2011. « C'est une règle bien connue : un conflit de ce genre ( en Syrie ) ne peut pas rester enfermé dans les frontières d'un seul pays. Malheureusement on a négligé le problème syrien et on n'a pas aidé à le résoudre. Voilà le résultat ». « Une personnalité irakienne m'a dit en novembre que l'EIIL était dix fois plus actif en Irak qu'en Syrie. J'ai mentionné cela au Conseil de sécurité et dans mes entretiens », raconte ce diplomate chevronné. Voisin de la Syrie, avec laquelle il partage une longue et poreuse frontière, « l'Irak a été comme une grosse blessure qui s'est infectée » avec le conflit syrien, souligne-t-il. 

Mais qui a créé la blessure et n’a jamais été capable de la soigner ?

vendredi, 20 juin 2014

Que devrait faire l'Europe face à un “Djihadistan” au Moyen-Orient?

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Que devrait faire l'Europe face à un “Djihadistan” au Moyen-Orient?

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.dedefensa.org

Appelons “Djihadistan” un nouvel Etat qui s'installerait, à cheval sur la Syrie (dans le nord-est du pays) et sur l'Irak (dans l'Ouest et le Nord). Il résulterait des succès que rencontre actuellement le groupe djihadiste dirigé par l'Irakien Abou Bakr Al-Baghdadi, nommé l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). L'ambition de ces combattants est de mettre en place un véritable nouvel Etat dans ces régions, contrôlant les populations, les ressources (pétrolières) et les territoires. Il s'agirait d'un Etat appliquant une charia rigoureuse capable de lui donner une puissance offensive idéologique bien au delà de ses frontières. Or l'Europe ne peut rester indifférente : l'EIIL séduit des centaines, peut-être des milliers, de jeunes musulmans européens, venus se battre dans ses rangs, essentiellement en Syrie.

Que pourrions nous conseiller, si nous étions en charge d'une encore improbable diplomatie européenne ?

• Prier instamment les Américains de ne pas intervenir militairement. C'est pourtant semble-t-il ce qu'ils se préparent à faire, en se limitant d'ailleurs à des frappes aériennes, envois d'armes et autres mesures aux retombées plus catastrophiques les unes que les autres. Il faut rappeler aux Américains que si la situation est ce qu'elle est aujourd'hui, c'est dans la continuité des politiques belliqueuses inaugurées par Bush. La chute de Saddam Hussein, qu'ils avaient provoquée, principalement pour s'emparer de ses ressources en pétrole, a contribué à soulever le couvercle d'une marmite qui depuis ne s'est jamais refermée. Qu'ils se limitent dorénavant à défendre leurs intérêts directs, par exemple les voies de communication à travers les détroits.

• Consulter les principaux Etats directement menacés par le futur Djihadistan, afin de définir avec eux des politiques de prévention, à moduler au cas par cas, et que l'Europe pourrait appuyer. Ces Etats, concernés à des titres différents sont la Russie, l'Iran, la Turquie, l'Egypte et, un peu plus loin, les pays du Maghreb, notamment l'Algérie. Il conviendra par contre de déployer la plus grande prudence à l'égard des pays du Golfe, notamment l'Arabie saoudite et le Qatar. Ceux-ci jouent simultanément plusieurs jeu, dont ils se servent pour abuser le monde entier: le jeu de leurs intérêts pétroliers et de leurs investissements économiques dans le monde, le jeu de l'Amérique, le jeu des multiples djihadistes qu'ils financent partout. Des contacts devront évidemment aussi être pris avec le Pakistan, sans oublier cependant que celui-ci pourrait prochainement se radicaliser sous l'effet des groupes djihadistes qui l'attaqueront de plus en plus et pourraient y prendre le pouvoir un jour.

• Cesser de tenter, à la suite des Américains, de renverser Bashar al Assad. La politique de la Russie, récemment rappelée par Vladimir Poutine, est la bonne: sans approuver ses excès considérer qu'il est seul à pouvoir empêcher une extension de l'EIIL à toute la Syrie

• Pratiquer une politique de non-intervention active à l'égard des différentes composantes du Djihadistan. Celles-ci sont trop diverses pour s'entendre longtemps. On verra ressurgir les oppositions entre tribus, entre sunnites, chiites et Kurdes, entre émirs et combattants d'origines différentes voulant exploiter à leur seul profit les conquêtes pétrolières faites. Il y a tout lieu de penser qu'en quelques mois, la belle union espérée par l'EIIL se sera désagrégée, et que des modus vivendi redeviendront possibles avec les voisins et avec les Européens eux-mêmes. Il suffirait sans doute d'attendre un peu. Malheureusement l'attente n'est pas une vertu que pratiquent les excités et néo-cons occidentaux de tous bords.

• Renforcer sur le territoire européen les politiques et de contrôle et de défense à l'égard des djihadistes, extérieurs ou provenant de l'Europe elle-même, qui tenteraient de la déstabiliser. Sur ce plan, que nous n'aborderons pas ici, les Européens auront fort à faire. Ils ne pourront compter que sur eux-mêmes à cette fin.

A partir de cela, un point très difficile restera à résoudre: comment l'Europe devrait-elle se comporter pour tenter de limiter les aventures de toutes sortes auxquelles pousse actuellement Israël, fort de l'appui américain - tout en assurant le cas échéant à l'Etat juif la nécessaire protection qu'il serait en droit d'attendre de l'Europe en cas d'embrasement de la région ?

Il semble que, pour Vladimir Poutine, se pose une question de même nature. Ce serait une raison de plus pour que les Européens se concertent avec les Russes afin de définir des politiques communes au Moyen Orient.

Jean-Paul Baquiast

US in Iraq: Geopolitical Arsonists Seek to Burn Region

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Tony Cartalucci

US in Iraq: Geopolitical Arsonists Seek to Burn Region

Ex: http://journal-neo.org

When a fire is raging, firefighters are called – not the arsonist who started it, especially if they return to the scene of the crime dragging a barrel of gasoline behind them. Yet, this is precisely what the US proposes – that they – the geopolitical arsonists – be allowed to return to Iraq to extinguish the threat of heavily armed sectarian militants streaming from NATO territory in Turkey and edging ever closer to Baghdad.

ISIS: Made in USA

The Islamic State in Iraq and Syria (ISIS) is a creation of the United States and its Persian Gulf allies, namely Saudi Arabia, Qatar, and recently added to the list, Kuwait. The Daily Beast in an article titled, “America’s Allies Are Funding ISIS,” states:

The Islamic State of Iraq and Syria (ISIS), now threatening Baghdad, was funded for years by wealthy donors in Kuwait, Qatar, and Saudi Arabia, three U.S. allies that have dual agendas in the war on terror.

Despite the candor of the opening sentence, the article would unravel into a myriad of lies laid to obfuscate America’s role in the creation of ISIS. The article would claim:

The extremist group that is threatening the existence of the Iraqi state was built and grown for years with the help of elite donors from American supposed allies in the Persian Gulf region. There, the threat of Iran, Assad, and the Sunni-Shiite sectarian war trumps the U.S. goal of stability and moderation in the region.

However, the US goal in the region was never “stability” and surely not “moderation.” As early as 2007, sources within the Pentagon and across the US intelligence community revealed a conspiracy to drown the Middle East in sectarian war, and to do so by arming and funding extremist groups including the Muslim Brotherhood and Al Qaeda itself. Published in 2007 – a full 4 years before the 2011 “Arab Spring” would begin – Pulitzer Prize-winning journalist Seymour Hersh’s New Yorker article titled, “”The Redirection: Is the Administration’s new policy benefiting our enemies in the war on terrorism?” stated specifically (emphasis added):

To undermine Iran, which is predominantly Shiite, the Bush Administration has decided, in effect, to reconfigure its priorities in the Middle East. In Lebanon, the Administration has coöperated with Saudi Arabia’s government, which is Sunni, in clandestine operations that are intended to weaken Hezbollah, the Shiite organization that is backed by Iran. The U.S. has also taken part in clandestine operations aimed at Iran and its ally Syria. A by-product of these activities has been the bolstering of Sunni extremist groups that espouse a militant vision of Islam and are hostile to America and sympathetic to Al Qaeda.

The 9 page, extensive report has since been vindicated many times over with revelations of US, NATO, and Persian Gulf complicity in raising armies of extremists within Libya and along Syria’s borders. ISIS itself, which is claimed to occupy a region stretching from northeastern Syria and across northern and western Iraq, has operated all along Turkey’s border with Syria, “coincidentally” where the US CIA has conducted years of “monitoring” and arming of “moderate” groups.

In fact, the US admits it has armed, funded, and equipped “moderates” to the tune of hundreds of millions of dollars. In a March 2013 Telegraph article titled, “US and Europe in ‘major airlift of arms to Syrian rebels through Zagreb’,” it was reported that a single program included 3,000 tons of weapons sent in 75 planeloads paid for by Saudi Arabia at the bidding of the United States. The New York Times in its article, “Arms Airlift to Syria Rebels Expands, With C.I.A. Aid,” admits that the CIA assisted Arab governments and Turkey with military aid to terrorists fighting in Syria constituting hundreds of airlifts landing in both Jordan and Turkey.

The vast scale of US, NATO, and Arab aid to terrorists fighting in Syria leaves no doubt that the conspiracy described by Hersh in 2007 was carried out in earnest, and that the reason Al Qaeda groups such as Al Nusra and ISIS displaced so-called “moderates,” was because such “moderates” never existed in any significant manner to begin with. While articles like the Daily Beast’s “America’s Allies Are Funding ISIS” now try to portray a divide between US and Persian Gulf foreign policy, from Hersh’s 2007 article and all throughout the past 3 years in Libya and Syria, the goal of raising an army in the name of Al Qaeda has been clearly shared and demonstrably pursued by both the US and its regional partners.

The plan, from the beginning, was to raise an extremist expeditionary force to trigger a regional sectarian bloodbath – a bloodbath now raging across multiple borders and set to expand further if decisive action is not taken.

Iran Must Avoid America’s “Touch of Death” and Sectarian War at All Costs

Despite an open conspiracy to drown the region in sectarian strife, the US now poses as a stakeholder in Iraq’s stability. Having armed, funded, and assisted ISIS into existence and into northern Iraq itself, the idea of America “intervening” to stop ISIS is comparable to an arsonist extinguishing his fire with more gasoline. Reviled across the region, any government – be it in Baghdad, Tehran, or Damascus – that allies itself with the US will be immediately tainted in the minds of forces forming along both sides of this artificially created but growing sectarian divide. Iran’s mere consideration of joint-operations with the US can strategically hobble any meaningful attempts on the ground to stop ISIS from establishing itself in Iraq and using Iraqi territory to launch attacks against both Tehran and Damascus.

Any Iranian assistance to Iraq should be given only under the condition that the US not intervene in any manner. Iran’s main concern should be portraying the true foreign-funded nature of ISIS, while uniting genuine Sunni and Shia’a groups together to purge what is a foreign invasion of Iraqi territory. Iran must also begin allaying fears among Iraq’s Sunni population that Tehran may try to use the current crisis to gain further influence over Baghdad.

While the US downplays the sectarian aspects of ISIS’ invasion of Iraq before global audiences, its propaganda machine across the Middle East, assisted by Doha and Riyadh, is stoking sectarian tensions. The ISIS has committed itself to a campaign of over-the-top sectarian vitriol and atrocities solely designed to trigger a wider Sunni-Shia’a conflict. That the US created ISIS and it is now in Iraq attempting to stoke a greater bloodbath with its already abhorrent invasion, is precisely why Tehran and Baghdad should take a cue from Damascus, and disassociate itself from the West, dealing with ISIS themselves.

Tony Cartalucci, Bangkok-based geopolitical researcher and writer, especially for the online magazine New Eastern Outlook”.

jeudi, 19 juin 2014

L’Iran divise sévèrement Washington

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L’Iran divise sévèrement Washington

Ex: http://www.dedefensa.org

Manifestement, la perspective d’une coopération entre les USA et l’Iran en Irak, contre l’attaque du groupe islamiste ISIS, a la vertu de diviser fortement le pouvoir et la direction politiques washingtoniennes. L’intérêt de cette situation est de montrer des divisions à l’intérieur de “groupes” en général très unis, ne serait-ce que par une discipline hiérarchique ou par une proximité très grande de l’activisme. Ainsi peut-on voir et entendre Kerry sévèrement “taclé”, en terme de Coupe du Monde, par le Pentagone, à peine trois heures après la connaissance (dans une interview) d’une déclaration publique et pourtant prudente du premier. Il n’est pas extraordinaire de voir deux ministères de l’administration US laisser voir des nuances contradictoires, surtout le département d’État et le Pentagone qui sont “concurrents” sur les affaires de sécurité nationale, mais la chronologie et la vigueur de la réaction du second après une intervention du secrétaire d’État est, elle, assez peu ordinaire.

Encore plus significatif à notre sens, en raison de la proximité constante des deux compères, à la fois idéologique et “professionnelle” (siégeant tous deux au Sénat), leur coordination habituelle, l’absence de lourdeurs bureaucratiques pour les séparer, etc. : un jour après la déclaration tonitruante de Graham en faveur d’une coopération active avec l’Iran (voir le 16 juin 2014), McCain prend position avec force et emportement contre cette coopération (alors qu’il est partisan de l’envoi de troupes US en Irak). La paire Graham-McCain est un des monuments de communication du courant belliciste et de la politique-Système à Washington. Jusqu’ici, cette paire a toujours “travaillé” en parfaite symbiose et coordination de ses deux membres. On mesure à cette séquence le trouble et le désarroi que la situation en Irak et par rapport à l’Iran provoque à Washington, dans le contexte de la complexité contradictoire et antagoniste de la politique washingtonienne vis-à-vis de ces deux pays, au moins depuis 2003.

... Et, trônant au-dessus de ce désordre, la direction centrale qu’est la Maison-Blanche, qui a montré jusqu’ici lenteur, indécision et incertitude, marque de l’“American fatigue” dont nous parlons dans le texte référencé. Jusqu’ici, Obama et sa bande n’ont pas jugé bon d’intervenir dans le désordre qu’impliquent les deux mésententes documentées ici, pour préciser quelle est la politique officielle des USA ... On verra s’il y a effectivement une réaction directe (pas sûr du tout), et s’il y a effectivement une “politique officielle”. Tout cela, bien entendu, comme illustration de l’état de l’énorme usine à gaz, du Titanic sans barreur ni gouvernail, qu’est aujourd’hui Washington. Ci-dessous, des extraits d’un texte du 17 juin 2014 du Guardian sur ces passes d’arme.

«Earlier, in an indication of how sensitive in Washington any cooperation with Tehran would be, officials moved quickly to clarify remarks by Kerry, who went further than his administration colleagues in entertaining military cooperation with Iran against a common adversary. “We're open to discussions if there is something constructive that can be contributed by Iran, if Iran is prepared to do something that is going to respect the integrity and sovereignty of Iraq and ability of the government to reform,” Kerry told Yahoo News. Pressed by interviewer Katie Couric over whether that would include military cooperation, Kerry replied: “At this moment I think we need to go step by step and see what in fact might be a reality. But I wouldn't rule out anything that would be constructive to providing real stability.”

»Less than three hours later, the Pentagon released a series of public statements that firmly ruled out military coordination. “There has been no contact, nor are there plans for contact, between [the Department of Defense] and the Iranian military on the security situation in Iraq,” lieutenant commander Bill Speaks, a Pentagon spokesman, told the Guardian.

»Notwithstanding the denials of military collaboration, the advent of joint diplomatic efforts between Washington and Tehran over the chaos in Iraq represents a dramatic turnaround for the two rival powers, whose relations, frozen for several decades, have only begun to thaw over the past year. Military experts say any US air strikes in Iraq would will be impeded by the lack of intelligence from the the ground. An Iranian offensive, by contrast, would be expected to involve elite forces of ground troops that would engage in direct combat with Isis fighters, gaining a detailed knowledge of the battle lines.

»Yet the notion of a partnership between the longtime foes prompted intense resistance in some quarters of Washington and Tehran on Monday. “It would be the height of folly to believe that the Iranian regime can be our partner in managing the deteriorating security situation in Iraq,” senator John McCain said in a statement. McCain's remarks contrasted with those of another Republican hawk, Lindsey Graham, who on Sunday expressed support for cooperating with Iran. McCain and Graham are usually in lockstep over foreign policy issues and their dispute revealed the divisions uncovered by the prospect of a collaboration with Iran.»

The ISIS Crisis

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The ISIS Crisis: Have The Sunnis Unleashed an Uncontrollable Genie?

by Gwenyth Todd

Ex: http://journal-neo.org

The sudden, successful attack by the Islamic State Of Iraq and Syria (ISIS) caught many states off-guard.  While international attention has been diverted by the situation in the Ukraine, and to a lesser extent by the internal conflict in Syria, the wealthy Sunni states have been acting quickly and effectively to build a Sunni army made up of extremists militants from around the globe.

ISIS has been growing for the past decade.  Initially, Turkish Prime Minister Erdogan seemed to welcome the support of the Islamic State of Iraq (ISI) into the fray of the Syrian civil war.  ISI was originally a group composed of dispossessed Iraqi Sunnis, bolstered by extremist Sunnis from other countries, to seek redress for those have lost family, influence and property as a result of the US invasion of Iraq in 2003.  Many Iraqi Sunnis were forced to flee into Eastern Syria.  There they became increasingly radicalized against both the West and the Shi’a branch of Islam, represented in national form by the Government of Iran and, more recently, in the Government of post-2003 Iraq.

When Turkish Prime Minister Erdogan decided to try to unseat the Syrian political regime led by President Bashar Al-Assad, Turkey and others offered full support to ISI and other Sunni Muslim rebel groups with varying agendas.  In the process, an untold amount of arms and funds were provided to shadowy extremists.

It was only early in 2014 that Turkish Prime Minister Erdogan seemed to realize that the ISI fighters would not make good allies in Syria, as it became clear that they included violent extremists.  By then, it was too late.  ISI now added another letter “S” for “Sham (meaning “Levant” or “Greater Syria”).  ISIS thus became officially a militia-style, angry, Islamic fundamentalist group,with a transnational,agenda.  A monster was maturing.

While Turkey pulled its support for ISIS in 2014, Gulf Arab states appear to have allowed their citizens to step into the breach and arm and fund ISIS.  The goal seems to be to accomplish what the US and the West refused to do: force the Shi’a from power in Syria and Iran while creating a new, credible threat to Israeli expansion into the occupied territories.  Members of ISIS are ready to die for their fundamentalist Sunni beliefs, something that most wealthy Gulf Arab states appreciate but want someone else to actually carry out.

The result is becoming increasingly clear.  ISIS militants, armed to the teeth with US military hardware, have mounted a thus successful, brutally violent and cruel attack on the Iraqi city of Mosul and beyond.  Iraqi Prime Minister Nuri Al-Maliki is begging the US for military assistance which Obama is loath to provide.  Iranian military units are reportedly already deployed within Iraq and may be all that stands between Baghdad surviving or falling to ISIS forces.

Meanwhile, the Gulf Arab states do not appear to comprehend just how existential a threat ISIS could pose to the monarchies of the Gulf, whom ISIS views as completely corrupt.  ISIS will accept Gulf Sunni money for now but will turn on them as soon as practical.  ISIS first wants to take back Iraq, topple the Iranian regime, topple the Syrian regime and then focus on bringing a more Islamic lifestyle to those Sunni states left standing. This lifestyle would be unacceptable to most Gulf businessmen and leaders, even in conservative countries like Saudi Arabia, but the Gulf states do not seem to understand the danger ISIS may pose in the long-term.

This is one conflict where both Israel and the US can sit back and observe, at least for now.  It is flushing out extremists on all sides and, in the short term, this is not seen as a bad thing by outsiders.  Similarly, the Gulf Arabs are basking in the glow of victory emanating from the fall of Mosul and the reported massacre of Shi’a residents, and are not looking ahead.

What can be done to avert further disaster?

The first step is to convince the Gulf Sunnis that ISIS is dangerous to them as well as everyone else.  This will not be easy.  The Gulf Sunnis have lived in fear since the toppling of Saddam in 2003 brought Iran to their borders.  The perceived betrayal by the US suggests that the Gulf Sunnis are not going to trust the US to advise them objectively.  Still, as more footage is released of the atrocities committed by ISIS, the Gulf Sunnis may become more open to dialogue.

The second step is to find out precisely how much support has already been provided to ISIS by regional actors so the international community can assess the scope of the military threat.  This is a delicate task.  Ensuring the Arabs do not “lose face” for having backed the extremists in ISIS since its inception may be impossible, but unless the Gulf Sunnis address the matter, the supply chain to ISIS of funds and armaments will continue unchecked.

Thirdly, if the Gulf Sunnis can accept that this ISIS monster must be destroyed, the reality that Iran is likely to be part of the effort will be very painful for them to accept.  It is a dangerous proposition for Sunni monarchies to cooperate with Shi’a groups when the Sunnis continue to treat their own Shi’a populations as second-class, unwelcome heretics.  That said, cooperation between Sunni and Shi’a will likely be critical in stopping the spread of the ISIS militia’s campaign.

For once, this is truly a regional war that the West, East and even Israel can likely watch play out as Sunnis and Shi’a fight each other to the death.  Yet from a Western and Israeli perspective ISIS cannot be allowed to actually win, any more than Iran can be allowed to win. Still, as long as oil continues to flow, it is unlikely the West will intervene in a meaningful, military manner, even though the civilian casualties are mounting exponentially.  The West would prefer to let Iran bear the burden of fighting ISIS, trusting that eventually the Gulf Sunni states will panic and stop supporting ISIS.  Until then, there will likely be a lot of sitting back and observing the conflict unfold.

Clearly, the ISIS genie is out of its bottle and its masters have yet to order it back inside. The question is, do its masters still have the authority to contain it if the situation worsens? At this point, it seems highly doubtful that the key Sunni players in the region are thinking that far ahead.

Gwenyth Todd a former Adviser to President Clinton, expert in international security policy, she hold M.A from Georgetown University, exclusively for the online magazine “New Eastern Outlook“ 

mardi, 17 juin 2014

Missing Saddam

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Missing Saddam

Wayne MADSEN

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
The neo-conservatives who have driven the foreign policies of Barack Obama and his predecessor, George W. Bush, have seen their plans for total disruption of the Middle East come to fruition. It was the neocons’ insatiable desire to eliminate every Arab populist socialist government that now has a breakaway faction of Al Qaeda, assisted by former members of Saddam Hussein’s Republican Guard, seizing Mosul and Tikrit and is now within marching distance of Baghdad. In January, the Iraqi jihadists seized control of Fallujah, the site of one of the bloodiest battles during the U.S. invasion of Iraq.

President Obama, who withdrew the bulk of U.S. troops from Iraq, leaving a few U.S. military trainers and even more civilian security contractors, stated during a June 12 meeting with Australian Prime Minister Tony Abbott that Iraq will need «more help» from the United States. Observers of the current jihadist-led Sunni offensive in Iraq reason that Obama will deploy armed drones to deal with the insurgency, just as he has done in Yemen, Somalia, Libya, Mali, and Syria…

Obama also said, «We have a stake in making sure that these jihadists are not getting a permanent foothold in either Iraq or Syria.» Yet, it was Obama’s provision of military assistance to the Syrian rebels trying to topple President Bashar al Assad from power in Damascus that allowed victories of insurgent forces of the Islamic State in Iraq and the Levant («al Sham») (ISIL or «ISIS») over their erstwhile allies, the Al Nusra Front and its Al Qaeda cadres, to capture Western-supplied weapons from Al Nusra and establish bases of operation inside Syria from which to launch their assault on Iraqi cities. 

The rise of a Sunni Islamic caliphate between Syria and Iran is the product of the covert «evil alliance» between Israeli right-wing nationalists of Likud and the settlers’ parties and the jihadist-supporting Saudis and Qataris. The covert deals struck between Mossad and the Saudi Mukhabarat General Intelligence, all with a «wink and a nod» from John O. Brennan, the Saudiphile director of the Central Intelligence Agency are no longer clouded in secrecy. It has always been the desire of the regimes in Riyadh, Doha, and Jerusalem to bring about the fall of the Shi’a-led government of Iraq, the pro-Iranian Alawite-led government of Syria, and ultimately the government of Iran.

Former U.S. Secretary of State Colin Powell’s «Pottery Barn» rule, which warned the previous administration that if it invaded and occupied Iraq, it would own the country, has come true. However, thanks to the incompetent National Security Adviser products of misguided U.S. racial and gender «affirmative action» programs in the Bush and Obama administrations – namely Drs. Condoleezza Rice and Susan Rice, respectively -- the U.S. not only «owns» Iraq, but also Libya, Yemen, and the mess that now ensues in Syria and may plague Lebanon if the name «Islamic State of Iraq and the Levant» is any indication of the ultimate territorial ambitions of the rising caliphate. The rise of the Muslim Brotherhood in Egypt and an Islamist government in Tunisia was also a result of the neocon-Israeli plan, hatched with the House of Saud, to destabilize every Arab country that had been governed by governments with pan-Arab Socialist or Nasserite roots.

There have been enough meetings between Israeli Mossad chief Tamir Pardo and Princes Muqrin and Bandar, the two former heads of Saudi intelligence, to prove that when it comes to destabilization of Arab countries, Israel has no better friends in the Middle East than the House of Saud. The new head of Saudi intelligence, General Youssef al Idrissi, reportedly maintains the close contacts of his predecessors with Mossad and the current offensive by Sunni jihadists against the pro-Iranian Shi’a-led government in Baghdad is made to order for the palates of the Saudis and Israelis, both of whom are opposed to the Obama administration’s emerging détente with Iran.

Al Qaeda and the various «Al Qaeda» branches in Syria, Yemen, North Africa, and the Horn of Africa that Riyadh finances and controls have never threatened Israel as much as they have the United States, Western European countries, and secular Arab governments. For example, it was Israeli operatives in and around the World Trade Center and Muslim sympathizers of the Taliban in New York and New Jersey, who were tipped off in advance about the September 11, 2001 attack by reputed Al Qaeda terrorists and consequently arranged to be absent from the area that fateful morning. 

ISIL, which is said to be leading the jihadist forces in Iraq, is said to be so extreme that Al Qaeda broke relations with it. Of course, the late British Foreign Secretary Robin Cook wrote, before his untimely death, that «Al Qaeda» was merely a CIA database of jihadist mercenaries and Arab weapons dealers for hire. In the Middle East, one should beware of mirages and it suits the powers in Jerusalem and Riyadh to convince the world that they would never be the covert manipulators of ISIL. This Judeo-Wahhabist state support for terrorism is all carried out with the blessing of the CIA’s Brennan, whose career began and remains mired in the darkest sewers of the CIA’s Clandestine Service.

Of course, there would be a vastly different situation in the Middle East had the United States ignored the machinations of the neocons and their Israeli puppet masters and permitted not only Saddam Hussein and his Ba’ath Socialist Party to stay in power in Iraq but also supported Libya’s Muammar Qaddafi and Syria’s Assad against Salafist and Al Qaeda rebels. 

The offensive against Baghdad and the government of Prime Minister Nouri al-Maliki bears a striking resemblance to the Al Qaeda and Salafist campaign against Qaddafi in Libya and the subsequent uprising against Assad in Syria. The United States and the Saudis and Qataris provided weapons to Al Qaeda and Salafist rebels in eastern Libya, all with the blessing of the Israelis and their propaganda mouthpieces like Bernard-Henri Levy, the French Zionist interlocutor between Binyamin Netanyahu in Jerusalem and the Al Qaeda forces in Benghazi. Western weapons and those captured from Qaddafi’s arsenals were then shipped to Syrian jihadists who took up arms against Assad. The Syrian jihadists immediately linked up with Al Qaeda in Mesopotamia (AQIM) and ISIL, two Saudi creations. The combined army of ISIL, Al Qaeda/Al Nusra Front defectors, and former Iraqi officers in Saddam’s army and Republican Guard, using bases inside Syria, launched their invasion of Iraq. 

ISIL forces are storming into one Iraqi town after another in American-supplied desert- camouflaged Humvees, all captured from Iraqi military bases, with the black and white jihadist flag waving above them. The jihadists have also captured American-supplied helicopters from Mosul airport and another airbase in east Samarra. 

Obviously, the Saudis and Israelis are not keen on the jihadists tangling with the Kurds who not only deployed their peshmerga military forces to ensure the jihadists did not take control of any Kurdistan territory in northern Iraq but also captured critical oil installations in Kirkuk.

America broke Iraq. It broke Libya, Yemen, Syria, and Egypt. The Middle East would be a much safer and saner region had the United States and its insidious neocons allowed Saddam Hussein, Muammar Qaddafi, and Bashar al-Assad to deal with the Saudi and Israeli instigators of terrorism and violence. Rather than Islamic emirates and caliphates popping up in eastern Libya, Syria, and Iraq, the Middle East should still have Baath Party governments in Iraq, Syria, and the former People’s Democratic Republic of [South] Yemen, and the Socialist Jamahiriyah should still remain supreme in Libya. Yes, and we should all miss Saddam Hussein…

 
Tags: Al Qaeda Iraq Middle East US

dimanche, 15 juin 2014

Le terrorisme, stade final du processus démocratique

Irak: vers la création d’un état islamique
 
Le terrorisme, stade final du processus démocratique

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr
 
Trois ans après le départ des troupes américaines du sol irakien, le pays est plus que jamais au bord du chaos, menacé par des conflits ethniques et religieux entre sunnites, chiites et Kurdes. L'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) gagne du terrain dans le nord de l'Irak, région qui concentre une grande partie des champs pétrolifères et des raffineries du pays. Des centaines de djihadistes se sont emparés coup sur coup de la deuxième ville d'Irak, Mossoul, de sa province, ainsi que des parties de deux autres provinces proches. « Toutes les unités militaires ont quitté Mossoul et les habitants ont commencé à fuir par milliers vers la région autonome du Kurdistan », a confirmé un officier de haut rang. 

 
L'EIIL a revendiqué  les attaques à Ninive, province pétrolière sunnite, et affirmé avoir saisi des armes par milliers. Il contrôlait déjà Fallouja et plusieurs autres secteurs de la province occidentale d'Al-Anbar, à majorité sunnite et voisine de Ninive, alors que le pays, qui ne connaît pas de répit depuis l'invasion menée par les Etats-Unis en 2003, est emporté depuis un an et demi dans une spirale de violences. La chute de Saddam a ouvert la boite de pandore et les américains ont bien été incapables de la refermer. Les avancées des insurgés témoignent d'une situation chaotique sur le plan sécuritaire, alimentée par les tensions confessionnelles sunnites/chiites et le conflit en Syrie voisine. Les Etats-Unis ont ainsi plaidé en faveur d'une «  réaction ferme et coordonnée » pour reprendre Mossoul et se sont dit prêts à fournir à Bagdad toute l'aide nécessaire pour la mener à bien.

Dans un communiqué, Jen Psaki, la porte-parole du département d'Etat a indiqué : « Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par les événements qui se sont produits au cours des dernières 48 heures à Mossoul, où des éléments de l'Etat islamique en Irak et au Levant se sont emparés d'une partie importante de la ville. La situation reste extrêmement grave. Les Etats-Unis vont fournir toute l'aide nécessaire au gouvernement irakien dans le cadre de l'Accord-cadre stratégique pour contribuer au succès de ces efforts ».

Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, a également exprimé sa préoccupation : « Le secrétaire général exhorte tous les dirigeants politiques à présenter un front uni face aux menaces qui pèsent sur l'Irak, qui ne peuvent être dissipées que dans le cadre de la Constitution et d'un processus politique démocratique ».

Ils ont tout de même bonne mine avec leur processus démocratique. Des terroristes sont en train de se constituer un état confessionnel en Irak, espérant l’étendre à la Syrie. Il s'installe à cheval sur la Syrie ( dans le nord-est du pays ) et sur l'Irak ( dans l'Ouest et le Nord ). C'est un événement d'une portée considérable, non seulement pour la région, mais aussi pour l'Europe.

Profitant de l'affaiblissement, voire de l'éclatement, de ces deux ex-Etats forts du Proche-Orient, le groupe djihadiste que dirige l'Irakien Abou Bakri Al-Baghdadi, l'Etat islamique en Irak et au Levant ( EIIL ), ne cesse d'agrandir son domaine. Jamais Al-Qaïda, même en Afghanistan sous le règne des talibans, à la fin des années 1990, n'avait contrôlé pareil territoire.

L'EIIL supplante Al-Qaïda en puissance de feu et en moyens financiers. Prônant officiellement la même pureté islamiste sunnite et la même violence extrême, il peut modifier durablement la carte de la région, amputant la Syrie et l'Irak d'une partie de leurs provinces pétrolières. L'Europe ne peut rester indifférente : l'EIIL séduit des centaines, peut-être des milliers de jeunes musulmans européens, venus se battre dans ses rangs, essentiellement en Syrie.

Si les américains et leurs pantins sur place sont impuissants, ils pourraient  peut-être faire appel à Assad.

‘Iraanse legerdivisie trekt Irak binnen voor strijd tegen Al-Qaeda/ISIS’

‘Iraanse legerdivisie trekt Irak binnen voor strijd tegen Al-Qaeda/ISIS’
 

Obama stuurt leger Irak mogelijk gevechtshelikopters, raketten en drones te sturen, maar geen grondtroepen

Koerdische leger neemt Kirkuk en olievelden Noord-Irak in

Rebellen Syrië juist bewapend door VS, getraind in Turkije


Troepen van ISIS in Irak, met linksonder –van één van hun websites- een kaartje met daarop de hele wereld onderworpen aan de zwarte islamitische Shariastrijders.

Volgens Israëlische inlichtingenspecialisten is een Iraanse legerdivisie gisteren de grens met Irak overgestoken om de strijd aan te binden met de aan Al-Qaeda verbonden islamitische terreurbeweging ISIS (Islamistische Staat van Irak en de Levant). President Obama overweegt om de in het nauw gedreven Iraakse premier Nuri al-Maliki gevechtshelikopters en meer lucht-grondraketten te sturen, en tevens om Amerikaanse drones in te zetten – iets wat volgens de Wall Street Journal in het geheim al is gebeurd (4). Het zou voor het eerst zijn dat Amerika en Iran samen tegen een vijand vechten.

De troepen van ISIS/Al-Qaeda zijn de hoofdstad Baghdad tot op 70 kilometer genaderd. Daarom arriveerde de Iraanse generaal Qassem Soleimani gisterenmiddag in Baghdad om de Shi’itische regering van al-Maliki te helpen het gedemoraliseerde en uiteengescheurde Iraakse leger weer op poten te krijgen.

Hoewel tienduizenden Soenitische strijders zich bij de zwarte vlag van ISIS hebben aangesloten, zijn ze nog niet sterk genoeg om Baghdad te veroveren. Dit geeft premier al-Maliki, president Obama en de Iraanse opperleider Ayatollah Khamenei de tijd om een tegenstrategie te bedenken.

VS en Iran samen tegen ISIS

Met het inzetten van een legerdivisie hoopt Khamenei de val van al-Maliki en Baghdad te voorkomen. Daarbij krijgt hij mogelijk voor het eerst de hulp van Obama, die serieus overweegt om het Iraakse leger te voorzien van drones, gevechtshelikopters en meer lucht-grondraketten. In maart werden er al zo’n 100 Hellfire raketten naar Irak gestuurd. Amerikaanse grondtroepen zullen vooralsnog niet worden ingezet, maar Obama overweegt wel om luchtaanvallen uit te voeren (3).

Bizar genoeg worden de aan Al-Nusra/Al-Qaeda verbonden rebellen in buurland Syrië juist door de VS gesteund. De regering Obama bewapent dus beide partijen in strijd tussen de Soenitische en Shi’itische moslims. (2)

Ondanks de ontkenningen van Obama worden de rebellen volgens een commandant wel degelijk bewapend door de VS, onder andere met anti-tankwapens. Tevens worden rebelleneenheden militair getraind in Turkije.

Koerden grote winnaars

De grote winnaar van de strijd tussen het Soenitische ISIS en de Shi’itische Iraakse regering is de semiautonome Koerdische republiek in het noorden van het land. Nu de 12e Iraakse legerdivisie die Kirkuk en de omringende olievelden verdedigde uit elkaar is geslagen, heeft het Koerdische Peshmerga leger er onmiddellijk de controle overgenomen. Hiermee is een oude droom van de Koerden, namelijk controle over de olie in het noorden van Irak, in vervulling gegaan.

Xander

(1) DEBKA
(2) Zero Hedge
(3) The Hill
(4) Wall Street Journal (via Infowars)