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mercredi, 02 mars 2011

La revanche de Dieu et du roi

La revanche de Dieu et du roi

par Jean-Gilles MALLIARAKIS

Ex: http://www.insolent.fr/

110226On doit se féliciter des trois césars récompensant ce 25 février le travail de Xavier Beauvois et de son équipe (1). Deux importantes émotions cinématographiques ont, en effet, sollicité les Français ces derniers mois : "Des Hommes et des Dieux", qui retrace la marche au martyre des moines trappistes de Tibhérrine et, dans un registre bien différent, "Le Discours d'un roi". Ce dernier film évoque le destin du duc d'York, qui deviendra George VI d'Angleterre.

On peut regarder ces œuvres de plusieurs manières, bien évidemment. On leur trouvera telles qualités, tels défauts.

Si l'on se passionne par exemple pour le personnage du frère aîné, l'énigmatique et éphémère Édouard VIII, lequel ne régnera que de janvier à décembre 1936, pour sa liaison avec Wallis Simpson, jugée scandaleuse à l'époque, on trouvera peut-être un peu caricaturale la présentation du personnage. Ce prince, dans la réalité historique, s'est montré d'abord un fort courageux soldat de la première guerre mondiale. Proche du peuple, attaché à la paix, il refusera toujours, après son abdication, de servir en quoi que ce soit, les desseins des ennemis de son pays. Celle qui devint la duchesse de Windsor lui demeura fidèle, jusqu'au bout, dans l'exil.

S'il s'agit, pour le premier film, de disserter une fois de plus sur le rapport à l'islam, à l'islamisme, à l'islamo-terrorisme, pas sûr du tout qu'il faille s'aligner, du point de vue étroitement politique, sur la logique du rôle occupé, et remarquablement incarné, par Lambert Wilson.

La question qui nous préoccupe aujourd'hui tient à tout autre chose. Le succès, légitime, des deux films que je viens de citer doit certes beaucoup au talent des réalisateurs et des acteurs. Mais il correspond aussi aux questions profondes qui touchent le public. Il suggère une réhabilitation diffuse, implicite et non dite, de tout ce que le Grand Orient de France s'attache à détruire depuis le XVIIIe siècle.

Ne nous dissimulons pas en effet que, sous le nom [en partie usurpé] (2) de "francs-maçons" une secte, ouvertement athée depuis 1877, travaille à déchristianiser la France comme elle s'est employée à détruire la royauté, symbole de l'unité véritable et fédérateur de l'identité française (3).

Ce pauvre pays répond assez exactement à l'image poétique d'Ezra Pound : "Ce corps décapité qui cherche la Lumière". Certes, en deux siècles, les opérations de substitution, les ersatz de monarchie, bonapartisme et gaullisme, les faux semblants de sacré, les prétendus suppléments d'âme se sont succédés. Sans succès. La dernière incarnation du présidentialisme émané du suffrage universel pourvoit suffisamment elle-même à sa propre caricature. Inutile d'épiloguer. Victor Hugo appelait cela "les Châtiments"

L'affreuse marche des laïcards et de leur république est explicitée dans le livre d'Alfred Vigneau par un dialogue qui remonte à 1933 entre l'auteur et le grand maître de la Grande Loge de France :

« — Mon Frère Vigneau, déclarera le Grand-Maître, vous ne connaissez pas les grands secrets de la Franc-Maçonnerie : n’oubliez pas que, c’est un 33e, membre du Suprême Conseil qui vous parle ; a-t-il besoin de vous apprendre que les buts secrets de la Franc-Maçonnerie sont la déchristianisation de la France. »
Le Grand-Maître rappela que la Franc-Maçonnerie avait trois buts principaux :
«1° Venger la mort des Templiers ; mission de laquelle sont chargés les Chevaliers Kadosch, 30e grade, qui doivent exercer cette vengeance sur l’Église Catholique.
2° Abattre les frontières pour établir la République universelle, mission de laquelle sont chargés les Sublimes Princes du Royal Secret, 32e.
3° Supprimer la Famille traditionnelle pour émanciper les enfants et l’épouse selon la bonne morale laïque, buts vers lesquels tendent les Souverains Grands inspecteurs Généraux, 33e. »

Vigneau quittera la maçonnerie et publia son livre (4) l'année suivante, en 1934, où l'affaire Stavisky montre non seulement l'utilisation des réseaux de l'Ordre par des escrocs de bas étage, mais aussi l'impunité largement assurée à ceux-ci, contrairement aux lois et contrairement à toutes les règles morales.

Pour Dieu et le Roi, nous disons donc aujourd'hui "revanche", mais contrairement aux jacobins des loges maçonniques, et d'ailleurs, nous ne crierons jamais "vengeance".

JG Malliarakis

Apostilles

  1. Nominée dans 11 catégories, l'évocation de la marche au martyre des moines de Tibéhirine, assassinés dans l'Algérie de 1996, a obtenu, d'un jury politiquement et culturellement très correct, 3 récompenses dont celle du Meilleur Film.
  2. Dans son livre "La Voie substituée" Jean Baylot, lui-même dirigeant de la maçonnerie "traditionnelle et régulière", retrace les étapes de cette prise de pouvoir au sein des principales obédiences françaises par les adeptes du jacobinisme, en contradiction absolue avec les "constitutions d'Anderson" adoptées au début du XVIIIe siècle par la grande loge unie d'Angleterre.
  3. Dans son petit livre sur "La Franc-maçonnerie dans la révolution française" Maurice Talmeyr souligne la part des loges dans la préparation et la symbolique du séisme.
  4. cf. "La Loge maçonnique", qui vient d'être réédité.

Vous pouvez entendre l'enregistrement de notre chronique
sur le site de Lumière 101

vendredi, 12 décembre 2008

Massoneria e fascismo

Massoneria e Fascismo: totale incompatibilità

Autore: Luca Leonello Rimbotti

Da più parti, si è sempre sentito dire che nella Marcia su Roma ci mise lo zampino la Massoneria. Che il re, Badoglio e gran parte dello Stato Maggiore dell’esercito erano massoni; che persino fior di fascisti – da Acerbo a De Vecchi a Farinacci – erano iscritti alla loggia. E che illustri frammassoni, a cominciare dal Gran Maestro Domizio Torrigiani, intorno al Venti erano ferventi ammiratori di Mussolini. Che insomma il 28 ottobre 1922 andò come andò perché, in fondo, tra “fratelli” ci si intende e difatti al Duce, anziché l’arresto per sollevazione armata, arrivò la chiamata al Quirinale. Illusionismi per occultare la complessità del fenomeno fascista.

Fabio Venzi, Massoneria e fascismo

Fabio Venzi, Massoneria e fascismo

In materia, esistono due vulgate storiografiche: una, intesa a separare la Massoneria libertaria dal Fascismo oppressore, minimizzando le complicità iniziali ed enfatizzando la repressione del 1924-25 come segno di inconciliabilità; l’altra, invece, sottolinea le convergenze, gli intrecci, addirittura certe affinità ideologiche che sarebbero palesi tra i due movimenti storici, prima che il “Fascismo-Regime”, divenuto intollerante e totalitario, eliminasse la Massoneria come aveva eliminato ogni altro antagonista. Del primo come del secondo orientamento fanno parte per lo più autori massoni. A parte la storiografia sul Fascismo in generale, la pubblicistica specifica sui rapporti tra Fascismo e Massoneria è quasi regolarmente rappresentata da autori dichiaratamente massoni. Manca una controparte. Come per altri casi macroscopici, al tribunale della storia l’accusato suole essere giudicato dalla vittima. Non sfugge alla regola il recente libro di Fabio Venzi, Massoneria e Fascismo. Dall’intesa cordiale alla distruzione delle Logge: come nasce una “guerra di religione” (Castelvecchi). L’autore ci tiene infatti a informarci di essere detentore del sonante titolo di “Gran Maestro della Loggia Regolare d’Italia” (nientemeno, si precisa per i profani, che «unica Obbedienza italiana riconosciuta dalla Gran Loggia Unita d’Inghilterra») e di essere membro del Royal Order of Scotland. Non sapremmo informare i nostri lettori nel dettaglio circa la sostanza di così prestigiose appartenenze, ma, così a occhio, dovrebbe trattarsi di Massoneria di scuola britannica piuttosto che francese.

Quindi, stando alle diversità di genere, parliamo di quella Massoneria cosiddetta “impolitica”, cosmopolita, filantropica, strutturata sul club privato e l’associazionismo di gentiluomini, che divergerebbe storicamente dalla Massoneria francese, nata giacobina, politicamente impegnata, con forti venature di nazionalismo anche popolare. Diciamo questo perché è proprio Venzi a richiamare tale suddivisione e a ricordare che la Massoneria italiana era del secondo tipo, cioè francesizzante. Per questo, impigliata nelle maglie del gioco politico, a un certo punto, inevitabilmente, venne a contatto con l’astro emergente del Fascismo. Noi non entriamo nel merito delle ortodossie di setta, ma siamo parecchio inclini a pensare che la Massoneria britannica – che a suo tempo fece l’Impero coi metodi filantropici notoriamente in uso presso le compagnie negriere di Sua Maestà –, lungi dall’essere “apolitica”, sia stata e sia a tutt’oggi un perfetto strumento di potere, essendo anzi il fulcro della maniera liberale di intendere la politica. Come una faccenda tra “gentiluomini”, appunto, da gestire con finalità di interesse privato affatto estranee ai concetti stessi di nazione e di popolo. Ma ammantata dal lessico illuminista e dai suoi vuoti, generici principi universali.

È inutile ripercorrere la strada a tutti nota che questo tipo di Massoneria ha percorso trasferendosi ad esempio negli Stati Uniti, dove ha fondato città e associazioni, una moneta, addirittura uno Stato ex-novo, dotandoli tutti di aperte simbologie massoniche. Tanto che vediamo oggi il “patriottismo” americano coincidere alla perfezione con la politica mondiale di imperialismo cosmopolita, risoluta a far marciare la globalizzazione al ritmo dei vecchi ideali massonici di “fratellanza universale”. Massoneria “impolitica”, quella di “antico rito scozzese”? Dove? Quando? La collaudata pratica dei miliardari americani membri delle varie “obbedienze” di sostenere i governi nell’occupazione con la forza dei mercati mondiali e, contestualmente, di fare l’elemosina ai poveri attraverso le elargizioni delle fondazioni private, è ancora oggi la prevalente abitudine sociale del buon liberal-massone “illuminato”. Le multinazionali, controllate dal templarismo bancario, con una mano reggono la governance nella strategia di conquista planetaria delle risorse; con l’altra pilotano la vasta galassia delle ONG e delle Onlus a sfondo sociale… nulla è cambiato nella vincente ricetta massonica degli ultimi tre secoli: etnocidi e slogan umanitari. E partendo dal centro, dal governo, e non dal salotto di casa. Questo il messaggio filantropico del deismo massonico dichiaratamente aspirante – in storico accordo con altri millenarismi – al dominio mondiale.

Dice Venzi: Massoneria e Fascismo delle origini avevano un’ideologia equiparabile. Repubblicanesimo, anti-clericalismo, “religione laica della Patria”, promozione dell’ideale dell’uomo nuovo… e poi il fascio repubblicano, la comune memoria risorgimentale… Entrarono insomma in concorrenza due sistemi che avevano alla base richiami simili. E quando il Fascismo, passato nel frattempo a concezioni dittatoriali, si accorse della pericolosità dell’antagonista, decise di distruggerlo; di qui la “notte di San Bartolomeo” del 30 ottobre 1925, con gli squadristi che devastano le logge, il paio di morti che ci scapparono e la messa fuorilegge delle sette segrete nel mese seguente. La Massoneria, scrive Venzi, venne dal Fascismo considerata «come un potenziale “catalizzatore” delle coscienze degli italiani sulla base di quei valori tradizionali che essa rappresentava».
La Massoneria insomma, che grottescamente si impossessò delle
simbologie della romanità repubblicana, scambiando Bruto per un illuminista, viene elevata a centro politico in grado di competere col Fascismo nella conquista del consenso di massa. Crediamo che sia una sopravvalutazione non da poco, quella di considerare la Massoneria un credibile avversario del Fascismo sul terreno della conquista del popolo. Il massone si occupa di potere, e più volentieri di potere occulto, non di popoli. Non è nella natura della Massoneria reggere uno Stato nazionale e popolare fondato sull’identità. Dove sono allora le “comuni origini” tra Fascismo e Massoneria di cui parla Venzi? Dice: i Fasci erano repubblicani, anti-ecclesiastici… fu poi il PNF che diventò monarchico, filo-Vaticano, rompendo la collaborazione… l’autore trascura di riflettere sulla controprova: durante la RSI – tornata per l’appunto al Fascismo delle origini – la Massoneria non venne trattata meglio di prima… venne anzi percepita come il cuore di una cospirazione mondiale risoluta a estirpare il nazionalismo europeo.

Michele Terzaghi, Fascismo e massoneria Il Fascismo delle origini e la Massoneria, comunque li si rigirino, sono due fenomeni imparagonabili. Il Fascismo fu un’ideologia del riscatto popolare, della mobilitazione di massa attorno ai simboli esclusivi dell’Italianità, una religione della Patria per nulla laica, ma sacrale, incentrata non sui diritti, ma sui doveri della convivenza. Non “due religioni laiche”, dunque, ma un progetto universalista da una parte e una religione politica popolare, una mistica della tradizione etnica dall’altra. E il “patriottismo” massonico poco ha a che vedere col radicale nazionalismo fascista. Questa estraneità di valori, per altro, l’ha sottolineata anche lo storico massone Aldo A. Mola, descrivendo come semplici «assonanze ideologiche epidermicamente affioranti» quello che Venzi invece considera prossimità ideologica.

Ma allora, come si spiega che il Fascismo ante-marcia era pieno di massoni? Prima di tutto col fatto che, ai tempi, chi non era filo-ecclesiastico, se voleva fare politica, prima o dopo capitava dalle parti della loggia. Era così da qualche secolo. In secondo luogo, è sempre stata tipica della Massoneria la pratica dell’infiltrazione. Stare ovunque, essere presenti su tutti i fronti. Per questo, come ricorda lo stesso Venzi, il Grande Oriente non aveva remora alcuna, ma era anzi molto interessato, a entrare nelle file fasciste: «La Massoneria non potrebbe essere se si astraesse dalla vita reale, e non si preoccupasse di penetrare dappertutto, non fosse che a titolo di osservazione e vigilanza», ebbe cura di precisare il “fratello” onorevole Terzaghi.

Come spiegato bene da Evola in memorabili pagine, la Massoneria ha una doppia faccia. Quella antica, tradizionale e “operativa”, connessa con le corporazioni di mestiere. E quella moderna, sovversiva, cosmopolita e “speculativa”, alto-borghese e fanaticamente illuminista. Questo rovesciamento, avvenuto a cavallo tra Seicento e Settecento, Evola lo definì un “mistero”. Si parla, né più né meno, dell’utero da cui è stata partorita la modernità, così come la sperimentiamo ogni giorno. Non è un problema da poco. È il grande enigma. Una vera “parola di passo” non ancora decrittata. Come sia avvenuto che quel grumo di universalismo deista, biblista, a volte – come ha scritto la storica Margaret C. Jacob – anche ebraizzante, sempre parlamentarista, con una sottocultura del segreto che riserva al solo potente la facoltà del “libero pensiero”… come sia avvenuto che dalla corporazione e dalla gilda medievali si fuoriuscito quel potere gigantesco nato un bel giorno – come ricordava Pound – con la fondazione della Banca d’Inghilterra nel 1694 e la creazione della prima loggia inglese nel 1717, questo resta, ancora oggi, una sorta di mysterium tremendum, attorno al quale invano si agita lo storico profano.

Il Fascismo europeo è stato debellato proprio nel nome degli ideali massonici di eguaglianza, fraternità e libertà (per i ricchi) e precisamente da una potenza, gli Stati Uniti, che veicola apertamente i programmi della Massoneria sin dalla sua carta costituzionale. Il Fascismo si sbarazzò della Massoneria perché questa è per struttura anti-nazionale e recisamente classista: da una parte la setta “illuminata” dei reggitori del mondo, dall’altra la plebe universale. Il sogno massonico di Hiram redento, prossimo costruttore di un mondo piallato dalla “fraternità” indifferenziata, è evidentemente l’opposto di un’ideologia dell’identità di popolo, della tradizione nazionale e dell’onore sociale. L’odierna Trilateral, espressione massonica del dominio globale del profitto privato, può contemplare con soddisfazione l’opera alchemica di annientamento di ogni diversità tra i popoli. Un lavoro iniziato nel Settecento e oggi in via di avanzata realizzazione.


Luca Leonello Rimbotti