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mercredi, 25 septembre 2024

Le Plan Dawes: le paiement des réparations allemandes après la première guerre mondiale

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Le Plan Dawes: le paiement des réparations allemandes après la première guerre mondiale

Bernhard Tomaschitz

L’occupation de la région de la Ruhr par des troupes françaises et belges s’était déjà étalée sur plus de dix-huit mois, lorsque le Plan Dawes entra en vigueur le 1 septembre 1924. Ce plan doit son nom au banquier et homme politique américain Charles G. Dawes. Il prévoyait le paiement par l’Allemagne des réparations aux Alliés, imposées par le Diktat de Versailles. Dans son préambule, ce plan stipulait que « les garanties, que nous proposons, sont de nature économique et non politique ».

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Les clauses du Plan Dawes prévoyaient, entre autres choses, que le paiement des réparations commence, la première année, par le versement d’un milliard de Reichsmark et, qu’au bout de cinq ans, le montant s’élèverait chaque année à deux milliards et demi de Reichsmark. On ne précisa aucun montant total, exactement comme dans les clauses du Traité de Versailles. Ce Diktat imposé au vaincu par les vainqueurs n’avait prévu qu’une somme de 20 milliards de Reichsmark que l’Allemagne devait payer avant avril 1920. Le montant exact des réparations allemandes devait être fixé par une commission interalliés.

En avril 1921, les Alliés décidèrent d’adopter le plan de paiement de Londres, élaboré par la dire commission. Selon ce plan, le montant total des réparations était fixé à 132 milliards de Reichsmark, ce qui correspond à quelque 700 milliards d’euro actuels. Ce montant correspondait à un compromis suggéré par la Belgique, tandis que les Français et les Italiens réclamaient bien davantage et les Britanniques nettement moins. Les Alliés avaient déclaré que ces 132 milliards de RM constituaient « une estimation minimale que tolèrerait l’opinion publique ».

Les difficultés économiques (à commencer par l’énorme inflation) firent que les exigences des ennemis de l’Allemagne s’avérèrent impossibles à satisfaire. Cela induisit la France à occuper la Ruhr en janvier 1923. Le Plan Dawes mit un terme à l’occupation de la Ruhr en 1925.

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Les Etats-Unis n’avaient exigé aucune réparation de l’Allemagne. Mais en élaborant ce Plan Dawes, ils poursuivaient des intérêts qui étaient bel et bien leurs. Ils voulaient s’assurer que les crédits, que les banques américaines avaient octroyés aux Alliés pendant la première guerre mondiale, soient effectivement remboursés grâce aux réparations payées par les Allemands. Sur le site des archives historiques du ministère américain des affaires étrangères, on peut lire : « Entretemps, un deuxième problème financier, issu de la guerre, créait des tensions entre les anciens Alliés. Tandis que les Etats-Unis avaient peu d’intérêt à exiger des réparations de l’Allemagne, ils étaient néanmoins bien décidés à se faire rembourser le montant de plus de 10 milliards de dollars qu’ils avaient prêtés aux Alliés pendant toute la durée de la guerre ».  La banque d’émission, la FED, avait calculé en 2012 que les dix milliards de dollars de l’époque correspondaient à 155 milliards actuels.

Pour avoir élaboré son plan de paiement pour les réparations dues par l’Allemagne, Dawes obtint en 1925 le Prix Nobel de la Paix (il était entretemps devenu le vice-président des Etats-Unis). Pendant de longues décennies, l’Allemagne continue à payer les réparations imposées suite à sa défaite de 1918. La dernière traite en fut payées en 2010, soit 92 ans après la fin de la première guerre mondiale.

(article tiré de Zur Zeit, Vienne, n°37/2024).

vendredi, 08 octobre 2010

Hurra, der Erste Weltkriege ist jetzt auch für uns Deutsche zu Ende

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Hurra, der Erste Weltkrieg ist jetzt auch für uns Deutsche zu Ende

Michael Grandt - Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Bis zum 3. Oktober 2010 musste der deutsche Steuerzahler für einen Krieg bezahlen, der vor fast 100 Jahren begann und für den das deutsche Volk die alleinige Verantwortung übernehmen musste, obwohl dies historisch nachweislich falsch ist.

 

 

 

 

Am Sonntag, den 3. Oktober 2010 war es soweit: Der Erste Weltkrieg war, 96 Jahre nach seinem Ausbruch, auch für Deutschland zu Ende. Bis zu diesem Zeitpunkt musste der deutsche Steuerzahler als »Verursacher« des Ersten Weltkrieges Reparationen sprich Wiedergutmachung an die Alliierten bezahlen.

Die letzte Rate betrug 69,9 Millionen Euro. Im Bundeshaushalt 2010 wird dieser Betrag unter Punkt 2.1.1.6 als »Bereinigte Auslandsschulden (Londoner Schuldenabkommen)« verklausuliert.

Die Reparationszahlungen nach dem Ersten Weltkrieg wurden im Versailler Vertrag im Jahr 1919 festgelegt. Adolf Hitler hatte die Zahlungen einst gestoppt, doch nach 1945 übernahm die Bundesrepublik Deutschland dann die »Schulden« und zahlte bis zum Jahr 1983.

Die Restzahlung von 125 Millionen Euro für Zinsen auf Auslandsanleihen war erst nach der deutschen Wiedervereinigung fällig. Seit 1996 stottert der deutsche Steuerzahler die Schuld aus dem vor knapp 100 Jahren ausgebrochenen Krieg ab. Die letzte Rate war 20 Jahre nach der Wiedervereinigung fällig. Mit dessen Zahlung ist der Erste Weltkrieg nun auch für Deutschland finanziell beendet.

Über die Ursachen des Ersten Weltkrieges, die tatsächliche Kriegsschuld, die Folgen und den Aufstieg Adolf Hitlers werde ich in den nächsten Wochen eine umfangreiche Contentserie hier auf KOPP-Online starten.

Anmerkung: Vielen Dank für den Hinweis an den Leser, dessen Namen ich leider nicht mehr eruieren kann.

 

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Quelle:

http://www.express.de/news/politik-wirtschaft/sonntag-ist...

 

vendredi, 01 octobre 2010

Financièrement, la Première Guerre mondiale se termine dimanche

Financièrement, la Première Guerre mondiale se termine dimanche

Ce dimanche 3 octobre 2010, les Allemands pourront enterrer officiellement la Première Guerre mondiale. C’est en effet ce jour-là que l’Allemagne soldera définitivement sa dette héritée de la Grande Guerre, près d’un siècle après le début de celle-ci, rapporte le journal allemand Bild.

«Le montant restant à payer est de 69,9 millions d’euros, une somme prévue au point 2.1.1.6 du budget fédéral 2010, intitulé « Dettes réglées à l’étranger »», précise le quotidien. «La plupart de l’argent ira à des particuliers, des fonds de pensions et des sociétés d’emprunts obligataires, comme convenu dans le cadre du traité de Versailles», ajoute The Daily Telegraph.

Une dépêche AFP relayée par Cyberpresse.ca expliquait l’année dernière pourquoi, 92 ans après la fin du conflit, l’Allemagne continue à payer. En 1919, le traité de Versailles imposait aux Allemands le paiement de 132 milliards de marks-or. Ruiné et frappé par une grave crise économique au début des années 1920, puis par la Grande Dépression, le pays était cependant incapable de s’acquitter de ces colossales réparations. L’Allemagne avait alors emprunté pour satisfaire aux exigences du traité.

En 1932, le moratoire Hoover annulait finalement ces réparations, mais il restait encore à l’Allemagne à rembourser les emprunts contractés pour leur paiement avant cette date.

 

L’Allemagne nazie avait cessé les remboursements pendant la Seconde Guerre mondiale. A l’issue de celle-ci, l’Accord de Londres signé en 1953 entre la RFA et une vingtaine d’autres pays renvoyait à l’après-réunification la question des remboursements. La charge des intérêts incombant encore à l’Allemagne devait être réglée sur une période de vingt ans après la réunification, qui n’était alors qu’une hypothèse.

Le 3 octobre 1990, la RFA et la RDA se sont réunifiées, et le paiement des intérêts a repris. Ainsi, «entre 1990 et 2010, presque 200 millions d’euros ont été payés» par l’Allemagne à ses créanciers, affirmait fin 2009 Boris Knapp, le porte-parole de l’Agence financière allemande, en charge de la dette. Dimanche, pour le vingtième anniversaire de sa réunification, l’Allemagne tournera donc une nouvelle page de son histoire.

Slate

(Merci à Erwinn)