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mardi, 17 novembre 2020

Sur les Loups Gris

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Sur les Loups Gris

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

Suite aux incidents survenus à la fin du mois d’octobre en banlieue lyonnaise et à Valence entre Français d’origine arménienne et Franco-Turcs au sujet du conflit arméno-azéri dans le Caucase, le gouvernement français a ordonné, le 4 novembre dernier, la dissolution des « Loups Gris ».

Par « Loups Gris », il faut entendre la branche jeune, paramilitaire et activiste de la nébuleuse nationaliste turque. Aussi appelés « Foyers idéalistes » apparus vers 1968, les « Loups Gris » sont l’équivalent bien plus puissant, plus radical et plus influent des fameux « Rats noirs » et autres « Rats maudits » français. Dans les années 1970 – 80, les étudiants idéalistes affrontaient dans la rue et dans les couloirs des universités les gauchistes, les communistes et les Kurdes. Hostiles à la fois à la Russie, à l’Iran, à la Syrie baasiste, à Israël, à la Grèce, à l’Arménie ainsi qu’aux communautés alévie et juive, les Loups Gris appartiennent pendant la Guerre froide aux « armées secrètes » de l’OTAN, en particulier aux réseaux clandestins du type Gladio et Stay Behind même si l’ancien Loup Gris Mehmet Ali Ağca tente d’assassiner le pape Jean-Paul II, le 13 mai 1981, à la demande des services secrets bulgares pro-soviétiques. Les Loups Gris collaborent parfois avec l’état-major turc et nouent des contacts étroits avec certains clans de la pègre stambouliote et anatolienne.

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Implantés dans les communautés turques d’Europe occidentale, les Loups Gris installent leur premier foyer idéaliste dès 1978 en Allemagne de l’Ouest avant de les encadrer au sein d’une fédération des associations des idéalistes turcs démocrates en Europe. À l’instar de leur référence politique, le général et homme politique Alparslan Türkeş (1917 – 1997), les Loups Gris opposent aux « Six Flèches » fondamentales du kémalisme (républicanisme, populisme, laïcité, révolutionnarisme, nationalisme et étatisme) leur doctrine des « Neuf Lumières » (nationalisme, idéalisme, défense de la morale publique, défense de l’intégrité sociale, rationalisme scientifique, défense des libertés civiques, respect et encouragement à la paysannerie, soutien au populisme et au développement économique, incitation à l’industrialisation et au développement technique).

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En prenant pour symbole le loup gris, les militants idéalistes se réclament par-delà l’islam du bestiaire propre aux peuples des steppes d’Eurasie. Le loup est en effet l’animal mythique des Mongols et des peuples turcophones. L’animal relève aussi d’Ergenekon, la vallée mythique des monts de l’Altaï, berceau de la « turcité ». La légende veut qu’une louve au pelage gris-bleu aurait incité les premiers Turcs à en sortir afin de conquérir le monde entier. De ces références mythologiques découle une vision du monde panturquiste, voire pantouranienne, qui entend rassembler dans un même grand espace géopolitique et culturel la turcophonie et ses annexes historiques, de la mer Adriatique et des Balkans (Albanie, Kossovo, Bosnie, Turcs de Bulgarie, musulmans de Macédoine du Nord, Pomaks en Grèce…) à la Muraille de Chine (dont les Ouïgours). Il arrive qu’en Turquie ou dans les anciennes républiques soviétiques centre-asiatiques turcophones, des militants panturquistes ou pantouraniens soutiennent l’idée que les Turcs descendent directement des Huns d’Attila, et pratiquent en toute discrétion le tengrisme, une spiritualité chamanique adaptée à l’âme steppienne.

Dotés d’une organisation souple et hiérarchisée, les Loups Gris représentent un vaste vivier de militants pour diverses formations politiques. On les associe en général au MHP (Parti d’action nationaliste) de Devlet Bahçali. Depuis le lancement de l’« Alliance du peuple », le MHP et les Loups Gris travaillent avec l’AKP du président Erdogan au dessein de plus en plus néo-ottoman. Les Loups Gris ne se limitent toutefois pas au MHP et à l’AKP. Certains se retrouvent dans le troisième parti de l’« Alliance du peuple », le Parti de la Grande Unité (BBP). Scission du MHP en 1993, le BBP insiste plus sur l’héritage musulman et valorise très tôt une synthèse nationaliste turco-ottomane, voire nationale-islamiste.

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Par ailleurs, hors de Turquie, les Loups Gris coopèrent avec les expatriés du Parti de la Patrie de Dogu Perinçek. Nouveau nom du Parti des Travailleurs à l’origine d’orientation maoïste, le Parti de la Patrie, classé à l’extrême gauche, se distingue par ses positions laïques et eurasistes. En Turquie, les Loups Gris les plus exaltés ont fondé en décembre 2017 le Parti de l’Union Ötüken du nom d’une ville elle aussi légendaire d’Ergenekon. Présidé par Mehmet Hakem Semerci, ce Parti de l’Union Ötüken a pour emblème un loup noir hurlant. Racialiste, le groupuscule n’hésite pas à proclamer la supériorité du peuple – race – nation turc sur tous les autres groupes humains. Bien des journalistes y ont vu la cristallisation du premier parti ouvertement suprématiste en Turquie.

Disposant d’une kyrielle d’associations professionnelles (paysans, enseignants, fonctionnaires, médecins, policiers), culturelles (peintres, étudiants, musiciens), féminines et syndicales (la Confédération des syndicats des travailleurs nationalistes), les Loups Gris réalisent une entreprise métapolitique réfléchie et efficace couplée à des manifestations revendicatives qui s’apparentent souvent à de véritables actions – coups de poing… Leur dissolution en France où ils n’existent pas formellement ne sert donc strictement à rien si ce n’est à faire de la communication ministérielle. Elle survient par une étrange coïncidence au lendemain d’un référendum au Colorado pour lequel les électeurs devaient se prononcer en faveur ou non de la réintroduction dans les Montagnes Rocheuses du… loup gris.

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 190, mise en ligne sur TVLibertés, le 12 novembre 2020.

mercredi, 18 septembre 2013

Il Processo Ergenekon: Un’analisi giuridica e politica in ordine cronologico

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Il Processo Ergenekon: Un’analisi giuridica e politica in ordine cronologico

Aytekin Kaan Kurtul

Ex: http://www.statopotenza.eu

Il 5 agosto ha avuto luogo l’ultima udienza del processo Ergenekon che si trattava della “formazione di un’organizzazione terrorista” che “ha tentato ad organizzare un colpo di stato contro il Governo attuale (Erdoğan)”. L’inchiesta era stata iniziata nel 2007, con la “scoperta” delle armi “segrete” e dei “diari del golpe” dalla polizia, i quali erano stati “forniti” nel dipartimento della polizia secondo i video fatti da parte della polizia (gia’ qui si capisce come si e’ svolto il processo) .


Dopo il consolidamento del potere della “nuova oligarchia islamica” (ovvero dopo le elezioni generali e l’elezione presidenziale del 2007, con le quali il partito di Erdoğan ha praticamente “nominato” il Presidente)  il processo e’ stato portato davanti alla Corte dove sono state scritte le accuse. I soggetti in questione venivano accusati di far parte di un’organizzazione terrorista, chiamata Ergenekon, che mirava ad organizzare un colpe di stato contro il Governo Erdoğan. Anche se le accuse venivano considerate dentro il quadro di un tentato colpo di stato, i primi ad essere arrestati erano civili. Il piu’ noto di questi, Ergun Poyraz, era un ricercatore e uno scrittore indipendente che aveva scritto libri sulle relazioni “intime” tra le sette mafiose in Turchia (come la setta Gülen) , “gli stati religiosi” (il Vaticano e l’Israele) e i capitalisti finanziari d’Occidente. Il libro che veniva considerato come “una prova di delitto” s’intitolava “Erdoğan e Gül: I Figli d’Israele“, tanto per mostrare la liberta’ di espressione in Turchia.


Un altro personaggio noto tra i primi ad essere arrestati era l’imprenditore Kuddusi Okkır. Egli era il fondatore di un’impresa di informatica che cercava di sviluppare tecnologie nazionali per non dipendere totalmente dal rete statiunitense. Okkır e’ stato arrestato il 20 giugno 2007 ed e’ morto in carcere (presumabilmente a causa della tortura) prima della prima udienza del processo Ergenekon, nella data del 6 giugno 2008. Il 22 gennaio 2008, e’ stata iniziata la seconda onda di arresti. Questa volta i bersagli erano prevalentemente militari, con alcune eccezioni. Due di queste erano l’avvocato Kemal Kerinçsiz e la portavoce della Chiesa Ortodossa Turca, Sevgi Erenerol. Kemal Kerinçsiz era noto per aver impugnato scrittori liberali come Orhan Pamuk per “aver incitato odio razziale, aver insultato la nazione turca e aver incitato una guerra contro i confinanti della Repubblica” (artt. 301, 304 del Codice Penale). Sevgi Erenerol, invece, era una sacerdotessa cristiana e una scrittrice nota per le sue idee patriottiche.


Il 21 marzo 2008 era la data dell’inizio della onda piu’ grande. Personaggi noti dell’opposizione legale in Turchia come il Presidente del Partito dei Lavoratori (noto per essere uno dei primi due partiti comunisti a difendere il socialismo eurasiatista), il Dottor Doğu Perinçek; il giornalista socialista noto per essere torturato durante il regime della giunta del ’71, İlhan Selçuk; il Vice Presidente del Partito dei Lavoratori, Ferit İlsever; il Vice Presidente del Partito dei Lavoratori, Nusret Senem; il fondatore della Fondazione del Pensiero Kemalista, Şener Eruygur; l’ex generale e personaggio kemalista Hurşit Tolon; giornalista socialdemocratico e deputato del Partito Repubblicano del Popolo, Mustafa Balbay; il tenente noto per aver provato ad arrestare i soldati statiunitensi ad İncirlik, Hasan Atilla Uğur e l’accademico Erol Mütercimler sono stati detenuti dalla polizia e la maggior parte e’ stata arrestata.
L’1 luglio 2008 ha testimoniato l’espansione dell’onda precedente ed e’ stato arrestato il Presidente Fondatore dell’Unione Giovanile di Turchia (l’Unione della Gioventu’ di Turchia), Adnan Türkkan. L’Unione Giovanile di Turchia (l’Unione della Gioventu’ di Turchia) e’ stata definita come “l’ala giovanile dell’organizzazione terrorista Ergenekon” dalla stampa liberale (conosciuta come “la stampa dei pinguini” dopo la Sollevazione di Giugno), anche se non era definita cosi neanche nelle accuse. L’arresto e’ stato seguito da repressioni nelle universita’ e tanti studenti hanno dovuto lottare per praticare il loro diritto allo studio.

La prima udienza e lo “schema” dell’organizzazione


La prima udienza ha avuto luogo nel comune di Silivri nella provincia di İstanbul (il quale e’ abbastanza lontano dal centro) il 20 ottobre 2008 ed e’ stato dichiarato lo “schema” dell’organizzazione. Secondo lo “schema”, non c’era una gerarchia o qualsiasi struttura organizzativa – c’era solo un “gruppo” di leader composto prevalentemente da militari. Tra questi leader, c’erano due personaggi noti: il Generale Martire Eşref Bitlis e l’ex generale Hurşit Tolon.


Il Generale Martire Eşref Bitlis era stato assassinato misteriosamente il 17 febbraio 1993. Egli era noto per aver promosso il dialogo con i contadini curdi per risolvere la questione curda. Il 7 febbraio 1993, il Generale Bitlis aveva dichiarato che “gli aerei statunitensi che partono da İncirlik portano armi e forniture ai terroristi del PKK nell’Iraq settentrionale e gli israeliani gli offrono informazioni vitali riguardo le nostre posizioni nella regione“. Era stato assassinato 10 giorni dopo.


L’ex generale Hurşit Tolon, invece, era uno dei primi militari a dichiarare il fatto che “far parte della NATO e’ una minaccia per l’esistenza della Repubblica“. Egli aveva promosso un’alleanza con “l’altro polo che sta crescendo, cioe’ quello guidato oggi dalla Cina, dalla Russia, dall’India e dall’Iran. In questo quadro l’Iran e’ il nostro alleato naturale per il fatto che abbiamo legami sociali e nemici in comune – a prescindere dalle nostre differenze ideologiche“.


Gli avvocati dei prigionieri hanno obiettato l’intero processo citando la mancanza delle prove concrete, l’illegalita’ dell’invasione della sfera privata durante l’inchiesta e il fatto che il Generale Bitlis era gia’ morto nel 1993 e quindi non era fisicamente capace di fare un colpo di stato nel 2008. Le loro obiezioni non sono state prese in considerazione.

L’aggiunta dell’attacco al Consiglio di Stato e il salafita Osman Yıldırım


Il 3 agosto 2009, il caso che riguarda l’attacco al Consiglio di Stato perpetuato da un salafita che si chiama Osman Yıldırım e’ stato aggiunto al caso Ergenekon, rendendo la cosidetta “organizzazione terrorista” in questione “un’organizzazione terrorista attiva”. Osman Yıldırım era stato condannato precedentemente per “aver commesso matricidio” e “aver venduto la propria nipote” (artt. 81, 227 del Codice Penale). Nelle prime udienze nel processo riguardo all’attaco al Consiglio di Stato, egli aveva affermato che mirava a “distruggere il regime laico infedele e costruire il Sacro Califfato. Io sono un cittadino dello Stato Islamico dell’Asia Minore  e un nemico del bastardo europeo che ha fondato il regime“, riferendosi al fondatore della Repubblica, il comandante antimperialista Mustafa Kemal Atatürk che era nato a Salonica. Per di piu’ ha ammesso che egli aveva perpetuato l’attacco. Nonostante il fatto che egli ha commesso i crimini “mirando a distruggere l’ordine repubblicano e l’unione nazionale” ed “essersi opposto all’ordine costituzionale” (artt. 302, 309 del Codice Penale), e’ stato rilasciato dopo l’ultima udienza (per aver collaborato con la corte) mentre decine di giornalisti, accademici e politici e anche l’ex Comandante in Capo delle Forze Armate Turche con il quale lo stesso Governo Erdoğan aveva collaborato sono stati simbolicamente condannati all’ergastolo.

La durata della reclusione e le sentenze della Corte Costituzionale e della CEDU


La maggior parte dei prigionieri e’ stata in carcere per piu’ di cinque anni senza una sentenza definitiva, una situazione che era stata legittimizzata con l’ultima riforma del Codice di Procedura Penale che aveva prolungato la durata massima di reclusione a 10 anni. La riforma, comunque, e’ stata dichiarata incostituzionale da parte della Corte Costituzionale con la sentenza 07/2013 pubblicata il 2 agosto 2013 sulla Gazzetta Ufficiale. Secondo la Corte, siccome la norma presente e’ stata annullata, dovrebbe essere applicata la norma precedente che aveva fissato la durata massima a 5 anni.


La sentenza e’ stata emessa parzialmente in conformita’ con le ultime sentenze della CEDU riguardo alla massima durata di reclusione. La CEDU, infatti, nella sentenza Vaccaro v. la Repubblica Italiana, aveva deciso che sei anni di reclusione era inaccettabile in un caso piu’ “leggero” rispetto al processo Ergenekon. Nonostante le sentenze della CEDU (le cui massime dovrebbero essere applicate nelle corte nazionali siccome la Turchia e’ una firmataria della Convenzione) e l’ultima sentenza della Corte Costituzionale della Repubblica di Turchia, la corte penale ha deciso di non rilasciare i prigionieri mentre uno che doveva essere condannato all’ergastolo secondo il Codice Penale vigente e’ stato rilasciato.

Una sintesi


Come avete visto, il processo Ergenekon e’ stato un processo illegale, incostituzionale e disumano sia nel senso giuridico che nel senso morale. L’Associazione degli Avvocati ha dichiarato che essa non riconosce le sentenze e giornalisti comunisti come Jürgen Elsasser e partiti comunisti come il Partito Comunista della Federazione Russa hanno espresso solidarieta’ ai prigioneri politici in Turchia. Gli antimperialisti nel mondo hanno visto che personaggi come l’ex Comandante in Capo delle Forze Armate Turche sono stati arrestati “simbolicamente”, ovvero per rendere piu’ “credibile” il processo che era totalmente politico e mirava a reprimere l’opposizione legale in Turchia. E ultimamente il Primo Ministro Erdoğan ha affermato che “non riconoscere le sentenze Ergenekon e’ un delitto“. Le sue parole contraddicono le norme del Codice Penale ma se esse valgono piu’ del diritto nazionale e della Costituzione, possiamo parlare di uno stato di diritto?
Scusate la mia liberta’ di espressione.

Le sentenze


Adnan Türkkan, membro fondatore dell’Unione Giovanile di Turchia (l’Unione della Gioventu’ di Turchia): 10 anni e 6 mesi in carcere
Tunç Akkoç, membro fondatore dell’Unione Giovanile di Turchia (l’Unione della Gioventu’ di Turchia), membro del Comitato Centrale del Partito dei Lavoratori: 11 anni in carcere
Doğu Perinçek, Presidente del Partito dei Lavoratori: Ergastolo + 117 anni in carcere
Ferit İlsever, Vice Presidente del Partito dei Lavoratori: 15 anni in carcere
Nusret Senem, Vice Presidente del Partito dei Lavoratori: 20 anni, 3 mesi in carcere
Mehmet Bedri Gültekin, Vice Presidente del Partito dei Lavoratori: 10 anni, 6 mesi in carcere
Zafer Şen, membro del Comitato Centrale del Partito dei Lavoratori: 8 anni, 9 mesi in carcere
Erkan Önsel, membro del Comitato Centrale del Partito dei Lavoratori: 9 anni in carcere
Mustafa Balbay, Deputato del Partito Repubblicano del Popolo: 34 anni e 8 mesi in carcere
Tuncay Özkan, giornalista socialdemocratico: Ergastolo aggravato
Yalçın Küçük, accademico marxista: Ergastolo aggravato
İlker Başbuğ, Ex Comandante in Capo delle Forze Armate Turche: Due ergastoli aggravati seguenti + 4 anni, 2 mesi in carcere
Hikmet Çiçek, giornalista comunista: 21 anni in carcere
Sevgi Erenerol, Portavoce della Chiesa Ortodossa Turca: Ergastolo
Şener Eruygur, Fondatore della Fondazione del Pensiero Kemalista: Ergastolo
Tenente Hasan Atilla Uğur: 29 anni, 3 mesi in carcere
Dursun Çiçek, ammiraglio: Ergastolo aggravato
Mustafa Özbek, Presidente del Sindacato Türk-Metal: Ergastolo
Deniz Yıldırım, ex direttore editoriale del quotidiano comunista Aydınlık: 16 anni, 10 mesi in carcere
Hurşit Tolon, ex generale: Ergastolo aggravato
Kemal Kerinçsiz, avvocato: Ergastolo aggravato
Emcet Olcaytu, avvocato: 13 anni, 2 mesi in carcere
Adnan Akfırat, giornalista: 19 anni in carcere
Ünal İnanç, giornalista: 19 anni in carcere
Ergün Poyraz, scrittore: 29 anni, 4 mesi in carcere
Vedat Yenerer, giornalista: 7 anni, 6 mesi in carcere
Kemal Alemdaroğlu, accademico: 15 anni, 8 mesi in carcere
Mehmet Perinçek, accademico, figlio di Doğu Perinçek: 6 anni e 3 mesi in carcere
Ferit Bernay, accademico: 10 anni in carcere
Mustafa Yurtkuran, accademico: 10 anni in carcere
Aydın Gergin, membro del Partito dei Lavoratori: 8 anni in carcere
Tenente Fikri Karadağ: Ergastolo aggravato
İsmail Hakkı Pekin, ex generale: 7 anni, 6 mesi in carcere
Özlem Konur Usta, editore del quotidiano comunista Aydınlık: 6 anni, 3 mesi in carcere
Mehmet Bozkurt, editore del quotidiano comunista Aydınlık: 9 anni, 3 mesi in carcere
Turan Özlü, fondatore del canale televisivo Ulusal: 9 anni in carcere
Sinan Aygün, Deputato del Partito Repubblicano del Popolo: 13 anni, 6 mesi in carcere
Tenente Fuat Selvi: Ergastolo
Fatih Hilmioğlu, accademico: 23 anni in carcere
Serdar Öztürk, veterano di guerra: 25 anni, 6 mesi di carcere
Mahir Çayan Güngör, corrispondente del canale televisivo Ulusal: 6 anni, 3 mesi in carcere
Kemal Yavuz, ex generale: 7 anni, 6 mesi in carcere