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jeudi, 28 décembre 2023

Comment l'âme d'un peuple se détruit et se reconstruit

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Comment l'âme d'un peuple se détruit et se reconstruit

Claudio Ozella

Source: https://electomagazine.it/come-si-distrugge-e-si-ricostruisce-lanima-di-un-popolo/

Caspar von Schrenck-Notzing (1923-2009) était un écrivain conservateur allemand issu d'une famille noble et ayant de vastes intérêts culturels. Lavaggio del carattere. Le conseguenze dell'occupazione americana de la Germania (€28.00 p. 378) republié en Italie par OAKS, édité par Francesco Coppellotti, qui a écrit un long essai introductif intitulé FIAT DEMOCRACY PEREAT GERMANY. Cet essai introductif, selon son auteur, a un double objectif: 1. démontrer l'importance absolue du livre de Caspar von Schrenck-Notzing, qui devrait être adopté par toutes les chaires de germanistique d'Italie. 2. Montrer comment la germanistique italienne de l'après-guerre peut être libérée de sa scandaleuse servitude au maître américain.

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L'auteur, dans cet essai, sur la base d'une documentation originale, inédite et solidement étayée, analyse comment l'âme d'un peuple, en l'occurrence le peuple allemand, est détruite et reconstruite après la défaite de la Seconde Guerre mondiale par les États-Unis, par le biais du "lavage de caractère". Roosevelt et Staline se sont mis d'accord sur l'idée de neutraliser le peuple allemand, afin d'étouffer dans l'œuf toute idée future de revanchisme. Ce lavage de caractère n'a pas seulement touché les nazis, mais l'ensemble du peuple allemand.

Les bases pratiques ont été posées pendant l'occupation militaire américaine de l'Allemagne. Tous les Allemands ont été considérés comme coupables d'un crime, l'extermination des Juifs, qui ne pouvait être pardonné, excluant toute possibilité de rédemption, auquel s'ajoutait une théorie du complot contre la paix. L'Holocauste, le complot contre la paix et le nazisme lui-même sont considérés comme l'aboutissement de l'histoire, de la culture et de la philosophie allemandes - Frédéric le Grand, Adam Müller, Novalis, Fichte, jusqu'à Heidegger, Schmitt et Jünger, par exemple - et des courants de pensée qui s'y rattachent, et qu'il faut éradiquer.

Cette stérilisation de l'identité nationale allemande s'est faite de manière capillaire, avec tout d'abord la création d'un groupe d'experts pour la recherche scientifique, présidé par Max Horkheimer, qui a compilé deux volumes sur la personnalité autoritaire, destinés à servir d'outils pour la découverte de fascistes potentiels.

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L'un des organes de l'occupation militaire américaine, l'Office of Public Affairs, a apporté des contributions financières considérables à l'École de Francfort afin que ses philosophes, s'appuyant sur Marx et Freud, façonnent les Allemands pour qu'ils adoptent le mode de vie américain, qui était déjà en train de conquérir le reste de l'Europe. Les écoles de tous niveaux et les universités ont adopté des textes dont le but était d'éduquer les nouvelles générations en tant que membres d'une communauté démocratique orientée vers le patriotisme constitutionnel et non celui qui émane de la nation, tandis que les interprétations historiques et philosophiques et les œuvres artistiques et littéraires qui ne suivaient pas le diktat officiel étaient diabolisées et attaquées par les médias. 

L'intention initiale de Roosevelt de réduire l'Allemagne à un simple pays agraire a été abandonnée avec le début de la guerre froide et la césure en Europe que cette dernière impliquait. La République fédérale d'Allemagne est cependant devenue une démocratie qui, au lieu de favoriser la participation populaire, administrait ce qui existait et guidait le peuple de manière à ce qu'il ne s'écarte pas du droit chemin, discriminant et attaquant toute formation politique qui proposait une ligne différente de celle des partis qui alternaient au gouvernement et qui, bien qu'ayant des programmes différents, avaient en commun l'aversion pour toute renaissance d'une pensée nationale indépendante.

L'essai est sans aucun doute une mine de stimuli intellectuels, culturels, politiques et historiques, capable d'ouvrir des champs de recherche pluridisciplinaires, notamment sur la possibilité qu'un futur totalitarisme puisse procéder précisément de la démocratie libérale, dont il resterait la forme vidée de toute substance pluraliste et remplacée par une seule et unique façon de penser.

vendredi, 14 février 2020

Rééduquer l'homme occidental

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Rééduquer l'homme occidental

Par Mathieu BOCK-CÔTÉ

Ex: https://metainfos.fr

Dans L’Homme surnuméraire, un roman paru en 2018, Patrice Jean a eu l’intuition géniale de mettre en scène un personnage dont le travail consiste à réécrire les classiques de la littérature pour les rendre compatibles avec les valeurs de notre temps. Mais comme c’est trop souvent le cas, le réel vient de dépasser la fiction. Dans certaines maisons d’édition américaine, la tendance est à l’embauche des « sensitivity readers ». Leur rôle ? Réviser les manuscrits pour y traquer les préjugés raciaux ou les stéréotypes de genre et s’assurer d’une représentation positive de la diversité dans le texte publié, qu’il faudrait délivrer de l’emprise du « patriarcat blanc ». Parfaits commissaires politiques, ils lisent les œuvres à partir d’une grille idéologique et distribuent les bons et mauvais points. La littérature doit s’y soumettre ou se démettre.

On peine à ne pas penser à la censure aux temps de l’URSS : là aussi, les textes devaient passer sous les yeux des lecteurs du régime, qui s’assuraient de leur conformité avec l’idéologie officielle. L’art devait contribuer à la célébration du régime, et non en miner les fondements. La mobilisation des intellectuels et des artistes, perçus comme des « ingénieurs des âmes », était jugée nécessaire pour parachever la révolution dans l’imaginaire collectif. De même, aujourd’hui, dans plusieurs pays occidentaux, les subventions publiques dans le domaine de la culture sont attachées à des critères idéologiques explicites – il importe généralement d’assurer la promotion du vivre ensemble et de la diversité, pour le dire avec le jargon autorisé. C’est le retour de la littérature édifiante, au service d’une pédagogie à destination des masses.

Cette surveillance idéologique des productions culturelles est indissociable de la révolution diversitaire qui œuvre à la transformation des mentalités occidentales. On aurait tort de croire qu’elle se limite aux élucubrations théoriques d’universitaires. Elle a pénétré depuis longtemps administrations, entreprises et médias, qui intègrent à leurs activités nombre de « conseillers à la diversité », censés sensibiliser les cadres et les employés à la diversité, tout en les poussant à prendre conscience de leur « privilège blanc », pour mieux le déconstruire. Aucune société occidentale n’est épargnée. Il faudrait faire le décompte des séances de formation dans les milieux de travail pour constater l’étendue de son emprise. Voyons-y une forme de formatage idéologique permanent, pour pressuriser les consciences et assurer leur anesthésie ou leur soumission enthousiaste. Le régime diversitaire transforme la société en camp de rééducation à ciel ouvert.

L’autocritique théâtralisée devient une manière d’afficher sa noblesse morale dans un environnement où la haine du réactionnaire passe pour la forme achevée de l’amour de l’humanité. Mais c’est quand même avec étonnement qu’on a appris dans les pages du Guardian, ces derniers jours, que le marché de la culpabilisation de l’homme blanc, et plus particulièrement, de la femme blanche, était de plus en plus lucratif aux États-Unis. Des activistes « racisées » organisent de coûteux dîners en ville où se rassemblent des femmes blanches de la bonne société qui viennent s’y faire expliquer qu’elles sont racistes et comment ne plus l’être. On marchandise ainsi un sentiment de culpabilité médiatiquement entretenu. Ce désir d’être rééduqué relève de la névrose et témoigne de la destructuration psychique des sociétés occidentales, hantée par la haine de leur expérience historique.

On ne saurait sous-estimer la portée de cette entreprise de rééducation. À terme, il s’agit de faire basculer l’homme occidental dans un monde parallèle. Orwell disait que le propre du totalitarisme consiste à pousser l’homme à admettre que 2 + 2 = 5. De là une campagne de provocation permanente ayant pour vocation de déstabiliser définitivement les consciences et de détruire les repères anthropologiques les plus élémentaires. Même la classe politique s’y met. Quand Emmanuel Macron, selon Valeurs Actuelles, déclare à la présidente des Associations familiales catholiques, lors d’une conversation informelle à l’Élysée : « Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle », il y participe, sans doute inconsciemment. Toujours, il s’agit de renverser les structures anthropologiques les plus fondamentales et de faire passer pour sot celui qui doute. C’est le règne de l’indifférenciation absolue et de l’interchangeabilité des êtres. Il est tentant d’assimiler ces exemples à des dérives loufoques, devant davantage faire rire qu’inquiéter. À tort. C’est en les pensant ensemble que se révèle l’ambition fondamentale du régime diversitaire : fabriquer un homme nouveau, arraché à sa civilisation, et désirant même la renier de manière ostentatoire, pour se faire enfin pardonner d’exister.

Source : Le Figaro – samedi 8 février 2020

00:48 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rééducation, actualité, politiquement correct | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

dimanche, 05 mai 2013

Dalle carte segrete dell’OSS

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Dalle carte segrete dell’OSS ecco come rieducare i tedeschi vinti

 

Il 10 settembre 1944, mentre in Europa si svolgeva la parte finale della battaglia contro il Terzo Reich, due agenti americani dell’Oss (Office of Strategic Services), l’antenato della Cia, pensavano a disegnare i contorni di un dopoguerra possibile. Sull’influenza dei servizi segreti e in particolare della loro branca «psicologica» (moral operations) nella Seconda guerra mondiale si è scritto molto.

di Dino Messina da LaNostraStoria  [1]

Ma un documento inedito come quello pubblicato a cura di Emanuele Mastrangelo sul nuovo numero di «Storia in rete» (www.storiainrete.com) [2], la rivista diretta da Fabio Andriola, è sempre benvenuto. Mastrangelo ha scovato nei National Archives di Washington il rapporto, redatto da Jan F. Libich e H. F. Broch de Rothermann, in cui si danno suggerimenti su come modellare la Germania postbellica. Innanzitutto, suggeriscono i due agenti, con la creazione di un organismo centrale finanziario, poi con interventi indiretti e diretti sulla stampa (finanziamenti pubblicitari, notizie volte a umiliare qualsiasi nuova insorgenza nazionalista), quindi con la creazione di una centrale di intelligence per mettere zizzania tra le diverse componenti politiche e attuare il divide et impera in uso sin dal tempo dell’antica Roma. Infine con un programma culturale di «rieducazione» dell’immaginario. A differenza dell’autore dell’articolo, che ha fatto questa interessante scoperta, non troviamo affatto scandaloso che gli americani pensassero a tutti i modi per non far resuscitare il mostro che si era manifestato in Germania e, prima ancora, in Italia. E proprio a Roma, liberata nel giugno 1944, nei mesi finali di guerra gli statunitensi avevano fissato uno dei principali centri di propaganda per l’Europa. Come racconta Mastrangelo, nella tipografia Staderini del rione Monti, accanto alla «Riscossa italiana» si stampavano «Das Neue Deutschland» e altri strumenti di propaganda, come le cartoline pornografiche destinate ai soldati tedeschi, che rappresentavano i gerarchi in pose sconce, o i volantini salvacondotto per chi voleva disertare.

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Inserito su www.storiainrete.com il 29 aprile 2013

VUOI SAPERNE DI PIU’?

LEGGI IL NUMERO DI APRILE DI STORIA IN RETE [2]

SCARICA IL PDF CON GLI SCONVOLGENTI DOCUMENTI DEI SERVIZI SEGRETI USA [3]


Article printed from Storia In Rete: http://www.storiainrete.com

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[1] LaNostraStoria : http://lanostrastoria.corriere.it/

[2] sul nuovo numero di «Storia in rete» (www.storiainrete.com): http://www.storiainrete.com/7889/edicola/storia-in-rete-numero-90-aprile-2013/

[3] SCARICA IL PDF CON GLI SCONVOLGENTI DOCUMENTI DEI SERVIZI SEGRETI USA: http://goo.gl/WI4fe

dimanche, 22 avril 2012

Das amerikanische Konzept zur Sicherung der Westbindung Deutschlands nach 1945

Der neue Scheil: Das amerikanische Konzept zur Sicherung der Westbindung Deutschlands nach 1945      

Geschrieben von: Simon Meyer   

 http://www.blauenarzisse.de/

 

Ernst Jünger notierte am 11. April 1945 angesichts der in Kirchhorst einrückenden amerikanischen Kolonnen in sein Tagebuch: „Von einer solchen Niederlage erholt man sich nicht wieder wie einst nach Jena oder Sedan. Sie deutet eine Wende im Leben der Völker an, und nicht nur zahllose Menschen müssen sterben, sondern auch vieles, was uns im Innersten bewegte, geht unter bei diesem Übergang.“ Nicht nur die künftige Machtlosigkeit dessen, was nach dem Krieg an deutscher Staatlichkeit in den verschiedenen Teilstaaten übrig bleiben sollte, nimmt Jünger hier vorweg. Auch die künftige innere Loslösung der Deutschen von allen Wurzeln mag er bereits geahnt haben, als die amerikanischen Panzer an ihm vorüberratterten.

Neufassung der territorialen und intellektuellen Landkarte

Und das seismographische Gespür Jüngers sollte nicht trügen. Insbesondere die einzige echte Siegermacht der Westalliierten, die USA, wollte die Chance nicht wie nach dem Ersten Weltkrieg ungenutzt lassen. Eine völlige Umgestaltung nicht nur der territorialen sondern auch der intellektuellen Landkarte der besiegten Nation Deutschland sollte herbeigeführt werden. Jedenfalls soweit diese ihrem Machtbereich unterlag.

Stefan Scheil, als Autor bisher vor allem zur Geschichte des Ausbruchs und Verlaufs des Zweiten Weltkrieges hervorgetreten, beschreibt in seiner neuesten Studie umfassend die Maßnahmen, die seitens der USA in die Wege geleitet wurden, um nach dem militärischen Sieg einen Wechsel der Eliten bzw. der Denkweise der Eliten in Westdeutschland und auch in Österreich herbeizuführen. Der Plan ging dabei weit über die Beseitigung des Nationalsozialismus hinaus, den die Deutschen nach der militärischen Niederlage ohnehin selbst vollzogen hätten. Auf den Punkt gebracht: das deutsche Sonderbewußtsein als Nation zwischen Ost und West, der metaphysische Anker des alten Europas, sollte komplett aus den Köpfen verschwinden.

Die Umgestaltung des Bildungswesens

Das amerikanische Programm war von langer Hand geplant. Es setzte bereits vor der Kapitulation in den Kriegsgefangenenlagern ein, wo geeignet erscheinende deutsche Kriegsgefangene für eine Mitwirkung rekrutiert wurden. Nach der Kapitulation entfaltete es sich sodann in einem Umfang, wie es in der Geschichte des Umgangs mit besetzten Staaten bislang noch nicht durchgeführt worden war. Vor allem der Bildungsbereich im weitesten Sinne sollte im Sinne der Siegermacht durchdrungen werden, um die Umgestaltung der Denk- und Lebensweisen der Besiegten im amerikanischen Sinne zu gewährleisten. Nach der Erlangung der tatsächlichen Gewalt begann die Siegermacht daher mit einem umfassenden Programm zur Neuordnung des gesamten Schul- und Universitätswesens. Das Bildungswesen im weitesten Sinne erlebte seine Stunde Null.

Hierbei war der amerikanischen Siegermacht klar, daß eine offene Repression, wie sie unmittelbar nach Kriegsende noch auf der Tagesordnung stand, auf Dauer nicht zielführend sein konnte. Mit allzu plumpen Mitteln, einer Umerziehung mit Feuer und Schwert, konnte man nicht mehr vorgehen. Die Besiegten sollten sich gleichsam selbst ändern, ohne die Änderung als aufgezwungen zu empfinden. Erwünscht war eine Änderung, die der zu Ändernde für sich als Ergebnis der eigenen Erkenntnis erlebt und einem eigenen freien Entschluß zuschreibt, nicht dem Druck einer Besatzungsmacht.

Reorientation statt Repression

Keine Kolonialpolitik im Sinne des 19. Jahrhunderts also, denn im Hinblick auf den beginnenden kalten Krieg war die Bundesrepublik zu wertvoll für die westliche Staatengemeinschaft. Was der Siegermacht vorschwebte und dann stattfand, war vielmehr ein Imperialismus der Gedanken, der zu einem letztlich selbst gewählten Anschluß an die westliche Staats- und Ideenwelt führt. Wie wir heute wissen, war das Konzept in seinem Ausmaß von einem vielleicht für die Amerikaner selbst unerwarteten Erfolgt gekrönt. Denn mit dem Austausch der intellektuellen Elite über verschiedenste Programme bis in die heutige Zeit (z.B. die „Atlantik-Brücke“) war nach dem militärischen Sieg auch die Schlacht um die Köpfe gewonnen. Der überwiegende Teil eines jeden Volkes der Welt denkt nun mal hauptsächlich daran, was es am nächsten Tag zu essen gibt und was die Kinder anziehen sollen. Politisch verdaut ein Volk zumeist das, was ihm vorgekaut wird. Und vorgekaut wird durch die – im weitesten Sinne – Eliten.

Scheil zeichnet in detailreicher Fülle die einzelnen Maßnahmen auf und beschreibt die Verstrickung einer Vielzahl von Personen, sowohl Angehörigen der Siegermächte als auch Deutschen bei der Erfüllung des amerikanischen Programms. Er ist in seiner Arbeit Historiker, nicht Essayist und zuweilen benötigt man ein gewisses Maß an Selbstdisziplin, um ihm in alle Verästelungen des aufgeschlüsselten Detailreichtums zu folgen. Dies umsomehr, als die Spannung, das Knistern zwischen den Zeilen, die Scheils Werke über den zweiten Weltkrieg so lesenswert machen, dem Buch völlig abgehen. Doch dies liegt nicht etwa an Scheil, sondern einzig an der Thematik. Der Krieg ist lange ausgefochten und es geht nicht mehr um Alles oder Nichts, sondern nur noch um die Art und Weise der Behandlung der Leiche.

Stefan Scheil: Transatlantische Wechselwirkungen. Der Elitenwechsel in Deutschland nach 1945. Dunker & Humblodt 2012. 28,00 Euro

mercredi, 30 mars 2011

Umerziehungskurse für rückständige Europäer?

Umerziehungskurse für rückständige Europäer?

Eva Herman

Wir Europäer müssen jetzt möglicherweise umerzogen werden. Denn wir sträuben uns mehrheitlich gegen Islamisierung und den weiteren Zuzug von Migranten, wollen Arbeitsplätze in Krisenzeiten für Einheimische reserviert sehen und bevorzugen eine klassische Rolle der Frau. Das alles ist angeblich »menschenfeindlich«.

Werden die einheimischen Europäer künftig Integrationskurse besuchen müssen, damit sie sich besser den Vorstellungen von Zuwanderern anpassen können? Oder bekommen Deutschland, Österreich und die Schweiz jetzt ganz schnell einen muslimischen Migranten als nächsten Staatspräsidenten, um der Welt endlich deutlich zu beweisen, dass wir Europäer nicht fremdenfeindlich sind? Wird es demnächst sogar Umerziehungslager geben, in denen wir zwangsweise auf ein neues multikulturelles Zeitalter vorbereitet werden?

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/eva-herma...

mercredi, 20 janvier 2010

Gender Mainstream - grösstes Umerziehungsprogramm der Menschheit

evah.jpgGender Mainstreaming – größtes Umerziehungsprogramm der Menschheit

Eva Herman / http://info.kopp-verlag.de/

»Irre! Sächsische Linke wollen ›echte Männer‹ abschaffen!« So übertitelte die »Bild-Zeitung« in dieser Woche einen Artikel, der scheinbar harmlos das widerspiegelte, was sich derzeit als die größte, alles umwälzende Umerziehungsmaßnahme des Menschen immer noch fast unbemerkt, jedoch zielgenau, auf der ganzen Welt verankert. Ginge es nach Linke- Fraktionschef André Hahn, erfuhr der erstaunte Leser in Bild, gebe es demnächst ein »Sächsisches Kompetenzzentrum für Gender Mainstreaming«.

Gender was? Sage niemand, er kenne Gender Mainstreaming nicht. Nicht einmal die Windows-Rechtschreibhilfe muckt auf, wenn der Name richtig, also mit Großbuchstaben am Anfang, in den PC getippt wird, denn Windows hat von Gender schon länger Kenntnis! Doch Gender ist kein Pappenstiel. Und nicht einmal fünf Prozent der Bundesbürger wissen in Wirklichkeit über den komplizierten Begriff Bescheid, vor allem jedoch über seine weitreichenden Folgen. Die Antwort, warum kaum jemand im Lande und auch außerhalb Deutschlands je etwas über dieses Welt verändernde Programm gehört hat, gibt der luxemburgische und EU-Allround-Politiker  Jean-Claude Juncker, er ließ bereits vor über zehn Jahren (1999) einer der vielen Katzen aus dem Sack. Wörtlich sagte Juncker:

»Wir beschließen etwas, stellen das dann in den Raum und warten einige Zeit ab, ob was passiert. Wenn es dann kein großes Geschrei gibt und keine Aufstände, weil die meisten gar nicht begreifen, was da beschlossen wurde, dann machen wir weiter – Schritt für Schritt, bis es kein Zurück mehr gibt.«
(
http://de.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Juncker, und Der Spiegel 52/1999)

Ist vielleicht den sächsischen Bild-Reportern entgangen, dass Gender Mainstreaming längst bittere Wirklichkeit in deutschen, europäischen, in zahlreichen weltweiten Amtsstuben und dass jede Aufregung darüber schon beinahe zwecklos geworden ist? Dass die Folgen der auf sämtlichen Ebenen der Bundesministerien fest verpflichtenden Programme überall bereits nachhaltig zu spüren sind und Stück für Stück, zielorientiert, umgesetzt werden?  Und dass in die Gleichstellungs- und Gender-Programme derzeit Milliarden an Steuergeldern fließen? Was steckt denn nun eigentlich hinter Gender Mainstreaming?

Um diese tatsächlich »irre« Idee in die gesellschaftlichen Strukturen auf nahezu der ganzen Welt zu etablieren, wurde jene Maßnahme im Jahre 1995 auf der UNO-Weltfrauenkonferenz in Peking als Folge eines weitreichenden Weltfeminismus beschlossen und durch den Amsterdamer Vertrag, der am 1. Mai 1999 in Kraft trat, rechtlich verankert. Grundlage und Forderung der Vereinten Nationen und der Europäischen Union: Die Gleichstellung der Geschlechter von Mann und Frau. Hintergrund: Durch Gender-Maßnahmen in allen gesellschaftlichen und politischen Bereichen, die per Gesetz seit Jahren festgeschrieben worden sind, soll die zunehmende Einsicht eines jeden Bürgers auf der ganzen Welt nachhaltig manifestiert werden, dass es das klassische Geschlecht von Mann und Frau in Wirklichkeit gar nicht gibt und es auch noch nie gegeben hat. Deswegen müssen die scheinbar gar nicht existierenden Geschlechter jetzt abgeschafft werden! Alles ist gleich! Alles ist eins. Unique ist schick! Erstaunlich nur, dass dies noch niemandem in den vergangenen Jahrtausenden der Menschheitsgeschichte aufgefallen war.

Jeder Mensch ist also – nach der Gender-Definition der Europäischen Union und der Vereinten Nationen – bei seiner Geburt geschlechtsneutral, es gibt, wie bisher angenommen, DAS Mädchen oder DEN Jungen in Wirklichkeit gar nicht. Typische Männlichkeit und typische Weiblichkeit werden nach Gender Mainstreaming nur durch die Erziehung und das soziale Umfeld »künstlich« entwickelt, hauptsächlich von den Eltern, den Großeltern, Kindergarten,  Schule usw., dem sozialen Umfeld eben. Typische Männlichkeit und typische Weiblichkeit sind dementsprechend nun sexistisch! Hier einige Beispiele, wie Gender Mainstreaming derzeit umgesetzt wird:

– Die EU berät ein Gesetz, nachdem in der Fernsehwerbung keine Frauen mehr am Herd und an der Waschmaschine gezeigt werden dürfen, der Grund: Dies ist für die Frauen diskriminierend und entwertend, Sexismus pur! Wer allerdings diese Rolle stattdessen künftig einnehmen könnte, ist auch schon beschlossen: der Mann. Denn er soll durch EU- Gesetzesänderungen und mediale Unterstützung vermehrt durch Hausarbeit und Familienmanagement aus dem Beruf ins Haus verbannt werden, während die Frau (die es ja eigentlich nicht gibt) der Erwerbstätigkeit in jedem Fall den Vorrang vor der Familie geben soll.

– Der deutsche Hausfrauenbund nannte sich vor Kurzem um, denn der Begriff Hausfrau ist in diesem Zusammenhang nach über 90 Jahren nicht mehr modern. Er heißt künftig »DHB – Netzwerk Haushalt, Berufsverband der Haushaltsführenden«. Grund hierfür sind die angeblich veränderten Familienstrukturen sowie die stärkere Einbindung von Vätern in Kindererziehung und Hausarbeit, heißt es. »Die drei Schlagworte Kinder, Kirche, Küche, welche mit unserem Verband seit Jahren in Verbindung gebracht wurden, sind für uns schon lange nicht mehr zeitgemäß«, betonte DHB-Präsidentin Angelika Grözinger.

– Die 2006 erschienene Neuübersetzung der Bibel in gerechter Sprache ist das erste deutschsprachige Projekt, das die in der Zweiten Frauenbewegung erhobene Forderung nach geschlechtergerechter Sprache konsequent umsetzt. In die Neuübersetzung gingen Forschungsergebnisse feministischer-theologischer Bibelwissenschaft und historischer Geschlechterforschung ein, heißt es beim Zentrum für gender studies und feministische Zukunftsforschung auf der Homepage der Phillips-Universität, Marburg.

– Beim Überfahren der Grenze Deutschland–Österreich, am Grenzübergang Kiefersfelden, lockt ein feministischer Gruß in großen Lettern in das Alpenland: »Grüß Göttin!«

Gender Mainstreaming ist inzwischen in allen Einrichtungen der öffentlichen Hand, in allen Bundes- und Landesministerien, in den Kommunen, Kirchen, Schulen, Universitäten, Behörden, öffentlich-rechtlichen Sendern, Unternehmen usw. verpflichtend zur rechtlichen Grundlage geworden.  Wer also noch von sich behaupten will, zum alten Schlage zu gehören und ein echter Mann zu sein, der muss sich heute den politisch korrekten Vorwurf gefallen lassen, er sei sexistisch! Damit Mann künftig nicht mehr behaupten kann, nur Mann zu sein, wurde Gender Mainstreaming entwickelt. Auch das typische Weibliche gibt es nicht mehr, Frau kann und soll (!) ebenso Fußball spielen, Flugzeugingenieur oder Bundeskanzler werden. Beispiele dafür gibt es inzwischen genügend.

Was über tausende Jahre geschlechtsspezifisch aufgeteilt war in typisch männliches und weibliches, ist passé. Innerhalb weniger Jahrzehnte wurde die Bedeutung und die Wahrnehmung von Mann und Frau durch das feministische Gender-Programm nachhaltig verändert. Auf nahezu dem gesamten Globus wurden seit den vergangenen 15 bis 20 Jahren die Grundforderungen des Gender Mainstreaming, es wird auch als Gleichstellung der Geschlechter bezeichnet, in die Regierungsprogramme fest verbindlich eingeschrieben. Gleichstellung heißt in diesem Zusammenhang jedoch in erster Linie Gleichmacherei!

Die rechtlichen und politischen Voraussetzungen und Vorgaben des Amsterdamer Vertrages lauten nach der aktuellen Webseite des Bundesfamilienministeriums unter anderem folgendermaßen:

»Auf EU-Ebene wurde der Gender-Mainstreaming-Ansatz zum ersten Mal im Amsterdamer Vertrag, der am 1. Mai 1999 in Kraft trat, rechtlich verbindlich festgeschrieben. Art. 2 und Art. 3 Absatz 2 dieses EG-Vertrags verpflichten die Mitgliedstaaten zu einer aktiven Gleichstellungspolitik im Sinne des Gender Mainstreaming.«

Art. 2 des Amsterdamer Vertrages: »Aufgabe der Gemeinschaft ist es, durch die Errichtung eines Gemeinsamen Marktes und einer Wirtschafts- und Währungsunion sowie durch die Durchführung der in den Artikeln 3 und 4 genannten gemeinsamen Politiken und Maßnahmen in der ganzen Gemeinschaft (...) die Gleichstellung von Männern und Frauen (...) zu fördern.«

Art. 3 des Amsterdamer Vertrages: »Bei allen in diesem Artikel genannten Tätigkeiten wirkt die Gemeinschaft darauf hin, Ungleichheiten zu beseitigen und die Gleichstellung von Männern und Frauen zu fördern.«

Grundgesetz

Auch aus dem deutschen Verfassungsrecht ergibt sich eine Verpflichtung des Staates für eine aktive und wirkungsvolle Gleichstellungspolitik. Art. 3 Abs. 2 Grundgesetz (GG) bestimmt nach der Änderung von 1994 nicht nur: »Männer und Frauen sind gleichberechtigt« (Art. 3 Abs. 2 S. 1 GG), sondern nimmt den Staat nunmehr ausdrücklich in die Pflicht,»die tatsächliche Durchsetzung der Gleichberechtigung von Frauen und Männern« zu fördern und »auf die Beseitigung bestehender Nachteile« hinzuwirken (Art. 3 Abs. 2 S. 2 GG).

Bundesgesetze

Daneben findet sich die Verpflichtung zur Umsetzung und Beachtung von Gleichstellung im Sinne des Gender Mainstreaming auch in Bundesgesetzen wie dem Sozialgesetzbuch VIII

– § 9 Nr. 3 SGB VIII – Kinder- und Jugendhilfe: Bei der Aufgabenerfüllung im Bereich der Kinder- und Jugendhilfe müssen die unterschiedlichen Lebenslagen von Mädchen und Jungen berücksichtigt, Benachteiligungen abgebaut und die Gleichberechtigung von Mädchen und Jungen gefördert werden – und dem Gleichstellungsdurchsetzungsgesetz für die Bundesverwaltung

– § 2 BGleiG: Alle Beschäftigten in der Bundesverwaltung, insbesondere Führungskräfte, müssen die Gleichstellung von Frauen und Männern fördern; diese Aufgabe ist durchgängiges Leitprinzip in allen Aufgabenbereichen.

Auch mit der Änderung des SGB III durch das sog. Job-AQTIV-Gesetz ist durch § 1 Abs. 1 S. 3 klargestellt, dass in der Arbeitsförderung die Gleichstellung von Frauen und Männern als durchgängiges Prinzip zu verfolgen ist. Hinzuwirken ist auf die Überwindung des geschlechtsspezifischen Ausbildungs- und Arbeitsmarktes, um die Chancen beider Geschlechter auf dem Arbeitsmarkt zu verbessern (§ 8 Abs. 1).

Gemeinsame Geschäftsordnung der Bundesministerien

Die Novellierung der Gemeinsamen Geschäftsordnung der Bundesministerien durch Kabinettbeschluss vom 26. Juli 2000 ist ein weiterer Schritt zur Verankerung von Gender Mainstreaming. Der neue § 2 GGO stellt alle Ressorts der Bundesregierung vor die Aufgabe, den Gender-Mainstreaming-Ansatz bei allen politischen, normgebenden und verwaltenden Maßnahmen der Bundesregierung zu berücksichtigen.

Diese europarechtlichen und nationalen Regelungen bedeuten, dass Gleichstellungspolitik und Gender Mainstreaming rechtlich – und nicht nur politisch! – geboten sind. Das heißt, sie verlieren auch bei einem Wechsel an der Spitze von Verwaltung und Politik nicht ihre Gültigkeit.

Politische Vorgaben

Mit dem Kabinettbeschluss der Bundesregierung vom 23. Juni 1999 wurde eine wichtige politische Voraussetzung für die Einführung von Gender Mainstreaming geschaffen. In dem Beschluss erkennt das Bundeskabinett die Gleichstellung von Frauen und Männern als durchgängiges Leitprinzip der Bundesregierung an und bestimmt, diese Aufgabe mittels der Strategie des Gender Mainstreaming zu fördern.

Auch in verschiedenen Bundesländern wurden Kabinettbeschlüsse zur konsequenten Umsetzung von Gender Mainstreaming in Landespolitik und -verwaltung getroffen, so z.B. in Niedersachsen, Sachsen-Anhalt, Rheinland-Pfalz, Mecklenburg-Vorpommern, Hamburg.«

Soweit das Bundesministerium für Familie, Senioren, Frauen und Jugend. Wer sich jetzt noch wundert, aus welchen Gründen die Erwerbstätigkeit der Frau zum Hohelied der Moderne geworden ist, wer immer noch nicht verstanden hat, warum DDR-Kinderkrippen, die in den 1980er-Jahren von den Wessies kopfschüttelnd und mitleidig belächelt wurden, seit Anfang 2000 wie ein plötzlich entfachter Flächenbrand im ganzen Lande wüten und nun plötzlich die Sehnsuchtserfüllung der Karrierefrau 750-tausendfach darzustellen scheinen, der schaue sich den Beginn dieser Horrorentwicklung etwas genauer an.

Die ehemalige Feministin Simone de Beauvoir wird dieser ganze Prozess nämlich posthum freuen. So legte sie einst als eine der wichtigsten Vorzeige-Feministinnen Europas das Fundament für diese »irre« (Bild) Idee und formulierte 1951 in ihrem feministischen Werk Das andere Geschlecht die Sache gendermäßig doch schon auf den Punkt: »Man wird nicht als Frau geboren, man wird dazu gemacht!« Die deutsche Feministin Alice Schwarzer klemmte sich in den 1970er-Jahren begeistert in den öffentlichen Windschatten der Beauvoir-Ikone, kupferte etliches aus dem »anderen Geschlecht« in ihr eigenes Manifest Der kleine Unterschied und seine großen Folgen hinüber und trat mit dieser Idee von der Gleichheit von Mann und Frau ebenso in die deutschsprachige Öffentlichkeit, um auch hier schon mal klarzumachen, wo der Hammer hängt – oder eben auch nicht!

Männer und Frauen sind gleich, und wenn sie es immer noch nicht sind, müssen sie weiterhin so lange gleich gemacht werden, bis es auch der letzte Depp verstanden hat. Dies war das Fundament, auf dem auch die sich in den 68ern formierende Frauenbewegung, der heutige Feminismus, mit all seinen Facetten, baute. Denn die neu verkündete Gleichheit wischte alle Thesen von der Tafel, die Psychologen und Analytiker in der Tradition Sigmund Freuds über die Natur des Weiblichen aufgestellt hatten – über diese hatte sich Alice Schwarzer dann auch noch nachträglich in ihrem o.g. Buch beklagt: »Anstatt die Instrumente, die ihnen zur Verfügung stehen, zu nutzen, um aufzuzeigen, wie Menschen zu Männern und Frauen deformiert werden, machten sie sich zu Handlangern des Patriarchats. Sie wurden der Männergesellschaft liebster Einpeitscher beim Drill zur Weiblichkeit.«

Die grausige Ideologie der Gleichheit von Mann und Frau nahm in den 1960er-, 1970er-Jahren ihren ersten, erschütternden Höhepunkt. Zwar gab es noch nicht das rechtlich verankerte Gender Mainstreaming, weltweite Einigkeit der Feministinnen bestand jedoch allemal. Nun fehlte nur noch ein wissenschaftlicher Beweis, der die Austauschbarkeit männlicher und weiblicher Verhaltensmuster belegte. In diesem aufgeheizten Klima wurde ein bestürzendes, ein tragisches Experiment mit einem Menschen bekannt, das auf Betreiben eines gewissenlosen Arztes stattfand, der jedoch gleichzeitig der erste Anhänger und Forscher über Geschlechteridentitäten und Geschlechterrollen war. Der US-Professor für medizinische Psychologie, John Money, vom John-Hopkins-Hospital in Baltimore, war ein Pionier der gender studies, er war einer der ersten Ärzte, die wissenschaftlich zu beweisen versuchten, dass Geschlecht nur erlernt sei. Da kam ihm eine geeignete Gelegenheit zuhilfe:

Ein kanadisches Zwillingspaar, zwei Jungen namens Bruce und Brian Reimers, wurden 1966  geboren, zwei Jungen. Als die Babys gut sieben Monate alte waren, geschah während einer Beschneidungsoperation das Unglück: Der Penis von Bruce wurde von einem Laser so stark verletzt, dass er irreparabel war. Man kann sich die Verzweiflung der Eltern vorstellen.

Sie schrieben damals dem anerkannten Psychologen und Sexualforscher John Money, der sofort Kontakt aufnahm. Money war ein glühender Anhänger eben jener Theorie, nach welcher allein die Erziehung in den frühen Lebensjahren für die Ausprägung einer sexuellen und geschlechtsspezifischen Identität eine Rolle spielt, dem heutigen  Gender Mainstreaming. Deshalb riet er den Eltern zu einer Geschlechtsumwandlung. Und so wurde aus dem kleinen Bruce kurzerhand Brenda. Das Kind wurde kastriert, mit weiblichen Hormonen behandelt, in Kleider gesteckt und als Mädchen erzogen. Es sollte niemand erfahren, dass es eigentlich gar kein Mädchen war.

Die deutsche Feministin Alice Schwarzer übrigens feierte diese Geschlechtsumwandlung als Beweis ihrer These, dass die Gebärfähigkeit die einzige spezifisch weibliche Eigenschaft sei. »Alles andere«, triumphierte sie, »ist künstlich aufgesetzt, ist eine Frage der geformten seelischen Identität.«

Bruce/Brenda kam in die Pubertät, wurde mit immer stärkeren Hormongaben gefüttert und hatte deshalb bereits einen Busen. Doch als die Ärzte ihm auch noch eine Kunstscheide einsetzen wollten, wehrte er sich. Mit zunehmendem Alter und erwachendem Bewusstsein hatte er gespürt, dass etwas nicht stimmte. Er riss sich seine Röcke vom Leibe, urinierte im Stehen und prügelte sich mit Jungen. Zunehmend lehnte er seinen Körper ab, ohne zu wissen, warum. Ständig war er in psychiatrischer Behandlung.

Die Familie war verunsichert, doch sie wollte alles richtig machen und vertraute dem Professor. So wurden die Eltern auf verheerende Weise fehlgeleitet und sagten dem verstörten Jungen nicht die Wahrheit. Aber weder zahlreiche Hormonbehandlungen noch Kleider machten aus Bruce ein Mädchen. Brenda wurde von Money übrigens in dieser Zeit als »normales, glückliches Mädchen« beschrieben. Brenda selbst sowie die Familie und Freunde jedoch beschrieben sie als ein zutiefst unglückliches Kind mit großen sozialen Problemen.

Die Schwierigkeiten wurden immer heftiger. Schließlich wusste man sich nicht anders zu helfen und eröffnete dem verzweifelten Jungen, was geschehen war. Zu diesem Zeitpunkt war er 14 Jahre alt. Der Schock saß tief! Als erstes zündete Bruce seinen Kleiderschrank an. Fortan lebte er als Junge und nannte sich David.

ashley_judd-feminist.jpgDer Horror war damit nicht zu Ende. In qualvollen Operationen ließ David die Brüste entfernen und bestand auf einem Kunstpenis, um wieder »ein ganzer Mann zu sein«. Doch das Experiment hatte ihn tief traumatisiert. Zusammen mit dem Autor John Colapinto dokumentierte er seinen tragischen Fall in dem aufsehenerregenden Buch Der Junge, der als Mädchen aufwuchs.

Die Theorie, Geschlechterrollen seien lediglich erlernt, eine Behauptung, die weltweit von der Frauenbewegung begeistert aufgenommen worden war, hatte sich durch dieses Beispiel zwar als haltlos erwiesen, doch wen interessierte das schon? Wer ahnte, welcher Plan hinter dieser tragischen Geschichte steckte?

Mit 23 Jahren heiratete David übrigens eine Frau, mit 38 Jahren erschoss er sich. Die erlittenen seelischen und körperlichen Qualen hatten ihn zerstört. Er sei jahrelang psychisch terrorisiert worden wie bei einer Gehirnwäsche, lautete eine seiner Aussagen. Auch für seinen Zwillingsbruder Brian endete der eitle Ehrgeiz der Mediziner und Psychologen in einer Katastrophe: Schon zwei Jahre vor seinem Bruder wählte er den Freitod, weil er Davids Leben nicht mehr ertrug. Dr. John Money und weitere Anhänger seiner Theorien wie Alice Schwarzer lehnten auch angesichts des Selbstmordes von Bruce Reimer eine Korrektur ihrer Überlegungen weiterhin ab. Schwarzer nimmt – im Gegenteil – noch einmal Stellung in ihrem 2008 erschienen Buch Die Antwort, in dem sie beharrlich erklärt, dass die ersten 17 Lebensmonate des Menschen (woher immer sie auch diese Zahl haben mag) als wesentlich für die soziale Geschlechtsrollenausprägung verantwortlich seien und dass Bruce einen großen Teil dieser Zeit, nämlich bis zum siebten Monat seines Lebens, als Junge sozialisiert worden sei. Ansonsten: Schweigen zu dem Freitod.

Der Psychiater John Money hat übrigens einer unbekannten Anzahl weiterer Kinder mit fehlgebildeten Genitalien ein Geschlecht »zugewiesen«. Er errichtete als Leiter der Psychologie am John-Hopkins-Krankenhaus eine darauf spezialisierte Klinik, die von seinem Nachfolger 1979 allerdings geschlossen wurde. Viele seiner ehemaligen Patienten gründeten Selbsthilfegruppen.

John Money wurde 2002 von der Deutschen Gesellschaft für sozialwissenschaftliche Sexualforschung, für die er arbeitete, mit der Magnus-Hirschfeld-Medaille ausgezeichnet!

Das traurige Beispiel von Bruce Reimer sowie etliche andere menschliche Dramen ändern nichts an dem derzeitigen Siegeszug von Gender Mainstreaming. Wer heute weiterhin noch von einer typisch weiblichen oder typisch männlichen Verhaltensweise spricht, befindet sich bereits auf wackeligem Terrain. Denn solche Äußerungen sind »sexistisch« und sorgen für unzulässige »sexistische Stereotypen«. 

Zu Gender gehören jedoch noch weitere Auswüchse, die einem normal denkenden Menschen unvorstellbar erscheinen. Denn nach dieser Ideologie existiert nicht nur kein spezifisches Geschlecht, sondern jeder ist heutzutage in der Wahl seines Geschlechtes frei, und da gibt es eine große Auswahl: männlich, weiblich, bisexuell, transsexuell, homosexuell und mehr. An der Universität Wien wurde ein Wettbewerb ausgelobt, wer die ungewöhnlichsten Geschlechtervorschläge machen könne. Derzeit sollen acht unterschiedliche Entwürfe vorliegen. Und wer sich heute männlich fühlt, morgen bisexuell und übermorgen homosexuell, liegt absolut im Trend. Wer damit allerdings nicht klarkommt, sollte mit etwaigen missbilligenden Äußerungen vorsichtig sein, denn er unterliegt damit dem Straftatbestand der »Homophobie«. Homophobie bezeichnet eine soziale, gegen Lesben und Schwule gerichtete Aversion bzw. Feindseligkeit oder die »irrationale, weil sachlich durch nichts zu begründende Angst vor homosexuellen Menschen und ihren Lebensweisen …« Hohe Geldstrafen, Gefängnis und Umerziehungslager stehen auf der Vergeltungsliste von Homophobie.

Und damit Gender Mainstreaming früh genug erlernt werden kann und die Kinder später nicht müheselig umerzogen werden müssen, bekommen die Kleinen, die ohnehin früh in die Krippe gegeben werden sollten, damit ihre Mutter so schnell wie möglich in die Erwerbstätigkeit zurückkehren kann, auch hier schon Aufklärungsunterricht. Das besorgt die Bundeszentrale für gesundheitliche Aufklärung (BZgA).

Die Abteilung für Sexualaufklärung untersteht dem Familienministerium, alles übrige dem Gesundheitsministerium. Die BZgA verteilte bis 2007 ihre Schriften kostenlos an Eltern, Lehrer, Erzieher, an Schulen und Schüler. Jeder konnte sie über die Internetseite bestellen und dort auch einsehen, bis die BzgA diese Broschüren wegen entrüsteter Proteste und mutiger Veröffentlichungen der Autorin und Soziologin Gabriele Kuby vom Markt nehmen musste.

Hier einige Beispiele aus ihrer Kritik: Der Ratgeber für Eltern zur kindlichen Sexualerziehung vom 1. bis zum 3. Lebensjahr fordert Mütter und Väter dazu auf, »das Notwendige mit dem Angenehmen zu verbinden, indem das Kind beim Saubermachen gekitzelt, gestreichelt, liebkost, an den verschiedensten Stellen geküsst wird«. »Scheide und vor allem Klitoris erfahren kaum Beachtung durch Benennung und zärtliche Berührung (weder seitens des Vaters noch der Mutter) und erschweren es damit für das Mädchen, Stolz auf seine Geschlechtlichkeit zu entwickeln.« Kindliche Erkundungen der Genitalien Erwachsener können »manchmal Erregungsgefühle bei den Erwachsenen auslösen«. »Es ist ein Zeichen der gesunden Entwicklung Ihres Kindes, wenn es die Möglichkeit, sich selbst Lust und Befriedigung zu verschaffen, ausgiebig nutzt.« Wenn Mädchen (ein bis drei Jahre!) »dabei eher Gegenstände zur Hilfe nehmen«, dann soll man das nicht »als Vorwand benutzen, um die Masturbation zu verhindern«. Der Ratgeber fände es »erfreulich, wenn auch Väter, Großmütter, Onkel oder Kinderfrauen einen Blick in diese Informationsschrift werfen würden und sich anregen ließen – fühlen Sie sich bitte alle angesprochen!«

Weiter geht’s im Kindergarten. Mit dem Lieder- und Notenheft Nase, Bauch und Po singen Kinder Lieder wie diese: »Wenn ich meinen Körper anschau’ und berühr’, entdeck’ ich immer mal, was alles an mir eigen ist … wir haben eine Scheide, denn wir sind ja Mädchen. Sie ist hier unterm Bauch, zwischen meinen Beinen. Sie ist nicht nur zum Pullern da, und wenn ich sie berühr’, ja ja, dann kribbelt sie ganz fein. ›Nein‹ kannst du sagen, ›Ja‹ kannst du sagen, ›Halt‹ kannst du sagen, oder ›Noch mal genauso‹, ›Das mag ich nicht‹, ›Das gefällt mir gut‹, ›Oho, mach weiter so.‹«

In der Broschüre Mädchen-Sache(n) wird Mädchen beigebracht, dass gleichgeschlechtliche Liebe völlig normal ist: »So wie die meisten Menschen beim Thema Sex neugierig sind, fragen sich viele auch, was lesbische Frauen im Bett (oder sonstwo …) machen. Bei Mädchen, die mit Mädchen zusammen sind, ist es nicht anders als bei anderen Paaren auch: Sie machen alles, worauf sie Lust haben. Das kann Küssen oder Streicheln sein, mit dem Mund, der Zunge oder den Fingern.

Wie beim Sex zwischen Mann und Frau hängt es von der Fantasie, den Erfahrungen und dem gegenseitigen Vertrauen ab, wie weit beide gehen möchten. ›Wenigstens haben Lesben keine Probleme mit Aids‹, mögen manche denken. Klar, sie müssen, wenn sie nur mit Frauen zusammen sind, nicht an Schwangerschaftsverhütung denken.«

Ab zehn Jahren setzen in den Schulen die Werbe- und Schulungsmaßnahmen zur Homosexualität (genauer: lesbisch, schwul, bi und trans) ein, noch nicht überall so krass wie in Berlin, Hamburg und München, aber mit einheitlicher Tendenz. Eine 198-seitige Handreichung für weiterführende Schulen des Senats von Berlin zum Thema »Lesbische und schwule Lebensweisen« bietet eine ausgefeilte Anleitung zur Homosexualisierung der Schüler, auszuführen in »Biologie, Deutsch, Englisch, Ethik, Geschichte/Sozialkunde, Latein, Psychologie«.

Dies sind nur Kostproben. Alle Schriften der BZgA für alle Altersgruppen propagierten und propagieren die Sexualisierung der Kinder und Jugendlichen ab einem (!) Jahr. Sie unterminieren die elterliche Autorität. Sie verführen Kinder und Jugendliche zu einer auf Lustbefriedigung reduzierten Sexualität ohne eheliche Bindung.

Wer nun aber glaubt, dass die Gender-Liste nun beendet wird, sollte noch einen wichtigen Punkt mitnehmen: Gender fördert alleine nur Frauen. An keiner einzigen Stelle aller weltweiten Programme ist die Förderung von Männern vorgesehen. In den Programmen von Gender Mainstreaming ist man der der einhelligen Ansicht, dass Männer lange genug die Nase vorn hatten, und dass aus diesem Grunde die Gleichstellung der Geschlechter »durchaus auch einmal ungerecht gegen Männer ausfallen könnte«!

Es ist also kein Wunder, wenn sich sowohl eine ehemalige Bundesfamilienministerin, die Mutter von sieben Kindern ist, ebenso wie auch eine EKD-Vorsitzende und Bischöfin, Mutter vierer Kinder, aus für den Bürger unverständlichen Gründen FÜR die Erwerbstätigkeit der Frau ausspricht, und FÜR die ganztägige Fremdbetreuung möglichst aller Kinder. Denn dies ist Gender in Reinform: Wer das natürliche Geschlecht abschaffen will, muss als erstes die Familie zerschlagen und den Mann in seine Grenzen weisen!

Wer für Gender ist, muss auch gegen Kinder sein, gegen den Mann, gegen die Ehe, gegen die Familie! Gender Mainstreaming ist Hauptbestandteil der »Familienpolitik« eines Staates, der von der demographischen Krise in seiner Existenz massiv bedroht ist. Doch wen stört es schon? Diese Familienpolitik ist keine Politik für Familien, sondern zerstört sie vorsätzlich. Der Mann, der »echte« Mann, spielt dabei schon längst keine Rolle mehr, außer zunehmend jene des Gender- Hausmuttchens.

Das sollten auch die entrüsteten Bild-Redakteure aus Sachsen wissen, wenn sie wieder einmal auf den Begriff Gender Mainstreaming stoßen und darüber jaulen, dass die echten Männer abgeschafft werden sollen. Politisch sind sie es längst!

 

Freitag, 15.01.2010

Kategorie: Allgemeines, Geostrategie, Enthüllungen, Politik

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