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mardi, 10 décembre 2013

Le gaz de schiste

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Le gaz de schiste
 
Face à l’obscurantisme écologique


Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr
Quand Métamag aborde les questions énergétiques françaises, les commentaires fusent. Et pourtant, défendre le nucléaire, soutenir les gaz de schiste, prôner la géothermie et se moquer des éoliennes et des panneaux solaires chinois, c'est ne pas vouloir dépendre encore plus demain du Qatar ou être condamné à voir sa facture énergétique tripler, quadrupler chaque année.
 
En octobre dernier, le Conseil constitutionnel a validé la loi interdisant la fracturation hydraulique, technique qui, comme le rapporta pourtant l'ancien Premier Ministre Michel Rocard, fut utilisée pendant des années à Lacq. Cette technique est décriée en raison de son impact environnemental et des risques de pollution sismique et de tremblements de terre. La société texane Schuepbach contestait la légalité de l'abrogation de ses deux permis de recherches à Nant, dans l'Aveyron, et à Villeneuve-de-Berg, en Ardèche et avait donc soumis aux Sages une question prioritaire de constitutionnalité. A l'audience du 24 septembre, l'avocat de la société texane avait fait valoir que l'annulation de ces permis constituait une application "trop rigoureuse" du principe de précaution, et qu'il n'existe aucune étude démontrant que la fracturation hydraulique présente le moindre risque. La société Schuepbach avait aussi pointé une éventuelle rupture du "principe d'égalité", indiquant que la fracturation hydraulique était interdite pour l'exploitation du gaz de schiste mais restait autorisée pour la géothermie profonde. Les deux motifs ont été rejetés par le Conseil constitutionnel. L'interdiction du gaz de schiste est devenue ''générale et absolue" ! C'est Torquemada contre le cercle de raison, l'Inquisition au royaume imaginaire de l'énergie propre et renouvelable !

Rappelons qu'une nappe phréatique se situe entre deux et quelques mètres sous le sol naturel alors que les forages de recherche ou d'exploitation de gaz de schiste se font entre plusieurs centaines et quelques milliers de mètres sous terre. L'argument de la pollution des nappes phréatiques par les techniques de fracturation hydraulique est aussi fou que les conclusions du GIEC sur le réchauffement climatique ou la montée "biblique" des eaux !

La France a donc bloqué l'exploitation du gaz de schiste, seule capable, comme aux Etats-Unis, de relancer son économie tandis que Bruxelles, lui emboîtant pour une fois le pas, prépare de son côté des mesures règlementaires sur l'extraction. Une étude sur l’impact environnemental devra être menée non seulement avant l’exploitation mais aussi pendant ce qui augmenterait les coûts d'exploitation et rendrait l’exploitation du  gaz de schiste non rentable ! L’Union Européenne se condamne donc à une énergie chère qui nous désavantage dans la compétition économique avec les Etats-Unis qui aura forcément lieu avec le Traité Transatlantique. Aux Etats-Unis, le gaz de schiste bon marché a permis de créer des emplois, de retrouver une compétitivité même dans le textile et d’autres secteurs très gourmands en énergie.
 
En fait, depuis l'exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis et au Canada, la fracturation hydraulique a fait d'importants progrès. C'est aujourd’hui une technologie maîtrisée. Certaines entreprises telles qu'Haliburton se targuent d'avoir limité les additifs chimiques au profit de substituts non toxiques agréés par l'agroalimentaire.Concernant la pollution des nappes phréatiques, régulièrement pointée par les opposants au gaz de schiste, elle n'est pas due à la fracturation hydraulique mais « à des défauts de cimentation des puits ou des déversements en surface » (lire à ce sujet le rapport parlementaire Bataille et Lenoir). 

A ce jour, il n'est pas possible, en l'état des connaissances scientifiques actuelles, d'incriminer la technique de fracturation hydraulique elle-même à la pollution des nappes. Reste, il est vrai, l'abondante quantité d'eau utilisée mais dans ce cas pourquoi ne pas interdire également la culture du maïs si peu adaptée à nos climats tempérés !

"Desarrollo de su filosofía en la senda del Padre Meinvielle" por Prof. Alberto Buela

"Desarrollo de su filosofía en la senda del Padre Meinvielle" por Prof. Alberto Buela

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lundi, 09 décembre 2013

Alberto Buela: "El Ser y Obrar"

Alberto Buela: "El Ser y Obrar" último trabajo filosófico de gran actualidad

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La France périphérique, invisible aux yeux des élites!

Christophe Guilluy, géographe : « La France périphérique représente 60% de la population, mais elle est invisible aux yeux des élites »

Ex: http://fortune.fdesouche.com

christophe guilly.pngReçu début octobre à l’Elysée par François Hollande pour évoquer les “Fractures françaises” (sujet de son ouvrage paru en 2010), Christophe Guilly revient pour nous sur cette “France fragile” éloignée des grandes villes et victime de la mondialisation.

Courrierdesmaires.fr. Vous travaillez sur la géographie sociale et, en particulier les classes populaires. Quel est votre constat ?

Christophe Guilluy. Pour la première fois de l’histoire, les classes populaires ne sont pas intégrées au projet économique et social des dirigeants. Contrairement à ce qui a prévalu jusque-là, elles ne résident plus dans les territoires où se crée la richesse, mais dans une France périphérique, à l’écart des grandes métropoles. Celle des territoires ruraux, des petites villes moyennes, et d’une partie du périurbain. Ouvriers, employés, les jeunes et les retraités issus de ces catégories, les petits paysans constituent ce qu’on peut appeler les nouvelles classes populaires. Elles habitent désormais dans des territoires éloignées du marché de l’emploi. La France périphérique représente 60 % de la population, mais elle est invisible aux yeux des élites.

Pourquoi cette invisibilité ?

C. G. Elles le sont d’une part parce qu’on a abandonné « la question sociale » dans les années 80, mais aussi parce que ces catégories vivent dans cette France périphérique éloignée des métropoles d’où proviennent les élites.

Loin de Paris, mais aussi des grandes villes qui sont les premières bénéficiaires de l’économie mondialisée et d’une société ouverte. Mécaniquement, les politiques publiques se sont de plus en plus concentrées sur les grandes villes, qui rassemblent désormais 40 % de la population, en délaissant la nouvelle question sociale naissante dans la France périphérique.

Outre son invisibilité, quelles sont les caractéristiques de cette population ?

C. G. On ne peut pas dire qu’elle ait une conscience de classe. Mais cette France périphérique représente désormais un continuum socioculturel où les nouvelles classes populaires sont surreprésentées. Elles ont en commun d’être des victimes de la mondialisation. Elles habitent loin des territoires qui comptent et qui produisent le PIB national. Si les ouvriers étaient au cœur du système productif et donc dans les villes, aujourd’hui, les nouvelles classes populaires sont au cœur d’un système redistributif de moins en moins performant.

Dans vos travaux, vous parlez de France intégrée et de France fragile. La crise que traverse la Bretagne peut-elle s’expliquer à l’aune des deux France ?

C. G. Oui. Regardez, la crise en Bretagne ne se déroule pas à Rennes, Brest, ou Nantes, ce que j’appelle la France intégrée. Mais bien dans les périphéries, dans les petites villes, les zones rurales où se cumulent les effets de la récession mais aussi la raréfaction de l’argent public.

Cette crise en Bretagne rend visible cette nouvelle classe populaire où les ouvriers, les employés, les petits patrons se retrouvent ensemble à manifester

Dans cette France fragile, il n’y a pas de création d’emploi. On comprend bien la rage de ces manifestants face à la fermeture des entreprises. D’autant que les personnes dans ces territoires ne sont pas mobiles, ne serait-ce que pour des questions de logement. Cette crise en Bretagne rend visible cette nouvelle classe populaire où les ouvriers, les employés, les petits patrons se retrouvent ensemble à manifester. C’est d’autant plus déstabilisant que cela se déroule en Bretagne, une région qui a priori va bien – contrairement au Nord-Pas-de-Calais par exemple.

Cela aura-t-il des conséquences pour les élections municipales de mars 2014 ?

9782081289611-r.jpgC. G. La défiance des classes populaires vis-à-vis des responsables politiques gagne maintenant les maires, qui sont considérés comme impuissants face au délitement du territoire et eux-mêmes victimes des décisions et des représentations portées par les élites.

Politiquement, ces nouvelles classes populaires sont désormais très éloignées des grands partis, c’est pourquoi elles constituent l’essentiel des abstentionnistes et des électeurs du Front national.

Une partie de la France fragile vit également dans les métropoles, et notamment dans les banlieues. Vous écrivez que la société est « sur le chemin d’un modèle communautaire »…

C. G. Oui, bien que les élus refusent de l’admettre publiquement, les grandes métropoles sont les territoires les plus inégalitaires où cohabitent des classes populaires immigrées et des classes supérieures dominantes. La diversité culturelle participe au brouillage des différences entre classes. La lutte des classes pour l’égalité sociale laisse ainsi la place à un combat pour la diversité qui quelque part légitime les inégalités.

La question sociale se déplace vers la question ethnoculturelle sans être toutefois assumée par les élus qui ont tendance à laisser aux fonctionnaires de terrain le soin de gérer les tensions communautaires.

Le Courrier des maires et des élus locaux

Europe to Boost its Defence Potential

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Europe to Boost its Defence Potential

Andrei AKULOV - Ex: http://www.strategic-culture.org
 
On November 20 Russian Deputy Defense Minister Yuri Borisov said that Russian government’s spending for procurement of military equipment will increase by 25 percent next year. The expenditure is to reach 1.7 trillion rubles ($52 billion) in 2014, up from the 1.35 trillion rubles allocated for state defense contracts this year. The decision reflects the trend of increased defense spending. Russia is currently implementing an ambitious 20 trillion ruble ($640 billion) rearmament program planned to run up until 2020. The program will see the share of modern weaponry in Russia’s armed forces reach 30 percent by 2015 and 70 percent by 2020. According to Borisov, a state arms procurement program for the decade up to 2025 is in works giving priority to qualitative edge, standardization and unification of weapons systems. Some say the effort is in contrast with the sequester in the USA and economic woes faced by NATO and EU members. The reality is that economic difficulties aside, the military capabilities are still very much at the top of US and European allies’ priority lists. The US programs have been described previously in the Strategic Culture Foundation publications (1) and (2). It is expedient to have at least a cursory look at the trends in Europe, especially before the EU December summit expected to address the security issues. 

The European Union 28 heads of state and governments come together in December for the Brussels summit to discuss security and defence matters at the highest level for the first time in five years. At present the organization is involved in 15 peacekeeping and conflict resolution operations around the world. European leaders agreed plans for greater defence co-operation at the December 2012 summit in Brussels with defence chiefs having to co-ordinate capabilities and procurement. The final communique calls for «a more systematic and longer term European defence co-operation». The activities are closely coordinated with NATO plans. The November 19 defence ministers’ meeting in Brussels is the last cornerstone in months of preparatory work that have been going on at many levels. The agenda is clearly defined as: «increasing the effectiveness, visibility and impact of the CSDP (Common Security and Diplomatic Policy); enhancing the development of defence capabilities; and strengthening Europe’s defence industry». The issues prevailing the discussions will be air-to-air refueling, remotely piloted aircraft systems and cyber defense. The process is gaining momentum proving the defense issues are still very much on the table in Europe no matter it faces economic woes. 

European military programs

Seven EU countries have formed what France calls a «club» to produce military drones from 2020 onward. The accord was reached in Brussels on November 19 at a meeting of the European Defence Agency (EDA), the EU’s defence think tank, by France, Germany, Greece, Italy, the Netherlands, Poland and Spain. The defence ministers signed a «letter of intent» to task the Agency to draw up a study on joint production of Medium Altitude Long Endurance (Male) craft used to strike military targets or for surveillance of migrant boats in the Mediterranean Sea. Peter Round, told media: «This is the starting pistol for us to be able to start work on a European Remotely Piloted Aircraft Systems». French defence minister, Jean-Yves Le Drian called the group of seven a «club of drone-using countries».

Three European arms firms – France’s Dassualt, Franco-German firm Eads and Italy’s Finmeccanica – agreed in June to launch their own European drone program. France, Greece, Italy, Spain, Sweden and Switzerland are working on what they call a «euro-Ucav,» or unmanned combat air vehicle, the Neuron, which made a test flight in December 2012. France and the UK are working on a «stealth» drone called Telemos to fly in 2018. The EDA meeting also called for «increased co-operation» by EU states on air-to-air refueling, satellite communications and cyber defence.

Speaking on November 4 to Greek daily Naftemporiki on the US snooping scandal, she said EU justice Commissioner Viviane Reding has said the Union should create its own intelligence service by 2020: «What we need is to strengthen Europe in this field, so we can level the playing field with our US partners». EU countries’ intelligence agencies already co-operate to some extent. They share classified information on conflicts and terrorist threats in IntCen, a branch of the EU Foreign Service. Counter-terrorism specialists also meet in the so-called CP931 working group in the EU Council. Outside EU structures, member states’ intelligence chiefs occasionally meet in what they call the Club de Berne and in a Club de Berne offshoot, the Counter Terrorism Group. The EU Foreign Service gets updates from its 13 civilian and military crisis missions, such as the Eulex police force in Kosovo or its border mission in Georgia. It also has 40-or-so Regional Security Officers, who file reports from EU embassies in risky places, such as Lebanon or Libya, and it is test-running a scheme to hire EU countries’ security experts as military attaches in a handful of delegations. The official noted that creating a European Intelligence Service would require an EU treaty change and that Reding’s notion, if it is taken up, would have to be dealt with after the EU elections in 2014.

France has taken a leading role in Europe since the election of Nicolas Sarkozy as president in May, 2007. By 2009 France had rejoined NATO’s military command, after a 40-year absence, and was soon led the NATO attack against Libya. Mr. Hollande continues the policy. Last May the French government released a sweeping review of its defence strategy. No great cuts on defense in the times of economic troubles, the «white paper» outlined a new emphasis in France’s foreign-policy interests. The paper observed that the U.S. is switching its attention toward Asia and retrenching from North Africa and the Middle East, opening up an opportunity for France to take a leadership role in this area. France has always had a keen interest in the region. It was French and British diplomats who carved up the Middle East into spheres of influence in 1916. Some question Mr. Hollande’s new aggressive stand on Syria and his attempts to push France into a more active position in Europe.

Franco-British defence cooperation is growing stronger. The two are the EU’s leading military powers spending together €92 billion on defence last year (more than Germany, Italy, the Netherlands, Poland and Spain put together), according to Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). In line with the 2010 Lancaster House Treaties, the UK and French military force regularly conduct joint exercises. The forces of the both countries have been deployed together in large-scale exercises. The plans include the establishment of a Combined Joint Expeditionary Force (CJEF) by 2016. The CJEF’s air component has already gone through tests at exercises. 

There are joint equipment projects implemented, including nuclear missile testing. The countries plan to join efforts in developing a sea-launched missile and have joint projects to secure nuclear warhead stockpiles (in Valduc in France and Aldermaston in the UK). British defence contractor BAE Systems and France's Dassault Aviation were last year awarded a contract to develop next-generation unmanned drone aircraft. They are already building a «Future Combat Air System», due in 2030, with manufacturers to send in proposals this month. Shrinking budgets have bolstered the two countries' determination to work together. For the first time France has invited Britain's ambassador (along with a German diplomat) to help draft France's next long-term military plan, the Livre Blanc. «As shown from our joint operations in Libya and Mali, the UK and France are natural partners and have a key role to play in leading and shaping the defence and security of Europe», a British defence ministry spokesman told EUobserver on September 17.

No matter Europe faces tough economic times, military issues are very much on the agenda with plans to upkeep a potential going far beyond purely defensive requirements… 

Nietzsches ‚Biopolitik’

Nietzsches ‚Biopolitik’

B108nietzsche.jpg„Entartete Kultur“ – so charakterisierte Kardinal Meißner 2007 den unfruchtbaren Zustand modernen Kunstlebens. Sofort schallten die Alarmglocken der öffentlichen Meinung, die reflexartig den Bannfluch über die vermeintliche Nazivokabel aktualisierte. Ent-artung – was soviel meint wie „aus der Art schlagen“ – wurde tatsächlich von dem nationaljüdischen Arzt Max Nordau geprägt, und zwar im Rahmen einer Semantik, die bewusst das physiologische und kulturelle Feld miteinander verschränkte. Er transferierte die ursprünglich medizinische Vokabel auf kulturell-künstlerische Phänomene, um vor einer für die Menschheit ungesunden Kulturentwicklung zu warnen. Unter anderem geriet Friedrich Nietzsche unter Nordaus Entartungsverdikt. Der Philosoph, der sich selbst als „Arzt der Kultur“ verstand, hatte nicht zuletzt selbst von einer „Degenereszenz der Instinkte“ als einer Ursache kultureller décadence gesprochen und empfahl den Übermenschen als Remedur zugunsten einer „Höherzüchtung der Menschheit“. Es sieht so aus, als könne man eine Kontinuität zu eugenischen Programmen und Sozialhygienemaßnahmen herstellen, die im 20. Jahrhundert verhängnisvolle Folgen zeitigen sollten. Es scheint, als wäre das Entartungstheorem das darwinistische Pendant der radikalen Rechten zum marxistischen Entfremdungstheorem der radikalen Linken. Beide eröffnen eine ‚engineering’-Perspektive auf Mensch und Gesellschaft, die heute im gender-mainstreaming oder den Anthropotechniken fröhliche Urständ feiert und das befürchten lässt, was C. S. Lewis die Abschaffung des Menschen nennt.

Wenn man die – wie wir heute mit Foucault sagen können- ‚Biopolitik’ Nietzsches genauer betrachtet, stellt sich jedoch ein differenzierteres Bild dar: Entartung ist nicht einfach der Keim des Verfalls, sondern immer auch notwendige Voraussetzung höchster kultureller Blüte. An ihr lässt sich eine aufschlussreiche kulturtheoretische Dialektik ausfalten, welche die Kultur in ihrer geschichtlichen Dynamik zu fassen und Faktoren ihrer Fruchtbarkeit freizulegen vermag. Nietzsches biopolitisches Grundgesetz lautet in nuce: „Veredelung durch Entartung“. Entartung wirkt also nicht primär degenerativ, sondern umgekehrt: veredelnd und kulturproduktiv. Die empirische Beobachtung der Geschichte lehrt Nietzsche, dass der „lebendige Gemeinsinn“ eines kulturfähigen Volkes durch „Gleichheit [der] gewohnten und undiscutierbaren Grundsätze“ und „gemeinsamen Glauben“ konstituiert wird. Durch die „tüchtige Sitte“ werden die Menschen berechenbar und homogen gemacht: Das Individuum muss Unterordnung lernen, seinem Charakter wird Festigkeit anerzogen. Es entsteht so etwas wie Konformität – ein „auf gleichartige, charaktervolle Individuen gegründetes Gemeinwesen“. Kultur enthält nach Nietzsche – vor allem in ihrer anfänglichen Konstitutionsphase-  immer die Komponente der Zucht oder mit Max Weber gesprochen das Moment der Sozialdisziplinierung. Ohne kultivierte Menschen würde Kultur in sich zusammenfallen und in nackte Barbarei regredieren. Der Stabilität aufbauende Konformitätsdruck der Kultur kann aber sehr schnell in sein Negativ umschlagen: Nietzsche erblickt die Gefahr in der „allmählich durch Vererbung gesteigerten Verdummung“. Man kann an die Wendung: „kein Hirt und eine Herde“ denken, die in seinem Zarathustra in Zusammenhang mit dem letzten Menschen auftaucht. Statt die biologistischen Anklänge von vererbter Verdummung überzuinterpretieren, können wir uns ein kollektives Trägheitsgesetz der Masse in der Logik des Sozialen vorstellen, das Kreativität und Individualität zu ersticken droht. Da bedarf es eines Gegengewichtes zum „stabilen Elemente eines Gemeinwesens“, das dynamisch und auflockernd wirkt und dadurch zum „geistigen Fortschreiten“ beiträgt. Dieses positive Gegengewicht bilden „die ungebundneren, viel unsichereren und moralisch schwächeren Individuen“, eben die „Entarteten“: „es sind die Menschen, welche Neues und überhaupt Vielerlei versuchen“. Künstler und Intellektuelle erweisen sich als solche Versuchende im Sinne eines kreativen Elements, insofern sie gerade oft außerhalb kultureller oder sozialer Normalität stehen. Sie sind nicht „Zersetzer“, wie die NS-Rhetorik zu suggerieren suchte, sondern das zentrale Stimulans der Kultur. Sie fügen ihr eine „Wunde“ zu, aber „an dieser wunden und schwach gewordenen Stelle wird dem gesamten Wesen etwas Neues gleichsam inokuliert“. Der „Volkskörper“ ist nicht geschlossen und rein gedacht, sondern assimilatorisch, über die Einverleibung des Anderen vermittelt. So konzediert der Fortschrittskritiker Nietzsche sogar: „Die abartenden Naturen sind überall da von höchster Bedeutung, wo ein Fortschritt erfolgen soll.“ Fortsetzung im Großen setze jedoch Schwächung im Kleinen voraus. So ergibt sich ein kulturproduktiver Antagonismus zwischen den starken Naturen, die den Typus festhalten, d.h. im Wortsinne konservativ wirken, und den schwachen Naturen, die den Typus „fortbilden“, d.h. progressiv wirken. Aus dem Zusammenspiel der zentripetalen Kräfte und den zentrifugalen Kräften ergibt sich als Resultante die Kultur. Entartung präsentiert uns Nietzsche als tief ambivalentes Phänomen:

„selten ist eine Entartung, eine Verstümmelung, selbst ein Laster und überhaupt eine körperliche oder sittliche Einbusse ohne einen Vorteil auf einer anderen Seite. Der kränkere Mensch zum Beispiel wird vielleicht, inmitten eines kriegerischen und unruhigen Stammes, mehr Veranlassung haben, für sich zu sein und dadurch ruhiger und weiser zu werden, der Einäugige wird Ein stärkeres Auge haben, der Blinde wird tiefer in’s Innere schauen und jedenfalls schärfer hören.“ Formen von Entartung – Krankheit oder Behinderung- ermöglichen Kompensation und Spezialisierung, die einen kulturellen Mehrwert zu erzeugen in der Lage sind. Der monokausalen Erklärung vulgärdarwinistischer Kurzschlüsse – der Kampf ums Dasein als Ursache für  „das Fortschreiten oder Stärkerwerden eines Menschen, einer Rasse“- wird eine scharfe Absage erteilt und durch ein differenzierteres Modell ersetzt:

„Vielmehr muss zweierlei zusammen kommen: einmal die Mehrung der stabilen Kraft durch Bindung der Geister in Glauben und Gemeingefühl; sodann die Möglichkeit, zu höheren Zielen zu gelangen, dadurch dass entartende Naturen und, in Folge derselben, teilweise Schwächungen und Verwundungen der stabilen Kraft vorkommen;“ Auf der einen Seite eine homogene Gemeinschaft aus Glauben und Gemeingefühl, auf der anderen Seite die entartenden Naturen, die letztere immer wieder neu transzendieren (und damit natürlich auch den Verband schwächen oder gefährden können). Gerade die „schwächere Natur“ sei die „zartere und freiere“ und mache „alles Fortschreiten überhaupt möglich“. Dabei unterscheidet Nietzsche drei Perspektiven: die auf das kollektive Leben des Volkes, die auf das individuelle Leben des Einzelmenschen und die auf den Staat. Natürlich imaginiert Nietzsche das Volk im Bildes des organischen Körpers: Der Volkskörper – partiell angebröckelt und schwach aber doch „im Ganzen noch stark und gesund“- „vermag die Infection des Neuen aufzunehmen und sich zum Vorteil einzuverleiben“. Analog solle die Erziehung des Menschen verlaufen: Zunächst sei er „fest und sicher hinzustellen“, um ihm daraufhin „Wunden beizubringen oder die Wunden, welche das Schicksal ihm schlägt, zu benutzen“, damit „in die verwundeten Stellen etwas Neues und Edles inoculiert werden“ könne. Nietzsche plädiert hier weniger für eine autoritäre Erziehung, vielmehr stellt er fest, dass eine freie Persönlichkeit immer auch durch die Negativität des Lebens hindurchgegangen sein muss. Sie muss Schmerz und Bedürfnis erlebt haben, um ihre Stabilität und Autonomie zu bewähren und gegen Widerstände weiter auszubilden. Nietzsche spricht schließlich von den Früchten der „Veredelung“. Am Ende steht der Staatskörper, auf den der Philosoph seine Beobachtungen überträgt. Er ruft dabei Machiavelli als Gewährsmann auf, der Dauer als „das große Ziel der Staatskunst“, welches alles Andere aufwiege, herausgestellt hat. Im Gleichklang mit Machiavelli erweist sich Nietzsche als im klassischen Sinne konservativ, wenn er zustimmend hinzufügt: „Nur bei sicher begründeter und verbürgter größter Dauer ist stetige Entwicklung und veredelnde Inoculation überhaupt möglich.“ Nur wenn das Staatsgebilde auf Dauer ausgelegt ist und einen Stabilitätskern besitzt, sind Entwicklung und Assimilation des Anderen möglich, durch die hindurch sich ja das, was sich entwickelt, durchhalten muss. Die „gefährliche Genossin aller Dauer“ ist die Autorität, die als Gegenspielerin gegen Dynamik, Entwicklung und Veränderung auftritt und deren Schattenseite reaktionäre Erstarrung im Alten ist. Autorität und Entartung, Dauer und Entwicklung, Konformität und Kreativität bilden das Spannungsfeld, in dem Kultur gebildet wird. Sie sind auch die Koordinaten konstruktiver Kulturkritik, die Reduktionismen vermeiden sollte. Ungesund wird eine Kulturentwicklung immer dann, wenn sie in ein Extrem ausschlägt und den jeweils komplementären Pol vergisst. Wer seinen Nietzsche gelesen hat, darf entspannter das Wort „Entartung“ in den Mund nehmen und kulturkritisch verwenden, ohne natürlich die historischen Belastungen auszublenden. Ein biologistischer Kurzschluss ist bei Nietzsche jedenfalls nicht in der heute inkriminierten Vokabel enthalten, im Gegenteil: Nietzsche weiß um die vor allem produktiven Wechselwirkungen mit der soziokulturellen Sphäre, er weiß, dass soziale Körper – sei es der des Individuums, des Volkes oder des Staates, die immer einer organischen Logik folgen, welche die Form von Geschlossenheit und Emergenz zwischen Teilen und Ganzem anstrebt – auch zur Transzendenz fähig sind und damit nicht nur mit sich selbst sondern immer auch mit ihrem Anderen – eben dem Entarteten- identisch sein können.

Quellen:

Nietzsche: KSA, Bd.2, Menschliches, Allzumenschliches, S.187-188.