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lundi, 24 juillet 2023

Un faux Zelensky appelle le patron de Rothschild, Alexandre: la guerre en Ukraine pour détourner les fonds européens

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Un faux Zelensky appelle le patron de Rothschild, Alexandre: la guerre en Ukraine pour détourner les fonds européens

Source: https://report24.news/fake-selenskyj-ruft-rothschild-boss-alexandre-an-ukraine-krieg-zur-umleitung-europaeischer-gelder/?feed_id=32215

Le "canular téléphonique" a fait sensation. Les deux clowns russes spécialisés canulars téléphonique, Vovan et Lexus, ont également grugé de nombreux hommes politiques et célébrités occidentales. Le puissant banquier a expliqué en quoi consistait selon lui la guerre en Ukraine: l'argent des contribuables occidentaux, en principe destiné à la reconstruction, doit être détourné vers les comptes des oligarques ukrainiens. La conversation suggère qu'une lutte de pouvoir est actuellement en cours entre les oligarques européens et les oligarques américains comme Rockefeller.

Report24 a rapporté deux des nombreux canulars téléphoniques des humoristes russes Vovan et Lexus (Vladimir Kouznetsov et Alexeï Stoliarov). En juillet 2022, ils ont eu au téléphone l'écrivain américain de gauche Stephen King, qui a alors qualifié le nazi Bandera de "grand homme". En 2022, ils ont convaincu le maire de Vienne, Ludwig, tout aussi de gauche, de brandir le drapeau ukrainien devant la caméra. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, et le puissant manipulateur Henry Kissinger sont également tombés dans leur piège. Lagarde avait alors ouvertement déclaré qu'une future monnaie centrale numérique servirait à surveiller la population.

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Mais tout cela n'était rien comparé au coup d'éclat que les deux humoristes ont récemment réussi. En effet, Alexandre de Rothschild, dirigeant "régnant" de la banque parisienne Rothschild, est réputé timide et il est extrêmement difficile d'obtenir une interview avec lui.

Ci-dessous, nous mettons en lien l'enregistrement complet de la blague téléphonique, tel que publié par Wowan et Lexus - la vidéo est en anglais: https://www.youtube.com/watch?v=uiDHszsBzYY.

Comment Wowan et Lexus ont-ils réussi à avoir au téléphone le chef du riche et puissant clan que constitue la famille Rothschild ? Cela s'est fait par l'intermédiaire du négociant en pétrole Pierre Andurand, fondateur du fonds spéculatif "Andurand Capital". Pendant que les deux hommes lui faisaient croire qu'il parlait à Zelenskyj, ce dernier appelait Alexandre de Rothschild pour qu'il puisse participer à la vidéoconférence. Ainsi, il n'a pas eu de soupçons et s'est cru parmi les siens

Le clan familial des Rothschild serait l'un des plus riches du monde. Selon Alexandre, il travaille depuis 2017 "dans l'intérêt du gouvernement ukrainien et du ministère des Finances". On se serait principalement occupé de l'obtention de capitaux étrangers. Elle n'aurait pas été touchée par les sanctions contre la Russie. Face au faux Zelenskyj, Rothschild a souligné qu'il coopérait "beaucoup plus" avec l'Ukraine. Il n'y a aucun contact avec "l'élite russe".

    "Le monde est dans un état de désordre".

    Alexandre de Rothschild

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Le monde serait dans un état de désordre, a déclaré Rothschild au faux Zelensky. Sur le site anti-spiegel.ru, initiative très intéressante, on explique que cela ne devrait pas être la vérité. Au contraire, au début de la crise, Rothschild aurait acheté à bas prix des obligations ukrainiennes d'une valeur de sept milliards de dollars et les aurait revendues avec de gros bénéfices. L'Ukraine se serait alors engagée à faire profiter les créanciers privés de la futur croissance économique, supposée être d'une durée de 20 ans.

Pour la construction de l'Ukraine après le conflit, il s'agirait de détourner l'argent des contribuables européens vers des fondations d'oligarques occidentaux, qui devraient ensuite mener des projets de construction "philanthropiques". Cela correspond bien au modèle commercial bien connu des prétendus philanthropes comme Bill Gates, qui deviennent de plus en plus riches à la suite de leurs "dons de milliards", car le capital leur revient multiplié. La famille Rothschild prévoit de bien gagner sa vie grâce à ces flux d'argent. Lors de l'entretien, cela a été exprimé comme suit :

    "Pour la reconstruction de l'Ukraine avec un certain nombre de thématiques sectorielles, dans ces secteurs, on pourrait évidemment se concentrer, vous savez, sur l'énergie, le logement, la logistique. Et je pense qu'il faut se préparer en amont du moment où, vous le savez, la reconstruction va commencer. J'ai compris de la conférence de Lugano que vous avez exprimé le besoin d'un financement total de plus de 750 milliards de dollars pour la reconstruction entre 2023 et, vous savez, une période qui, peut-être, s'achèverait dix ans plus tard, ce qui est logique. Et je pense comment calibrer cela, comment s'assurer que, vous savez, encore une fois, tous les acteurs seraient là, c'est une tâche très importante qui doit commencer avant la fin du conflit, et c'est là que se situe notre expertise.

    Alexandre de Rothschild

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Le banquier exprime ainsi le fait que tous les "grands joueurs", qui savent comment faire et distribuer de l'argent, doivent être positionnés en Ukraine avant la fin de la guerre. Les gros chiffres d'affaires, Rothschild les attend dans les secteurs de l'énergie, de la location ou de l'immobilier et de la logistique.

Lorsque le faux Zelensky interroge l'homme sur les liens entre les Rothschild et les Rockefeller, Alexandre de Rothschild affirme qu'il n'y a aucun contact. Si cela s'avère exact, cela pourrait indiquer une lutte de pouvoir en cours entre les deux familles. Par ailleurs, Rothschild confirme être en relation avec le ministre des finances ukrainien Marchenko et la Banque nationale d'Ukraine.

A la fin de l'entretien, le faux Zelensky demande s'il existe un gouvernement mondial secret. Car il aimerait bien faire partie de cette équipe. Ce à quoi Rothschild répond qu'il s'agit d'une exagération. Il y aurait le G7. Mais les véritables dirigeants du monde seraient le G0 - ce qui signifie "personne".

 

samedi, 15 avril 2023

Poutine par Van Eyck

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Poutine par Van Eyck

Andrea Marcigliano

Source: https://electomagazine.it/il-putin-di-van-eyck/#google_vignette

Alors... des histoires d'une folie désormais ordinaire. L'un des chefs-d'œuvre de l'artiste flamand Jan Van Eyck est exposé à la National Gallery de Londres. Il s'agit du célèbre Portrait des époux Arnolfini, que vous trouverez dans tous les manuels d'histoire de l'art. Il date de 1434 et a été peint sur commande de Giovanni Arnolfini, un riche marchand de Pise vivant à Bruges. Il souhaitait y être immortalisé avec sa femme Constance.

La façon dont il s'est retrouvé à Londres est longue à expliquer. En résumé, après avoir passé de main en main, il a atterri dans la collection privée de Joseph Bonaparte. Ce dernier n'avait pas le génie de son grand frère, mais lorsqu'il s'agissait de voler des œuvres d'art à travers l'Europe, il était tout aussi doué. Et très cupide.

Puis il y a eu Waterloo. Et Wellington l'a raflé à son tour. Il l'a emmené en Angleterre. Dont les splendides musées, s'ils ne devaient compter que sur des œuvres produites dans le pays, seraient bien moins splendides. En fait, ils seraient pratiquement vides.

Aujourd'hui, la direction de la National Gallery semble vouloir retirer le chef-d'œuvre flamand de la salle où il est exposé. Pour une excellente raison. De nombreux habitués de l'illustre galerie auraient protesté contre le fait que le bon Giovanni Arnolfini ressemble trop à... Vladimir Poutine.

Ce qui, bien entendu, heurte leur sensibilité démocratique.

Ayant appris la nouvelle, j'ai pris la peine de regarder attentivement plusieurs reproductions du tableau incriminé.

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Et je dois dire que, regardez-le, cet Arnolfini me dit quelque chose... dans son visage de loup et son regard acéré. Dans le pli de la bouche... un pli, sans doute, maléfique. Dans les yeux impénétrables.

Bref, il ne ressemble pas à Poutine. Il est Poutine. Cela ne fait aucun doute.

A ce stade, le doute s'installe. Comment Poutine se retrouve-t-il dans un tableau flamand du 15ème siècle ? Sous la fausse apparence d'un marchand italien, donc ?

Et j'en viens à me triturer les méninges avec des questions de génétique farfelues.

Car s'il est vrai que le président argentin Juan Peròn était d'origine italienne, ou plutôt vénitienne, que le dictateur yougoslave Tito, de son vrai nom Broz, était d'origine frioulane, que le créateur de l'empire britannique Benjamin D'Israeli était issu d'une famille de juifs italiens... Bref, s'il est vrai que nous avons toujours exporté des dirigeants et des dictateurs (voir Napoléon, ce nain mi-génois, mi-corse) dans le monde entier... pourquoi n'en aurait-il pas été de même pour les ancêtres du nouveau Tsar?

Après tout, de même qu'il y avait des Arnolfini à Bruges, d'autres auraient pu aller en Crimée. Ou faire du commerce à Saint-Pétersbourg... rencontrer une fille du coin... et puis, vous savez comment ça se passe....

Crédible. Mais un problème subsiste. Celui représenté par Van Eyck ne ressemble pas vaguement à Poutine... c'est lui. Son portrait craché à l'identique. Au point d'horrifier les bons Britanniques et les touristes (surtout américains) qui entrent joyeusement et placidement, et qui, gonflés de bière et d'ignorance, se retrouvent devant... le Monstre ! Celui qui enlève et mange les enfants. De quoi demander l'intervention du Tribunal de La Haye... dès que son procureur aura fini de défendre son frère pour une affaire de pédophilie (avouée)....

Bref, il ne s'agit pas de mystères génétiques. Mais d'un mystère bien plus épais.

Poutine... voyage dans le temps. Et il parcourt l'histoire déguisé. Avecle déguisement d'Arnolfini et de je ne sais combien d'autres.

Et qui sait quels complots louches il tisse... Peut-être qu'à Bruges, au 15ème siècle, il a tenté d'empêcher Christophe Colomb de découvrir l'Amérique !

Et l'on se demande ce qu'il adviendrait de nous aujourd'hui s'il n'y avait pas... d'Américains ? Une question que Giorgio Gaber s'est posée il y a des décennies... et, secouant la tête d'un air déconfit, il a ajouté : nous aurions couru le risque d'être des Européens...

Oui... mais comment Poutine a-t-il pu se rendre à Bruges en 1400, et qui sait où ailleurs... ?

Question qui m'a longtemps taraudé.

Puis, soudain, j'ai vu la lumière.

Dès que j'ai lu qu'un grand groupe de prêtres catholiques ukrainiens patriotes organiserait des neuvaines de prière pour Pâques, afin d'exorciser le diable qui, de toute évidence, possède le président russe.

J'ai lu et j'ai tout compris. J'ai surtout compris que ces pretonzoli - manifestement voués à la mystique, en vogue chez les dirigeants de Kiev, de l'extase de la poussière d'étoiles - avaient compris quelque chose... mais sur le fond, ils commettent une grave erreur...

Poutine n'est pas possédé par le diable. Poutine est le diable !

Et à ce stade, il ne reste plus qu'à demander au Pape François de nous éclairer. Dès qu'il sera remis de son arthrite....

Une belle journée de prière exorciste universelle.... peut-être avec une autre performance comme celle-là (vous vous souvenez ? Place Saint-Pierre désertée et...) pour invoquer le vaccin salvateur.

C'est le seul espoir.... sinon ce diable de Poutine....

lundi, 15 mars 2021

La France rétrogradée au rang d’anarcho-tyrannie

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La France rétrogradée au rang d’anarcho-tyrannie

par Georges FELTIN-TRACOL

La France, avec ses 66 millions d’habitants, n’appartient plus au système démocratique selon les critères de la cité antique d’Athènes. L’Institut de pataphysique politique PolDem, qui a publié, jeudi 11 mars, son rapport annuel sur la démocratie, classe désormais l’Hexagone dans la catégorie des « tyrannies électorales », ayant l’apparence des régimes démocratiques mais qui, en réalité, sapent l’indépendance et la neutralité des contre-pouvoirs (la justice, les médias), et transforme les opposants en ennemis d’État. Le pays de Jeanne d’Arc arrive en 7e position après les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada, la Suède et la Grèce. Le centre de recherche indépendant de l’université Guillaume–Faye à Méta-Sparte (capitale fédérale de l’Empire euro-sibérien) constate une détérioration des libertés depuis l’accession au poste de président de la République du libéral-progressiste Emmanuel Macron, en 2017, et estime qu’il s’agit d’« un des changements les plus spectaculaires parmi tous les pays du monde au cours des dix dernières années ». PolDem rappelle l’éventail des mesures déployées par le gouvernement français pour museler les oppositions réelles et la liberté d’expression. Cela va des dispositions financières pour couper les vivres des dissidents (essayistes, humoristes, éditorialistes), jusqu’aux ordonnances sur la situation sanitaire, ou la prévention des activités dites illégales en passant par la censure sur Internet et le contrôle des médias. Un arsenal utilisé pour « harceler, intimider et emprisonner les opposants politiques, ainsi que les personnes qui protestent contre les politiques du gouvernement ».

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Deux autres études confirment la dérive anarcho-tyrannique en France. Dans son rapport annuel sur l’état des libertés dans le monde, l’ONG Arnaud-Dandieu, basée en Araucanie – Patagonie, rétrograde elle aussi la France au rang des pays « partiellement libres ». Les auteurs soulignent que la politique répressive de Macron au moment des Gilets Jaunes s’est amplifiée avec le covid-19, le harcèlement de journalistes de réinformation couvrant la pandémie, l’abandon de millions de travailleurs indépendants et libéraux durant les confinements successifs, et la désignation de « boucs émissaires » parmi les jeunes identitaires français – européens.

Intimidation croissante

L’ONG Arnaud-Dandieu a fait le calcul : plus de 7 000 personnes ont été accusées de protestations après l’arrivée au pouvoir de La République en marche (LREM) et la plupart des accusés sont des opposants du parti d’Emmanuel Macron. Comme PolDem, l’ONG constate que les droits politiques et les libertés civiles dans le pays se sont détériorés depuis 2017, avec une pression accrue sur les organisations de défense des droits des peuples et des devoirs des citoyens, une intimidation croissante des universitaires et des réinformateurs, et une vague d’attaques contre les esprits réfractaires à la novlangue.

Dans un troisième classement, celui du département « Intelligence Unit » du magazine sealandais The Conservative Man sur l’état de la démocratie dans le monde, la France se retrouve dans la catégorie des démocraties « imparfaites », notamment parce que le gouvernement dirigé par Emmanuel Macron « a introduit des éléments de censure dans la libre expression des Français » en contradiction frontale avec l’étymologie fondatrice de la France.

Georges Feltin-Tracol

• Pastiche politique d’un article fallacieux consacré à l’Inde publié dans Le Monde des 14 et 15 mars 2021.

vendredi, 27 novembre 2015

ISIS Terrorismus: Political satire by Max Uthoff and Claus von Wagner

Die Anstalt: ISIS terrorism documentary doku 2015 terrorist

English subtitles ENG SUB

Political satire by Max Uthoff and Claus von Wagner

Topic: ISIS and terrorism in general and how it all began - An entertaining summary with real facts.
Chronological topics for reserach:
Mohammad Mosaddegh
1953 Iranian coup d'état
Mohammad Reza Shah Pahlavi
1979 Iranian Revolution
Ayatollah Ruhollah Khomeini
Saddam Hussain
1979 Soviet war in Afghanistan
Osama Bin Laden
1990 Invasion of Kuwait
Nayirah (testimony)
Nayirah al-sabah
Hill & Knowlton
Citizens for a Free Kuwait
1990 Holy Ground: Mecca and Medina
Al-Qaeda
Osama bin Laden
2013 IS – Islamic State
ISIS - Islamic State of Iraq and Syria
ISIL - Islamic State of Iraq and the Levant

00:08 Publié dans Le coin de Diogène | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : satire, allemagne | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

samedi, 04 octobre 2014

Satire : Le terrorisme au Proche-Orient

[Vidéo] Satire : Le terrorisme au Proche-Orient

Programme satirique allemand sur la politique américaine au Proche-Orient et le terrorisme radical islamiste.

Ce programme se nomme « Die Anstalt », c’est-à-dire l’institution. Le terme peut servir d’euphémisme pour désigner un asile (Heilanstalt). Il s’emploie aussi pour parler d’une chaîne de télévision (Fernsehanstalt).

Sous-titré en français

samedi, 25 janvier 2014

De afgodendeemstering van de Nouvelle Droite

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De afgodendeemstering van de Nouvelle Droite      

door Koenraad Elst

Ex: http://www.koenraadelst.info

Twee artikels uit de pen van Dr. Elst. Wij delen waarschijnlijk niet zijn standpunten in hun geheel maar wij vinden sommige van zijn kritische en bijtende bemerkingen wel heel, heel leuk en... treffend. De artikels stammen uit het jaar 2005. En bijna negen jaar later hebben ze ons nog eens goed tot een Breughelse lachen gebracht. Dat is wel het voornaamste!  

 

Op 30 januari 2005 heb ik als uitgenodigd spreker deelgenomen aan een debat over sluierdracht en lekenstaat tijdens de jaarlijkse Rencontres de la Pensée Rebelle te Parijs.Dit evenement vervangt het vroegere jaarlijkse colloquium van de Groupement de Recherche et d’Etude pour la Civilisation Européenne (GRECE), ooit de centrale denkrichting in een bredere stroming die vaag bekend staat als de Nouvelle Droite (ND).Het onderwerp was dit keer: “Quelle religion pour l’Europe?Spiritualité, identité, laïcité ».In dit artikel enkele indrukken over de evolutie in ND-kringen.

 

Islam en Europa

 

Ik had me dus niet laten afschrikken door waarschuwingen dat deze club rond Alain de Benoist een reputatie-aantastende aura heeft; tenslotte hebben tal van respectabele professoren en journalisten evengoed deelgenomen aan de congressen van het Vlaamse GRECE-filiaal, de Delta-Stichting.Sommige bijgelovige schaapjes schijnen te denken dat andere en met name “foute” opvattingen besmettelijk zijn, en in mijn puberteit heb ik me inderdaad door linkse kennissen van het rechte pad laten afbrengen, maar inmiddels ben ik best in staat om zonder wankelen mijn eigen standpunten te vertegenwoordigen desnoods temidden van een hele meute andersdenkenden.En andersdenkend waren mijn gesprekspartners zeker wel.

 

Ri7poison-qui-rend-fou.jpgHet debat over “le foulard islamique et la laïcité » met communicatiewetenschapper prof. Jacques Marlaud en advocaat mr. Jean-Charles Personne was best gezellig.Die Fransen kunnen natuurlijk eindeloos redekavelen over de details van hun systeem van laïcité, scheiding van Kerk en Staat, best leerrijk voor mijzelf doch voor het publiek allicht weinig nieuws.Het belang van de laïcité in het onderwijs is voor identitair georiënteerde mensen vooral dat ze communautaire identiteiten in grote mate uitwist.Islamisten en andere religieuze puristen vinden dat een erge zaak, mij lijkt dat wel een sympathieke kant te hebben.Tenslotte is identiteit een betrekkelijk oppervlakkige laag van het menselijk wezen, en religieus geloof is nog weer iets anders, iets dat naar eigen opzet alle vooraf gegeven identiteiten onderdompelt in een als algemeengeldig begrepen waarheid.Religies met waarheidsaanspraak die zichzelf ernstig nemen, is het niet om hun groepsidentiteit te doen, die is slechts een tijdelijk neveneffect van hun coëxistentie met andere religies.

 

Zelf verdedigde ik er mijn aloude standpunt dat we de uit zichzelf reeds aanzwellende deïslamisering van de moslims moeten aanmoedigen, en dat we de praktische afspraken met de moslims zoals die over de sluierdracht op scholen en in openbare functies daarbij niet als princiepskwesties moeten behandelen, maar als bijzaken waarin de discretionaire bevoegdheid van de overheid vrij mag spelen in functie van haar politieke doelstellingen, met name assimilatie.Het is het eindresultaat dat telt, en soms is daartoe een confronterend beleid nodig, terwijl in andere omstandigheden juist kleine toegevingen een snellere methode vormen om het islamvuur te blussen.De andere sprekers en meer nog vele toehoorders waren het grondig oneens met mijn negatieve beoordeling van de islam.In dit anti-Amerikaanse milieu geldt McWorld als een grotere vijand dan Djihaad.

 

Net tevoren had historicus Guy Rachet (zie verder) een lezing gegeven over “Les racines de notre Europe”, een titel die bij mij normaal een angstvisioen zou oproepen van de zoveelste nieuwrechtse fantasterij over Indo-Europese oerhorden die ons werelddeel deden ontwaken en loskomen uit “het dromende Azië”.Maar omdat het van Rachet was, werd het juist zeer goed, met ondermeer een ontleding van alle recente smoesjes over de onmisbare bijdragen van de islamwereld aan de Europese beschaving.Om maar één zeer eenvoudig voorbeeldje aan te halen: zij die zo graag met ruime overdrijving verklaren dat de moslims ons de Griekse filosofie doorgegeven hebben, vergeten natuurlijk dat die Griekse filosofie zelf onmiskenbaar een vrucht is van de Europese geest, een geschenk van Europa aan de Arabieren vooraleer die het (zonder er zelf veel mee te doen) aan Europa konden teruggeven.Ook hier weer wat proteststemmen uit de zaal, namelijk van islamdwepers die per se een erkenning wilden van de bijdrage van de soefi-mystiek.

 

Doch over de islam gaan we het verder niet hebben hier.Die koe is stilaan uitgemolken, het is een vrij eenvoudig onderwerp waarover alles gezegd is dat echt van praktisch belang is om te weten.Ik kan niet garanderen dat de Nouvelle Droite, zoals men de ideologische stroming rond Alain de Benoist ooit genoemd heeft, zoveel ingewikkelder en interessanter is, maar er is zeker wel meer nieuws over te vertellen. 

 

Wegdeemstering

 

Bij de boekenkraampjes in de hal, veel minder talrijk dan in de jaren ’90 toen er nog serieuze uitgeverijen als L’Age d’Homme deelnamen, viel eigenlijk weinig te beleven.Weinig origineels of baanbrekends, alleszins.De betere nieuwheidense tijdschriften Irmin en Antaïos, die nogal wat echte historische onderzoeksresultaten belichtten, zijn blijkbaar verdwenen.Ook minder talrijk maar toch nog aanwezig waren de heikneuters die ijverig hun blaadjes en pamfletjes uitstalden voor diverse regionalismen, met bv. stoere vikingbeeldentaal voor de Normandische identiteit.Of die herdrukken sleten van boekwerken over versleten esoterische toestanden als de katharen, de tempeliers en de Graal.Nee, this ain’t where it’s at.Ook de mensen achter de stalletjes, grijze muizen of overjaarse hippies maar bijna allemaal met een uitgebluste blik in de ogen, illustreerden mede de algehele sfeer van aftakeling.

 

De lezing over “Comment je suis devenu païen” die de Normandische regionalist Jean Mabire zou geven, maar die wegens ziekte van de spreker niet door kon gaan, werd vervangen door een inleiding tot het heidendom door een veel jongere Normandiër, een zekere Eric Norden, en zijn verhaal bestond uit alle pro-heidense en anti-christelijke argumenten die in dit milieu al tientallen jaren de ronde doen.Als de zaal nou vol jonge mensen gezeten had die het allemaal nog moesten leren (of vol pastoors die in het kader van een interreligieuze dialoog voor het eerst een zelfvoorstelling van een heidense kapel kwamen bijwonen), dan zou dit zijn nut gehad hebben, maar zelfs dat was niet het geval.Nu je het zegt, ook de titel van het colloquium, “welke religie voor Europa”, was voor GRECE-kringen zo uitgemolken als maar zijn kon.En de jongste nummers van de GRECE-media Nouvelle Ecole en Eléments bevatten nog steeds de onvermijdelijke artikels over Friedrich Nietzsche, Martin Heidegger en Ernst Jünger, alsof de lezers uit dit milieu niet stilaan alles al weten over die dwaallichten.

 

60039829.jpgHet deed mij denken aan een lezing over astrologie die ik recent had bijgewoond.Begin jaren ’80 interesseerde dat onderwerp mij wel, ondermeer omdat het er toen gonsde van activiteit en verwachting.Er waren vele originele boekwerken met nieuwe theorieën, nieuwe auteurs die elders hun sporen verdiend hadden en nieuwe inzichten bijbrachten, en mede daardoor het gevoel dat de astrologie spoedig wetenschappelijke status zou verwerven.De eerste ernstige statistische onderzoeken over het vermeende astrologische effect vielen echter over de hele lijn tegen, en spoedig verdween dat élan, samen met de meest talentrijke mensen en ook met ondergetekende.Onlangs kreeg ik een uitnodiging voor een lezing van een Amsterdamse astroloog, en met mijn nostalgische voorliefde voor de occasionele blast from the past, ging ik nog eens luisteren.Het was verschrikkelijk.Die man had absoluut niets te vertellen dat dit soort publiek niet al honderd keer gehoord had, het waren al de bekende gemeenplaatsen uit het New Age-denken.Maar nog erger was dat het publiek dat helemaal niet erg leek te vinden.Een bepaald mensentype lijkt er tevreden mee te zijn, alle sinds lang ingeroeste eigen opvattingen nog maar eens bevestigd te horen, gewoon herkauwen zonder het brein met nieuwe ideeën te bezwaren, zonder uitgedaagd te worden.Verschrikkelijk dus, maar datzelfde verschijnsel zie ik ook in nieuwrechtse kringen.

 

En dat voor een stroming die haar jaarlijkse hoogmis de dag van “la pensée rebelle” noemt.De hier gedebiteerde standpunten behoren inderdaad niet tot de verplichte consensus van la pensée unique, maar veel fris of uitdagends is er ook al lang niet meer aan.Wat een puberachtige term trouwens, “het rebelse denken”.Voor mij is denken gewoon denken, en het enige criterium om zijn waarde te beoordelen, is of het dichter bij de waarheid brengt; en bescheidener uitgedrukt, of het misvattingen uitwiedt.Soms zal dat denken dan uitmonden in de dominante zienswijze, terwijl het bij andere gelegenheden non-conform of “rebels” zal blijken te zijn.Maar om nu de “rebelsheid” te gaan cultiveren lijkt me werkelijk onvolwassen.Het is een symptoom van het fundamentele probleem van de hele nieuwrechtse stroming in de breedste zin: een gebrek aan spirituele en intellectuele ruggengraat, en vandaar een springerige rusteloosheid.

 

Een ander probleem in dit milieu is de persoonlijke omstandigheid dat nogal wat ND-tenoren hun studies nooit afgemaakt hebben en hiervoor nadien zijn gaan overcompenseren met een vermoeiend academisme.Ze gaan dan lang vergeten auteurs in groot detail bestuderen en daar hun eigen expertschap in vestigen, zonder nog goed te weten welk doel die kennis eigenlijk moest dienen.Verdwaald tussen de bomen, geen zicht op het bos.Je ziet dat heel goed in de ND-benadering van het onvolprezen heidendom, waar ziekelijk veel werk gemaakt wordt van het uitspitten van de mythologie.Voor antieke heidenen stond die mythologie heus niet zo centraal in hun levensbeschouwing.

 

Ook het in deze kringen vrij populaire “traditionalisme” van de islambekeerling René Guénon, het verabsoluteren van het respect voor wat onze voorzaten ons overgeleverd hebben, is psychologisch meestal zo’n kwestie van overcompensatie door mensen met te weinig interne stabiliteit, te weinig levensbeschouwelijke ruggengraat.Niet elke traditie is het bewaren waard, en er zit ook een contradictie in die antirevolutionaire piëteit voor de traditie als zodanig: de meeste tradities die zich zo noemen zijn begonnen met een revolutie, een geestelijke bliksemflits.Zo was hun vereerde Mohammed juist de vernietiger van de bestaande Arabische tradities.

 

Rechts?

 

Bij de boekenkraampjes waren geen hakenkruisen te zien, wel hier en daar een Keltisch kruisje.Geen Mein Kampf, wel een tafeltje van de vriendenkring van Robert Brasillach.Kortom, niet de harde kern der foutheid, wel de softfoute aura daarrond.Het is weliswaar niet eerlijk, maar met wie men verkeert, wordt men geëerd, en dat was al zo lang vóór linkse amateurflikken fichenbakken begonnen aan te leggen om de “banden” tussen A en B te “onthullen”.Wie zich dus al dat gebrandmerkte gezelschap laat welgevallen, moet ook weer niet te hard klagen over een “extreemrechts” etiket.Desondanks blijft er het feit dat er vanuit het oogpunt van de politieke correctheid weinig aan te merken is op de jongere jaargangen van de eigen GRECE-publicaties.

 

trichter.gifWie bang is van een rechtse zwavelgeur hoeft zeker niet uit de buurt van Alain de Benoist te blijven.Veel rechts is er aan die man niet meer aan.Bij de jongste Franse presidentsverkiezingen in 2002 riep hij in het linksliberale weekblad Marianne op om voor eender wie te stemmen maar niet voor één van de twee rechtse kandidaten, Jacques Chirac en Jean-Marie Le Pen.Voor het overige wordt de zeldzaam vruchtbare meesterdenker van de GRECE in de Franse media vakkundig doodgezwegen, maar als het voor een links stemadvies is, dan krijgt hij wel eventjes een tribune.(Als ware het om zijn irrelevantie in de verf te zetten, beslisten de kiezers tot een eindronde tussen juist de twee door hem gewraakte kandidaten.)Alle prominente medestanders uit de jaren ’80 die nog steeds de anti-immigratie-agenda genegen zijn, of die een of ander antidemocratisch gedachtegoed cultiveren, hebben zich al lang van Alain de Benoist afgekeerd.Ex-GRECE-ideologen als Pierre Vial, Guillaume Faye en Robert Steuckers drijven de spot met hem, als iemand die de hete hangijzers van vandaag ontwijkt en zich beperkt tot een veilig intellectualisme en een veredelde meeloperij met het heersende multiculturalisme.

 

En inderdaad, het “communautarisme” van De Benoist is in praktische termen nauwelijks nog te onderscheiden van het multiculdiscours.Het is minder plat, minder oneerlijk en minder autoritair, maar in zijn praktische conclusies komt het op hetzelfde neer: net als de Bretoenen of de Basken hebben de Berbers en de Arabieren het volste recht om hier als gemeenschap hun aparte identiteit te beleven en in stand te houden.Een terugkeerbeleid is hier helemaal niet aan de orde, en doemscenario’s over een komende burgeroorlog tussen autochtonen en immigranten al evenmin.Mij ligt dat wel, althans als B-plan (zoals gezegd geloof ik wél in assimilatie), maar ik kan me voorstellen dat zulke aanvaarding van de multi-etnische status-quo voor rechtse militanten te slappe kost is; en dat mensen vol dadendrang sowieso iets pittigers wensen dan al die steriele Parijse woordenkramerij.

 

gay_pride2012_vf.jpg Een illustratie van waar in het ideologische spectrum de GRECE zich tegenwoordig situeert, is zijn standpunt over het hete hangijzer van de homorechten.Vanuit de keuze voor het droit à la différence aanvaardt men, volledig in de postmoderne tijdsgeest, het recht van de homo’s om “hun ding te doen” en hun eigen groepsidentiteit te beleven.Een recente gay parade was aanleiding tot de mijmering dat dit soort explicitering van een aparte groepsidentiteit eigenlijk kadert in een terugkeer naar de premoderne toestand, waarin de maatschappij veel minder uniformiteit oplegde dan tijdens de laatste twee eeuwen.Etnische en sociale groepen afficheerden veel meer hun eigen zeden, ondermeer via een eigen kledingcode.Ook op het gebied van de seksualiteit was er veel minder uniformiteit.Zo was het monogame huwelijk annex de verwachting van maagdelijkheid bij de bruid typisch voor de middenklasse, terwijl de bovenklasse openlijk polygaam was en de lagere klassen veel minder aan de formaliteit van een huwelijksverbintenis gehecht waren.Spijts dit typisch nieuwrechtse differentialisme, heeft het GRECE-kwartaalblad Eléments ook een pleidooi gepubliceerd voor het “vasthouden aan de notie van normaliteit”: het is niet omdat je homoseksualiteit tolereert dat je ze ook als gelijkwaardig met heteroseksualiteit moet beschouwen.Wat evidente implicaties heeft voor het debat over holebi-adoptie.

 

 Hoewel sommige nieuwrechtse tenoren in hun jonge jaren zeker “neo-nazi” genoemd mochten worden, demarkeert de GRECE zich nu scherp tegenover de centrale elementen van de nazi-ideologie.Dat geldt zeker voor het autoritarisme, dat de ongedisciplineerde Franse woordenkramers volledig vreemd is.Het geldt ook voor het antisemitisme.

 

De fabeltjeskrant De Morgen presteerde het ooit om Alain de Benoist ervan te beschuldigen, het bestaan van nazi-concentratiekampen te ontkennen.Als er nu één zogenaamd rechts (in Frankrijk overigens in gelijke mate links) thema is waarvan hij zich verre houdt, dan wel het holocaustrevisionisme.Een onmiskenbare autoriteit hierover, de revisionist prof. Robert Faurisson, maakte in april 2004 op zijn webstek een einde aan alle twijfels hierover.Bij de voorstelling van een nieuwe Spaanse ND-webstek (www.nuevaderecha.ya.st) merkt hij op: “On y trouve tout un tas d’articles fort instructifs, mais on remarque aussi une chose, en parcourant ces centaines de titres: la Nouvelle Droite a ignoré entièrement le révisionnisme, et ne dit jamais un mot qui pourrait fâcher les juifs.On fait le totor, on paganise, on heideggerise, on démondialise, on celtise, on synergise, on suroccidentalise mais quant il s’agit des juifs et des crimes du sionisme, c’est le point aveugle grand comme la place de la Concorde, il n’y a plus personne.Ils ont tous la tête dans le sable. »

 

Ook in de immigratiekritische strekking in Noordwest-Europa is deze resolute weigering om zich met revisionisme, antisemitisme of zelfs maar met Israëlkritiek in te laten, eerder gemeengoed, vaak tot en met een militant pro-Israëlisch standpunt, zie Pim Fortuyn, Geert Wilders of Filip Dewinter.De Vlaamse GRECE-dépendance TeKoS (het kwartaalblad Teksten, Kommentaren en Studies) telde ooit de revisionist Frans De Hoon onder haar redactieleden, maar zijn ideeën over de Holocaust moest hij elders kwijt, die werden in het blad strikt geweerd.In Frankrijk bestaat dat resolute taboe in rechtse kringen echter helemaal niet, zie bv. het weekblad Rivarol dat gelijkelijk de islamitische immigratie en de joodse lobby aanvalt.In dat opzicht vertegenwoordigt de GRECE er nog steeds een heel aparte optie binnen het zogenaamd rechtse spectrum.

 

Typisch rechts bij de GRECE is misschien juist de constante inspanning om klassieke links/rechts-schema’s te doorprikken.In geschiedkundige artikels gaat er steeds maximale aandacht naar extreemrechtse weerstanders en linkse collaborateurs in WO2, of naar de populariteit van racisme, kolonialisme en eugenetica bij bekende progressisten in de eeuw vóór 1945.Rechts en is niet rechts!Maar de links/rechts-tweedeling is door links opgelegd, en wie haar durft betwijfelen wordt omwille van dat feit zelf juist als rechts geklasseerd.Dat neemt niet weg dat die talrijke zogenaamd rechtse standpunten van linkse coryfeeën gewoon een historisch feit zijn.

 

 Goed, als GRECE niet rechts meer is, wat is het dan wel?Eerlijk gezegd, ik denk dat het allereerst meer dan ooit Alain de Benoist is (en ook hij ziet er maar bleekjes uit).Al zijn intellectuele luitenants van de jongste jaren zijn weggetrokken, ondermeer de twee “traditionalisten” met wie ik in 1993 nog een debat gevoerd heb over hun geliefde islam, Charles Champetier en Arnaud Guyot-Jeannin.Er blijven wel enkele ijverige vrijwilligers over die de boel organisatorisch draaiende houden.Met de Franse slag, natuurlijk, maar toch.De GRECE-webstek (www.grece-fr.net) mag er wezen, en een vereniging is niet dood zolang ze een levende webstek in stand kan houden.

 

De wegdeemstering van de GRECE is vermoedelijk ook gewoon symptomatisch voor de neergang van Frankrijk in zijn geheel als centrum van intellectueel leven.Eén van de opvallende prestaties van Alain de Benoist is echter dat hij veel buitenlandse ideeën en onderzoeksresultaten in zijn verhalen verwerkt, niet als passieve of al te gretige overname (zoals bij VS-enthousiastelingen genre André Glucksmann) maar als aanzet voor een originele Franse inbreng.Ik zou zeggen dat hij eindelijk zijn roeping gevonden heeft: een knap vulgariseerder van en commentator bij de belangrijke hedendaagse debatten, ja; maar de ideoloog van een invloedrijke politieke stroming, dat zeker niet.

  

(Nucleus, juni 2005)

  

NouvelleDroite (2)

  

Vermeldenswaardige individuen

 

 

In de wandelgangen heb ik wel enkele interessante figuren ontmoet, geen ideologen maar geleerden, geen luitenants van welke beweging dan ook maar gewoon denkers voor eigen rekening.Eén van hen was de zelfstandige onderzoeker Guy Rachet, die een kroostrijk gezin grootgebracht heeft van de inkomsten uit zijn veelschrijverij als romancier en historicus.Sommige van zijn tientallen werken over geschiedkundige en archeologische onderwerpen waren overhaast geschreven en navenant onnauwkeurig, maar uit zijn recentere productie bevelen we graag een studie aan over de historiciteit van Oudtestamentische figuren van Noach tot Mozes (La Bible, mythe et réalités, Rocher 2003).Hij legt daarin met de correcte dosis aan kritische zin de gebreken bloot van twee invloedrijke scholen van Bijbelhistorici, wier beweringen regelmatig de massamedia halen en die nog steeds de inhoud van de schoolboeken bepalen.

 

Enerzijds zijn er nog steeds zij die de tekst letterlijk nemen en bovendien in een ideologisch keurslijf stoppen, bv. door vanuit een overijverig monotheïsme te beweren dat de godsnaam Elohim, letterlijk “goden”, een honorifiek meervoud is, terwijl het gewoon een overblijfsel is uit de polytheïstische fase van de Israëlitische religie.Fundamentalisten van protestantse of joodse obediëntie hebben het nog steeds moeilijk met de historiciteit van de Bijbelse theologie, die gegroeid is en niet vanaf het begin kant en klaar meegegeven.Anderzijds is er de minimalistische school die alle Bijbelfiguren en Bijbelepisodes daterend van vóór de Torah-redactie (tijdens en na de Babylonische ballingschap, 6de eeuw v.C.) als onhistorisch wegwuift.Dit is niet alleen een simplistische overdaad aan skeptisch rationalisme of een hoogmoedige dwaasheid van wetenschappelijke beginnelingen die denken dat al wat door hen niet waargenomen is, niet kan bestaan hebben.Het dient tegenwoordig ook als trucje van trendgevoelige gelovigen om tijdsgeestonwelgevallige daden van Bijbelfiguren weg te toveren, bv. de genocides waarmee Mozes en Jozua het Beloofde Land voor zijn nieuwe bewoners vacant maakten.

 

Rachet toont dus aan wat we historisch wél kunnen weten.Natuurlijk was Mozes een historische figuur, en dwaallicht Sigmund Freud had voor één keer gelijk toen hij Mozes als minstens cultureel een Egyptenaar beschouwde (wat nog uit zijn naam blijkt: “zoon”, als in Toetmozes, “zoon van Thoth”, of in Ra-mses, “zoon van Ra”), die onder invloed stond van de monotheïstische revolutie van farao Echnaton, hoewel hij zijn devotie van de zonnegod Aton verlegde naar de Midjanitisch-bedoeïense stormgod Jahweh.Vele details over de naamgeving en de zeden van de stam van Abraham kloppen met wat we nu over de Mesopotamiërs van het vroege 2de millennium v.C. weten, hoewel zij niet bekend waren aan de Torah-redacteuren meer dan duizend jaar later.Of je christen bent of niet, dat zijn onderzoeksresultaten die je niet zomaar kan negeren.

 

 En dan was er Christian Bouchet, sinds zijn jeugd een “integraal traditionalist” in de geest van dwaallicht Julius Evola, maar inmiddels toch wat bezadigder geworden.Mensen die niet van meningsverschillen en kritiek houden, zouden in mijn geval een hekel aan die man moeten hebben, want hij heeft nogal wat kritiek op mijzelf in zijn nawoord bij de heruitgave door prof. Claudio Mutti, zelfverklaard “nazi-maoïst” en islambekeerling, van het boekje van Maximiani Portas alias Savitri Devi Mukherji: Le national-socialisme et la tradition indienne (Avatar, Dublin/Paris 2004, inz. p.99-102).Zelf had ik die pseudo-Indiase Française, die Hitler als incarnatie van de zonnegod vereerde, danig gehekeld en als getikt beoordeeld in mijn boek The Saffron Swastika (Voice of India, Delhi 2001, inz. p.534-660), wat dus niet overal in goede aarde gevallen is.Bouchet doet begrijpelijkerwijze erg laatdunkend over mijn wortels in “het studentengauchisme en de New Age”, maar ook over mijn rijpere sympathieën voor het hindoe-activisme.Hij beschouwt dit terecht als een anti-traditionalistische vorm van hindoeïsme, die tijdens de Tweede Wereldoorlog bovendien aan de “foute” (= Geallieerde) zijde streed.Zijn feitenkennis over de hindoe-beweging blijkt daarmee accurater dan die van vele zogenaamde deskundigen, maar zijn beoordeling van die feiten is wel tegengesteld aan de mijne.

 

Nou goed, niets zo heilzaam als je critici eens in levende lijve ontmoeten en er gewoon menselijk contact mee opbouwen.Voor de linkse amateurflikken die dit ter stoffering van hun fichenbak zitten mee te lezen, moge ten overvloede opgemerkt dat een gesprek tussen A en B helemaal niet bewijst dat A en B op dezelfde golflengte zitten.Linksen die in hun grote gelijk verkrampt zijn, verkeren alleen met gelijkgezinden en mijden andersdenkenden als de pest, dus zij kunnen zich dit niet goed voorstellen, maar ik praat wel degelijk met mensen die er een serieus verschillende mening op nahouden.

 

Bouchet getuigde over zijn bezoek als jonge kerel aan Savitri Devi (1905-82) in haar comfortabel appartement in Delhi tijdens de winter 1980-81.Daar woonde ze samen met tientallen katten in een vreselijke kattenpisgeur.Als ze de stad inging, moest ze zich volsprenkelen met eau de Cologne om die geur te onderdrukken.Terwijl er op straat kinderen liepen te bedelen, kocht zij elke dag vlees om dit uit te delen aan de straatkatten.“Liever een mooie kat dan een lelijke mens”, zo was haar anti-antropocentrisch motto.Bouchet bevestigde mijn diagnose dat er aan dat groenrechtse mens een steekje los zat.

 

Hij signeerde me ook zijn boek Les nouveaux païens (Dualpha 2005), een reeks diepgaande vraaggesprekken met nieuwheidense denkers uit het Franse taalgebied.Linkse en apolitieke maar vooral toch rechtse.Aan de nieuwheidense stromingen en clubjes ontzegt hij nadrukkelijk het predikaat “heidens”, want een herschapen religie kan nooit de geest van de ongeschapen oerreligie zelfs maar benaderen.In nieuwheidense kringen, en dan bij uitstek in de nieuwrechtse, is het gebruikelijk om de neus op te halen voor “New Age”.Bouchet was het echter met mij eens dat nieuwheidendom juist zelf een New-Age-verschijnsel is: eclectisch, eigengereid, creatief, ongeworteld.In een hal vol neotempeliers, retrokatharen en would-be-druïden was het verfrissend om hem te horen verklaren: “Moi je ne suis pas du tout néo-païen.”

 

 Wie in feite op ongeveer hetzelfde punt was aangeland in zijn levensbeschouwelijke evolutie, was Michael Walker, een in Keulen gevestigde Britse ideoloog en uitgever van het rechtse tijdschrift The Scorpion.Hij bezorgde me een bespreking die hij gewijd had aan mijn boek over de moord op Mahatma Gandhi (Gandhi and Godse, Voice of India, Delhi 2001), een tegendraads betoog dat blijkbaar de weg naar bepaalde non-conformistische geesten gevonden heeft.Altijd fijn om vast te stellen dat je geschriften ook effectief lezers vinden, maar een schrijver moet ermee kunnen leven dat zijn woorden bij sommige lezers een heel andere betekenis krijgen.Walker bleek vooral onthouden te hebben dat belegerde groepen, destijds in de beginnende staat Pakistan de hindoes maar voor hem vandaag vooral in het Westen “de blanken”, zich niet moeten laten verleiden tot suïcidale gandhiaanse wijsheden van het type “de andere wang aanbieden”.Hij gelooft meer in strijdbaarheid.Persoonlijk meen ik dat de tegenstelling tussen strijd en pacifisme er juist één is die we moeten transcenderen in een vernuftige strategie van “winnen zonder strijd”, of van wat de NAVO ooit “vrede door kracht” noemde.Maar blijkbaar verkiezen de meeste mensen één van de twee uitersten, en de temperamentvollen dan vooral de optie strijd.

 

Wat ook onze meningsverschillen mogen zijn, op menselijk niveau bleek Michael Walker best een jofele kerel.Ach, ik besef natuurlijk wel dat zulke openheid voor de louter menselijke dimensie als heel erg fout moet gelden: voor links is immers ook het persoonlijke politiek.Daarom dat CD&V, de partij van “de mens centraal stellen”, nog steeds als rechts geldt.Een rechtse hond (“chaque anti-communiste est un chien” – Sartre) die zich als mens voordoet, probeert gewoon om respectabiliteit te verwerven met het oog op infiltratie van de machtsstructuren, en moet dus afgeblokt worden door een totaal ostracisme.Hoe dan ook, over zijn eigen vaag beleden heidense oriëntatie getuigde Walker: “Mijn vrouw is erg katholiek, en het nieuwheidendom heeft niet veel te bieden aan levensrituelen, dus laat ik haar de kinderen maar in de katholieke traditie grootbrengen.”Religieus réveil of gewoon opnieuw een generatie in aantocht die zich aan de kluisters van het geloof zal ontworstelen?

 

En zo waren er daar nog enkele rechtse intellectuelen te gast bij GRECE.De indo-europeanist prof. Jean Haudry bv., met wie ik ooit nog gedebatteerd heb over het herkomstland van de Indo-Europese taalfamilie.(Volgens hem en de meeste Euro-nationalisten was dat natuurlijk in Europa, maar zelf zie ik wel wat in de argumenten voor een Aziatische oorsprong.)Hem moet ik nog danken omdat hij mij na een ver over tijd gegane conferentie aan een lift naar het TGV-station hielp, want de organisatoren vonden dat teveel gevraagd, ook voor een genodigd spreker die door fysieke complicaties slecht te been was.Maar goed, ook Haudry is dus een rechtse rakker.In het tijdschrift Krisis verschijnt Alain de Benoist regelmatig hand in hand met linkse meesterdenkers, maar die schijnen de weg naar zijn jaarlijkse show niet te vinden. 

 

Eeuwige wederkeer van dezelfde fouten

 

 

U begrijpt het al, deze hele mouvance loopt leeg.De best geïnformeerde nieuwheidenen geloven niet in hun religie, of maken er geen werk van.De politieke activisten zoeken hun heil elders: in het militante nationalisme met pan-Europese klemtoon (strekking Vial); in een alarmistische weerstand tegen de islam (strekking Faye); in een Angelsaksisch quasi-wetenschappelijk racisme (zie Walker); in een cerebraal en overigens pro-islamitisch traditionalisme in de oude voetsporen van Evola en Guénon (zie Bouchet); en in vele gevallen ook in een klassiek conservatisme van het Continentale danwel het Angelsaksische type (zie TeKoS, dat zich tegenwoordig tot een “conservatisme in de geest van Edmund Burke” bekent), of in de burgerlijk-rechtse partijpolitiek.Geen hond ziet nog om naar de zelfstandige koers van de slinkende GRECE, tenzij dan louter als onmiskenbaar levendig en interessant kanaal van ideeën en debat, zeg maar als intellotainment, maar zeker niet als richtsnoer voor politieke actie.Zo was de afsluitende lezing van Alain de Benoist, “Qu’est-ce qu’une religion?”, een mooi staaltje van begripsverheldering maar zeker geen aanzet tot engagement.

 

Ook de term “metapolitiek” of “gramscisme van rechts” kan men moeilijk nog zonder ironie uitspreken.Van het hele idee om de culturele sfeer te beïnvloeden, laat staan voor zich in te nemen, is immers volstrekt niets in huis gekomen.Linkse “waakhonden” gebruiken deze notie graag om de verdenking te staven van een wijdverspreide rechtse infiltratiepoging, maar die is niets anders dan een projectie van hun eigen “lange mars doorheen de instellingen”.De hele sector cultuur en opinievorming is meer dan ooit een condominium van anti-identitair links en Amerikaans gericht globalisme, dus niet bepaald een succes voor de Nouvelle Droite.Tijd om de mislukking onder ogen te zien.

 

 

De term “nieuwrechts” ligt dus voor het oprapen, en wordt inderdaad door meerdere nieuwe bewegingen opgeëist.In Rotterdam heeft Michiel Smit met andere fortuynisten de partij Nieuw Rechts opgericht, klassiek immigratiekritisch, verder sterk liberaal en laïcistisch, op erg naïeve wijze pro Verlichting, en geestdriftig pro VS alsof het nog Koude Oorlog was.In Engeland is zopas een groepering annex internetdiscussieforum opgericht, New Right.

 

Terwijl de Franse ND al een tijdje de waarde van de directe democratie ontdekt heeft, noemt deze Engelse nieuwe club zich “antidemocratisch”.Blijkbaar gaat het hier weer eens om halfwassen intellectuelen die zich bezighouden met zich beter te voelen dan de massa.Toen de moderne tijd begon, vielen aristocratische families uiteen in twee types: de zoon die iets in zijn mars had, gebruikte in de nieuwe maatschappelijke voorwaarden zijn materiële en culturele voorsprong om het te maken als ondernemer of uitvinder of zelfs als verkozen politicus in een democratische partij; en de waardeloze zoon deed niets beters dan zich vermeien in zijn vermeende ingeboren superioriteit en zich vastklampen aan onverdiende voorrechten.Bij dat tweede type voegden zich dan de fantaserende would-be nobiljons uit de kleinburgerij, en het resultaat was een hele trits volstrekt steriele bewegingen tegen de democratie, voorlopig uitmondend in deze nieuwe “nieuwrechtse” club.Ik mag er haar op wijzen dat zelfs de door haarzelf tot inspiratiebron uitgeroepen 19de-eeuwse denker Thomas Carlyle op het eind van zijn leven zijn geloof in een genetische adel verloor en zijn hoop ging stellen op “niet door klasse bepaalde, natuurlijke aristocraten”.Dit wil zeggen: mensen van waarde komen heus wel bovendrijven, daar heb je geen hiërarchische maatschappij voor nodig, een systeem van gelijke kansen is er juist het meest geschikt voor.

 

 

Aannemend dat er superieure mensen bestaan, zoals deze club duidelijk meent, weten die zich zeker te handhaven in uiteenlopende maatschappijvormen, zelfs in een egalitaire democratie. Daarom is zich inzetten tegen de democratie tijdverspilling, benevens een manier om jezelf onmogelijk te maken, in je eigen voet te schieten en met je hoofd tegen de muur te bonken. Iets voor mensen die hun leven zo waardeloos vinden dat ze het aan uitzichtloze projecten willen vergooien.Politieke structuren zijn voor rechtse denkers sowieso minder belangrijk. Het is juist links dat alles van de politiek verwacht en alle bestaansdomeinen tracht te politiseren. In deze tijd zijn er levensbelangrijke problemen die zich best binnen de huidige structuren laten aanpakken en die werkelijk niet kunnen wachten tot de dag dat één of ander eliteclubje die structuren in deze of gene zin weet te hervormen.

 

De New Right kiest op haar beurt nog maar eens voor de “metapolitiek”, een begrip dat, althans in rechtse handen, nooit iets anders geweest is dan een fraaie benaming voor een eindeloos theekransje zonder enige relevantie of impact. Deze club wil een hele waaier rechtse denkers bestuderen en bekendheid geven.In haar lijstje vinden we weer maar eens oude depressievelingen als Nietzsche en Oswald Spengler, gezwollen dwepers als Evola en gebrandmerkte figuren als Pierre Drieu de la Rochelle. Erger nog is de poging om geestige en wijze mensen als Samuel Johnson, Edmund Burke of Russell Kirk te encanailleren met getikte zotten als Miguel Serrano, de meesterdenker van het “esoterisch hitlerisme”.

 

De club rekruteert trouwens onder “mannen en vrouwen van uiteenlopende politieke, culturele en esoterische achtergrond”.Esoterisch, laat me niet lachen: maçonnieke Spielereien, theosofische geheimleringen, en vooral de beroezende begoocheling van meer te weten dan de nuchtere medemens.Esoterie, dat is waanwijsheid voor zweefteven van beider kunne; woordenkramerij die het daglicht niet verdraagt maar zich in haar boudoir wel vreselijk opdirkt om belangrijk en diepzinnig te lijken. De waarheid is eenvoudig, maar esoterie is ingewikkeld omdat ze uit warhoofdigheid en gebrek aan geestelijke ruggengraat voortkomt.Ze is een molensteen om de hals van elke vereniging die iets van waarde wil bereiken.

 

Kortom, jonge zoeker: tijd om je uit de voeten te maken.

 

samedi, 21 septembre 2013

HORRIBLE ÉPREUVE POUR BHL

HORRIBLE ÉPREUVE POUR BHL :

IL SE DIT “FOUDROYÉ”

par Robert Spieler

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com

BHL se dit “foudroyé”, C’est l’horreur. Sa jeune sœur, prénommée Véronique, s’est récemment convertie au christianisme. Interrogé par son ami Elkabach, le 3 juin sur Europe 1, on avait vu, filmé par une caméra, deux êtres totalement accablés par l’horreur de la situation. La vidéo a été visionnée par 40 000 internautes et suscite évidemment des commentaires peu amènes, dénonçant l’intolérance du tandem vis-à-vis de cette conversion. Le 21 juin, rebelote. Jean-Pierre Elkabach recevait à nouveau Bernard-Henri Lévy pour un nouvel entretien. Le thème était les rapports entre peinture et philosophie, ainsi que sur la spécificité du judaïsme dans la représentation des images. Elkabach, que cela travaillait visiblement, on se demande pourquoi, est revenu sur la conversion de Véronique Lévy, en posant cette incroyable question à BHL : « Vous ne pouvez rien faire contre son choix ? » BHL devait conclure cet entretien en avouant avoir appris la nouvelle « comme si la foudre » lui était tombé dessus…

 

Spieler 1.jpg

lundi, 25 mars 2013

Le cas Alain de Benoist

200 000 LIVRES POUR DES GUERRIERS DE PAPIER

Le cas Alain de Benoist

par Philippe BAILLET

Ex: http://www.archiveseroe.eu/

alain de benoist,philippe baillet,nouvelle droite,polémiqueA la demande de "Marc", ami d'Alain de Benoist, et d'autres visiteurs de ce blog, nous reproduisons l'article non abrégé de Philippe Baillet, injustement injurié par le nommé "Marc", pour que nos lecteurs puissent prendre acte du véritable document incriminé. Nous préparons une réponse aux arguments avancés par "Marc" et par "Zig-Zag" ainsi qu'au texte de Philippe Baillet, que "Marc" qualifie sans nuances aucune de "dégueulasse". Je rappelle tout de même que Jean Parvulesco, assez avare de compliments, parlait très chaleureusement de Baillet, le qualifiant, lui, de "gentleman". Marc Eemans, pour sa part, lui aussi peu généreux en matières de propos élogieux, ne cachait pas sa sympathie pour Baillet, traducteur d'Evola. Les sectataires de Benoist sont donc apparemment les seuls à vouer une haine tenace à Philippe Baillet, tout comme à Guillaume Faye ou à d'autres. Seul petit (tout petit...) reproche à Baillet: il aurait fallu plus d'humour, et même plus d'humour gros sel, plus de grivoiseries à la Rabelais pour croquer son ancien patron... On se serait peut-être mieux amusé... C'est ce qui compte... (BD).

Commentant récemment la victoire de Marine Le Pen au congrès de Tours du FN, Jérôme Bourbon y voyait, en deçà des facteurs conjoncturels, « la conséquence […] d’un effrayant relativisme doctrinal et moral » (1) au sein de ce que l’on est convenu d’appeler le « mouvement national ». À l’heure des indispensables bilans, il ne sera donc pas inutile de revenir sur le cas d’un auteur qui a beaucoup contribué à la diffusion d’une forme de relativisme, Alain de Benoist. Je le ferai en évoquant non pas seulement son œuvre écrite, mais aussi sa personne et, plus encore, l’idée qu’il se fait de sa fonction.

Pour compléter le propos de ceux qui l’ont déjà mis en cause ici même sur un plan essentiellement politique — Me Éric Delcroix il y a quelques mois, Robert Spieler et Yann Kermadec il y a peu —, je dispose de quelques lettres de créance. En effet, après avoir fait la connaissance d’Alain de Benoist au début des années 1980, j’ai été secrétaire de rédaction de toutes les publications de la Nouvelle Droite pendant deux ans (1985-86), publications auxquelles j’ai également collaboré, sous mon nom et sous différents pseudonymes, de façon plus ou moins régulière, pendant une quinzaine d’années. Mon dernier article pour une revue de la ND remonte à l’année 2001. J’ai mis un terme à toute relation avec celle-ci et son chef de file au printemps 2003.

Dans le cadre d’un dialogue avec la fille du chef retransmis en direct sur Radio Courtoisie le 19 janvier, Benoist déclarait : «  Je tiens à dire à Marine Le Pen à quel point j’ai eu le cœur soulevé par certaines critiques» (2) à elle adressées. Ceux qui n’ont pas la mémoire courte se rappellent que Benoist, qui était déjà alors une âme sensible, un grand délicat, avait écrit à plusieurs reprises au début des années 1990, dans la Lettre de Magazine Hebdo, que les idées de Jean-Marie Le Pen « lui soulevaient le cœur ». Mais fin 2004, dans un entretien accordé à L’Aviso, éphémère revue mariniste, Benoist affirmait : «  Je n’éprouve aucune animosité personnelle envers Jean-Marie Le Pen. […] De plus, et surtout, je ne suis pas quelqu’un qui hurle avec les loups ».

UN INTELLECTUEL TYPIQUEMENT MODERNE

Il convient d’illustrer tout d’abord le paradoxe « bénédictin »  (comme dit drôlement Y. Kermadec). Car Benoist, en effet, généralement regardé comme la principale figure intellectuelle des droites radicales françaises depuis plus de trente ans, est, anthropologiquement parlant, par tous les pores de sa peau suis-je tenté de dire, un homme de gauche, partageant avec celle-ci une même conception de l’intellectuel. Chez lui, le déficit permanent d’incarnation des idées et le manque absolu de style se traduisent, sur le plan éthique, par un comportement non dénué de pleutrerie, par une complaisance pour le libertinisme qui n’a rien à envier aux pires tendances de notre époque et, sur le plan politique, par la coexistence d’une pseudo-radicalité (exprimée en privé ou dans des publications pour initiés) et d’un vrai réformisme public qui ne présente aucun danger pour le Système.

À l’heure actuelle, Benoist doit posséder environ 200 000 livres, soit peut-être la plus importante bibliothèque privée de France. Avec cet ordre de grandeurs, on en est réduit à l’approximation. Je peux néanmoins attester, pour avoir visité les trois maisons et l’appartement où sont rangés les livres mais aussi les impressionnantes collections de revues de notre Rhin-et-Danube (je vise son indécrottable germanomanie) de la pensée, que bien des institutions publiques, françaises ou étrangères, pourraient lui envier ce dont il dispose, par exemple sur le fascisme et le national-socialisme. Le moment de sidération passé, c’est cependant le malaise qui prévaut devant le caractère évidemment pathologique de cette bibliomanie aiguë. Plus grave encore : celle-ci reflète dans une large mesure une conception de l’intellectuel qui est intégralement moderne et même typique des Lumières. Benoist, en effet, est un moderne par sa surestimation du savoir livresque et encyclopédique, par l’importance exagérée qu’il accorde à la dialectique et à la logique, par son souci du dialogue et du débat sans fin (dans la double acception : sans finalité et sans terme), par sa propension à voir partout des « problèmes » sur lesquels devrait s’exercer — pour reprendre son horrible expression — « le travail de la pensée », par son goût pour le commentaire perpétuel de la vie.

LES « IDÉES »  ET LES « LARVES BLAFARDES »

Il y a vingt ans, Benoist, répondant à l’invitation de ses interlocuteurs de gauche Alain Caillé et Serge Latouche (celui-ci est devenu depuis l’un des principaux théoriciens français de l’écologie et de la « décroissance »), livrait sans fard sa conception de la cléricature : «  Un intellectuel n’est que la somme de ses lectures et des réflexions qu’elles lui ont inspirées » (3). On ne sort donc pas des êtres de papier et, comme disait Evola dans Révolte contre le monde moderne pour fustiger dans le plus pur style fasciste un certain type humain, du monde des « larves blafardes ». Benoist ne rappelle jamais que l’intellectuel moderne ne représente que le dernier stade d’une dégringolade depuis le contemplatif d’autrefois (qui sait de nos jours que le grec theôria signifiait « contemplation »  ?), ne le compare jamais au type de l’ascète, ni ne songe à le rattacher, même lointainement, au sage traditionnel — qui n’est pas une machine à mixer des idées mais qui est incarnation de l’Idée. Il s’agit pour lui, très platement, de mesurer la valeur de l’intellectuel à l’aune de sa capacité à manier plus ou moins subtilement des concepts, à suivre plus ou moins bien des raisonnements, à « problématiser » toutes choses, à utiliser avec plus ou moins d’habileté la dialectique pour prouver ceci et, l’instant d’après, cela, qui est son contraire. Rien, absolument rien, on le voit, qui orienterait vers l’apparition d’un nouveau type de clerc, à la hauteur d’une situation de crise effrayante. On comprend mieux maintenant pourquoi Benoist est tellement à l’aise sur le plateau de « Ce soir (ou jamais !) », l’émission de Frédéric Taddeï, qu’il a connu à L’Idiot international du guignol parisianiste et mondain Jean-Edern Hallier, déjà presque oublié aujourd’hui.

LE « STYLE » ET LES « BAVEUX »

Cette conception de l’intellectuel et ces salons où chacun s’écoute parler campent l’univers des « baveux », comme on dit à la fois dans les milieux militaires et dans le milieu du grand banditisme, donc chez des gens qui sont censés avoir une expérience directe de la peur et du courage physiques. La conception de l’intellectuel que défend Benoist est en réalité aux antipodes de celle qui irrigue le « cœur profond »  de la pensée de droite, à savoir le traditionalisme antimoderne, considéré aussi bien dans sa version catholique et contre-révolutionnaire classique que dans sa version «  surhumaniste », inspirée de Nietzsche pour l’essentiel. Dans les deux versions, il y a affirmation de l’existence, en amont de la raison raisonnante, d’un mode de connaissance qui ne se réduit pas à l’exercice de l’intelligence discursive, mais lui est au contraire supérieur : un mode appelé « intuition intellectuelle » dans le cas de la philosophia perennis, et, chez Nietzsche qui détrône le cogito et fait éclater l’unité du sujet, « grande raison » de l’organisme humain tout entier.

Pour autant, il n’est bien sûr pas question, contre Benoist, de devenir des épigones de Millan Astray et de crier à notre tour « À bas l’intelligence ! » Il faut seulement rappeler que celle-ci n’est pas le tout de l’homme ni même ce qui importe le plus en l’homme. Aussi bien l’homme de droite authentique n’a-t-il pas — à l’instar de l’artisan, du hobereau ou du prêtre de la société traditionnelle — des « idées », au sens de Benoist. Il a bien plutôt un style intérieur, une forma mentis qui se projette sur le monde et qui se précise et devient plus cohérente grâce à des lectures, lesquelles peuvent même être nombreuses, mais ne sont jamais la véritable source dudit « style ». C’est Spengler, que je cite ici de mémoire, affirmant : «  Nous, nous n’avons que des idées sans mots héritées de nos pères ». C’est Céline se moquant : « Des ideâs, moi ? » C’est Evola plaçant la Weltanschauung bien au-dessus de la « culture » : «  Ce que nous appelons “vision du monde”  ne repose pas sur les livres ; c’est une forme intérieure qui peut être plus précise chez une personne sans culture particulière que chez un “intellectuel”  et un écrivain » (4).

SÉRIEUX DE CUISTRE ET INVENTAIRE À LA PRÉVERT

Quand l’homme de droite authentique, devant tant de « problèmes » qui accablent l’humanité souffrante, passe son chemin en éclatant de rire et en les laissant aux soins diligents d’Isabelle Giordano — qui chaque matin sur France-Inter s’interroge pour nous tous pauvres humains —, Benoist, lui, avec un sérieux de cuistre, a son mot à dire sur tout, sans même craindre le ridicule. Je me souviens d’un numéro d’Éléments des années 1990, dans lequel, à la suite de je ne sais plus quelle grève qui avait duré longtemps, il s’était mis à disserter gravement sur les avantages et inconvénients comparés du transport par la route et du fret ferroviaire — sujet auquel il ne connaissait strictement rien mais qu’il lui eût été insupportable de laisser à un autre… Il faut dire, à sa décharge, qu’à l’époque le grand contre-révolutionnaire colombien Gomez Davila n’avait pas encore été traduit et que Benoist n’avait donc pas pu lire ceci : « Sur une foule de problèmes triviaux, l’attitude intelligente n’est pas d’avoir des opinions intelligentes, mais de ne pas avoir d’opinion »  (5).

C’est encore le défaut de « forme intérieure » chez Benoist qui explique le caractère construit, inorganique, tel un puzzle, de ses références doctrinales. Dans le texte déjà cité qu’il avait donné à La Revue du MAUSS, il écrivait aussi : «  Ma filiation, s’il en fallait une, ce serait plutôt : Rousseau, la Commune, le socialisme français (surtout Sorel et Pierre Leroux), les non-conformistes des années trente, la Révolution conservatrice allemande, le syndicalisme révolutionnaire italien et le situationnisme. Tirez-en ce que vous voulez » (6).  Notre homme ne croyait pas si bien dire : en effet, que tirer de cet inventaire à la Prévert ? Tout au plus pourrait-on dire qu’il dessine en creux une espèce de « fascisme de gauche », à ceci près que celui-ci — qui a bel et bien existé en Italie où, tout en étant minoritaire, il avait des racines bien réelles — ne correspond à peu près à rien en France. Mais cela fait si longtemps, il est vrai, que Benoist se gargarise avec ses « nouvelles convergences »  et autres « synthèses inédites »…

IL SAIT TOUT ET FAIT «  PEUTT ! PEUTT ! »  DANS LE MICRO

En fait, à considérer de près les choses et la personne — sur laquelle je vais revenir — du chef de file de la ND, on en vient à penser que Benoist répond bien à la description célinienne du lettré français faite au milieu des années trente de l’autre siècle mais toujours d’actualité : «  Rien n’est plus odieux de nos jours, humainement plus odieux, plus humiliant que de regarder un Français moderne dit lettré, dépiauter narquoisement un texte, un ouvrage… […] Mais regardez ce bravache grelot si indécent de suffisance, obscène de muflerie fanfaronne, d’outrecuidance butée, comme il est accablant…Que lui expliquer encore ? lui répondre ?...Il sait tout !...Il est incurable ! » (7). Quelques années plus tard, sous l’Occupation, Céline précisait sa description clinique de l’intellectuel reconnu en indiquant clairement et de façon très amusante l’onomatopée qui est comme son signe distinctif  : « Comment c’est la consécration ? C’est la maîtrise de faire : peutt ! peutt !...[...] Déjà bien vache en petites lumières, babillard du pour et du contre…[…] Et comment ça se fait les peutt ! peutt ! ? Ça se fait en relevant les babines à propos de tout et de rien. C’est une façon de chier par la bouche sur n’importe quoi on vous présente… » (8).

UNE VANITÉ INCOMMENSURABLE

Mais il est encore bien d’autres traits par lesquels Benoist est typiquement un intellectuel moderne si proche des intellectuels de gauche : la vanité et l’égotisme, notamment. En 1982, il publie une brochure qui marque un tournant très important dans son propre itinéraire et celui de la ND : le tournant radicalement anti-américain, qui avait en fait été annoncé par un fameux numéro de Nouvelle École paru en 1975. Cette brochure, Benoist lui donne comme titre Orientations pour des années décisives, ce qui, en soi, est plutôt bien choisi et n’a rien d’illégitime. Sauf que rien, dans son texte, ne renvoie au double parrainage choisi : celui d’Evola, auteur en 1950 d’une brochure qui fit date pour la droite radicale italienne et qui était intitulée Orientations ; et celui de Spengler, dont un livre fut traduit en français sous le titre Années décisives. Sans doute Benoist se prenait-il déjà, à l’époque, pour un hybride improbable d’Evola et de Spengler, et même pour bien plus que cela. Il recommence dix-sept ans plus tard, avec son journal de l’année 1999, qu’il sous-titre en toute immodestie Notes pour conclure le siècle, mais sans renvoi, là encore, à l’original : Notes pour comprendre le siècle de Drieu La Rochelle. Il y a pourtant beaucoup plus fort. Le pompon a été tout récemment décroché avec une Bibliographie 1960-2010 du Maître, éditée par « Les Amis d’Alain de Benoist » et officiellement établie par eux. En fait, j’avais eu l’occasion, il y a plus de vingt ans, de voir cette bibliographie, alors à l’état de work in progress. Car le bon Maître avait daigné me montrer comment il tenait régulièrement à jour dans un grand classeur, avec un soin maniaque, l’état de son œuvre publiée et la « réception » de celle-ci  à l’échelle planétaire. Préférant parer à toute éventualité, persuadé que l’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, incertain du jugement de la postérité mais désireux d’élever quand même un monument — de papier, bien sûr — à sa propre gloire impérissable, Benoist s’est donc offert un instrument de travail de 467 pages, où l’on trouve tout : toutes les références de ses livres et articles, ainsi que celles de toutes leurs traductions dans toutes les langues, sans oublier les références de toutes les thèses, françaises et étrangères, qui lui ont été consacrées. Disposer de cela de son vivant, qui dit mieux ? 

CASQUE DE TRAVERS ET CLOPE AU BEC

J’ai parlé plus haut du manque de forme intérieure chez Benoist. Ce manque se traduit, à l’extérieur, par un défaut d’allure. On est même tenté de parler de dégaine. Il existe à ce sujet un exemple tout spécialement frappant. Pendant le long conflit entre l’Irak et l’Iran, Benoist effectue un reportage, côté iranien, pour Le Figaro magazine. Une photo, récemment reprise dans un magazine où son influence est de plus en plus sensible (9), le montre sur le front iranien, debout près d’un immense portrait de Khomeiny. Benoist, les yeux mi-clos derrière ses lunettes, porte sur la tête un casque posé de travers et tient à la bouche son éternelle clope qui pendouille. La dégaine générale du maître à penser des droites radicales françaises est affligeante : on est très, très loin de la Division Leibstandarte Adolf Hitler et très, très près de l’ami Bidasse. En fait, on a vraiment l’impression qu’il manque seulement, pour que le tableau soit complet, la bouteille de gnôle dans une main du penseur. Fort heureusement, cela ne risquait guère d’arriver au pays des mollahs !

Cet effarant déficit d’incarnation prend aussi d’autres formes, dont peuvent témoigner tous ceux qui ont passé quelques jours en compagnie de Benoist. Celui-ci défend depuis longtemps des idées écologistes mais fume depuis plus longtemps encore comme une pétroleuse et prend sa voiture pour aller acheter sa cartouche de cigarettes. Il illustre volontiers ses revues Éléments et Nouvelle École de nus sculpturaux, brekeriens ou autres, mais n’a jamais pratiqué la moindre discipline physique ni ne s’est adonné au moindre art martial — méthodes qui eussent pu lui conférer un peu de densité charnelle. Il exalte le paganisme « solaire » mais ne met jamais le nez dehors, préférant vivre vissé à son fauteuil et rivé à son ordinateur. On me répondra qu’Antoine Blondin a passé une bonne partie de sa vie comme alcoolique quasi clochardisé sans perdre pour autant l’essentiel de son talent. L’objection n’a pas lieu d’être : Blondin, que je sache, était un romancier qui s’exprimait en son nom propre ; Benoist, lui, s’est toujours voulu l’animateur d’une école de pensée. En tant que tel, il se devait, me semble-t-il, d’incarner, au moins dans une certaine mesure, un modèle en lien avec ses convictions.

BRAS DÉBILES ET CRISE DE NERFS

Car lorsque l’on souffre d’un déficit d’incarnation des idées que l’on défend et que l’on n’a jamais fait le nécessaire pour remédier peu ou prou à cette situation, il arrive toujours un moment où la réalité vous rattrape en matière de courage. Cela est arrivé à Benoist — qui d’ailleurs, soit dit en passant, n’a toujours pas signé la pétition de soutien à Vincent Reynouard — sous une forme jusque-là connue d’un petit nombre seulement, mais qui le sera désormais d’un nombre bien plus grand. Au lendemain de la première guerre du Golfe, Benoist écrit dans un éditorial d’Éléments : «  Il est certes trop tard pour qu’une salve de missiles “Scud” envoie le Mayflower par le fond, et trop tôt pour que le président Bush soit scalpé par le dernier descendant de Sitting Bull ! Il n’en est pas moins légitime, maintenant, que les intérêts américains soient frappés dans le monde par tous les moyens. L’intifada partout ! » (10). C’est encore le stade de l’incantation et de la crise de nerfs. Mais douze ans plus tard, le 20 mars 2003 à 19h 30, Benoist diffuse via Internet, auprès de quelques amis et de correspondants étrangers, un communiqué dont voici l’essentiel : «  Ce jeudi 20 mars, à 3h 32, le complexe militaro-industriel dont George W. Bush […] est aujourd’hui le porte-parole, a engagé de manière unilatérale contre la nation et le peuple irakiens une guerre aussi lâche que monstrueuse. […] Cette agression criminelle […] met l’actuel gouvernement américain au ban de l’humanité. À compter de ce jeudi 20 mars, à 3h 32 du matin, tout acte de représailles visant dans le monde les intérêts américains ainsi que le personnel militaire, politique, diplomatique et administratif américain, en quelque endroit qu’il se produise, quelle qu’en soit l’ampleur ou l’étendue, quels qu’en soient les moyens […] est désormais à la fois légitime et nécessaire ». Mais Benoist, après avoir fait de ses bras débiles trois petits moulinets anti-impérialistes, tel un vieux débris gauchiste, retire prudemment, dès le lendemain, son communiqué, condamnant par avance, bien sûr, les éventuelles actions terroristes qu’il appelait de ses vœux la veille au soir. Ridicule et risible, son comportement sera qualifié à juste titre, par un néoconservateur français, d’ « esbroufe irresponsable » (11).

LES PETITS CAPRICES D’UN LIBERTIN

En vieil enfant unique qu’il est, qui s’est toujours arrangé pour avoir les moyens humains et matériels de satisfaire ses caprices et ses obsessions, Benoist se donne aussi parfois l’illusion du courage à travers des télescopages puérils et tordus. Accordant dans Éléments un long entretien sur le paganisme à Charles Champetier — jeune normalien très brillant passé depuis à la trappe, comme tous ceux qui peuvent faire de l’ombre au Rhin-et-Danube de la pensée —, il fait se succéder une très belle photographie d’un buste féminin nu due au portraitiste et photographe de mode Erwin Blumenfeld (1897-1969) — d’origine juive et qui émigra à Paris en 1936 — et la reproduction de deux gravures du graveur et dessinateur Werner Graul (1905-1984), proche de la mouvance völkisch et dont l’œuvre tourne, pour une grande part, autour de la conversion forcée des Germains au christianisme. Puisque personne ne sait qui est ce Graul, notre penseur peut se dire par devers lui qu’il a joué un bon tour à l’ennemi (12)… On reconnaîtra quand même à Benoist le grand mérite d’avoir fait connaître au public francophone, par le biais de Nouvelle École, les magnifiques gravures de Georg Sluyterman von Langeweyde (1903-1978), qui ont depuis été massivement reprises, à l’échelle européenne, dans la presse des droites radicales.

Le dernier point qu’il faut aborder concerne le libertinisme de Benoist et de ses amis, surtout, en l’espèce, son vieux compère Michel Marmin. Ce libertinisme se réclame volontiers, pour se donner des allures nobles, de l’immoralisme nietzschéen, mais il n’en est qu’une caricature, une parodie et même, pour tout dire, une trahison. Car entre l’atmosphère solaire de Sils-Maria et d’Ainsi parlait Zarathoustra, d’une part, et celle de Portier de nuit de Liliana Cavani, médiocre ragoût plein de relents sado-masochistes qu’avait encensé en son temps la ND, d’autre part, il y a un monde. Fils de pasteur, âme d’élite à tous égards, Nietzsche a vécu son rapport au christianisme sur le mode du tourment et de la tragédie, comme en attestent notamment plusieurs de ses lettres à ses amis Franz Overbeck et Peter Gast. C’est aussi cela qui explique qu’il ait pu être tant aimé par un catholique comme Gustave Thibon. Nietzsche était un « libre esprit », non un libre penseur. Et ce n’est pas moi, mais l’auteur du plus grand livre français jamais écrit sur lui, qui affirme : «  Beaucoup voient dans l’athéisme une manière commode de s’affranchir des contraintes que la discipline religieuse imposait à leurs instincts et à leurs caprices » (13). Quand Benoist et Marmin font la claque pour leur vieil ami Gabriel Matzneff, loin de faire acte de « transgression » véritable, ils rejoignent tout simplement les pseudo-rebelles abonnés aux prébendes du Système, les démolisseurs quasi institutionnels d’ « interdits » qui ne font plus peur à personne. Mais il est un point à propos duquel nos deux apparatchiks de la grande-révolution-européenne-qui-n’arrivera-jamais, préfèrent garder un silence gêné : la pédophilie. Face à celle-ci, en effet, la morale traditionnelle est une digue qui n’a pas encore cédé.

UN «  SURHOMME »  À MANILLE

À ce sujet, il faut savoir que Matzneff publia en 1990 chez Gallimard son journal intime des années 1983-84 sous le titre Mes amours décomposés. De ce livre, il faut retenir deux choses : son titre, parfaitement adéquat au contenu, qui sent le faisandé ; et, entre autres épisodes, celui de la description satisfaite et complaisante par l’auteur du rapport sexuel payant qu’il eut à Manille avec un prostitué philippin âgé de treize ans. Cette leçon de tiers-mondisme revu et corrigé par Gaby le Maléfique est devenue, comme par hasard, introuvable. Mais son contenu n’a jamais fait l’objet d’une quelconque critique dans l’une des revues de la ND, ni n’a conduit celle-ci à prendre ses distances. Au contraire, chaque nouveau livre de Matzneff a droit, dans Éléments, à la brosse à reluire de Marmin, éminent spécialiste du copinage systématique. Et Matzneff a participé, avec son témoignage, au Liber amicorum offert à Benoist par ses amis à l’occasion de son soixantième anniversaire. On ajoutera, mais c’est presque superflu, que le même Marmin fait à intervalles réguliers, avec évidemment l’accord de Benoist, l’éloge de l’ex-actrice pornographique Brigitte Lahaie et qu’Éléments a même publié un entretien avec une autre experte dans le même domaine, laquelle a ceci de particulier qu’elle trouve le temps, en dépit de ses nombreux ébats, de se doter, paraît-il, d’une solide culture philosophique. Mieux vaut en rire : chacun sait combien Kant est obscur, surtout quand on l’aborde par le trou de balle…

Le bilan est donc globalement négatif : malgré son énorme bibliothèque, dont il faut souhaiter qu’elle soit un jour prise en charge par une fondation ; malgré son immense culture ; malgré son intelligence exceptionnelle ; malgré son incontestable talent de plume et ses grandes qualités de conférencier, Alain de Benoist, pour des raisons qui tiennent d’abord à son « équation personnelle », ne peut en aucun cas devenir un point de référence politique et culturel dans la perspective de la guerre civilisationnelle et raciale de demain, qui s’annonce déjà par tant de signes tangibles et qui pourrait être le creuset d’une vraie contre-révolution blanche (14).

► Philippe Baillet, Rivarol n° 2997, 29 avril 2011.

• Notes :

  • 1 : J. Bourbon, « Face à Marine Le Pen le combat nationaliste continue », Rivarol n° 2983, 21/01/2011, p. 1.
  • 2 : Cité par R.Spieler, « Chronique…», Rivarol n° 2985, 4/02/2011, p. 3.
  • 3 : A. de Benoist, « Réponses », La Revue du MAUSS n° 13, 3e trimestre 1991, p. 111.
  • 4 : J. Evola, Orientations, Pardès, Puiseaux, 1988, p. 79 (éd. originale : 1950).
  • 5 : N. Gomez Davila, Les Horreurs de la démocratie, Le Rocher, Paris-Monaco, 2003, p. 120.
  • 6 : A. de Benoist, « Réponses », art. cité, p. 129.
  • 7 : L.-F. Céline, Bagatelles pour un massacre, 2e éd., Denoël, Paris, s.d., p. 48.
  • 8 : Id., Les Beaux draps, Nouvelles Éditions Françaises, Paris, 1941, p. 50 et p. 53.
  • 9  : La photo est reproduite dans Le Choc du mois, n° 36, mars 2010, pp. 56-57.
  • 10 : R. de Herte [A. de Benoist], « L’Amérique c’est Carthage », Éléments n° 70, printemps 1991, p. 3.
  • 11 :  P. Rigoulot, L’Antiaméricanisme. Critique d’un prêt-à-penser rétrograde et chauvin, Robert Laffont, Paris, 2004, p. 201, note 1.
  • 12 : Voir « Comment peut-on être païen ? Entretien avec Alain de Benoist », Éléments n° 89, été 1997, p. 14 et pp. 16-17.
  • 13 : J. Granier, Le problème de la Vérité dans la philosophie de Nietzsche, Le Seuil, Paris, 1966, p. 273.
  • 14 : Plusieurs des thèmes abordés dans cet article ont été traités plus longuement dans mon livre Pour la contre-révolution blanche - Portraits fidèles et lectures sans entraves, Akribeia (45/3 route de Vourles – 69230 Saint-Genis-Laval ; 18 € + 5 € de frais de port), paru l’année dernière.

lundi, 13 février 2012

Bientôt la Saint Valentin : idée-cadeau

12:39 Publié dans Le coin de Diogène | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint valentin, humour, affiche | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mercredi, 27 octobre 2010

Humor as a Weapon

Humor as a Weapon

Andreas FAUST

Ex: http://www.counter-currents.com/

secret_weapon.jpgThis article has been researched and compiled for the purposes of educating New Right and N-A activists in the use of humor as a political weapon. There is a paranoid feeling amongst many on the New Right that the mass media is our greatest enemy. Not so. This article looks at the ways in which activists can use and manipulate the media, rather than the other way around.

As an example: mention the 1932 opening of the Sydney Harbour Bridge to any older Australian, and the first image that will spring to their mind is a man on horseback, galloping forward to slash the ribbon with his sword, before the ‘official’ representative could get to it. The swordsman was a member of a political group called the New Guard. And while this stunt was not especially humorous, it was certainly eye-catching – it remains in the mass mind to this day. In that same city in 2007, the crew of television show The Chaser made world headlines when they infiltrated the APEC forum (one of them dressed as Osama bin Laden), making a complete mockery of the forum’s expensive security measures.

In general, the media doesn’t give coverage to alternative politics (the recent 9/11 Truth Forum in Sydney was completely ignored, even though one of the speakers was a prominent Japanese MP). But ‘fringe’ views can get past the editors if they are presented by means of some humorous prank or stunt. Humor equals saleability . . . it’s as simple as that. People like to laugh, and the editors know it. For the mass media, the dollar is the bottom line . . . and the skilled prankster can actually make this work in his or her favor. A prankster called Mark Pauline claimed that “the media can never deny coverage to a good spectacle. No matter how ridiculous, absurd, insane or illogical something is, if it achieves a certain identity as a spectacle, the media has to deal with it.” In other words, instead of letting the mainstream media pigeonhole and stereotype them, activists using humor and spectacle can turn this around and actually use the media.

This was confirmed by a spokesman for the environmental group EarthFirst!: “The media need stories – they want to run them, especially the television media. What they don’t want is some meeting or run-of-the-mill visual situation they’ve seen a million times before. You give them something different and they actually get excited about working on the story.” Perhaps (shock horror!) it might even lead to greater accuracy in their reporting.

Humor also wins favor with the common man in the street. Stridency and self-righteousness turn people off – but humor can get them on side. It’s considered ‘cute’, and could even help you attract the opposite sex. As punk singer Jello Biafra said, “historically the ‘Merry Prankster’ has had a lot more to look forward to than the humorless politico who sits around moaning about ‘the struggle’.” And trickster characters have a rich history in mythology and literature.

Targets for political pranks are rife – for instance, the legions of pseudo-left academics who condemn ‘privilege’ and praise ‘globalism’ whilst making over $100,000 a year. The obnoxious billboards of Benettons are just begging to be creatively altered, as are posters for phoney humanitarians such as the rock group U2. I remember seeing footage of U2 on the news a few years ago when they were touring Australia. Bono, the singer, was here to lecture people about giving more money to Africa. Then the cameras showed the band members leaving the airport – in four separate limousines! One limo just wasn’t enough. For the cost of a stretch limo you could probably feed an African village for twenty years. The band are currently engaged in trying to build a skyscraper in Dublin – an act of cultural vandalism if there ever was one.

U2 have already been the target of an amusing prank in the past. A band called Negativeland put out a CD entitled ‘U2′, with the name prominently featured on the cover so people would think it was a U2 album. When people took it home and put it on, they found it was a recording of someone insulting and attacking U2! The bloated multi-millionaires failed to see the funny side and (predictably) sued Negativeland.

A punk band called CRASS (posing as Creative Recording and Sound Services) managed to get some tacky music (with subversive lyrics) inserted as a flexidisc into a bestselling teenage bride magazine. CRASS also leaked a faked conversation between Margaret Thatcher and Ronald Reagan discussing the possibilities of launching a nuclear war. The conversation was spliced together from radio and TV statements, but was taken seriously by the media and caused an uproar.

When the US Forestry Service (responsible for a lot of old growth logging) put on a ‘Smokey the Bear’ birthday party for 300 children, an EarthFirst! activist hired a Smokey the Bear costume and walked through the crowd handing out anti-logging flyers. The kids were treated to the bizarre spectacle of the rangers trying to arrest Smokey at his own birthday! This made front page headlines the next day.

A media prankster called Joey Skaggs tricked a room full of journalists and news readers (including some famous ones) into getting down on their hands and knees and roaring like lions. He simply issued fake press releases, pretending to be a trendy new therapist called ‘Baba Wa Simba’ (the Lion King), and the journalists fell for it hook, line and sinker. The journalists were induced to take part in ‘roaring sessions’, which many reported on positively afterwards. People can be fooled into believing almost anything if it’s seen to emanate from some ‘official’ quarter. There are no end to the ways in which consensus reality can be manipulated.

Websites are also fair game. A musician from a band called Feederz once set up a site parodying CNN. To add authenticity, when someone clicked on the masthead they would be taken back to the real CNN site. As a result, some of his fake stories actually found their way into mainstream papers. It was seriously reported that Saddam Hussein was training suicide camels, and that he had plans to blow up Pearl Harbour!

A group called the Yes Men set up a fake website for Dow Chemical. On the anniversary of the Bhopal disaster (where thousands were killed by chemical contamination in Bhopal, India) they were contacted by the BBC (who thought they were genuine representatives of Dow), and proceeded to give a statement saying that Dow claimed responsibility for the disaster and were now going to do something about it. Because of this the real Dow was embarrassed into cleaning up the mess.

A group called the Cacophony Society once held a fake welcoming party for a new Starbucks, which seemed to praise Starbucks while actually ridiculing everything they stood for. A member of the group spoke of the successful nature of this strategy “where you pretend to side with the thing you really hate. It makes it hard for the subject of the protest to get rid of you.” Similarly, the aforementioned Yes Men have done speaking tours claiming to represent the World Trade Organisation. Taking WTO logic to its ultimate conclusion, they delivered lectures with messages like ’sweatshops are great’. The same tactic could easily be employed by nationalists or National-Anarchists. For instance, a nationalist posing as a pro-multiculturalist could get invited onto a public forum, and then give a speech saying that “multiculturalism is great, because it causes social alienation and helps advance our ideal of a rootless global population, more easily herded into line…”

Obnoxious advertising billboards are excellent targets for humorous or creative political statements. A group called the Billboard Liberation Front, established in 1977, have published a handy guide for billboard alteration at: http://www.billboardliberation.com/guidebook.html When doing a prank like this in an area with surveillance cameras, it might be an idea for the prankster to wear some kind of ridiculous disguise.

Pranks can also be played on establishment politicians. Once when Richard Nixon was giving a speech from a stationary train, someone put on a conductor’s cap and waved the train out of the station with Nixon still in mid-speech. A Texas politician called Tim Moore highlighted the way in which representatives often pass bills without even understanding the content, by convincing his fellow pollies to pass a motion commending one Albert de Salvo (actually the Boston Strangler).

Pranksters can even run for office. Local elections are easy to run in, and candidates with a humorous platform often attract a protest vote from those who are sick of the lies of the mainstream candidates. When Jello Biafra ran for mayor of San Francisco, one of his policies required all corporate businessmen to wear clown suits between the hours of nine and five. He finished fourth out of ten candidates – quite a respectable result.

The contemporary art world is also ripe for satire. Australia has a well-known history of literary pranks, including the Ern Malley hoax, where two writers created a fictitious modernist ‘poet’ to expose what they saw (rightly or wrongly) as the shallow nature of literary modernism. Another one was the Wanda Koolmatrie hoax, where a writer called Leon Carmen posed as an aboriginal woman in order to get his book published, thereby illustrating the biases inherent in the publishing industry.

In Austria, a group of artists who wanted to expose the pretensions of the art world created a non-existent writer called Georg Paul Thomann, and it actually worked. Newspaper articles were written about him because he was perceived to be a ’somebody’ . . . even though he was fictional and his work was non-existent! This fake ‘artist’ was even chosen to represent Austria at a world art fair.

An artist called Jeffrey Vallance couldn’t get a major gallery to show his work, so he bought a number of power point wall sockets from the hardware shop, and covered them with his art. Then he went around the art gallery in a tradesman’s outfit and replaced all the wall sockets with his own ones. Next he printed up programs, and invited his friends to view his work on the art gallery wall sockets. He sent a program to the art gallery itself – and they were so shocked they didn’t do anything about it. The employees hushed it up, in case they got in trouble! The wall sockets weren’t removed, and it was only two years later that they were finally painted over.

Schwaller de Lubicz defined magic as “the science of the right gesture, the right word, at the right moment.” That is what a successful prank is – an act of magic. I hope this short article has provided suggestive ideas for anti-global activists of all stripes, whether National-Anarchist or otherwise.

Hail to the clowns.

Source: http://newrightausnz.blogspot.com/2008/05/humour-as-weapo...

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dimanche, 04 mars 2007

Entartages divers

Segolène Royal entartée à Nantes

http://www.youtube.com/watch?v=nKcH6ztPrmc

Sarkozy entarté !

http://www.dailymotion.com/video/xsidk_entartage-de-sarko...

 

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samedi, 03 mars 2007

BHL: sept entartages sur vidéo!

Une vidéo récapitulant les huit entartages de Bernard-Henry Lévy

http://www.youtube.com/watch?v=TC-g7brqyC8

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