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vendredi, 28 mars 2014

Deutscher Altkanzler Schmidt zeigt Verständnis für russische Krim-Politik

Deutscher Altkanzler Schmidt zeigt Verständnis für russische Krim-Politik

Thema: Die Zukunftsentscheidung auf der Krim

 
MOSKAU, 26. März (RIA Novosti).

schmidt-helmut.jpgDer deutsche Ex-Bundeskanzler Helmut Schmidt nimmt die Wiedervereinigung der ukrainischen Schwarzmeerhalbinsel Krim mit Russland verständnisvoll auf und hält die westlichen Sanktionen gegen Moskau für dumm. 

Das Vorgehen Russlands auf der Krim sei „durchaus verständlich“, sagte Schmidt der Zeitung „Die Zeit“. Dagegen kritisierte er das Verhalten des Westens im Krim-Konflikt scharf und bezeichnete die Sanktionen der EU und der USA gegen Russland als „dummes Zeug". Weiter gehende wirtschaftliche Sanktionen würden ihr Ziel verfehlen und „den Westen genauso wie die Russen treffen“.

Auch kritisierte Schmidt, der 1974 bis 1982 Bundeskanzler der Bundesrepublik Deutschland war, die Entscheidung der G7, die Zusammenarbeit mit Russland einzustellen. Die G8 sei in Wirklichkeit nicht so wichtig wie die G20, bei der Russland weiter Vollmitglied ist. Die Situation in der Ukraine ist laut Schmidt „gefährlich, weil der Westen sich furchtbar aufregt.“ „Diese Aufregung des Westens sorgt natürlich für entsprechende Aufregung in der russischen öffentlichen Meinung und Politik.“

Die politische Krise in der Ukraine war eskaliert, nachdem das Parlament (Oberste Rada) am 22. Februar die Verfassung geändert, Staatspräsident Viktor Janukowitsch für abgesetzt erklärt und einen Oppositionspolitiker zum Übergangspräsidenten ernannt hatte. Oppositionsfraktionen stellten eine Übergangsregierung.

Von Russen dominierte Gebiete im Osten und Süden der Ukraine haben die neue, von Nationalisten geprägte Regierung in Kiew nicht anerkannt. Auf der Schwarzmeer-Halbinsel Krim stimmten mehr als 96,7 Prozent der Teilnehmer eines Referendums für eine Abspaltung von der Ukraine und eine Wiedervereinigung mit Russland. Kurz danach unterzeichneten Russland und die Krim einen Vertrag über die Eingliederung der Halbinsel in die Russische Föderation. Die USA und die Europäische Union verhängten daraufhin Sanktionen gegen Russland. Unterdessen haben Tausende Demonstranten in mehreren Großstädten der Süd- und Ostukraine ein Referendum nach dem Vorbild der Krim gefordert.

Municipales : le coup de gueule de Michel Maffesoli contre les bien-pensants

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Municipales : le coup de gueule de Michel Maffesoli contre les bien-pensants

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com

Chateaubriand nous l'a appris: vu le nombre de nécessiteux, il faut être économe de son mépris! Et pourtant, les réactions aux résultats des dernières élections sont tellement affligeantes, qu'elles ne peuvent que susciter un tel mépris. La classe médiatico-politique est tellement déphasée, l'entre-soi est à tel point développé que ses commentaires harassent l'âme et laissent l'esprit pantois. Si bien que les discussions du café du commerce, à côté, apparaissent comme des sommets de subtilité théorique!

Pour ma part, voilà longtemps que j'ai parlé d'une «transfiguration du politique». Celle faisant glisser la chose publique d'un contrat rationnel à un pacte émotionnel. Et faute de repérer une telle mutation, disais-je, on verrait se développer l'abstention ou, autre cas sur lequel les commentateurs font silence, la non-inscription sur les listes électorales. (Les jeunes de 18 à 24 ans, inscrits automatiquement sur les listes électorales, se sont abstenus à 64% ; un ouvrier sur deux n'est pas allé voter! )

Il ne faut bien sûr pas juger les abstentionnistes ou les «non-inscrits», comme on l'entend trop souvent, à partir de critères moraux: refus d'engagement, égoïsme individualiste et autres jugements convenus. Il s'agit bien au contraire de cette secessio plebis d'antique mémoire qui s'exprime lorsque le pouvoir politique ne représente plus en rien la puissance populaire. Pour le dire en termes plus familiers: le ras-le-bol est une autre manière de dire: «cause toujours, tu m'intéresses».

Saturation qui certes concerne le pouvoir en place, mais qui, d'une manière transversale, touche tous les partis «établis». Très précisément en ce qu'ils ne savent plus dire ce qui est vécu par le plus grand nombre. Ils n'expriment plus les préoccupations réelles des peuples, qui au contraire de ce qui est dit vont bien au-delà d'une seule inquiétude pour le pouvoir d'achat et le chômage, mais s'intéressent aussi à l'imaginaire, au rêve, à ce qui enchante ou réenchante le vivre-ensemble. Dès lors, ils ne peuvent plus les représenter. Les éléments de langage et autres langues de bois ne sont plus du tout en pertinence avec l'esprit du temps. Il n'est donc pas étonnant qu'ils soient considérés comme, tout simplement, impertinents!

Impertinence particulièrement évidente pour les affidés de la «normalité normopathe» au gouvernement. Rappelons à cet égard la formule du vieux Marx, qui sur ce sujet en savait, d'expérience, un bon bout: «Les petits bourgeois n'ont pas de morale, ils se servent de la morale.»

Mais cette instrumentalisation de la morale (ils préfèrent dire «éthique», ça fait plus moderne) ne fait plus recette. Et très rapidement, on se rend compte que leur fameux «sociétal» (loi sur le mariage pour tous, pseudo-lutte contre les discriminations, fausse protection contre leur propre volonté des personnes se livrant à la prostitution, développement des leçons de morale à l'école et propagande sur la parité et autres égalitarismes de genre), tout cela est pure diversion, forfanterie sophistiquée ou simple hypocrisie.

Le vrai sociétal consisterait à prendre acte du fait que le libéralisme au sens d'un anti-étatisme et d'une relativité des valeurs n'est pas une monstruosité, ce qui implique que l'Etat providence et la morale publique ont fait leur temps: la laïcité au sens d'une neutralité rationaliste, la fraternité au sens d'un assistanat généralisé, le républicanisme au sens d'un refus des liens communautaires, toutes ces «évidences de la modernité» ne font plus sens . Ce qui ne signifie pas la fin des valeurs communes, bien au contraire. Mais un bien commun défini situation par situation, dans lequel le lieu fait lien, le terroir fonde l'appartenance. Il faut penser ce localisme (qui n'est pas l'imitation de l'ancien, mais une nouvelle forme d'attachement à la proximité et à la communauté) et agir en conséquence.

 C'est faute de prendre en compte le changement de cycle qui s'annonce, c'est quand on refuse de voir qu'un paradigme postmoderne est en gestation que l'on assiste au repliement sur soi et sur un passé nostalgique, dont le FN mais également les divers groupuscules d'extrême gauche (ex-trotskystes ou staliniens) sont l'expression. Mais de grâce ne voyons pas dans le vote FN la simple manifestation d'une crise économique ou d'un chômage récurrent. Le problème est bien plus profond qu'une mauvaise conjoncture. L'abstention, le phénomène de non-inscription, la non-participation aux procédures démocratiques, tout cela peut être compris aussi comme un nouveau «devoir civique».

 Ecoutons bien ce que disent les électeurs: «on veut essayer autre chose». Sans dire quoi, sans vouloir savoir quoi, sans programme sérieux, on le leur reproche assez du haut de la sphère technocratico-politique qui se gausse de ce populisme.

C'est pourtant une manière de dire, en creux, que le vivre-ensemble ne repose plus sur le contrat social, comme une simple expression rationnelle de l'addition d'un individu rationnel à un autre individu rationnel, au travers de l'institution étatique! La République ne permet plus cette communion, cette expression des émotions collectives, ce sentiment que je ne suis pas seul face au destin, mais que nous affrontons ensemble un destin commun. On le voit bien, les grandes institutions de la République qui permettaient que s'éprouve ce contrat social, qu'il ne soit pas que des mots, mais aussi un sentiment, ne fonctionnent plus: école, partis politiques, syndicats, paroisses, œuvres sociales, autant d'institutions qui ne font plus sens commun.

Être relié aux autres requiert un lien immédiat en un lieu qui devient lien. Peut-être est-ce là la nouvelle expression de la démocratie. Mais justement, les partis «traditionnels» qui n'ont pas d'expression locale particulière, pour qui souvent les élections locales sont un simple tremplin à une onction nationale, trahissent en quelque sorte cette démocratie de proximité.

Dès lors, les électeurs s'en désintéressent ou sont prêts à essayer «n'importe quoi d'autre».

Il y a bien une vraie passion pour les affaires de la cité: à condition qu'elle ne soit pas accaparée par une caste politique accompagnée de ses commentateurs journalistiques et pseudo-experts intellectuels. Elle s'exprime de multiples façons, hors des cadres connus. C'est là le terreau d'une revivification d'un politique transfiguré, attentif à la cité dans son entièreté.

 Michel Maffesoli, in Le Figaro 26/03/2014

Michel Maffesoli, professeur à la Sorbonne, vient de publier, en collaboration avec Hélène Strohl, Les Nouveaux Bien-pensants (Éditions du Moment).

Le goût de rien ou comment l’Homme se perd…

Le goût de rien ou comment l’Homme se perd…

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

Il est toujours contre-productif voire stupide de se mettre des œillères, essentiellement pour tout ce qui touche aux comportements humains. Pourquoi, ne serait-ce que politiquement parlant, avons-nous souvent des difficultés à entrer en contact avec certaines personnes, ou à les intéresser ? Une partie de la réponse se trouve dans le titre de cet article : car elles n’ont le goût de rien.

Il est essentiel de le réaliser : la majorité de nos contemporains ne sont pas intéressés par quoi que ce soit de véritable. Ils s’occupent, tout simplement. Ils occupent leur temps libre par besoin de faire quelque chose, pas par intérêt réel. Parlez autour de vous, avec vos collègues, certains membres de votre famille etc. N’avez-vous jamais constaté ce vide de leurs êtres, leur attachement à parler de tout ce qui est le plus plat, le plus insipide, le plus minable ? Ils n’ont aucune conversation ennui.jpgpour la simple et bonne raison que rien ne les intéresse (ou ne les touche) réellement. Quelle aubaine pour que le système perdure ! Des cerveaux vides, on peut les remplir de tous les ersatz possibles. Foot, shopping ? De l’occupationnel instigué par le système. Le fait de regarder la télé et de rabâcher bêtement les inepties de notre époque ? Le système encore ! Qui utilise le peu de cerveau encore disponible à cette fin. On a fait des gens de véritables zombies, incapables de réaliser qu’on les enterre peu à peu. Fatigués de tout, découragés et pleutres, les problèmes et enjeux réels de leur époque ne peuvent les toucher, hormis quand cela atteint leur porte-monnaie… La politique ? Laissons cela aux autres. Militer pour des idées, dénoncer le système ? Dangereux et à quoi bon perdre son temps d’occupationnel à cela ? Esclaves oui, mais volontaires par paresse. Se laisser porter par les douces ondes du système est leur seule attente réelle ; on pense et on agit pour moi vu que mon état lymphatique me va très bien ou alors je branche la perfusion de « plaisirs » que le même système me propose pour oublier qu’il me détruit.

Ce goût de rien conduit irrémédiablement –à plus ou moins long terme- à l’indifférence et à l’individualisme quand ce n’est pas à la drogue, à l’alcool et à la dépression et ses variantes, qui nécessiteront fatalement force médicaments incapacitants et addictifs, enrichissant toujours davantage l’une des grandes puissances de notre époque : le lobby pharmaceutique. La chute de l’individu lambda est implacable : il s’affaiblit… et à tous les niveaux (intellectuel, physique, moral, social…). Bien que l’homme moderne soit lobotomisé, une petite part de lui vient toujours lui rappeler que sa vie est finalement bien merdique et qu’elle ne poursuit aucune autre quête que celle des chimères de cette époque vide de sens. Ce mal-être généralisé, que les gens n’ont même plus la décence de cacher tant la surenchère de la complainte est devenue la norme de toutes les conversations, constitue du pain béni pour le système. Cette magnifique société étouffe encore plus toute résistance d’un peuple qui, humainement égoïste, va avant tout penser à remontrer sa propre pente (généralement en vain…merci les psys collabos) et donc être bien loin de réaliser que son salut ne pourrait venir que d’une opposition réelle et collective… mais encore faudrait-il avoir envie de faire quelque chose…

Le système s’attaque justement au peuple dès sa plus tendre enfance en faisant voler en éclat son insouciance, puis redouble d’énergie chez l’adolescent, là où justement l’enfant est le plus vulnérable psychologiquement. Il prolonge ainsi son mal-être jusqu’à l’âge adulte et plus encore, ayant réussi à piétiner toute flamme, toute ardeur, toute rébellion chez un individu qui ne pourra se tourner que vers ce que lui propose une société qu’il est urgent de détruire : du vide, rien que du vide sous un masque d’abondance, de « culture » et de bonheur virtuel. Victime du néant de son époque, et ce, du berceau à la tombe, le peuple est rendu dépendant par un système qui fournit les remèdes factices aux maladies qu’il génère et reste dans la passivité la plus totale quant à son sort et à sa destinée.

Les êtres les plus intéressants sont pour la plupart des passionnés, à un titre ou à un autre, à partir du moment où ils croient en quelque chose, qu’ils poursuivent un idéal avec foi. Et ces passionnés-là sont acteurs de leur vie et sont ceux qui veulent combattre, résister et changer les choses. A partir du moment où l’on décide de déchirer la sordide couverture qui nous tient sournoisement chaud mais qui nous gratte et nous étouffe, mais également de se rassembler entre êtres conscients, volontaires et actifs, la dépression disparaît, la « grande santé » revient, et ce pour quoi nous sommes faits recouvre enfin tout son sens.  

Ann et Rüdiger

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

L’axe Moscou-Pékin à full speed contre le $

L’axe Moscou-Pékin à full speed contre le $

Ex: http://www.dedefensa.org

 

russia-china-dollar1.jpgLe 21 mars 2014, le site Zero Hedge annonce la signature prochaine de ce qu’il nomme Holy Grail pour désigner le gigantesque accord gazier entre la Russie et la Chine, qui doit constituer parallèlement une attaque massive contre le pétrodollar. Tyler Durden place cet accord, à ce moment, comme un signe fondamental de basculement des puissances au détriment du bloc BAO.

«If it was the intent of the West to bring Russia and China together – one a natural resource (if “somewhat” corrupt) superpower and the other a fixed capital / labor output (if “somewhat” capital misallocating and credit bubbleicious) powerhouse — in the process marginalizing the dollar and encouraging Ruble and Renminbi bilateral trade, then things are surely “going according to plan.”

»For now there have been no major developments as a result of the shift in the geopolitical axis that has seen global US influence, away from the Group of 7 (most insolvent nations) of course, decline precipitously in the aftermath of the bungled Syrian intervention attempt and the bloodless Russian annexation of Crimea, but that will soon change. Because while the west is focused on day to day developments in Ukraine, and how to halt Russian expansion through appeasement (hardly a winning tactic as events in the 1930s demonstrated), Russia is once again thinking 3 steps ahead... and quite a few steps east.

»While Europe is furiously scrambling to find alternative sources of energy should Gazprom pull the plug on natgas exports to Germany and Europe (the imminent surge in Ukraine gas prices by 40% is probably the best indication of what the outcome would be), Russia is preparing the announcement of the “Holy Grail“ energy deal with none other than China, a move which would send geopolitical shockwaves around the world and bind the two nations in a commodity-backed axis. One which, as some especially on these pages, have suggested would lay the groundwork for a new joint, commodity-backed reserve currency that bypasses the dollar, something which Russia implied moments ago when its finance minister Siluanov said that Russia may regain from foreign borrowing this year. Translated: bypass western purchases of Russian debt, funded by Chinese purchases of US Treasurys, and go straight to the source.»

L’accord pourrait être signé en mai, lors du voyage de Poutine à Pékin. Il instituerait une relation structurelle fondamentale entre le principal producteur de gaz et le principal consommateur de gaz, dans le chef des relations des deux pays et en considérant leurs propres activités énergétiques. (On y ajoutera l’élément que cette année, la Chine est devenue le premier importateur de pétrole russe, dépassant l’Allemagne.) Un expert russe de la Chine, Vasily Kachine, de l’Institut Analysis of Strategies and Technologies (CAST), estime que dans de telles conditions, il est complètement absurde de parle de l’“isolement” de la Russie, – et l’on pourrait considérer au contraire que c’est le bloc BAO qui est sur la voie de l’isolement, d’autant que Durden poursuit : «Bingo. And now add bilateral trade denominated in either Rubles or Renminbi, add Iran, Iraq, India, and soon the Saudis (China's largest foreign source of crude, whose crown prince also happened to meet president Xi Jinping last week to expand trade further) and wave goodbye to the petrodollar.»

Durden fait un tour d’horizon des relations de la Russie avec les principaux pays alternatifs au bloc BAO (Chine, Inde, etc.), pour estimer que leurs relations avec la Russie sont en bonne voie de se stabiliser dans un sens positif dans la sillage du choc qu’a constitué la crise ukrainienne. Durden ajoute que des mesures de coopération hautement symboliques et très significatives sont en cours de préparation dans d’autres domaines de coopération («CAST's Kachine said the prospects of Russia delivering Sukhoi SU-35 fighter jets to China, which has been under discussion since 2010, would grow»).

« The punchline: “A strong alliance would suit both countries [Russia & China] as a counterbalance to the United States.” An alliance that would merely be an extension of current trends in close bilateral relations, including not only infrastructure investment but also military supplies... [...] To summarize: while the biggest geopolitical tectonic shift since the cold war accelerates with the inevitable firming of the “Asian axis”, the west monetizes its debt, revels in the paper wealth created from an all time high manipulated stock market while at the same time trying to explain why 6.5% unemployment is really indicative of a weak economy, blames the weather for every disappointing economic data point, and every single person is transfixed with finding a missing airplane.»

Ce qui est le plus impressionnant dans cette analyse, qui renforce des bruits et des prospectives diverses, des déclarations d’officiels russes, etc., c’est le schéma d’extension accélérée de la crise ukrainienne, – dans ce cas, passant au problème fondamental du rôle/du statut du dollar dont on sait le poids qu’il pèse dans le dispositif d’hégémonie du Système. Il s’agit de mesurer comment et à quelle vitesse cette crise passe d’une dimension régionale à une dimension globale, comprenant tous les domaines, remettant en cause tous les facteurs des restes encore à peu près stables des relations internationales, et cela dans un sens systématiquement défavorable au bloc BAO. Pendant ce temps, le bloc suit une dynamique dans l’autre sens, notamment dans le cadre de l’élaboration des sanctions antirusses. On assiste alors, pour ce cas, au phénomène étonnant d’une sorte de “provincialisation” de la globalisation. L’image n’est pas outrée ni caricaturale, lorsqu’on se rapporte aux échos venus notamment des organismes européens, où l’on plonge dans les détails les plus dérisoires pour faire s’accorder des paquets de sanctions calculés au millimètre et à l’euro près, en cherchant à satisfaire toutes les parties prenantes, les pays-membres certes, mais aussi les lobbies, les industriels, les forces diverses. (On cite l’exemple significatif par sa dimension picrocholinesque d’une petite société autrichienne, très efficace dans le lobbyisme, alors que son pays est très réticent pour les sanctions, qui dispose d’une commande de €30 millions en Russie, qui proteste contre cette perte et menace de mettre le cas sur un plan juridique, qui est sur la voie d’obtenir une indemnisation de €30 millions des institutions européennes en échange de l’abandon de son lobbyisme et de ses récriminations, voire de ses projets d’aller au tribunal, – et ainsi de suite... C’est à ce niveau de “micro-management”, de parcellisation folle des mesures envisagées que l’on se trouve réduit...)

Un autre phénomène sémantique apparu dans le texte de Durden, c’est la prise en compte de la Crimée comme d’une cuisante défaite géopolitique US, comme l’a été, auparavant, la crise syrienne d’août-septembre 2013 («...the shift in the geopolitical axis that has seen global US influence... [...] decline precipitously in the aftermath of the bungled Syrian intervention attempt and the bloodless Russian annexation of Crimea»). Là aussi, il s’agit d’une formidable extension de la crise ukrainienne, cette fois dans le domaine de la perception et de la communication. Bien entendu, cette extension est totalement ignorée par la bloc bAO, parce que totalement verrouillée par les narrative écrasantes en cours dans les directions du bloc, qui n’ont jamais été aussi lourdes, aussi prégnantes, aussi impudentes, et qui emprisonnent à double tour toutes les pensées officielles (celles qui s’expriment à haute voix, celles qui apparaissent finalement sur les talking point ou les rapports définitifs en moins d’une page sur tel ou tel aspect de la crise, etc.). Là encore, le décalage entre le bloc BAO et l’“autre côté” dans la crise (la Russie, mais sans doute bien plus que la Russie) est stupéfiant. Et là-dessus, pour faire bonne mesure et considérant l’ambiance de micro-management où se trouvent plongés tous les outils de puissance du bloc BAO, il nous apparaît bien improbable que le bloc se rende compte de ce qui se passe précisément, dans cette affaire générale commentée ici (l’axe Russie-Chine et le pétro$), comme dans d’autres domaines du dispositif global du bloc.

Pour paraphraser Duden, et en ne limitant pas nécessairement la remarque à la Russie, «Russia is [...] thinking 3 steps ahead»... Mais quoi, l’on se rend compte par ailleurs de ce qu’est la véritable préoccupation des citoyens US (voir ce même 22 mars 2014), ce qui renforce la logique de la situation en faisant de cette circonstance un facteur complémentaire de type antiSystème (les Américains contre le système de l’américanisme/contre le Système) à l’action Russo-chinoise & Cie, et dessine ce qui pourrait déboucher sur une révolte générale antiSystème. Certes, il s’agirait d’une opportunité et d’une tentative de plus dans ce sens, mais toujours plus sérieuse que les précédentes, et cette fois tellement plus sérieuse que les précédentes avec les facteurs impliqués qu’on est fondé à la juger comme ayant des chances à la fois fortes et d'une grande dynamiques d’être proche de s’avérer décisive.

Gallup peiling: Wereld beschouwt VS als grootste bedreiging voor vrede

Gallup peiling: Wereld beschouwt VS als grootste bedreiging voor vrede

1057335429.jpgMarokko, Libanon en Irak zien Israël als grootste gevaar - 70% Amerikanen heeft geen vertrouwen meer in Washington

Uit een wereldwijde peiling van het toonaangevende Gallup en het Worldwide Independent Network blijkt dat de Verenigde Staten met grote afstand als de grootste bedreiging voor de wereldvrede worden gezien. Ondertussen is president Obama vandaag in Nederland met alle egards ontvangen en zijn de media opnieuw lyrisch over de man die al meer dan 8 x zoveel droneaanvallen uitvoerde dan zijn verketterde voorganger Bush (2), een ongekend aantal onschuldige burgerslachtoffers op zijn geweten heeft, en vastbesloten lijkt het Westen in een oorlog met Rusland te storten.

De peiling werd uitgevoerd in 68 landen. Het wereldwijde anti-Amerikaanse sentiment is zeker niet alleen te vinden in landen die traditioneel vijandig staan tegenover de VS, maar ook in NAVO-landen zoals Griekenland en Turkije.

 

VS met afstand grootste bedreiging

Maar liefst 24% van de ondervraagden beschouwt Amerika als de grootste bedreiging voor de wereldvrede. Ver daarachter komen Pakistan met 8%, en China met 6%. Op de gedeelde vierde plek staan Afghanistan, Iran, Israël en Noord Korea (ieder 5%).

Het zal niet verwonderlijk zijn dat de VS vooral in het Midden Oosten en Noord Afrika, waar het door middel van militaire interventies, droneaanvallen, bombardementen en het aanstichten van de Arabische Lenteopstanden chaos heeft gecreëerd, het vaakst wordt genoemd.

In Latijns Amerika zijn de burgers verdeeld. In Brazilië, Argentinië en Peru kwam Amerika eveneens op de dubieuze eerste plaats terecht.

Marokko, Libanon en Irak zien Israël als grootste gevaar

Eveneens weinig verbazingwekkend is dat Israël in met name moslimlanden als een groot gevaar wordt beschouwd. In Marokko, Libanon en Irak ziet men de Joodse staat zelfs als de grootste bedreiging voor de vrede, vooral vanwege de voortdurende dreiging met een aanval op Iran.

Tegelijkertijd staat de VS ook op de eerste plek van landen waar mensen het liefste zouden willen wonen als er geen grenzen bestonden. Het percentage dat Amerika noemt ligt met 9% echter beduidend lager.

70% Amerikanen heeft geen vertrouwen meer in Washington

Van de Amerikanen zelf vindt 13% dat hun eigen land een gevaar vormt voor de status quo op onze planeet. Uit een onderzoek van het AP-NORC Center for Public Affairs bleek dat de regering Obama ook in eigen land steeds impopulairder wordt, en 50% van de ondervraagden vindt dat het hele politieke systeem compleet op zijn kop moet. Maar liefst 70% denkt dat de regering niet in staat is om de grote problemen van het land op te lossen. (1)

Obama vereerd, waar Bush verketterd voor zou worden

Daar waar zijn voorganger Bush verketterd zou worden voor het bombarderen van Libië, het aanstichten van een gewelddadige revolutie in Egypte, het steunen van Al Qaeda terroristen in Syrië, het fors opvoeren van het aantal droneaanvallen en maken van onschuldige burgerslachtoffers in Pakistan, Afghanistan en Jemen, het veroorzaken en vervolgens doodzwijgen van een islamitische uitroeiingsoorlog tegen het christendom, en het uitlokken van een mogelijke oorlog met Rusland door een fascistische staatsgreep in Oekraïne aan te sturen, staat Obama in Europa en vooral in Nederland nog steeds op een voetstuk, getuige de soms aan afgoderij grenzende verering door de media en politiek.

Xander

(1) Russia Today

Zie ook o.a.:

06-03: Crisis Oekraïne: Is Obama zwak en naïef, of de critici die hem zo noemen
14-02: 'Als Obama niet wordt gestopt, stort Amerika binnen 18 maanden in'
30-01: Obama zegt Congres te negeren; Eerste dictatuur VS een feit
26-01: Obama begonnen met uitschakelen politieke vijanden

 

Is Europe Cracking Up?

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Is Europe Cracking Up?

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

A week ago, in the St. George’s Hall in the Kremlin, Russia’s elite cheered and wept as Vladimir Putin announced the re-annexation of Crimea. Seven in 10 Russians approve of Putin’s rule.

In Crimea, the Russian majority has not ceased celebrating. The re-conquest nears completion. In Eastern Ukraine, Russians have now begun to agitate for annexation by Moscow.

Ukrainian nationalism, manifest in the anti-Russia coup in Kiev, has produced its inevitable reaction among Russians.

While praising the Ukrainians who came out to Maidan to protest peacefully, Putin said that those behind the decisive events “resorted to terror, murder and riots. Nationalists, neo-Nazis, Russophobes and anti-Semites executed this coup.” The Kremlin erupted in cheers.

But not only in Ukraine is ethnic nationalism surging.

“National Front Vote Stuns Hollande” was the headline on the Financial Times’ story about France’s municipal elections Sunday.

Though the FN of Marine Le Pen, daughter of party founder Jean Marie Le Pen, did not field candidate in many cities, it won the mayoral race outright in Henin-Beaumont and ran first or second in a dozen medium-sized cities, qualifying for run-off elections on March 30.

“The National Front has arrived as a major independent force — a political force both at the national and local levels,” declared Le Pen.

No one is arguing the point. Indeed, a measure of panic has set in for the socialist party of Francois Hollande, which is calling on all parties to unite against FN candidates.

In early polling for the May elections for the European Parliament in Strasbourg, the National Front is running close behind the UMP of ex-president Nicolas Sarkozy, and ahead of Hollande’s socialists.

Begun as an anti-immigrant, anti-EU Party, the FN has broadened its base to issues like crime and unemployment.

But the most startling news on the nationalist front last week came in Venice and the Veneto region, where 89 percent of a large turnout in a non-binding referendum voted to secede from Italy and re-establish the Venetian republic that vanished in 1866.

Exulted Luca Zaia of the separatist Northern League, “The will for secession is growing very strong. We are only at the Big Bang of the movement — but revolutions are born of hunger and we are now hungry. Venice can now escape.”

The proposed “Repubblica Veneta” would embrace five million inhabitants of Veneto. Should it succeed in seceding, Lombardy and Trentino would likely follow, bringing about a partition of Italy.

Sardinia is also reportedly looking for an exit.

In readying their referendum, Venetians journeyed to Scotland to observe preparations by the Scottish National Party for the vote this fall to sever the 1707 Act of Union with England.

Also observing in Scotland were representatives of Catalonia who will hold a similar referendum this fall on secession from Spain. Basque Country secessionists were present in Scotland as well.

In a report published this weekend, “Europe on Trial,” a poll of 20,000 British commissioned by Lord Ashcroft of the Conservative Party found that Russia (before the Kiev-Crimea crisis) was viewed more favorably than either the EU or European Parliament.

By 49-31, British think the costs of membership in the EU outweigh the benefits and they are now evenly divided, 41-41, on whether to get out of the union altogether.

Prime Minister David Cameron has set a vote on EU membership for 2017. Now it appears the Labour Party, seeing the unpopularity of the EU, may also be open to changing the EU treaty and a referendum on saying goodbye to Europe, should they take power in 2015.

Why is the EU under rising centrifugal pressure? Why do so many nations of Europe seem on the verge of breaking up?

There is no single or simple explanation.

Venice and Northern Italy feel exploited. Why, they ask, should we subsidize a less industrious and lazier south that consumes tax revenues we raise here. Many northern Italians believe they have more in common with Swiss than Romans, Neapolitans or Sicilians.

Flanders feels the same about the Walloons in Belgium.

Scots and Catalans believe they are a people with a culture, history and identity separate from the nations to which they belong.

Across Europe, there is a fear that the ethnic character of their countries and continent are being altered forever against the will of the people.

Western Europeans are recoiling at the Bulgarians, Rumanians and gypsies arriving from Eastern Europe. Asylum seekers, economic refugees and migrants in the scores of thousands arrive annually on the Italian island of Lampedusa and in the Spanish Canaries.

Early this month, the New York Times reported a surge of 80,000 African migrants headed for the tiny Spanish enclaves of Ceuta and Melilla on the Moroccan coast.

The goal these desperate people seek: the mother countries of the Old Continent and the wealthy welfare states of Northern Europe.

What the children of Europe are rebelling against is what their fathers, paralyzed by political correctness, refused to prevent.

It was predictable, it was predicted, and it has come to pass.