vendredi, 28 mars 2025
Quand Joseph Kessel annonce Jean Baudrillard
Quand Joseph Kessel annonce Jean Baudrillard
Nicolas Bonnal
1936 : l’aventurier des enfants Joseph Kessel passe en Amérique et travaille à Hollywood avec Anatole Litvak. On est à l’époque de Duhamel, d’Aron et de Céline et notre enfant gâté va cracher dans la soupe et écrire un bref essai sur le mirage hollywoodien qui dénonce à sa façon l’Amérique et la matrice qu’elle met en branle avec son culte de la technique et de la perfection. Un monde de simulacre et d’intelligence (et de sensibilité) artificielle apparaît, qui le choque et le fascine à la fois. C’est que comme Baudrillard après lui, venu, lui, pour enseigner, Kessel découvre le vrai mirage américain, le désert, décor (sic) naturel des films et des westerns. Ce désert est magique et bien enchanté, il est le fruit aussi d’un truquage, comme il écrit incroyablement au début de son livre. Kessel comprend que le monde devient un artifice sous la pression de l’activité et de la créativité américaines. Il ne sera plus humain. Mais est-ce si grave ?
On fera comme Baudrillard, dans ces cas-là, qui cite Borges et son texte essentiel sur les cartes :
« En cet empire, l'Art de la Cartographie fut poussé à une telle Perfection que la Carte d'une seule Province occupait toute une Ville et la Carte de l'Empire toute une Province. Avec le temps, ces Cartes Démesurées cessèrent de donner satisfaction et les Collèges de Cartographes levèrent une Carte de l'Empire, qui avait le Format de l'Empire et qui coïncidait avec lui, point par point. Moins passionnées pour l'Étude de la Cartographie, les Générations Suivantes réfléchirent que cette Carte Dilatée était inutile et, non sans impiété, elles l'abandonnèrent à l'Inclémence du Soleil et des Hivers. Dans les Déserts de l'Ouest, subsistent des Ruines très abîmées de la Carte. Des Animaux et des Mendiants les habitent. Dans tout le Pays, il n'y a plus d'autre trace des Disciplines géographiques. »
Un monde survient, celui du simulacre, qui n’est plus un monde réel – il sera hyper-réel si possible.
Kessel voit le sanatorium à venir :
« Les boulevards sont tirés au cordeau. Les quartiers se suivent, découpés géométriquement, enfermant des maisons tranquilles et muettes. On a l'impression d'un asile pour retraités de grand luxe ou d'un immense sanatorium distribué en pavillons somptueux.
Pas de vie populaire, pas de cohue pittoresque. Seules roulent les automobiles qui portent des gens dignes et pressés. »
Il ajoute sur cet univers mystérieusement pacifique (sorti de Ségovie, des alcazars, de l’Alhambra et d’un conte de fées hispano-mauresque en fait) :
« Mais dans ces allées féeriques, on n'entend pas un cri d'enfant, pas un aboiement de chien, on n'aperçoit pas une silhouette aux fenêtres…
Mais dans ces maisons, où le confort intérieur est égal à la simplicité somptueuse des façades, on ne sent pas de vie.
Elles sont, même habitées par dix personnes, comme vides et interchangeables. »
L’habitat célébré par Heidegger n’est plus là, on est dans la machine à habiter, dans la boîte de conserves humaines. Baudrillard sera moins dur : ce vide, cette féérie, cette luminosité, cette glissade, il la célébrera, lui !
Pas Kessel :
« Mais dans les plus grandes artères, il n’y a pas de passants. Les automobiles roulent, roulent sans arrêt les unes derrière les autres, comme les anneaux d'une chaîne sans fin, entre les trottoirs déserts. C'est la seule ville au monde où l'on voit les camelots vendre les journaux au milieu de la rue, aux carrefours où les signaux lumineux et les bras mécaniques arrêtent, pour quelques secondes, le flux des voitures. »
Ce monde récolte la distance (on se rapproche de Debord…) :
« Mais pour voir un ami, pour acheter un grapefruit- dans ces marchés aux piles rigoureuses qui ressemblent à des halls d'usine -, il faut faire des kilomètres et des kilomètres. »
Il ajoute :
« Vitesse, rendement, précision, correction: voilà les caractéristiques essentielles de l'existence. »
On passe au choc éprouvé et décrit par Céline et Duhamel (voir nos textes). On est dans la technique et dans l’artifice, plus dans la réalité. Et le cinéma précipite notre petit monde européen dans cette matrice.
Heureusement il y a le désert, et c’est là ce qui va rapprocher Kessel de Baudrillard : c’est encore le désert de Saint-Exupéry ou de Monfreid, celui du père de Foucauld et d’Alerte au sud.
« Un monde s'était évanoui tandis que je reposais. Un autre était né, et combien différent.
Les étoiles scintillaient plus vigoureuses, plus drues, plus nues, dans un ciel plus lisse et plus sec. La lune éclairait une terre vierge, sans un arbre, sans une herbe, qui s'étendait en vallonnements ombreux jusqu'à des monts stériles, d'un profil si pur, si sauvage qu'ils semblaient dressés par les anges farouches de cette incomparable solitude. Et tout à coup dans le grain du sol, dans son indéfinissable respiration, dans le souffle de liberté qui amplifiait la nuit au-delà d'elle-même, je reconnus le sceau émouvant entre tous des espaces qui échappent au contrôle de l'homme, le sceau que j'avais surpris de Palmyre à l'Euphrate, au Rio de Oro, le long des côtes de la mer Rouge. C'était, vraiment, le désert. »
Kessel pressent le devenir spatial de ce désert : la conquête de l’espace c’est la conquête de ce désert, la nuit en fait. La première partie de 2001, celle du désert et de la transformation sur fond de Richard Strauss et du Zarathoustra reste l’essentielle. Kessel :
« La voiture silencieuse roulait sur la piste luisante, mais elle avait beau augmenter sa vitesse, le désert était toujours là, autour de nous, en nous, tragique, auguste, fascinant. »
Kessel oppose donc ces deux mondes : le désertique et l’artificiel. On a déjà ce pressentiment chez Tocqueville dans ses Quinze jours de désert. Le voyage dévoile notre arraisonnement du monde, notre anéantissement du monde antérieur. Car la civilisation est devenue ce qui anéantit le monde – pas seulement physiquement, ontologiquement. Kessel :
« Il faisait sentir bien au contraire, il n'est pas de pays en Europe où la nature ait si fortement gardé ses droits et sa vertu primitive, que les villes géantes sont perdues comme des îlots parmi les savanes, les montagnes, les forêts, les plaines et les sables et que toute leur civilisation mécanique - automobiles rapides, avions dévorants, appareils de TSF raffinés ne sont que des instruments d'une lutte encore inégale contre l'étendue et contre l'élément. »
Kessel est heureux de quitter les artifices :
Trois heures auparavant j'avais quitté le lieu le plus artificiel du monde, qui convertissait en industrie colossale les visages et les sentiments, qui les débitait pour le monde entier, comme des conserves, et voici que je me trouvais aussi loin des hommes que si des océans m'en avaient séparé. »
Et le désert lui semble tout-puissant :
« Mais ces baraques branlantes, misérables, à l'humilité desquelles le glaive des phares était impitoyable, recroquevillées sans un abri, sans une ombre, à la lisière de ce sol aride et mystérieux, ne faisaient qu'ajouter à la muette victoire du désert. »
En fait le désert devient aussi un artifice : les villes champignons poussent, tout le monde a de l’eau et on construit des condominiums de luxe. Kessel cite Palm Springs et la Quinta, lieux qui l’enchantent, mais qui se sont surdéveloppés depuis son passage.
Baudrillard écrit dans son poème en prose sur l’Amérique ces lignes géniales :
« Ce qui est neuf en Amérique, c'est le choc du premier niveau (primitif et sauvage) et du troisième type (le simulacre absolu). Pas de second degré. »
Mais comme on sait au lieu de s’en prendre à l’Amérique parce qu’elle est le lieu du simulacre et de l’inauthentique, Baudrillard la célèbre – on se souvient qu’il prend le contrepied de Guillaume Faye dans ces lignes que j’ai étudiées dans un autre texte :
"Pourquoi pas une parodie de la ville avec Los Angeles? Une parodie de la technique à Silicon Valley ? Une parodie de la sociabilité, de l'érotisme et de la drogue, voire une parodie de la mer (trop bleue !) et du soleil (trop blanc !). Sans parler des et de la culture(s). Bien sûr, tout cela est une parodie! Si toutes ces valeurs ne supportent pas d'être parodiées, c'est qu'elles n'ont plus d'importance. Oui, la Californie (et l'Amérique avec elle) est le miroir de notre décadence, mais elle n’est pas décadente du tout, elle est d'une vitalité-hyperréelle, elle toute l'énergie du simulacre".
Il faut être honnête : le simulacre a gagné. Baudrillard :
« C'est le jeu mondial de l'inauthentique » bien sûr: c'est ça qui fait son originalité et sa puissance. Cette montée en puissance du simulacre, vous l’éprouvez ici sans effort. »
On comprend que comme chez Baudrillard ou Artaud on ait alors ce penchant pour le Mexique : d’ailleurs quel aventurier américain ne rêve de s’y réfugier au Mexique ?
« Le Mexique était là, voisin, pressant, le Mexique à qui cette région avait été arrachée, à qui elle tenait par tout - son profil, son climat, son odeur. Et l'on comprenait soudain pourquoi les Américains, après avoir conquis ce désert, lui accordaient une telle vertu. Ils cherchaient inconsciemment dans sa nudité, dans ses flancs stériles, un remède à leur agitation, une arme contre eux-mêmes, une halte dans la cadence infernale qui réglait leur vie et la vidait de toute substance. Sans se l'avouer, ils enviaient la nonchalance des hommes qui passent des heures immobiles à nourrir d'incompréhensibles rêves, pour qui le temps est une mesure indifférente… »
C’était avant que le Mexique ne devînt un « satellite industriel » de l’Amérique, comme l’a remarqué Todd dans son livre. Le Mexique maintenant c’est une banlieue.
« Tout est loin, tout est glacé, tout s'engrène automatiquement… »
Ecrivain populaire par excellence, génial et simple à la fois, Kessel rejoint Pagnol et surtout Alphonse Daudet qui remarque déjà dans Tartarin sur les Alpes :
Tartarin sur les Alpes donc, chapitre V :
« La Suisse, à l’heure qu’il est, vé ! monsieur Tartarin, n’est plus qu’un vaste Kursaal, ouvert de juin en septembre, un casino panoramique, où l’on vient se distraire des quatre parties du monde et qu’exploite une compagnie richissime à centaines de millions de milliasses, qui a son siège à Genève et à Londres. Il en fallait de l’argent, figurez-vous bien, pour affermer, peigner et pomponner tout ce territoire, lacs, forêts, montagnes et cascades, entretenir un peuple d’employés, de comparses, et sur les plus hautes cimes installer des hôtels mirobolants, avec gaz, télégraphes, téléphones !…
– C’est pourtant vrai, songe tout haut Tartarin qui se rappelle le Rigi.
– Si c’est vrai !… Mais vous n’avez rien vu… Avancez un peu dans le pays, vous ne trouverez pas un coin qui ne soit truqué, machin comme les dessous de l’Opéra ; des cascades éclairées à giorno, des tourniquets à l’entrée des glaciers, et, pour les ascensions, des tas de chemins de fer hydrauliques ou funiculaires. »
Le monde moderne, a écrit Feuerbach, c’est celui qui précède la copie à la réalité. Dont acte.
Celui qui comprend tout avait déjà écrit :
« A mesure que nous avancions, le but de notre voyage semblait fuir devant nous (Tocqueville). »
Sources principales :
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/09/20/j...
https://www.amazon.fr/Hollywood-ville-mirage-Joseph-Kesse...
https://fr.wikipedia.org/wiki/De_la_rigueur_de_la_science
https://www.dedefensa.org/article/tartarin-de-tarascon-et...
https://www.dedefensa.org/article/tocqueville-et-la-fin-d...
19:09 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean baudrillard, joseph kessel, alphonse daudet, lettres, lettres françaises, littérature, littérature française, désert, montagne, états-unis, américanisme | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
mardi, 24 janvier 2023
De Daudet à Davos : comment le capitalisme fait disparaître la Suisse
De Daudet à Davos: comment le capitalisme fait disparaître la Suisse
Nicolas Bonnal
Les étasuniens aiment rayer de la carte les pays hostiles, mais il y a d'autres méthodes qu'Hiroshima pour faire disparaître l'humanité (étudiez d'un autre œil la guerre du Pacifique) : c'est le sujet de ce papier inspiré par un de nos maîtres les moins compris, Alphonse Daudet.
Les milliards de touristes dont je fais partie ont surconsommé ce monde et la terre depuis cent ans et quelques. L'addition est d'autant plus lourde que nous ne créons plus de civilisations, nous assassinons celles qui resteraient tout en profanant celles qui ont disparu.
Evoquons le deuxième Tartarin, celui qui se passe dans les Alpes, quand la révolution industrielle, les voyages organisés Cook et la première massification eurent déjà réifié la haute montagne. Gautier a parlé savamment de cette unification du monde dans le chapitre grenadin de son voyage en Espagne :
« Quand tout sera pareil, les voyages deviendront complètement inutiles, et c’est précisément alors, heureuse coïncidence, que les chemins de fer seront en pleine activité. À quoi bon aller voir loin, à raison de dix lieues à l’heure, des rues de la Paix éclairées au gaz et garnies de bourgeois confortables ? Nous croyons que tels n’ont pas été les desseins de Dieu, qui a modelé chaque pays d’une façon différente, lui a donné des végétaux particuliers, et l’a peuplé de races spéciales dissemblables de conformation, de teint et de langage. C’est mal comprendre le sens de la création que de vouloir imposer la même livrée aux hommes de tous les climats, et c’est une des mille erreurs de la civilisation européenne… »
Mais voici Daudet qui annonce avec Rimbaud illuminé tous nos Euro Disney, tous nos Disneyworld et toute la guerre du faux qui fit le bonheur d'Umberto Eco. Il faut penser à Davos et à son culte du transhumanisme en relisant ces lignes ; car tout est falsifié dès notre entrée dans l’ère industrielle occidentale :
« La Suisse, à l’heure qu’il est, vé ! monsieur Tartarin, n’est plus qu’un vaste Kursaal, ouvert de juin en septembre, un casino panoramique, où l’on vient se distraire des quatre parties du monde et qu’exploite une compagnie richissime à centaines de millions de milliasses, qui a son siège à Genève et à Londres. Il en fallait de l’argent, figurez-vous bien, pour affermer, peigner et pomponner tout ce territoire, lacs, forêts, montagnes et cascades, entretenir un peuple d’employés, de comparses, et sur les plus hautes cimes installer des hôtels mirobolants, avec gaz, télégraphes, téléphones !…
– C’est pourtant vrai, songe tout haut Tartarin qui se rappelle le Rigi.
– Si c’est vrai !… Mais vous n’avez rien vu… Avancez un peu dans le pays, vous ne trouverez pas un coin qui ne soit truqué, machin comme les dessous de l’Opéra ; des cascades éclairées à giorno, des tourniquets à l’entrée des glaciers, et, pour les ascensions, des tas de chemins de fer hydrauliques ou funiculaires. Toutefois, la Compagnie, songeant à sa clientèle d’Anglais et d’Américains grimpeurs, garde à quelques Alpes fameuses, la Jungfrau, le Moine, le Finsteraarhorn, leur apparence dangereuse et farouche, bien qu’en réalité, il n’y ait pas plus de risques là qu’ailleurs. »
Alphonse Daudet ajoute avec sa verve coutumière (comme on dit) qu'il faut créer du risque pour le touriste qui paie (pensez au film The Game inspiré par Chesterton). C'est comme pour le réchauffement, le Brexit, Trump, la menace populiste ou bien Poutine : faire croire que quelque chose se produit dans un monde où tout est mort sauf l’argent, et ce tourisme qui le fait tant bouger.
– Mais, l’année dernière encore, l’accident du Wetterhorn, ces deux guides ensevelis avec leurs voyageurs !…
– Il faut bien, té, pardi !… pour amorcer les alpinistes… Une montagne où l’on ne s’est pas un peu cassé la tête, les Anglais n’y viennent plus… Le Wetterhorn périclitait depuis quelque temps ; avec ce petit fait-divers, les recettes ont remonté tout de suite.
– Alors, les deux guides ? …
- Ils se portent aussi bien que les voyageurs ; on les a seulement fait disparaître, entretenus à l’étranger pendant six mois… Une réclame qui coûte cher, mais la Compagnie est assez riche pour s’offrir cela. »
C'est ainsi que le tourisme a remonté la pente sur la côte d'usure après un bref accident de camion !
Daudet dénonce ensuite le décor de théâtre. A l'Alhambra où je passe souvent, tout a été remplacé, préfabriqué ou falsifié, c'est comme pour la réplique de la grotte de Lascaux où j'entendis jadis parler espéranto...
Puisque tout se ressemble, on déguise, on maquille et c'est le folklore de l’époque qui se met en branle. D’abord en Provence, en Italie, ensuite à Hawaii ou aux Canaries (je vous dis pas le folklore là-bas !).
« Bé ! Oui. Quand vous voyagez dans la Suisse allemande, des fois vous apercevez à des hauteurs vertigineuses un pasteur prêchant en plein air, debout sur une roche ou dans une chaire rustique en tronc d’arbre. Quelques bergers, fromagers, à la main leurs bonnets de cuir, des femmes coiffées et costumées selon le canton, se groupent autour avec des poses pittoresques ; et le paysage est joli, des pâturages verts ou frais moissonnés, des cascades jusqu’à la route et des troupeaux aux lourdes cloches sonnant à tous les degrés de la montagne. Tout ça, vé ! C’est du décor, de la figuration.
« Seulement, il n’y a que les employés de la Compagnie, guides, pasteurs, courriers, hôteliers qui soient dans le secret, et leur intérêt est de ne pas l’ébruiter de peur d’effaroucher la clientèle. »
C'est comme dans notre Mort à Venise où l'on ne dit rien du choléra !
Je vous laisse savourer ce livre qui vous amusera avec les espions russes, comme si Tartarin préfigurait leur James Bond sur un mode inspecteur Clouseau - qui doit d'ailleurs beaucoup à Marcel Achard. Et n'oubliez pas de relire Maître Cornille qui décrit sur un ton moins badin le passage du moulin (ou de l'abbaye ou du château) de l'ère réelle à l'ère virtuelle, touristique.
Et pour finir citons Rimbaud et les « horreurs économiques » :
« La même magie bourgeoise à tous les points où la malle nous déposera (Illuminations) ! »
Car Louis Vuitton incarne son époque. Bernard A. première fortune mondiale…
Sources :
https://beq.ebooksgratuits.com/vents/Daudet-Alpes.pdf
https://www.amazon.fr/DANS-GUEULE-BETE-LAPOCALYPSE-MONDIA...
19:15 Publié dans Réflexions personnelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réflexions personnelles, nicolas bonnal, suisse, alphonse daudet | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook