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samedi, 22 août 2020

Utopisme technologique et nationalisme ethnique

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Utopisme technologique et nationalisme ethnique

Greg Johnson

Note de l’auteur :

C’est le texte de mon discours à la quatrième réunion  du Forum de Scandza à  Copenhague, Danemark, le 15 septembre 2018. Dans mon précédent discours au Forum de Scandza, j’ai argué que nous devons créer des messages ethnonationalistes pour tous les groupes blancs, même les randonneurs. C’est mon Epître aux Randonneurs. Je veux remercier tous ceux qui étaient présents alors, et tous ceux qui ont rendu le Forum possible. 

Dune2-e1454611110862.jpgL’idée de créer une société utopique au moyen du progrès scientifique et technologique remonte à des fondateurs de la philosophie moderne comme Bacon et Descartes, bien que l’idée ait déjà été effleurée par Machiavel. Mais aujourd’hui, les visions de la plupart des gens concernant l’utopie technologique sont dérivées de la science-fiction. A l’exception notable de la série Dune de Frank Herbert, la science-fiction tend à identifier le progrès au libéralisme politique et au globalisme. Pensez seulement à Star Trek, où la Fédération libérale et multiraciale se bat constamment contre des maux éternels comme le nationalisme et l’eugénisme. Donc cela vaut la peine de poser la question : le nationalisme ethnique – qui est illibéral et anti-globaliste – est-il compatible avec l’utopisme technologique ou pas ?

Mon opinion est que l’utopisme technologique est non seulement compatible avec le nationalisme ethnique mais aussi que le libéralisme et la globalisation minent le progrès technologique, et que l’ethno-Etat est en réalité l’incubateur idéal pour l’apothéose technologique de l’humanité.

Avant de développer ces points, je dois parler un peu de ce que l’utopisme technologique entraîne et pourquoi les gens pensent qu’il va naturellement de pair avec la globalisation. Le mot utopie signifie littéralement nulle part et désigne une société qui ne peut pas être réalisée. Mais les progrès de la science et de la technologie concernent entièrement la conquête de la nature, c’est-à-dire l’expansion du pouvoir et de l’allonge de l’homme, pour que l’utopie deviennent atteignable. Des ambitions spécifiques de l’utopisme scientifique incluent l’abolition de la pénurie matérielle, l’exploration et la colonisation de la galaxie, la prolongation de la vie humaine, et l’évolution ascendante de l’espèce humaine.

Il est naturel de penser que le progrès scientifique et technologique va main dans la main avec la globalisation. La réalité est une, donc la science qui comprend la réalité et la technologie qui la manipule doit aussi être une. La science et la technologie parlent un langage universel. Ce sont des entreprises collaboratives et cumulatives qui peuvent mobiliser les contributions des meilleurs gens sur le globe. Donc il semble raisonnable de penser que la route de l’utopie technologique ne peut être qu’entravée par les frontières nationales. Je proposerai trois arguments pour montrer que ce n’est pas le cas.

  1. Globalisation contre Innovation

Je définis la globalisation comme la destruction des barrières s’opposant à l’uniformité : le même marché, la même culture, la même forme de gouvernement, le même mode de vie – ce qu’Alexandre Kojève appelait l’“état homogène universel”.

9780753555200.jpgComme Peter Thiel le dit d’une manière convaincante dans Zero to One, la globalisation et  l’innovation technologique sont en réalité deux modes de progrès très différents. L’innovation  technologique crée quelque chose de nouveau. La globalisation copie simplement des choses nouvelles et les diffuse partout. Thiel dit aussi que la globalisation sans l’innovation  technologique n’est pas soutenable. Par exemple, il n’est simplement pas possible que la Chine et l’Inde consomment autant de combustible fossile que les pays du Premier Monde, mais cela est impliqué par la globalisation dans le contexte technologique actuel. A court terme, ce genre de globalisation aura des effets environnementaux catastrophiques. A long terme, cela hâtera la venue du jour où notre présente forme de civilisation s’effondrera quand les combustibles fossiles seront épuisés. Pour écarter cette apocalypse, nous avons besoin de nouvelles innovations, particulièrement dans le domaine de l’énergie.

Les innovations technologiques les plus importantes du XXe siècle sont probablement la fission de l’atome et la conquête de l’espace. Aucune des deux ne fut accomplie par l’entreprise privée stimulée par la demande des consommateurs dans une société libérale-démocratique globale. Au contraire, elles furent créées par des gouvernements rivaux enfermés dans une guerre chaude et froide : d’abord les Etats-Unis et leurs Alliés contre les puissances de l’Axe durant la Seconde Guerre mondiale, puis les Etats-Unis et l’Occident capitaliste contre le Bloc Soviétique jusqu’à l’effondrement du communisme en 1989-1991.

En fait, on peut dire que la rivalité entre le capitalisme et le communisme commença à perdre son dynamisme technologique sous la présidence de Richard Nixon, qui commença la détente avec l’URSS par les Strategic Arms Limitations Talks [accords SALT] en 1969, puis se rendit en Chine en 1971, diminuant la menace d’un retour à une coalition des puissances communistes en un seul bloc. La détente se termina avec l’invasion soviétique de l’Afghanistan en 1979. L’Initiative de Défense Stratégique de Ronald Reagan aurait pu stimuler des avancées technologiques majeures, mais la simple menace de le faire fut suffisante pour persuader Gorbatchev de rechercher une solution politique. La situation idéale pour stimuler le progrès technologique est donc la rivalité politique sans solution politique, nécessitant donc d’immenses dépenses en recherche et développement pour obtenir des avantages technologiques.

Depuis l’effondrement du communisme et la montée d’un ordre mondial libéral-démocratique unipolaire, cependant, la force directrice du changement technologique a été la demande des consommateurs. L’énergie atomique et l’envoi d’hommes dans l’espace ont été pratiquement abandonnés, et le progrès technologique a été principalement canalisé dans la technologie de l’information, qui a rendu quelques-uns d’entre nous plus productifs mais qui pour le plus grande nombre nous permet seulement de nous amuser avec des smartphones pendant que la société se dégrade autour de nous.

Mais nous ne pourrons pas nous sortir des crises environnementales menaçantes et des pièges malthusiens avec de simples tweets. Seules des innovations fondamentales dans la technologie de l’énergie nous le permettront. Et seul l’Etat, qui peut diriger d’énormes ressources et unir une société autour d’un but commun, a enregistré des réussites dans ce domaine.

Bien sûr aucun des participants dans les grands conflits qui stimulèrent les progrès technologiques n’étaient ethnonationalistes au sens strict, pas même les puissances de l’Axe. En fait, la démocratie libérale et le communisme étaient simplement des visions rivales de la société globale. Mais quand des visions rivales de la globalisation s’affrontent pour le pouvoir, cela signifie que le globe est divisé entre une pluralité d’acteurs politiques différents.

Le pluralisme et la rivalité ont poussé des Etats aux plus grandes avancées technologiques dans l’histoire. La globalisation, la pacification et le libéralisme n’ont pas seulement mis fin au progrès mais ont nourri l’autosatisfaction face aux désastres globaux potentiels. Un grand marché mondial n’emmènera jamais l’humanité vers les étoiles. Il nous fournira seulement des distractions jusqu’à ce que la civilisation s’effondre et que la Terre devienne un ossuaire desséché.

  1. Innovation contre Réduction des coûts

En économie, la productivité est définie comme une formule mathématique : les dépenses  divisées par les entrées, c’est-à-dire le coût du produit. Mathématiquement parlant, on peut accroître la productivité soit en rendant le travail plus productif, principalement par des innovations technologiques, soit en réduisant les coûts.

unnamednatecoeur.jpgLa plupart des gains de productivité qui viennent de la globalisation économique son tune question de réduction des coûts, réduisant principalement les coûts du travail. Le Tiers Monde a une immense quantité de main d’oeuvre à bon marché. La globalisation économique permet le libre mouvement du travail et du capital. Les entreprises peuvent réduire les coûts de la main d’oeuvre en déplaçant les usines outre-mer ou en important de nouveaux travailleurs pour faire baisser les salaires dans les pays industrialisés.

Historiquement parlant, la plus grande stimulation économique pour l’innovation technologique a été celle des coûts élevés de la main d’oeuvre. La manière d’élever les coûts du travail est de mettre fin à la globalisation économique, en supprimant l’immigration et en mettant des tarifs douaniers importants sur les produits manufacturés. Bref, nous avons besoin de nationalisme économique. En fait, seul le nationalisme économique peut conduire à une économie post-pénurie.

Qu’est-ce qu’une “économie post-pénurie” exactement, et comment pouvons-nous y entrer? Avant tout, toutes les formes de pénurie ne peuvent pas être abolies. Les objets unique et faits à la main seront toujours rares. Il n’y aura qu’une seule Mona Lisa. La pénurie ne peut être abolie que pour des objets produits en masse. Deuxièmement, le coût de ces objets ne fera qu’approcher de zéro en termes de travail. Fondamentalement, nous arriverons à une économie post-pénurie quand les machines remplaceront tous les gens impliqués dans la production de masse. Mais les machines, les matières premières, et l’énergie utilisées pour la production auront encore un certain coût. Ainsi l’économie post-pénurie arrivera du fait de l’innovation dans la robotique et la production d’énergie. La meilleure image d’un monde post-pénurie est le “réplicateur” dans Star Trek, qui peut changer la structure atomique des fournitures de base pour matérialiser les choses à partir de rien.

Bien sûr on ne peut pas laisser mourir de faim les travailleurs qui sont remplacés par les machines. Les produits des machines doivent être consommés par quelqu’un. La production peut être automatisée mais la consommation ne peut pas l’être. Ce serait une absurdité dystopique si la mécanisation conduisait à la famine des travailleurs, donc la consommation devrait aussi être automatisée. Une série de robots produirait des choses, puis une autre série de robots les consommerait et ajouterait des zéros aux équilibres bancaires d’une poignée de ploutocrates solitaires.

Pour faire fonctionner l’économie post-pénurie, nous devons nous assurer que les gens peuvent se permettre d’acheter ses produits. Il y a deux manières basiques de faire cela.

D’abord, les gains de productivité du capital doivent être partagés avec les travailleurs, en augmentant les salaires ou en raccourcissant les semaines de travail. Quand les travailleurs seront entièrement éliminés, ils devront recevoir des pensions généreuses.

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Deuxièmement, tout système économique requiert un moyen d’échange. Dans le système actuel, l’Etat donne à des banques privées la capacité de créer de l’argent et de gagner des intérêts sur son usage. L’Etat fournit aussi toute une série de paiements directs aux individus : aide sociale, pensions de vieillesse, etc. Un revenu de base universel est un paiement direct du gouvernement à tous les citoyens, qui est suffisant pour assurer la survie de base dans un pays du Premier Monde.  Un tel revenu permettrait à l’Etat d’assurer une liquidité économique, pour que chaque produit ait un acheteur, tout en éliminant deux intermédiaires très coûteux : les banques et les bureaucraties d’aide sociale.

Tout cela a l’air génial. Mais c’est parfaitement irréalisable dans l’actuel système globalisé, où la réduction des coûts se transforme en haute technologie, et les économies industrielles du Premier Monde en économies de plantation de basse technologie avec une main d’oeuvre bon marché du Tiers Monde. Seul le nationalisme économique peut stimuler les innovations technologiques nécessaires pour créer une économie post-pénurie en accroissant les coûts de la main d’oeuvre, par le contrôle de l’immigration ainsi que par des tarifs douaniers dirigés contre les produits manufacturés étrangers bon marché.

  1. Ethnonationalisme et Science

Jusqu’ici nous avons établi que le progrès scientifique et technologique est miné par la globalisation et encouragé par des politiques économiques nationalistes et par les rivalités entre nations et blocs civilisationnels. Mais nous avons besoin d’une argumentation plus spécifique pour établir que l’ethnonationalisme est spécialement en harmonie avec le progrès scientifique et technologique.

Ma première prémisse est : Aucune forme de gouvernement n’est pleinement compatible avec le progrès scientifique et technologique s’il est fondé sur des dogmes qui sont contraires aux faits. Par exemple, la république d’Océania peut avoir une population de gens intelligents et industrieux, un excellent système éducatif, une infrastructure de qualité supérieure, et une économie florissante. Mais si la religion d’Etat de l’Océania affirme que la Terre est plate et qu’elle se trouve au centre de l’univers, l’Océania ne nous emmènera pas vers les étoiles.

Ma seconde prémisse est : La défense des sociétés racialement et ethniquement diverses – qu’elles aient des régimes libéraux ou conservateurs – est basée sur le déni de l’expérience politique et de la science de la diversité biologique humaine.

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L’histoire des sociétés humaines offre des preuves abondantes que mettre des groupes ethniques multiples sous un même système politique est une recette pour des tensions et des conflits ethniques qui seraient évitables sans cela. De plus, la science indique que les facteurs les plus importants pour le progrès scientifique et technologique – l’intelligence et la créativité – sont principalement génétiques, et qu’ils ne sont pas également distribués entre les races. Finalement, la Théorie de la Similarité Génétique prédit que les sociétés les plus harmonieuses et heureuses seront les plus homogènes génétiquement, les conflits sociaux s’accroissant avec la diversité génétique.

Nier ces faits est doublement anti-scientifique. D’abord et très évidemment, c’est simplement le refus de regarder les faits objectifs qui contredisent le dogme selon lequel la diversité améliore la société. Ensuite, baser une société sur ce dogme mine les conditions génétiques et sociales nécessaires pour le progrès et l’innovation, par exemple en faisant baisser le QI moyen et en créant davantage de conflits sociaux. Toutes autres choses étant égales, ces facteurs feront qu’une société aura moins de chances de stimuler l’innovation scientifique et technologique.

Ma troisième prémisse est : L’ethnonationalisme est basé sur l’expérience politique ainsi que sur la science de la diversité biologique humaine – et ne nie aucun autre fait. Par conséquent, l’ethnonationalisme est plus compatible avec le progrès scientifique et technologique que ne le sont les sociétés racialement et ethniquement diverses – toutes autres choses étant égales.

Bien sûr certaines recherches et certains projets de développement requièrent tant d’argent et d’expertise qu’ils ne peuvent être entrepris que par de grands pays comme les Etats-Unis, la Chine, l’Inde ou la Russie. Bien que nous pouvons prédire avec confiance que toutes ces sociétés amélioreraient leurs résultats en recherche et développement si elles étaient plus homogènes racialement et culturellement, même dans leur état actuel elles peuvent accomplir des choses que de petits ethno-Etats homogènes ne peuvent simplement pas rêver de faire.

Par exemple, si un pays de deux millions d’habitants comme la Slovénie devait adopter l’ethnonationalisme, il performerait probablement mieux qu’une société plus diverse ayant la même taille et les mêmes ressources en recherche et développement. Mais il ne pourrait pas coloniser Mars. Cependant, de même que de petits pays peuvent se défendre contre de grands pays en passant des alliances, de petits Etats peuvent travailler ensemble sur des projets scientifiques et technologiques trop gros pour qu’ils les entreprennent tout seuls. Aucune alliance n’est plus forte que son membre le plus faible. Puisque la diversité est une faiblesse et que l’homogénéité est une force, nous pouvons prédire que les efforts de recherche et développement coopératifs entre des ethno-Etats seront probablement plus fructueux que ceux entre des sociétés diverses.

Maintenant quelqu’un pourrait objecter qu’on peut améliorer l’ethno-Etat en acceptant seulement des immigrants à haut QI issus d’autres races. Les Américains sont pourtant allés sur la Lune sans importer des Asiatiques et des Indiens. Ces gens sont importés aujourd’hui pour deux raisons. D’abord, importer des cerveaux étrangers nous permet d’échapper aux problèmes de produire les nôtres, c’est-à-dire la fertilité dysgénique et l’effondrement du système éducatif américain, en grande partie du fait du politiquement correct, c’est-à-dire l’intégration raciale et le déni des différences biologiques concernant l’intelligence. Ensuite, les gains de productivité attribués à la diversité dans la technologie sont simplement dus à la réduction des coûts. Mais la vraie réponse est : L’Internet permet aux Blancs de collaborer avec les meilleurs scientifiques dans le monde. Mais nous n’avons pas besoin de vivre avec eux.

Pour résumer : l’idée que l’utopie technologique ira main dans la main avec l’émergence d’une société homogène globale est fausse. Les plus grandes avancées en technologie ont été stimulées par les rivalités de puissances politiques hostiles, et avec l’émergence d’un monde unipolaire, le développement technologique s’est ralenti.

L’idée que l’utopie technologique va main dans la main avec la démocratie libérale est fausse. Depuis ses débuts, le libéralisme a été opposé à l’idée qu’il y a un bien commun dans la société. Le libéralisme se préoccupe uniquement de donner le pouvoir aux individus de rechercher des buts et des avantages privés. Il nie que le bien commun existe ; ou, si le bien commun existe, le libéralisme nie qu’il soit connaissable ; ou si le bien commun existe et est connaissable, le libéralisme nie qu’il puisse être recherché par l’Etat, mais au contraire il sera réalisé par une main invisible si nous permettons simplement aux individus privés de s’occuper de leurs affaires.

La seule chose qui peut réunir les démocrates libéraux pour poursuivre de grands buts communs est la menace de guerre. C’est ce qui a envoyé les Américains sur la Lune. Les plus grandes réussites technologiques de l’Amérique furent stimulées par le gouvernement, pas par l’entreprise privée, et dans des époques de guerre chaude et froide, pas de paix. Depuis la fin de la Guerre froide, cependant, la victoire nous a vaincus. L’Amérique n’est plus un pays sérieux.

La solution, cependant, n’est pas de revenir à la guerre, mais de jeter le libéralisme à la poubelle et de revenir à l’idée classique qu’il existe un bien commun qui peut et doit être poursuivi par l’Etat. Une démocratie libérale ne peut être un pays sérieux que si quelqu’un comme les Russes  menace de nous rayer de la carte chaque jour et chaque minute. Les gens normaux et les sociétés normales poursuivent le bien commun, parce que dès que l’on est convaincu qu’une chose est vraiment bonne, on n’a pas besoin de raisons additionnelles pour la rechercher. Mais si vous avez besoin de quelques incitations supplémentaires, regardez la dévastation environnementale et l’effondrement civilisationnel qui nous attendent à mesure que l’économie du combustible fossile continue de se développer comme une culture d’algues, jusqu’à ses limites globales. Cela devrait merveilleusement éclaircir les esprits.

L’idée que l’utopie technologique ira main dans la main avec le capitalisme global est fausse. La globalisation a miné l’innovation technologique en permettant à des entreprises d’augmenter leurs profits simplement en réduisant les coûts. Les plus grandes avancées dans la technologie de fabrication ont été stimulées par des coûts élevés de main d’oeuvre, qui sont les résultats d’un mouvement ouvrier puissant, des frontières fermées, et du protectionnisme.

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Finalement, l’idée que l’utopisme technologique ira main dans la main avec des sociétés racialement et ethniquement diverses est fausse. C’est là que l’ethnonationalisme prouve sa supériorité. La diversité promeut le conflit ethnique et supprime les barrières à la reproduction dysgénique. Le QI moyen global est trop faible pour créer une utopia technologique. Le mélange racial global fera tomber les Européens au niveau de la moyenne globale. Par conséquent, il mettra fin à tous les rêves de progrès. Mais les ethnonationalistes sont vraiment désireux de remplacer les tendances reproductives dysgéniques par des tendances eugéniques, pour assurer que chaque génération future comptera plus de génies, incluant des génies scientifiques. Et si vous avez besoin d’une incitation supplémentaire, considérez le fait que la Chine poursuit des politiques eugéniques pendant qu’en Occident la mode est d’adopter des bébés haïtiens. L’ethnonationalisme, de plus, promeut l’harmonie et la cohésion sociales, qui rendent possibles des efforts coordonnés vers des buts communs.

Quelle sorte de société vaincra la pénurie, vaincra la mort, et colonisera le cosmos ? Une société qui pratiquera le nationalisme économique pour encourager l’automatisation. Une société homogène à haut QI avec des tendances reproductives eugéniques plutôt que dysgéniques. Une société harmonieuse, cohésive, avec un niveau de confiance élevé, qui pourra travailler en commun sur des projets communs. Une société illibérale qui sera prête à mobiliser ses habitants et ses ressources pour atteindre de grands buts communs. Bref, si la démocratie libérale et le capitalisme global nous ramènent à la boue, c’est l’ethnonationalisme qui nous emmènera vers les étoiles.

mardi, 18 septembre 2018

Technological Utopianism & Ethnic Nationalism

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Technological Utopianism & Ethnic Nationalism

 [1]Author’s Note:

This is the text of my talk at the fourth meeting of the Scandza Forum in Copenhagen, Denmark, on September 15, 2018. In my previous Scandza Forum talk [2], I argued that we need to craft ethnonationalist messages for all white groups, even Trekkies. This is my Epistle to the Trekkies. I want to thank everybody who was there, and everybody who made the Forum possible. 

The idea of creating a utopian society through scientific and technological progress goes back to such founders of modern philosophy as Bacon and Descartes, although the idea was already hinted at by Machiavelli. But today, most people’s visions of technological utopia are derived from science fiction. With the notable exception of Frank Herbert’s Dune series [3], science fiction tends to identify progress with political liberalism and globalism. Just think of Star Trek, in which the liberal, multi-racial Federation is constantly battling against perennial evils like nationalism and eugenics. Thus it is worth asking: Is ethnic nationalism—which is illiberal and anti-globalist—compatible with technological utopianism or not?

My view is that technological utopianism is not only compatible with ethnic nationalism but also that liberalism and globalization undermine technological progress, and that the ethnostate is actually the ideal incubator for mankind’s technological apotheosis.

Before arguing these points, however, I need to say a bit about what technological utopianism entails and why people think it is a natural fit with globalization. The word utopia literally means nowhere and designates a society that cannot be realized. But the progress of science and technology are all about the conquest of nature, i.e., the expansion of man’s power and reach, so that utopia becomes attainable. Specific ambitions of scientific utopianism include the abolition of material scarcity, the exploration and settlement of the galaxy, the prolongation of human life, and the upward evolution of the human species.

It is natural to think that scientific and technological progress go hand in hand with globalization. Reality is one, therefore the science that understands reality and the technology that manipulates it must be one as well. Science and technology speak a universal language. They are cumulative collaborative enterprises that can mobilize the contributions of the best people from across the globe. So it seems reasonable that the road to technological utopia can only be impeded by national borders. I shall offer three arguments why this is not so. 

1. Globalization vs. Innovation

I define globalization as breaking down barriers to sameness: the same market, the same culture, the same form of government, the same way of life—what Alexandre Kojève called the “universal homogeneous state.”

WWEN-2.jpgAs Peter Thiel argues persuasively in Zero to One [4], globalization and technological innovation are actually two very different modes of progress. Technological innovation creates something new. Globalization merely copies new things and spreads them around. Thiel argues, furthermore, that globalization without technological innovation is not sustainable. For instance, it is simply not possible for China and India to consume as much fossil fuel as the First World countries, but that is entailed by globalization within the present technological context. In the short run, this sort of globalization will have catastrophic environmental effects. In the long run, it will hasten the day when our present form of civilization collapses when fossil fuels are exhausted. To stave off this apocalypse, we need new innovations, particularly in the area of energy.

The most important technological innovations of the twentieth century are arguably splitting the atom and the conquest of space. Neither was accomplished by private enterprise spurred by consumer demand in a global liberal-democratic society. Instead, they were created by rival governments locked in hot and cold warfare: first the United States and its Allies against the Axis powers in World War II, then the United States and the capitalist West versus the Soviet Bloc until the collapse of Communism in 1989–1991.

Indeed, one can argue that the rivalry between capitalism and communism began to lose its technological dynamism because of the statesmanship of Richard Nixon, who began détente with the USSR with the Strategic Arms Limitations Talks in 1969, then went to China in 1971, lessening the threat that the Communist powers would recoalesce into a single bloc. Détente ended with the Soviet invasion of Afghanistan in 1979. Ronald Reagan’s Strategic Defense Initiative could have spurred major technological advances, but merely threatening it was enough to persuade Gorbachev to seek a political solution. So the ideal situation for spurring technological growth is political rivalry without political resolution, thereby necessitating immense expenditures on research and development to gain technological advantages.

Since the collapse of Communism and the rise of a unipolar liberal-democratic world order, however, the driving force of technological change has been consumer demand. Atomic energy and sending men into space have been pretty much abandoned, and technological progress has been primarily channeled into information technology, which has made some of us more productive but for the most part just allows us to amuse ourselves with smartphones as society declines around us.

But we are not going to be able to Tweet ourselves out of looming environmental crises and Malthusian traps. Only fundamental innovations in energy technology will do the trick. And only the state, which can command enormous resources and unite a society around a common purpose, has a record of accomplishment in this area.

Of course none of the parties to the great conflicts that spurred technological growth were ethnonationalists in the strict sense, not even the Axis powers. Indeed, liberal democracy and communism were merely rival visions of global society. But when rival visions of globalization are slugging it out for power, that means that the globe is divided among a plurality of different political actors.

Pluralism and rivalry have spurred states to the greatest technological advances in history. Globalization, pacification, and liberalism have not only halted progress but have bred complacency in the face of potential global disasters. A global marketplace will never take mankind to the stars. It will simply distract us until civilization collapses and the Earth becomes a scorched boneyard.

2. Innovation vs. Cost-Cutting

In economics, productivity is defined as a mathematical formula: outputs divided by inputs, i.e., the cost per widget. Mathematically speaking, you can increase productivity either by making labor more productive, chiefly through technological innovation, or simply by cutting costs.

Most of the productivity gains that come from economic globalization are a matter of cost-cutting, primarily cutting the costs of labor. The Third World has a vast supply of cheap labor. Economic globalization allows the free movement of labor and capital. Businesses can cut labor costs by moving factories overseas or by importing new workers to drive down wages at home.

Historically speaking, the greatest economic spur to technological innovation has been high labor costs. The way to raise labor costs is to end economic globalization [5], by cutting off immigration and by putting high tariffs on foreign manufactured goods. In short, we need economic nationalism. Indeed, only economic nationalism can lead to a post-scarcity economy.

What exactly is a “post-scarcity economy,” and how can we get there from here? First of all, not all forms of scarcity can be abolished. Unique and handcrafted items will always be scarce. There will only be one Mona Lisa. Scarcity can only be abolished with identical, mass-produced items. Second, the cost of these items will only approach zero in terms of labor. Basically, we will arrive at a post-scarcity economy when machines put everyone involved in mass production out of work. But the machines, raw materials, and energy used in production will still have some costs. Thus the post-scarcity economy will arrive through innovation in robotics and energy production. The best image of a post-scarcity world is the “replicator” in Star Trek, which can change the atomic structure of basic inputs to materialize things out of thin air.

WWEN1.jpgOf course workers who are replaced by machines can’t be allowed to starve. The products of machines have to be consumed by someone. Production can be automated but consumption cannot. It would be an absurdist dystopia if mechanization led to the starvation of workers, so consumption had to be automated as well. One set of robots would produce things, then another set of robots would consume them and add zeroes to the bank balances of a few lonely plutocrats.

To make the post-scarcity economy work, we need to ensure that people can afford to buy its products. There are two basic ways this can be done.

First, the productivity gains of capital have to be shared with the workers, through rising wages or shrinking work weeks. When workers are eliminated entirely, they need to receive generous pensions.

Second, every economic system requires a medium of exchange. Under the present system, the state gives private banks the ability to create money and charge interest on its use. The state also provides a whole range of direct payments to individuals: welfare, old-age pensions, etc. A universal basic income [6] is a direct government payment to all citizens that is sufficient to ensure basic survival in a First-World country. Such an income would allow the state to ensure economic liquidity, so that every product has a buyer, while eliminating two very costly middlemen: banks and social welfare bureaucracies.

All of this sounds pretty far out. But it is only unattainable in the present globalized system, in which cost-cutting is turning high-tech, First World industrial economies into low-tech Third World cheap-labor plantation economies. Only economic nationalism can spur the technological innovations necessary to create a post-scarcity economy by raising labor costs, both through immigration controls and tariff walls against cheap foreign manufactured goods.

3. Ethnonationalism & Science

So far we have established that scientific and technological progress are undermined by globalization and encouraged by nationalist economic policies and the rivalries between nations and civilizational blocs. But we need a more specific argument to establish that ethnonationalism is especially in harmony with scientific and technological progress.

My first premise is: No form of government is fully compatible with scientific and technological progress if it is founded on dogmas that are contrary to fact. For instance, the republic of Oceania might have a population of intelligent and industrious people, an excellent educational system, first rate infrastructure, and a booming economy. But if the state religion of Oceania mandates that the Earth is flat and lies at the center of the universe, Oceania is not going to take us to the stars.

My second premise is: The advocacy of racially and ethnically diverse societies—regardless of whether they have liberal or conservative regimes—is premised on the denial of political experience and the science of human biological diversity.

The history of human societies offers abundant evidence that putting multiple ethnic groups under the same political system is a recipe for otherwise avoidable ethnic tensions and conflicts. Furthermore, science indicates that the most important factors for scientific and technological advancement—intelligence and creativity—are primarily genetic, and they are not equally distributed among the races. Finally, Genetic Similarity Theory predicts that the most harmonious and happy societies will be the most genetically homogeneous, with social conflict increasing with genetic diversity.

Denying these facts is anti-scientific in two ways. First and most obviously, it is simply the refusal to look at objective facts that contradict the dogma that diversity improves society. Second, basing a society on this dogma undermines the genetic and social conditions necessary for progress and innovation, for instance by lowering the average IQ and creating greater social conflict. Other things being equal, these factors will make a society less likely to foster scientific and technological innovation.

My third premise is: Ethnonationalism is based on both political experience and the science of human biological diversity—and does not deny any other facts. Therefore, ethnonationalism is more compatible with scientific and technological progress than are racially and ethnically diverse societies—other things being equal.

Of course some research and development projects require so much money and expertise that they can only be undertaken by large countries like the United States, China, India, or Russia. Although we can predict with confidence that all of these societies would improve their research and development records if they were more racially and culturally homogeneous, even in their present states they can accomplish things that small, homogeneous ethnostates simply cannot dream of.

For instance, if a country of two million people like Slovenia were to adopt ethnonationalism, it would probably outperform a more diverse society with the same size and resources in research and development. But it would not be able to colonize Mars. However, just as small countries can defend themselves from big countries by creating alliances, small states can work together on scientific and technological projects too big to undertake on their own. No alliance is stronger than its weakest member. Since diversity is a weakness and homogeneity is a strength, we can predict that cooperative research and development efforts among ethnostates will probably be more fruitful than those among diverse societies.

Now someone might object that one can improve upon the ethnostate by taking in only high-IQ immigrants from races. Somehow Americans went to the Moon without importing Asians and Indians. Such people are being imported today for two reasons. First, importing foreign brains allows us to evade problems with producing our own, namely, dysgenic fertility and the collapse of American STEM education, largely due to political correctness, i.e., racial integration and the denial of biological intelligence differences. Second, the productivity gains attributed to diversity in technology are simply due to cost-cutting. But the real answer is: The Internet allows whites to collaborate with the best scientists around the world. But we don’t need to live with them.

To sum up: The idea that technological utopia will go hand-in-hand with the emergence of a global homogeneous society is false. The greatest advances in technology were spurred by the rivalries of hostile political powers, and with the emergence of a unipolar world, technological development has been flagging.

The idea that technological utopia goes hand-in-hand with liberal democracy is false. Liberalism from its very inception has been opposed to the idea that there is a common good of society. Liberalism is all about empowering individuals to pursue private aims and advantages. It denies that the common good exists; or, if the common good exists, liberalism denies that it is knowable; or if the common good exists and is knowable, liberalism denies that it can be pursued by the state, but instead will be brought about by an invisible hand if we just allow private individuals to go about their business.

The only thing that can bring liberal democrats together to pursue great common aims is the threat of war. This is what sent Americans to the Moon. America’s greatest technological achievements were fostered by the government, not private enterprise, and in times of hot and cold war, not peace. Since the end of the Cold War, however, victory has defeated us. America is no longer a serious country.

The solution, though, is not to go back to war, but to junk liberalism and return to the classical idea that there is a common good that can and must be pursued by the state. A liberal democracy can only be a serious country if someone like the Russians threatens to nuke them every minute of the day. Normal men and normal societies pursue the common good, because once one is convinced something really is good, one needs no additional reason to pursue it. But if you need some extra incentives, consider the environmental devastation and civilizational collapse that await us as the fossil fuel economy continues to expand like an algae bloom to its global limits. That should concentrate the mind wonderfully.

The idea that technological utopia will go hand-in-hand with global capitalism is false. Globalization has undermined technological innovation by allowing businesses to raise profits merely by cutting costs. The greatest advances in manufacturing technology have been spurred by high labor costs, which are products of a strong labor movement, closed borders, and protectionism.

Finally, the idea that technological utopianism will go hand-in-hand with racially and ethnically diverse societies is false. This is where ethnonationalism proves its superiority. Diversity promotes social conflict and removes barriers to dysgenic breeding. The global average IQ is too low to create a technological utopia. Global race-mixing will make Europeans more like the global average. Therefore, it will extinguish all dreams of progress. Ethnonationalists, however, are actually willing to replace dysgenic reproductive trends with eugenic ones, to ensure that every future generation has more geniuses, including scientific ones. And if you need an extra incentive, consider the fact that China is pursuing eugenics while in the West it is fashionable to adopt Haitian babies. Ethnonationalism, moreover, promotes social harmony and cohesion, which make possible coordinated efforts toward common goals.

What sort of society will conquer scarcity, conquer death, and settle the cosmos? A society that practices economic nationalism to encourage automation. A homogeneous, high-IQ society with eugenic rather than dysgenic reproductive trends. A harmonious, cohesive, high-trust society that can work together on common projects. An illiberal society that is willing to mobilize its people and resources to achieve great common aims. In short, if liberal democracy and global capitalism are returning us to the mud, it is ethnonationalism that will take us to the stars.

Article printed from Counter-Currents Publishing: https://www.counter-currents.com

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[2] previous Scandza Forum talk: https://www.counter-currents.com/2018/04/redefining-the-mainstream/

[3] Frank Herbert’s Dune series: https://www.counter-currents.com/2014/08/frank-herberts-dune-part-1/

[4] Zero to One: https://www.counter-currents.com/2016/10/notes-on-peter-thiels-zero-to-one/

[5] end economic globalization: https://www.counter-currents.com/2015/12/the-end-of-globalization-2/

[6] universal basic income: https://www.counter-currents.com/2012/01/money-for-nothing/