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lundi, 06 juin 2016

Les Brigandes récidivent avec un nouveau CD

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Après le succès de leur premier album, Les Brigandes récidivent avec un nouveau CD intitulé "France notre Terre"...

Thierry Bouzard

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Les Brigandes sortent leur 2e CD avec 14 nouvelles chansons, toujours aussi fortes, mais avec une évolution dans leur thématique. Deux CDs en huit mois, c’est quasiment un exploit. Une partie des chansons est déjà en ligne et si certaines, au lieu de chorégraphie n’ont droit qu’à une simple animation, elles ont toutes des vidéos.

Avec humour et sourire, elles s’en prennent à une génération qui « a fait le vide » avec Les Soixante-huitards, un des titres qui n’a pas encore été mis en ligne : « Ô vous les soixante-huitards/ Je vous vois dans vos beaux costards/ Qui parlez maintenant/ Au nom du gouvernement. »

Jakadi des millions est aussi une découverte. Elle chante l’hypocrisie des vedettes du show-biz qui font la leçon, mais ne veulent surtout pas donner l’exemple. L’inventaire est large et tous en prennent pour leur grade « On en veut des millions, Jakadi des millions/ Mais pas dans ma maison. »

Les Brigandes en veulent aux fossoyeurs, aux révolutionnaires et aux transhumanitaires de tous poils, elles les veulent En Enfer, « les jacobins génocidaires, les bétonneurs de l’équerre, les maîtres des secrets bancaires… en enfer ». Tout cela dit avec gentillesse, accompagné au piano, à la guitare et à la clarinette, les Brigandes sont aussi des musiciennes.

Pas vraiment optimiste mais lucide, leurs jolies voix décrivent le temps de l’Antéchrist : « Si on désire un monde meilleur/ Il faut s’attendre à des malheurs/ Une aggravation de la laideur/ De nos vies. » Nul besoin d’être prophète pour s’en rendre compte, mais trop nombreux sont encore ceux qui ne veulent pas l’envisager.

Elles dézinguent les médias avec Cerveau lavé : « Un journaliste qui prend sa plume, pour écrire/ Se demande avec amertume, comment mentir ». Dommage qu’elles s’en prennent à l’Inquisition, la sainte Inquisition devrait-on dire puisque c’est une œuvre d’Église et qu’elle a introduit la procédure contradictoire dans les procès, ce qui a constitué un progrès avec une réelle prise en compte des droits de la défense. Quand désinformé rime avec télé, ce qui n’est pas assez répété, on ne peut que les approuver.

La Nuit où ils ont serré Jack, fait un rapprochement entre un célèbre assassin londonien du XIXe siècle et les figures médiatiques actuelles. Son sort pourrait être celui qui serait réservé à tous les « juges compromis… psys chabraques… journalistes… flics et complices » qui couvrent les infâmes.

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Francis Cabrel serait-il une référence pour les Brigandes ? Pour la musique et le style peut-être, pas pour ses engagements, c’est sûr. Si Une Chanson pour Cabrel est quand même lucide « Mais quand on trime dans le mainstream/ Y’a pas d’erreur, on s’abîme/ Et Francis, n’y échappe pas », elle n’exclut pas une certaine reconnaissance.

L’évolution de leur nouvel album vient dans la place faite aux titres dont le thème se retrouvait précédemment dans Jeanne et France notre terre. C’est-à-dire des titres qui ne se contentent pas de s’en prendre à l’adversaire, mais fournissent des motifs d’espoir ou des modèles positifs comme dans Le Retour des héros qui évoque les figures de Charlotte Corday, Alexandre, Patton et Rommel.

Rêve de reconquête est celui de la reprise d’Algéziras (pour Alger ?) par des hommes venus du Nord : « Nous reviendrons du Nord sauvage/ Comme les loups pour un carnage/ Sonnez trompettes de la reconquête. »

Dans le style musical et poétique des ballades du temps jadis, le Rondeau de France évoque les couleurs de l’ancienne France, quand les chevaliers lançaient Montjoie-Saint-Denis en montant à l’assaut. On en aurait bien besoin. « Quand je vois flotter le drapeau de la France/ Dans l’or et l’azur mon cœur revit/ Par les temps de peine renaît l’espérance. »

Plus ancienne car elle remonte à octobre 2015 et avait été chantée lors du concert de Rungis, France notre terre est un plaidoyer pour l’amour de notre terre ancestrale, « France, notre mère/ On ne peut te laisser humiliée et vaincue. »

On est pas mécontentes d’être des Brigandes fait partie des nouveaux titres. À travers un inventaire de chansons traditionnelles françaises (la Bourgogne, la Paimpolaise, le P’tit Quinquin…), c’est une revendication à s’inscrire dans la continuité des chansonniers populaires anonymes ou célèbres et exprimer la joie de chanter. C’est aussi un appel pour éviter que les anciens répertoires soient remplacés par d’autres venus d’ailleurs : « Ils sont descendus du Nord y’a plus de mille ans/ Pour nous crier haut et fort : « Debout là-dedans ! »/ Ma parole, est-ce qu’ils sont morts, que font les Normands ? »

Seigneur, je ne veux pas devenir Charlie est un appel à se lever pour ne pas sombrer avec ceux qui sont dans le déni de réalité. « Demain l’âme qui vient au monde cherchera cet endroit béni/ Hors des cités nauséabondes où vit la race de Charlie. »

Jèze Society est la réponse des Brigandes aux attaques que le groupe a eues à subir récemment. On peut discuter certaines options des Brigandes, leur fixation sur les jésuites, leurs références au symbolisme ou à l’eschatologie, mais en cela elles sont bien de leur époque, celle du complot, des illuminatis ou du secret des francs-maçons. Et leurs chansons ne font que suivre l’évolution de nos sociétés, d’un certain point de vue de la dissidence. Quoi qu’il en soit de leurs options personnelles, elles savent faire passer avec douceur et poésie des paroles de combat et d’espoir. C’est un beau projet comme il n’y en a pas eu depuis bien longtemps dans la chanson qui défend notre identité.

CD est à 20€ + 3€ de frais de port = 23 €.

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dimanche, 01 mai 2016

Les Américains ont découvert du pétrole en Antarctique

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mardi, 12 avril 2016

Ankara exige des poursuites pénales contre le comédien allemand pour ses propos sur Erdogan

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Ankara exige des poursuites pénales contre le comédien allemand pour ses propos sur Erdogan

Ex: http://www.lesobservateurs.ch
 

Jan-Böhmermann-Alles-alles-über-Deutschland.jpgLe satiriste allemand Jan Böhmermann (photos) avait, lors d’une émission diffusée par la chaîne publique ZDF-neo, traité le président turc de pédophile et de zoophile. Ankara exige à présent que des poursuites pénales soient engagées contre le comédien.

Le gouvernement turc a réclamé au ministre allemand des Affaires étrangères d’ouvrir des poursuites pénales suite à la diffusion, fin mars, de l’émission télévisée dans laquelle Jan Böhmermann avait lu un poème sur le président turc, Recep Tayyip Erdogan.

Selon le ministère allemand des Affaires étrangères, l’Allemagne envisage d’étudier méticuleusement le contenu des revendications demandées par la Turquie afin de déterminer un plan d’action approprié.

Le parquet allemand avait déjà ouvert une enquête préliminaire à l’encontre du comédien après qu’une vingtaine de plaintes ont été déposées, et, que le porte-parole de la chancelière allemande, Angela Merkel, a qualifié les propos du comédien de «sciemment insultants».

Source : RT

vendredi, 27 février 2015

Unelected, Unwanted, Eurocrats

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mercredi, 21 janvier 2015

Un fluide vraiment glacial...

 

Un fluide vraiment glacial...
 
Ex: http://www.bvoltaire.fr
 
Le magazine de bandes dessinées humoristiques Fluide Glacial pensait s’être mis à l’abri de toute accusation de surenchère nauséabonde en abandonnant son numéro spécial « Couscous jambon ».
 
Auteur pour la télévision.

Le magazine de bandes dessinées humoristiques Fluide Glacial pensait s’être mis à l’abri de toute accusation de surenchère nauséabonde en abandonnant son numéro spécial « Couscous jambon ». Compte tenu des événements, la rédaction a estimé, sans doute avec raison, qu’il était préférable de reporter son plat du jour à une date ultérieure. Les risques de troubles gastriques au sein de la communauté musulmane étaient trop grands, l’attentat culinaire trop violent… Et puis, a-t-on le droit de caricaturer un jambon trônant au beau milieu d’un plat de semoule ? N’y a-t-il pas là une atteinte grave à l’image du cochon que bien des Auvergnats vénèrent ? L’auvergnatophobie ajoutée à l’islamophobie plaçait le magazine en situation de cumulard de la haine… Situation intenable.

C’est donc en toute innocence que la rédaction dudit Fluide glacial changea son fusil d’épaule pour une couverture genre « parlons-d’autre-chose » titrée : « Péril jaune, et si c’était trop tard ? » En illustration de cette question digne d’un Valeurs actuelles, le dessin représente un Français à béret et moustache tractant un pousse-pousse sur lequel sont assis un Asiatique en tenue coloniale et une blonde pulpeuse visiblement conquise. Dans la rue, assis par terre, un Français SDF demande quelques pièces à l’aide d’une pancarte rédigée en chinois. Le décor est planté. Net et provocateur mais très loin de l’inénarrable prophète et de ses gardes du corps.

« Ouf, on s’en est bien tiré », ont dû penser les rédacteurs du magazine. Répit de courte durée, car ne voilà-t-il pas qu’un journal de la presse officielle chinoise prend ombrage. Dans un éditorial intitulé « La vogue de la liberté d’expression pourrait aggraver les conflits », le quotidien s’insurge. À noter tout d’abord que, pour le journaliste chinois proche du pouvoir, la liberté d’expression est une mode. Comme les mini-jupes, la musique disco ou les scoubidous… Un truc qui passe, une manie amusante mais qui finit par énerver. Le gouvernement chinois, qui est au-dessus des modes, s’immisce dans le débat et profite de cette satire à son encontre pour dénoncer les gribouillis qui osent représenter l’idole des musulmans et, d’une manière générale, la conception européenne de la liberté d’expression. Du dignitaire chinois qui donne des leçons de liberté d’expression… Il ne manque plus que Salvador Dalí pour peindre l’ensemble et nous donner un tableau digne de figurer dans le hall d’entrée du Musée d’art moderne.

Fluide Glacial pensait s’en tirer à bon compte, le voilà à deux doigts d’être classé sinophobe… Le suffixe « phobe » accolé à n’importe quoi ou n’importe qui pourrait suffire à interdire à peu près toute forme d’expression. Un suffixe pratique, le couteau suisse de la censure.

À propos de cette polémique, sur lefigaro.fr, Robert Hue, la barbichette taillée à quatre épingles, réaffirme haut et fort que « Non, décidément non, ce pays n’est pas une dictature ». Venant d’un personnage qui dit approuver les divers discours tapageurs de Manuel Valls, l’affirmation fait froid dans le dos. Un vrai fluide glacial qui s’étend et dégouline de toutes parts…

 

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samedi, 04 octobre 2014

Satire : Le terrorisme au Proche-Orient

[Vidéo] Satire : Le terrorisme au Proche-Orient

Programme satirique allemand sur la politique américaine au Proche-Orient et le terrorisme radical islamiste.

Ce programme se nomme « Die Anstalt », c’est-à-dire l’institution. Le terme peut servir d’euphémisme pour désigner un asile (Heilanstalt). Il s’emploie aussi pour parler d’une chaîne de télévision (Fernsehanstalt).

Sous-titré en français

vendredi, 06 juin 2014

Der humorvolle Lisson

Der humorvolle Lisson

von Christoph George

Ex: http://www.blauenarzisse.de

Der humorvolle Lisson
 

Gehört der Humor zur Existenz des Menschen, und wenn ja, wieso? Frank Lisson fragt in seinem neuen Buch „Humor“, warum wir lachen.

Zum Lachen selbst ist Lissons neues Werk erst einmal nur wenig geeignet, trotz einiger feinsinniger Scherze zu Demonstrationszwecken. In den sieben Kapiteln geht es vielmehr um Fragen zum Humor selbst. So etwa, ob er fest zum Menschsein gehört, in welchen Facetten er sich äußert, und natürlich auch, warum die linken Zeitgeistaufseher so schrecklich humorlos sind.

Humor als mentale Leistung

Im Gegensatz zu Gefühlsregungen wie Trauer oder Schmerz, hat der Humor seinen Ursprung nicht in den Affekten, sondern in einer mentalen Leistung. Deswegen kann es auch höchst aufschlußreich sein, über einen Menschen zu erfahren, worüber er lacht und damit, auf welchem kulturellen und intellektuellen Niveau er sich bewegt. Daß nämlich zwischen dem feinsinnigen Humor eines Loriot und den Blödeleien Mario Barths ein großer Unterschied besteht, leuchtet sofort ein.

Das Lachen als körperlicher Ausdruck des Humors, als Entladung einer Anspannung mentaler Gefühle, ist dabei weitaus mehr als nur eine Visualisierung der Heiterkeit. Es dient unter anderem zur Sympathiebekundung, als Signal dafür, zu einer Gruppe zu gehören deren Ansichten man teilt, zur Beschwichtigung von potentiellen Gegnern, oder auch zu deren Täuschung.

Heiterkeit als Schutzvorrichtung

Der Humor übernimmt dabei auch eine Ausgleichsfunktion zwischen dem Menschen und dessen Umwelt. Denn diese ist gerade auf Grund ihrer augenscheinlichen Unvollkommenheit oft nur durch ein blinzelndes Auge noch zu ertragen, will man nicht an ihr verzweifeln. Heiterkeit wirkt wie eine Schutzvorrichtung des Verstandes in dem Sinne immunisierend, daß sie zu einer gelasseneren Sicht auf die Dinge anhält. Der Mensch verkraftet so seine Probleme, die er mit der Welt hat, indem er sich durch den Humor immer wieder neu mit ihr versöhnt und sich selbst nicht so ernst nimmt.lisson humor

Die politische Linke hingegen, welche die Errichtung eines weltlichen Paradieses für die Zukunft vor Augen hat, verwehrt sich, geht es um sie selbst, diesem so wesentlichen Ausgleich mit dem Leben. Wo die Welt theoretisch wie eine mathematische Gleichung aufzugehen hat, wird der Witz gegen den vermeintlichen Fortschritt schnell zum unerhörten Ereignis. Deswegen ist das linke Kabarett auch so furchtbar langweilig geworden. Man darf über die eigenen Ansichten keine Witze reißen, und hat außerdem keine ernstzunehmenden Gegner mehr, über die man sich noch ernsthaft belustigen könnte.

Beim vermeintlich Heiligen hört der Spaß auf

Wo diese Spielregeln nicht eingehalten werden, wie dies etwa des öfteren bei Harald Schmidt der Fall war, greift sofort die ganz und gar nicht humoristische, medial inszenierte Empörung. Denn gerade der Witz droht eine Enthemmung im Zuhörer zu bewirken, welche die gesellschaftlichen Heiligtümer in Form von politischen Dogmen für diesen dann gar nicht mehr so heilig erscheinen lassen. Eine Funktion, die unter den variierenden Gegebenheiten so wohl immer auftritt.

Der Humor bleibt dabei ebenso veränderbar wie alles Kulturelle auch. In den 1950er Jahren hätte beispielsweise kaum jemand über heutige Figuren wie Dittsche oder Stromberg gelacht. Man hätte sie damals gar nicht verstanden. Sie spiegeln unsere ganz eigenen Erfahrungen im Hier und Jetzt wieder und verdichten diese zu einer Komik, die gerade deswegen so beliebt ist, weil sich der Zuschauer in ihren geschilderten Situationen wieder findet.

Interessant sind auch andere Thesen: Wie etwa, daß die Entstehung des absurden Scherzes eine erste Reaktion auf den Nihilismus war, um sich auch noch mit der größtmöglichen Seinskrise zu versöhnen. Lissons Abhandlung über den Humor ist mehr als eine bloße Wiedergabe bekannter philosophischer Positionen zum Thema, und kann, dank einer nicht allzu schwer verständlichen Sprache, durchaus auch Nicht-​Philosophen begeistern.

Frank Lisson: Humor – Warum wir lachen. 152 Seiten, Zu Klampen Verlag 2014. 18 Euro.

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samedi, 25 janvier 2014

De afgodendeemstering van de Nouvelle Droite

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De afgodendeemstering van de Nouvelle Droite      

door Koenraad Elst

Ex: http://www.koenraadelst.info

Twee artikels uit de pen van Dr. Elst. Wij delen waarschijnlijk niet zijn standpunten in hun geheel maar wij vinden sommige van zijn kritische en bijtende bemerkingen wel heel, heel leuk en... treffend. De artikels stammen uit het jaar 2005. En bijna negen jaar later hebben ze ons nog eens goed tot een Breughelse lachen gebracht. Dat is wel het voornaamste!  

 

Op 30 januari 2005 heb ik als uitgenodigd spreker deelgenomen aan een debat over sluierdracht en lekenstaat tijdens de jaarlijkse Rencontres de la Pensée Rebelle te Parijs.Dit evenement vervangt het vroegere jaarlijkse colloquium van de Groupement de Recherche et d’Etude pour la Civilisation Européenne (GRECE), ooit de centrale denkrichting in een bredere stroming die vaag bekend staat als de Nouvelle Droite (ND).Het onderwerp was dit keer: “Quelle religion pour l’Europe?Spiritualité, identité, laïcité ».In dit artikel enkele indrukken over de evolutie in ND-kringen.

 

Islam en Europa

 

Ik had me dus niet laten afschrikken door waarschuwingen dat deze club rond Alain de Benoist een reputatie-aantastende aura heeft; tenslotte hebben tal van respectabele professoren en journalisten evengoed deelgenomen aan de congressen van het Vlaamse GRECE-filiaal, de Delta-Stichting.Sommige bijgelovige schaapjes schijnen te denken dat andere en met name “foute” opvattingen besmettelijk zijn, en in mijn puberteit heb ik me inderdaad door linkse kennissen van het rechte pad laten afbrengen, maar inmiddels ben ik best in staat om zonder wankelen mijn eigen standpunten te vertegenwoordigen desnoods temidden van een hele meute andersdenkenden.En andersdenkend waren mijn gesprekspartners zeker wel.

 

Ri7poison-qui-rend-fou.jpgHet debat over “le foulard islamique et la laïcité » met communicatiewetenschapper prof. Jacques Marlaud en advocaat mr. Jean-Charles Personne was best gezellig.Die Fransen kunnen natuurlijk eindeloos redekavelen over de details van hun systeem van laïcité, scheiding van Kerk en Staat, best leerrijk voor mijzelf doch voor het publiek allicht weinig nieuws.Het belang van de laïcité in het onderwijs is voor identitair georiënteerde mensen vooral dat ze communautaire identiteiten in grote mate uitwist.Islamisten en andere religieuze puristen vinden dat een erge zaak, mij lijkt dat wel een sympathieke kant te hebben.Tenslotte is identiteit een betrekkelijk oppervlakkige laag van het menselijk wezen, en religieus geloof is nog weer iets anders, iets dat naar eigen opzet alle vooraf gegeven identiteiten onderdompelt in een als algemeengeldig begrepen waarheid.Religies met waarheidsaanspraak die zichzelf ernstig nemen, is het niet om hun groepsidentiteit te doen, die is slechts een tijdelijk neveneffect van hun coëxistentie met andere religies.

 

Zelf verdedigde ik er mijn aloude standpunt dat we de uit zichzelf reeds aanzwellende deïslamisering van de moslims moeten aanmoedigen, en dat we de praktische afspraken met de moslims zoals die over de sluierdracht op scholen en in openbare functies daarbij niet als princiepskwesties moeten behandelen, maar als bijzaken waarin de discretionaire bevoegdheid van de overheid vrij mag spelen in functie van haar politieke doelstellingen, met name assimilatie.Het is het eindresultaat dat telt, en soms is daartoe een confronterend beleid nodig, terwijl in andere omstandigheden juist kleine toegevingen een snellere methode vormen om het islamvuur te blussen.De andere sprekers en meer nog vele toehoorders waren het grondig oneens met mijn negatieve beoordeling van de islam.In dit anti-Amerikaanse milieu geldt McWorld als een grotere vijand dan Djihaad.

 

Net tevoren had historicus Guy Rachet (zie verder) een lezing gegeven over “Les racines de notre Europe”, een titel die bij mij normaal een angstvisioen zou oproepen van de zoveelste nieuwrechtse fantasterij over Indo-Europese oerhorden die ons werelddeel deden ontwaken en loskomen uit “het dromende Azië”.Maar omdat het van Rachet was, werd het juist zeer goed, met ondermeer een ontleding van alle recente smoesjes over de onmisbare bijdragen van de islamwereld aan de Europese beschaving.Om maar één zeer eenvoudig voorbeeldje aan te halen: zij die zo graag met ruime overdrijving verklaren dat de moslims ons de Griekse filosofie doorgegeven hebben, vergeten natuurlijk dat die Griekse filosofie zelf onmiskenbaar een vrucht is van de Europese geest, een geschenk van Europa aan de Arabieren vooraleer die het (zonder er zelf veel mee te doen) aan Europa konden teruggeven.Ook hier weer wat proteststemmen uit de zaal, namelijk van islamdwepers die per se een erkenning wilden van de bijdrage van de soefi-mystiek.

 

Doch over de islam gaan we het verder niet hebben hier.Die koe is stilaan uitgemolken, het is een vrij eenvoudig onderwerp waarover alles gezegd is dat echt van praktisch belang is om te weten.Ik kan niet garanderen dat de Nouvelle Droite, zoals men de ideologische stroming rond Alain de Benoist ooit genoemd heeft, zoveel ingewikkelder en interessanter is, maar er is zeker wel meer nieuws over te vertellen. 

 

Wegdeemstering

 

Bij de boekenkraampjes in de hal, veel minder talrijk dan in de jaren ’90 toen er nog serieuze uitgeverijen als L’Age d’Homme deelnamen, viel eigenlijk weinig te beleven.Weinig origineels of baanbrekends, alleszins.De betere nieuwheidense tijdschriften Irmin en Antaïos, die nogal wat echte historische onderzoeksresultaten belichtten, zijn blijkbaar verdwenen.Ook minder talrijk maar toch nog aanwezig waren de heikneuters die ijverig hun blaadjes en pamfletjes uitstalden voor diverse regionalismen, met bv. stoere vikingbeeldentaal voor de Normandische identiteit.Of die herdrukken sleten van boekwerken over versleten esoterische toestanden als de katharen, de tempeliers en de Graal.Nee, this ain’t where it’s at.Ook de mensen achter de stalletjes, grijze muizen of overjaarse hippies maar bijna allemaal met een uitgebluste blik in de ogen, illustreerden mede de algehele sfeer van aftakeling.

 

De lezing over “Comment je suis devenu païen” die de Normandische regionalist Jean Mabire zou geven, maar die wegens ziekte van de spreker niet door kon gaan, werd vervangen door een inleiding tot het heidendom door een veel jongere Normandiër, een zekere Eric Norden, en zijn verhaal bestond uit alle pro-heidense en anti-christelijke argumenten die in dit milieu al tientallen jaren de ronde doen.Als de zaal nou vol jonge mensen gezeten had die het allemaal nog moesten leren (of vol pastoors die in het kader van een interreligieuze dialoog voor het eerst een zelfvoorstelling van een heidense kapel kwamen bijwonen), dan zou dit zijn nut gehad hebben, maar zelfs dat was niet het geval.Nu je het zegt, ook de titel van het colloquium, “welke religie voor Europa”, was voor GRECE-kringen zo uitgemolken als maar zijn kon.En de jongste nummers van de GRECE-media Nouvelle Ecole en Eléments bevatten nog steeds de onvermijdelijke artikels over Friedrich Nietzsche, Martin Heidegger en Ernst Jünger, alsof de lezers uit dit milieu niet stilaan alles al weten over die dwaallichten.

 

60039829.jpgHet deed mij denken aan een lezing over astrologie die ik recent had bijgewoond.Begin jaren ’80 interesseerde dat onderwerp mij wel, ondermeer omdat het er toen gonsde van activiteit en verwachting.Er waren vele originele boekwerken met nieuwe theorieën, nieuwe auteurs die elders hun sporen verdiend hadden en nieuwe inzichten bijbrachten, en mede daardoor het gevoel dat de astrologie spoedig wetenschappelijke status zou verwerven.De eerste ernstige statistische onderzoeken over het vermeende astrologische effect vielen echter over de hele lijn tegen, en spoedig verdween dat élan, samen met de meest talentrijke mensen en ook met ondergetekende.Onlangs kreeg ik een uitnodiging voor een lezing van een Amsterdamse astroloog, en met mijn nostalgische voorliefde voor de occasionele blast from the past, ging ik nog eens luisteren.Het was verschrikkelijk.Die man had absoluut niets te vertellen dat dit soort publiek niet al honderd keer gehoord had, het waren al de bekende gemeenplaatsen uit het New Age-denken.Maar nog erger was dat het publiek dat helemaal niet erg leek te vinden.Een bepaald mensentype lijkt er tevreden mee te zijn, alle sinds lang ingeroeste eigen opvattingen nog maar eens bevestigd te horen, gewoon herkauwen zonder het brein met nieuwe ideeën te bezwaren, zonder uitgedaagd te worden.Verschrikkelijk dus, maar datzelfde verschijnsel zie ik ook in nieuwrechtse kringen.

 

En dat voor een stroming die haar jaarlijkse hoogmis de dag van “la pensée rebelle” noemt.De hier gedebiteerde standpunten behoren inderdaad niet tot de verplichte consensus van la pensée unique, maar veel fris of uitdagends is er ook al lang niet meer aan.Wat een puberachtige term trouwens, “het rebelse denken”.Voor mij is denken gewoon denken, en het enige criterium om zijn waarde te beoordelen, is of het dichter bij de waarheid brengt; en bescheidener uitgedrukt, of het misvattingen uitwiedt.Soms zal dat denken dan uitmonden in de dominante zienswijze, terwijl het bij andere gelegenheden non-conform of “rebels” zal blijken te zijn.Maar om nu de “rebelsheid” te gaan cultiveren lijkt me werkelijk onvolwassen.Het is een symptoom van het fundamentele probleem van de hele nieuwrechtse stroming in de breedste zin: een gebrek aan spirituele en intellectuele ruggengraat, en vandaar een springerige rusteloosheid.

 

Een ander probleem in dit milieu is de persoonlijke omstandigheid dat nogal wat ND-tenoren hun studies nooit afgemaakt hebben en hiervoor nadien zijn gaan overcompenseren met een vermoeiend academisme.Ze gaan dan lang vergeten auteurs in groot detail bestuderen en daar hun eigen expertschap in vestigen, zonder nog goed te weten welk doel die kennis eigenlijk moest dienen.Verdwaald tussen de bomen, geen zicht op het bos.Je ziet dat heel goed in de ND-benadering van het onvolprezen heidendom, waar ziekelijk veel werk gemaakt wordt van het uitspitten van de mythologie.Voor antieke heidenen stond die mythologie heus niet zo centraal in hun levensbeschouwing.

 

Ook het in deze kringen vrij populaire “traditionalisme” van de islambekeerling René Guénon, het verabsoluteren van het respect voor wat onze voorzaten ons overgeleverd hebben, is psychologisch meestal zo’n kwestie van overcompensatie door mensen met te weinig interne stabiliteit, te weinig levensbeschouwelijke ruggengraat.Niet elke traditie is het bewaren waard, en er zit ook een contradictie in die antirevolutionaire piëteit voor de traditie als zodanig: de meeste tradities die zich zo noemen zijn begonnen met een revolutie, een geestelijke bliksemflits.Zo was hun vereerde Mohammed juist de vernietiger van de bestaande Arabische tradities.

 

Rechts?

 

Bij de boekenkraampjes waren geen hakenkruisen te zien, wel hier en daar een Keltisch kruisje.Geen Mein Kampf, wel een tafeltje van de vriendenkring van Robert Brasillach.Kortom, niet de harde kern der foutheid, wel de softfoute aura daarrond.Het is weliswaar niet eerlijk, maar met wie men verkeert, wordt men geëerd, en dat was al zo lang vóór linkse amateurflikken fichenbakken begonnen aan te leggen om de “banden” tussen A en B te “onthullen”.Wie zich dus al dat gebrandmerkte gezelschap laat welgevallen, moet ook weer niet te hard klagen over een “extreemrechts” etiket.Desondanks blijft er het feit dat er vanuit het oogpunt van de politieke correctheid weinig aan te merken is op de jongere jaargangen van de eigen GRECE-publicaties.

 

trichter.gifWie bang is van een rechtse zwavelgeur hoeft zeker niet uit de buurt van Alain de Benoist te blijven.Veel rechts is er aan die man niet meer aan.Bij de jongste Franse presidentsverkiezingen in 2002 riep hij in het linksliberale weekblad Marianne op om voor eender wie te stemmen maar niet voor één van de twee rechtse kandidaten, Jacques Chirac en Jean-Marie Le Pen.Voor het overige wordt de zeldzaam vruchtbare meesterdenker van de GRECE in de Franse media vakkundig doodgezwegen, maar als het voor een links stemadvies is, dan krijgt hij wel eventjes een tribune.(Als ware het om zijn irrelevantie in de verf te zetten, beslisten de kiezers tot een eindronde tussen juist de twee door hem gewraakte kandidaten.)Alle prominente medestanders uit de jaren ’80 die nog steeds de anti-immigratie-agenda genegen zijn, of die een of ander antidemocratisch gedachtegoed cultiveren, hebben zich al lang van Alain de Benoist afgekeerd.Ex-GRECE-ideologen als Pierre Vial, Guillaume Faye en Robert Steuckers drijven de spot met hem, als iemand die de hete hangijzers van vandaag ontwijkt en zich beperkt tot een veilig intellectualisme en een veredelde meeloperij met het heersende multiculturalisme.

 

En inderdaad, het “communautarisme” van De Benoist is in praktische termen nauwelijks nog te onderscheiden van het multiculdiscours.Het is minder plat, minder oneerlijk en minder autoritair, maar in zijn praktische conclusies komt het op hetzelfde neer: net als de Bretoenen of de Basken hebben de Berbers en de Arabieren het volste recht om hier als gemeenschap hun aparte identiteit te beleven en in stand te houden.Een terugkeerbeleid is hier helemaal niet aan de orde, en doemscenario’s over een komende burgeroorlog tussen autochtonen en immigranten al evenmin.Mij ligt dat wel, althans als B-plan (zoals gezegd geloof ik wél in assimilatie), maar ik kan me voorstellen dat zulke aanvaarding van de multi-etnische status-quo voor rechtse militanten te slappe kost is; en dat mensen vol dadendrang sowieso iets pittigers wensen dan al die steriele Parijse woordenkramerij.

 

gay_pride2012_vf.jpg Een illustratie van waar in het ideologische spectrum de GRECE zich tegenwoordig situeert, is zijn standpunt over het hete hangijzer van de homorechten.Vanuit de keuze voor het droit à la différence aanvaardt men, volledig in de postmoderne tijdsgeest, het recht van de homo’s om “hun ding te doen” en hun eigen groepsidentiteit te beleven.Een recente gay parade was aanleiding tot de mijmering dat dit soort explicitering van een aparte groepsidentiteit eigenlijk kadert in een terugkeer naar de premoderne toestand, waarin de maatschappij veel minder uniformiteit oplegde dan tijdens de laatste twee eeuwen.Etnische en sociale groepen afficheerden veel meer hun eigen zeden, ondermeer via een eigen kledingcode.Ook op het gebied van de seksualiteit was er veel minder uniformiteit.Zo was het monogame huwelijk annex de verwachting van maagdelijkheid bij de bruid typisch voor de middenklasse, terwijl de bovenklasse openlijk polygaam was en de lagere klassen veel minder aan de formaliteit van een huwelijksverbintenis gehecht waren.Spijts dit typisch nieuwrechtse differentialisme, heeft het GRECE-kwartaalblad Eléments ook een pleidooi gepubliceerd voor het “vasthouden aan de notie van normaliteit”: het is niet omdat je homoseksualiteit tolereert dat je ze ook als gelijkwaardig met heteroseksualiteit moet beschouwen.Wat evidente implicaties heeft voor het debat over holebi-adoptie.

 

 Hoewel sommige nieuwrechtse tenoren in hun jonge jaren zeker “neo-nazi” genoemd mochten worden, demarkeert de GRECE zich nu scherp tegenover de centrale elementen van de nazi-ideologie.Dat geldt zeker voor het autoritarisme, dat de ongedisciplineerde Franse woordenkramers volledig vreemd is.Het geldt ook voor het antisemitisme.

 

De fabeltjeskrant De Morgen presteerde het ooit om Alain de Benoist ervan te beschuldigen, het bestaan van nazi-concentratiekampen te ontkennen.Als er nu één zogenaamd rechts (in Frankrijk overigens in gelijke mate links) thema is waarvan hij zich verre houdt, dan wel het holocaustrevisionisme.Een onmiskenbare autoriteit hierover, de revisionist prof. Robert Faurisson, maakte in april 2004 op zijn webstek een einde aan alle twijfels hierover.Bij de voorstelling van een nieuwe Spaanse ND-webstek (www.nuevaderecha.ya.st) merkt hij op: “On y trouve tout un tas d’articles fort instructifs, mais on remarque aussi une chose, en parcourant ces centaines de titres: la Nouvelle Droite a ignoré entièrement le révisionnisme, et ne dit jamais un mot qui pourrait fâcher les juifs.On fait le totor, on paganise, on heideggerise, on démondialise, on celtise, on synergise, on suroccidentalise mais quant il s’agit des juifs et des crimes du sionisme, c’est le point aveugle grand comme la place de la Concorde, il n’y a plus personne.Ils ont tous la tête dans le sable. »

 

Ook in de immigratiekritische strekking in Noordwest-Europa is deze resolute weigering om zich met revisionisme, antisemitisme of zelfs maar met Israëlkritiek in te laten, eerder gemeengoed, vaak tot en met een militant pro-Israëlisch standpunt, zie Pim Fortuyn, Geert Wilders of Filip Dewinter.De Vlaamse GRECE-dépendance TeKoS (het kwartaalblad Teksten, Kommentaren en Studies) telde ooit de revisionist Frans De Hoon onder haar redactieleden, maar zijn ideeën over de Holocaust moest hij elders kwijt, die werden in het blad strikt geweerd.In Frankrijk bestaat dat resolute taboe in rechtse kringen echter helemaal niet, zie bv. het weekblad Rivarol dat gelijkelijk de islamitische immigratie en de joodse lobby aanvalt.In dat opzicht vertegenwoordigt de GRECE er nog steeds een heel aparte optie binnen het zogenaamd rechtse spectrum.

 

Typisch rechts bij de GRECE is misschien juist de constante inspanning om klassieke links/rechts-schema’s te doorprikken.In geschiedkundige artikels gaat er steeds maximale aandacht naar extreemrechtse weerstanders en linkse collaborateurs in WO2, of naar de populariteit van racisme, kolonialisme en eugenetica bij bekende progressisten in de eeuw vóór 1945.Rechts en is niet rechts!Maar de links/rechts-tweedeling is door links opgelegd, en wie haar durft betwijfelen wordt omwille van dat feit zelf juist als rechts geklasseerd.Dat neemt niet weg dat die talrijke zogenaamd rechtse standpunten van linkse coryfeeën gewoon een historisch feit zijn.

 

 Goed, als GRECE niet rechts meer is, wat is het dan wel?Eerlijk gezegd, ik denk dat het allereerst meer dan ooit Alain de Benoist is (en ook hij ziet er maar bleekjes uit).Al zijn intellectuele luitenants van de jongste jaren zijn weggetrokken, ondermeer de twee “traditionalisten” met wie ik in 1993 nog een debat gevoerd heb over hun geliefde islam, Charles Champetier en Arnaud Guyot-Jeannin.Er blijven wel enkele ijverige vrijwilligers over die de boel organisatorisch draaiende houden.Met de Franse slag, natuurlijk, maar toch.De GRECE-webstek (www.grece-fr.net) mag er wezen, en een vereniging is niet dood zolang ze een levende webstek in stand kan houden.

 

De wegdeemstering van de GRECE is vermoedelijk ook gewoon symptomatisch voor de neergang van Frankrijk in zijn geheel als centrum van intellectueel leven.Eén van de opvallende prestaties van Alain de Benoist is echter dat hij veel buitenlandse ideeën en onderzoeksresultaten in zijn verhalen verwerkt, niet als passieve of al te gretige overname (zoals bij VS-enthousiastelingen genre André Glucksmann) maar als aanzet voor een originele Franse inbreng.Ik zou zeggen dat hij eindelijk zijn roeping gevonden heeft: een knap vulgariseerder van en commentator bij de belangrijke hedendaagse debatten, ja; maar de ideoloog van een invloedrijke politieke stroming, dat zeker niet.

  

(Nucleus, juni 2005)

  

NouvelleDroite (2)

  

Vermeldenswaardige individuen

 

 

In de wandelgangen heb ik wel enkele interessante figuren ontmoet, geen ideologen maar geleerden, geen luitenants van welke beweging dan ook maar gewoon denkers voor eigen rekening.Eén van hen was de zelfstandige onderzoeker Guy Rachet, die een kroostrijk gezin grootgebracht heeft van de inkomsten uit zijn veelschrijverij als romancier en historicus.Sommige van zijn tientallen werken over geschiedkundige en archeologische onderwerpen waren overhaast geschreven en navenant onnauwkeurig, maar uit zijn recentere productie bevelen we graag een studie aan over de historiciteit van Oudtestamentische figuren van Noach tot Mozes (La Bible, mythe et réalités, Rocher 2003).Hij legt daarin met de correcte dosis aan kritische zin de gebreken bloot van twee invloedrijke scholen van Bijbelhistorici, wier beweringen regelmatig de massamedia halen en die nog steeds de inhoud van de schoolboeken bepalen.

 

Enerzijds zijn er nog steeds zij die de tekst letterlijk nemen en bovendien in een ideologisch keurslijf stoppen, bv. door vanuit een overijverig monotheïsme te beweren dat de godsnaam Elohim, letterlijk “goden”, een honorifiek meervoud is, terwijl het gewoon een overblijfsel is uit de polytheïstische fase van de Israëlitische religie.Fundamentalisten van protestantse of joodse obediëntie hebben het nog steeds moeilijk met de historiciteit van de Bijbelse theologie, die gegroeid is en niet vanaf het begin kant en klaar meegegeven.Anderzijds is er de minimalistische school die alle Bijbelfiguren en Bijbelepisodes daterend van vóór de Torah-redactie (tijdens en na de Babylonische ballingschap, 6de eeuw v.C.) als onhistorisch wegwuift.Dit is niet alleen een simplistische overdaad aan skeptisch rationalisme of een hoogmoedige dwaasheid van wetenschappelijke beginnelingen die denken dat al wat door hen niet waargenomen is, niet kan bestaan hebben.Het dient tegenwoordig ook als trucje van trendgevoelige gelovigen om tijdsgeestonwelgevallige daden van Bijbelfiguren weg te toveren, bv. de genocides waarmee Mozes en Jozua het Beloofde Land voor zijn nieuwe bewoners vacant maakten.

 

Rachet toont dus aan wat we historisch wél kunnen weten.Natuurlijk was Mozes een historische figuur, en dwaallicht Sigmund Freud had voor één keer gelijk toen hij Mozes als minstens cultureel een Egyptenaar beschouwde (wat nog uit zijn naam blijkt: “zoon”, als in Toetmozes, “zoon van Thoth”, of in Ra-mses, “zoon van Ra”), die onder invloed stond van de monotheïstische revolutie van farao Echnaton, hoewel hij zijn devotie van de zonnegod Aton verlegde naar de Midjanitisch-bedoeïense stormgod Jahweh.Vele details over de naamgeving en de zeden van de stam van Abraham kloppen met wat we nu over de Mesopotamiërs van het vroege 2de millennium v.C. weten, hoewel zij niet bekend waren aan de Torah-redacteuren meer dan duizend jaar later.Of je christen bent of niet, dat zijn onderzoeksresultaten die je niet zomaar kan negeren.

 

 En dan was er Christian Bouchet, sinds zijn jeugd een “integraal traditionalist” in de geest van dwaallicht Julius Evola, maar inmiddels toch wat bezadigder geworden.Mensen die niet van meningsverschillen en kritiek houden, zouden in mijn geval een hekel aan die man moeten hebben, want hij heeft nogal wat kritiek op mijzelf in zijn nawoord bij de heruitgave door prof. Claudio Mutti, zelfverklaard “nazi-maoïst” en islambekeerling, van het boekje van Maximiani Portas alias Savitri Devi Mukherji: Le national-socialisme et la tradition indienne (Avatar, Dublin/Paris 2004, inz. p.99-102).Zelf had ik die pseudo-Indiase Française, die Hitler als incarnatie van de zonnegod vereerde, danig gehekeld en als getikt beoordeeld in mijn boek The Saffron Swastika (Voice of India, Delhi 2001, inz. p.534-660), wat dus niet overal in goede aarde gevallen is.Bouchet doet begrijpelijkerwijze erg laatdunkend over mijn wortels in “het studentengauchisme en de New Age”, maar ook over mijn rijpere sympathieën voor het hindoe-activisme.Hij beschouwt dit terecht als een anti-traditionalistische vorm van hindoeïsme, die tijdens de Tweede Wereldoorlog bovendien aan de “foute” (= Geallieerde) zijde streed.Zijn feitenkennis over de hindoe-beweging blijkt daarmee accurater dan die van vele zogenaamde deskundigen, maar zijn beoordeling van die feiten is wel tegengesteld aan de mijne.

 

Nou goed, niets zo heilzaam als je critici eens in levende lijve ontmoeten en er gewoon menselijk contact mee opbouwen.Voor de linkse amateurflikken die dit ter stoffering van hun fichenbak zitten mee te lezen, moge ten overvloede opgemerkt dat een gesprek tussen A en B helemaal niet bewijst dat A en B op dezelfde golflengte zitten.Linksen die in hun grote gelijk verkrampt zijn, verkeren alleen met gelijkgezinden en mijden andersdenkenden als de pest, dus zij kunnen zich dit niet goed voorstellen, maar ik praat wel degelijk met mensen die er een serieus verschillende mening op nahouden.

 

Bouchet getuigde over zijn bezoek als jonge kerel aan Savitri Devi (1905-82) in haar comfortabel appartement in Delhi tijdens de winter 1980-81.Daar woonde ze samen met tientallen katten in een vreselijke kattenpisgeur.Als ze de stad inging, moest ze zich volsprenkelen met eau de Cologne om die geur te onderdrukken.Terwijl er op straat kinderen liepen te bedelen, kocht zij elke dag vlees om dit uit te delen aan de straatkatten.“Liever een mooie kat dan een lelijke mens”, zo was haar anti-antropocentrisch motto.Bouchet bevestigde mijn diagnose dat er aan dat groenrechtse mens een steekje los zat.

 

Hij signeerde me ook zijn boek Les nouveaux païens (Dualpha 2005), een reeks diepgaande vraaggesprekken met nieuwheidense denkers uit het Franse taalgebied.Linkse en apolitieke maar vooral toch rechtse.Aan de nieuwheidense stromingen en clubjes ontzegt hij nadrukkelijk het predikaat “heidens”, want een herschapen religie kan nooit de geest van de ongeschapen oerreligie zelfs maar benaderen.In nieuwheidense kringen, en dan bij uitstek in de nieuwrechtse, is het gebruikelijk om de neus op te halen voor “New Age”.Bouchet was het echter met mij eens dat nieuwheidendom juist zelf een New-Age-verschijnsel is: eclectisch, eigengereid, creatief, ongeworteld.In een hal vol neotempeliers, retrokatharen en would-be-druïden was het verfrissend om hem te horen verklaren: “Moi je ne suis pas du tout néo-païen.”

 

 Wie in feite op ongeveer hetzelfde punt was aangeland in zijn levensbeschouwelijke evolutie, was Michael Walker, een in Keulen gevestigde Britse ideoloog en uitgever van het rechtse tijdschrift The Scorpion.Hij bezorgde me een bespreking die hij gewijd had aan mijn boek over de moord op Mahatma Gandhi (Gandhi and Godse, Voice of India, Delhi 2001), een tegendraads betoog dat blijkbaar de weg naar bepaalde non-conformistische geesten gevonden heeft.Altijd fijn om vast te stellen dat je geschriften ook effectief lezers vinden, maar een schrijver moet ermee kunnen leven dat zijn woorden bij sommige lezers een heel andere betekenis krijgen.Walker bleek vooral onthouden te hebben dat belegerde groepen, destijds in de beginnende staat Pakistan de hindoes maar voor hem vandaag vooral in het Westen “de blanken”, zich niet moeten laten verleiden tot suïcidale gandhiaanse wijsheden van het type “de andere wang aanbieden”.Hij gelooft meer in strijdbaarheid.Persoonlijk meen ik dat de tegenstelling tussen strijd en pacifisme er juist één is die we moeten transcenderen in een vernuftige strategie van “winnen zonder strijd”, of van wat de NAVO ooit “vrede door kracht” noemde.Maar blijkbaar verkiezen de meeste mensen één van de twee uitersten, en de temperamentvollen dan vooral de optie strijd.

 

Wat ook onze meningsverschillen mogen zijn, op menselijk niveau bleek Michael Walker best een jofele kerel.Ach, ik besef natuurlijk wel dat zulke openheid voor de louter menselijke dimensie als heel erg fout moet gelden: voor links is immers ook het persoonlijke politiek.Daarom dat CD&V, de partij van “de mens centraal stellen”, nog steeds als rechts geldt.Een rechtse hond (“chaque anti-communiste est un chien” – Sartre) die zich als mens voordoet, probeert gewoon om respectabiliteit te verwerven met het oog op infiltratie van de machtsstructuren, en moet dus afgeblokt worden door een totaal ostracisme.Hoe dan ook, over zijn eigen vaag beleden heidense oriëntatie getuigde Walker: “Mijn vrouw is erg katholiek, en het nieuwheidendom heeft niet veel te bieden aan levensrituelen, dus laat ik haar de kinderen maar in de katholieke traditie grootbrengen.”Religieus réveil of gewoon opnieuw een generatie in aantocht die zich aan de kluisters van het geloof zal ontworstelen?

 

En zo waren er daar nog enkele rechtse intellectuelen te gast bij GRECE.De indo-europeanist prof. Jean Haudry bv., met wie ik ooit nog gedebatteerd heb over het herkomstland van de Indo-Europese taalfamilie.(Volgens hem en de meeste Euro-nationalisten was dat natuurlijk in Europa, maar zelf zie ik wel wat in de argumenten voor een Aziatische oorsprong.)Hem moet ik nog danken omdat hij mij na een ver over tijd gegane conferentie aan een lift naar het TGV-station hielp, want de organisatoren vonden dat teveel gevraagd, ook voor een genodigd spreker die door fysieke complicaties slecht te been was.Maar goed, ook Haudry is dus een rechtse rakker.In het tijdschrift Krisis verschijnt Alain de Benoist regelmatig hand in hand met linkse meesterdenkers, maar die schijnen de weg naar zijn jaarlijkse show niet te vinden. 

 

Eeuwige wederkeer van dezelfde fouten

 

 

U begrijpt het al, deze hele mouvance loopt leeg.De best geïnformeerde nieuwheidenen geloven niet in hun religie, of maken er geen werk van.De politieke activisten zoeken hun heil elders: in het militante nationalisme met pan-Europese klemtoon (strekking Vial); in een alarmistische weerstand tegen de islam (strekking Faye); in een Angelsaksisch quasi-wetenschappelijk racisme (zie Walker); in een cerebraal en overigens pro-islamitisch traditionalisme in de oude voetsporen van Evola en Guénon (zie Bouchet); en in vele gevallen ook in een klassiek conservatisme van het Continentale danwel het Angelsaksische type (zie TeKoS, dat zich tegenwoordig tot een “conservatisme in de geest van Edmund Burke” bekent), of in de burgerlijk-rechtse partijpolitiek.Geen hond ziet nog om naar de zelfstandige koers van de slinkende GRECE, tenzij dan louter als onmiskenbaar levendig en interessant kanaal van ideeën en debat, zeg maar als intellotainment, maar zeker niet als richtsnoer voor politieke actie.Zo was de afsluitende lezing van Alain de Benoist, “Qu’est-ce qu’une religion?”, een mooi staaltje van begripsverheldering maar zeker geen aanzet tot engagement.

 

Ook de term “metapolitiek” of “gramscisme van rechts” kan men moeilijk nog zonder ironie uitspreken.Van het hele idee om de culturele sfeer te beïnvloeden, laat staan voor zich in te nemen, is immers volstrekt niets in huis gekomen.Linkse “waakhonden” gebruiken deze notie graag om de verdenking te staven van een wijdverspreide rechtse infiltratiepoging, maar die is niets anders dan een projectie van hun eigen “lange mars doorheen de instellingen”.De hele sector cultuur en opinievorming is meer dan ooit een condominium van anti-identitair links en Amerikaans gericht globalisme, dus niet bepaald een succes voor de Nouvelle Droite.Tijd om de mislukking onder ogen te zien.

 

 

De term “nieuwrechts” ligt dus voor het oprapen, en wordt inderdaad door meerdere nieuwe bewegingen opgeëist.In Rotterdam heeft Michiel Smit met andere fortuynisten de partij Nieuw Rechts opgericht, klassiek immigratiekritisch, verder sterk liberaal en laïcistisch, op erg naïeve wijze pro Verlichting, en geestdriftig pro VS alsof het nog Koude Oorlog was.In Engeland is zopas een groepering annex internetdiscussieforum opgericht, New Right.

 

Terwijl de Franse ND al een tijdje de waarde van de directe democratie ontdekt heeft, noemt deze Engelse nieuwe club zich “antidemocratisch”.Blijkbaar gaat het hier weer eens om halfwassen intellectuelen die zich bezighouden met zich beter te voelen dan de massa.Toen de moderne tijd begon, vielen aristocratische families uiteen in twee types: de zoon die iets in zijn mars had, gebruikte in de nieuwe maatschappelijke voorwaarden zijn materiële en culturele voorsprong om het te maken als ondernemer of uitvinder of zelfs als verkozen politicus in een democratische partij; en de waardeloze zoon deed niets beters dan zich vermeien in zijn vermeende ingeboren superioriteit en zich vastklampen aan onverdiende voorrechten.Bij dat tweede type voegden zich dan de fantaserende would-be nobiljons uit de kleinburgerij, en het resultaat was een hele trits volstrekt steriele bewegingen tegen de democratie, voorlopig uitmondend in deze nieuwe “nieuwrechtse” club.Ik mag er haar op wijzen dat zelfs de door haarzelf tot inspiratiebron uitgeroepen 19de-eeuwse denker Thomas Carlyle op het eind van zijn leven zijn geloof in een genetische adel verloor en zijn hoop ging stellen op “niet door klasse bepaalde, natuurlijke aristocraten”.Dit wil zeggen: mensen van waarde komen heus wel bovendrijven, daar heb je geen hiërarchische maatschappij voor nodig, een systeem van gelijke kansen is er juist het meest geschikt voor.

 

 

Aannemend dat er superieure mensen bestaan, zoals deze club duidelijk meent, weten die zich zeker te handhaven in uiteenlopende maatschappijvormen, zelfs in een egalitaire democratie. Daarom is zich inzetten tegen de democratie tijdverspilling, benevens een manier om jezelf onmogelijk te maken, in je eigen voet te schieten en met je hoofd tegen de muur te bonken. Iets voor mensen die hun leven zo waardeloos vinden dat ze het aan uitzichtloze projecten willen vergooien.Politieke structuren zijn voor rechtse denkers sowieso minder belangrijk. Het is juist links dat alles van de politiek verwacht en alle bestaansdomeinen tracht te politiseren. In deze tijd zijn er levensbelangrijke problemen die zich best binnen de huidige structuren laten aanpakken en die werkelijk niet kunnen wachten tot de dag dat één of ander eliteclubje die structuren in deze of gene zin weet te hervormen.

 

De New Right kiest op haar beurt nog maar eens voor de “metapolitiek”, een begrip dat, althans in rechtse handen, nooit iets anders geweest is dan een fraaie benaming voor een eindeloos theekransje zonder enige relevantie of impact. Deze club wil een hele waaier rechtse denkers bestuderen en bekendheid geven.In haar lijstje vinden we weer maar eens oude depressievelingen als Nietzsche en Oswald Spengler, gezwollen dwepers als Evola en gebrandmerkte figuren als Pierre Drieu de la Rochelle. Erger nog is de poging om geestige en wijze mensen als Samuel Johnson, Edmund Burke of Russell Kirk te encanailleren met getikte zotten als Miguel Serrano, de meesterdenker van het “esoterisch hitlerisme”.

 

De club rekruteert trouwens onder “mannen en vrouwen van uiteenlopende politieke, culturele en esoterische achtergrond”.Esoterisch, laat me niet lachen: maçonnieke Spielereien, theosofische geheimleringen, en vooral de beroezende begoocheling van meer te weten dan de nuchtere medemens.Esoterie, dat is waanwijsheid voor zweefteven van beider kunne; woordenkramerij die het daglicht niet verdraagt maar zich in haar boudoir wel vreselijk opdirkt om belangrijk en diepzinnig te lijken. De waarheid is eenvoudig, maar esoterie is ingewikkeld omdat ze uit warhoofdigheid en gebrek aan geestelijke ruggengraat voortkomt.Ze is een molensteen om de hals van elke vereniging die iets van waarde wil bereiken.

 

Kortom, jonge zoeker: tijd om je uit de voeten te maken.

 

lundi, 13 février 2012

Bientôt la Saint Valentin : idée-cadeau

12:39 Publié dans Le coin de Diogène | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint valentin, humour, affiche | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mardi, 30 août 2011

Hommage à Paul Jamin (1911-1995)

Picard/’t Pallieterke:

Hommage à Paul Jamin (1911-1995)

 

A l’occasion du centenaire de sa naissance

 

dupont.jpgL’un des derniers numéros du journal satirique bruxellois “Père Ubu/Pan” (11 août 2011) comprenait un encart fort intéressant: quatre pages consacrées à Paul Jamin (1911-1995), qui fut, pendant de longues décennies, le principal caricaturiste de “Pan” d’abord, de “Père Ubu” ensuite. Aujourd’hui les deux feuilles ont fusionné pour devenir “Ubu/Pan”, le seul hebdomadaire satirique de droite en Belgique francophone (et les critiques acerbes de cette feuille disent qu’elle est “islamophobe”). Paul Jamin a été indubitablement l’un des meilleurs caricaturiste dans la Belgique d’après guerre.

 

C’est parce qu’on célèbre le centième anniversaire de sa naissance qu’“Ubu/Pan” a voulu attirer l’attention de ses lecteurs. Jamin était natif de Liège. Sa biographie peut se lire en parallèle avec la période la plus effervescente de l’histoire au 20ème siècle. Jamin et sa famille émigrèrent assez tôt à Bruxelles. Au départ, il ne semblait pas prédestiné au dessin. A l’école, les résultats qu’il obtenait dans cette branche étaient au mieux “bons”. Jamin avait toutefois des talents cachés. Il avait à peine dix-sept ans quand il fut impliqué dans le lancement du supplément-jeunesse du quotidien catholique de droite “Le Vingtième Siècle”. Pour ceux qui connaissent bien l’univers de la bande dessinée, ce supplément-jeunesse, baptisé “Le Petit Vingtième”, est une référence. Car c’est dans cet encart que furent publiées les premières aventures de Tintin. Jamin et Georges Remi (alias “Hergé”) étaient tous deux des protégés du charismatique Abbé Norbert Wallez, patron du “Vingtième Siècle”. Le journal étaient d’obédience conservatrice et autoritariste, résolument catholique, et cultivait une sympathie certaine pour le régime de Benito Mussolini en Italie.

 

On ne doit pas sous-estimer l’influence de Paul Jamin sur “Le Petit Vingtième”. Trop d’analystes de cette époque font l’équation entre cet encart destiné à la jeunesse et Hergé mais il ne faut pas oublier que ce fut Jamin qui patronna la naissance de Quick et Flupke et fut l’inspirateur de leurs innombrables gags. Il y a plus à dire encore à ce propos: au moins un biographe d’Hergé signale, en conclusion, que c’est grâce à Jamin que des personnages comme les Dupont/Dupond n’ont pas disparu des aventures de Tintin. Hergé voulait les supprimer mais Jamin a pu le convaincre de ne pas le faire.

 

Bon élève de l’Abbé Wallez, Jamin n’était pas insensible au charme des idées d’Ordre Nouveau. On ne s’étonnera pas, dès lors, qu’en 1936, il ait abandonné “Le Petit Vingtième” pour rejoindre “Le Pays Réel”, le journal de combat de Rex et de son leader flamboyant, Léon Degrelle. Jamin et Degrelle sont alors devenus amis pour la vie. Jamin publia dans “Le Pays Réel” quantité de caricatures sous le pseudonyme de “Jam”. N’oublions pas que Rex, à ce moment-là, était un jeune mouvement politique encore très proche de l’aile droite du “pilier catholique” et de l’Action catholique. Ce n’est que lorsque le Cardinal Van Roey estima que c’était péché de voter pour les listes de Rex que le mouvement bascula dans la marginalité (“Il essaie de me crosser” disait Degrelle).

 

Mais Jamin est toujours resté fidèle à Degrelle. Y compris lorsque ce dernier s’est rapproché de l’occupant allemand pendant la seconde guerre mondiale. Jamin appartenait aux cercles d’Ordre Nouveau qui demeuraient “belgicains”. Dans le petit univers médiatique francophone de Belgique, ces groupes de la collaboration belgicaine ont été délibérément effacés des mémoires. Jamin, qui en faisait partie, estimait, tout comme le Roi Léopold III et son entourage d’ailleurs, que le salut pouvait venir d’une nouvelle Europe sous domination allemande. Aux yeux de Jamin, il fallait essayer de tirer le meilleur profit de cette situation. “Jam” ne se contenta pas dès lors du seul “Pays réel” mais dessina aussi ses caricatures mordantes pour “Le Soir” (alors sous contrôle allemand), pour “Le Nouveau Journal” (de Robert Poulet) et pour le “Brüsseler Zeitung”. On n’insistera jamais assez sur le fait que les collaborateurs du “Nouveau Journal” de Poulet étaient convaincus qu’ils plaidaient pour une “politique d’accomodement” avec les nationaux-socialistes, avec l’approbation du Palais de Laeken.

 

Après l’entrée des troups anglaises dans Bruxelles en septembre 1944, on n’a tenu compte d’aucune de ces nuances: Jamin fut arrêté et condamné à mort. Il échappa au peloton d’exécution mais ne fut libéré qu’en 1952. Il reprit une carrière de caricaturiste sous le pseudo d’”Alidor” dans les colonnes du journal satirique “Pan”. Tout comme dans “’t Pallieterke”, le journal satirique anversois, les figures politiques qu’étaient Achiel Van Acker, Paul-Henri Spaak, Théo Lefebvre et Gaston Eyskens constituaient les principales têtes de Turc. “Alidor” commit aussi des dessins pour le “Standaard”, “De Vlaamse Linie” et “Trends”. On ne peut affirmer avec certitude s’il a été engagé dans ces deux dernières publications par le Sénateur Lode Claes (Volksunie) qui avait son mot à dire dans chacune d’elles.

 

On remarquera que Jamin ornait toujours sa signature “Alidor” d’une petite couronne. C’est une allusion à Léopold III, prétend aujourd’hui “Ubu/Pan”. Alidor était un léopoldiste convaincu mais après la guerre et la question royale, il ressentait une réelle frustration: Léopold III, à ses yeux, avait laissé froidement tomber les hommes qui l’avaient soutenu.

 

Jamin n’a jamais pris ses distances par rapport à Léon Degrelle. Il allait régulièrement lui rendre visite dans son exil espagnol. Il faut encore mentionner que Jamin a quitté “Pan” en 1990 parce qu’il n’était pas d’accord avec le nouveau propriétaire de la feuille, Stéphane Jourdain. Au cours des dernières années de sa vie, Jamin a donc dessiné pour “Père Ubu”, un journal qu’il a fondé avec son ami Henri Vellut (qui, pendant la campagne des Dix-Huit Jours, en mai 1940, avait perdu un oeil). En 2010, quinze ans après sa mort, “Pan” et “Père Ubu” ont fusionné.

 

PICARD/ ’t Pallieterke.

(texte paru dans ’t Pallieterke, Anvers, 24 août 2011).

 

 

lundi, 14 mars 2011

Ce qu'il subsiste du rire dans notre hypermodernité

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Ce qu’il subsiste du rire dans notre hypermodernité

par Pierre LE VIGAN

L’humour n’est pas le rire. C’est parfois même son contraire. Explications. Nous avons complètement perdu le sens de l’humour. Celui-ci suppose de l’intelligence, de la fine connivence, et aussi de la distance.  Ces ingrédients de base sont soit perdus soit n’entrent plus en relation les uns avec les autres. L’humour est menacé par les agelastes (François Rabelais), à savoir « ceux qui ne savent pas rire », mais aussi et surtout il est menacé par le rire contemporain. Car ce rire « à tout bout de champ », ce ricanement plus qu’il n’est un rire est le rire du satisfait de lui-même. C’est le rire du gros contentement de soi.

L’humour a mis longtemps à s’imposer à coté du rire originel, celui de la bonne santé un peu vulgaire qui ricane devant la maladie. Nous assistons à ce retour du « gros rire » originel, il est évidement néo-originel donc plus vulgaire. Il porte la marque du néo-primitivisme contemporain. Et à nouveau, il éclipse l’humour avec ce que ce dernier comporte de distance mais aussi de sollicitude vis-à-vis de l’autre. L’humour est caustique, il n’est pas cruel. Le rire contemporain a beaucoup plus à voir avec le rire cruel de la cour de récréation qui se moque de l’handicapé, du mal habillé, du pauvre, de l’étranger qui s’exprime mal, etc.

La première modernité volontariste mais aussi relativiste, et « humaniste » au sens renaissant du terme, avait permis l’émergence de l’humour.  La seconde modernité, notre hyper-modernité nihiliste tue l’humour. Alain Finkielkraut remarque (entretien dans Le Spectacle du monde, septembre 2009) : « Si “ le rire est le propre de l’homme ’’, pas l’humour. Lui n’est le propre que de l’homme civilisé, ou de l’homme moderne, au sens noble du terme, celui qui met en doute ses propres certitudes. Car la modernité, c’est aussi cela. C’est certes Descartes affirmant sa prétention à la maîtrise, mais c’est aussi Cervantès découvrant la relativité des opinions humaines et la sagesse du principe d’incertitude. À cet égard, l’humour marque une rupture avec le rire originel, lequel n’est que l’expression effrayante de la suffisance barbare de l’homme en bonne santé face à l’homme disgracié, à l’homme différent, à l’homme malade. Nous assistons aujourd’hui, sous couleur de plaisanterie, à un retour à ce rire originel. C’est l’époque d’un réensauvagement du monde par le rire. Ou, pour le dire autrement, c’est une mensongère homonymie que d’évoquer l’humour à propos du rire contemporain. L’humour a disparu dans un gigantesque éclat de rire. Le bouffon du roi est devenu le roi. » Une nouvelle fois, Alain Finkielkraut nous aide à comprendre ce que nous percevons souvent déjà confusément, et il nous le révèle à nous même. Un travail de maïeutique.

Pierre Le Vigan


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mercredi, 27 octobre 2010

Humor as a Weapon

Humor as a Weapon

Andreas FAUST

Ex: http://www.counter-currents.com/

secret_weapon.jpgThis article has been researched and compiled for the purposes of educating New Right and N-A activists in the use of humor as a political weapon. There is a paranoid feeling amongst many on the New Right that the mass media is our greatest enemy. Not so. This article looks at the ways in which activists can use and manipulate the media, rather than the other way around.

As an example: mention the 1932 opening of the Sydney Harbour Bridge to any older Australian, and the first image that will spring to their mind is a man on horseback, galloping forward to slash the ribbon with his sword, before the ‘official’ representative could get to it. The swordsman was a member of a political group called the New Guard. And while this stunt was not especially humorous, it was certainly eye-catching – it remains in the mass mind to this day. In that same city in 2007, the crew of television show The Chaser made world headlines when they infiltrated the APEC forum (one of them dressed as Osama bin Laden), making a complete mockery of the forum’s expensive security measures.

In general, the media doesn’t give coverage to alternative politics (the recent 9/11 Truth Forum in Sydney was completely ignored, even though one of the speakers was a prominent Japanese MP). But ‘fringe’ views can get past the editors if they are presented by means of some humorous prank or stunt. Humor equals saleability . . . it’s as simple as that. People like to laugh, and the editors know it. For the mass media, the dollar is the bottom line . . . and the skilled prankster can actually make this work in his or her favor. A prankster called Mark Pauline claimed that “the media can never deny coverage to a good spectacle. No matter how ridiculous, absurd, insane or illogical something is, if it achieves a certain identity as a spectacle, the media has to deal with it.” In other words, instead of letting the mainstream media pigeonhole and stereotype them, activists using humor and spectacle can turn this around and actually use the media.

This was confirmed by a spokesman for the environmental group EarthFirst!: “The media need stories – they want to run them, especially the television media. What they don’t want is some meeting or run-of-the-mill visual situation they’ve seen a million times before. You give them something different and they actually get excited about working on the story.” Perhaps (shock horror!) it might even lead to greater accuracy in their reporting.

Humor also wins favor with the common man in the street. Stridency and self-righteousness turn people off – but humor can get them on side. It’s considered ‘cute’, and could even help you attract the opposite sex. As punk singer Jello Biafra said, “historically the ‘Merry Prankster’ has had a lot more to look forward to than the humorless politico who sits around moaning about ‘the struggle’.” And trickster characters have a rich history in mythology and literature.

Targets for political pranks are rife – for instance, the legions of pseudo-left academics who condemn ‘privilege’ and praise ‘globalism’ whilst making over $100,000 a year. The obnoxious billboards of Benettons are just begging to be creatively altered, as are posters for phoney humanitarians such as the rock group U2. I remember seeing footage of U2 on the news a few years ago when they were touring Australia. Bono, the singer, was here to lecture people about giving more money to Africa. Then the cameras showed the band members leaving the airport – in four separate limousines! One limo just wasn’t enough. For the cost of a stretch limo you could probably feed an African village for twenty years. The band are currently engaged in trying to build a skyscraper in Dublin – an act of cultural vandalism if there ever was one.

U2 have already been the target of an amusing prank in the past. A band called Negativeland put out a CD entitled ‘U2′, with the name prominently featured on the cover so people would think it was a U2 album. When people took it home and put it on, they found it was a recording of someone insulting and attacking U2! The bloated multi-millionaires failed to see the funny side and (predictably) sued Negativeland.

A punk band called CRASS (posing as Creative Recording and Sound Services) managed to get some tacky music (with subversive lyrics) inserted as a flexidisc into a bestselling teenage bride magazine. CRASS also leaked a faked conversation between Margaret Thatcher and Ronald Reagan discussing the possibilities of launching a nuclear war. The conversation was spliced together from radio and TV statements, but was taken seriously by the media and caused an uproar.

When the US Forestry Service (responsible for a lot of old growth logging) put on a ‘Smokey the Bear’ birthday party for 300 children, an EarthFirst! activist hired a Smokey the Bear costume and walked through the crowd handing out anti-logging flyers. The kids were treated to the bizarre spectacle of the rangers trying to arrest Smokey at his own birthday! This made front page headlines the next day.

A media prankster called Joey Skaggs tricked a room full of journalists and news readers (including some famous ones) into getting down on their hands and knees and roaring like lions. He simply issued fake press releases, pretending to be a trendy new therapist called ‘Baba Wa Simba’ (the Lion King), and the journalists fell for it hook, line and sinker. The journalists were induced to take part in ‘roaring sessions’, which many reported on positively afterwards. People can be fooled into believing almost anything if it’s seen to emanate from some ‘official’ quarter. There are no end to the ways in which consensus reality can be manipulated.

Websites are also fair game. A musician from a band called Feederz once set up a site parodying CNN. To add authenticity, when someone clicked on the masthead they would be taken back to the real CNN site. As a result, some of his fake stories actually found their way into mainstream papers. It was seriously reported that Saddam Hussein was training suicide camels, and that he had plans to blow up Pearl Harbour!

A group called the Yes Men set up a fake website for Dow Chemical. On the anniversary of the Bhopal disaster (where thousands were killed by chemical contamination in Bhopal, India) they were contacted by the BBC (who thought they were genuine representatives of Dow), and proceeded to give a statement saying that Dow claimed responsibility for the disaster and were now going to do something about it. Because of this the real Dow was embarrassed into cleaning up the mess.

A group called the Cacophony Society once held a fake welcoming party for a new Starbucks, which seemed to praise Starbucks while actually ridiculing everything they stood for. A member of the group spoke of the successful nature of this strategy “where you pretend to side with the thing you really hate. It makes it hard for the subject of the protest to get rid of you.” Similarly, the aforementioned Yes Men have done speaking tours claiming to represent the World Trade Organisation. Taking WTO logic to its ultimate conclusion, they delivered lectures with messages like ’sweatshops are great’. The same tactic could easily be employed by nationalists or National-Anarchists. For instance, a nationalist posing as a pro-multiculturalist could get invited onto a public forum, and then give a speech saying that “multiculturalism is great, because it causes social alienation and helps advance our ideal of a rootless global population, more easily herded into line…”

Obnoxious advertising billboards are excellent targets for humorous or creative political statements. A group called the Billboard Liberation Front, established in 1977, have published a handy guide for billboard alteration at: http://www.billboardliberation.com/guidebook.html When doing a prank like this in an area with surveillance cameras, it might be an idea for the prankster to wear some kind of ridiculous disguise.

Pranks can also be played on establishment politicians. Once when Richard Nixon was giving a speech from a stationary train, someone put on a conductor’s cap and waved the train out of the station with Nixon still in mid-speech. A Texas politician called Tim Moore highlighted the way in which representatives often pass bills without even understanding the content, by convincing his fellow pollies to pass a motion commending one Albert de Salvo (actually the Boston Strangler).

Pranksters can even run for office. Local elections are easy to run in, and candidates with a humorous platform often attract a protest vote from those who are sick of the lies of the mainstream candidates. When Jello Biafra ran for mayor of San Francisco, one of his policies required all corporate businessmen to wear clown suits between the hours of nine and five. He finished fourth out of ten candidates – quite a respectable result.

The contemporary art world is also ripe for satire. Australia has a well-known history of literary pranks, including the Ern Malley hoax, where two writers created a fictitious modernist ‘poet’ to expose what they saw (rightly or wrongly) as the shallow nature of literary modernism. Another one was the Wanda Koolmatrie hoax, where a writer called Leon Carmen posed as an aboriginal woman in order to get his book published, thereby illustrating the biases inherent in the publishing industry.

In Austria, a group of artists who wanted to expose the pretensions of the art world created a non-existent writer called Georg Paul Thomann, and it actually worked. Newspaper articles were written about him because he was perceived to be a ’somebody’ . . . even though he was fictional and his work was non-existent! This fake ‘artist’ was even chosen to represent Austria at a world art fair.

An artist called Jeffrey Vallance couldn’t get a major gallery to show his work, so he bought a number of power point wall sockets from the hardware shop, and covered them with his art. Then he went around the art gallery in a tradesman’s outfit and replaced all the wall sockets with his own ones. Next he printed up programs, and invited his friends to view his work on the art gallery wall sockets. He sent a program to the art gallery itself – and they were so shocked they didn’t do anything about it. The employees hushed it up, in case they got in trouble! The wall sockets weren’t removed, and it was only two years later that they were finally painted over.

Schwaller de Lubicz defined magic as “the science of the right gesture, the right word, at the right moment.” That is what a successful prank is – an act of magic. I hope this short article has provided suggestive ideas for anti-global activists of all stripes, whether National-Anarchist or otherwise.

Hail to the clowns.

Source: http://newrightausnz.blogspot.com/2008/05/humour-as-weapo...

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samedi, 05 décembre 2009

L'humour liquidé par le rire: la civilisation tuée par la barbarie contemporaine

PhilEternalEst.jpgL’humour liquidé par le rire : la civilisation tuée par la barbarie contemporaine

par Pierre LE VIGAN / http://www.europemaxima.com/

Nous avons complètement perdu le sens de l’humour. Celui-ci suppose de l’intelligence, de la fine connivence, et aussi de la distance. Ces ingrédients de base sont soit perdus soit n’entrent plus en relation les uns avec les autres. L’humour est menacé par les agelastes (François Rabelais), à savoir « ceux qui ne savent pas rire », mais aussi et surtout il est menacé par le rire contemporain. Car ce rire « à tout bout de champ », ce ricanement plus qu’il n’est un rire est le rire du satisfait de lui-même. C’est le rire du gros contentement de soi. L’humour a mis longtemps à s’imposer à côté du rire originel, celui de la bonne santé qui ricane devant la maladie. Nous assistons à ce retour du « gros rire » originel, il est évidement néo-originel donc plus vulgaire. Il porte la marque du néo-primitivisme contemporain. Et à nouveau, il éclipse l’humour avec ce que ce dernier comporte de distance mais aussi de sollicitude vis-à-vis de l’autre. L’humour est caustique, il n’est pas cruel. Le rire contemporain a beaucoup plus à voir avec le rire cruel de la cour de récréation qui se moque de l’handicapé, du mal habillé, du pauvre, de l’étranger qui s’exprime mal, etc.

La première modernité, volontariste mais aussi relativiste, et « humaniste » au sens renaissant du terme, avait permis l’émergence de l’humour. La seconde modernité, notre hyper-modernité nihiliste, tue l’humour. Finkielkraut remarque (dans un entretien au Spectacle du monde, septembre 2009) : « Si “ le rire est le propre de l’homme ’’, pas l’humour. Lui n’est le propre que de l’homme civilisé, ou de l’homme moderne, au sens noble du terme, celui qui met en doute ses propres certitudes. Car la modernité, c’est aussi cela. C’est certes Descartes affirmant sa prétention à la maîtrise, mais c’est aussi Cervantès découvrant la relativité des opinions humaines et la sagesse du principe d’incertitude. À cet égard, l’humour marque une rupture avec le rire originel, lequel n’est que l’expression effrayante de la suffisance barbare de l’homme en bonne santé face à l’homme disgracié, à l’homme différent, à l’homme malade. Nous assistons aujourd’hui, sous couleur de plaisanterie, à un retour à ce rire originel. C’est l’époque d’un réensauvagement du monde par le rire. Ou, pour le dire autrement, c’est une mensongère homonymie que d’évoquer l’humour à propos du rire contemporain. L’humour a disparu dans un gigantesque éclat de rire. Le bouffon du roi est devenu le roi. » Une nouvelle fois, Finkielkraut m’aide à comprendre ce que je pense, et le révèle à moi-même. Ce n’est pas mon ami, mais c’est mon maître.

Pierre Le Vigan


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=407

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jeudi, 03 décembre 2009

Flash Magazine n°28 est paru!

FLASH INFOS MAGAZINE N° 28 EST PARU (www.flashmagazine.fr)

AU SOMMAIRE :

Dieudonné en Iran : l’artiste rencontre Mahmoud Ahmadinejad ! Les Américains et les sionistes ont beau dire… L’Axe du Mal nous fait tellement de Bien ! Dieudonné raconte à Flash ce qu’il n’a pas dit aux autres journaux !

Qu’est ce que l’amour ? Après la féminisation, la marchandisation, la perversion… Qu’en reste-t-il ? Flash fait l’état des lieux.
La tyrannie de la « beauté ». Ou quand les adolescentes américaines se font plastiquer et siliconer… À quels seins se vouer ?
Les révélations de notre correspondant aux USA, James OREGON.

Internet censuré. En Chine, en Iran… ? Non, en Australie ! Par Lionel PLACET

Téléthon versus Sidaction : Hier, les crimes de lèse-majesté, aujourd’hui ceux de lèse-charité. Topoline revient sur la polémique suscité par les propos « politiquement incorrects » tenus par Pierre Bergé.

Une petite sociologie de l’amour contemporain par Alain Soral.

Grand amour sur grand écran. Pas de Titanic ou d’Autant en emporte le vent, mais des petites pépites cinématographiques comme seul Flash sait en dénicher…

Pour s’abonner à Flash en ligne et en toute sécurité : www.flashmagazine.fr

– Et les chroniques habituelles de Jean Bourdier, Antoine Le Nort, Philéas, Pierre Le Vigan, Gabriel Fouquet, Philippe Randa, Marie-Claire Roy, etc.
– Tout cela, c’est dans FLASH !
– Pour s’abonner, c’est simple : Seulement 50 euros par an pour 26 numéros !
–Et rapide… sur le site : www.flashmagazine.fr…

© Philippe Randa, écrivain et éditeur (www.dualpha.com), est également rédacteur en chef adjoint de Flash Magazine (www.flashmagazine.fr). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines.

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dimanche, 13 septembre 2009

KONK: durée

duree.jpg

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mardi, 17 février 2009

Obama Menace Dress-Up Doll

00:30 Publié dans Affiches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, etats-unis, humour, satire, caricature | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

samedi, 07 février 2009

Imperialismo

Imperialismo

00:35 Publié dans Affiches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, bush, etats-unis, impérialisme, humour, caricature, affiche | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

lundi, 03 novembre 2008

Flash Magazine

Flash
Le premier numéro de "FLASH INFOS MAGAZINE" EST PARU !
www.flashmagazine.fr
La Tribune libre
FLASH, c’est tous les quinze jours !
Tout ce que certains voudraient bien vous cacher… Tout ce que vous ne lirez nulle part ailleurs…
C’est dans FLASH que vous le trouverez !


En vente en kiosque (2 euros) et – entre autres – à la librairie Primatice à Paris.

Message de Philippe Randa, Rédacteur en chef adjoint :
« J’ai un vieux complice dans la presse politiquement incorrecte depuis plus d’un quart de siècle. Il s’appelle Nicolas Gau­thier. Il était à mes côtés à
Pas d’Panique à bord, puis à la revue Dualpha… Peu de temps avant qu’il ne nous quitte, le défunt Jean Mabire, l’une des principales plumes de National Hebdo, lui confiait : « Notre journal n’est pas en meilleure forme que moi. Il serait urgent de réfléchir à autre chose, une autre formule, pas forcément “rajeunie”, mais plus en phase avec ce nouveau siècle… »
Aujourd’hui, Nicolas a fait un constat qui rejoint le mien et celui de quel ques autres : la presse d’opinion se porte au plus mal… Aussi, ensemble, nous vou lons inverser la tendance. C’est Flash infos magazine !
Tous les quinze jours, Flash, c’est 16 pages en couleurs, en kiosque et par abonnement : le premier numéro est paru aujourd'hui. C’est dans ce but que Nicolas a réuni – c’est lui qui l’assure – la meilleure équi pe jamais vue depuis l’épo que où, tout jeune homme, il co-fondait le Choc du mois :
Topoline et Béatrice Péreire, les deux lan gues vipérines de National Hebdo, expertes en décryptage de tendances, culturelles, sociétales et politiques ;
Jean Bourdier, ancien directeur de Minute et de National Hebdo ;
Alain Soral, essayiste et dynamiteur bien connu des plateaux télé, partisan de l’alliance de la gauche du travail et de la droite des valeurs et président du mouvement Égalité et Réconciliation ;
Christian Bouchet, expert en géopolitique – ses analyses font autorité à l’Étranger –, et animateur des sites Internet vox.nr et no-media.
Gérard Lucotte, scientifique de renom : il est l’un des rares spécialistes autorisés par le Vatican à avoir pu expertiser le Saint-Suaire de Turin et la Tuni que d’Argenteuil ;
Gabriel Fouquet, fils spirituel d’Antoine Blondin, qui dira désormais dans Flash ses quatre vérités au "bizness" du sport.
• … et moi-même, ce qui prouve s’il en était besoin que rien ne l’arrête ;
Mieux, vous aurez encore le plaisir de lire d’autres journalistes de renom qui, écœurés par le politiquement correct, ont décidé que leurs articles censurés par la « grande presse » seraient désormais publiés dans Flash... Parmi eux, une des papesses de la presse féminine, un spécialiste incontesté du sport et de ses arcanes, un sociologue habitué des plateaux de télévision, quelques technocrates de haut rang...
Fort de cette magnifique équipe,à laquelle il faut ajouter le dessinateur Ignace, l’avocat Xavier Conabady et ses judicieux conseils de défense juridique et deux jeunes plumes prometteuses (Antoine le Nort et Phileas) et, en tribune libre, le philosophe Alain de Benoist.
Flash s’attèlera, pour vous, au décryptage de la désinformation ambiante, au déboulonnage des fausses idoles, médiatiques, culturelles, religieuses et politiques, et à la défense des véritables intérêts de la France. Tout en mettant sur pied cette équipe de choc, nous avons investi les fonds nécessaires au démarrage de ce projet. Chacun de nous est impatient de vous présenter Flash, ce journal nouveau, impertinent, anticonformiste et, surtout… très bien renseigné sur tout ce que certains aimeraient bien vous cacher.
Notre équipe n’attend plus qu’un coup de pouce décisif : le vôtre. Car, vous le savez aussi bien que moi, nous n’aurons pas un centime de publicité pour Flash. Notre seule ressource, cher lecteur, c’est vous ! Ce qui est aussi notre meil leur gage d’indépendance et de qualité.
Je vous demande donc de remplir et de nous renvoyer au plus tôt le bulletin d’abonnement à Flash ! L’abonnement annuel n’est que de 50 euros pour 26 numéros. Pour stabiliser définitivement les finances de Flash et lui permettre d’avoir une diffusion nationale, nous devons réunir très vite un budget de 160 000 euros, soit seulement 3 200 abonnés. En vous abonnant dès aujourd’hui, vous nous apportez une aide décisive.
De notre côté, nous avons consenti d’énormes efforts : pas de locaux, des salaires réduits au strict minimum et toutes nos économies investies dans ce projet commun. C’est pour cela que l’abonnement ne coûte que 50 euros, soit à peine un euro par semaine...
Je compte sur vous.
Chaleureusement »

PS. La ligne éditoriale de Flash est simple : traiter et approfondir les sujets que la “grande presse” laisse de côté, parce que trop “dérangeants”. Bref, tout ce que vous ne trouverez pas ailleurs, ce sera dans Flash… Alors, abonnez-vous vite en nous renvoyant dès aujourd’hui le bulletin ci-joint.
FLASH - journal gentil et intelligent - tous les 15 jours
pour 2 euros seulement !

Conséquence logique d'un consensus antlanto-libéral de plus en plus voyant et mou : la presse d'opinion se dissout dans l'insipide et la collaboration.
Mais plutôt que de nous poser plus longtemps la question de savoir si nous devons le déplorer ou nous en réjouir, nous avons décidé, quelques camarades et moi-même, d'y répondre par FLASH !

FLASH, soit un petit canard trans-courants conçu et écrit par des patriotes issus aussi bien de l'ultra-gauche marxiste que de la droite nationale intelligente, mais tous déterminés à ne plus plier sous la chape de plomb imposée par l'Empire.

En bref, FLASH ce sont 16 pages en couleurs tous les 15 jours pour la modique somme de 2 euros et le numéro 1 en kiosque le 30 octobre…

Si vous voulez en savoir plus, vous avez juste à cliquer ici :

http://www.flashmagazine.fr/

À très bientôt !

Alain SORAL
Pour la rédaction de FLASH