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lundi, 19 janvier 2015

UNE STATION ESPION AMÉRICAINE, EN PLEIN PARIS

INCROYABLE : UNE STATION ESPION AMÉRICAINE, EN PLEIN PARIS

par Robert Spieler

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com

 

uSspying2014052709283151319.jpgOn savait déjà que la Chine espionnait la France grâce à une station d’écoute installée sur le toit d’une annexe de l’ambassade de Chine à Chevilly Larue, en banlieue parisienne. La NSA américaine a, quant à elle, installé une station d’écoute sur le toit de l’ambassade des Etats-Unis, place de la Concorde, à quelques mètres de l’Elysée. Les fenêtres avec volets fermés que l’on peut voir sont en fait fausses, à la façon des villages Potemkine, créés afin de masquer leur pauvreté lors de la visite de l’impératrice Catherine II en Crimée en 1787… Cette station d’écoute qui ne cible pas que les Français, a sans doute été installée entre 2004 et 2005. Elle est opportunément située à seulement 350m du palais de l’Elysée, 450m du Ministère de l’Intérieur, 600m du Ministère de la Justice, 700m du Ministère des Affaires Etrangères et de l’Assemblée Nationale, et 950m du Ministère de la Défense (et on trouve également dans un rayon d’un kilomètre plusieurs ambassades et des entreprises stratégiques)… Cette pratique est évidemment courante dans le monde du renseignement. Les Israéliens et les Russes, notamment, s’en donnent à cœur joie, eux aussi. Mais les Américains n’ont, cette fois-ci, sans doute pas commis l’incroyable faute de confier à des entreprises locales les travaux de rénovation de leur ambassade. Comme à Moscou, il y a 50 ans. Ils avaient alors décidé de construire une nouvelle ambassade, dont les travaux furent confiés à des entreprises soviétiques. Résultat : l’ambassade se trouva truffée de micros et fut inutilisable. Il est vrai que les Soviétiques savaient y faire. Une anecdote : à l’époque gaulliste, l’ambassadeur de France à Moscou était tombé sous le charme d’une ravissante Soviétique qui travaillait bien entendu pour le KGB. Il fut filmé dans ses ébats en long et en large, si l’on ose dire. Le KGB tenta de le faire chanter. Il eut l’honnêteté de se dénoncer et fut derechef rapatrié en France. De Gaulle, qui ne manquait pas toujours d’humour, le convoqua et lui posa la question suivante : « Alors, on couche ? »

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samedi, 17 janvier 2015

L’affaire des attentats de Charlie Hebdo vue différemment



L’affaire des attentats de Charlie Hebdo vue différemment avec Jean-Yves Le Gallou dans le dernier I-Média !

Réinformation totale sur l'affaire des attentats islamistes et zoom sur le mouvement de contestation contre l'islamisation de l'Allemagne PEDIGA avec Jean-Yves Le Gallou dans le dernier I-Média ! Face à la pensée unique des grands médias, partagez massivement l'information libre et alternative !

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vendredi, 16 janvier 2015

Le libéralisme contre les libertés

19:54 Publié dans Evénement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : événement, paris, france, libéralisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

lundi, 12 janvier 2015

Hommage à Bernard Maris, victime de la tuerie de « Charlie Hebdo »

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Hommage à Bernard Maris, victime de la tuerie de « Charlie Hebdo »

Par Robert Steuckers

Il existe des situations bizarres dans la vie. Ma belle-mère décède en pleine rue à Madrid le 29 décembre, plus exactement sur la Puerta del Sol, à quelques dizaines de mètres du célèbre et tendre petit ours de bronze appuyé sur son arbrisseau, dont il lèche les feuilles. Dare-dare nous devons, en cette fin d’année, trouver un billet d’avion pour la capitale espagnole : nous en trouvons in extremis mais au prix de devoir errer dans les rues de Charleroi pendant une journée entière, par un froid assez vif et trop humide. Avant Noël, mes pas m’avaient amené dans les Galeries de la Reine, à la Librairie Tropismes, où je voulais me procurer le livre d’un certain Bernard Maris, alias « Onc’ Bernard » dans les pages de Charlie Hebdo, consacré à Maurice Genevoix et Ernst Jünger (*). Dans la foulée, j’achète un autre volume dont le titre m’avait intrigué, suite à une brève recension sur le blog http://metapoinfos.hautetfort.com: Houellebecq économiste (**). Ce volume se retrouve dans ma poche pour le voyage à Madrid et je le lis d’une traite, tant il est merveilleusement écrit, d’une limpidité et d’une liquidité des plus agréables, sur les fauteuils d’un Irish Pub de Charleroi où j’ai siroté un Celtic Cider et devisé avec le garçon, a genuine Irishman, puis dans un tea room très sympathique de la gare, où une charmante jeune femme nous a servi un excellent thé vert et enfin sur un banc de l’aéroport. Houellebecq économiste est un bréviaire pour nous tous qui professons, depuis un célèbre discours de Guillaume Faye à Paris en 1979, que « l’économie n’est pas le destin ».

Maris voit en Houellebecq l’homme qui dénonce l’hégémonie contemporaine de l’économie, celles qui nous transforme en « asservis », en chiens pareils à celui qui converse avec le loup dans la fable de Lafontaine. L’économie, ajoute-t-il, condamne à « l’insatisfaction à perpétuité », car l’asservi ­ -dont l’asservissement est désormais le seul horizon-  reçoit en portions plus que congrues des salaires qui lui permettent à peine de survivre, de tenir la tête hors de l’eau. Les personnages de Houellebecq, qui finalement nous ressemblent tous, vivent la peur, qui découle de cette insatisfaction perpétuelle, vivent cette peur de ne pas survivre, et l’ont intériorisée, inhibant ainsi tous ces réflexes audacieux qui rendraient le monde plus fascinant. Comme les insatisfaits de la Belle Epoque, dont Arthur Moeller van den Bruck, Houellebecq espère l’avènement des poètes et des artistes, figures salvatrices dans un monde qui chavire dans le nihilisme, parce que l’homme a « droit à la beauté ». Et comme Orwell et Michéa, Houellebecq appelle à la common decency, celle qu’incarnait son propre père, apprenti dès l’âge de quatorze ans.

Maris était le gendre de Maurice Genevoix, le mari de sa fille Sylvie. C’est la raison qui l’a poussé à écrire un essai sublime sur les deux combattants de 1914-1918, en l’année du centenaire de ce carnage qui a ravagé l’Europe. Après la mort tragique de Maris à Paris, le 7 janvier 2015, j’ai pris en main cet ouvrage, en tant que « jüngerien » de longue date, de germaniste qui prépare encore et toujours quelques textes sur l’auteur des Falaises de marbre, plongé qu’il est dans les biographies captivantes de Schwilk, d’Ipema et d’autres. Les premières pages m’ont envahi d’une émotion indicible : Maris était un frère en esprit, un adolescent qui fréquentait à Toulouse Georges le bouquiniste qui ne conseillait que des bons livres aux gamins aventureux et inquiets qui venaient solliciter son savoir. Georges lui avait fait lire Jünger que Genevoix n’avait jamais abordé. Ce premier chapitre s’intitule « Nous qui lisions Ernst Jünger »…

Maris reçoit dans la grande presse banalisée, alignée, conformiste, l’étiquette facile de « gauche » parce qu’il oeuvrait à la rédaction de Charlie Hebdo. J’ai récolté l’étiquette de « droite » pour les mauvaises raisons que mes amis connaissent et qui font que je dois, dans les prochains jours, me « justifier » devant quelques affreux sbires d’une « Sotte Inquisition », expédié par une inculte. Les deux ouvrages que je viens de tenir entre les mains montrent, plus que jamais, que ce vocabulaire manichéen ne correspond à aucune réalité tangible.

Maris dit écrire depuis le bureau de feu Maurice Genevoix et relate aussi une conservation entre Sylvie Genevoix-Maris et Julien Gracq, ami de Jünger. De son bureau, hérité de l’auteur de La Dernière harde (un de mes cadeaux de communion solennelle), Maris voit couler lentement la Loire. Gracq vit aussi le long du fleuve tranquille, que j’ai admiré cet été, sur la route d’Espagne, encore malade et chancelant, appuyé sur une canne au pommeau argenté, captant d’un coup d’œil un magnifique échassier blanc. Encore une sensation commune, avec le dégoût de l’économisme, le jüngerisme indécrottable, les soirées littéraires des adolescents et des jeunes étudiants si semblables aux nôtres… Un frère en esprit, inconnu pour moi jusqu’au 30 décembre 2014, s’en est allé, un non-conformiste qui priait comme moi pour qu’advienne le règne des poètes et des artistes, le « Troisième Règne » de l’Esprit Saint de Joachim de Flore, de Dimitri Merejkovski et d’Arthur Moeller van den Bruck. Et assurément d’Ernst Jünger…

Robert Steuckers,

11 janvier 2015.

(*) Bernard Maris, Houellebecq économiste, Flammarion, Paris, 2014.

(**) Bernard Maris, L’homme dans la guerre – Maurice Genevoix face à Ernst Jünger, Grasset, 2013.

 

Stratégie islamiste ou stratégie mondialiste?

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LES ATTENTATS : STRATÉGIE DU CHAOS, STRATÉGIE DE LA TENSION
 
Stratégie islamiste ou stratégie mondialiste?

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr
Au cœur de l'indignation et de l'émotion devant la tuerie de Charlie Hebdo, les Français oublient que François Hollande a fourni des armes aux terroristes en Syrie, que Nicolas Sarkozy a abattu froidement le colonel Kadhafi et qu'en Centrafrique par des décisions opérationnelles irrationnelles, elle laisse le champ libre aux extrémistes antichrétien du Séléka

La France a choisi aussi son camp en Ukraine et on aura noté au passage le silence des médias autour des réactions de la Fédération de Russie et de son Président Vladimir Poutine qui a pourtant exprimé ses vives condoléances au peuple français suite à l'attaque terroriste contre le journal satirique. Pas un mot alors que la Russie a toujours été présente, en particulier en Tchétchénie dans la lutte contre le terrorisme islamique. La République islamique d'Iran a elle-aussi condamné fermement l'attentat par la voix de son porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, Marzie Afjam. Il a aussi décrit comme  « inacceptable » toute forme d'abus de la liberté d'expression et dénoncé le radicalisme intellectuel d'où qu'il vienne puis l'Iran a ajouté qu'on peut parler dans la lutte contre le terrorisme des « double standards », de « double langage », de « deux poids deux mesures » de la politique américaine sans nommer directement son plus fidèle allié : la France.

Il y a quelques mois dans un entretien au journal français Vingt Minutes, François Hollande se vantait d'avoir livré une cargaison d'armes aux rebelles intégristes de Syrie qu'il considérait alors comme des combattants révolutionnaires. Or, par un tel soutien logistique, la France violait la Résolution 2170 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la lutte contre le terrorisme. Tout le monde le sait maintenant : des groupes islamistes rivaux sont armés et généreusement financés par les Etats-Unis, la France et ses partisans contradictoires (Royaume-Uni, Arabie saoudite, Qatar, Turquie, Israël).

L'opération de Charlie Hebdo est une opération militaire de professionnels. Elle vise indéniablement à déstabiliser la France, maillon le plus faible du cadre européen actuel. La France réunit les conditions de la guerre civile par la désorganisation de ses services publics, en particulier sécuritaires, planifiée et orchestrée depuis des mois par une habile politique d'austérité et de réduction des effectifs engagée par Nicolas Sarkozy, par le clivage de sa vie politique, l'intolérance de ses débats intellectuels joint au dépassement des seuils démographiques tolérables dans la composition de ses quartiers. Cette opération commando vise donc clairement à encourager le début d'une telle guerre civile. Bernard-Henri Lévy a insisté hier : « l’Union Nationale c’est le contraire de la France aux Français ». Serait-ce donc cela ?

Il s'agit de toutes évidences de transposer un conflit international en interne et de creuser un fossé entre les musulmans français et les Français non-musulmans. Il nous faut dès lors considérer l'événement non comme une menace contre la liberté de la presse mais comme le premier épisode d'un processus en cours de création d'une situation de guerre civile et en ce sens comme Michel Onfray, on peut en effet parler au sens fort du terme d'un « onze septembre français », mais au sens bien sûr que la version officielle du 11 septembre 2011 est fausse et manipulée.
 
Il  faut donc nous rappeler quelques stratégies actuelles ou passées comme :
- la stratégie du chaos et de la tension de l'opération otannienne Gladio .
- la stratégie définie par les Frères Musulmans.
- la stratégie du « choc des civilisations ».

Nous ne reviendrons pas dans le détail sur les deux premières stratégies. Précisons seulement que pour les Frères Musulmans, il ne s'agit en aucune façon de prêcher ou de provoquer une guerre civile dans l'Occident, mais, au contraire, de déclencher une guerre civile en Orient.

Au contraire, pour Bernard Lewis, le penseur de la stratégie du « choc des civilisations », la fracture doit être portée à l'intérieur des frontières occidentales ou sur ces territoires limes. Cette stratégie a ensuite été vulgarisée par Samuel Huntington, en se présentant non pas comme une stratégie de conquête mais comme une politique de défense, de victimisation occidentale qui pourrait se produire pour consolider l'Etat d'exception. Le but est bien sûr de convaincre les populations des pays membres de l'OTAN qu'une confrontation civilisationelle est inévitable pour asseoir définitivement le modèle libéral et le système anglo-saxon de la « paix démocratique ». Avant la grande confrontation, il importe de justifier par le chaos et la déstabilisation intérieure le caractère préventif de mesures d'exception liberticides et de gouvernance mondiale économique absolument nécessaires pour réaliser le pouvoir mondial comme les Patriot Act. 
 

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C'est la rhétorique de la  « guerre juste » de la « guerre  contre le terrorisme », la guerre contre le terrorisme n'étant en réalité qu'une guerre contre la Tradition qu'elle soit musulmane ou orthodoxe, la guerre contre les cultures enracinées. Il y a aujourd'hui une abondante littérature sur cette stratégie qui correspond en gros à la position des néo-conservateurs américains à Washington, des militants sionistes en Israël, des nouveaux faucons socialo-libéraux en Europe (Hollande, Sarkozy, Juppé).
 
Qu'est-ce donc que l'islamisme ou le terrorisme islamisme ? 

C'est d'abord et avant tout une arme de guerre psychologique que l'hyper-empire américain utilise depuis le 11 septembre pour enclencher le plus souvent de nouveaux scénarios de conflit : soit l'invasion de pays, soit le renversement de gouvernements dans les pays arabo-musulmans (cas par exemple de la Libye et de la Syrie, de certains pays africains comme la Somalie ou le Nigéria). A ce propos, voir par exemple ce qui s'est passé jeudi au Nigeria avec Boko Haram . Soit aussi et ce peut être le cas pour notre pays pour établir en interne des mesures autoritaires et liberticides de contrôle de la population. 
 
La synthèse de toutes ces stratégies constitue ce qu'on peut appeler d'un terme vague car trop général la « guerre antiterroriste » à l'échelle mondiale, la mondialisation de la guerre mais sa vraie dénomination serai plutôt : la guerre du mondialisme, la guerre de l'occidentisme. Elle a commencé en 1914, il y a cent ans et elle comporte trente-neuf marches ! Cette guerre souterraine mais idéologique alimente aussi largement l'économie mondiale par une industrie de l'armement multimilliardaire qui n'a jamais, ces temps-ci, été aussi florissante et dont on parle effectivement peu. C'est le fameux complexe militaro-industriel américain, le pilier central des opérations secrètes extérieures décidées en haut lieu. Mais dans ce marché militaire, la Russie comme la France tire aussi certaines ficelles lucratives.
 
Ce qui est certain, c'est que la « lutte antiterroriste» a pour les Etats-Unis, depuis Sarkozy un allié fidèle devançant même dans les instances internationales les propositions israéliennes. Cet allié, ce fantassin d'exception, c'est la France.

L'opération commando qui vient de frapper la France entre tout à fait dans la logique d'un tel cadre d'analyse. La France, par la dégradation de sa sécurité intérieure et ses échecs économiques se retrouve un peu aujourd'hui comme l'Italie des années 70, le pays européen le mieux préparé à développer une psychose intérieure qui permettra à sa classe politique de délibérer rapidement et de voter d'un côté la protection américaine absolue, de l'autre un traité transatlantique qui la liera à tout jamais à la finance internationale. Dans un tel contexte de chaos, même Marine le Pen pourrait en théorie gouverner mais il s'agit tout au contraire en ce moment de la destituer moralement. Marine le Pen malgré tous ses efforts n'est pas et ne sera jamais une Charlie.

On sait que la France dans la politique anti-russe imposée à l'Europe ces derniers mois en Ukraine a manifesté un zèle tout particulier contraire aux intérêts de ses entrepreneurs mais encore plus dans les négociations concernant l'avenir du nucléaire iranien, où la position française de Laurent Fabius s'est particulièrement faite remarquer par une intransigeance exceptionnelle, alors même que le groupe des négociateurs, parmi lesquels les Etats-Unis eux-mêmes visaient des positions plus conciliantes. La France était ici directement le porte-voix de Tel-Aviv souhaitant faire des Iraniens, des ennemis irréconciliables. Pour quelles raisons ?
 
Posons ici la question qui dérange : qui sauve sur les marchés depuis quelque mois la banqueroute de l'économie française ?  Qui renfloue discrètement les caisses dans la salle des marchés souterraine de Bercy ? L'Arabie Saoudite et le Qatar, nouveaux alliés aussi de Jérusalem.

Il ne s'agit donc pas dans l'affaire Charlie Hebdo de se soulever pour une factice liberté de la presse, liberté d'une presse elle-même liberticide pour ce qui concerne Charlie Hebdo, Libération ou Le Monde mais de se soulever contre la nouvelle servitude française, l'esclavage réel auquel nous conduisent ses dirigeants, tout comme les Musulmans doivent se soulever politiquement contre les impies de La Mecque.

Les méfaits de l'islamisme radical sont en réalité utilisés pour jeter toujours plus les Européens dans les bras de l'axe occidentiste de Washington-Tel Aviv où les fous d'Allah ne sont que des alliés objectifs, des idiots utiles au sens où ils ont été instrumentalisés et même enrôlés comme mercenaires en Syrie et en Irak. Il nous faut donc garder la tête froide et ne pas se prêter au jeu, un jeu malsain et dès le départ truqué. En mettant en avant un argument d'une grande simplicité (la thèse houellebecquienne en somme), l'argument machiavélique et machiavélien qu'il n'y aurait d'autre choix qu'entre l'Islamisme et l'Occident, on met en avant la vraie terreur, la terreur occidentale elle-même qui affirmait avec Thatcher « there is no alternative" ou qui dans un raccourci gigantesque ose dire que refuser la terreur islamiste, c'est aussi refuser Poutine !

dimanche, 11 janvier 2015

Paris Shooters Just Returned from NATO’s Proxy War in Syria

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Author: Tony Cartalucci

Paris Shooters Just Returned from NATO’s Proxy War in Syria

In an all too familiar pattern and as predicted, the shooters involved in the attack in Paris Wednesday, January 7, 2015, were French citizens, radicalized in Europe and exported to Syria to fight in NATO’s proxy war against the government in Damascus, then brought back where they have now carried out a domestic attack. Additionally, as have been many other domestic attacks, the suspects were long under the watch of Western intelligence services, with at least one suspect having already been arrested on terrorism charges.

USA Today would report in an article titled, “Manhunt continues for two French terror suspects,” that:

The suspects are two brothers — Said, 34, and Cherif Kouachi, 32, both French nationals — and Hamyd Mourad, 18, whose nationality wasn’t known, a Paris police official told the Associated Press. He spoke on condition of anonymity because he was not authorized to speak publicly.

USA Today would also report (emphasis added):

The brothers were born in Paris of Algerian descent. Cherif was sentenced to three years in prison on terrorism charges in May 2008. Both brothers returned from Syria this summer.

The implications of yet another case of Western-radicalized terrorists, first exported to fight NATO’s proxy war in Syria, then imported and well-known to Western intelligence agencies, being able to carry out a highly organized, well-executed attack, is that the attack itself was sanctioned and engineered by Western intelligence agencies themselves,. This mirrors almost verbatim the type of operations NATO intelligence carried out during the Cold War with similar networks of radicalized militants used both as foreign mercenaries and domestic provocateurs. Toward the end of the Cold War, one of these militant groups was literally Al Qaeda – a proxy mercenary front armed, funded, and employed by the West to this very day.

Additionally, in all likelihood, the brothers who took part in the attack in Paris may have been fighting in Syria with weapons provided to them by the French government itself.  France 24 would report last year in an article titled, “France delivered arms to Syrian rebels, Hollande confirms,” that:

President Francois Hollande said on Thursday that France had delivered weapons to rebels battling the Syrian regime of Bashar al-Assad “a few months ago.”

Deflecting blame for the current attack on “radical Islam” is but a canard obscuring the truth that these terrorists were created intentionally by the West, to fight the West’s enemies abroad, and to intimidate and terrorize their populations at home.

We Must Sidestep the Canards 

As with any false flag attack engineered by a government for the purpose of manipulating public perception and pushing through otherwise unjustifiable policy both foreign and domestic, a series of canards are erected to distract the public from the true nature of the attack.

In the recent attack in Paris, France, the canards of “free speech,” “condemning radical Islam,” “tolerance,” and “extremism” have all taken center stage, displacing the fact that the terrorists who carried out the attack were long on the leash not of “Islamic extremists” but Western intelligence agencies, fighting in a Western proxy war, as a member of a well-funded, armed, and trained mercenary force that has, on record since as early as 2007, been an essential component of Western foreign policy.

Indeed, Al Qaeda and its various rebrandings are not the creation of “Islamic extremism,” but rather Western foreign policy using “extremism” as part of indoctrinating the rank and file, but directed by and solely for the purpose of serving an entirely Western agenda. 

As exposed by Pulitzer Prize-winning journalist Seymour Hersh in his 2007 article,  “The Redirection: Is the Administration’s new policy benefiting our enemies in the war on terrorism?” it was stated explicitly that (emphasis added): 

To undermine Iran, which is predominantly Shiite, the Bush Administration has decided, in effect, to reconfigure its priorities in the Middle East. In Lebanon, the Administration has coöperated with Saudi Arabia’s government, which is Sunni, in clandestine operations that are intended to weaken Hezbollah, the Shiite organization that is backed by Iran. The U.S. has also taken part in clandestine operations aimed at Iran and its ally Syria. A by-product of these activities has been the bolstering of Sunni extremist groups that espouse a militant vision of Islam and are hostile to America and sympathetic to Al Qaeda. 

To this day, the US, its NATO partners including Turkey, and regional partners including Israel, Saudi Arabia, and Qatar are arming, funding, harboring, training, and otherwise perpetuating these “Islamic extremists” within and along both Syria and now Iraq’s borders.

In reality, without Western backing, “laundered” through the Persian Gulf autocracies and manifesting themselves in a global network of mosques jointly run by Persian Gulf and Western intelligence agencies, there would be no “Islamic extremism” to speak of. To focus on “extremism” as a cause, rather than as a means used by the true perpetrators of this global-spanning campaign of Western-sanctioned terrorism, is not only to perpetuate such canards, but to invite the perpetuation of this very terrorism we are shocked and horrified by. 

West Apparently Maintaining Domestic Radicalization/Recruitment Centers 

The recent Sydney cafe hostage crisis featuring an Iranian dissident granted Australian asylum and featured in anti-Iranian propaganda, exposed a vast network of radicalization and recruitment run in the Australian city of Sydney, used to organize support and fighters to be sent to the West’s proxy war in Syria. The network included many notorious individuals, well known to Australian law enforcement and intelligence agencies, and many of whom had traveled to Syria, taken part in fighting alongside known terrorist organizations, and were allowed to return and continue their political activities in Australia.

The Daily Mail’s article, “Why did police ask former terror suspect for an ISIS flag?” would state:

Counter terrorism police have contacted Sydney man and one time terror accused Zaky Mallah and asked him for an ISIS flag. 

Just over four hours into the Martin Place siege, officers the NSW Police Joint Counter Terrorism Team and asked him if he could give them an ISIS flag. 

Zaky Mallah, 30, from Westmead in western Sydney offered the Counter Terrorist police the flag that hangs on the wall of his apartment, the moderate Islamic Front flag, but ‘they weren’t interested’. 

The article would also state:

Two years ago Mr Mallah travelled to Syria and lived with the FSA rebels engaged in the bloody civil war against Muslim hardliner President Bashar el Assad ‘before it got crazy over there’. After returning home, he encouraged young people to go to Syria and engage in jihad to experience the freedom fight taken up against El Assad… 

As in Australia, France apparently also has a stable of former terrorists who had traveled to Syria and returned, all while on their watch lists – and in Australia at least – some of these terrorists are literally on security agency speed dials and are clearly a part of a network the intelligence community both monitors and in fact, maintains.

Such networks have turned out thousands of recruits to fight in NATO’s war in Syria. The BBC would report in an article titled, “Islamic State crisis: ‘3,000 European jihadists join fight’,” that:

The number of Europeans joining Islamist fighters in Syria and Iraq has risen to more than 3,000, the EU’s anti-terrorism chief has told the BBC. 

Gilles de Kerchove also warned that Western air strikes would increase the risk of retaliatory attacks in Europe.

How exactly is the public expected to believe that such a vast number of terrorists can migrate overseas to fight alongside terrorist forces the West is currently, allegedly, fighting, without the West being able to stem such a tide? Clearly, just as arming Al Qaeda in Syria was done intentionally, so to have the floodgates been open, allowing European terrorists to both join NATO’s proxy war in Syria, and to return home and join NATO’s growing war against its own people.

Operation Gladio on Steroids 

Such networks don’t just mirror NATO’s “stay behind networks” formed during the Cold War, supposedly created to activate in the wake of a full-scale Soviet invasion of Western Europe, but instead used as a covert front of political and terroristic provocation – such networks today are a continuation of NATO’s secret armies.

NATO’s provocateurs used during the Cold War were a mixture of nationalists, anti-communists, former Nazi SS officers, and extremists of every stripe. Their particular beliefs were, however, ultimately irrelevant since they were used for a singular agenda defined not by these beliefs, but by NATO’s own agenda.

Many of the militants and extremists NATO used were liquidated upon the completion of the many false flag attacks NATO organized at the cost of hundreds of innocent European lives. Likewise, today, many of the gunmen or bombers involved in the long string of suspicious domestic attacks carried out by NATO’s modern “stay behind network” are either killed on sight, or imprisoned and forgotten.

While NATO’s Cold War operations appeared confined to conducting terrorism upon its own people, today’s networks are used to carry out both proxy wars overseas as well as to carry out terrorist attacks at home. The expansive nature of this network and the threat it poses to global peace and stability should be at the center of the Paris attack debate – not the alleged beliefs, religion, or supposed agenda of the attackers who, just like their Cold War counterparts, were nothing more than patsies and pawns amid a much larger and insidious game.

Tony Cartalucci, Bangkok-based geopolitical researcher and writer, especially for the online magazineNew Eastern Outlook”.
First appeared: http://journal-neo.org/2015/01/08/paris-shooters-just-returned-from-nato-s-proxy-war-in-syria/

Al-Qaïda : terroriste en France, alliée en Syrie

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Al-Qaïda : terroriste en France, alliée en Syrie

par Maxime Chaix

Ex: http://www.dedefensa.org

Chères Charlie, chers Charlie,

Je partage votre indignation, votre colère et votre tristesse au lendemain de ces actes de guerre inhumains contre la Liberté, l’Égalité et la Fraternité – valeurs universelles qui nous unissent malgré nos différences. À l’heure où je finalise cet article, trois jihadistes ont été tués par les forces de l’ordre, la France subissant une atmosphère malsaine de déstabilisation systémique et de guerre civile. Soyons unis, tolérants et solidaires. Mais ne laissons pas l’émotion neutraliser notre esprit critique ! (1)

En effet, au lendemain de ces crimes effroyables – sachant que nos gouvernants risquent d’alimenter ou de déclencher de nouvelles guerres « contre » le terrorisme –, (2) il est plus que jamais indispensable de rappeler plusieurs faits dérangeants sur la politique étrangère de la France en Syrie. Tout d’abord, prenez conscience que notre actuel ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a ouvertement soutenu en décembre 2012 le Front al-Nosra – c’est-à-dire la branche « syrienne » d’al-Qaïda. En effet, selon les informations du journal Le Monde, « la décision des États-Unis de placer Jabhat Al-Nosra, un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes, a été vivement critiquée par des soutiens de l’opposition [en Syrie]. M. Fabius a ainsi estimé, mercredi, que “tous les Arabes étaient vent debout” contre la position américaine, “parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot”. “C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne”, a ajouté le ministre. » (3)

À l’heure où nous sommes frappés par l’abomination terroriste, il faut saisir la gravité de cette position diplomatique du gouvernement français exprimée par M. Fabius. Malgré la brutalité avérée de l’armée, des milices et des services secrets loyaux à Bachar el-Assad, peut-on accepter que le plus haut représentant de la diplomatie française cautionne ouvertement le terrorisme ? Selon le grand reporter Georges Malbrunot, en mai 2013, « [c]eux qui suiv[aient] de près le dossier syrien [ont] quand même [été] un peu surpris d’entendre M. Fabius assurer que Paris [avait] toujours privilégié l’option diplomatique. Depuis deux ans, la principale faiblesse de la position française a été au contraire de ne pas choisir clairement entre la diplomatie et les armes en Syrie, convaincue que les “jours du régime étaient comptés”, selon une formule, qui n’est pas l’apanage il faut le reconnaître du Quai d’Orsay. (…) Pour raccrocher le train de Genève et occuper un strapontin à la conférence internationale qui s’annonce, la France cherche à se redonner une virginité sur le dossier syrien. Et pour donner des gages à ses partenaires américains et russes, Paris en profite pour annoncer qu’il va, cinq mois après Washington, proposer de mettre le groupe rebelle Jabhat al-Nosra lié à Al Qaida, sur la liste des organisations terroristes. » (4)

Plus grave encore : en août 2014, le journal Le Monde a révélé que le Président Hollande avait ordonné aux services spéciaux français de livrer clandestinement (5) des armes de guerre à des rebelles « modérés » en Syrie – ce qui est contraire à la Charte des Nations Unies. (6) Malheureusement, il s’est avéré que certains armements livrés par les services français sont – d’une manière ou d’une autre – tombés entre les mains de groupes jihadistes, qui se réjouissent aujourd’hui de la vague d’attentats qui déstabilise la France en profondeur.

Malgré ces faits alarmants, dans l’interview qu’il a accordée au journal Le Monde le 21 août 2014, le Président Hollande a implicitement (mais officiellement) confirmé que ces livraisons d’armes étaient maintenues. En effet, d’après ce journal, « [t]ous ses calculs [visant à obtenir la chute de Bachar el-Assad en armant les rebelles “modérés”] ont fait long feu. “Genève 2” a eu lieu en janvier-février 2014, sans le moindre résultat. Les efforts de structuration de l’ASL, engagée par le général Idriss, n’ont pas vraiment porté leurs fruits. En décembre 2013, des dépôts d’armes de l’ASL à la frontière syro-turque ont même été pillés par des combattants du Front islamique [, un groupe jihadiste soutenu par l’Arabie saoudite, à l’instar du Front al-Nosra]. (7) Tandis que le régime se lançait dans une contre-offensive à Homs et autour de Damas, les rebelles islamistes prenaient l’ascendant sur leurs rivaux nationalistes dans le Nord. Autant d’événements qui ont dissuadé les autorités française[s] d’amplifier leurs efforts. “C’est sûr que ces difficultés ne nous ont pas vraiment encouragés à aller plus loin”, confie un diplomate. [Pourtant, si] l’on en croit les déclarations de François Hollande jeudi 21 août [2014], les livraisons d’armes n’ont cependant pas cessé. » (8)

 

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Cette politique clandestine de soutien à la rébellion en Syrie est irresponsable, illégale et dangereuse. En effet, comme l’a rappelé l’ancien représentant au Congrès Dennis Kucinich, « [é]crivant sur la connexion entre l’Arabie saoudite et l’État Islamique (EI), l’historien Alastair Crooke a récemment décrit les insurgés “modérés” en Syrie comme étant “plus rares que la licorne des légendes”. Les “modérés” ont conclu un pacte de non-agression avec l’EI. Les “modérés” ont capturé un journaliste états-unien et l’ont vendu à l’EI, qui l’a décapité. L’Arabie saoudite qui, avec le Qatar, a financé les jihadistes en Syrie, propose désormais de “former” les rebelles. Le Congrès [des États-Unis] est prié d’avaler cette recette douteuse : les sponsors des jihadistes radicaux vont former des jihadistes “modérés”. (…) Les soi-disant “rebelles” sont des mercenaires qui viennent de plus de 20 pays. Ils s’organisent et se réorganisent constamment en nouveaux groupes, qui offrent leur allégeance à quiconque les paye ou leur fournit des armes – et ce à tout moment.» (9) Ce diagnostic de Dennis Kucinich est confirmé sur le terrain. En effet, lorsqu’il s’est rendu au Kurdistan syrien, le député allemand Jan van Aken a découvert que l’État islamique possédait des missiles antichar Milan, de fabrication franco-allemande. (10) Selon Samuel Laurent, « l’État islamique doit (…) le fleuron de son arsenal à la France », dont les missiles Milan en question. (11)

Enfin, comme l’a déclaré sur Arte le député et ancien juge antiterroriste Alain Marsaud, il est certain que les services spéciaux français ont été (sont ?) impliqués dans le soutien de réseaux jihadistes combattant le gouvernement el-Assad : « Ça veut dire qu’aujourd’hui, nous avons choisi notre camp : le camp anti-Assad. (…) Et (…) il est vraisemblable que nous ne sommes pas très très loin de rencontrer des gens d’al-Nosra – j’espère au moins qu’on les a infiltrés ! J’en suis même sûr d’ailleurs, au demeurant. Donc ça veut dire que finalement nous sommes des alliés [des jihadistes d’al-Qaïda] sur le terrain, nous poursuivons le même but. » (12) Le député Alain Marsaud a même affirmé sur RFI sa « conviction » que les services spéciaux français avaient soutenu des réseaux jihadistes en Syrie, et que cette conviction était « partagée par beaucoup de gens [,] raison pour laquelle [il avait] demandé (…) la constitution d’une mission d’information, d’une commission d’enquête parlementaire afin de vérifier les conditions dans lesquelles tout ça se passe (…) ». Lors de cette interview, il affirmé sans ambages que « la France [avait] dû encourager certains jihadistes français à se rendre en Syrie. » (13)

Chères Charlie, chers Charlie, pensez-vous qu’il est normal de condamner les jihadistes lorsqu’ils attaquent la France, mais d’occulter, de refouler, ou de minimiser le fait que de tels criminels aient été clandestinement – et parfois ouvertement – soutenus en Syrie par l’Élysée, le Quai d’Orsay et les services spéciaux français, et ce pour des intérêts essentiellement géostratégiques et énergétiques (14) ? Au vu des informations que je viens de citer et d’analyser, cette hypocrisie officielle – qui est dissimulée derrière la « “raison” d’État » – est plus que jamais inacceptable ! À toutes fins utiles, rappelons que – dans un contexte de « crise » économique structurelle et brutale qui appauvrit la majorité d’entre nous en enrichissant une « intouchable » minorité –, (15) « notre » gouvernement a débloqué un nombre inconnu de millions d’euros pour armer des jihadistes qui détruisent activement ce berceau de la civilisation humaine qu’est la Syrie. (16)

Si vous estimez que cette indignation est légitime, je vous encourage à partager cet article le plus largement possible en le transmettant à votre entourage, aux médias ainsi qu’à nos autorités, dont le Président de notre République – une et indivisible. Pour ce faire, je vous remercie de copier-coller le lien menant à cet article sur ce site, afin de faire savoir au Président de notre République qu’il n’est pas acceptable que l’État combatte la nébuleuse al-Qaïda en France tout en la soutenant en Syrie !

Essentiellement, restons unis malgré nos différences, et tentons d’esquiver intelligemment le piège mortifère du « choc des civilisations », que les extrémistes néoconservateurs ont ouvertement souhaité, (17) et qui nous menace plus que jamais.

Fraternellement, humainement, librement,

 

Maxime Chaix

Notes

1. « On est dans un moment épouvantable. Le milieu intellectuel parisien est dans une dérive parareligieuse, dans une islamophobie latente. Il existe une forme de crispation identitaire, une angoisse à la désoccidentalisation du monde, une rupture entre le clan des dominants et le monde multipolaire. Cette doctrine occidentaliste, qui veut que l’Occident soit riche et dominateur éternellement, m’inquiète. » – Emmanuel Todd, El Watan, 3 novembre 2008. Cité par Guillaume de Rouville dans « L’esprit du temps ou l’islamophobie radicale », 12 septembre 2012, Lidiotduvillage.org, : « Cet essentialisme, on le retrouve, pour prendre un exemple médiatique, dans les caricatures de Mahomet, publiées en France dans le journal Charlie Hebdo en février 2006. Dans le contexte actuel de stigmatisation des Musulmans, ces caricatures correspondent à celles des Juifs des années 30 dans la presse antisémite. Et c’est au nom de la liberté d’expression qu’on nous fait tolérer cette presse de caniveau dont les dirigeants sont des partisans déclarés de l’atlantisme et du choc des civilisations. Bel exemple également de transmutation des valeurs. » ; Pascal Boniface, « Philippe Val et Olivier Poivre-d’Arvor ont-ils émis une fatwa contre moi ? », Leplus.nouvelobs.com, 9 juillet 2013 ; « Quand en 2012, Guy Bedos souhaitait que les journalistes de Charlie Hebdo “crèvent” », Atlantico.fr, 9 janvier 2015 : « “Depuis que Reiser est mort, depuis que Siné n’est plus là, ils ne me font pas rire”, ajoute-t-il. “C'était nul l’histoire de Mahomet. Je m’en fous de Charlie Hebdo ! Je n’ai pas de leçon d’insolence à recevoir de gens qui se sont couchés”, renchérit encore l’humoriste. “Notamment Philippe Val qui s’est couché devant Nicolas Sarkozy pour devenir directeur de France Inter. Dans la résistance, on n’aurait pas été dans le même réseau.” »

2. Peter Dale Scott, L’État profond américain : la finance, le pétrole et la guerre perpétuelle (Éditions Demi-Lune, à paraître au printemps 2015) : « L’establishment affirme que les guerres lancées par les États-Unis sur le continent asiatique depuis les attaques de septembre 2001 entrent dans le cadre d’une “guerre globale contre la terreur”. Néanmoins cette guerre “contre” le terrorisme a été menée avec la coopération de l’Arabie saoudite, du Qatar et du Pakistan. Or, ces trois pays sont les principaux soutiens financiers et politiques des réseaux jihadistes que les États-Unis sont censés avoir combattu jusqu’à présent. Dans le même temps, les plus farouches opposants à ces terroristes sunnites – les gouvernements d’Irak, de Libye, de Syrie et d’Iran – ont été renversés (Irak et Libye), déstabilisés avec l’appui des États-Unis (Syrie) ou sanctionnés et menacés en tant qu’éléments de l’“Axe du Mal” (Iran). N’oublions pas que, dès le lendemain du 11-Septembre, le secrétaire à la Défense Donald “Rumsfeld parlait d’élargir les objectifs de notre riposte et de ‘frapper l’Irak’”. »

3. Le Monde, « Pression militaire et succès diplomatique pour les rebelles syriens », 13 décembre 2012 (accentuation ajoutée).

4. Georges Malbrunot, « Le spectaculaire revirement français sur la Syrie », Le Figaro, 10 mai 2013 (accentuation ajoutée).

5. Selon Wikipedia.fr, une opération clandestine « est une opération illégale, dirigée par un État mais non revendiquée par celui-ci pour des raisons politiques ou diplomatiques. L’illégalité de ces opérations implique qu’elles soient secrètes ; elles ne sont donc théoriquement pas rapportées auprès des médias, ni reconnues par les gouvernements. »

6. Caroline Fleuriot, « Droit d’ingérence, où en est-on ? », LeMonde-Diplomatique.fr, septembre 2008 : « Venir en aide aux populations en détresse sans le consentement de l’État est une idée ancienne. Déjà Hugo Grotius, en 1625 dans De jure belli ac pacis, évoquait une telle possibilité. Mais l’article 2, paragraphe 7, de la Charte de l’Organisation des Nations unies (ONU) pose le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État comme principe pacificateur des relations internationales. »

7. Armin Arefi, « État islamique : la volte-face de l’Arabie saoudite », LePoint.fr, 18 septembre 2014 : « Les nombreuses divisions au sein de la famille régnante facilitent la donne. “Le pouvoir saoudien n’est pas centralisé, mais distribué verticalement entre plusieurs factions concurrentes de la famille royale, dont chacune possède sa propre politique étrangère, parfois contradictoire avec la ligne officielle, qu’elle compte réinvestir dans sa lutte interne”, explique le chercheur Nabil Mouline. Voilà pourquoi, si, officiellement, Riyad ne finance que les rebelles “modérés” de l’Armée syrienne libre, des fonds saoudiens alimentent aussi le Front islamique (rebelles islamistes), ainsi que les djihadistes d’Al-Nosra et de l’État islamique. »

8. Benjamin Barthe, Cyril Bensimon et Yves-Michel Riols, « Comment et pourquoi la France a livré des armes aux rebelles en Syrie », Le Monde, 21 août 2014, (accentuation ajoutée).

9. Dennis Kucinich, « Le Congrès US autorise le soutien des “rebelles” », DeDefensa.org, 19 septembre 2014 (accentuation ajoutée).

10. « Syrien: Islamisten setzen deutsche Raketen ein », émission Panorama, Das Erste, 23 janvier 2014 (en allemand).

11. Samuel Laurent, État islamique : organigramme, financements, filières… (Éditions du Seuil, Paris, 2014), p.51. Page en libre accès sur Google Books.

12. « Le 11-Septembre au musée : un tel attentat est-il encore possible ? », émission 28 Minutes, Arte, mai 2014 (accentuation ajoutée).

13. Frédéric Rivière, « Alain Marsaud, député, président du groupe de travail sur la Syrie », Rfi.fr, 24 avril 2014 (accentuation ajoutée).

14. Peter Dale Scott, « La politique syrienne de Washington : faucons contre colombes », DeDefensa.org, 19 juin 2013.

15. « Inégalités : 1% de la population mondiale détient près de la moitié des richesses », Laparisien.fr, 20 janvier 2014 : « “Il est sidérant qu’au XXIème siècle, la moitié de la population mondiale, soit 3,5 milliards de personnes, ne possède pas plus qu’une minuscule élite”, se lamente Winnie Byanyima, la directrice générale d’Oxfam international. À quelques jours du forum de Davos, qui rassemble du 22 au 25 janvier prochains dans la station suisse, les principaux décideurs économiques, l’ONG qui lutte contre les inégalités et la pauvreté, sort un rapport édifiant. Selon ses chiffres, la richesse combinée des 85 personnes les plus riches du monde, qui s’élève à environ 85 trillons d’euros, est égale à celle de la moitié la moins riche de l’humanité. Depuis le début de la crise en 2008, ces inégalités se sont même sensiblement accrues. “Même si la crise a momentanément entamé la part des richesses mondiales détenues par les plus riches, ces derniers se sont depuis largement rattrapés”, explique ce rapport. Les 1% des personnes les plus riches en Chine, au Portugal et aux États-Unis ont plus que doublé leur part de revenus national depuis 1980. L’Europe ne fait pas exception. La fortune combinée des 10 personnes les plus riches d’Europe (217 milliards d’euros) dépasse le coût total des mesures de relance mises en œuvre dans l’Union européenne entre 2008 et 2010 (200 milliards d’euros). (…) Les causes de ce creusement sont nombreuses : la déréglementation financière, les règles et les systèmes facilitant l’évasion fiscale, mais aussi les mesures d’austérité. »

16. « L’histoire de la Syrie est marquée par sa situation exceptionnelle. C’est un territoire de transition au carrefour de plusieurs mondes : la Méditerranée, la Mésopotamie, la Perse, l’Inde, l’Asie mineure, les terres du Caucase, et l’Égypte. La Syrie était traversée par les plus importantes voies commerciales, entre l’Europe, la Chine (route de la soie) et l’Inde. L’homme de la terre syrienne a peut-être découvert, pour la première fois de l’Histoire de l’humanité, à Abu Huraira, l’art de cultiver, d’associer l’eau et le grain de blé, pour multiplier les épis. Grâce à cette découverte première l’homme commença à se fixer, à sortir des cavernes, à construire des maisons, à prendre conscience de son être, à invoquer le ciel avec les premières incantations mythologiques et religieuses, à s’essayer au dessin, à la sculpture et à la décoration. C’est également en Syrie que l’homme découvrit comment utiliser le cuivre, comment le façonner et en réaliser un alliage : le bronze. Dès le IIIe millénaire av. J.-C., les Syriens construisaient des palais, créaient des fresques, et connaissaient un essor culturel et commercial remarquable. La Syrie a eu une part importante dans l’Histoire du christianisme et dans ses débats. À travers ses routes sont passés les pèlerins vers les grands centres religieux, les croisés et les caravanes de la soie et des épices. Les habitants des nombreux petits royaumes qui se sont développés en Syrie, descendaient de peuplades sémites venues, depuis les premiers temps, du sud de la Péninsule Arabique, et qui sont connus sous le nom d’Amorrites, de Cananéens, de Phéniciens (zone côtière), d’Araméens (hautes terres) de Ghassanides et de Nabatéens (au sud). » (Wikipédia.)

17. Pour approfondir ce sujet essentiel, je vous recommande le livre de mon ami et mentor intellectuel Peter Dale Scott, publié par les Éditions Demi-Lune et intitulé La Route vers le nouveau désordre mondial – un ouvrage majeur que j’ai co-traduit ; dans le contexte actuel, n’oublions pas que le 11-Septembre reste un événement irrésolu, dont les véritables commanditaires restent inconnus. Voir l’article de l’ancien sénateur de Floride Bob Graham, « Il faut rouvrir l’enquête du 11-Septembre ! », Huffingtonpost.fr, 11 septembre 2012 : « Le temps qui s’est écoulé depuis le 11 septembre 2001 n’a pas diminué la méfiance que beaucoup d’entre nous ressentent à l’égard de la version officielle (…) des attentats, et surtout, la question de qui les a financés et soutenus. (…) [Il existe] des preuves de la complicité saoudienne [dans ces attentats] que notre gouvernement continue de cacher au public, sous forme d’un programme de classification tronquée, qui semble surtout faire partie d’un effort systématique pour protéger l’Arabie saoudite de la responsabilité de ses actions. » Rappelons-nous également des néoconservateurs de l’administration Bush et de leur programme de domination militarisée du monde. Publié en septembre 2000, sa mise en œuvre à court terme nécessitait selon eux « un nouveau Pearl Harbor ». Sur la page suivante, vous pourrez lire une traduction intégrale de ce programme, qui constitua la principale feuille de route de la politique étrangère de George W. Bush.

samedi, 10 janvier 2015

Pour Aldo Giannuli, expert des services secrets italiens, l'attentat contre Charlie Hebdo est un complot

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Pour Aldo Giannuli, expert des services secrets italiens, l'attentat contre Charlie Hebdo est un complot

Auteur : Aldo Giannuli
Ex: http://zejournal.mobi

La durée de leur fuite, des terroristes trop calmes, le manque de protection de la rédaction de l’hebdomadaire satirique, les armes des terroristes… Aldo Giannuli, expert des services secrets italiens, n’est pas convaincu par la version officielle.

Lors de cette funeste journée du 7 janvier 2014, date marquée à jamais comme synonyme de la mort de 12 personnes lors de l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo, l’hypothèse d’un complot faisait déjà son chemin.

Et aujourd’hui, ce n’est ni plus ni moins qu’Aldo Giannuli, experts des services secrets italiens, qui publie un article sur le blog de Beppe Grillo.

Il est fort possible que cet attentat soit l’œuvre d’individus d’une toute autre importance… C’est très louche.

Selon lui, cette tragédie porte bel et bien la trace de l’extrémisme religieux, mais « cette affaire sent le cramé »...

Les éléments qui le portent à penser cela ? Des papiers d’identité « oubliés » dans la voiture, à la durée importante de la fuite des terroristes, en passant par la protection très réduite de la rédaction de l’hebdomadaire satirique et les armes que possèdent les auteurs de l’attentat.

Comme dans la plupart des grandes affaires (Kennedy, l’attentat de piazza Fontana, Olof Palme, le 11-Septembre, la mort d’Oussama Ben Laden, etc.), quelque chose cloche, et de nombreuses interrogations s’imposent. Comment est-il possible qu’un objectif aussi sensible que la rédaction de Charlie Hebdo ait été si peu protégé ? Où les auteurs de l’attentat se sont-ils procurés ces armes ? Ils les ont ramenées de Syrie ? Mais le plus important, c’est ceci : avez-vous déjà vu des terroristes qui vont commettre un attentat en prenant soin d’emmener leur pièce d’identité, et qui l’oublient ensuite dans la voiture ?

Des doutes auxquels s’ajoutent les suivants :

On n’a jamais vu ça : des terroristes qui passent à l’action et perdent autant de temps durant leur fuite, après avoir participé à deux affrontements à l’arme à feu, contre une voiture de police notamment. Ils ramassent une chaussure puis oublient un gant. Et comment se fait-il qu’aucun blocage routier n’ait été mis en place dans la zone ? En plein centre de Paris, il doit y avoir de très nombreuses voitures de police. Et Paris est loin d’être une ville où la circulation est fluide…

Et l’expert des services secrets italiens de conclure :

Je crois qu’il s’agit en effet d’une piste djihadiste, c’est hautement probable étant donné le contexte, cette affaire date de près de 10 ans. Mais cela ne signifie pas qu’il ne puisse pas y avoir d’autres personnes impliquées dans cette affaire. Ni qu’on n’ait pas purement et simplement laissé faire les terroristes. Les services secrets s’attendaient sans doute à quelque chose, mais peut-être pas de cette ampleur. Il est également possible que les enquêteurs cachent quelque chose qui n’a rien à voir avec cette tragédie, et que ce qu’ils cachent pourrait sortir au grand jour. Et ils veulent peut-être éviter que ces informations soient révélées. Je pense qu’il est tout à fait possible que les personnes impliquées soient bien plus nombreuses, entre commanditaires, cerveaux, mercenaires, infiltrés, dirigeants ou cellules isolés.


- Source : Aldo Giannuli

mercredi, 31 décembre 2014

Marche Sainte-Geneviève

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vendredi, 26 décembre 2014

Soirée du Nouvel An

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mardi, 09 décembre 2014

Paris: Soirée pot de départ

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samedi, 22 novembre 2014

Zemmour et le suicide français

 

lundi, 17 novembre 2014

Anne Brassié vous invite à lire sous les sapins!

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dimanche, 09 novembre 2014

XXX° Université annuelle du Club de l'Horloge

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Inscriptions:

http://www.clubdelhorloge.fr

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jeudi, 06 novembre 2014

Philippe Conrad aux assises de la remigration

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lundi, 03 novembre 2014

13 novembre: Bergeron aux Ronchons

 

Jeudi 13 novembre,

Francis Bergeron aux Ronchons

 

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samedi, 01 novembre 2014

Rémigration et partenariats méditerranéens

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vendredi, 31 octobre 2014

Rencontre avec James McCearney sur Benjamin Disraeli

Rencontre avec James McCearney sur Benjamin Disraeli et l'impérialisme britannique

 
9782363710819FS.gifAuteur de la biographie : Benjamin Disraeli (Pierre-Guillaume de Roux, 2014)
 
C'est une véritable épopée humaine et politique que retrace James McCearney dans cette biographie consacrée à Benjamin Disraeli (1804-1881), le Premier ministre préféré de la reine Victoria. La vie sourd à chaque ligne, les formules sont ramassées et éclatent comme autant de feux d'artifice. On dirait que l'auteur a vécu dans l'ombre même de son héros. Romancier sans scrupule, criblé de dettes, celui qu'on appelle d'abord Ben, puis Dizzy, est sauvé par la politique. Orateur de talent, pragmatique, manœuvrier de génie, il force le destin. Considéré comme un parvenu juif, et le sachant, il ne s'en impose pas moins comme la « voix » du parti conservateur auquel il dessine un nouveau visage, national et populaire. Mieux : il le hisse au sommet en lui redonnant le pouvoir. Jamais abattu, Disraeli a marqué son siècle et l'Histoire. Il revit ici merveilleusement, dans cet ouvrage à lire d'urgence. Surtout par une droite en quête d'elle-même. (P. Maxence, Le Figaro)
 

Rencontre organisée par le Cercle Aristote

Paris, lundi 3 novembre à 20:00 (PAF : 5 €)

Café François Coppée (1er étage) 1 bvd du Montparnasse (métro : Duroc)

 

 

mardi, 21 octobre 2014

Ministère de la sédition

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samedi, 18 octobre 2014

Présentation du phénomène Casa Pound

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dimanche, 05 octobre 2014

Livr'Arbitres: Kleber Haedens

jeudi, 25 septembre 2014

Crabe-Tambour, Paris, 11 octobre

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mercredi, 24 septembre 2014

Septième Journée de réinformation de Polémia


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L’enjeu : Dénoncer sans complexe la dictature culturelle de la gauche et de l’artistiquement correct. Refuser la censure et cesser de se laisser intimider par les faux procès en “diabolisation” et “ringardisation”. Montrer que face aux bobards culturels du (non)art contemporain, il y a un art caché, un retour des traditions vivantes et que la génération 2013 est en train de reprendre l’initiative.
Le temps de l’offensive est venu pour sortir de la crise culturelle par un réenracinement identitaire.

Programme à venir.

La bataille culturelle

Entretien avec Jean-Yves Le Gallou

Samedi 18 octobre aura lieu la 7ème journée de la réinformation organisée par la Fondation Polémia. Thème de cette journée : la bataille culturelle. Nous avons interrogé Jean-Yves Le Gallou, le président de la fondation et acteur essentiel de la réinformation, sur ce thème et le programme de la journée de réinformation.

Propos recueillis par Pierre Saint-Servant


Jean-Yves Le Gallou, vous organisez samedi 18 octobre la 7ème journée de la réinformation de Polémia, pouvez-vous nous rappeler les thèmes traités lors des éditions précédentes ? Nous avons dans un premier temps lancé et approfondi le concept de réinformation. Puis nous avons travaillé sur le thème de la novlangue et à la suite de ces travaux nous avons publié deux Dictionnaires de novlangue. Nous avons ensuite souligné le rôle des blogs dans la guerre médiatique et contribué au développement de la reinfosphère. L’an dernier nous avons étudié en profondeur la désinformation publicitaire. Une réflexion qui va faire l’objet de la publication d’un livre en partenariat avec l’éditeur Via Romana.

 


Vous avez choisi cette année de concentrer votre attention sur la bataille culturelle, pourquoi ?


C’est simple , nous vivons dans une dictature culturelle : de la gauche, du politiquement et de l’artistiquement correct . Cette dictature s’impose par la censure et l’intimidation : les dissidents rasent trop souvent les murs par crainte d’être diabolisés, voire, pire, ringardisés . Dans cette affaire de trop nombreux élus, distributeurs de la manne publique, font preuve d’une rare lâcheté . Quant aux soi-disant mécènes du grand capital – Pinault, Arnaud, Bergé –, sous couvert de générosité, ils font de l’optimisation fiscale , de la com’ et de la spéculation financière! L’art n’est qu’un prétexte au profit pour les uns, à l’idéologie déracinante pour les autres. C’est l’alliance du trotskysme culturel et des salles de marché !


Il y a donc un double travail à faire : décrypter le nouvel art officiel et cesser de se laisser intimider par le conformisme dominant. Car ce qu’on appelle Art contemporain n’est rien d’autre qu’un centenaire indigne né sur les ruines de la guerre de 1914. En 1917, Duchamp nous faisait le coup de l’urinoir présenté comme une œuvre d’art ; cent ans plus tard il faudrait s’ébaubir devant un crucifix planté dans de l’urine, le Piss Christ de Serrano. Bref, l’imagination en panne et les mêmes fausses provocs à répétition, jusqu’à plus soif si j’ose dire ! C’est le règne des faiseurs et des faisans, des escrocs soutenus par les bobos et les gogos.

Le champ culturel a pendant des décennies été négligé par le camp national. Ceux qui avaient retenu les leçons de Gramsci étaient peu nombreux, et ceux qui les appliquaient étaient encore plus rares. Des progrès ont-ils été réalisés depuis ?

Oui, il y a une vraie prise de conscience des foutaises de « l’art conceptuel » grâce notamment aux remarquables essais d’Aude de Kerros. Et il est clair que crise culturelle et crises identitaires sont liés. Les défenseurs de l’identité ne peuvent pas faire l’économie de la bataille culturelle. Ils doivent donc affronter les pouvoirs financiers (pseudo mécènes/vrais spéculateurs) et les pouvoirs politico -administratifs (les “inspecteurs de la création” [sic]) qui gouvernent. Ainsi que leurs chiens de garde dans les médias. Ce qu’il faut, c’est de la fermeté d’âme pour ne pas succomber au terrorisme intellectuel. Mais il ne faut pas se contenter d’un discours critique. Il vaut aussi révéler l’art caché et mettre en valeur les traditions qui renaissent.

Pouvez-vous nous dévoiler une partie du programme de la journée du 18 octobre ?

Le matin Michel Geoffroy traitera en profondeur de “Crise culturelle et crise identitaire”. Puis nous donnerons la parole aux artistes : le graveur et essayiste Aude de Kerros, le dessinateur Miège, l’auteur et metteur en scène Gérard Savoisien. La génération 2013 aura aussi la parole : les Antigones, les Gavroches, les organisateurs de marches identitaires… bref, tous ceux qui ont repris le chemin de la rue et de la liberté de l’esprit. Le temps de l’offensive est venu !
Jean-Yves Le Gallou, merci.


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mardi, 09 septembre 2014

Remigration et décolonisation économique

 

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samedi, 21 juin 2014

Ouverture exceptionnelle du "Crabe Tambour"

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