Comenzamos por señalar la corriente darwinista que reinterpretó la lucha de clases como una lucha de razas, en la que destaca la obra de Ludwig Gumplowicz (Der Rassenkampf), judío de origen polaco que, casualmente, sería considerado como maestro sociológico por el germanista radical Ludwig Woltmann. Precisamente, increpado Gumplowicz por su discípulo Woltmann al haber abandonado el concepto de raza, el sociólogo nostálgico respondió en los siguientes términos: «Me sorprendía … ya en mi patria de origen el hecho de que las diferentes clases sociales representasen razas totalmente heterogéneas; veía allí a la nobleza polaca, que se consideraba con razón como procedente de un tronco completamente distinto del de los campesinos; veía la clase media alemana y, junto a ella, a los judíos; tantas clases como razas … pero, en los países del occidente de Europa sobre todo, las distintas clases de la sociedad hace ya mucho tiempo que no representan otras tantas razas antropológicas y, sin embargo, se enfrentan las unas a las otras como razas distintas …».
jeudi, 14 octobre 2010
Ludwig Woltmann: la obsesion por la hegemonia germanica
00:05 Publié dans anthropologie, Révolution conservatrice | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : anthropologie, ethnologie, monde germanique, allemagne, france, 19ème siècle, ludwig woltmann, raciologie, races | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mardi, 30 juin 2009
Le "destin" dans la pensée germanique des origines d'après Franz Murawski
Le «destin» dans la pensée germanique
des origines d'après Friedrich Murawski
Le divin dans la pensée des anciens Germains ne s'exprimait pas par la bouche de prêtres ou par le biais d'une église ou dans l'exiguïté d'un temple. Le divin est au-dessus de toute organisation hiérarchique de la religion; de ce fait, cette dernière est superflue car elle institue un espace circonscrit à côté de la vie, espace qui est seul considéré comme sanctifiant. Dans les religions ecclésiales, la vie et ses expressions multiples sont subordonnées et opposées à une organisation religieuse qui s'arroge le droit de détenir à elle seule le sens du sacré.
Comme les païens de l'ancienne Germanie se passaient d'église, leur religiosité ignorait forcément la «révélation» (du «juste chemin» qu'indique l'église) ou la dogmatique ou encore le péché, la prière et la grâce. Ces absences ont induit les chrétiens à croire que les Germains avaient une conception fataliste du destin. Celui-ci envoyait arbitrairement heurs et malheurs et les hommes avaient à subir passivement ces lubies, sans jamais pouvoir les contrecarrer. Une analyse philologique méticuleuse des mots signifiant «destin» dans les plus anciennes langues germaniques pulvérise cette critique issue de la propagande chrétienne. Le mot allemand «Schicksal» est récent; il contient la racine «schick», du verbe «schicken» (envoyer), et présuppose donc l'existence préalable d'une personne divine qui «envoie» des aléas favorables ou défavorables. Avant que n'ait été forgé le mot «Schicksal», les Germains et les Scandinaves utilisaient les termes «sköp» ou «skap» et «örlög» ou «urlac», signifiant «détermination originelle» ou «loi originelle». Ces mots dérivent des verbes «skapu» (créer) et «lagu» (déposer). Cette loi ou détermination originelle désigne la nécessité de toutes les choses qui deviennent, existent et passent, mais elle est impersonnelle; pour les choses non humaines, elle correspond à ce qu'est la destinée (heil) pour les hommes. Le cours de toute vie humaine est donc déterminé par la rencontre du destin (des faits incontournables) et de la destinée (trajectoire personnelle).
Mais le destin ne peut être lu ou deviné. Il n'est pas inscrit en chiffre dans les astres: contrairement à la civilisation sémitique de Babylone, le centre et le nord de l'Europe ne connaissent pas la superstition de l'astrologie, déviation abâtardie de la croyance proche-orientale en la révélation. La révélation et l'astrologie trahissent un déficit de la personnalité proche-orientale, aux yeux du Dr. Murawski. En effet, celle-ci semble incapable de prendre une décision et d'accepter des responsabilités parce que trop faible ou trop couarde. Il lui faut un support extérieur à elle: en l'occurrence le signe hypothétique qui voguerait entre les astres.
Le destin ne concerne donc que les choses extérieures à l'homme; il n'est pas une personne ni une force impulsée par une personne mais il est le tout, la totalité cosmique, qui porte en soi toutes les lois qui la régissent. Le chemin de chaque homme dépend de sa hamingja (heil), de sa destinée. L'homme ne reçoit donc pas une «grâce» par la générosité d'une divinité extérieure à lui mais exprime dans tous les actes de son existence ce qu'il porte au fond de lui. La destinée d'une vie n'est donc pas quelque chose qui est offert, donné, envoyé, mais quelque chose qui croît en l'intérieur même du corps et du cerveau qui la portent et qui sont plongés dans la lutte éternelle et quotidienne contre les défis du destin, du monde, des choses, du cosmos. Cette lutte exige un lourd tribut: les meilleurs peuvent gagner ou perdre.
Mais gagner ou perdre sont des destinées individuelles. Ce qui compte en dernière instance, ce qui est essentiel, c'est de maintenir intacts l'honneur et la paix intérieure du peuple auquel on appartient. La sauvegarde de ce peuple, sa perpétuation dans le temps, constituent un bonheur vraiment essentiel qui transcende tous les bonheurs ou malheurs individuels, au-delà de la mort des corps. Quand cette conviction est profondément ancrée, quand elle est vécue même dans le cœur du plus humble ressortissant du peuple, on ne peut parler, comme les chrétiens, de fatalisme sombre. C'est là un mensonge historique. Une telle attitude devant la vie, au contraire, est le gage le plus solide de la joie créatrice. D'une joie créatrice qui n'a pas besoin de sauveur, de parousie.
Un tel sens du divin est incommensurablement plus profond que la misérable caricature de divin personnalisé qui transparaît dans les platitudes dogmatiques du judéo-christianisme. Le sens du destin permet d'affirmer majestueusement la vie dans toute sa plénitude. Il interdit par ailleurs de cultiver la peur de Dieu et son corollaire, l'humilité servile, l'auto-amoindrissement masochiste.
Source: Dr. Friedrich MURAWSKI, Das Gott. Umriß einer Weltanschauung aus germanischer Wurzel, Faksimile Verlag, Bremen, 1981; adresse: Faksimile-Verlag, Postfach 10 14 20, D-2800 Bremen 1).
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