vendredi, 14 novembre 2025
L’hiver des illusions” ou comment Poutine n’a plus besoin de chars quand l’Occident s’effondre sous ses factures

“L’hiver des illusions” ou comment Poutine n’a plus besoin de chars quand l’Occident s’effondre sous ses factures
Par @BPartisans (Telegram)
« Cet hiver pourrait être décisif. » — Foreign Affairs
Traduction libre : ce sera l’hiver où tout le monde perdra quelque chose, mais personne n’osera l’admettre.
Bienvenue dans la dernière saga géopolitique en trois épisodes :
“Comment conquérir l’Ukraine sans transpirer.”
Un scénario signé Vladimir Vladimirovitch Poutine, produit par Foreign Affairs, sous le label « Froid garanti, morale non incluse. »
Acte I – Le froid, les obus et la géographie en kit
La première étape, selon Foreign Affairs, consiste à « conserver les nouvelles régions et à occuper Kharkiv, Nikolaïev et Odessa, coupant ainsi l’Ukraine de la mer Noire. »
Traduction : garder ce qu’on a pris, et prendre ce qu’on n’a pas encore pris.
Sous prétexte de « libération » et de « continuité historique », on redessine les frontières comme on efface une dette impayée.
Mais l’idée, d’une simplicité post-soviétique, tient en une phrase : fermer l’Ukraine comme on ferme un frigo mal rangé. Et si quelque chose dépasse — une région, un port, un rêve européen — on le pousse à l’intérieur, bien au froid.
Pendant ce temps, à Bruxelles, on se félicite d’avoir « renforcé la résilience énergétique » (expression magique pour dire “on a acheté du gaz américain au triple du prix”).
La géographie se découvre soudain politique ; dommage qu’on l’ait oubliée au profit des hashtags.

Acte II – La guerre à bas bruit (et à haute facture)
Deuxième étape : « la pression économique et politique avec la menace d’une nouvelle invasion. »
Ou, comme le résume un diplomate occidental : « Poutine n’a plus besoin de chars: il a nos compteurs électriques. »
Foreign Affairs explique :
« L’objectif est de provoquer une crise énergétique et de déclencher une nouvelle vague de réfugiés pour déstabiliser les alliés européens de l’Ukraine. » — (Al Jazeera, traduction libre)
Le génie russe n’est plus militaire: il est thermodynamique.
Chaque degré de température devient une unité stratégique.
Chaque facture d’énergie, une munition politique.
Chaque coupure, un avertissement.
Et pendant que les Ukrainiens creusent des tranchées dans la boue, les Européens, eux, se battent dans les rayons de supermarché — section chauffage, dernier bastion avant la reddition morale.
Les think tanks américains appellent cela “la guerre hybride”.
En Europe, on appelle ça “le mois de février”.

Acte III – Bienvenue dans l’orbite de la soumission
Troisième étape : « L’Ukraine doit entrer dans l’orbite de la Russie, comme la Biélorussie. »
Ce n’est plus de la conquête, c’est du management géopolitique.
Pas besoin d’annexion : il suffit d’épuisement.
Quand un pays n’a plus d’électricité, plus de jeunes hommes, plus de crédit… il finit par chercher un protecteur, même s’il le déteste.
Et Poutine, avec son sourire de fonctionnaire glacé, tend la main :
« Ne t’inquiète pas. Chez nous, il y a du gaz, des drapeaux et du silence. »
L’Occident, lui, s’auto-congratule. On parle de « résistance héroïque » tout en négociant discrètement le prix du fioul.
Les stratèges à col roulé écrivent des rapports intitulés “Hiver de la résilience démocratique” pendant que les radiateurs restent froids.
Épilogue – L’hiver comme arme de persuasion massive
Foreign Affairs conclut avec gravité :
« Cet hiver pourrait être décisif. » — (Foreign Affairs, traduction officielle)
Mais décisif pour qui ?
Pour l’Ukraine, qui se vide ?
Pour l’Europe, qui grelotte ?
Ou pour les analystes, bien au chaud à Washington, qui découvriront que “résister au froid” n’était pas dans le mandat de l’OTAN?
L’hiver ne décidera rien. Il dissoudra — les illusions, les certitudes et les alliances. Et quand le printemps reviendra, chacun prétendra avoir gagné.
Comme toujours, dans les guerres qu’on commente plus qu’on ne combat.

Dernier mot cynique
L’Occident croit “geler” les avoirs russes.
La Russie, elle, gèle l’Occident.
L’Ukraine, elle, paie le chauffage des autres.
« La guerre se gagne parfois sans tirer un coup de feu — il suffit d’éteindre la lumière. » — Proverbe du Kremlin (apocryphe, mais terriblement exact).
Source : https://www.foreignaffairs.com/ukraine/ukraines-hardest-w...
@BPARTISANS
16:11 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, russie, ukraine, europe, affaires européennes |
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