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lundi, 14 octobre 2019

Général Soubelet : les leçons à tirer de la Préfecture

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Général Soubelet : les leçons à tirer de la Préfecture

 
Le général Soubelet est revenu au micro de Gabrielle Cluzel sur l'attentat de la Préfecture et la situation grave que traverse le pays.
 

samedi, 23 avril 2016

László Földi sur le risque d’attentats en Europe dans les mois à venir : « Il faut changer de stratégie »

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László Földi sur le risque d’attentats en Europe dans les mois à venir: «Il faut changer de stratégie»

Ex: http://www.lesobservateurs.ch

 

László Földi, expert en sécurité, répond à une journaliste au sujet des risques d’attentats en Europe dans les mois à venir.

L’expert n’y va pas par quatre chemins pour trouver une solution au terrorisme islamique.

Voici un résumé de l’interview diffusée sur la 1ère chaîne TV hongroise :

Pendant l’Euro 2016 de football. le renforcement de la sécurité des sites concernés va absorber une grande quantité de personnel et il ne sera plus possible de protéger les sites secondaires comme les restaurants, cinémas, hôtels, plages, et tous les endroits où se trouveront un grand nombre de civils.

Les experts en sécurité estiment qu’un acte de terrorisme pourrait se produire partout ailleurs que dans les stades : la cible de l'EI est bien le championnat de football européen, mais aussi tous les objets vulnérables en Europe.

Le gouvernement français a demandé à son Parlement de prolonger l'état d'urgence, en vigueur jusqu'au 26 mai, pour la durée de l’Euro 2016, soit jusqu’à la fin juillet, en raison de la menace terroriste. Depuis les attentats de Bruxelles, la police française a effectué plus de 3500 perquisitions et a arrêté plus de quatre cents personnes.


Le système de sécurité pour l’Euro 2016 est approprié, donc il sera presque impossible que les stades ou les joueurs, ou leurs hôtels, soient attaqués. Mais László Földi ajoute que cette présence sécuritaire concentrée va « dégarnir » d'autres sites, secondaires. Par conséquent, une attaque terroriste sera plus probable dans les gares, les centres commerciaux ou les hôtels.


L'Etat islamique est en guerre contre l'Europe et ce n’est pas un stade ou un aéroport qui est leur objectif en particulier, mais tous les objets en Europe. Des lieux emblématiques, des dates emblématiques, mais aussi la quasi-totalité des objets en Europe peuvent devenir des cibles.
La journaliste relève qu’aucune armée, police, service de sécurité ne pourrait suffire pour protéger chaque lieu. Que faire alors ?
László Földi souligne la nécessité de changer de stratégie : parallèlement à la protection des cibles potentielles, nous devrions « soustraire » les islamistes, qu’ils soient idéologiquement liés à l’EI ou qu’ils soient de ceux qui vont rejoindre l’EI. Avant même qu’ils ne passent à l’action, préventivement, afin d'éviter que les soldats de l’islam passent à l’attaque, il faudrait les extraire de la « circulation » – voire même les liquider.

Cette guerre des islamistes terroristes agit en attaquant, sans aucun respect des lois, des cibles civiles. Pour éviter de sacrifier des civils, ils ne faudrait pas que les attaquants bénéficient des protections prévues par les droits de l'homme. Ces criminels abuseront de ces droits et ils pourraient exercer une telle pression sur l’ordre public, et sur l’exécution des peines, que la société actuelle ne pourrait pas y faire face.
László Földi explique qu’à moyen et long terme, ce qui pourrait influer et être efficace contre le terrorisme, c’est de faire le nécessaire pour que l'ennemi se rende compte qu'il n’a plus aucune chance de parvenir à ses fins. Aussi longtemps qu’on n’éliminera pas tous ceux qui ont rejoint idéologiquement ou réellement l’EI, leur nombre augmentera.

Dès qu’on passera à l’élimination des éléments qui collaborent avec l’ennemi (que ce soit sur nos territoires européens ou sur les territoires islamistes), leur nombre diminuera. Cette stratégie devrait faire partie du système de défense des services secrets, en collaboration avec la police et l'armée.

Quant au fait qu’un des terroristes ait travaillé au Parlement à Bruxelles, ainsi qu’à l'aéroport, dans le cadre du service de nettoyage, le spécialiste relativise : « Ces jeunes de la deuxième génération, voire de la troisième, ne sont pas des terroristes nés. » Les musulmans d'Europe ont vécu, avant l'émergence de l’EI, une vie « normale ». Ils étaient frustrés ou mécontents, mais sans nécessairement penser à commettre des attentats. Mais avec l'apparition de l'EI, ils ont trouvé un « but » pour leur vie. Une fois qu’ils sont partis rejoindre l’EI, et y ont reçu une formation de combattant et des cerveaux formatés idéologiquement, ce ne sont plus les mêmes personnes qui reviennent : ce sont des soldats, des combattants et des terroristes, formatés pour représenter les intérêts de l’Etat Islamique.

Selon László Földi, la personne qui rejoint l’EI idéologiquement ou réellement, et travaille pour l’EI de quelque manière que ce soit, doit être éliminée. Si nous procédons à l’extraction spectaculaire de ces gens, le nombre des supporters de l’EI va diminuer également. Même si nous ne les connaissons pas tous, le fait d’éliminer ceux qui ont été repérés agira sur ceux qu’on n’a pas encore repérés.

Source

lundi, 12 janvier 2015

Charlie Hebdo and Tsarnaev’s Trial: Cui bono?

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Charlie Hebdo and Tsarnaev’s Trial: Cui bono?

Paul Craig Roberts

Ex: http://www.paulcraigroberts.org

UPDATE: Well known writers Thierry Meyssan and Kevin Barrett see the “terrorist” attach on Charlie Hebdo as a false flag attack. See http://www.voltairenet.org/article186441.html and http://presstv.com/Detail/2015/01/10/392426/Planted-ID-card-exposes-Paris-false-flag

Update: According to news reports, one of the accused in the attack on Charlie Hebdo when hearing
that he was being sought for the crime turned himself in to police with an ironclad alibi.

https://www.intellihub.com/18-year-old-charlie-hebdo-suspect-surrenders-police-claims-alibi/

UPDATE: According to news reports, police found the ID of Said Kouachi at the scene of the Charlie Hebdo shooting. Does this sound familiar? Remember, authorities claimed to have found the undamaged passport of one of the alleged 9/11 hijackers among the massive pulverized ruins of the twin towers. Once the authorities discover that the stupid Western peoples will believe any transparent lie, the authorities use the lie again and again. The police claim to have discovered a dropped ID is a sure indication that the attack on Charlie Hebdo was an inside job and that people identified by NSA as hostile to the Western wars against Muslims are going to be framed for an inside job designed to pull France firmly back under Washington’s thumb. http://www.wfmz.com/shooting-at-french-satirical-magazine-office/30571524

There are two ways to look at the alleged terrorist attack on the French satirical magazine Charlie Hebdo.

One is that in the English speaking world, or much of it, the satire would have been regarded as “hate speech,” and the satirists arrested. But in France Muslims are excluded from the privileged category, took offense at the satire, and retaliated.

Why would Muslims bother? By now Muslims must be accustomed to Western hypocrisy and double standards. Little doubt that Muslims are angry that they do not enjoy the protections other minorities receive, but why retaliate for satire but not for France’s participation in Washington’s wars against Muslims in which hundreds of thousands have died? Isn’t being killed more serious than being satirized?

Another way of seeing the attack is as an attack designed to shore up France’s vassal status to Washington. The suspects can be both guilty and patsies. Just remember all the terrorist plots created by the FBI that served to make the terrorism threat real to Americans. http://reason.com/blog/2014/07/22/human-rights-watch-all-of-the-high-profi

France is suffering from the Washington-imposed sanctions against Russia. Shipyards are impacted from being unable to deliver Russian orders due to France’s vassalage status to Washington, and other aspects of the French economy are being adversely impacted by sanctions that Washington forced its NATO puppet states to apply to Russia.

This week the French president said that the sanctions against Russia should end (so did the German vice-chancellor).

This is too much foreign policy independence on France’s part for Washington. Has Washington resurrected “Operation Gladio,” which consisted of CIA bombing attacks against Europeans during the post-WW II era that Washington blamed on communists and used to destroy communist influence in European elections? Just as the world was led to believe that communists were behind Operation Gladio’s terrorist attacks, Muslims are blamed for the attacks on the French satirical magazine.

The Roman question is always: Who benefits? The answer is: Not France, not Muslims, but US world hegemony. US hegemony over the world is what the CIA supports. US world hegemony is the neoconservative-imposed foreign policy of the US.

According to National Public Radio, Charlie Hebdo is about free speech. The US has free speech, claim NPR’s pundits, but terrorists have taken it away from the French.

Just how does the US have free speech when NY Times reporter James Risen was psychologically put on the rack to force him to reveal his source, despite the fact that Risen and his source are protected by the US Constitution and whistleblower protections. Clearly, in the US “national security” has trumped everything else.

“National security” has nothing to do with national security. It has only to do with protecting the criminals in the US government from accountability for their crimes. Every time you hear Washington invoke “national security,” you know for a 100% fact that the government has committed yet another crime. National security is the cloak for Washington’s criminal operations. “National security” prevents the government’s crimes from coming to light and, thereby, protects government from accountability.

One wonders what role “national security” will play in the trial of alleged Boston Marathon Bomber Dzhokhar Tsarnaev. Tsarnaev has been in custody since April 2013 and under indictment since April 22, 2013. Yet jury selection is only now beginning in January 2015. Why this long delay? The guarantee of a speedy trial no longer means anything, but with all sorts of charges in addition to the bombing for which the government claims eye witnesses and confessions and with the Tsarnaev brothers already convicted in the media, the long delay is a puzzle. Yet, we have not heard from Dzhokhar Tsarnaey himself. It is difficult to push away the thought that Dzhokhar’s trial has been delayed in order to compete his conditioning and acceptance of his guilt and in order for the many questions raised by alternative media to be forgotten.

The print and TV media have dished up the government’s explanation without investigation. However, the alternative media have taken great exception to every aspect of the case. As the US government has taught us since the Clinton regime, the safest assumption is that everything the government says is a lie.

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The most suspicious aspect of the event was the speed with which an army of 10,000 heavily armed troops consisting of police from various jurisdictions and National Guard soldiers outfitted in military gear and provided with tanks or armored personnel carriers were on the streets of Boston. Never before has such a massive force equipped with military heavy equipment been employed in a manhunt, much less for one wounded, unarmed, 19-year old kid.

For such a force to be assembled and deployed so quickly suggests pre-planning. What was presented as a manhunt for one badly wounded suspect looks more like a test case and precedent for locking down one of America’s largest cities, while squads of troops evicted US citizens from their homes at gunpoint and conducted indiscriminate searches of houses that contributed nothing to apprehending the alleged suspect. The chances are zero that any household would have harbored a badly wounded unarmed fugitive dying from the lack of medical care.

Not only was Boston and its suburbs locked down, the Federal Aviation Administration restricted airspace over Boston and issued a “ground stop” for Logan airport. Why?

Several other cities in Massachusetts and even some other states put their police forces on alert. Why?

On the scene were the FBI, the Bureau of Alcohol, Tobacco Firearms and Explosives, the CIA, the Drug Enforcement Administration, the National Counterterrorism Center. The US Attorney General committed the full resources of the US Department of Justice.
Why?

The only plausible answer is to raise the fear level in order to gain the public’s acceptance of the lockdown of Boston and police invasions of citizens’ homes. It makes no sense that danger from a badly wounded unarmed 19 year-old could possibly justify such expense and trampling of constitutional rights of citizens.

A non-gullible person must wonder if the bombing was an orchestrated event for the purpose of coordinating state, local, and federal governments in the lockdown of a major city. A poll of Bostonians last July found that 42 percent harbored doubts about the official version of events. http://www.globalresearch.ca/four-in-ten-bostonians-skeptical-of-official-marathon-bombing-account/5390848

The gullible always say that if a conspiracy existed someone would have talked. But people do talk. It just doesn’t do any good. For example, during George W. Bush’s first term a NSA whistleblower leaked to the New York Times that the NSA was bypassing the FISA Court and spying on American citizens without warrants. Under US law, NSA was in a conspiracy with the Bush regime to commit serious felonies (possibly for the purpose of blackmail), but the New York Times spiked the story for one year until George W. Bush was re-elected and the regime had time to ex post facto legalize the felonies.

Operation Gladio was a conspiracy kept secret for decades until a President of Italy revealed it.

The Northwoods Project was kept secret until years afterward when the second Kennedy Commission revealed it.

More than one hundred first responder police and firemen report hearing and personally experiencing multiple explosions floor by floor and even in the sub-basements of the World Trade Center twin towers, and these testimonies had no effect whatsoever.

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It only took one high school physics professor to shoot down NIST’s account of the collapse of WTC 7. The fact that it has been conclusively proven that this building was brought down by controlled demolition has had no effect on the official story.

The co-chairmen and legal counsel of the 9/11 Commission published books in which they say that information was withheld from the Commission, that the US Military lied to the Commission, and that the Commission “was set up to fail.” Neither Congress, the media, nor the US public had any interest in investigating why information was withheld, why the military lied, and why the Commission was set up to fail. These extraordinary statements by the leaders of the official investigation had no impact whatsoever.

Even today a majority of the US population believes Washington’s propaganda that Russia invaded Ukraine and annexed some provinces. Neither judgement nor intelligence are strongpoints of the American public and juries.

Government tells Americans whatever story the government puts together and sits and laughs at the gullibility of the public.

Today the US public is divided between those who rely on the “mainstream media” and those who rely on the alternative Internet media. Only the latter have any clue as to what is really happening.

The stories of Charlie Hebdo and the Tsarnaev brothers will be based not on facts but on the interests of government. As in the past, the government’s interest will prevail over the facts.

 

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Dr. Paul Craig Roberts was Assistant Secretary of the Treasury for Economic Policy and associate editor of the Wall Street Journal. He was columnist for Business Week, Scripps Howard News Service, and Creators Syndicate. He has had many university appointments. His internet columns have attracted a worldwide following. Roberts' latest books are The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West and How America Was Lost.

Stratégie islamiste ou stratégie mondialiste?

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LES ATTENTATS : STRATÉGIE DU CHAOS, STRATÉGIE DE LA TENSION
 
Stratégie islamiste ou stratégie mondialiste?

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr
Au cœur de l'indignation et de l'émotion devant la tuerie de Charlie Hebdo, les Français oublient que François Hollande a fourni des armes aux terroristes en Syrie, que Nicolas Sarkozy a abattu froidement le colonel Kadhafi et qu'en Centrafrique par des décisions opérationnelles irrationnelles, elle laisse le champ libre aux extrémistes antichrétien du Séléka

La France a choisi aussi son camp en Ukraine et on aura noté au passage le silence des médias autour des réactions de la Fédération de Russie et de son Président Vladimir Poutine qui a pourtant exprimé ses vives condoléances au peuple français suite à l'attaque terroriste contre le journal satirique. Pas un mot alors que la Russie a toujours été présente, en particulier en Tchétchénie dans la lutte contre le terrorisme islamique. La République islamique d'Iran a elle-aussi condamné fermement l'attentat par la voix de son porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, Marzie Afjam. Il a aussi décrit comme  « inacceptable » toute forme d'abus de la liberté d'expression et dénoncé le radicalisme intellectuel d'où qu'il vienne puis l'Iran a ajouté qu'on peut parler dans la lutte contre le terrorisme des « double standards », de « double langage », de « deux poids deux mesures » de la politique américaine sans nommer directement son plus fidèle allié : la France.

Il y a quelques mois dans un entretien au journal français Vingt Minutes, François Hollande se vantait d'avoir livré une cargaison d'armes aux rebelles intégristes de Syrie qu'il considérait alors comme des combattants révolutionnaires. Or, par un tel soutien logistique, la France violait la Résolution 2170 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la lutte contre le terrorisme. Tout le monde le sait maintenant : des groupes islamistes rivaux sont armés et généreusement financés par les Etats-Unis, la France et ses partisans contradictoires (Royaume-Uni, Arabie saoudite, Qatar, Turquie, Israël).

L'opération de Charlie Hebdo est une opération militaire de professionnels. Elle vise indéniablement à déstabiliser la France, maillon le plus faible du cadre européen actuel. La France réunit les conditions de la guerre civile par la désorganisation de ses services publics, en particulier sécuritaires, planifiée et orchestrée depuis des mois par une habile politique d'austérité et de réduction des effectifs engagée par Nicolas Sarkozy, par le clivage de sa vie politique, l'intolérance de ses débats intellectuels joint au dépassement des seuils démographiques tolérables dans la composition de ses quartiers. Cette opération commando vise donc clairement à encourager le début d'une telle guerre civile. Bernard-Henri Lévy a insisté hier : « l’Union Nationale c’est le contraire de la France aux Français ». Serait-ce donc cela ?

Il s'agit de toutes évidences de transposer un conflit international en interne et de creuser un fossé entre les musulmans français et les Français non-musulmans. Il nous faut dès lors considérer l'événement non comme une menace contre la liberté de la presse mais comme le premier épisode d'un processus en cours de création d'une situation de guerre civile et en ce sens comme Michel Onfray, on peut en effet parler au sens fort du terme d'un « onze septembre français », mais au sens bien sûr que la version officielle du 11 septembre 2011 est fausse et manipulée.
 
Il  faut donc nous rappeler quelques stratégies actuelles ou passées comme :
- la stratégie du chaos et de la tension de l'opération otannienne Gladio .
- la stratégie définie par les Frères Musulmans.
- la stratégie du « choc des civilisations ».

Nous ne reviendrons pas dans le détail sur les deux premières stratégies. Précisons seulement que pour les Frères Musulmans, il ne s'agit en aucune façon de prêcher ou de provoquer une guerre civile dans l'Occident, mais, au contraire, de déclencher une guerre civile en Orient.

Au contraire, pour Bernard Lewis, le penseur de la stratégie du « choc des civilisations », la fracture doit être portée à l'intérieur des frontières occidentales ou sur ces territoires limes. Cette stratégie a ensuite été vulgarisée par Samuel Huntington, en se présentant non pas comme une stratégie de conquête mais comme une politique de défense, de victimisation occidentale qui pourrait se produire pour consolider l'Etat d'exception. Le but est bien sûr de convaincre les populations des pays membres de l'OTAN qu'une confrontation civilisationelle est inévitable pour asseoir définitivement le modèle libéral et le système anglo-saxon de la « paix démocratique ». Avant la grande confrontation, il importe de justifier par le chaos et la déstabilisation intérieure le caractère préventif de mesures d'exception liberticides et de gouvernance mondiale économique absolument nécessaires pour réaliser le pouvoir mondial comme les Patriot Act. 
 

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C'est la rhétorique de la  « guerre juste » de la « guerre  contre le terrorisme », la guerre contre le terrorisme n'étant en réalité qu'une guerre contre la Tradition qu'elle soit musulmane ou orthodoxe, la guerre contre les cultures enracinées. Il y a aujourd'hui une abondante littérature sur cette stratégie qui correspond en gros à la position des néo-conservateurs américains à Washington, des militants sionistes en Israël, des nouveaux faucons socialo-libéraux en Europe (Hollande, Sarkozy, Juppé).
 
Qu'est-ce donc que l'islamisme ou le terrorisme islamisme ? 

C'est d'abord et avant tout une arme de guerre psychologique que l'hyper-empire américain utilise depuis le 11 septembre pour enclencher le plus souvent de nouveaux scénarios de conflit : soit l'invasion de pays, soit le renversement de gouvernements dans les pays arabo-musulmans (cas par exemple de la Libye et de la Syrie, de certains pays africains comme la Somalie ou le Nigéria). A ce propos, voir par exemple ce qui s'est passé jeudi au Nigeria avec Boko Haram . Soit aussi et ce peut être le cas pour notre pays pour établir en interne des mesures autoritaires et liberticides de contrôle de la population. 
 
La synthèse de toutes ces stratégies constitue ce qu'on peut appeler d'un terme vague car trop général la « guerre antiterroriste » à l'échelle mondiale, la mondialisation de la guerre mais sa vraie dénomination serai plutôt : la guerre du mondialisme, la guerre de l'occidentisme. Elle a commencé en 1914, il y a cent ans et elle comporte trente-neuf marches ! Cette guerre souterraine mais idéologique alimente aussi largement l'économie mondiale par une industrie de l'armement multimilliardaire qui n'a jamais, ces temps-ci, été aussi florissante et dont on parle effectivement peu. C'est le fameux complexe militaro-industriel américain, le pilier central des opérations secrètes extérieures décidées en haut lieu. Mais dans ce marché militaire, la Russie comme la France tire aussi certaines ficelles lucratives.
 
Ce qui est certain, c'est que la « lutte antiterroriste» a pour les Etats-Unis, depuis Sarkozy un allié fidèle devançant même dans les instances internationales les propositions israéliennes. Cet allié, ce fantassin d'exception, c'est la France.

L'opération commando qui vient de frapper la France entre tout à fait dans la logique d'un tel cadre d'analyse. La France, par la dégradation de sa sécurité intérieure et ses échecs économiques se retrouve un peu aujourd'hui comme l'Italie des années 70, le pays européen le mieux préparé à développer une psychose intérieure qui permettra à sa classe politique de délibérer rapidement et de voter d'un côté la protection américaine absolue, de l'autre un traité transatlantique qui la liera à tout jamais à la finance internationale. Dans un tel contexte de chaos, même Marine le Pen pourrait en théorie gouverner mais il s'agit tout au contraire en ce moment de la destituer moralement. Marine le Pen malgré tous ses efforts n'est pas et ne sera jamais une Charlie.

On sait que la France dans la politique anti-russe imposée à l'Europe ces derniers mois en Ukraine a manifesté un zèle tout particulier contraire aux intérêts de ses entrepreneurs mais encore plus dans les négociations concernant l'avenir du nucléaire iranien, où la position française de Laurent Fabius s'est particulièrement faite remarquer par une intransigeance exceptionnelle, alors même que le groupe des négociateurs, parmi lesquels les Etats-Unis eux-mêmes visaient des positions plus conciliantes. La France était ici directement le porte-voix de Tel-Aviv souhaitant faire des Iraniens, des ennemis irréconciliables. Pour quelles raisons ?
 
Posons ici la question qui dérange : qui sauve sur les marchés depuis quelque mois la banqueroute de l'économie française ?  Qui renfloue discrètement les caisses dans la salle des marchés souterraine de Bercy ? L'Arabie Saoudite et le Qatar, nouveaux alliés aussi de Jérusalem.

Il ne s'agit donc pas dans l'affaire Charlie Hebdo de se soulever pour une factice liberté de la presse, liberté d'une presse elle-même liberticide pour ce qui concerne Charlie Hebdo, Libération ou Le Monde mais de se soulever contre la nouvelle servitude française, l'esclavage réel auquel nous conduisent ses dirigeants, tout comme les Musulmans doivent se soulever politiquement contre les impies de La Mecque.

Les méfaits de l'islamisme radical sont en réalité utilisés pour jeter toujours plus les Européens dans les bras de l'axe occidentiste de Washington-Tel Aviv où les fous d'Allah ne sont que des alliés objectifs, des idiots utiles au sens où ils ont été instrumentalisés et même enrôlés comme mercenaires en Syrie et en Irak. Il nous faut donc garder la tête froide et ne pas se prêter au jeu, un jeu malsain et dès le départ truqué. En mettant en avant un argument d'une grande simplicité (la thèse houellebecquienne en somme), l'argument machiavélique et machiavélien qu'il n'y aurait d'autre choix qu'entre l'Islamisme et l'Occident, on met en avant la vraie terreur, la terreur occidentale elle-même qui affirmait avec Thatcher « there is no alternative" ou qui dans un raccourci gigantesque ose dire que refuser la terreur islamiste, c'est aussi refuser Poutine !

dimanche, 11 janvier 2015

Paris Shooters Just Returned from NATO’s Proxy War in Syria

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Author: Tony Cartalucci

Paris Shooters Just Returned from NATO’s Proxy War in Syria

In an all too familiar pattern and as predicted, the shooters involved in the attack in Paris Wednesday, January 7, 2015, were French citizens, radicalized in Europe and exported to Syria to fight in NATO’s proxy war against the government in Damascus, then brought back where they have now carried out a domestic attack. Additionally, as have been many other domestic attacks, the suspects were long under the watch of Western intelligence services, with at least one suspect having already been arrested on terrorism charges.

USA Today would report in an article titled, “Manhunt continues for two French terror suspects,” that:

The suspects are two brothers — Said, 34, and Cherif Kouachi, 32, both French nationals — and Hamyd Mourad, 18, whose nationality wasn’t known, a Paris police official told the Associated Press. He spoke on condition of anonymity because he was not authorized to speak publicly.

USA Today would also report (emphasis added):

The brothers were born in Paris of Algerian descent. Cherif was sentenced to three years in prison on terrorism charges in May 2008. Both brothers returned from Syria this summer.

The implications of yet another case of Western-radicalized terrorists, first exported to fight NATO’s proxy war in Syria, then imported and well-known to Western intelligence agencies, being able to carry out a highly organized, well-executed attack, is that the attack itself was sanctioned and engineered by Western intelligence agencies themselves,. This mirrors almost verbatim the type of operations NATO intelligence carried out during the Cold War with similar networks of radicalized militants used both as foreign mercenaries and domestic provocateurs. Toward the end of the Cold War, one of these militant groups was literally Al Qaeda – a proxy mercenary front armed, funded, and employed by the West to this very day.

Additionally, in all likelihood, the brothers who took part in the attack in Paris may have been fighting in Syria with weapons provided to them by the French government itself.  France 24 would report last year in an article titled, “France delivered arms to Syrian rebels, Hollande confirms,” that:

President Francois Hollande said on Thursday that France had delivered weapons to rebels battling the Syrian regime of Bashar al-Assad “a few months ago.”

Deflecting blame for the current attack on “radical Islam” is but a canard obscuring the truth that these terrorists were created intentionally by the West, to fight the West’s enemies abroad, and to intimidate and terrorize their populations at home.

We Must Sidestep the Canards 

As with any false flag attack engineered by a government for the purpose of manipulating public perception and pushing through otherwise unjustifiable policy both foreign and domestic, a series of canards are erected to distract the public from the true nature of the attack.

In the recent attack in Paris, France, the canards of “free speech,” “condemning radical Islam,” “tolerance,” and “extremism” have all taken center stage, displacing the fact that the terrorists who carried out the attack were long on the leash not of “Islamic extremists” but Western intelligence agencies, fighting in a Western proxy war, as a member of a well-funded, armed, and trained mercenary force that has, on record since as early as 2007, been an essential component of Western foreign policy.

Indeed, Al Qaeda and its various rebrandings are not the creation of “Islamic extremism,” but rather Western foreign policy using “extremism” as part of indoctrinating the rank and file, but directed by and solely for the purpose of serving an entirely Western agenda. 

As exposed by Pulitzer Prize-winning journalist Seymour Hersh in his 2007 article,  “The Redirection: Is the Administration’s new policy benefiting our enemies in the war on terrorism?” it was stated explicitly that (emphasis added): 

To undermine Iran, which is predominantly Shiite, the Bush Administration has decided, in effect, to reconfigure its priorities in the Middle East. In Lebanon, the Administration has coöperated with Saudi Arabia’s government, which is Sunni, in clandestine operations that are intended to weaken Hezbollah, the Shiite organization that is backed by Iran. The U.S. has also taken part in clandestine operations aimed at Iran and its ally Syria. A by-product of these activities has been the bolstering of Sunni extremist groups that espouse a militant vision of Islam and are hostile to America and sympathetic to Al Qaeda. 

To this day, the US, its NATO partners including Turkey, and regional partners including Israel, Saudi Arabia, and Qatar are arming, funding, harboring, training, and otherwise perpetuating these “Islamic extremists” within and along both Syria and now Iraq’s borders.

In reality, without Western backing, “laundered” through the Persian Gulf autocracies and manifesting themselves in a global network of mosques jointly run by Persian Gulf and Western intelligence agencies, there would be no “Islamic extremism” to speak of. To focus on “extremism” as a cause, rather than as a means used by the true perpetrators of this global-spanning campaign of Western-sanctioned terrorism, is not only to perpetuate such canards, but to invite the perpetuation of this very terrorism we are shocked and horrified by. 

West Apparently Maintaining Domestic Radicalization/Recruitment Centers 

The recent Sydney cafe hostage crisis featuring an Iranian dissident granted Australian asylum and featured in anti-Iranian propaganda, exposed a vast network of radicalization and recruitment run in the Australian city of Sydney, used to organize support and fighters to be sent to the West’s proxy war in Syria. The network included many notorious individuals, well known to Australian law enforcement and intelligence agencies, and many of whom had traveled to Syria, taken part in fighting alongside known terrorist organizations, and were allowed to return and continue their political activities in Australia.

The Daily Mail’s article, “Why did police ask former terror suspect for an ISIS flag?” would state:

Counter terrorism police have contacted Sydney man and one time terror accused Zaky Mallah and asked him for an ISIS flag. 

Just over four hours into the Martin Place siege, officers the NSW Police Joint Counter Terrorism Team and asked him if he could give them an ISIS flag. 

Zaky Mallah, 30, from Westmead in western Sydney offered the Counter Terrorist police the flag that hangs on the wall of his apartment, the moderate Islamic Front flag, but ‘they weren’t interested’. 

The article would also state:

Two years ago Mr Mallah travelled to Syria and lived with the FSA rebels engaged in the bloody civil war against Muslim hardliner President Bashar el Assad ‘before it got crazy over there’. After returning home, he encouraged young people to go to Syria and engage in jihad to experience the freedom fight taken up against El Assad… 

As in Australia, France apparently also has a stable of former terrorists who had traveled to Syria and returned, all while on their watch lists – and in Australia at least – some of these terrorists are literally on security agency speed dials and are clearly a part of a network the intelligence community both monitors and in fact, maintains.

Such networks have turned out thousands of recruits to fight in NATO’s war in Syria. The BBC would report in an article titled, “Islamic State crisis: ‘3,000 European jihadists join fight’,” that:

The number of Europeans joining Islamist fighters in Syria and Iraq has risen to more than 3,000, the EU’s anti-terrorism chief has told the BBC. 

Gilles de Kerchove also warned that Western air strikes would increase the risk of retaliatory attacks in Europe.

How exactly is the public expected to believe that such a vast number of terrorists can migrate overseas to fight alongside terrorist forces the West is currently, allegedly, fighting, without the West being able to stem such a tide? Clearly, just as arming Al Qaeda in Syria was done intentionally, so to have the floodgates been open, allowing European terrorists to both join NATO’s proxy war in Syria, and to return home and join NATO’s growing war against its own people.

Operation Gladio on Steroids 

Such networks don’t just mirror NATO’s “stay behind networks” formed during the Cold War, supposedly created to activate in the wake of a full-scale Soviet invasion of Western Europe, but instead used as a covert front of political and terroristic provocation – such networks today are a continuation of NATO’s secret armies.

NATO’s provocateurs used during the Cold War were a mixture of nationalists, anti-communists, former Nazi SS officers, and extremists of every stripe. Their particular beliefs were, however, ultimately irrelevant since they were used for a singular agenda defined not by these beliefs, but by NATO’s own agenda.

Many of the militants and extremists NATO used were liquidated upon the completion of the many false flag attacks NATO organized at the cost of hundreds of innocent European lives. Likewise, today, many of the gunmen or bombers involved in the long string of suspicious domestic attacks carried out by NATO’s modern “stay behind network” are either killed on sight, or imprisoned and forgotten.

While NATO’s Cold War operations appeared confined to conducting terrorism upon its own people, today’s networks are used to carry out both proxy wars overseas as well as to carry out terrorist attacks at home. The expansive nature of this network and the threat it poses to global peace and stability should be at the center of the Paris attack debate – not the alleged beliefs, religion, or supposed agenda of the attackers who, just like their Cold War counterparts, were nothing more than patsies and pawns amid a much larger and insidious game.

Tony Cartalucci, Bangkok-based geopolitical researcher and writer, especially for the online magazineNew Eastern Outlook”.
First appeared: http://journal-neo.org/2015/01/08/paris-shooters-just-returned-from-nato-s-proxy-war-in-syria/

Al-Qaïda : terroriste en France, alliée en Syrie

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Al-Qaïda : terroriste en France, alliée en Syrie

par Maxime Chaix

Ex: http://www.dedefensa.org

Chères Charlie, chers Charlie,

Je partage votre indignation, votre colère et votre tristesse au lendemain de ces actes de guerre inhumains contre la Liberté, l’Égalité et la Fraternité – valeurs universelles qui nous unissent malgré nos différences. À l’heure où je finalise cet article, trois jihadistes ont été tués par les forces de l’ordre, la France subissant une atmosphère malsaine de déstabilisation systémique et de guerre civile. Soyons unis, tolérants et solidaires. Mais ne laissons pas l’émotion neutraliser notre esprit critique ! (1)

En effet, au lendemain de ces crimes effroyables – sachant que nos gouvernants risquent d’alimenter ou de déclencher de nouvelles guerres « contre » le terrorisme –, (2) il est plus que jamais indispensable de rappeler plusieurs faits dérangeants sur la politique étrangère de la France en Syrie. Tout d’abord, prenez conscience que notre actuel ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a ouvertement soutenu en décembre 2012 le Front al-Nosra – c’est-à-dire la branche « syrienne » d’al-Qaïda. En effet, selon les informations du journal Le Monde, « la décision des États-Unis de placer Jabhat Al-Nosra, un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes, a été vivement critiquée par des soutiens de l’opposition [en Syrie]. M. Fabius a ainsi estimé, mercredi, que “tous les Arabes étaient vent debout” contre la position américaine, “parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot”. “C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne”, a ajouté le ministre. » (3)

À l’heure où nous sommes frappés par l’abomination terroriste, il faut saisir la gravité de cette position diplomatique du gouvernement français exprimée par M. Fabius. Malgré la brutalité avérée de l’armée, des milices et des services secrets loyaux à Bachar el-Assad, peut-on accepter que le plus haut représentant de la diplomatie française cautionne ouvertement le terrorisme ? Selon le grand reporter Georges Malbrunot, en mai 2013, « [c]eux qui suiv[aient] de près le dossier syrien [ont] quand même [été] un peu surpris d’entendre M. Fabius assurer que Paris [avait] toujours privilégié l’option diplomatique. Depuis deux ans, la principale faiblesse de la position française a été au contraire de ne pas choisir clairement entre la diplomatie et les armes en Syrie, convaincue que les “jours du régime étaient comptés”, selon une formule, qui n’est pas l’apanage il faut le reconnaître du Quai d’Orsay. (…) Pour raccrocher le train de Genève et occuper un strapontin à la conférence internationale qui s’annonce, la France cherche à se redonner une virginité sur le dossier syrien. Et pour donner des gages à ses partenaires américains et russes, Paris en profite pour annoncer qu’il va, cinq mois après Washington, proposer de mettre le groupe rebelle Jabhat al-Nosra lié à Al Qaida, sur la liste des organisations terroristes. » (4)

Plus grave encore : en août 2014, le journal Le Monde a révélé que le Président Hollande avait ordonné aux services spéciaux français de livrer clandestinement (5) des armes de guerre à des rebelles « modérés » en Syrie – ce qui est contraire à la Charte des Nations Unies. (6) Malheureusement, il s’est avéré que certains armements livrés par les services français sont – d’une manière ou d’une autre – tombés entre les mains de groupes jihadistes, qui se réjouissent aujourd’hui de la vague d’attentats qui déstabilise la France en profondeur.

Malgré ces faits alarmants, dans l’interview qu’il a accordée au journal Le Monde le 21 août 2014, le Président Hollande a implicitement (mais officiellement) confirmé que ces livraisons d’armes étaient maintenues. En effet, d’après ce journal, « [t]ous ses calculs [visant à obtenir la chute de Bachar el-Assad en armant les rebelles “modérés”] ont fait long feu. “Genève 2” a eu lieu en janvier-février 2014, sans le moindre résultat. Les efforts de structuration de l’ASL, engagée par le général Idriss, n’ont pas vraiment porté leurs fruits. En décembre 2013, des dépôts d’armes de l’ASL à la frontière syro-turque ont même été pillés par des combattants du Front islamique [, un groupe jihadiste soutenu par l’Arabie saoudite, à l’instar du Front al-Nosra]. (7) Tandis que le régime se lançait dans une contre-offensive à Homs et autour de Damas, les rebelles islamistes prenaient l’ascendant sur leurs rivaux nationalistes dans le Nord. Autant d’événements qui ont dissuadé les autorités française[s] d’amplifier leurs efforts. “C’est sûr que ces difficultés ne nous ont pas vraiment encouragés à aller plus loin”, confie un diplomate. [Pourtant, si] l’on en croit les déclarations de François Hollande jeudi 21 août [2014], les livraisons d’armes n’ont cependant pas cessé. » (8)

 

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Cette politique clandestine de soutien à la rébellion en Syrie est irresponsable, illégale et dangereuse. En effet, comme l’a rappelé l’ancien représentant au Congrès Dennis Kucinich, « [é]crivant sur la connexion entre l’Arabie saoudite et l’État Islamique (EI), l’historien Alastair Crooke a récemment décrit les insurgés “modérés” en Syrie comme étant “plus rares que la licorne des légendes”. Les “modérés” ont conclu un pacte de non-agression avec l’EI. Les “modérés” ont capturé un journaliste états-unien et l’ont vendu à l’EI, qui l’a décapité. L’Arabie saoudite qui, avec le Qatar, a financé les jihadistes en Syrie, propose désormais de “former” les rebelles. Le Congrès [des États-Unis] est prié d’avaler cette recette douteuse : les sponsors des jihadistes radicaux vont former des jihadistes “modérés”. (…) Les soi-disant “rebelles” sont des mercenaires qui viennent de plus de 20 pays. Ils s’organisent et se réorganisent constamment en nouveaux groupes, qui offrent leur allégeance à quiconque les paye ou leur fournit des armes – et ce à tout moment.» (9) Ce diagnostic de Dennis Kucinich est confirmé sur le terrain. En effet, lorsqu’il s’est rendu au Kurdistan syrien, le député allemand Jan van Aken a découvert que l’État islamique possédait des missiles antichar Milan, de fabrication franco-allemande. (10) Selon Samuel Laurent, « l’État islamique doit (…) le fleuron de son arsenal à la France », dont les missiles Milan en question. (11)

Enfin, comme l’a déclaré sur Arte le député et ancien juge antiterroriste Alain Marsaud, il est certain que les services spéciaux français ont été (sont ?) impliqués dans le soutien de réseaux jihadistes combattant le gouvernement el-Assad : « Ça veut dire qu’aujourd’hui, nous avons choisi notre camp : le camp anti-Assad. (…) Et (…) il est vraisemblable que nous ne sommes pas très très loin de rencontrer des gens d’al-Nosra – j’espère au moins qu’on les a infiltrés ! J’en suis même sûr d’ailleurs, au demeurant. Donc ça veut dire que finalement nous sommes des alliés [des jihadistes d’al-Qaïda] sur le terrain, nous poursuivons le même but. » (12) Le député Alain Marsaud a même affirmé sur RFI sa « conviction » que les services spéciaux français avaient soutenu des réseaux jihadistes en Syrie, et que cette conviction était « partagée par beaucoup de gens [,] raison pour laquelle [il avait] demandé (…) la constitution d’une mission d’information, d’une commission d’enquête parlementaire afin de vérifier les conditions dans lesquelles tout ça se passe (…) ». Lors de cette interview, il affirmé sans ambages que « la France [avait] dû encourager certains jihadistes français à se rendre en Syrie. » (13)

Chères Charlie, chers Charlie, pensez-vous qu’il est normal de condamner les jihadistes lorsqu’ils attaquent la France, mais d’occulter, de refouler, ou de minimiser le fait que de tels criminels aient été clandestinement – et parfois ouvertement – soutenus en Syrie par l’Élysée, le Quai d’Orsay et les services spéciaux français, et ce pour des intérêts essentiellement géostratégiques et énergétiques (14) ? Au vu des informations que je viens de citer et d’analyser, cette hypocrisie officielle – qui est dissimulée derrière la « “raison” d’État » – est plus que jamais inacceptable ! À toutes fins utiles, rappelons que – dans un contexte de « crise » économique structurelle et brutale qui appauvrit la majorité d’entre nous en enrichissant une « intouchable » minorité –, (15) « notre » gouvernement a débloqué un nombre inconnu de millions d’euros pour armer des jihadistes qui détruisent activement ce berceau de la civilisation humaine qu’est la Syrie. (16)

Si vous estimez que cette indignation est légitime, je vous encourage à partager cet article le plus largement possible en le transmettant à votre entourage, aux médias ainsi qu’à nos autorités, dont le Président de notre République – une et indivisible. Pour ce faire, je vous remercie de copier-coller le lien menant à cet article sur ce site, afin de faire savoir au Président de notre République qu’il n’est pas acceptable que l’État combatte la nébuleuse al-Qaïda en France tout en la soutenant en Syrie !

Essentiellement, restons unis malgré nos différences, et tentons d’esquiver intelligemment le piège mortifère du « choc des civilisations », que les extrémistes néoconservateurs ont ouvertement souhaité, (17) et qui nous menace plus que jamais.

Fraternellement, humainement, librement,

 

Maxime Chaix

Notes

1. « On est dans un moment épouvantable. Le milieu intellectuel parisien est dans une dérive parareligieuse, dans une islamophobie latente. Il existe une forme de crispation identitaire, une angoisse à la désoccidentalisation du monde, une rupture entre le clan des dominants et le monde multipolaire. Cette doctrine occidentaliste, qui veut que l’Occident soit riche et dominateur éternellement, m’inquiète. » – Emmanuel Todd, El Watan, 3 novembre 2008. Cité par Guillaume de Rouville dans « L’esprit du temps ou l’islamophobie radicale », 12 septembre 2012, Lidiotduvillage.org, : « Cet essentialisme, on le retrouve, pour prendre un exemple médiatique, dans les caricatures de Mahomet, publiées en France dans le journal Charlie Hebdo en février 2006. Dans le contexte actuel de stigmatisation des Musulmans, ces caricatures correspondent à celles des Juifs des années 30 dans la presse antisémite. Et c’est au nom de la liberté d’expression qu’on nous fait tolérer cette presse de caniveau dont les dirigeants sont des partisans déclarés de l’atlantisme et du choc des civilisations. Bel exemple également de transmutation des valeurs. » ; Pascal Boniface, « Philippe Val et Olivier Poivre-d’Arvor ont-ils émis une fatwa contre moi ? », Leplus.nouvelobs.com, 9 juillet 2013 ; « Quand en 2012, Guy Bedos souhaitait que les journalistes de Charlie Hebdo “crèvent” », Atlantico.fr, 9 janvier 2015 : « “Depuis que Reiser est mort, depuis que Siné n’est plus là, ils ne me font pas rire”, ajoute-t-il. “C'était nul l’histoire de Mahomet. Je m’en fous de Charlie Hebdo ! Je n’ai pas de leçon d’insolence à recevoir de gens qui se sont couchés”, renchérit encore l’humoriste. “Notamment Philippe Val qui s’est couché devant Nicolas Sarkozy pour devenir directeur de France Inter. Dans la résistance, on n’aurait pas été dans le même réseau.” »

2. Peter Dale Scott, L’État profond américain : la finance, le pétrole et la guerre perpétuelle (Éditions Demi-Lune, à paraître au printemps 2015) : « L’establishment affirme que les guerres lancées par les États-Unis sur le continent asiatique depuis les attaques de septembre 2001 entrent dans le cadre d’une “guerre globale contre la terreur”. Néanmoins cette guerre “contre” le terrorisme a été menée avec la coopération de l’Arabie saoudite, du Qatar et du Pakistan. Or, ces trois pays sont les principaux soutiens financiers et politiques des réseaux jihadistes que les États-Unis sont censés avoir combattu jusqu’à présent. Dans le même temps, les plus farouches opposants à ces terroristes sunnites – les gouvernements d’Irak, de Libye, de Syrie et d’Iran – ont été renversés (Irak et Libye), déstabilisés avec l’appui des États-Unis (Syrie) ou sanctionnés et menacés en tant qu’éléments de l’“Axe du Mal” (Iran). N’oublions pas que, dès le lendemain du 11-Septembre, le secrétaire à la Défense Donald “Rumsfeld parlait d’élargir les objectifs de notre riposte et de ‘frapper l’Irak’”. »

3. Le Monde, « Pression militaire et succès diplomatique pour les rebelles syriens », 13 décembre 2012 (accentuation ajoutée).

4. Georges Malbrunot, « Le spectaculaire revirement français sur la Syrie », Le Figaro, 10 mai 2013 (accentuation ajoutée).

5. Selon Wikipedia.fr, une opération clandestine « est une opération illégale, dirigée par un État mais non revendiquée par celui-ci pour des raisons politiques ou diplomatiques. L’illégalité de ces opérations implique qu’elles soient secrètes ; elles ne sont donc théoriquement pas rapportées auprès des médias, ni reconnues par les gouvernements. »

6. Caroline Fleuriot, « Droit d’ingérence, où en est-on ? », LeMonde-Diplomatique.fr, septembre 2008 : « Venir en aide aux populations en détresse sans le consentement de l’État est une idée ancienne. Déjà Hugo Grotius, en 1625 dans De jure belli ac pacis, évoquait une telle possibilité. Mais l’article 2, paragraphe 7, de la Charte de l’Organisation des Nations unies (ONU) pose le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État comme principe pacificateur des relations internationales. »

7. Armin Arefi, « État islamique : la volte-face de l’Arabie saoudite », LePoint.fr, 18 septembre 2014 : « Les nombreuses divisions au sein de la famille régnante facilitent la donne. “Le pouvoir saoudien n’est pas centralisé, mais distribué verticalement entre plusieurs factions concurrentes de la famille royale, dont chacune possède sa propre politique étrangère, parfois contradictoire avec la ligne officielle, qu’elle compte réinvestir dans sa lutte interne”, explique le chercheur Nabil Mouline. Voilà pourquoi, si, officiellement, Riyad ne finance que les rebelles “modérés” de l’Armée syrienne libre, des fonds saoudiens alimentent aussi le Front islamique (rebelles islamistes), ainsi que les djihadistes d’Al-Nosra et de l’État islamique. »

8. Benjamin Barthe, Cyril Bensimon et Yves-Michel Riols, « Comment et pourquoi la France a livré des armes aux rebelles en Syrie », Le Monde, 21 août 2014, (accentuation ajoutée).

9. Dennis Kucinich, « Le Congrès US autorise le soutien des “rebelles” », DeDefensa.org, 19 septembre 2014 (accentuation ajoutée).

10. « Syrien: Islamisten setzen deutsche Raketen ein », émission Panorama, Das Erste, 23 janvier 2014 (en allemand).

11. Samuel Laurent, État islamique : organigramme, financements, filières… (Éditions du Seuil, Paris, 2014), p.51. Page en libre accès sur Google Books.

12. « Le 11-Septembre au musée : un tel attentat est-il encore possible ? », émission 28 Minutes, Arte, mai 2014 (accentuation ajoutée).

13. Frédéric Rivière, « Alain Marsaud, député, président du groupe de travail sur la Syrie », Rfi.fr, 24 avril 2014 (accentuation ajoutée).

14. Peter Dale Scott, « La politique syrienne de Washington : faucons contre colombes », DeDefensa.org, 19 juin 2013.

15. « Inégalités : 1% de la population mondiale détient près de la moitié des richesses », Laparisien.fr, 20 janvier 2014 : « “Il est sidérant qu’au XXIème siècle, la moitié de la population mondiale, soit 3,5 milliards de personnes, ne possède pas plus qu’une minuscule élite”, se lamente Winnie Byanyima, la directrice générale d’Oxfam international. À quelques jours du forum de Davos, qui rassemble du 22 au 25 janvier prochains dans la station suisse, les principaux décideurs économiques, l’ONG qui lutte contre les inégalités et la pauvreté, sort un rapport édifiant. Selon ses chiffres, la richesse combinée des 85 personnes les plus riches du monde, qui s’élève à environ 85 trillons d’euros, est égale à celle de la moitié la moins riche de l’humanité. Depuis le début de la crise en 2008, ces inégalités se sont même sensiblement accrues. “Même si la crise a momentanément entamé la part des richesses mondiales détenues par les plus riches, ces derniers se sont depuis largement rattrapés”, explique ce rapport. Les 1% des personnes les plus riches en Chine, au Portugal et aux États-Unis ont plus que doublé leur part de revenus national depuis 1980. L’Europe ne fait pas exception. La fortune combinée des 10 personnes les plus riches d’Europe (217 milliards d’euros) dépasse le coût total des mesures de relance mises en œuvre dans l’Union européenne entre 2008 et 2010 (200 milliards d’euros). (…) Les causes de ce creusement sont nombreuses : la déréglementation financière, les règles et les systèmes facilitant l’évasion fiscale, mais aussi les mesures d’austérité. »

16. « L’histoire de la Syrie est marquée par sa situation exceptionnelle. C’est un territoire de transition au carrefour de plusieurs mondes : la Méditerranée, la Mésopotamie, la Perse, l’Inde, l’Asie mineure, les terres du Caucase, et l’Égypte. La Syrie était traversée par les plus importantes voies commerciales, entre l’Europe, la Chine (route de la soie) et l’Inde. L’homme de la terre syrienne a peut-être découvert, pour la première fois de l’Histoire de l’humanité, à Abu Huraira, l’art de cultiver, d’associer l’eau et le grain de blé, pour multiplier les épis. Grâce à cette découverte première l’homme commença à se fixer, à sortir des cavernes, à construire des maisons, à prendre conscience de son être, à invoquer le ciel avec les premières incantations mythologiques et religieuses, à s’essayer au dessin, à la sculpture et à la décoration. C’est également en Syrie que l’homme découvrit comment utiliser le cuivre, comment le façonner et en réaliser un alliage : le bronze. Dès le IIIe millénaire av. J.-C., les Syriens construisaient des palais, créaient des fresques, et connaissaient un essor culturel et commercial remarquable. La Syrie a eu une part importante dans l’Histoire du christianisme et dans ses débats. À travers ses routes sont passés les pèlerins vers les grands centres religieux, les croisés et les caravanes de la soie et des épices. Les habitants des nombreux petits royaumes qui se sont développés en Syrie, descendaient de peuplades sémites venues, depuis les premiers temps, du sud de la Péninsule Arabique, et qui sont connus sous le nom d’Amorrites, de Cananéens, de Phéniciens (zone côtière), d’Araméens (hautes terres) de Ghassanides et de Nabatéens (au sud). » (Wikipédia.)

17. Pour approfondir ce sujet essentiel, je vous recommande le livre de mon ami et mentor intellectuel Peter Dale Scott, publié par les Éditions Demi-Lune et intitulé La Route vers le nouveau désordre mondial – un ouvrage majeur que j’ai co-traduit ; dans le contexte actuel, n’oublions pas que le 11-Septembre reste un événement irrésolu, dont les véritables commanditaires restent inconnus. Voir l’article de l’ancien sénateur de Floride Bob Graham, « Il faut rouvrir l’enquête du 11-Septembre ! », Huffingtonpost.fr, 11 septembre 2012 : « Le temps qui s’est écoulé depuis le 11 septembre 2001 n’a pas diminué la méfiance que beaucoup d’entre nous ressentent à l’égard de la version officielle (…) des attentats, et surtout, la question de qui les a financés et soutenus. (…) [Il existe] des preuves de la complicité saoudienne [dans ces attentats] que notre gouvernement continue de cacher au public, sous forme d’un programme de classification tronquée, qui semble surtout faire partie d’un effort systématique pour protéger l’Arabie saoudite de la responsabilité de ses actions. » Rappelons-nous également des néoconservateurs de l’administration Bush et de leur programme de domination militarisée du monde. Publié en septembre 2000, sa mise en œuvre à court terme nécessitait selon eux « un nouveau Pearl Harbor ». Sur la page suivante, vous pourrez lire une traduction intégrale de ce programme, qui constitua la principale feuille de route de la politique étrangère de George W. Bush.

mercredi, 01 mai 2013

Le terrorisme c’est toujours et partout le spectacle d’imposture étatique

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De l’attentat de la gare de Bologne à celui du Marathon de Boston en passant par tous les 11 septembre petits, grands ou moyens, le terrorisme c’est toujours et partout le spectacle d’imposture étatique de la crise mondiale du chaos de la marchandise !

par Gustave LEFRANÇAIS

 

« Les bombes-fusées qui tombaient chaque jour sur Londres étaient probablement lancées par

le gouvernement de l’Océania lui-même,

juste pour maintenir les gens dans la peur ” »

 

George Orwell, 1984

 

Les opérations sous fausse bannière ou « sous faux-pavillon », parfois désignées sous l’anglicisme de false flag sont des actions de perfidie et d’artifice stratégiques menées avec utilisation de marques de reconnaissance fabriquées, contrefaites, postiches, fourbes ou empruntées, dans le cadre d’opérations clandestines destinées à désigner un responsable inexact, imaginaire et trafiqué qui portera ainsi le chapeau illusoire mais pourtant bien tangible d’une action commise par tout autre que lui mais qui permettra de la sorte que tous les bénéfices en reviennent à celui qui justement l’aura cependant perpétré.

 

Au tout début du mois d’août 1964, deux destroyers américains qui s’étaient engagés dans les eaux territoriales du Nord-Viêtnam, essuyèrent soi-disant des tirs de la part de batteries nord- vietnamiennes. Il est établi aujourd’hui par la documentation déclassifiée que ces Incidents du Golfe du Tonkin ont constitué une manœuvre délibérée de feinte, de provocation et de simulation pour prétexter une escalade de l’intervention américaine dans le conflit indochinois. Les Papiers du Pentagone ont de la sorte révélé que le texte de la position rédigée par l’administration Johnson l’avait été en fait plusieurs mois avant la date desdits « incidents ». Le manège légendaire de cet accrochage arrangé a donc fourni au président Johnson la couverture tant attendue pour faire voter le texte de la Résolution qui lui donna les moyens de déclarer la guerre sans avoir à demander au préalable l’autorisation du Congrès.

 

Même si cette péripétie fut en réalité le contraire de ce que le spectacle officiel en a dit puisqu’elle n’a jamais existé réellement qu’en stricte contradiction avec la logorrhée des experts étatico-médiatiques du faux omniprésent qui l’ont évidemment narrée de manière retournée, cela a bien entendu suffi à convaincre la conscience hallucinée et obéissante des Américains de l’utilité d’une riposte. Johnson a donc pu paisiblement autoriser alors les raids aériens de terreur sur le Viêtnam par ce casus belli entièrement forgé par les officines et les ateliers de l’ombre. Sur cette lancée de simulacres, de fourberie, de sang et de larmes, les Bush, Clinton et Obama n’ont cessé en Irak, en Yougoslavie en Afghanistan et ailleurs, de démontrer que partout où règne le spectacle capitaliste de la terreur démocratique, les seules forces autorisées sont celles qui reproduisent la terreur capitaliste du spectacle démocratique.

 

Durant ces dernières années, les premiers grands attentats étatiques sous fausse bannière eurent spectaculairement lieu en Italie lors des années de plomb lorsque la modernisation de l’esclavage citoyenniste rendit nécessaire que le gouvernement fit de l’attentat aveugle le mode opératoire le plus approprié à la psychologie de masse de la soumission, de l’in-conscience et de la cécité. Ainsi, le 2 août 1980, à 10 h 25, à la gare de Bologne, une bombe posée dans la salle d’attente explosait. Elle tuait 85 personnes et en blessait plus de 200, arrivant ou partant de la gare pour cette période de fort trafic estival.

 

Dans son arrêt du 23 novembre 1995, la Cour de cassation du tripatouillage officiel italien, malgré mille et une occultations savantes ou grossières, fut néanmoins obligée de reconnaître que derrière cet attentat, il y avait bien l’existence d’une vaste organisation criminelle gouvernementale où l’on retrouvait la maffia, la loge maçonnique P2 et les services spéciaux les plus secrets de l’appareil d’État… Bien entendu, les commanditaires profonds du massacre n’ont jamais été découverts puisque cachés derrière les comparses secondaires de l’organisation Gladio, ceux-ci se trouvaient au cœur central et insaisissable de l’état-major de la stratégie de la tension élaborée par les États-Unis via l’O.T.A.N. et ses divers magasins et affidés, ceci tant pour neutraliser les velléités dommageables de non-alignement de certains courants politiciens italiens que pour briser la radicalité ouvrière des grèves sauvages qui débordait alors dangereusement les chiens de gardes politiques et syndicaux.

 

Le mardi 16 avril 2013, une double bombe de fabrication prétendument artisanale, emplie de divers fragments métalliques, a tué trois personnes et en a blessé plus d’une centaine d’autres lors du marathon de Boston. À la faveur de l’étrange découverte propice d’un sac à dos contenant le couvercle d’une cocotte-minute et grâce aux vidéos des caméras de surveillance opportunément disposés, les autorités du spectacle du boniment et de la fabulation étatiques eurent rapidement les moyens, de diffuser les photographies de deux suspects : les frères Tsarnaev qui avaient eu, eux, la grande amabilité de longuement flâner juste face aux appareils d’observation et d’enregistrement qui purent par conséquent abondamment et minutieusement les filmer. Selon la version officielle, les deux frères échappèrent à un policier qu’ils tuèrent sur un campus universitaire. Ensuite, après avoir détourné une automobile, ils furent atteints par la police. Plus de 200 coups de feu furent échangés durant la nuit, les deux hommes furent blessés. Le premier décéda rapidement à l’hôpital pendant que son frère, s’échappait à pied avant d’être rattrapé par la police pour finalement être enfin mis en état de ne plus jamais pouvoir dire autre chose que ce pourquoi il serait autorisé à parler.

 

Toute cette affaire des deux islamistes hollywoodiens de la filière tchétchène de la C.I.A. a évidemment mobilisé les chaînes de télévision de toutes les fictions imaginables du spectacle mondial de la misère marchande. Depuis le Daghestan, les parents des suspects ont, eux, proclamé qu’ils avaient été manipulés. Leur mère, a même souligné qu’ils étaient sous surveillance étroite du F.B.I. et ne pouvaient donc monter aucune opération sans que ce dernier en ait évidemment immédiatement eu connaissance.

 

À Boston, les services spéciaux du chaos gouvernementaliste ont donc parfaitement rempli leur mission dans le cadre d’une opération de camouflage et d’intoxication qui permet en un temps de crise économique approfondie et de crise sociale ravageuse de faire utile diversion massive en ce moment d’ébranlement ou d’ailleurs plusieurs États entendaient comme le Texas demander à retirer leur or de la Réserve fédérale…

 

La crise du spectacle démocratique de la dictature marchande est désormais à son point culminant et le chaos étatiquement programmé y est alors amené à produire partout et sans cesse son mythique ennemi inventé, le terrorisme qui est en fait sa seule vraie défense en ce temps de décomposition universelle où la liberté despotique de l’argent et ses conséquences véritables ne peuvent être encore acceptées qu’au regard d’antagonismes factices et d’attaques insidieuses sous faux drapeaux constamment mis en scène par le biais d’orchestrations machiniques de vaste ampleur.

 

L’histoire du terrorisme est désormais l’une des forces productives majeures du spectacle étatique mondialiste; elle définit donc le cœur stratégique du dressage social puisque les spectateurs doivent retenir de la pédagogie de l’attentat, que, en comparaison au terrorisme, toute la pourriture quotidienne de la vie fausse devra leur demeurer préférable et préférée.

 

« U.S.A., U.S.A. », ont ainsi scandé naïvement des Bostoniens descendus dans la rue et de la sorte bien domptés par le jeu des images fantastiques du renversement concret du réel. Certains arborant même frénétiquement un drapeau américain. Des célébrations totémiques de l’aliénation qui traduisaient le soulagement d’une population traumatisée par le plus grave attentat étatiquement télécommandé aux États-Unis depuis la mystification du 11-Septembre. L’union sacrée de la servitude volontaire n’a bien évidemment qu’un temps mais le confusianisme mystérieux des bombes barbouzardes conserve toujours là un intérêt évident bien que sa durée soit éminemment toujours et de plus en plus rétrécie…

 

Dans le monde du spectacle de la marchandise où les intérêts agissants de la dictature démocratique des Mafia de l’argent sont à la fois si bien et si mal obscurcis, il convient toujours pour saisir les mystères du terrorisme d’aller au-delà des rumeurs médiatiques policières puisque la sauvegarde des secrets de la domination opère continûment par attaques fardées et véridiques artifices.

 

Le leurre commande le monde du fétichisme de la marchandise et aujourd’hui d’abord en tant que leurre d’une domination qui ne parvient plus à vraiment s’imposer au moment où l’économie historique de la crise manifeste explosivement la crise historique de l’économie elle-même.

 

Du meurtre d’Aldo Moro par les brigades rouges étatiques aux attentats pentagonistes du 11-Septembre et en passant évidemment par la disparition violemment paramétrée de John Fitzgerald Kennedy sans oublier les tueries hautement calculées du télépiloté Merah, la société du spectacle de l’indistinction marchande ne cesse de s’éminemment montrer comme le monde de l’inversion universelle où le vrai est toujours réécrit comme un simple moment nécessaire de la célébration du faux. Derrière les figurants, les obscurs tirages de ficelles et les drapeaux mal bricolés, les vrais commanditaires sont adroitement camouflés puisqu’ils résident invariablement dans ces lieux impénétrables et énigmatiques, inaccessibles à tout regard, mais qui du même coup les désignent par cette ruse de la raison qui rend précisément percevable ce qui se voulait justement in-soupçonnable.

 

Le masquage généralisé se tient derrière le spectacle qui donne ainsi à infiniment contempler quelque chose en tant que complément décisif et stratégique de ce qu’il doit empêcher simultanément que l’on voit et, si l’on va au fond des choses, c’est bien là son opération la plus importante; obliger à sans cesse observer ceci pour surtout ne point laisser appréhender cela.

 

Par delà chaque tueur fou opportunément manipulé dans les eaux troubles du djihadisme téléguidé ou, de l’extrémisme supervisé existe, en premier lieu, l’incontournable réalité du gouvernement du spectacle de la marchandise lequel dorénavant possède tous les moyens techniques et tous les pouvoirs gestionnaires d’altérer et de contre-faire l’ensemble de la production sociale de toute la perception humaine mise sous contrôle. Despote absolu des écritures du passé et tyran sans limite de toutes les combinaisons qui arrangent le futur, Big Brother pose et impose seul et partout les jugements sommaires de l’absolutisme démocratique des nécessités du marché de l’inhumain.

 

On commet une très lourde erreur lorsque l’on s’exerce à vouloir expliquer quelque attentat en opposant la terreur à l’État puisqu’ils ne sont jamais en rivalité. Bien au contraire, la théorie critique vérifie avec aisance ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient si facilement rapporté lors des très enténébrées disparitions de Jean de Broglie, Robert Boulin, Joseph Fontanet, Pierre Berégovoy et François de Grossouvre. L’assassinat n’est pas étranger au monde policé des hommes cultivés de l’État de droit car cette technique de mise en scène y est parfaitement chez elle en tant qu’elle en est désormais l’articulation de l’un des plus grands quartiers d’affaires de la civilisation moderne.

 

Au moment arrivé de la tyrannie spectaculaire de la crise du capitalisme drogué, le crime règne en fait comme le paradigme le plus parfait de toutes les entreprises commerciales et industrielles dont l’État est le centre étant donné qu’il se confirme là finalement comme le sommet des bas-fonds et le grand argentier des trafics illégaux, des disparitions obscures et des protections cabalistiques.

 

Plus que jamais, en ce moment très spécifiquement crisique où en France, reprenant le témoin d’une droite complètement épuisée, la gauche du Capital bien vite superbement exténuée est en charge des affaires d’un marché en pleine décomposition, l’exutoire terroriste risque de devenir de plus en plus tentant pour détourner la colère qui monte, il est temps d’en finir avec toutes les mystifications et tous les malheurs historiques de l’aliénation gouvernementaliste afin de commencer à pressentir la possibilité de situations humaines authentiques. Hors de l’économie politique de la non-vie, il convient exclusivement d’organiser le retour aux sources à une communauté d’existence enfin débarrassée de toute exploitation et de toute domination.

 

Pour L’Internationale, Gustave Lefrançais

 

Fin avril 2013

 


 

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

 

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=3094

 

jeudi, 25 avril 2013

'Obama zet verdachte Boston land uit

'Obama zet verdachte Boston land uit om link met Saudi Arabië te verbergen'

Ex: http://xandernieuws.punt.nl/

Opname politieradio bewijst dat autoriteiten liegen over niet geëxplodeerde bommen

Reguliere media weigeren foto's, opnamen en ooggetuigen te publiceren


De media weigeren o.a. deze foto te laten zien, waaruit blijkt dat tenminste 2 verdachten vrijwel zeker lid waren van de private militaire firma Craft International, een soort elite 'Blackwater'.

De Saudische student die volgens onafhankelijke bronnen vrijwel onmiddellijk in verband werd gebracht met de bomaanslagen op de marathon in Boston wordt vanwege ' nationale veiligheidsredenen' volgende week de VS uitgezet. Deze zeer ongewone stap, die pal komt na een spoedgesprek tussen president Obama en de Saudische minister van Buitenlandse Zaken Saud al-Faisal, doet critici vermoeden dat Obama hiermee probeert te verhullen dat de daders inderdaad uit Arabische- en moslimkringen afkomstig zijn.

Autoriteiten en media ontkennen foto's, opnamen en ooggetuigen

Nadat er gisteren foto's op het internet verschenen waarop een aantal verdachten met donker getinte huid met grote rugzakken tussen de toeschouwers van de marathon in Boston zijn te zien, proberen de autoriteiten, de FBI en de media de schade zoveel mogelijk te beperken door alle linken te ontkennen. Ook CNN kwam plotseling terug op het eerdere bericht dat er een 'donker getinte' man zou zijn gearresteerd.

Daarnaast werd de voorspelling van de aanslagen in de cartoonserie Family Guy door veel media onterecht als 'hoax' gekwalificeerd. Ooggetuigen die verklaarden dat er pal voor de aanslagen werd omgeroepen dat er een (bom)oefening werd gehouden werden glashard tegengesproken, alsmede ook het feit dat er later nog 3 tot 5 onontplofte bommen zouden zijn gevonden, iets wat duidelijk blijkt uit een opname afkomstig van een politieradio.(2)

Tevens weigeren de reguliere media de foto's met de verdachten aan het grote publiek te laten zien. Sommige gefotografeerde mannen lijken uit het Midden Oosten te komen, en twee van hen aan de hand van emblemen op hun zwarte rugzakken en petten vrijwel zeker geïdentificeerd als medewerkers van de private militaire/beveiligingsfirma Craft International. Na onderzoek bleek dat de geëxplodeerde bommen inderdaad in zwarte rugzakken hebben gezeten. (3)

Uitzetting na spoedgesprek Obama en Saudische minister

Volgens terrorisme expert Steve Emerson zal de 20 jarige uit Saudi Arabië afkomstige Abdul Rahman Ali Alharbi zo snel mogelijk worden gedeporteerd. Alharbi, die met brandwonden aan zijn handen in een ziekenhuis werd opgenomen, kreeg daar bewaking en werd later bezocht door de Saudische diplomaat Azzam bin Abdel Karim. Later werd zijn appartement door de autoriteiten onderzocht.

Het besluit de student het land uit te zetten volgde kort na een niet gepland gesprek tussen president Obama en de Saudische minister van Buitenlandse Zaken Saud al-Faisal, gisterenmiddag in het Witte Huis. 'Dit is zeer opmerkelijk,' aldus Emerson. 'Burgers van Saudi Arabië worden niet gearresteerd maar gedeporteerd, omdat de regering de Saudi's niet voor schut wil zetten en hen te vriend wil houden.'

Bovendien werd een wel geplande bijeenkomst voor de pers tussen minister van Buitenlandse Zaken John Kerry en minister Faisal plotseling gecancelled omdat Kerry 'moe' zou zijn. Associated Press journalist Patrick Ventrell waagde het openlijk aan deze verklaring te twijfelen. 'Verwacht u echt dat wij geloven dat dit de echte reden is?' vroeg hij aan de woordvoerder van het Witte Huis, die duidelijk moeite had om uit zijn woorden te komen.

Al Qaeda

De 20 jarige Alharbi behoort bij een invloedrijke Saudische clan die al sinds de jaren '90 tal van Al Qaeda leden herbergt. De BBC berichtte bijvoorbeeld dat Khaled Alharbi getrouwd was met een dochter van Al Qaeda's nummer 2, Ayman al-Zawahiri. Ook zou hij samen met Bin Laden in een video te zien zijn geweest waarin zij de aanslagen van 9/11 prezen.

Gezien het feit dat de regering Obama al meer dan een half miljard dollar en grote hoeveelheden wapens heeft gegeven aan de rebellen van het Free Syrian Army, dat openlijk heeft toegegeven door Al Qaeda te worden geleid, zou het nieuws dat één van deze militanten een aanslag op Amerikaanse bodem heeft gepleegd extreem schadelijk voor de president zijn.

'Obama verbergt link met Saudi Arabië'

De bekende conservatieve radiopresentator Michael Savage kwam gisteren daarom met de theorie op de proppen dat de politie in Boston door de regering Obama en de FBI het bevel heeft gekregen een geplande persconferentie te annuleren, omdat de Saudische minister zou hebben geëist dat de verdachte niet wordt gearresteerd maar het land wordt uitgezet.

Als later blijkt dat de regering Obama inderdaad opnieuw probeert een link tussen terreuraanslagen en Arabische moslims te verbergen, dan is dit schandaal nog vele malen groter dan het Benghazi debacle. Obama probeerde toen maandenlang te ontkennen en te verhullen dat moslimextremisten verantwoordelijk waren voor de dood van onder andere de Amerikaanse ambassadeur, omdat de via Libië lopende geheime wapenleveranties van de CIA aan Al Qaeda in Syrië anders aan het licht hadden kunnen komen. (1)


Xander

(1) Infowars
(2) Infowars
(3) Infowars

Zie ook:

17-04: Boston: Officials en media beginnen 'rechts' en 'anti-Obama' de schuld te geven
16-04: Cartoonserie Family Guy voorspelde maand geleden aanslag in Boston
16-04: Jordaanse moslimleider blij met 'Amerikaans bloed' in Boston
16-04: 'Bomoefening pal voor explosies marathon Boston'

 

vendredi, 15 juin 2012

11-Septembre, de nouveaux indices démentent la version officielle…

11-Septembre, de nouveaux indices démentent la version officielle…

Ex: http://medianews.wordpress.com


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Par Giulietto Chiesa, IlFattoQuotidiano.it, le 6 juin 2012

 

Giulietto Chiesa est journaliste. Il fut correspondant de presse d’El Manifesto et d’Avvenimenti, et collaborateur de nombreuses radios et télévisions en Italie, en Suisse, au Royaume-Uni, en Russie et au Vatican. Auteur du film “Zéro – Enquête sur le 11-Septembre” et de divers ouvrages, il a notamment écrit sur la dissolution de l’URSS et sur l’impérialisme états-unien. Ancien député au Parlement européen (Alliance des démocrates et libéraux, 2004-2008), il est membre du Bureau exécutif du World Political Forum

 

Traduction GV pour ReOpenNews

 

Le comité d’experts internationaux dont j’ai l’honneur de faire partie a publié hier ses dernières conclusions (chronologiquement parlant) sur la question cruciale des faux comptes-rendus des actions et des endroits où se trouvaient les plus hauts responsables politiques et militaires américains au cours de cette journée fatale.

Ces conclusions s’articulent en huit chapitres, dont les détails peuvent être consultés sur le site www.consensus911.org/fr [en français - NdT], et qui éclairent d’une lumière nouvelle et impressionnante ce sur quoi, à presque onze ans de distance, des millions de personnes dans le monde entier (disons l’immense majorité) ne savent absolument rien. À commencer par les mensonges officiels qui ont été diffusés pour empêcher que le public – et en premier lieu les Américains – sache où se trouvaient et ce que faisaient les quatre plus hauts responsables de l’époque : le président américain George W. Bush, le vice-président Dick Cheney, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, et le général en charge de tout l’État major, Richard Myers.

Ces huit nouveaux chapitres ont été élaborés par les vingt membres du 9/11 Consensus Panel, sur la base de documents obtenus grâce à la loi sur la liberté de l’information (FOIA), et par l’analyse de toutes les sources journalistiques disponibles. Et en prenant comme point de départ les propres affirmations de la Commission d’enquête officielle.

La documentation est effectivement impressionnante et les mensonges officiels y coulent à torrents. A commencer par le fait avéré et proprement stupéfiant du nombre sans précédent d’exercices militaires qui se déroulaient précisément le 11 septembre 2001. Il y en avait pas moins de sept. Mais la Commission d’enquête officielle ne fait mention que d’un seul, celui qui portait le nom de « Vigilant Guardian ». Cet exercice était habituellement organisé chaque année en octobre. Mais en 2001, il fut avancé à septembre. Il y eut au même moment l’exercice « Global Guardian », du NORAD (North American Aerospace Defense Command), qui lui aussi était normalement planifié au mois d’octobre. Et ainsi de suite : « Amalgam Warrior » (vaste exercice portant sur plusieurs régions du NORAD, conduit normalement aux mois d’avril et d’octobre). Cette année-là, l’exercice fut lui aussi déplacé en septembre.

Le 4e est intéressant, « Northern Vigilance », qui eut pour effet ce matin-là de déplacer pratiquement toute la flotte aérienne militaire américaine au Canada et en Alaska. Suivirent, ou plutôt furent organisés au même moment « Vigilant Warrior » (exercice d’entrainement en vol), et « Red Flight » (qui prévoyait le transfert d’avions de chasse de la base de Langley, Virginie, vers d’autres bases). Et enfin, n’oublions pas le National Reconnaissance Office (NRO) qui – quelle coïncidence extraordinaire – prévoyait justement ce matin-là, exactement à 9 h 10, l’impact d’un petit avion contre l’une des tours de l’Agence, dans les environs de Washington.

Il est impossible de résumer ici tous les points les plus criants qui émergent de ces huit chapitres. Une chose est sure : la Commission officielle, présidée (illégalement) par Philip Zelikow, ami intime et collaborateur de Condoleezza Rice, oublia de mentionner les sept exercices militaires en cours ce jour-là, mais sous-estima de manière incroyable la confusion provoquée par tous ces entrainements et ces simulations alors que se produisaient les quatre détournements d’avion. En outre, il parait irréfutable que ce matin-là, les écrans radars de la défense aérienne américaine furent criblés de faux échos par rapport à ce qui se passait en réalité dans le ciel de l’Amérique du Nord. Ces faux échos radars furent retirés des écrans seulement après les frappes contre la Tour Sud du World Trade Center.

Mais qui commandait pendant ces heures [cruciales] ? Les sources officielles répètent sans cesse que Bush, Cheney, Rumsfeld, Richard Myers (qui remplaçait le général Hugh Shelton), Montague Winfield, lui aussi général et à la tête de la « War room » étaient tous (de façon totalement inexplicable) loin de leurs postes de responsabilité. C’est-à-dire qu’ils n’étaient pas là où ils auraient dû être. Et qu’ils n’y retournèrent qu’après la frappe contre le Pentagone, à 9 h 37. Mais les documents démentent cette version des faits. Certains d’entre eux, non seulement se trouvaient à leur poste, mais ils étaient parfaitement informés  sur ce qui se passait et ils discutèrent même de la nécessité ou pas d’abattre le 4e avion détourné, le Vol 93, dont les débris furent retrouvés non pas à Shanksville (comme le dit la version officielle) mais sur un périmètre de plusieurs kilomètres de diamètre. Encore un démenti de la version officielle.

Le 9/11 Consensus Panel n’est pas un tribunal, mais il recueille les éléments qui pourront être utiles aux recherches ultérieures, peu importe qui les conduit, une institution publique, les médias, des sites académiques. Ceux qui veulent ouvrir les yeux peuvent aller s’en assurer sur le site. Le site du Consensus 9/11 est une contribution à l’enquête que Ferdinando Imposimato (ci-contre) compte mener à bien pour exposer les chefs d’accusation devant le Tribunal pénal international de La Haye, afin que celui-ci puisse examiner l’hypothèse d’incriminer d’importants membres de l’administration américaine de l’époque, sur l’accusation de « participation à un crime ».

Giulietto Chiesa

Traduction GV pour ReOpenNews

vendredi, 16 septembre 2011

11 septembre : nouvelles révélations sur les réseaux Anglo-saoudiens

11 septembre : nouvelles révélations sur les réseaux Anglo-saoudiens

 
12 septembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Deux semaines avant les attentats du 11 septembre 2001, une riche famille saoudienne ayant été en contact avec Mohamed Atta et d’autres terroristes du 11 septembre, a soudainement quitté sa luxueuse villa près de Sarasota en Floride pour fuir le pays, selon un récit d’Anthony Summers et du journaliste Dan Christensen, publié dans le Miami Herald du 7 septembre 2011. Rappelons que l’administration Obama conserve toujours sous scellé le rapport officiel démontrant l’implication directe du Prince saoudien Bandar bin Sultan, un agent britannique au cœur de l’opération BAE, dans le financement de deux autres kamikazes.

Cette villa était la propriété du financier saoudien Esam Ghazzawi et était occupée par sa fille Anoud et son mari Abdulazzi al-Hiijii. Les autorités américaines ont facilement établi la relation avec les terroristes puisque de nombreux appels téléphoniques ont été échangés entre la résidence et Mohamed Atta, et les vidéos de sécurité de la résidence montrent également les allés et venus de véhicules appartenant à Atta et à un autre pirate de l’air, Ziad Jarrah.

Atta, Jarrah et Marwan al-Shehhi habitaient tous dans un périmètre de 15 km autour de la villa des Ghazzawi et prenaient des cours de pilotage à proximité, dans la ville de Venice. Les analyses des enregistrements téléphoniques montrent des contacts avec onze autres terroristes présumés, y compris Walid al-Shehhi, qui était avec Atta sur le premier vol qui a percuté le World Trade Center.

L’ancien sénateur américain Bob Graham, qui a co-présidé l’enquête bi-partisane du Congrès sur le 11 septembre, a affirmé au Miami Herald qu’on aurait dû lui parler de ces découvertes, affirmant que « cela ouvre la porte à une nouvelle série d’enquête sur l’amplitude du rôle saoudien dans les attentats du 11 septembre. » Graham a immédiatement dressé le parallèle entre cette non-communication par le FBI et le fait que l’agence fédérale américaine n’avait rien communiqué non plus sur le financement saoudien de deux kamikazes en Californie (c’est en effet les enquêteurs du Congrès qui refirent cette découverte).

Bien que la commission du Congrès ait accumulé un très volumineux dossier sur les activités des kamikazes aux Etats-Unis et l’ait communiqué à la Commission sur le 11 septembre, « ils s’en sont très peu servis » a dit Graham, « et leur référence à l’Arabie Saoudite est presque énigmatique parfois… Je n’ai jamais su pourquoi ils n’avaient pas creusé cette piste. » Graham a également cité la suppression de la section finale de 28 pages du rapport de son enquête dans la version finale publiée par la Commission spéciale. Ces 28 pages ont été classifiées sur ordre de la Présidence Bush et le secret est perpétué par Obama, malgré ses promesses de campagne.

Un autre article récent, intitulé « Preuve de la complicité britannique et pakistanaise sur le 11 septembre » par Behrouz Saba, qui se réfère également à Mohamed Atta en Floride, est paru dans Nation of Change et d’autres sites. Malgré les aspects très obsessifs de l’article, Saba écrit qu’un des événements clés qui se déroula sous le nez des officiels de Washington D.C. a été ignoré. En octobre 2001, ABC News , Fox et CNN faisaient toutes état d’un transfert de fonds de 100.000 dollars au début du mois d’août 2001, en provenance de Dubaï et au bénéfice de deux comptes en banques de Floride, détenus par Atta. Le 6 octobre, CNN identifiait l’homme qui avait envoyé l’argent comme étant le Cheikh Ahmed Omar Saeed.

Questionnée à ce propos, la Maison-Blanche fit en sorte d’empêcher que cette partie de l’histoire n’attire trop l’attention, en jouant avec différentes orthographes du nom du Cheikh. Mais l’ancien président du Pakistan Pervez Musharraf a identifié le Cheikh comme agent du MI6. Dans ses mémoires, Musharraf écrit : « Le Cheikh Omar est un britannique né à Londres le 23 décembre 1973 de parents pakistanais (…) Il est allé à la London School of Economics mais a quitté l’école avant d’obtenir son diplôme. Il semble (…) qu’il ait été recruté par le service de renseignement britannique MI-6. »

Saba affirme que l’administration Bush savait que le Cheikh avait été envoyé par le MI-6 au Pakistan pour coopérer avec ses homologues de l’ISI, mais « protéger l’alliance entre britanniques et le Pakistan avait plus d’importance que de dévoiler la vérité. »

 

vendredi, 29 juillet 2011

De Gladio aux attentats d'Oslo

De Gladio aux attentats d’Oslo : Terrorisme ou protection de l’Etat

 

Ex: http://www.egeliteetreconciliation.fr/

oslo.jpgDepuis le début de cette année, nous sommes confronté à une difficulté croissante à analyser la masse d’information sur des évènements de toute nature – des révolutions arabes à la mort de Ben Laden en passant par Fukushima – qui nous parviennent sur un mode exponentiel, et pour lesquels le temps et l’intelligence ne peuvent que faire défaut. Aussi, comme l’écrivait Edgar Poe, « dans des investigations du genre de celle qui nous occupe, il ne faut pas tant se demander comment les choses se sont passées, qu’étudier en quoi elles se distinguent de tout ce qui est arrivé jusqu’à présent. »

Dès les premières heures qui ont suivi l’attentat d’Oslo, le portrait du suspect fait par les médias, alimentés essentiellement par des informations policières, n’était pas un instant vraisemblable. Anders Behring Breivik, « chrétien fondamentaliste d’extrême droite et islamophobe » aurait déposé une bombe devant le siège du gouvernement et commis un assassinat de masse sur l’ile d’Utøya afin de faire connaître son « manifeste » intitulé « 2083, une déclaration d’indépendance européenne » (1), sorte de plaidoyer contre le multiculturalisme teinté de mysticisme crypto-maçonnique (2). Le texte semble pourtant avoir été écrit à la hâte, puisqu’il s’agit en fait d’un plagiat de l’œuvre principale de Théodore Kaczynski, plus connu sous le nom d’Unabomber (3).

On notera que cet « islamophobe d’extrême droite » aura soigneusement évité que ses victimes soient d’origines étrangères ou de confession musulmane. On soulignera aussi que l’attentat a eu lieu un jour férié en Norvège, limitant ainsi les victimes collatérales et ciblant uniquement des partisans du Parti Travailliste.

De même il est intrigant d’apprendre que, comme lors des évènements du 11 septembre 2001, les forces de sécurité d’Oslo étaient, 48 heures avant l’explosion devant le siège du gouvernement, en train d’effectuer un « exercice d’attentat à la bombe ». On pourrait continuer à énumérer sans fin la liste des invraisemblances tellement elles sont nombreuses.

Le premier ministre Norvégien, Jens Stoltenberg, semblait lui aussi pour le moins sceptique, lorsqu’il a déclaré dimanche dernier : « J’ai un message à adresser à celui qui nous a attaqués et à ceux qui sont derrière cela : personne ne nous réduira au silence avec des bombes, personne ne nous réduira au silence avec des armes à feu. » (4)

« CELUI qui nous a attaqué et CEUX qui sont derrière cela »

On aura beau nous dire que nous voyons des « conspirations » partout (alors que d’autres ne les voient que lorsque ça les arrange), le terrorisme d’Etat est une réalité et, en l’occurrence, dans ces attentats d’Oslo, les similarités avec l’Histoire récente de l’Europe sont surprenantes.

Il est bien sûr encore trop tôt pour pouvoir démontrer qui se cache derrière ces évènements, mais la version officielle, telle qu’elle est présentée par les responsables gouvernementaux, par les médias, par les forces de polices et par le terroristes lui-même contre ses adversaires déclarés, les « marxistes », le « multiculturalisme » et « l’Islam », n’est pas un instant crédible. Son objectif n’est d’ailleurs pas de l’être, mais d’occuper la totalité du terrain de l’information.

Ainsi, les nouvelles conditions qui prédominent actuellement dans la société écrasée sous le talon de fer de l’ordre mondialiste, le terrorisme d’Etat se trouve placé dans une autre lumière, en quelque sorte tamisée. Comme il y a beaucoup plus de fous qu’autrefois – ce qui est infiniment plus commode – on peut compter sur les médias pour en parler « follement ».

Autrefois, on ne conspirait jamais que contre l’ordre établit. Aujourd’hui, conspirer en sa faveur est un nouveau métier en grand développement. Sous la domination de l’ordre mondialiste, on conspire pour le maintenir, et pour assurer que lui seul contrôle sa bonne marche. Cette conspiration fait partie de son fonctionnement même.

On a déjà commencé à mettre en place quelques moyens d’une guerre civile préventive, adaptés à différentes projection de l’avenir calculé. Ce sont des « organisation spécifiques », chargées d’intervenir sur quelque point selon les besoins de l’ordre mondialiste.

Le précédent de Gladio

Gladio, a été mis en place dès le lendemain de la Seconde Guerre Mondiale sous l’égide de la CIA et du MI6, comme structure clandestine de l’OTAN, dirigée directement par la CIA. Ces réseaux fonctionnaient que les gouvernements nationaux en aient connaissance.

Selon un document émis en 2000 par des parlementaires italiens, Gladio aurait participé en Italie à la « stratégie de la tension », avec l’aide de la loge maçonnique P2, affiliée à l’obédience du Grand Orient d’Italie, à « empêcher le Parti communiste (PCI) à accéder au pouvoir exécutif ». Perpétré par les Brigades rouges, l’assassinat du leader de la Démocratie chrétienne (DC), Aldo Moro, en mai 1978, a en effet mis fin à tout espoir d’un compromis historique entre la DC et le PCI.

En mars 2001, le général Gianadelio Maletti, ancien chef des services de renseignement italiens, a déclaré que la CIA avait favorisé le terrorisme en Italie. De même, le général Nino Lugarese, chef des services secrets militaire de 1981 à 1984, a témoigné de l’existence d’un « Super Gladio » de 800 hommes responsables de l’« intervention intérieure » contre des cibles politiques nationales.

En 2008, le documentaire Les Derniers jours d’Aldo Moro réalisé propose les témoignages de Steve Pieczenik, ancien membre du département d’État américain, et de Francesco Cossiga, ministre italien de l’Intérieur de l’époque, qui affirment que Gladio et la CIA ont été impliqués dans l’enlèvement d’Aldo Moro via la manipulation des Brigades Rouges. Pour compléter ce sujet, voir notre document vidéo L’Orchestre Noir.

Etat et Mafia

L’histoire du terrorisme est écrite par l’Etat, elle est donc éducative. Les populations ne peuvent certes pas savoir qui se cache derrière le terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.

On se trompe chaque fois que l’on veut expliquer quelque chose en opposant la Mafia à l’Etat : ils ne sont jamais en rivalité. La théorie vérifie avec efficacité ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient trop facilement montré. La Mafia n’est pas étrangère dans ce monde ; elle y est parfaitement chez elle, elle règne en fait comme le parfait modèle de toutes les entreprises commerciales avancées.

La Mafia est apparue en Sicile au début du XIXe siècle, avec l’essor du capitalisme moderne. Pour imposer son pouvoir, elle a dû convaincre brutalement les populations d’accepter sa protection et son gouvernement occulte en échange de leur soumission, c’est-à-dire un système d’imposition directe et indirecte (sur toutes les transactions commerciales) lui permettant de financer son fonctionnement et son expansion.

Pour cela, elle a organisé et exécuté systématiquement des attentats terroristes contre les individus et les entreprises qui refusaient sa tutelle et sa justice. C’était donc la même officine qui organisait la protection contre les attentats et les attentats pour organiser sa protection. Le recours à une autre justice que la sienne était sévèrement réprimé, de même que toute révélation intempestive sur son fonctionnement et ses opérations.

Malgré ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la Mafia qui a subvertit l’Etat moderne, mais ce sont les Etats qui ont concocté et utilisé les méthodes de la Mafia. Tout Etat moderne contraint de défendre son existence contre des populations qui mettent en doute sa légitimité est amené à utiliser à leur encontre les méthodes les plus éprouvées de la Mafia, et à leur imposer ce choix : terrorisme ou protection de l’Etat.

Clovis Casadue, pour FLASH n°72

Publié sur Mecanopolis avec l’aimable autorisation de Jean-Emile Néaumet, directeur de la rédaction.

Notes :

(1). « 2083, une déclaration d’indépendance européenne » est disponible sur le site Mecanopolis (article du 24 juillet 2011)

(2). Lire « Le suspect des attentats d’Oslo serait un Franc-Maçon norvégien de 32 ans », Mecanopolis, le 23 juillet 2011

(3). Theodore Kaczynski, alias Unabomber, mathématicien et militant écologiste, a fait l’objet de la chasse à l’homme la plus coûteuse de l’histoire du FBI après avoir, entre 1978 et 1995, envoyés des colis piégés artisanaux à diverses personnes construisant ou défendant la société technologique, faisant trois morts et 23 blessés avec 16 bombes envoyées. Auteur de plusieurs textes et ouvrages, il est également considéré comme un philosophe.

(4). 20minutes.fr, le 24 juillet 2011

Il nazifondamentalista...amico di Israele

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Il nazifondamentalista… amico di Israele

di Giuseppe Spezzaferro

Fonte: Rinascita [scheda fonte]

Del norvegese che ha fatto una strage ne sono state dette di tutti i colori. Come sempre accade quando succede un fattaccio, le grandi corazzate dell’informazione di casa nostra riempiono pagine e pagine cercando di sopperire alla mancanza di notizie verificate con quello che un tempo si chiamava “colore”, cioè annotazioni di contorno che corredavano il pezzo forte, l’articolo di prima pagina. Ci mancava poco che non fossero tirati in ballo “sospetti legami con la mafia” e/o “strani rapporti con un imprenditore televisivo”. La lettura dei quotidiani da venerdì in poi dà un quadro desolante dello stato dell’informazione. Colonne di terrorismo islamico, di fanatismo neonazista, di fondamentalismo cristiano, di massoneria… in un minestrone con mille ingredienti mescolati senza criterio. A dirla tutta, non c’è soltanto la necessità di confezionare pagine e pagine. C’è anche una convinzione ideologica che s’è diffusa dal 1996, da quando cioè cominciò a circolare il libro di un politologo americano, Samuel Phillips Huntington, intitolato “Lo scontro delle civiltà e il nuovo ordine mondiale”. La tesi dello “scontro di civiltà” è diventata un grosso corpo contundente, che però non è stato ancora possibile trasformare in un’arma seria. Ogni volta che Washington (ovviamente il toponimo va allargato a Wall Street, al Pentagono, a Tel Aviv…) ha provato a lanciare una crociata contro l’Islam in difesa dell’Occidente, la Chiesa di Roma (Karol Wojtyla prima e Joseph Ratzinger dopo) ha negato che fosse in atto uno “scontro di civiltà”. Senza un Pontefice che accusi l’Islam di terrorizzare il mondo al fine di islamizzarlo è difficile pure per le teste d’uovo di Washington (allargata…) mettere in piedi una crociata alla quale poter arruolare l’Occidente, Giappone incluso. Si son dovuti accontentare di una strategia di antiterrorismo globale. Come questo influisca sugli opinionisti, commentatori ed esperti distribuiti fra le più “autorevoli” testate nazionali lo si è visto anche per la strage norvegese. Dietro il folle sparatore c’era nientedimeno che al-Qaida, la centrale terroristica del fondamentalismo islamico. Come mai in Norvegia? Perché lì c’è una organizzata e nutrita colonia di immigrati musulmani. Nella capitale, Oslo, su mezzo milione di abitanti si contano circa quarantamila muslim e per loro i minareti chiamano ogni giorno alla preghiera e lanciano l’invocazione “Allah akbar”, Dio è grande. Essendo fedeli debbono per forza fare la guerra agli infedeli e se pensiamo che proprio a Oslo la federazione degli atei aveva chiesto di poter diffondere dai tetti il messaggio “Dio non esiste”, si capisce come i muslim fossero arrabbiati. Pagine e pagine sugli insediamenti in Norvegia di immigrati provenienti da Paesi “pericolosi” quali il Pakistan e l’Iraq. Pagine su pagine della “nuova” strategia del terrorismo made in al-Qaida. E giù stampando. D’un tratto, il contrordine. Qui il vecchio cronista ricorda una famosa vignetta del “Candido” di Guareschi che raffigurava una schiera di comunisti armati di coltello e a pantaloni calati. Sul disegno campeggiava un urlo: “Contrordine compagni, dovete scaglionarvi lungo il fiume…”. Il contrordine stavolta ha sorpreso “il Giornale” di Sallusti: ha dovuto cambiare la prima pagina che accusava al-Qaeda con una prima pagina intitolata alla “pista politica” della strage. In alcune zone del Paese gli italiani hanno letto che l’autore era il terrorismo islamico ed in altre che si indagava su una pista politica. Roba da ridere, se non facesse piangere per come stiamo combinati. Eliminato il fondamentalismo islamico, su quale conosciuta e ben collaudata spiaggia approdare? Un documento diffuso sul web dal trentaduenne Anders Behring Breivik, dall’omicida cioè, fotografa una “educazione” politica vagante tra la massoneria, il fondamentalismo cristiano, il neonazismo e non si sa bene che altro. Sono 1.500 pagine intitolate “2083 – Una dichiarazione d’indipendenza europea” che, secondo l’autore, comporrebbero il “manuale per i futuri adepti di un nuovo Ordine dei Templari che dovrà opporsi alla jihad islamica”. Ciò che traspare, sottolinea il sociologo Massimo Introvigne, è “l’entusiasmo per gli ebrei che – secondo una vecchia teoria ottocentesca – sarebbero etnicamente affini ai popoli del Nord Europa”. In quel documento-testamento si cita anche l’Italia dove ci sarebbero “60mila patrioti pronti alla battaglia” e dove ci sono molte raffinerie di petrolio facili da colpire (il Corsera ripesca, indovinate un po’, il sabotaggio del 1972 alla raffineria di Trieste…) e il ministro degli Esteri, Franco Frattini, batte per l’ennesima volta Catalano, il trombettista di “Quelli della notte”. Ha auspicato, l’attuale inquilino della Farnesina, che le idee di Breivik siano “estirpate non solo arrestando questo assassino ma anche tutti i suoi seguaci”. E’ un “obbedisci al forcaiolo che è in te”, onde per Frattini andrebbero arrestati tutti i seguaci del Ku Klux Klan che, invece, gli americani lasciano in pace finché non commettono un reato, perché da quelle parti la libertà d’opinione è una cosa seria. E, a proposito di cose serie, l’attentatore rischia il massimo della pena che in Norvegia è di 21 anni di carcere. Come mai? Perché in un Paese civile la galera è strumento rieducativo e si presuppone che dopo tanti anni dietro le sbarre una persona cambi. Il portavoce della polizia norvegese, Henning Holtaas, ha spiegato che se dopo 21 anni il criminale è rimasto pericoloso la pena potrà essere allungata. Se il detenuto non è rieducato e pronto a tornare alla vita civile, le porte del carcere restano chiuse. Che ne pensano i manettari nostrani? E quelli che invocano la pena di morte? Torniamo alla “dichiarazione” di Breivik per annotare che era stata postata su internet il 23 luglio da un membro (tale Kevin Slaughter) della Chiesa di Satana operante in California ma che ha il massimo numero di fedeli nei Paesi scandinavi. Introvigne, però, punta il microscopio su un altro elemento e scrive: “Mi colpisce la fotografia di Breivik che lo rappresenta con tanto di grembiulino massonico come un membro di una loggia di San Giovanni, cioè di una delle logge che amministrano i primi tre gradi nell’Ordine Norvegese dei Massoni, la massoneria regolare della Norvegia”. Il sociologo riporta anche che “secondo la stampa norvegese Breivik farebbe parte della Sǿilene, una delle logge che praticano il cosiddetto rito svedese, che richiede ai membri la fede cristiana”. Tuttavia è il collegamento al nazismo quello che mette d’accordo tutti e fa disegnare lo stesso identikit da Oslo a Londra, da Mosca a Pechino. I più “dotti” usano il composto “nazifondamentalista cristiano”, ma più di questo non si può fare senza finire nel ridicolo. Restano fuori la massoneria e la simpatia per gli ebrei, ma tant’è. C’è un’inezia: Breivik nel suo scritto mette sullo stesso piano marxismo, islamismo e nazismo. C’è anche il piccolo particolare che i giovani presi di mira da Breivik stessero manifestando a favore dei Palestinesi, ma poco importa. Gli esperti scrivono lunghissimi articoli su quanto nazista fosse stata la Norvegia ai tempi di Quisling e come la “purezza razziale” delle norvegesi le avesse fatte scegliere da Himmler per accoppiarle con giovani ariani tedeschi e generare esseri razzialmente superiori. Sono annotazioni storiche che c’entrano poco con Breivik, ma lo spettro nazista spazza via qualunque residuo di raziocinio. La prova regina è che l’omicida fin dal 2009 risulta registrato su “Nordisk”, un forum tenuto sul web da nazionalisti svedesi. Viviamo tempi di grande confusione, con ex marxisti che sono più liberalizzatori di ex liberali, con nazioni liberiste che nazionalizzano le banche, con bombardamenti umanitari e missioni di pace affollate di morti, con magistrati che contestano le leggi invece di applicarle, con studenti che si autodefiniscono giovani laureati a 30 anni e passa, con Israele che occupa impunemente le terre palestinesi e l’Ue che si occupa delle dimensioni delle carote, con la Cina che sfrutta i lavoratori all’insegna della via comunista cinese al capitalismo… è un elenco lunghissimo nel quale può lecitamente trovare posto un neonazista simpatizzante di Israele, un razzista himmleriano amico degli ebrei, un massone cristiano nemico degli arabi. Non c’è limite. Gli schemi inventati a metà dello scorso secolo sono duri a morire. Invano la realtà si incarica di smentirli quotidianamente. E’ così facile servirsi di schemi, invece di pensare! Che diamine, si troverà pure un intellettuale che a tanto al chilo saprà sfornare tonnellate di spiegazioni delle “apparenti” contraddizioni.


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jeudi, 28 juillet 2011

Oslo: les zones d'ombres...

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Oslo : les zones d'ombres...

Par Marc Noé

Source Le Gaulois cliquez ici

Le Gaulois n’est pas un enquêteur, certes. Mais comme tout un chacun il regarde, observe, écoute et tente de faire le tri dans ce que les médias nous jettent en pâture pour nous distraire de l’essentiel.

À l’évidence, cet attentat d’Oslo présente un certain nombre de points pour le moins bizarres. Des zones d’ombres.

1. On nous dit qu’il s’agit d’un attentat à la voiture piégée… or, sur toutes les images (photos et vidéos), aucun cratère dans la chaussée intacte n’apparaît. Néanmoins, on nous montre en permanence une voiture renversée et calcinée qui suggère l’hypothèse retenue. Quand on songe aux dégâts provoqués induisant une forte puissance de l’engin explosif, on ne peut qu’être étonné qu’il n’y ait aucun cratère, ni même une plaque de goudron arrachée. S’il y en avait un, nous aurions eu droit aux gros plans. Par ailleurs, la voiture sensée avoir été bourrée d’explosifs conserve des pneus apparemment intacts… surprenant !

Voiture piégée ? Chaussée intacte

2. S’il s’agit d’un attentat à la voiture piégée, comment se fait-il qu’un incendie se soit déclaré dans les étages de l’immeuble gouvernemental et pas dans les boutiques proches de la « fameuse » voiture renversée ? L’explosion se serait-elle donc produite dans les étages ? Et n’y en a-t-il eu qu’une seule ?

3. Selon des sources norvégiennes, la rue touchée par l’explosion était barrée au public pour cause de travaux sur le réseau d’égouts. Alors, pourquoi les médias français occultent-ils ce fait en nous affirmant que la rue était presque déserte en raison des vacances ? En tout cas, très mauvais calcul de la part d’un terroriste sensé avoir préparé son affaire de longue date.

Incendie dans les étages

4. « On » nous dit que le tueur s’était récemment fait livrer plusieurs tonnes d’engrais chimiques ayant pu contribuer à la confection de LA bombe. Soit : certains produits permettent ce genre de choses… mais pour obtenir le résultat constaté sur les images, il en faudrait une sacrée quantité intransportable discrètement par un seul homme. Ou alors, l’engin explosif n’était pas confectionné à base d’engrais chimiques mais avec « autre chose ». Et là, les possibilités ne manquent pas.

5. Peu de temps après l’explosion, l’attentat a été revendiqué par un certain groupe djihadiste intitulé « Helpers of Global Jihad » (voir ici). Très rapidement, cette revendication a curieusement disparu de la circulation.

6. Dans l’île, pendant que le tueur sulfatait ses victimes, la Police aurait mis deux heures pour intervenir alors que, des témoins affirment l’avoir appelée immédiatement. Quelle réactivité !

7. Toujours sur l’île, pendant que ça camphrait, aucune tentative de réaction (bon, passe encore) et plus de 80 personnes abattues… 80 en deux heures, alors que ça courait dans tous les sens et que c’était donc du tir sur cibles mouvantes… avec quel(s) type(s) d’arme(s) ?… Combien de chargeurs ?… et graillés à combien de cartouches ?… Pour un tel résultat, le tueur était-il vraiment tout seul ?

Le tueur… vraiment seul ?

8. Et puis, qui sont réellement les victimes ? Tous les témoins interrogés sur l’île et dont les propos ont été largement diffusés ne sont pas franchement de type nordique. Par contre, toutes les personnes venues déposer des fleurs sur les lieux de l’explosion, elles, le sont. Alors, de quoi s’agit-il ?… de quoi et de qui parle-t-on ?

9. Le tueur se serait finalement rendu sans résistance… bizarre tout de même comme comportement après avoir dézingué « calmement » 80 personnes… Soit, là cela peut dépendre des tempéraments.

10. Pourquoi la page “Facebook” du tueur diffusée par les médias est-elle un faux ?

Toutes ces questions ont forcément leurs réponses… mais ce ne sont certainement pas celles données par les médias qui défient toute logique. Tout le monde a désormais bien conscience que ces mêmes médias sont passés maîtres dans l’art de nous présenter des images tout en nous racontant autre chose. Alors, quelle est la « vraie » vérité ? Et à qui profite ce crime ?

En tout cas, une chose est sûre maintenant : le portrait-type du terroriste qui circule dans le monde entier est celui d’un « grand, blond, les yeux bleus, chrétien, d’extrême droite, islamophobe, anti-marxiste ». Peu importent les attentats quotidiens perpétrés par les islamistes qui massacrent allègrement tout ce qui bouge partout dans le monde. Seul compte aujourd’hui celui d’Oslo.

Là, l’objectif médiatique est bien atteint !

Terroranschläge in Norwegen unter falscher Flagge

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Terroranschläge in Norwegen unter falscher Flagge

Webster G. Tarpley

 

Die tragischen Terroranschläge in Norwegen weisen einige verräterische Merkmale einer Provokation unter falscher Flagge auf. So wird – trotz des Versuchs der Medien aus aller Welt, Anders Behring Breivik als Einzeltäter in der Tradition des Kennedy-Mörders Lee Harvey Oswald darzustellen – berichtet, dass viele Augenzeugen übereinstimmend ausgesagt haben, an dem Massaker in dem Jugendsommercamp Utøya außerhalb von Oslo sei ein zweiter Schütze beteiligt gewesen. Weitere Nachforschungen ergeben, dass US-Geheimdienste ein Programm verfolgt haben, pensionierte norwegische Polizeioffiziere zu rekrutieren, angeblich, um Beobachtungsoperationen im Land durchführen zu können. Dieses Programm, das als SIMAS Surveillance Detection Units bekannt ist, lieferte der NATO ein perfektes Instrument für Infiltration und Subversion der norwegischen Polizei.

 

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/webster-g-tarpley/terroranschlaege-in-norwegen-unter-falscher-flagge-nicht-nur-ein-schuetze-auf-der-insel-anti-terro.html

mardi, 01 février 2011

Dader van aanslag Moskouse luchthaven afkomstig uit Noordelijke Kaukasus

Dader van aanslag Moskouse luchthaven afkomstig uit Noordelijke Kaukasus

       
Attentats-Moscou-e.jpgMOSKOU 29/01 (AFP) = De dader van de dodelijke aanslag op de Moskouse luchthaven Domodedovo, waarbij maandag 35 mensen omkwamen, is afkomstig uit de Noordelijke Kaukasus, de onstabiele regio in het zuiden van Rusland. Dat meldt de commissie die instaat voor het onderzoek zaterdag. 

"We hebben de identiteit vastgesteld van de terrorist, de kamikaze die het explosief tot ontploffing heeft bracht", zo luidt het in een persbericht. "Het gaat om een 20-jarige man afkomstig uit een van de republieken uit de Noordelijke Kaukasus." 

De naam van de dader werd niet bekendgemaakt om zo de "medeplichtigen en verantwoordelijken van deze terroristische daad te kunnen identificeren en arresteren". MPE/(VKB)/

samedi, 29 janvier 2011

Explosie Moskou: onderzoekers verdenken Russische islamist

Explosie Moskou: onderzoekers verdenken Russische islamist

       
attentat-moscou.jpgMOSKOU 27/01 (AFP) = De onderzoekers verdenken er een Russische islamist van verantwoordelijk te zijn voor de zelfmoordaanslag van maandag op
de Moskouse luchthaven Domodedovo. Hij zou samen met een vrouw de aanslag gepleegd hebben. Dat berichtte de Russische krant Kommersant donderdag.
   De krant haalt politiebronnen aan. De man, met de naam Razdoboudko,
zou lid zijn van een islamistische rebellengroepering uit de regio van Stavropol. Die stad ligt in het zuiden van Rusland, in de Kaukasus.

In de Russische media circuleert de piste van een rebellengroepering die aanvankelijk een aanslag vlakbij het Rode Plein in Moskouzou gepland hebben tijdens Nieuwjaarsnacht. Een vrouw moest die aanslag uitvoeren, maar kwam om toen haar explosievengordel te vroeg
ontplofte. Een andere vrouw van de rebellengroepering zou dan de aanslag van maandag op Domodedovo gepleegd hebben.

Volgens de bronnen van Kommersant zouden de twee vrouwen onder dwang van Razdobouko gehandeld hebben, maar de man zou ook bij de aanslag maandag op de Moskouse luchthaven geweest zijn. Op de plaats van de feiten werd in elk geval het hoofd van een man gevonden, aldus Kommersant. VRW/VOC/

mardi, 12 octobre 2010

Alerte aux attentats: désinformation, manipulation, réalité?

Alerte aux attentats : désinformation, manipulation, réalité ?

 

Ex: http://www.polemia.com/

garde_n4.jpg« A propos du plan vigipirate qui concerne les risques liés à la menace terroriste en France, le ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales rappelle que la France est actuellement au niveau d’alerte "rouge". »

Le quotidien genevois, Le Temps, s’interroge sur le véritable objectif de la « mise en garde pratiquement sans équivalent » lancée par les autorités américaines et britanniques pour alerter leurs nationaux en voyage touristique en Europe afin qu’ils évitent tout particulièrement la Tour Eiffel et la Hauptbannof de Berlin.
Polémia

Le domaine de la lutte

Une mise en garde pratiquement sans équivalent pour alerter qui? Les touristes américains, afin qu’ils évitent les environs de la tour Eiffel et de la Hauptbahnhof de Berlin? Les Européens eux-mêmes, pour qu’ils ne sous-estiment pas l’enjeu de la guerre en cours en Afghanistan et au Pakistan? Les terroristes en devenir, pour qu’ils se sentent traqués et commettent ainsi un faux pas?

La mise en garde des Etats-Unis contre un risque d’attentats en Europe a fini par susciter craintes et désarroi. Les autorités américaines ont raison, bien sûr, de prévenir leurs concitoyens en cas d’informations crédibles et concordantes, comme elles le font depuis des années à l’égard de la Somalie, de l’Afghanistan ou, plus récemment, du Mexique. Mais ici, le caractère diffus de la menace ne fait qu’augmenter la confusion, ajoutant la peur de l’impuissance à celle d’une action meurtrière éventuelle.

Cette décision américaine est en réalité au croisement de deux tendances lourdes de la lutte contre le terrorisme telle qu’elle a vu son origine à Manhattan, après l’écroulement des deux Tours jumelles. Le monde n’est plus le même, et chacun est prié d’en prendre note. «Si tu vois quelque chose, dis quelque chose», proclament sans cesse depuis neuf ans les messages dans le métro et les autobus new-yorkais. Chacun, partout, est ainsi converti en agent particulier d’un combat global. Les Américains ne font aujourd’hui qu’étendre le domaine de la lutte à l’Europe. Ce ne sont pas eux, mais les Européens qui se sentent choqués par cette évolution.

En outre – et c’est la deuxième tendance à l’œuvre – tous les attentats doivent désormais pouvoir être déjoués, même les plus improbables, veulent croire les Américains. Caméras de surveillance dans chaque coin, contrôles interminables aux aéroports et, maintenant, établissement progressif de zones à risque autour des lieux les plus fréquentés. L’approche est erronée, elle aura toujours un coup de retard. Mais qui en défend une autre?

Luis Lema
Editorial 
Le Temps
06/10/2010

Correspondance Polémia –07/10/2010

Image : les paras de la Légion sous la Tour Eiffel

jeudi, 30 septembre 2010

11/9: Liegt Ahmadineschad völlig falsch?

11/9: Liegt Ahmadineschad völlig falsch?

Udo Schulze

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Irans Staatschef Mahmud Ahmadineschad gilt in Sachen Wahrheit nicht immer als Garant dafür, dass die Inhalte seiner Aussagen auch in der Realität abgebildet sind. Doch den Mann generell als notorischen Fantasten zu bezeichnen, ist möglicherweise auch nicht richtig. Das aber haben sich Europa und Israel unter Führung der USA zum Ziel gesetzt. So können sie auch leicht des Iraners Thesen zu den Terroranschlägen vom 11. September 2001 als frei erfundene Geschichten abtun. Nur: Ahmadineschad sprach in der Tat zumindest einige Ungereimtheiten an, als er vor der UN-Vollversammlung sagte, die Anschläge seien möglicherweise von den USA (mit)inszeniert worden.

 

Während der Rede des Iraners verließen zahlreiche Delegierte, besonders aus Europa und USA, den Sitzungssaal in New York. Bundesaußenminister Guido Westerwelle (FDP) sprach heute im Deutschlandfunk davon, Ahmadineschads Äußerungen seien »abwegig und verletzend«, wobei sich in diesem Zusammenhang die Frage stellt, wie etwas verletzend sein kann, wenn es gleichzeitig abwegig ist? Und da wären wir auch schon beim Kern der Sache: Der besteht darin, dass sich der Mainstream aus Politik und Medien seit neun Jahren gebetsmühlenartig gegenseitig in der Aussage unterstützt, die USA hätten mit den Terroranschlägen nur als Opfer, nicht aber als (Mit-)Täter zu tun. Inzwischen scheinen die Vertreter dieser Meinung nicht mehr mitzubekommen, dass ein Teil der Bevölkerung in aller Welt anderer Auffassung ist. Während die Zeitung Die Zeit noch immer davon spricht, Ahmadineschad stoße »Verschwörungstheorien« aus, existieren inzwischen in der wirklichen Welt außerhalb von UN-Gebäuden und Chefetagen von Parteien und Medien Massen an Büchern und Filmen zum Thema »USA und ihre Verwicklungen in die Anschläge«. Die Fragen, die darin diskutiert werden, mögen zu unterschiedlichen Schlüssen führen, aber sie müssen gestellt werden - und beantwortet. Vielleicht stellen sich Westerwelle, Zeit und Co. auch einmal die ein oder andere Frage, wir sind gern dabei behilflich:

  • Wieso stürzte ein drittes Gebäude des World-Trade-Center-Komplexes, das »WTC 7«, weit nach der Zerstörung des Nord- und Südturms ein, obwohl dort kein Flugzeug hineingerast war?
  • War es Zufall, dass in diesem Gebäude eine Geheimdienstabteilung untergebracht war?
  • Woher wussten hohe Kreise in den USA bereits weit vor den Ereignissen, dass es einen Angriff aus der Luft geben würde?
  • Wer war der Kameramann, der den Himmel absuchte und sich erfreut zeigte, als er mit seinem Objektiv die noch weit vom WTC entfernte, anfliegende zweite Maschine erhaschte?
  • Warum gab es den »Chef«-Terroristen Mohammed Atta offensichtlich zweimal?
  • Was hat es mit dem Flugzeug auf sich, das sich Minuten nach dem Einschlag in den Nordturm dort in der Nähe befand und aussah wie die Air Force 2, mit der der damalige US-Vize-Präsident Dick Cheney unterwegs war?
  • Wieso behauptete Präsident George W. Bush, er habe im TV gesehen, wie die erste Maschine in den Nordturm flog, obwohl es davon (offiziell) überhaupt keine Bilder gab? Die ersten wurden gedreht, als der Turm bereits getroffen war.
  • Warum gab es kurz vor den Anschlägen in den USA eine Übung, bei der das Szenario auf Häuser stürzender Flugzeuge angenommen wurde?

Dieses sind nur einige Fragen, die Forschern und Journalisten in aller Welt bei der Untersuchung der Vorgänge vom 11. September 2001 aufgefallen sind. Von den politisch »Korrekten« bleiben sie unbeachtet. Offensichtlich sind die üblichen Verdächtigen aus der UN-Vollversammlung geflohen, weil sie unbequeme Fragen nicht hören wollten. Oder aber, weil sie diese nicht beantworten können.

mercredi, 19 mai 2010

Entretien avec R. Steuckers sur les événements du Daghestan et les attentats de Moscou

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1999

 

Entretien de Robert Steuckers sur les événements du Daghestan et les attentats de Moscou

 

Propos recueillis par Robert KORTENHORST

 

Robert KORTENHORST : En septembre 1999, de spectaculaires attentats ont frappé la Russie en plein cœur : des immeubles ont volé en éclats, il y a eu des dizaines de morts et des centaines de blessés. Les attentats sont-ils liés, comme on l’a dit, à la rébellion islamiste, partie de la Tchétchénie vers le Daghestan ?

 

Robert STEUCKERS : Je voudrais d’abord rendre un hommage ému à toutes les victimes innocentes de cette abominable tragédie. Ensuite, je veux déplorer ici le manque d’humanité de nos médias qui se disent « humanistes » face à cette abomination. Voilà des victimes du terrorisme aveugle qui ne valent apparemment pas une larme de la part des professionnels de l’indignation. Certes, ces victimes sont russes et européennes, donc elles sont, sans doute, a priori coupables de quelque chose, qu’elles ignorent… On oublie que la révolte islamiste tchétchène n’a pas été spontanée, il y a quelques années, mais qu’elle rencontrait un objectif géopolitique et géo-économique bien clair : contrôler l’acheminement des pétroles et des gaz de la Caspienne qui transitent par des oléoducs traversant cette république autonome non russe de la Fédération de Russie. Les intérêts américains veulent que ces matières premières passent par l'Azerbaïdjan et la Turquie, qu’elles arrivent dans des ports méditerranéens turcs (Ceyhan), afin que les armateurs occidentaux (pour la plupart anglo-saxons) en assurent la répartition dans le monde. Les Etats-Unis ne souhaitent pas que ces pétroles et gaz passent par la Russie, la Mer Noire et arrivent en Europe par le trafic fluvial sur le Danube. Dans ce cas, le commerce international du pétrole leur échapperait complètement à moyen terme. L’allié turc est suffisamment faible sur le plan structurel pour demeurer totalement inféodé aux intérêts américains. Ce n’est pas le cas de la Russie, de la Serbie et de l’Allemagne, puissances en mesure de contrôler le Danube, la Mer Noire, les oléoducs nord-caucasiens et la Caspienne.

 

Quant au Daghestan, c’est un territoire traversé du Sud au Nord par un grand oléoduc qui draine le pétrole vers la Tchétchénie et la côte russe de la Mer Noire via une bifurcation vers l’Ouest, d’une part, vers la Volga qui mène à Moscou et au cœur de la Russie, d’autre part. En lisant la carte, on comprend tout !

 

Ensuite, les conflits de ces récentes années et de ces derniers mois sont étroitement liés, ce que ne nous disent pas les médias aux ordres. Je voudrais rappeler ici :

Que l’Allemagne a réalisé, il y a deux ou trois ans, un très vieux projet qui remonte à Charlemagne. Le système fluvial du Main et du Rhin (donc de la Meuse et de l’Escaut par le biais des Canaux Wilhelmina,  Juliana et Albert) est désormais lié par un canal à très grand gabarit au système danubien. Une voie fluviale très importante, quasi aussi importante que la Méditerranée, traverse tout le continent européen, de la Mer du Nord (Rotterdam) à la Roumanie (Constantza). Pour les Etats-Unis et l’Angleterre, puissances maritimes, c’est un défi considérable, un enjeu vital. A terme, sur le théâtre européen, l’exploitation de ce système fluvial, signifie le ressac inéluctable des armateurs et des flottes commerciales maritimes anglaises et américaines (ou battant pavillons de complaisance, panaméen ou libérien). L’Allemagne est un partenaire de l’OTAN trop important pour qu’on l’attaque de front. Il fallait briser la synergie fluviale ailleurs : la Serbie était le maillon faible, parce qu’on pouvait plus aisément la démoniser. L’objectif principal de la guerre de ce printemps était justement de détruire les ponts du Danube à hauteur de Belgrade et de Novi Sad, ce qui bloque le trafic danubien, en direction de l’Autriche et de l’Allemagne en provenance de la Mer Noire, en direction de l’Ukraine et de la Russie en provenance d’Europe centrale. Au sein des Balkans, la Croatie est également perdante, puisque ses fleuves (la Drave et la Save) sont des affluents du Danube, de même que la Grèce, qui reçoit bon nombre de biens d’importation via le Danube et les voies routières et ferroviaires Belgrade-Salonique. Toute l’Europe est victime de la Guerre du Kosovo : je veux dire l’Europe honnête qui travaille et produit, l’Europe des bons pères de famille qui élèvent leurs enfants et veulent leur donner un avenir, pas l’Europe des manipulateurs médiatiques, des mafieux imbriqués dans les processus de décision politique, des dirigeants falots et irresponsables qui la dirigent, des faux intellectuels qui s’érigent en professeurs de morale, mais accordent un blanc-seing à des crimes aussi abominables que ceux qui viennent d’être perpétrés à Moscou.

 

Les guerres entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, la guerre de Tchétchénie et du Daghestan, la guerre du Kosovo et la problématique kurde en Turquie orientale sont étroitement liées. On peut dire sans grande exagération que c’est une troisième guerre mondiale. La révolte islamique tchétchéno-daghestanaise est un prétexte pseudo-religieux et pseudo-nationaliste : l’enjeu, c’est le pétrole de la Caspienne.

 

RK : Doit-on craindre des attentats en Belgique comme à Moscou ?

 

RS : Pas directement. Car l’armée belge n’est nullement en mesure d’intervenir sur la route du pétrole, à l’instar de l’armée russe. Cependant, l’arme du terrorisme aveugle peut être utilisée pour faire fléchir toute puissance européenne qui se mettrait à ruer dans les brancards. Rappelons tout de même les attentats du GIA dans les métros parisiens, il y a quelques années. Ensuite, chez nous, à Bruxelles, peu avant l’arrestation du Kurde Öçalan, Saint-Josse et Schaerbeek ont été le théâtre d’une véritable guérilla urbaine, où des nuées de jeunes Turcs, souvent mineurs d’âge, ont saccagé et incendié des immeubles appartenant aux communautés kurde et araméenne (cette dernière, chrétienne-orthodoxe de rite particulier, est étrangère à la question kurde mais coupable de ne pas accepter la terreur de l’Etat kémaliste turc !). La presse, même celle du régime laxiste et multiculturaliste, a souligné que cette émeute ultra-violente a été téléguidée par certains services de l’ambassade, avec la présence d’une équipe de télévision turque qui filmait avec complaisance l’œuvre des terroristes en herbe de nos vieux quartiers bruxellois. Cette émeute est un acte de guerre, sans déclaration préalable, sur notre sol national ! Je reste pantois devant l’inertie de notre gouvernement : pas de renvoi immédiat de l’ambassadeur de Turquie, pas de rappel de notre propre ambassadeur, pas de veto à l’OTAN, pas d’exigence formelle de payer et de réparer tous les dégâts commis et de dédommager les victimes belges et étrangères, pas d’excuses exigées du gouvernement turc, pas de sanctions contre les émeutiers, pas de dissolution des associations responsables de ce « dérapage contrôlé », pas de plainte du « Centre d’Egalité des Chances » contre le racisme anti-kurde (les Kurdes sont des Mèdes indo-européens et ne sont pas de souche turque) et anti-araméen (les Araméens sont des Sémites chrétiens et ne sont pas davantage de souche turque).

 

En théorie, à Bruxelles comme à Moscou ou à Paris, les attentats terroristes contre des objectifs civils sont désormais possibles. On sait que l’armée française tente d’organiser une riposte (isolement des quartiers d’émeutiers en coupant l’eau, le gaz et l’électricité, opération conjointes de blindés et d’hélicoptères, etc.). La Suisse prévoit également des mesures, comme vient de le dire le Général Peter Regli, chef de l’UNA, les services de renseignements militaires helvétiques (cf. Thurgauer Zeitung, 2 juin 1999). Je ne crois pas que des mesures préventives aient été prises chez nous… Malgré la présence de sites stratégiques importants dans les quartiers dangereux : Gares du Midi (avec le terminal des TGV et Eurostar), du Nord et de Schaerbeek. Jupiter rend aveugles ceux qu’il veut perdre…

 

mardi, 30 mars 2010

Terreur à Moscou !

Terreur à Moscou !
Je ne m'étendrais pas sur les évènements tragiques de ce lundi 29 mars 2010. Je présente mes sincères condoléances à tous ceux, Russes ou pas qui ont souffert des évènements de ce jour.

Je vous livre une analyse qui me semble intéressante, celle de Xavier MOREAU sur RealpolitikTV:

On retrouvera sans doute derrière cet acte, des terroristes caucasiens, peut-être tchétchènes ou ingouches, mais cela n'a guère d'importance. La situation en Tchétchénie est normalisée, et un attentat à Moscou, aussi sanglant soit-il n'a aucune chance de déstabiliser le pouvoir tchétchène. Il faudrait pour cela, s'en prendre directement au Président Khadirov. Ce n'est donc pas une action des indépendantistes, dans un but de reconnaissance politique. 
Cette opération est un acte de guerre contre la Russie, sans autre mobile que de déstabiliser son administration. Elle a été planifiée avec soin comme le confirme la simultanéÏté des attaques et la présence de femmes accompagnant les deux kamikazes. Les deux stations visées sont également symboliques, l'une correspond au siège du FSB, l'autre à l'agence de presse gouvernementale, RIA Novesti.
Cette constatation réduit les possibilités sur le ou les instigateurs présumés. La Russie ne manquera certainement pas de soupçonner son voisin géorgien, qu'elle accuse d'abriter des camps de terroristes, notamment dans les gorges de Pankisi. Le Président géorgien, abandonné peu à peu par l'Occident, chercherait ainsi à provoquer la Russie, en entraînant une riposte militaire, qui le ferait passer de nouveau pour une victime de « l'impérialisme russe ». Ce serait un élément supplémentaire pour maintenir la Géorgie dans un état de crise permanent, et de tenter ainsi de sauver son pouvoir chancellant.
Les services de sécurité intérieure russes ont été très efficaces ces dernières années pour retrouver les auteurs des différents attentats qui ont frappé la Russie. Il y a de fortes chances qu'ils réussissent une nouvelle fois à identifier les terroristes. Si la piste géorgienne s'avère être la bonne, il faut souhaiter que la Russie ne tombe pas dans le piège qui lui est tendu.