L’écologisme punitif fait partie intégrante du politiquement correct. Il tire en effet prétexte du réchauffement climatique pour faire avancer les projets mondialistes et déconstructivistes du Système. Face à cette manipulation, Ligne droite préconise une écologie de civilisation propre à protéger notre environnement comme à sauvegarder l’humanité.

L’écologisme punitif, une approche mondialiste

L’écologisme punitif correspond à une résurgence du vieux millénarisme : il consiste à terrifier l’homme, plus précisément l’homme européen, et à le désigner comme l’unique coupable des changements climatiques. Ce nouveau puritanisme prêché pour « sauver la planète » renforce ainsi la culpabilisation européenne et sert de prétexte en Occident à une prolifération tant réglementaire que fiscale et à un contrôle croissant de la population.

Alors que leurs effets sur le climat ne sont pas démontrés, les règlementations écologiques s’attaquent avant tout aux habitudes individuelles comme l’utilisation des sacs non recyclables. Mais, si elles s’en prennent aux comportements des personnes, elles semblent ignorer que ceux-ci résultent indirectement des pratiques du système économique. Ainsi, par exemple, on s’acharne à interdire les villes aux automobilistes, mais on laisse l’industrie automobile produire des véhicules polluants. On ne touche pas non plus aux poids lourds, tout aussi polluants que les automobiles, car ils constituent un lobby redoutable. Plus grave encore, on ne dénonce pas l’effet de la mondialisation de l’économie qui, en raison des transports de masse qu’elle nécessite, augmente considérablement la consommation d’énergie. Cet écologisme ignore au surplus l’écologie humaine, et notamment la nécessité de préserver la diversité des cultures humaines. La grande majorité des « écolos » sont en effet de farouches partisans de l’immigration et du métissage.

Une écologie libérée de l’idéologie de la Nouvelle Gauche

L’écologisme punitif s’inscrit parfaitement dans les axes idéologiques de la Nouvelle Gauche, à la fois mondialiste et déconstructiviste. Aussi est-il promu et favorisé par toutes les composantes du Système, y compris par les forces économiques du Cartel de Davos qui y voient l’opportunité de créer de nouveaux marchés.

Aussi Ligne droite estime-t-elle nécessaire de dénoncer l’écologisme punitif comme le paravent du mondialisme. Les tenants du Système utilisent en effet les changements climatiques pour en faire la nouvelle Grande Peur de ce siècle et faire ainsi avancer leur projet de « gouvernance » mondiale destinée à supplanter les États. Du moins est-ce l’attitude de l’oligarchie européenne, car comme l’a encore montré le retrait américain des accords de Paris sur le climat, de nombreux pays n’entendent pas abandonner leur souveraineté.

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Pour cette raison, Ligne droite considère qu’il faut traiter les questions environnementales non pas au niveau mondial, car c’est à la fois inefficace et conflictuel, mais à l’échelle des grands espaces de civilisation. En d’autres termes, les Européens doivent d’abord se préoccuper de leur propre environnement et de leur façon de vivre avant de donner des leçons à la terre entière. Ils doivent à cet égard promouvoir une écologie de civilisation bien plus prometteuse que l’écologisme mondialiste.

Une écologie fondée sur la science, non sur la nostalgie

Cette écologie de civilisation doit d’abord faire preuve de réalisme. Il faut en effet bien cerner les véritables causes de la modification de notre environnement, car elles ne sont pas nécessairement là où la doxa écologiste voudrait qu’elles soient. En Occident, les atteintes à l’environnement liées à la consommation excessive d’énergies non renouvelables sont le fait notamment du consumérisme débridé et de la domination de l’esprit mercantile, lequel nous conduit à croire que nous avons le droit d’arraisonner la nature à notre gré et de gaspiller à l’infini.

Dans le reste du monde, l’accession de nombreux pays au développement économique, l’urbanisation chaotique, la concurrence exacerbée pour l’accès aux ressources naturelles, ainsi que l’explosion démographique de l’Afrique pèsent plus sûrement sur l’environnement mondial que l’utilisation des sacs plastiques en Europe ! D’autant que l’on ne voit pas comment ni au nom de quoi interdire à ces pays l’accès au niveau de développement occidental.

Pour toutes ces raisons, l’exploitation croissante des ressources naturelles mondiales et donc leur raréfaction ne paraissent pas devoir s’arrêter. Dès lors, l’écologie de civilisation doit s’appuyer sur la science et la technologie pour faire face à cette perspective, plutôt que de militer pour un retour en arrière vers les sociétés pastorales d’autrefois comme le suggèrent les « écolos ». À cet égard, il faut que l’Europe investisse massivement dans la recherche scientifique, qui fut la marque de son génie, plutôt que se réfugier dans une attitude obscurantiste de défiance à son endroit.

Une écologie de civilisation pour préserver l’humanité

Forte de ces conceptions réalistes, l’écologie de civilisation voulue par Ligne droite doit engager une véritable action de protection et de valorisation de notre environnement, non seulement naturel mais aussi humain. La préservation de la diversité culturelle de l’humanité est en effet tout aussi menacée que la biodiversité. Notre culture et notre identité sont mises en péril à la fois par les migrations incontrôlées, par les déséquilibres démographiques et par la prétention de certains, tels les Occidentaux ou les islamistes, à soumettre le monde à leur idéologie ou à leur modèle. Pour préserver cet environnement-là, il faut donc promouvoir le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, à protéger leur identité ainsi que leur culture et à se protéger des migrations de peuplement. Un programme écologique très éloigné de l’idéologie du parti de Davos. 

Une écologie de civilisation pour protéger notre environnement

L’écologie de civilisation préconisée par Ligne droite propose par ailleurs cinq grandes priorités pour sauvegarder notre environnement. Il faut d’abord garantir l’indépendance énergétique de l’Europe et diminuer sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Il convient également de promouvoir une agriculture naturelle et de proximité, soucieuse de qualité et de maillage du territoire, assurant l’indépendance alimentaire de l’Europe. Il est également nécessaire de développer une véritable écologie urbaine, là où vit désormais la majorité de la population, et d’encourager la recherche et le développement dans tous les domaines où se jouent la lutte contre les pollutions et l’économie des ressources naturelles. Il faut enfin mener une grande politique de réduction du gaspillage, tant dans le domaine des produits industriels que pour les ressources naturelles.

Notre environnement est un bien trop précieux pour être laissé aux délires des écolos et des mondialistes. L’écologie de civilisation doit pour cette raison remplacer l’écologisme punitif.