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jeudi, 26 juin 2025

La proposition en quatre points de Xi Jinping pour apaiser le conflit au Moyen-Orient

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La proposition en quatre points de Xi Jinping pour apaiser le conflit au Moyen-Orient

Giulio Chinappi

En pleine escalade de grande envergure entre Israël et l’Iran, Pékin propose une feuille de route vers la paix visant un cessez-le-feu immédiat, la protection des civils, la relance des négociations politiques et le soutien actif de la communauté internationale.

SOURCE première de l'ARTICLE : https://giuliochinappi.wordpress.com/2025/06/21/la-propos...

Jeudi 19 juin 2025, dans l'après-midi, le président chinois Xi Jinping a eu un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, au cours duquel les deux dirigeants ont échangé leurs points de vue sur la situation au Moyen-Orient. Xi Jinping a présenté une proposition en quatre points: le cessez-le-feu doit devenir une priorité urgente, garantir la sécurité des civils doit être la priorité absolue, le dialogue et la négociation sont les solutions fondamentales, et les efforts de paix de la communauté internationale sont indispensables. Cet échange a eu lieu dans un contexte critique, alors que le conflit entre Israël et l’Iran ne cesse de s’intensifier. La coordination des positions entre Xi et Poutine reflète non seulement la profondeur de la coopération stratégique entre la Chine et la Russie, mais envoie aussi un message clair à la communauté internationale: un appel à contenir les tensions et à préserver la paix régionale.

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La crise actuelle au Moyen-Orient a dépassé les limites d’un conflit conventionnel. Lors d’une nouvelle série d’attaques aériennes jeudi 19, Israël a visé trois installations nucléaires iraniennes, tandis qu’un missile lancé par l’Iran a frappé un hôpital en territoire israélien. Les deux parties ont promis des représailles, et le risque d’une escalade incontrôlable s'avèrerait gravissime.

Pendant ce temps, les États-Unis, malgré leur influence déterminante sur Israël, n’ont pas joué un rôle constructif. Au contraire, ils ont continué à alimenter le conflit, allant jusqu’à indiquer leur disponibilité à « intervenir directement », ce qui mine sérieusement les attentes de la communauté internationale en matière de désescalade. La situation étant devenue telle que « rien ne peut être exclu », la fenêtre d’opportunité pour éviter le pire est désormais très étroite.

Une fois que le conflit échappe à tout contrôle, il sera beaucoup plus difficile d’en inverser la trajectoire. Dans ce contexte, la Chine a été la première grande puissance à proposer un plan global et visionnaire, capable de répondre à la fois aux besoins immédiats et aux solutions à long terme, faisant preuve d’un fort sens des responsabilités.

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La « proposition en quatre points » est ciblée et va au cœur des enjeux actuels. Elle exhorte en premier lieu les parties en conflit, en particulier Israël, à arrêter rapidement les opérations militaires pour éviter que de nouveaux dégâts soient infligés aux civils. Elle invite ensuite à soutenir fermement une solution politique à la question nucléaire iranienne, et sollicite la communauté internationale, et en particulier ces pays qui exercent une plus grande influence sur les belligérants, à faire des efforts pour apaiser les tensions.

De nature orientée vers le problème, cette proposition ne se limite pas à identifier les voies fondamentales pour la résolution de la crise, mais trace également des parcours efficaces pour atténuer le conflit. Elle met au centre la recherche d’une paix durable et d’une sécurité collective, dans le respect total de l’ordre et de l’équité internationaux. Elle reflète l’analyse précise de Pékin et s’aligne sur les sollicitations répandues dans la communauté globale, en proposant un cadre d’action concret et réalisable.

La Chine a toujours agi comme facteur de paix et de stabilité au Moyen-Orient, comme en témoignent des gestes concrets: faciliter la réconciliation entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, soutenir le retour de la Syrie à la Ligue arabe, défendre la cause des droits nationaux palestiniens, promouvoir la paix à Gaza et l’unité palestinienne, contribuer à des missions de maintien de la paix régionales ou aux aides humanitaires. En tout état de cause, Pékin a basé ses actions sur les principes de justice et sur les intérêts fondamentaux des populations du Moyen-Orient, proposant un nouveau modèle de sécurité commune, inclusive, coopérative et durable.

De l’autre côté, les accords de réconciliation entre l’Arabie Saoudite et l’Iran signés à Pékin, ainsi que la déclaration palestinienne d’unité, témoignent de la confiance de la région dans la position impartiale de la Chine et dans l’esprit de sa nouvelle conception de la sécurité. La récente « proposition en quatre points » de Xi sur le conflit entre Israël et l’Iran confirme cette ligne morale, visant à favoriser concrètement la paix au Moyen-Orient.

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Avec une région instable, la paix mondiale reste un objectif difficile à atteindre. Les efforts pour promouvoir un cessez-le-feu et engager des négociations ne sont pas seulement nécessaires pour la région, mais indispensables à la stabilité mondiale. Cela requiert coordination et consensus entre les grandes puissances. La récente conversation téléphonique entre Xi et Poutine illustre cette étroite communication et coordination entre la Chine et la Russie sur les grandes questions internationales. En tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, Pékin et Moscou coopèrent main dans la main sur la scène mondiale, jouant un rôle stabilisateur pour la paix régionale et mondiale. Cela met en évidence non seulement la contribution des pays émergents à la gouvernance globale, mais indique aussi la voie correcte pour que les grandes puissances coexistent dans un esprit de responsabilité partagée.

La crise au Moyen-Orient confirme que le monde est entré dans une « époque de turbulences et de transformations », et la « proposition en quatre points » représente la perspective cohérente de la sécurité selon les vues chinoises. De la guerre russo-ukrainienne à la question israélo-palestinienne, il est évident que les propositions de Pékin sont de plus en plus adoptées par de nombreux pays. Maintenant que des nuages de tension obscurcissent le Moyen-Orient, il est à espérer que la communauté internationale passe des paroles aux actes, en adoptant la « proposition en quatre points » de la Chine. Celle-ci se déclare prête à renforcer la communication et la coordination entre toutes les parties, à construire un consensus, à lutter pour la justice et à jouer un rôle constructif dans le rétablissement de la paix dans la région.

Saint-Pétersbourg: le discours de Poutine à SPIEF comme miroir d’un nouvel ordre mondial

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Saint-Pétersbourg: le discours de Poutine à SPIEF comme miroir d’un nouvel ordre mondial

Elena Fritz

Source: https://pi-news.net/2025/06/st-petersburg-putins-spief-re...

La politique de sanctions de l’Union européenne s’est depuis le début de la crise ukrainienne transformée en un instrument central du pouvoir eurocratique – et en une épreuve de légitimité démocratique. Autrefois justifiées comme une mesure ciblée contre les élites politiques de Moscou, les sanctions frappent aujourd’hui principalement la population elle-même: par des prix de l’énergie qui montent en flèche, des chaînes d’approvisionnement qui sont interrompues, par une désindustrialisation et une fragmentation croissante du marché intérieur européen.

Alors que les ménages allemands souffrent de coûts énergétiques explosifs, que des secteurs industriels sont délocalisés ou liquidés, et que la classe moyenne se trouve coincée entre une pression fiscale accrue et une incertitude quant à sa position prochaine, la Russie, lors du 28ème Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), se présente comme un pôle de stabilité – non par l'effet d'une propagande, mais par des chiffres, des stratégies et des alliances (PI-NEWS en a rendu compte ici https://pi-news.net/2025/06/spief-2025-die-multipolare-re... - et ici - https://pi-news.net/2025/06/weltwoche-daily-putin-dritter-weltkrieg-ich-bin-besorgt/ ).

Discours de Poutine : résilience face aux crises et réorganisation sociétale

Vladimir Poutine a ouvert le forum plénier devant une assemblée internationale de dirigeants – dont le président indonésien Prabowo Subianto, des représentants de la Chine, de l'Afrique du Sud et de la famille royale bahreïnienne. Leur présence contredisait le récit occidental qui pose la Russie comme isolée.

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Poutine a accueilli plus de 20.000 participants venus de 140 pays, insistant sur le fait que la nature du SPIEF prend de plus en plus d’importance dans un contexte de bouleversements mondiaux. Les thèmes centraux étaient les suivants: décalages tectoniques dans l’économie mondiale, bouleversements démographiques, crises régionales, changement climatique et transition technologique vers une ère de systèmes autonomes.

Il a clairement indiqué: le progrès technologique doit être accessible à tous, sinon les inégalités mondiales se creuseront. Les nouvelles plateformes, l’intelligence artificielle et l’économie numérique ne doivent pas conduire à une hiérarchisation de l’humanité, mais plutôt favoriser la prospérité, l’éducation et l’inclusion sociale.

L’économie russe: de l’exportation de matières premières à un centre d’innovation

Poutine a fourni des chiffres concrets sur l’évolution macroéconomique : malgré les sanctions, le PIB russe croît depuis deux ans de plus de 4% par an. La part de l’économie hors pétrole et gaz a augmenté de 7,2% en 2023. Même en 2024 – malgré le maintien des régimes de sanctions – une croissance de 5,9% a été enregistrée. La contribution du secteur des matières premières à la performance économique est même légèrement négative, ce qui indique que la diversification fonctionne.

Les moteurs de cette croissance sont nombreux: agriculture, construction, industrie manufacturière, logistique, services financiers et TIC. Selon Poutine, la Russie devient “non seulement plus grande, mais aussi plus complexe, intelligente et résiliente”.

L’emploi, les salaires et la justice sociale au centre

Un point central de son discours était la transformation du marché du travail: 2,4 millions d’emplois nouveaux ont été créés ces dernières années. Le taux de chômage est à un niveau historiquement bas de 2,3%. Le chômage des jeunes est également très faible, à 7,5%, comparé à 16% en France ou 11% au Royaume-Uni, selon Poutine.

Il a annoncé une “économie à hauts salaires” – non par contrainte, mais par investissements dans la productivité, la qualification et la digitalisation. Il a souligné que, à l’avenir, les salaires devront refléter l’efficacité et la création de valeur, plutôt que la pénurie de main-d’œuvre.

Lutte contre la pauvreté: chiffres à forte portée politique

En 2000, selon Poutine, 29% de la population russe vivait sous le seuil de pauvreté – 42 millions de personnes. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 10,5 millions, soit 7,2%. La tendance est à la baisse continue. La réduction de la pauvreté n’est pas un simple effet secondaire, mais un objectif explicite de la politique économique. Il a également souligné que ces succès sont visibles régionalement, notamment dans des régions traditionnellement défavorisées comme le Caucase du Nord.

Science, numérisation et réforme éducative

Poutine a annoncé qu’il allait fortement développer la commercialisation de la science. Actuellement, une seule demande de brevet sur cent est réellement exploitée sur le marché. Universités, instituts de recherche et entreprises doivent être connectés par des standards uniformes et des outils de financement communs. L’objectif est de faire de la Russie un lieu de souveraineté technologique.

Il a évoqué la rapide mise en place du rouble numérique, des plateformes de transport publiques, des marchés numériques pour la main-d’œuvre et de nouvelles formes de crédit basées sur des garanties de brevets. Un paquet législatif spécifique est en préparation pour soutenir l’identité régionale et la puissance économique locale dans la culture et l’économie créative.

Perspective mondiale: la multipolarité comme responsabilité

Poutine a présenté le groupe BRICS comme une plateforme qui ne repose pas sur l’exclusion, mais sur l’intégration. Ses membres représentent déjà 40% du PIB mondial. L’idée n’est pas de créer un contre-bloc, mais un cadre multilatéral pour favoriser la croissance, l’infrastructure et la coordination technologique – notamment par le développement de standards communs, de systèmes de paiement et de cadres juridiques.

Conclusion

Le discours de Poutine n’était pas une dénonciation, mais une esquisse stratégique détaillée. Il adressait un message clair à l’Europe: pendant que l’UE affaiblit ses citoyens par des sanctions imposées d’en haut, la Russie oriente sa stratégie économique vers la résilience, la cohésion sociale et l’indépendance technologique.

Le forum SPIEF 2025 n’était pas un lieu où l'on fit du triomphalisme. C’était une invitation géopolitique et économique à la coopération – dans un contexte changé, mais sans exclusions idéologiques. La décision d’y participer ne revient pas à Moscou. Elle appartient à Bruxelles – ou peut-être n’y appartient-elle déjà plus.

Le socialisme de marché de Chen Yun

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Le socialisme de marché de Chen Yun

Luca Bagatin

Source:  https://electomagazine.it/il-socialismo-di-mercato-di-che... 

Chen Yun (1905 – 1995) fut un homme d'État et révolutionnaire important qui contribua à construire l'économie socialiste dans la République populaire de Chine, à la moderniser et à la guider vers le progrès.

Cette année marque le 120ème anniversaire de sa naissance, et le président chinois Xi Jinping a voulu lui rendre hommage et le remettre en mémoire, lors d’un discours prononcé le 13 juin dernier dans la Grande Salle du Peuple à Pékin.

Inscrit au Parti communiste chinois (PCC) depuis 1924, Chen Yun fut élu en 1930 comme membre suppléant du Comité central du PCC. Quatre ans plus tard, il entra dans le Bureau politique du parti, puis dans le Comité permanent.

Dans les années 40, il fut nommé responsable économique des zones occupées par les communistes, et après la fondation de la République populaire en 1949, il fut nommé Vice-Premier ministre jusqu’en 1966, s’occupant des secteurs liés à l’économie, aux finances et aux infrastructures. Entre 1956 et 1958, il occupa le poste de ministre du Commerce.

Chen Yun, que l’on pourrait, à mon avis, qualifier de « Roberto Tremelloni chinois » en raison de son pragmatisme et de ses compétences économiques, a occupé, durant à peu près les mêmes années, les mêmes fonctions que notre excellent ministre de l’Économie social-démocrate. Contrairement à Mao, Chen Yun pensait que le socialisme ne pouvait se développer qu’à travers l’économie de marché et une décentralisation accrue. Avec le temps, les faits leur donneront raison.

En réalité, Chen Yun, critiqué pour ses idées lors de la Révolution culturelle, fut un soutien de Deng Xiaoping dans les années suivant la mort de Mao, et, avec lui, l’un des promoteurs de la nouvelle voie réformatrice du socialisme chinois.

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En 1979, il fut à nouveau nommé Vice-Premier ministre et, sous la direction de Deng Xiaoping, il lança les réformes économiques qui ouvrirent la Chine au marché, tout en maintenant les secteurs clés sous contrôle public et en préservant la planification économique.

Ce sera la recette du succès de la République populaire chinoise: non pas la transition vers le capitalisme, mais le renouvellement et le renforcement du socialisme par la libération des forces productives du pays.

L’action de Chen Yun fut et demeure une source d’inspiration pour les générations suivantes de dirigeants communistes chinois, de Jiang Zemin à Hu Jintao, jusqu’au président actuel, Xi Jinping.

Dans son discours commémoratif du 120ème anniversaire de la naissance de Chen Yun, le président Xi a rappelé son ardeur de révolutionnaire ouvrier et marxiste, qui contribua à libérer la pays de l’oppression et du chaos.

Il a notamment souligné que « le camarade Chen Yun a consolidé et maintenu des idéaux et des convictions solides, un esprit fort et des principes de parti, un style pragmatique et une recherche de la vérité, un sens simple du service public et l’esprit d’étudier avec diligence, qu’il a cultivés et conservés tout au long de sa longue carrière révolutionnaire, incarnant les nobles qualités des communistes. Il a affirmé : « La chose la plus agréable pour une personne est de participer à la révolution et de lutter pour les intérêts du peuple. Quiconque abandonne le peuple et le parti ne peut rien réaliser ». Lors de moments critiques, il a toujours maintenu la position politique correcte, exprimé clairement ses attitudes, et quand le développement de la cause du parti rencontrait des difficultés, il a toujours su garder sa lucidité, présenté des opinions originales sur la base d’une réflexion attentive, et trouvé des moyens efficaces de résoudre les problèmes».

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Le Chine d’aujourd’hui, d’ailleurs, regarde avec fierté et confiance son socialisme aux caractéristiques chinoises, qui a des racines anciennes et solides, et qui est le fruit des efforts de ceux qui ont contribué à le bâtir. Elle est, par ailleurs, en première ligne pour la paix, la coopération et le bénéfice mutuel entre les pays, dans un monde de plus en plus à la dérive et irresponsable.

Comme l’a écrit notre ami le professeur Giancarlo Elia Valori, grand ami de la Chine et de la coopération internationale, dans un récent article: « En 2023, le président Xi Jinping a solennellement proposé l’Initiative pour la Civilisation mondiale, soutenant la promotion des valeurs communes de toute l’humanité, soulignant l’héritage et l’innovation des civilisations, et renforçant les échanges et la coopération internationale dans les sciences humaines. (…) Premièrement, il faut défendre l’égalité des civilisations, afin qu’il n’y ait pas d’ethnies hiérarchisées avec des cheveux blonds et des yeux bleus qui dominent sur les autres, car il n’y a pas de supériorité ou d’infériorité des civilisations. Les chemins de développement et les systèmes sociaux de tous les peuples doivent être respectés; il faut rejeter les conflits entre civilisations; s’opposer à l’ingérence dans les affaires intérieures; résister à l’arbitraire unilatéral; préserver l’équité et la justice; et partager la dignité égale ».

« Il est un devoir de soutenir un multilatéralisme authentique ; d’appuyer l’ONU dans son rôle important dans la promotion du dialogue entre civilisations; de remplacer la confrontation par la coopération; de faire en sorte que le système gagnant-gagnant prévaut sur celui à somme nulle; et d’adopter la voie de la coexistence pacifique entre différentes civilisations ».

« Deuxièmement, il faut promouvoir les échanges entre civilisations. La communauté internationale doit renforcer ces échanges et l’apprentissage mutuel; tirer la sagesse du dialogue entre les civilisations pour résoudre les problèmes mondiaux et élargir le chemin de la modernisation mondiale. (…) Troisièmement, il faut promouvoir le progrès de la civilisation (…) Seul le dialogue compose la mélodie de l’intégration et peut bâtir une civilisation humaine meilleure, qui soit la synthèse de toutes les réalités ethniques et culturelles de notre seule planète habitée».

Des paroles sages en une époque où la sagesse — de « notre côté » — semble avoir disparu. Remplacée par un vide assourdissant rempli d’idéologie, de fanatisme, d’ignorance, d’irresponsabilité, de préjugés, de haine et de violence.

12:16 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chen yun, chine, économie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook