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mardi, 25 novembre 2014

Adinolfi, Circulo Futurista, Roma

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Lettre ouverte à Eric Zemmour

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Lettre ouverte à Eric Zemmour

par Peter Eisner

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Monsieur Eric Zemmour, je n'ai pas lu votre dernier livre, dont on a beaucoup parlé. En revanche je suis régulièrement votre débat avec Nicolas Domenach dans l'émission Ca se dispute de la chaîne i-télé. Ainsi ai-je pu me faire une idée de vos positions.

Bien qu'éloigné de la ligne souverainiste que vous affichez, point sur lequel je reviendrai en détail, je précise que ce n'est que très rarement que j'approuve les critiques, parfois virulentes, de votre contradicteur de l'émission citée, lequel se complait dans l'hypocrisie politiquement correcte, bourgeoise et mondialiste. De la même façon, j'ai trouvé lamentable l'avalanche de reproches qui vous ont été adressés et notamment inepte la critique que Christophe Barbier a fait de votre livre dans l'Express. Sur la plupart des points, je vous donne toujours raison. Aussi suis-je très heureux du succès de votre livre. Il est cependant un sujet sur lequel je ne vous suis pas.

Vous dites par exemple que les Français ne reconnaissent plus la France. Voilà qui est très bien vu. Mais est-ce bien la France qu'ils ne reconnaissent plus? Si vous allez en Pologne, voire à Ekaterinbourg en Sibérie, vous vous croirez en France, ou plutôt peut-être dans une France d'il y a quelques décennies. Ce que les Français ne reconnaissent plus dans leur environnement, c'est tout simplement celui d'un pays européen. Bien sûr, la plupart des pays européens ont un cachet qui leur est propre. C'est le cas de l'Angleterre notamment, et l'on comprend que les Anglais tiennent à leurs coutumes. Mais si vous allez en Alsace ou en Corse, vous ne vous sentirez pas en région parisienne non plus. Même à l'intérieur de la Lorraine, de Nancy à Sarrebourg par exemple, au bout d'une heure de route vous êtes dépaysé.

Vous dites également que vous aimez la musique classique, vous la trouvez supérieure au rap. Ce n'est pas moi qui vous contredirai. J'imagine que vous aimez Bach, Mozart, Beethoven, Schubert. Ils n'étaient pas Français, ce qui n'empêchait pas d'ailleurs Mozart de tenir une correspondance en langue française. Notre patrimoine culturel est européen, qu'il concerne la littérature, la philosophie, la peinture, la sculpture, l'architecture, la musique … A la Renaissance, les artistes parcouraient l'Europe, comme les scientifiques. Descartes était-il français, quand il se trouvait chez lui en Hollande ?

Vous dites encore que la France n'est pas née de la révolution, qu'elle est bien plus ancienne. C'est vrai. Maintenant où la faire démarrer? Certains pensent à Vercingétorix. Mais la Gaule n'a jamais existé; elle n'a jamais été qu'une création romaine. Il y avait bien un pays celte, débordant très largement notre Hexagone. Avec les Latins, les Germains et quelques autres, on retrouve en gros la population de l'Europe occidentale et centrale. Or cette dernière était déjà presque instaurée en Etat au début la Rome impériale. C'est bien l'Europe qui est notre patrie d'origine. La France n'a jamais été qu'une Europe en réduction : un peuple au départ celte, une profonde imprégnation latine et une conquête par les Germains qui a donné au pays son nom.

Vous aimez la France de l'ancien régime, à l'époque où elle dominait intellectuellement l'Europe, et vous aimez celle de Napoleon, quand il accumulait les victoires et fondait le Code civil. Entre les deux, vous semblez voir la grande révolution, ses horreurs mises à part, comme initiatrice d'une forme de mondialisme. Quelques signes peuvent aller dans ce sens en effet, mais là n'est pas l'essentiel. Il faut retenir d'abord le retentissement, auprès des intellectuels de nos pays voisins, des idées révolutionnaires --- sans oublier dans cette affaire nos prédécesseurs américains. Il est bien dommage que Napoléon n'ait pas su se servir de cet avantage pour fonder une Europe non soumise, jusqu'à la Russie comprise. A l'époque de la révolution, on ne pensait pas vraiment à l'humanité dans son ensemble; plus tard les premiers internationalistes marxistes ne voyaient guère plus loin, non plus, que les Romains antiques. Quand on pensait pour la France, Europe en réduction, on pensait pour l'Europe et sa diaspora américaine.

Je conclus. Nous avons une patrie; c'est l'Europe. Qu'est-ce qui vous empêche de le reconnaître?

Peut-être pensez-vous tout simplement que cette idée européenne n'est pas réaliste, dans les circonstances d'aujourd'hui. Il est difficile de vous donner complètement tort. L'idée européenne ne progresse pas trop lentement; elle régresse. Mais pourquoi régresse-t-elle ? Vous ne semblez pas vous poser la question.

Vous voyez l'origine de tous nos maux dans l'Union européenne, cette construction technocratique. Vous avez raison d'en dire le plus grand mal. Elle réduit à une peau de chagrin la démocratie à l'intérieur de chacun des pays membres, au point que le choix de leurs dirigeants importe désormais bien peu. Elle sert de porte ouverte à la mondialisation. Elle place l'Europe sous la tutelle des Etats-Unis d'Amérique. Tout cela est exact.

Mais peut-être votre critique n'est-elle simplement pas assez sévère. Vous oubliez que c'est cette construction qui fait justement régresser l'Union Européenne. Vous semblez pourtant en avoir discerné la vraie nature. Ce n'est qu'une oligarchie, un club de dirigeants. N'avez-vous pas vu qu'ils sont tous mondialistes et europhobes, comme l'a très justement constaté un Elie Barnavi ? D'ailleurs votre contradicteur Nicolas Domenach, qui se déclare européen, l'est bien moins que vous-même. Et Christophe Barbier, lorsqu'il s'avance à citer une nation européenne, n'y met pas ce qu'il convient. Ce sont des hypocrites. Bref, comment n'avez-vous pas noté qu'avant tout autre chose l'Union européenne n'était pas européenne ?

Ensuite votre critique manque de discernement. L'Union européenne actuelle n'étant pas l'Europe, il ne faut pas dénoncer les idées européennes en même temps que le fonctionnement de la technostructure bruxelloise. Faisons une comparaison. Qui défendrait, dans la France d'avant la révolution, le système des fermiers généraux? Est-ce, pour autant, qu'il fallait détruire la France ? Certainement pas. Or nos commissaires bruxellois ne sont jamais que les fermiers généraux d'aujourd'hui, chargés qu'ils sont d'affermir les contraintes imposées aux Etats membres pour le compte d'un club de dirigeants, dits nationaux, tous coupés du peuple.

C'est à tort qu'on vous accuse de vous réjouir d'un déclin qui conforterait vos thèses. Mais vous n'avez pas vu non plus que du mal peut aussi surgir un bien? C'est l'ancien régime des fermiers généraux qui a convoqué des Etats généraux, lesquels ont pris pouvoir et commencé par abolir les privilèges. C'est notre assemblée européenne fantoche qui peut un jour prendre le pouvoir à des dirigeants corrompus. Et cela ne se fera peut-être pas dans la douceur.

En attendant, tout ce qui peut contribuer à réunir les Européens est bon à prendre. Croyez-vous qu'Allemands et Français aient besoin de systèmes sociaux vraiment différents ? La sécurité sociale a été installée par Bismarck bien avant d'exister chez nous. Certes, aujourd'hui, nous suivons des voies divergentes. Cependant notre plus grande différence tient dans notre taux d'allogénisation, lequel est bien supérieur qu'outre Rhin. Donc à ce qui fait qu'on ne reconnaît plus la France. Cette France qui ne peut pas marcher avec l'Allemagne est précisément celle qui vous déplaît.

Essayez donc d'y réfléchir. L'Europe, comme Nation, est un beau projet, comme l'unification allemande et italienne l'ont été . Si vous le portiez, vos ennemis seraient démasqués, désarmés.

Pierre EISNER (PSUNE/LBTF)

Les populations européennes ont survécu au dernier âge de glace: nous avons 55 000 ans d’histoire

Les populations européennes ont survécu au dernier âge de glace: nous avons 55 000 ans d’histoire

 
Ex: http://anti-mythes.blogspot.com
L’étude d’un ADN vieux de plus de 36.000 ans montre une continuité génétique chez les populations eurasiennes depuis leurs origines, prouvant que l’homme a survécu aux périodes glaciaires les plus sévères en Europe.
kostenki_2.jpg(…) En comparant le génome d’un homme dont les ossements fossilisés ont été mis au jour à Kostenki (photo ci-dessous), dans la partie européenne de la Russie d’aujourd’hui, avec les résultats de précédentes recherches, ces scientifiques ont découvert une unité génétique « surprenante » remontant jusqu’aux premiers humains en Europe.
« Il y a eu une continuité génétique des populations européennes depuis le haut paléolithique (- 55.000 ans) jusqu’au mésolithique (entre 10.000 et 5.000 ans avant l’ère chrétienne) et ce pendant une période de grande glaciation », montre l’analyse de ce génome, précise Marta Mirazón Lahr, de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, principal co-auteur de cette recherche parue dans la revue américaine Science.
(…) « Mais maintenant nous savons grâce au séquençage de ce génome qu’aucun nouveau groupe de gènes n’est apparu durant ces différentes périodes et que la survie de ces populations s’est faite sans modification biologique », souligne Marta Mirazon Lahr.
 

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Il nuovo ordine asiatico

 

Zheng He è un eunuco cinese, di religione musulmana che, circa 600 anni fa, venne messo a capo della flotta marittima cinese, dall'allora imperatore – della dinastia dei Ming – Zhu Di. Le sue imprese sono considerate mitiche (si dice che abbia addirittura scoperto l'Australia e la Nuova Zelanda) e rimandano ad una grandezza navale cinese che non venne mai più replicata.  

In uno dei suoi tanti recenti discorsi, il presidente della Repubblica popolare cinese Xi Jinping, lo ha ricordato, dando il via al lancio del «sogno dell’Asia e del Pacifico». Si tratta di un progetto che prevede investimenti, banche internazionali, infrastrutture per rafforzare la ben nota via della Seta e collegare via mare la Cina all'Asia e ai mercati medio orientali ed europei.

Si tratta di un balzo in avanti non da poco, una sorta di uscita allo scoperto da parte di un presidente che ha ormai collezionato internamente il sufficiente potere per riproporre all’esterno il desiderio di riportare la Cina dove è sempre stata, ovvero alla guida del continente asiatico. I piani di Pechino sono complessi e articolati e includono un accordo di libero scambio in Asia e Pacifico, una Asian Infrastructure Investment Bank (Aiib) da 100 miliardi di dollari, con sede a Pechino e un «fondo per la Via della Seta» da 40 miliardi di dollari, annunciato proprio la settimana scorsa.

Secondo Xi Jinping, «la Cina potrebbe stimolare la crescita e migliorare le infrastrutture in tutta la regione per contribuire a realizzare un sogno dell’Asia e Pacifico: con l’aumento della nostra forza nazionale complessiva, ha detto, la Cina ha la capacità e la volontà di fornire un maggior numero di beni pubblici per la regione Asia-Pacifico e per il mondo intero». Per quanto riguarda la banca d'investimenti, il Financial Times - e con esso la comunità finanziaria internazionale - è apparso preoccupato.

«La Aiib e la banca dei Brics, che comprende Brasile, Russia, India, Sud Africa e Cina rappresentano la prima sfida istituzionale grave per l'ordine economico mondiale stabilito a Bretton Woods 70 anni fa, secondo Matthew Goodman, uno studioso del Centro di studi strategici e internazionali di Washington. Meno chiaro è quanto queste nuove istituzioni miglioranno la governance globale o aiuteranno davvero gli interessi dei paesi che li difendono».

Domanda legittima, se per questi Paesi fosse provata l'utilità derivata dalle istituzioni economiche mondiali occidentali, che con le proprie operazioni sono riuscite a mettere al tappeto gran parte del mondo. L’occasione migliore per il lancio di questa nuova, ennesima, svolta storica è l'Asian Pacific Economic Cooperation (Apec) – il meeting dei 21 paesi dell'area -che si è svolto a Pechino. Xi gioca in casa e non potrebbe avere terreno più favorevole.

A Pechino è arrivato anche Obama, un presidente indebolito (e definito «insipido» dalla stampa locale) dalle elezioni di metà mandato e dal nuovo ginepraio iracheno e più in generale preda di un mondo multipolare, caratterizzato dalle varie spinte di potenze regionali che ormai sfidano apertamente lo status quo, ridisegnando una geografia considerata «colonialista», come nel caso del Califfato tra Iraq e Siria o riproponendo antichi fasti, suffragati dalla nuova forza economica, come nel caso di Pechino. Il mondo è cambiato e l'Asia costituisce la cartina di tornasole economica di questo spostamento del capitale e della sua guida.

«Spetta al popolo dell'Asia gestire gli affari dell'Asia, risolvere i problemi dell'Asia e difendere la sicurezza in Asia», ha detto Xi Jinping, invitando i paesi asiatici a «far avanzare il processo di sviluppo comune e l'integrazione regionale». Mai come negli ultimi anni la Cina ha avuto un campo così vasto davanti a sé: attivare investimenti e fondi per Pechino è la soluzione migliore per rispondere ai dubbi che la debolezza americana sta facendo serpeggiare tra i suoi alleati nella regione, in bilico tra la resistenza ad un'alleanza anti cinese o l'abbandono ai – tanti – soldi che Pechino mette sul piatto.

Washington è riuscita, per ora, a bloccare l'idea di un libero scambio asiatico a matrice cinese, per spingere sul proprio accordo, che esclude la Cina, ma la centralità cinese nella regione sembra ormai inarrestabile e non nasce certo in questi giorni. A Washington c'è già chi parla di un nuovo piano Marshall asiatico, mentre alcuni media occidentali – il Wall Street Journal ad esempio – ricordano i fasti imperiali cinesi e il sistema dei tributi: qualcosa che forse appare più vicino alle intenzioni di Pechino.

Xi Jinping ha infatti proposto la cosiddetta «Cintura economica della Via della Seta» già settimane fa, durante un viaggio in Asia centrale. Si tratta di un corridoio che collega l'Oceano Pacifico al Mar Baltico e che unisce Asia orientale, Asia meridionale e il Medio Oriente per servire un mercato combinato di circa tre miliardi di persone. In Kazhakistan ha stretto un accordo per 30 miliardi di dollari per petrolio e gas e ha fornito un prestito di 3 miliardi di dollari per infrastrutture in Kirghizistan. Una manovra già vista in Africa: prestiti per infrastrutture e servizi, in cambio di risorse.

«Durante il recente viaggio in Indonesia - ha scritto il Wall Street Journal - ha proposto un altro pilastro, un corridoio commerciale marittimo che ha chiamato la Via della Seta Marittima del 21° secolo. Esso comporta la costruzione o l'espansione di porti e aree industriali in tutto il Sud-Est asiatico e in luoghi come lo Sri Lanka, il Kenya e la Grecia, con l'obiettivo di incrementare il commercio bilaterale con il sud-est asiatico a mille miliardi di dollari entro il 2020, più del doppio del livello dello scorso anno».

Il Fondo fornirà sostegno finanziario ai paesi asiatici che mirano a migliorare la connettività, ha detto Xi. «Seduta su una grande riserva di valuta estera, la Cina ha la capacità e dovrebbe assumersi maggiori responsabilità per lo sviluppo comune della regione», ha specificato al Global Times Zhang Baotong, un ricercatore dell'università dello Shaanxi, la provincia nord-occidentale cinese, già punto di partenza dell'antica Via della Seta.

La stampa locale non ha dubbi sul cambiamento dell'equilibrio asiatico, rimarcando il consueto carattere «pacifico» dell'ascesa cinese.

«Gli Usa vogliono sempre guidare il mondo, ma non ne hanno la forza. Non c'è stata alcuna egemonia globale in grado di spazzare via la diversità nel mondo e gli Stati Uniti non fanno eccezione. Se uno dei due paesi tra Cina e Stati Uniti non tiene conto degli interessi degli altri per cercare il proprio interesse, non ci sarà alcun successo nella regione. Quella di una posizione dominante è forse un’idea obsoleta e la lotta per il dominio non beneficerà nessuno dei due paesi».

Simone Pieranni

Simone Pieranni, genovese, laureato in Scienze Politiche, in Cina dal 2006. Nel 2009 ha fondato, con la giornalista colombiana Natalia Tobon, China Files agenzia editoriale specializzata in reportage dall'Asia in italiano e spagnolo. Attualmente, tra Roma e Pechino, lavora alla sezione Esteri del Manifesto.

Arno Breker. El Miguel Ángel del siglo XX

Novedad editorial:

Arno Breker. El Miguel Ángel del siglo XX, de José Manuel Infiesta.

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Índice


Prólogo de la presente edición, Ramón Bau / 9
Prólogo a la ia Edición, Michel Marmin (1976) / 15
Prólogo a la 2a Edición, Juan de Ávalos (1982) / 21
Entrevista (1975) / 27

Anexos:


José Luis Jerez Riesco (1977) / 73
Javier Nicolás (1980) / 79
Andre Müller (1979) / 87
La escultura en la Gran Exposición de Bellas Artes
de Munich / 103
La obra plástica de Amo Breker / 107
Han dicho: Frases de y sobre Breker / 129
Cronología / 143

Orientaciones

La base de este texto se editó por primera vez en Ediciones Nuevo Arte Thor en 1976, con solo parte del texto que aho­ra se edita, siendo los autores Michel Marmin y José Manuel Infiesta.
En ese momento Breker era un absoluto desconocido en España, fuera de los ambientes especializados, y la actual edi­ción mejora en mucho aquella primera al añadir textos esen­ciales para comprender a fondo tanto la vida como la obra de Breker.
El material añadido en esta edición es esencial para el es­tudio sobre Breker. Así pues esta edición era necesaria, no es una reedición, es una nueva edición con textos esenciales para complementar la visión no solo artística sino personal del gran Miguel Ángel del si­glo XX: Arno Breker.

[del prólogo de Ramón Bau]

1ª edición, Tarragona, 2014.
21×15 cms., 146 págs.
Cubierta a todo color, con solapas y plastificada brillo.
PVP: 15 euros

Pedidos: edicionesfides@yahoo.es

Fuente: Ediciones Fides

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Police du langage : les jurons bientôt interdits?

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Police du langage: les jurons bientôt interdits?
 
Les jeunes cons ne savent décidément plus quoi inventer pour se rendre intéressants
 
par Nicolas Gauthier
 
Ex: http://www.bvoltaire.fr

Bon, c’est pas pour jouer aux vieux cons, mais les jeunes cons ne savent décidément plus quoi inventer pour se rendre intéressants. Ainsi, ce collectif Georgette Sand, dirigé par une certaine Ophélie Latil, sûrement très connue de sa famille et de son proche voisinage, qui entend en finir, à en croire Le Figaro , avec les « préjugés sexistes, homophobes et racistes ».

« On ne peut pas se passer des insultes, mais dans la plupart des sociétés, elles sont porteuses de stéréotypes. […] La déconstruction des préjugés “genrés” passe aussi par un véritable travail sur le langage », estime donc Ophélie Latil, persuadée que des injures telles que « pédé » ou « pute », toutes « liées à la sexualité des personnes », devraient donc disparaître du vocabulaire et des dictionnaires allant généralement avec.

Toujours dans le registre et à en croire le même quotidien, une certaine Dominique Lagorgette, « linguiste spécialisée dans le discours transgressif. […] L’idée est très bonne, car elle cherche à rendre sexy des insultes politiquement correctes. »

imagesPR.jpgFort bien et au feu les pompiers ! Car pétard de pétard, non d’un petit bonhomme, le juron a toujours fait partie de notre culture française. Certes, pour cause de blasphème, il était logique que « Mort de Dieu » devienne « Morbleu », que « Par le sang de Dieu » finisse en « Palsambleu » et que le bon roi Henri IV, sur les conseils de son confesseur, se soit converti à des « Jarnicoton » plutôt qu’à ses habituels jurons. Enfin, allô, quoi ? Et saperlipopette !

Il y a maintenant près de trente ans, mon défunt ami Pierre Gripari, dans son putain (oups) de bon livre qui n’était pas un bouquin de tarlouzes (re-oups), intitulé Patrouille du conte , prédisait déjà l’actuel bousin. Soit l’entreprise mortifère de réécriture de la langue et de notre patrimoine commun. Pierre était pédé comme pas deux (re-re-oups), mais fut aussi le premier à m’avoir félicité pour la naissance de mon fils aîné ; ce, sur le thème : « C’est pas en se faisant empapaouter par des Arabes dans des cabanes de chantiers qu’on va repeupler la France ! » Accessoirement, Pierre Gripari aurait bien ri de cette inepte polémique…

Alors, on dit quoi, maintenant ? Il faudrait poser la question à Laurent Baffie qui, sur le plateau de l’émission « C à vous », traite Frigide Barjot de « pute ». « Touche pas à ma pute ! », a assez logiquement tweeté Basile de Koch, son compagnon. Bref, plus ça va, moins ça va. Toujours dans le registre, la fessée parentale serait en passe de devenir premier fléau de France. Stop ! Pourtant, la fessée érotique a également ses adeptes. Demandez aux Anglais, tous des invertis testiculaires, (re-re-re-oups).

En attendant les jours heureux du goulag mou et fleuri de demain, ces quelques vers signés de Serge Gainsbourg et de Jacques Dutronc :

« Bougnoule, Niakoué, Raton, Youpin/Crouillat, Gringo, Rasta, Ricain/Polac, Yougo, Chinetoque, Pékin/
C’est l’hymne à l’amour/Moi l’ nœud. »

Bien le bonjour chez vous.

Eurasian consolidation and India's policy

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Eurasian consolidation and India's policy

By Zorawar Daulet Singh

Ex: http://www;atimes.com

Speaking Freely is an Asia Times Online feature that allows guest writers to have their say. Please click here if you are interested in contributing.

Since English geographer and geopolitician Halford Mackinder's published a Russia containment strategy disguised as a grand theory in 1904, the Eurasian heartland has been perceived by the Anglo-American world as a threat to its global position.

Ironically, as Mackinder was writing his paper, the heartland power, czarist Russia, was in its death throes - Japan's 1904-1905 naval victories in the Pacific had removed all illusions about Russia's status as a first-rate power.

Yet, within three decades, a revolutionary and industrializing.

Russia was emerging as a potential superpower. Stalin's crushing, albeit costly, annihilation of Hitler's Third Reich established the Soviet Union as the second global pole. China's own revolution, inspired and financed by Stalin's Russia, produced the first major consolidation of the Eurasian heartland.

Led by America, the West initiated a sustained grand strategy of countering this new force in world politics. Nicholas Spykman offered a theoretical precursor to this strategy in his 1942 book, America's Strategy in World Politics, which argued for America to project its strategic influence on the "Rimland" regions around the Soviet periphery.

Middle powers like India located on the Eurasian Rimland, however, reacted differently and consciously chose an approach that sought to maintain friendly and constructive ties with both these formidable blocs.

Despite some material costs, the overall developmental and security advantages of such an independent approach has never been credibly challenged. Indeed, this notion of sustaining a balance between the Atlantic and Eurasian worlds became an ingrained feature of Indian thinking and foreign policy practice.

During the interlude between 1991 and the resurgence of the Eurasian powers in the last decade, any notion of a balance between the two worlds became irrelevant. But the dramatic revival of the Eurasian world, and, its ongoing second phase of consolidation since the 1940s and 1950s, has revived the logic of balance in global geopolitics.

How should India view the contemporary alignment of Russia and China?

First, US policies have played an important part in driving Russia away from the West. But China's new post-Dengist identity as a great power seeking to improve its own bargaining equation with the US is also a factor in Beijing's outreach to Moscow.

As Gilbert Rozman of Princeton University perceptively notes, "Moscow and Beijing have disagreements about the future order they envision for their regions. But they agree that the geopolitical order of the East should be in opposition to that of the West."

Unlike the US, India has absolutely no problem with a stronger Russia, and, a Moscow buttressing its Asian identity. A Moscow-Beijing alignment, however, poses some challenges - although not nearly as serious as this development is for America's global position.

What are the implications of this global triangular development for India?

A modicum of a balance of power is a positive development for the overall international system. The short history of unipolarity leaves no doubt about the adverse impact of an unrestrained superpower on the lesser powers. As Russian President Vladimir Putin recently remarked, "The very notion of 'national sovereignty' has become a relative value for most countries."

While India shares some values with the West, such as a commitment to democracy and a liberal vision of a rule-based system, it finds that many Western norms on global governance and managing international security often contradict that liberal vision.

A challenge to Western predominance, and, certainly against its most unilateralist impulses, is not unwelcomed by the Indian strategic elite.

At the regional level, the rise of China is producing a variety of challenges: some evident, others still in flux. For example, China's evolving role beyond its core focus on East Asia is bringing new forms of Sino-Indian strategic interactions, especially in states that overlap the peripheries of India and China. Just as India is discovering the logic of multipolarity, smaller states in Southeast and South Asia are also recognizing the virtues of multiple options to advance their developmental and security interests.

The foreign policies of Vietnam and Sri Lanka exemplify this. Both these states have lived under Chinese and Indian power for most of their existence and are seeking opportunities to make new friends.

In the Sri Lankan case, it is primarily Indian apathy and lack of statecraft that has enabled Colombo to acquire more than the usual maneuvering space. In Vietnam's case, it is the sheer consequence of China's growing power that is impelling Vietnam to pursue multiple strategic partnerships. Ironically, it is Moscow that has assumed the leading role in modernizing Vietnam's military capabilities. For both India and China, the challenge is to ensure that their smaller neighbors remain at the very least non-aligned and sensitive to their respective concerns. India needs to re-discover a rich tradition of statecraft that had got subsumed in domestic instability and parochialism in recent decades.

Globally, India is facing an interdependent world but with the Atlantic and Eurasian great powers intensifying their competition over many issues and regions. Dmitry Trenin argues that the "US-Russian crisis" will spill over into a struggle waged "in the realms of geoeconomics, information, culture, and cyberspace".

The US and China are also competing for the future of an East Asian order but the high economic interdependence between China and its neighbors, and, China and the US (two-way trade in 2013 was US$562 billion) has made the game assume a more complex shape. But with Moscow and Beijing coordinating and backing up each other's core interests, the US ability to divide the Eurasian world has become severely constrained.

While the instinct for a balanced posture comes naturally to Indian policymakers, the pursuit of India's own interests has invariably been a more challenging endeavor. Indeed, this was always the most powerful critique of non-alignment: India got the meta-vision right but struggled with the micromanagement of its own interests and role. Yet, rather than focus on defining Indian interests clearly and sensibly, the contemporary discourse around Indian foreign policy typically revolves around challenging the meta-vision - by posing absurd questions such as 'will India will swing west or east?' This is the wrong analytical level to advance a debate on India's foreign policy.

Only once Indian interests are defined can India pursue and defend these. On core frontier issues, India has recognized it needs to manage its disputes by itself. No great power can solve these questions for India. Fortunately, nuclear conditions have obviated several scenarios of conflict escalation on India's frontiers. As a territorial status quo power, India's future challenge is managing its stalemates with China and Pakistan, and, exercising political will if opportunities for genuine border settlements arise.

But on several other fronts, the opportunity for constructing issue-based partnerships, often with different great powers, is becoming logical. For example, on climate change, Suresh Prabhu, a newly inducted minister in the government of Prime Minister Narendra Modi, has expressed a new realistic position where India cannot secure its interests by riding Chinese coat-tails, because the latter's capacity to assume responsibilities outpaces India's.

Prabhu remarked, "India and China must cooperate. But we must remember that India's interests are not the same as China's. …There is no way India could be asked to take the same kind of climate actions as China."

On developing a framework for cyber governance, India does not agree with the US position. In the July BRICS summit at Fortaleza, Modi noted, "BRICS countries, should take the lead in preserving cyberspace, as a global common good." On terrorism, beneath the veneer of a global consensus, India has found its partners have fleeting attention when it comes to operationalizing a shared revulsion for cross-border terrorism. On global finance, the gradual trend line towards a multiple reserve currency system with an internationalizing yuan offers benefits in terms of a less imbalanced and thus stable system, and, access to diverse forms of international capital.

On the maritime commons, India has common interests with big trading nations such as US and China, who all seek security of shipping lanes, even as India simultaneously seeks to shape the geopolitics on its own maritime frontiers, which are in proximity to international sea lines of communication.

On energy security, India seeks to leverage Western technological advantages when it comes to tapping non-conventional hydrocarbons but also has more durable interests with the energy rich powers such as Russia, Iran and Saudi Arabia. On pursuing new lines of communication to Eurasia, India has a long-term common interest with Iran and Russia, the two leading powers with the keys to access that space.

Although the accompanying rhetoric is still measured by Cold War standards, world politics is at an inflexion point where the fierce competition between the Atlantic and Eurasian worlds could fuel more global instability. The competition is a manifestation of a post-unipolar power transition with the great powers disagreeing on both the path towards a new equilibrium or what should be the normative design of a future world order. As Putin remarked at the Valdai Forum in October, "The goal of reaching global equilibrium is turning into a fairly difficult puzzle, an equation with many unknowns."

India needs a more sophisticated outlook and domestic conversation on global and regional affairs, and, the skill and poise to work constructively with a variety of great powers who appear unlikely to get along with each other for the foreseeable future.

Speaking Freely is an Asia Times Online feature that allows guest writers to have their say. Please click here if you are interested in contributing. Articles submitted for this section allow our readers to express their opinions and do not necessarily meet the same editorial standards of Asia Times Online's regular contributors.

Zorawar Daulet Singh is a research scholar at King's College London.

(Copyright 2014 Zorawar Daulet Singh)