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jeudi, 26 février 2015

Clint Eastwood: „Manche Kulturen brauchen einen Diktator“

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Clint Eastwood: „Manche Kulturen brauchen einen Diktator“

Ex: http://www.jungefreiheit.de

MÜNCHEN. Oskar-Preisträger und Regisseur Clint Eastwood hat scharfe Kritik an der amerikanischen Außenpolitik geäußert. „Wir versuchen ständig, andere Kulturen zur Demokratie zu erziehen, obwohl sie eine komplett andere Mentalität haben. Vielleicht brauchen manche Kulturen einen Diktator, damit das System funktioniert“, sagte Eastwood dem Focus.

Das Problem sei, daß die meisten Diktatoren ab einem gewissen Punkt nur noch das eigene Wohl im Sinne hätten und nicht das der Menschen. Die USA hätten zwar Saddam Hussein gestürzt, aber am Ende komme der Nächste an die Macht, der genauso schlimm sei, wenn nicht noch schlimmer.

Kritik am Sturz von Gaddafi

„In Libyen war es auch so. Wir dachten, wir sind die Heilsbringer, aber ist das Land nun wirklich besser dran?“ Schließlich herrsche dort nun Chaos und Krieg und die IS-Milizen sorgten für Terror.

„Gaddafi war ein Tyrann, klar. Aber wenigstens lebten die Menschen in Frieden unter seinem Regime. Nun ist die ganze Region noch instabiler geworden“, kritisierte der Hollywood-Star, dessen neuer Film „American Sniper“ in dieser Woche in Deutschland in den Kinos anläuft. (krk)

Qu'attend la « vieille Europe » pour se débarrasser du Royaume-Uni et du couple infernal Obama-Kerry par la même occasion?

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Qu'attend la « vieille Europe » pour se débarrasser du Royaume-Uni et du couple infernal Obama-Kerry par la même occasion?

par Jean Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

On se souvient que Donald Rumsfeld avait qualifié de vieille Europe, en 2003, la France, l'Allemagne et quelques autres qui trainaient les pieds à suivre les Etats-Unis dans la guerre contre l'Irak, dont les brillants résultats obtenus depuis n'échappent plus à personne.
 
Aujourd'hui, cette même vieille Europe, menée avec des nuances différentes par l'Allemagne et la France, refuse de plus en plus de suivre l'Amérique dans la montée irresponsable vers une guerre (nucléaire) avec la Russie, entreprise il y a un an par le putsch dit de la place Maidan contre le gouvernement alors légitime de l'Ukraine. S'affranchissant, avec une prudence il est vrai toute diplomatique, de la tutelle de Washington, Angela Merkel et François Hollande ont pris l'initiative de réunions avec Vladimir Poutine dont le résultat fut, entre autres, l'accord dit Minsk2. Malgré les affirmations venant notamment des Américains et non prouvées que cet accord n'était pas respecté et qui, s'il l'était, il s'agirait d'une défaite retentissante de l'  « Occident » devant la tyrannie russe, le « vieille Europe » continue tant bien que mal à tenir bon, en conservant les contacts nécessaires avec la diplomatie russe.

Ceci est de plus en plus mal ressenti par le couple infernal Barack Obama – John Kerry. Ils accusent dorénavant ouvertement la vieille Europe et les Etats européens de plus en plus nombreux qui suivent l'Allemagne et la France, de trahir la cause de la civilisation défendue par l'Amérique. Ils sont approuvés comme il fallait s'y attendre, par ce fantoche de Donald Tusk que le hasard des rotations à mis à la tète du Conseil européen. Mais plus surprenant, encore que prévisible, est le soutien du gouvernement britannique à cette politique incendiaire. Ce soutien s'est manifesté lors de la récente visite à Londres de John Kerry auprès du Premier ministre David Cameron et du chancelier de l'Echiquier George Osborne. Tous ont convenu, en résumant, que Vladimir Poutine était l'ennemi n° 1 de l'Occident, bien plus redoutable que l'Etat islamique. Il fallait donc livrer d'urgence à Porochenko des armes léthales, comme le demande (et le fait plus ou moins) depuis longtemps Washington.

Armer Kiev

Qu'un tel projet, aussi irresponsable qu'il soit, puisse être envisagé par Barack Obama, ne surprendra guère, tellement les faucons américains sont conduits, dans leur délire militaro-industriel et diplomatique, à rendre quasiment inévitable une réaction armée de la Russie, premier pas vers une guerre nucléaire. Mais que la Grande Bretagne puisse encourager cette idée est absolument inadmissible. Bien qu'elle soit une ile, elle n'échappera pas aux destructions qui ravageront l'Europe continentale en cas de guerre. Son statut, au nom de ses « relations spéciales » avec les Etats-Unis, ne devrait pas l'emporter sur son appartenance à l'Union européenne, et la solidarité qu'elle devrait manifester vis-à-vis du coeur de celle-ci, la « vieille Europe ».

Or comme ce n'est pas le cas, et comme manifestement elle choisira toujours, selon le mot de Churchill, le grand large à l'Europe, nous devrions tous, en tant qu'Européens déterminés, demander l'expulsion hors de l'Union européenne de la traitresse Albion. Ou si, comme il est probable, il se trouve toujours une majorité de petits Etats européens pour refuser cette démarche salutaire, les Etats constitutifs de la « vieille Europe », Allemagne et France en premier lieu, devraient décider de construire (ou reconstruire) un noyau dur européen excluant l'Angleterre et quelques autres inféodés à Washington. Ce serait d'ailleurs au coeur de ce noyau dur que l'euro pourrait jouer le rôle fédérateur que les influences transatlantiques l'empêchent aujourd'hui d'avoir.

Les atlantistes font valoir qu'un tel projet ne bénéficierait qu'à l'Allemagne, aux dépens notamment de la France. Mais on peut penser qu'il n'en serait rien. L'Allemagne n'est pas aveugle. Elle sait que la puissance diplomatique, militaire et civilisationnelle de la France serait indispensable à la « vieille Europe » ainsi rajeunie et reconstituée. Y compris dans l'établissement de relations pas trop inégalitaires avec la Russie et la Chine au sein du Brics.

Jean Paul Baquiast

ISIS Threatening To Use The Immigration Weapon To Conquer Europe

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ISIS Threatening To Use The Immigration Weapon To Conquer Europe

If the destruction of the United States through mass immigration is Hitler’s Revenge, the end of Italy will the Revenge of Gaddafi. ISIS has declared its intention to use the flotillas of illegal immigrants coming to Europe as a weapon. It will succeed, absent a dramatic change in Western leadership. And the worst part of all: events are playing out exactly as the late Libyan leader Muammar Gaddafi predicted.

When jihadists acting on behalf of the Islamic State beheaded 21 Egyptian Coptic Christians on the shores of Tripoli, their typically-slick snuff film ended with one of the butchers raising a blood-soaked knife and swearing to conquer Rome. Contrary to the lunatic immigration enthusiasts who claim mass migration is good for Europe, the Islamic State is honest enough to say that diversity will be weakness for Europe—not strength. An online recruiter for the Islamic State boasted recently that

[T]he number of trips known as ‘illegal immigration’ from this coast, which are huge in number … if this was even partially exploited and developed strategically, pandemonium could be wrought in the southern European states and it is even possible that there could be a closure of shipping lines and targeting of Crusader ships and tankers.

[Islamic State ‘planning to use Libya as gateway to Europe,’ by Ruth Sherlock and Colin Freeman, Telegraph, February 17, 2015]

Italy is already uniquely vulnerable because of its insistence on rescuing “migrants” from the Mediterranean. As even the Leftist Daily Beast admits, “smugglers, who usually melt in with the migrants, are armed and dangerous” and the government is now obliged to deploy anti-terrorism troops within the country [Italy Fears ISIS Invasion From Libya, by Barbie Latza Nadeau, February 17, 2015].

The Italian government did briefly weigh military intervention in Libya. But it quickly retreated, whimpering about a “complicated” situation and punting the issue to the UN Security Council and the “international community [which] has the means to intervene” [Renzi puts brakes on military action as Italy frets over Libya, by Oliver Baube, AFP, February 16, 2015].

The Libyan government, which actually only controls a fraction of the country, claimed that it did not want Western military intervention [Libyan FM: We don’t want military intervention, by Ali Barada, Almonitor, February 20, 2015]. However, it did say that it was coordinating efforts against its enemies with the Egyptian government, which was infuriated by ISIS’s murder of its citizens.

You would think that the West, especially the U.S., would welcome this gift of a strong Arab country which recently ousted its own Islamist leadership and is ready to undertake military action against the Islamic State.

Indeed, Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi has spoken out against Islamic extremism with the kind of rhetoric that would be called Islamophobic or even racist if it was said by a European. Speaking recently at the Al Azhar Mosque, Sisi reiterated his dedication to Islam by decried how the religion has become a “source of anxiety, danger, killing and destruction for the rest of the world.” He cried:

“It’s antagonizing the entire world! Does this mean that 1.6 billion people [Muslims] should want to kill the rest of the world’s inhabitants — that is 7 billion — so that they themselves may live? Impossible!”

[The GOP’s new favorite Arab leader, by Stephen Collinson, CNN, February 19, 2015]

We’re always hearing about how “moderate Muslims” need to step up and condemn violence. Well, here’s one.

More than that, Sisi is using airstrikes to target ISIS—not platitudes. Egypt has already taken unilateral action against the terrorist group.

Yet incredibly, the United States is not backing the Egyptian military action, is withholding weapons, and is complaining about “democracy” even though Sisi initially achieved power by deposing the Muslim Brotherhood and was later duly elected [U.S. Won’t Back Egypt’s Attacks on ISIS, by Nancy Youssef, Daily Beast, February 19, 2015].

Having learned nothing from the aftermath of the Arab Spring, the Obama Administration seems determined to execute a kind of reverse Cold War policy in which friendly governments are pressured and undermined while openly hostile states are courted and rewarded [How Egypt is Harming, Not Helping, the ISIS Fight, by Sophia Jones and Akbar Shahid Ahmed, Huffington Post, February 20, 2015].

Insofar as the Obama Administration has presented a justification for its actions, it is epitomized by the inadvertently hilarious comments of State Department spokesperson Marie Harf, who is now nationally notorious for her silly idea of stopping terrorism by giving jihadists jobs , followed by the that any criticism of her was because she was “too nuanced” for dumb Americans to understand [Straight from the Harf, by Gregory Hood, Radix Journal, February 21, 2015].

But the current state of Libya is a direct result of President Obama’s actions, not some example of a society that spontaneously combusted into chaos. Former Republican Congressman Curt Weldon, who visited Gaddafi in 2011, recently reported that Gaddafi was willing to step down peacefully [Gadhafi wanted to go peacefully, not by force, by Jerome Corsi, WND, February 2, 2015] Instead, the Obama Administration armed the very Islamist rebels who are now plaguing us, all so Hillary Clinton could cackle, “We came, we saw, he died.”

And the Third World flotillas besieging Italy are exactly what Gaddafi prophesied in 2010. Unless he was there to stop them, he warned,

“Tomorrow Europe might no longer be European, and even black, as there are millions who want to come in…We don’t know what will happen, what will be the reaction of the white and Christian Europeans faced with this influx of starving and ignorant Africans…We don’t know if Europe will remain an advanced and united continent or if it will be destroyed, as happened with the barbarian invasions.”

[Gaddafi wants EU cash to stop African migrants, BBC, August 31, 2010]

Who knows, maybe Gaddafi’s comments provoked anti-racist Western leaders to depose him. In any event, now the gates are open to the “barbarian invasions” in Europe, as in the United States.

Even as this is written, Secretary Jeh Johnson of the Department of Homeland Security is warning people to “be vigilant” after a threat from al-Shabaab, a Somali Islamist group [Homeland Security Chief: Be ‘vigilant’ at malls, by John Bacon and David Jackson, USA Today, February 22, 2015]. The group specifically threatened the Mall of America in Minnesota—a state with a large Somali population that keeps joining various terrorist organizations.

Yet the Obama Administration is still doing its best to import the Third World to the United States.

And Italy shows no signs of taking decisive action to stop immigration. The governments of the West seem determined to make ISIS’s job easy for them.

All the pointless troop movements, security warnings, and vast expenditures simply conceal the reality that Western leaders just don’t care about the safety of their own citizens.

We shouldn’t be surprised that our supposed leaders won’t protect the very people they are fanatically determined to replace.

James Kirkpatrick [Email him] is a Beltway veteran and a refugee from Conservatism Inc.

The Wreckage of American Democracy

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The Wreckage of American Democracy

The Logic of the Imperial Security State

by LUCIANA BOHNE
Ex: http://www.counterpunch.org

What to think of a policy that bombs countries and leaves them to their fate? Most observers of US foreign policy since 2001 regard this policy as a failure. They look upon the ruins of Iraq, Afghanistan, Libya, Somalia, Yemen, and see no victory parade, no reconstruction, no stable government, no democracy, and no human rights. These are observers whose mindset is stuck in models of the past. They may have in mind WW II, a declared war, battles, victory, negotiations, treaties, and reconstruction. Say, Europe and the Marshall Plan or Japan. They may be thinking of a world order ruled by international law, Geneva Conventions, the United Nations, and of America as safeguarding this order. Consequently the disorder that the United States is sowing across the planet makes no sense. The politicos on the Potomac must be crazy—is the conclusion.

No such thing. They may be megalomaniacs, but they have a plan for precisely disorder, no less a plan than to subdue the world to its economic will militarily. America is slipping from its rank as the #1 economy in the world, a record held since the 1870s. History instructs that it is impossible to maintain a global empire without economic primacy. The American empire has its back to the wall, but it still has military supremacy, after the exit of its main challenger, the USSR, the greatest tragedy to relative peace in the world of our era. The world really did change on 11 September 2001. It gave America the excuse to choose the military option to keep dominating the world, which it could no longer do economically. The United States, too, took the opportunity to effect a silent coup at home, starting with the Patriot Act, and moving gradually forward to change the US from a democracy to a security state and to destroy, unopposed by a frightened domestic population, pieces of the world, one inconvenient country at a time. It’s a way of doing WW III without anybody but the victims noticing.

Failure? Look at Iraq, the epitome of a cancer cell eating the vital organs of the body, producing pain and suffering as it dies. But do, too, look at Iraq’s border with Iran and see that it is dotted with US military bases. Afghanistan? Permanent and indefinite US military occupation, clothed as a security agreement between Washington and Kabul, squeezing Iran on its eastern border. Libya? The removal of Muanmar Qaddafi in 2011 has left the whole continent bereft of protection from neo-colonial penetration. Since then, we’ve had the French invasion of Mali. Since the fall of Qaddafi, Libya’s North-African coast has become a gigantic refugee port, where thousands of desperate people gather chaotically to flee war and famine to reach Italy, 200 miles away, in inflatable boats. According to the United Nations, 90% of those fleeing Libya land in Italy. Only a few weeks ago 300 of these refugees drowned off the coast of Lampedusa, the volcanic island north of Sicily. According to Amnesty International’s latest report, 37,000 refugees are waiting to brave the sea to reach the shores of Europe. Two governments, two parliaments, and two armies currently rule Libya. Both vie for power and for control of the oil fields on the Gulf of Sirte. Islamist militia rule in Tripoli; a government recognized by the international “community” rules in Tobruk. In this institutional vacuum, the IS are moving in. They are in Derna, applying the whip to young men known to have imbibed alcohol. Perhaps in two months, IS will control the Libyan coast. The US is not stopping them.

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Libya, in fact, provides the example, as good as any, of the logic of American imperial policy. After the bombing and the grotesque spectacle of the leader’s assassination, chaos ensues. Then, the “terrorists” move in to mop up the territory. Is there anyone sentient who still believes that the “terrorists” are the enemies of the empire? Is there anyone who still doesn’t see that the “terrorists” are the equivalent of the einsatzgruppen of the Hitlerite SS? With their sadistic theatre of public and grotesque terror, they provide the empire with reasons for intensifying interventions (Iraq) and renewing bombing campaigns for regime change (Syria). Moreover, the supposed advance of the “terrorist threat” serves to bind the empire’s vassals together in a common goal in the supposed struggle against terrorism– to “tighten security” at home and “to internationalize” foreign policy abroad. In reality, to get with the empire’s long-term goal of world domination.

Italy currently provides a good example of this vassalage to the empire’s goal. With the advance of IS in Libya, feudatory Italy prepares “to internationalize” a response to this perceived threat. To this end, it raises the specter of the black flag of IS flying on top of St. Peter’s. Italian Foreign Minister, Paolo Gentiloni, alerted viewers recently on SkyTg24 that Italy is threatened by the alarming situation in Libya, failing to note that the crisis is the result of Italy’s participation in the coup in Libya. Gentiloni warned that if mediation fails to produce results in reconciling the warring parties in Libya it is necessary “to do something more. . . . Italy is prepared to fight in a scenario of international legality.”

The “war on terror” was a brilliant propaganda idea. It created a state of exception to democratic order throughout the West, one that facilitated a craven and unquestioned transition from constitutional democracies to control states. In the US, the Patriot Act inaugurated this control state, which politologists like to call a “security state” to avoid calling it a police state, in which every citizen is regarded as a potential terrorist. The function of this type of state is not to promote order but to manage the disorder that it produces. On the world stage, terrorism is used as the instrument for creating the disorder that the world’s policeman—the United States—and its “allies” are called to manage.

Unquestionably, America is a basket case–and should be hospitalized in one of history’s asylums for states with Napoleonic delusions—but not because of its failures but because of its successes in achieving their ends: they make a wreckage of democracy and call it security; they terrorize the world one country at a time and call it . . . what? Anti-terrorism. They create the effect and call it the cause.

Is this a failure? In moral terms, yes. In imperial-policy terms, no.

Luciana Bohne is co-founder of Film Criticism, a journal of cinema studies, and teaches at Edinboro University in Pennsylvania. She can be reached at: lbohne@edinboro.edu

Unité Continentale, el europeísmo thiriartiano actualizado

Por Álvaro Astray

Ex: http://www.elespiadigital.com

Entre los grupos prorrusos o rebeldes del conflicto en el este de Ucrania, uno de los que más ha trascendido en los medios de comunicación han sido las Brigadas Continentales. Las Brigadas Continentales como unidad armada nacen de Unité Continentale, un movimiento formado por nacionalistas europeos, como el conocido Víctor Lenta o su compañero Guillaume, ambos franceses –aunque Lenta con raíces colombianas-, provenientes del nacionalismo revolucionario francés clásico (como Tercera Vía o Juventudes Nacionalistas).

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Jean Thiriart con Alexandr Dugin, otro de los referentes de Unité Continentale, en la Plaza Roja

Unité Continentale nace en enero de 2014, en Francia y Serbia, actualizando el concepto NR que tenían sobre Europa a Eurasia, manteniendo el concepto thiriartiano de Patria “desde Dublín a Vladivostok”. Tras una corta actividad política defendiendo la causa anti-imperialista –por ejemplo en Siria- son de los primeros nacionalistas europeos en rechazar las revueltas pseudo-nacionalistas del Maidán, al igual que hicieron organizaciones más importantes del mismo ámbito como el Jobbik húngaro o los griegos de Amanecer Dorado, aunque estos sin enviar tropas.

Pero no es este concepto de Europa, o Eurasia, desde Dublín a Vladivostok el único que toman de Jean Thiriart, padre del nacionalismo revolucionario europeo. Rápidamente, los miembros de Unité Continentale crearon las Brigadas Continentales tomando parte de la lucha armada en suelo novorruso directamente. Este concepto guerrillero también es tomado de Jean Thiriart. En 1968, Thiriart hace una gira por los países socialistas árabes invitado por el partido Baaz. Su objetivo era la creación de las Brigadas Europeas a partir de la organización Jeune Europe. Esta guerrilla tendría como objetivo la lucha contra el imperialismo en Oriente Medio y Sudamérica con objeto de formar militarmente a una amplia guerrilla europea con la que después liberar el territorio europeo que consideraban invadido por el Imperio por excelencia, Estados Unidos. El ejemplo guerrillero de Jeune Europe queda claro con la muerte de Roger Coudroy en Palestina, primer europeo muerto por la causa de liberación. Sin embargo, la oposición de la rama iraquí del Baaz hizo que este proyecto brigadista no se llevara a cabo. Destacar que algunos miembros de Jeune Europa, en su lucha anti-imperialista, pasaron al terrorismo marxista de las Brigadas Rojas, que tomaron mucha fraseología de la organización europeísta.

El otro concepto thiriartiano que vemos en las Brigadas Continentales/Unité Continentale, es la superación del infantilismo anticomunista de los fascismos europeos. Al igual que Thiriart, han comprendido que el único enemigo real hoy en día –y más tras el colapso de la URSS- es el imperialismo capitalista americano. Esto se ha visto claramente en el Donbass. Al principio, la Unidad la formaban únicamente nacionalistas franceses y serbios. Poco a poco se fueron integrando europeos de otros países e incluso sudamericanos. Algunos de estos miembros profesan una ideología comunista, de la que han eliminado el antifascismo, al comprender lo mismo que sus camaradas nacionalistas. Uno de los casos son los comunistas españoles, que se trasladaron a Novorossiya con un fuerte antifascismo, y después del tiempo, y a fuerza de contacto con el pueblo novorruso, alguno de ellos se ha convertido a la Ortodoxia, y han dejado de lado ese antifascismo debido al contacto con los hermanos en armas.

L’arme de l’information « Made in USA » contre les dirigeants européens …

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L’arme de l’information « Made in USA » contre les dirigeants européens …

Auteur : Georgy Voskresensky
Traduction Christophe
Ex: http://zejournal.mobi

Doit on les appeller « alliés »? Nous n’arrivons plus à digérer tout ce qui vient de l’autre côté de l’Atlantique. Les moyens de pressions qu’ils emploient envers tous ceux qui ont des vélléités d’indépendance, sont à la mesure des mètres carrés de leur territoire. Ils ne reculeront devant aucune bassesse, pour maintenir leur « titre » de « gendarme du monde ». Quitte pour cela, à fomenter guerre et atrocités, dont ils s’empresseront de rejeter la responsabilité sur ceux qu’ils ont osé leur résister. Quels moyens de pressions ont ils sur la France, pour que nous soyons à genoux devant ces « va t-en guerre »?

Anonymous est apparu pour la première fois sur la toile d’Internet en 2003 comme un groupe de hackers activistes défendant la liberté d’expression et opérant comme un «  cerveau digital global anarchiste. » Il s’agit d’un instrument, ou plutôt d’une arme destinée à être utilisée dans la guerre de l’information. Et cette arme a un avantage considérable : il s’est bien souvent avéré difficile de savoir qui l’utilisait vraiment. Pourtant, le problème ne se posait pas lorsqu’Anonymous publiait en 1993 une photo d’Angela Merkel rendant visite au Club Elbterrassen pour y rencontrer quelques skinheads et quelques autres personnages dont l’un exécutait un salut nazi…

Berlin s’était alors fendu d’explications circonstanciées, mais ce n’est pas là le problème. Une photo vieille de plus de 12 ans vient d’être publiée le 9 février dernier, juste avant la visite d’Angela Merkel à Washington, et après sa rencontre avec le président français François Hollande et le président russe Vladimir Poutine à Moscou, une réunion qui a duré plusieurs heures.

En publiant cette photo, Anonymous demandait si, pour diriger l’Allemagne, on pouvait vraiment faire confiance à une femme politique qui fut membre de l’Organisation de la Jeunesse socialiste en Allemagne de l’Est, qui était une espionne de Berlin Est, et qui fricotait avec les nazis.

L’attaque médiatique a été précédée par un événement notable : la chancelière s’est opposée à l’idée de fournir des armes léthales à  l’Ukraine. Angela Merkel a pris la parole lors d’une conférence sur la Sécurité à Munich le 7 février pour dire que « la situation de l’Ukraine ne s’améliorera pas en fournissant plus d’armes. » Et elle a réitéré cette affirmation un certain nombre de fois lors de ses récents voyages aux États-Unis et au Canada. Aux USA, ce sont le sénateur John McCain et la secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et asiatiques, Victoria Nuland, qui ont répondu en premier. Le Sénateur a comparé les tractations entre Merkel, Hollande et Poutine à la réunion d’apaisement entre Neville Chamberlin et Adolf Hitler. Mme Nuland a, comme à son habitude, utilisé un langage particulièrement obscène pour qualifier la dirigeante du principal État européen.

Il faut se rappeler aussi que depuis un certain temps, les services secrets américains ont abondamment collecté toute sorte d’informations, par différents moyens, dans le but de pouvoir les utiliser contre la chancelière allemande. On a appris par exemple en octobre 2013 que la NSA (National Security Agency) avait mis sur écoute le téléphone personnel de Mme Merkel, et l’information selon laquelle l’Agence américaine maintenait depuis plus de 10 ans la Chancelière sous surveillance a provoqué un énorme scandale. Mme Merkel a expliqué qu’elle n’attendait ni n’exigeait aucune excuse particulière, mais cette affaire a ouvert une importante brèche dans la confiance mutuelle et il a fallu des efforts importants pour tenter de la restaurer. Les promesses n’ont pas suffi, et la situation imposait des changements. Dans ces circonstances, la Chancelière pouvait difficilement calmer l’indignation générale, mais Washington a fait la sourde oreille sur ce qu’elle disait. L’histoire des enregistrements a finalement été étouffée et il n’y a eu aucun réel changement.

Angela Merkel n’est pas la seule dirigeante européenne à avoir fait l’expérience des pratiques de Washington concernant toute « liberté de pensée »  des leaders européens, en particulier quand il  s’agit de la Russie. Les exemples ne manquent pas.

La Hongrie, emmenée par son premier ministre Victor Orban, a signé avec la Russie un contrat pour achever la construction de deux centrales nucléaires situées à 100 km de Budapest. Les États-Unis ont [immédiatement] imposé des sanctions contre la Hongrie. Le Sénateur McCain, toujours aussi prompt à dégainer, a qualifié le premier ministre hongrois de « dictateur fasciste ». [Dans le même temps], le président Poutine était attendu à Budapest le 17 février.

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L’administration US est aussi insatisfaite de la position de Milos Zeman, le président de la République tchèque, qui a osé demander des preuves que les troupes russes ont bien envahi l’Ukraine, et a appelé les États-Unis et l’Union européenne à mettre fin aux sanctions. Les USA ont alors utilisé leurs réseaux dans le pays pour lancer une vaste campagne discréditant le Président.

Alors qu’il était premier ministre de l’Italie, Silvio Berlusconi n’hésita pas à affirmer que la compréhension mutuelle entre la Russie et les États-Unis était une exigence pour la stabilité en Europe. Il a déclaré que les USA avaient agi de façon irresponsable en déployant des missiles de défense en Pologne et en République tchèque, en reconnaissant l’indépendance du Kosovo, et en poussant la Géorgie et l’Ukraine dans l’OTAN.

Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur du fonds monétaire international, a été victime d’une provocation planifiée longtemps à l’avance et organisée contre lui aux États-Unis où il a été accusé d’avoir violé une femme de chambre noire lors de son séjour à New York. Il a dû faire faire à un procès aux États-Unis. On a su par la suite que la femme de chambre avait menti, mais cela est passé totalement inaperçu. Strauss-Kahn a perdu son poste au FMI et n’a pas pu se présenter aux élections présidentielles en France.

Orban, Zeman, Berlusconi, Strauss-Kahn, et maintenant Merkel : tous sont devenus des cibles pour les frappes chirurgicales des armes de l’information US contre les politiciens européens montrant de bien trop grandes velléités d’indépendance en matière de politique étrangère, au goût de Washington.

L’establishment américain pense que l’Europe doit rester sur sa ligne et suivre la politique étrangère US sans aucune variante possible. Selon eux, c’est comme cela que s’obtient la quintessence de la coopération transatlantique. Juste après sa rencontre avec Angela Merkel, le président américain a expliqué lors d’une interview à Vox.com, que les États-Unis étaient  obligés d’avoir « la plus puissante armée du monde. » Et il a ajouté « nous devons parfois tordre un peu le bras de certains pays qui ne veulent pas faire ce qu’on leur demande. » La brutalité de cette déclaration ne laisse aucun doute sur le fait que les États-Unis sont prêts à « tordre le bras » de n’importe quel allié qui n’aurait pas les mêmes vues qu’eux sur les différents problèmes dans le monde.

Les alliés (vassaux ?) européens, ou asiatiques peuvent être certain de cela. Le président turc Erdogan est très certainement le prochain sur la liste. On ne lui pardonne pas d’avoir signé avec Poutine l’accord sur le gazoduc « Turkish Stream ». Et on entend clairement le tic-tac de l’horloge.


- Source : Georgy Voskresensky-Traduction Christophe

De particratie hangt niet af van de lijststem

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Door: Klaas Cobbaut

Ex: http://www.doorbraak.be

De particratie hangt niet af van de lijststem

Kiezers worden gestuurd op tal van manieren

Het afschaffen van de lijststem zal de particratie niet doen verdwijnen. Misschien zelfs integendeel. 

Het liberale voornemen om komaf te maken met de lijststem is allicht bijna even oud als de de liberale partij zelf. Er is inderdaad heel wat te zeggen voor zo een hervorming. De pot met lijststemmen wordt uitgedeeld op basis van de volgorde op de lijst. Meteen kan een plaatsje hoger of lager een groot verschil maken. Een afschaffing van de lijststem zou minder macht geven aan de schimmige lijstvormingscomités, die nu inderdaad deels bepalen wie in het parlement komt en wie niet. 

Ook op de kritiek op de lijststem bestaat kritiek. Voorstanders verdedigen de lijststem als een nuttig systeem om nieuwe, onbekende mensen te lanceren in de politiek. De jonge Groen-spits Kristof Calvo dankt zijn eerste parlementaire mandaat bijvoorbeeld aan de lijststem. Zonder dit systeem zou Ingrid Pira, die aanzienlijk meer voorkeurstemmen behaalde, de zetel gekregen hebben. Ook verdienstelijke, maar minder charismatische backbenchers kunnen dankzij het systeem met de lijststem wat langer in het parlement aan de slag blijven. Een systeem zonder lijststem zou kunnen leiden naar een BV-parlement, waar het inhoudelijke werk volledig gedragen wordt door fractiemedewerkers, die geen enkele stem hebben gehaald.

Het is eigenlijk zelfs een beetje vreemd om partijen niet gewoon te vertrouwen in de selectie van potentiële mandatarissen. Ten eerste is elke kieslijst sowieso al het resultaat van een selectie door de partij - er staan ook heel wat mensen níet op de lijst. Ten tweede geef je als kiezer een partij het mandaat om knopen door te hakken in dossiers over pensioenen, ons wegennet, scholen ... allemaal dingen die veel belangrijker en moeilijker zijn dan de vraag wie waar moet staan op een lijst. Als we er even van uitgaan dat partijen het land kunnen besturen, zouden zij dan niet ook hun eigen werking kunnen bestieren? 

Veelkoppig monster

VERKIEZINGEN.jpgDe echte particraten liggen wellicht niet wakker van de discussie over de lijststem. Ook zonder het systeem met de lijststem zal de partijtop in grote mate bepalen wie uiteindelijk verkozen wordt en wie niet. De particratie is een veelkoppig monster dat gerust met een kop minder kan: er blijven nog genoeg manieren om parlementen pre-electoraal vorm te geven. 

De particratie heeft het geluk dat kiezers zeer menselijk zijn en ook zeer menselijke gebreken hebben. Zo zullen lijsttrekkers en lijstduwers altijd een pak meer stemmen krijgen - gewoon omdat je die plaatsjes het snelst kan terugvinden op de kiesbrief. Op elektronische stembrieven met meer dan één kolom per lijst ontstaan zelfs 'schermlijstduwers' en 'schermlijsttrekkers', daar waar de lijst gesplitst wordt in kolommen. Ook om die plaatsjes wordt gevochten, omdat ze stomweg meer stemmen halen. 

Minstens even belangrijk als de zichtbaarheid op de lijst is de zichtbaarheid in de media. Vandaag zijn het vaak de centrale communicatiecellen van partijen die bepalen wie de partij zal vertegenwoordigen in tv-debatten of in grote interviews. De partij bepaalt met de mediastrategie dus wie de kijker-kiezer leert kennen, en wie niet. Als het bijvoorbeeld op basis van De Zevende Dag tegenwoordig lijkt alsof Sander Loones het enige Europese parlementslid van N-VA is, dan is dat niet helemaal toevallig. Daar komt nog eens bij dat programmamakers meestal willen kiezen voor de vlotte jongens en blitse meiden, waardoor ook een pak mensen uit de boot vallen. 

Dankzij de riante partijdotaties kunnen Vlaamse partijen in verkiezingstijd een echte mediacampagne voeren, inclusief krantenadvertenties. Het is altijd de partij die bepaalt wie wordt uitgespeeld in die advertenties, wie met de voorzitter op de foto mag, of wie in de huis-aan-huis-folder veel ruimte krijgt. Over zichtbaarheid gesproken: een systeem zonder lijststem speelt altijd in de kaart van uittredende mandatarissen. Wie al jaren als parlementslid bekend is in zijn of haar streek, beschikt over meer herkenbaarheid en zichtbaarheid dan een jonge wolf. 

Een eventuele afschaffing van de lijststem verandert ook niets aan het systeem van de opvolgers. Partijen kunnen via de opvolgers altijd bepaalde mensen droppen in een parlement, buiten de voorkeurstemmen om. Ook over de kiesdrempel lees je niets in het voorstel van Open Vld - nochtans zijn dankzij de kiesdrempel ook al een pak voorkeurstemmen verloren gegaan, vaak in het voordeel van politici op andere lijsten, die minder stemmen haalden. 

Kortom: het is een illusie om te denken dat het verdwijnen van de lijststem onze mandatarissen zal bevrijden van de particratie. Het is ook een illusie te denken dat kiezers zonder lijststem echt vrij zullen kiezen. De particratie verdient het om bestreden te worden, maar met een discussie over de lijststem springen de burgers niet zo ver. Er zal meer nodig zijn. En het zal wellicht niet van de partijen zelf komen. 

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Qu'est-ce que le totalitarisme?

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QU’EST-CE QUE LE TOTALITARISME?

 
Jan Marejko
Philosophe, écrivain, journaliste
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Un système totalitaire n'a rien à voir avec une dictature. L'oppression s'y exerce beaucoup plus sur les âmes que sur les corps. On ne peut pas en repérer la source. Le pouvoir est partout et nulle part. Il n'agit pas par le biais des lois mais par celui d'une norme. Il promet le bonheur pour tout le monde. La servitude y est volontaire et non imposée. Chacun participe à son propre anéantissement.

C'est surtout par une réflexion sur la différence entre norme et loi qu'on saisit le mieux la nature d'un régime totalitaire. Pour une fois, j'ai apprécié un texte de Michel Foucault sur cette différence. La loi sanctionne des actes, des crimes, du concret. Une norme est intériorisée et ne nous lâche pas une seconde parce qu'elle pénètre dans notre intimité. C'est une norme qui nous fait nous sentir coupables, malheureux et comme il se doit, anormaux. Cette distance intérieure entre moi (qui suis raciste par exemple) et le moi que je devrais être (antiraciste) pour être conforme à la norme, est infranchissable. Tous les jours, comme Sisyphe,  je dois me gifler parce que je ne suis pas tout à fait comme je devrais être. J'ai eu une réaction hostile devant un Asiatique ou un Africain et, paf, une gifle !  On souffre beaucoup et certains se disent qu’en devenant franchement racistes, ils ne souffriraient plus. C’est une dangereuse illusion.

C’est une illusion parce qu’à vouloir éliminer toute norme, on se retrouve dans un labeur aussi infini que celui visant la conformité à une norme. On retrouve ici le fameux slogan de mai 68 : il est interdit d'interdire. Or, ce n'est pas aussi simple. Même ceux qui veulent vivre hors normes doivent bien reconnaître cette norme puisqu'ils veulent s'en démarquer. Lorsque les normes règnent sur les esprits, on peut soit s'efforcer d'être normal, soit s'efforcer d'être anormal. Dans un cas comme dans l'autre on vise à s'anéantir, soit parce qu'on devient une copie conforme, soit parce qu'en se situant hors de la normalité, on cesse d'exister. Alors, être ou ne pas être ? Au royaume de la norme ou, ce qui revient au même, en régime totalitaire, on est prisonnier d’une affreuse alternative.

Dans une société où les normes sont toutes-puissantes, le pouvoir n'a presque plus à s'exercer. Étrange pouvoir qui ne nous est pas extérieur mais réside dans nos entrailles. Les individus qui ont mal intériorisé une norme, il faut les corriger ou, pour mieux dire, les réintégrer ou les rééduquer. Comme on sait, les camps de rééducation ont abondé et sont loin d'avoir disparu. Dans une société normée ou totalitaire,  l'autorité n'a plus de sens parce que la grande affaire est de normaliser ceux qui sont restés anormaux : les criminels par exemple qui ne sont plus guère punis par des lois mais réintégrés lorsqu'ils ont avalé les normes requises.

Ce qui est visé à travers cette normalisation, c'est un parfait fonctionnement de tout et de tous. Cette visée provoque nécessairement une violence latente ou explicite. Personne n'accepte volontiers de devenir une chose qui fonctionne bien, parce qu'accepter cela c'est accepter de n'être plus rien, sans substance, vide. Certains, il est vrai, peut-être la majorité, souhaitent n'être plus rien, s'imaginant que le poids de la vie disparaîtrait alors avec l’agenda parfaitement huilé d’un workaholic.

Plus les normes prennent le pas sur les lois, plus grande est la tentation de la violence, surtout chez les jeunes dont les entrailles n'ont pas encore accepté toutes les normes. Sans compter qu'ils savent confusément qu'en devenant normaux, ils cesseraient d'exister. Si la condamnation du racisme se fait à partir d'une norme antiraciste et non d'une loi, la tentation de devenir raciste pour échapper à la normalité antiraciste augmentera. De même, plus on dit qu'être normal c'est être heureux, plus grande sera la tentation de chercher le malheur dans des mutilations ou des scarifications. Dire aux potentiels djihadistes qu'ils seront malheureux sous les drapeaux de Daech, c'est les encourager à partir pour la Syrie.

A ce point, on aura deviné que le totalitarisme n'est pas seulement derrière nous, mais aussi parmi nous. Il serait temps de réaliser que les injonctions à être heureux sont du même ordre que les promesses d'un nouveau royaume ou, pour mieux dire, d'un Jardin d'Eden. Les sectes promettant un tel royaume ou un tel jardin ont toujours abondé. Elles ont souvent recommandé d'exterminer tous ceux qui n'y croyaient pas, le nazisme restant ici un modèle indépassable.

A partir de ces considérations on trouve une définition assez simple de la liberté. Elle consiste à refuser deux tentations : celle du retour à un âge d'or (l’état de nature de Rousseau) et celle d'un grand élan révolutionnaire promettant lui aussi, mais dans le futur, la même existence édénique que les soi-disant béatitudes du passé. Le Christ a bien fait de ne placer ses béatitudes ni dans le passé, ni dans le futur. Le vrai bonheur n'est pas dans le temps ou, pour mieux dire, il s'en échappe, comme les parfums s'échappent des fleurs.  C'est en apprenant à respirer ces parfums qu'on échappe aux tentations totalitaires.

Jan Marejko, 19 février 2015

Mithra e l'iniziazione ermetico-solare

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Mithra e l'iniziazione ermetico-solare

Luca Valentini

Ex: http://www.ereticamente.net

Storia di un Culto

Le prime notizie circa il Dio Mithra pervengono dall’arcaica tradizione dei Veda indù e precisamente dal più antico, il Rig-veda, risalente ad un epoca di diverse migliaia di anni fa più remota dalla nascita dell’età volgare, che inquadrano la divinità in questione come reggente di un mondo perfetto delle origini ormai dimenticato, protettore dell’Ordine Universale insieme al dio Varuna.

Ritroviamo Mithra, poi, in un’altra tradizione di origine indoeuropea, precisamente in quella iranica, ove, oltre che nell’antico Iran, anche in zone come la Cappadocia, Commagene, del Ponto e le terra dei Mitanni-hurriti, assume la valenza del Numen tutelare del Patto, del Giuramento: tale caratteristica, non solo valse l’acquisizione di un crisma prettamente guerriero, ma anche, nell’antica Persia, permise che il suo culto diventasse la base del sistema feudale dell’impero. Il contatto con il mondo occidentale e quindi con la Romanità avvenne, con l’espandersi della stessa, ad opera dei legionari, anche se Plutarco nella “Vita di Pompeo” narra di “strani riti” celebrati dai pirati della Licia; il culto entrerà ufficialmente a Roma, poi, solo nel 66 d.C., portatovi da Tiridate, re dell’Armenia, in visita a Nerone.
 
Il contatto con il mondo greco-romano, con le sue istituzioni misteriche (molte sono le similitudini con i Misteri di Eleusi) e con la filosofia neoplatonica – come dimostrano varie opere di Porfirio -, forgiarono una vera e propria via iniziatica ermetica, riservata a pochi eletti, sempre al riparo nei suoi mitrei, nelle sue grotte sotterranee riservate al culto, che simbolicamente possiamo associare al mito platonico della caverna: Mithra nasce alchemicamente dalla pietra, come la vera Luce cova e si manifesta nell’oscurità della notte. Solo una tarda volgarizzazione potè assimilargli il ruolo di Soter, Salvatore, spesso confuso erroneamente col Cristo, e una statalizzazione , voluta da Diocleziano, Galerio e Licino lo proclamò “Deo Soli Invicto Mithrae fautori imperii sui”, assimilando il culto a quello ufficiale ed imperiale di Helios, introdotto a Roma, da Emesa, da Aureliano.
 
Una breve introduzione storica si è rilevata necessaria per inquadrare le radici del Culto, che pian piano è andato completandosi, arricchendosi, sicuramente per meglio manifestare tutta la propria potenzialità spirituale, che è di natura ermetica, quindi di origine primordiale, regale ed iniziatica. Il mito e la tradizione fanno ricordare Mithra per due momenti salienti del suo decorso esoterico, cioè per la sua nascita dalla roccia e per l’uccisione del toro sacrificale, che non assume il solo valore rinnovatore del cosmo, ma possiede una ben più alta e precisa valenza spirituale. Tutto si inquadra in una visione del mondo prettamente solare, concepita tradizionalmente, militando, l’iniziato o il neofita, per lo schieramento avversario irriducibile delle Tenebre, di Arimanne, di Tifone-Seth, di Vediovis, ma anche di tutta la spiritualità lunare delle madri come Iside, Demetra e Astarte, quindi per lo schieramento di Eracle, del Marte romano, di Horus…naturalmente di Mithra. Poco o nulla si potrà comprendere di tale culto misterico se non si farà propria tale prospettiva polare, tale atteggiamento guerriero, di superamento magico, quindi di superamento attivo.
 
Le corrispondenze astrali e metalliche
 
Il termine ermetico adoperato in tale contesto va inteso nel più profondo del proprio significato, non solo nella più considerata e generale accezione alchemica, ma quale simbolo unitario (dal verbo greco sùmballo), sintesi di domini diversi ma correlati, che attraverso i diversi gradi di iniziazione al Numen della Luce, del Patto e del Fuoco, ci permetteranno di cum-prendere l’essenza più alta che la Tradizione abbia mai espresso: in merito ci riferiamo a quanto evidenziato da Giandomenico Casalino nel suo Il Nome Segreto di Roma (p. 75, Edizioni Mediterranee), , nel quale  si precisa come “…la corrispondenza magica Astro-Dio-Metallo, realtà alla quale ci si deve accostare…cogliendone la dimensione simbolica per effetto dell’assimilazione del principio anagogico della Trascendenza Immanente (il Metallo) e/o della Immanenza Trascendente (l’Astro), dove quella è una manifestazione spirituale della materia corporea e questa è una manifestazione corporea dello spirito”
 
Seguendo tale traccia, ritroviamo le indicazioni di Celso (Origene, Contra Celsum, VI, 22), secondo il quale nel culto mithriaco, e ne danno evidenza anche le testimonianze parietali nei diversi mitrei ritrovati come quelli di Capua, di Ostia, vi fosse una strettissima connessione tra una gerarchia di pianeti e di metalli, oltre al settenario musicale. Ad ogni grado di iniziazione che sarà successivamente esaminato, sarà possibile associare un Astro-Nume di riferimento ed un metallo, che ne caratterizzano, ancor più esotericamente, la funzione anagogica. Tutto ci ricondurrà alle sette operazione dell’Arte, le sette porte di Mithra, che sono le sette purificazione del Mercurio Filosofale:”Bisogna purificare il Mercurio almeno sette volte. Allora il bagno per il Re è pronto”(Filalete, Epistola di Ripley, cap. LI) ).
 
I sette gradi di trasmutazione
 
mithrazer.jpgLa testimonianza archeologica che più può essere d’aiuto per comprendere il complesso sistema iniziatico del culto di Mithra è sicuramente il mosaico pavimentale presente nel mitreo di Felicissimo ad Ostia, denominato Scala delle Sette Porte. Sia Celso sia Porfirio ci parlano di un’iniziazone con sette diversi e gerarchici gradi di conoscenza e, come rappresentato nelle sette porte di Ostia, ognuno rappresentato dall’animale simbolico e dall’Astro/Nume di riferimento. Il primo grado è rappresentato dal Corax (Corvo), egli è la base del culto mithriaco, il neofita che affronta le prime prove di umiltà, di controllo dell’ego, di mantenimento del segreto. Simboleggiato appunto da un corvo, è il messaggero degli Dei che risvegliano Mithra, avendo in Hermes-Mercurio la propria divinità tutelare. Il risveglio è l’inizio della rettificazione del myste, il risveglio della propria essenza solare: ogni rettificazione la si può riconnettere ai centri di luce, chakra nella tradizione indù o sephira in quella cabalistica, lungo il canale verticale che corre lungo la colonna vertebrale, espressione proprio di un Caduceo Ermetico che ritroviamo tra i simboli di Hermes e del Corax, ove si intrecciano le energie lunari e solari, mercuriali e sulfuree, lungo quello che viene denominato il “canale di Brahma”.
 
Al primo grado è possibile connettere il chakra Muladhara, in corrispondenza dell’osso sacro, sede di Kundalini dormiente o il decimo sephira Malkut, il livello più basso e oscuro dell’Albero Sephiretico. Non si dimentichi, inoltre, come al nero corvo ed alla prima purificazione del Mercurio sia legata la prima operazione alchemica, quella della calcinazione:”con la calcinazione tutte le cose corporee divengono carbone e cenere”(Paracelso, De natura rerum libri novem, Edizioni Phoenix). Il secondo grado è rappresentato dal Nymphus (Crisalide), concernente la presa di consapevolezza dell’iniziato, del processo ascensionale che lo attende, come attesta la rappresentazione di Eros e Psyche nel mitreo di Capua, una nuova luce che sorge e viene condotta dall’Amore verso il cielo delle stelle fisse: non casualmente, infatti, la divinità tutelare del Nymphus è Venere.
 
Nel microcosmo, nei centri di vita sottile il secondo grado si identifica con il secondo chakra Swadhistana, localizzabile nella zone del pube, o con il  nono sephira Yesod, entrambi espressi da simboli che si rifanno al mondo delle acque, della luna, come espressione dell’inconscio e della dimensione astrale. Giustamente, infatti, Stefano Arcella nel suo studio (I Misteri del Sole, Edizioni Controcorrente, p. 117) sottolinea come “le ninfe sono le forze mistiche, le intelligenze spirituali che esercitano il loro dominio sulle acque”. Alchemicamente si passa alla seconda operazione, denominata putrefazione:”tutto ciò che è vivo in essa muore, tutto ciò che è morto in essa acquista la vita”(Paracelso).
 
mithra5267362_3d49fbce75.jpg Il terzo grado è quello del Miles (Soldato), simboleggiato dallo scorpione, rappresenta, tramite la consacrazione a Mithra ed il rifiuto dell’incoronazione umana (“Mithra è la mia corona!”), l’ingresso dell’iniziato nella Milizia Celeste, coloro che combattono per il Fuoco e la Luce, avendo in Marte il proprio nume tutelare. E’ il chakra Manipura  dove ha sede il fuoco, in corrispondenza con il plesso solare, o l’ottavo sephira Hod, la sapienza e la collettività, quindi Mithra che esce armato dalla grotta platonica per combattere, con la lancia di Marte, per affrontare un cammino oscuro che non conosce, è l’elemento ferreo che si attiva, l’irrazionale che cerca di purificarsi, la forza guerriera cieca, istintiva, che intraprende la via per la propria purificazione: alchemicamente si arriva alla terza operazione, quella della soluzione, ove si produce l’unione progressiva e non violenta del fisso col volatile…il Fuoco deve essere ancor tenuto basso!
 
Il quarto grado è rappresentato dal Leone ed ha come divinità planetaria protettrice Giove: è la visione dell’essenza solare e cardiaca, di Apollo, tramite il quale continua la purificazione del fuoco interiore, ora manifesto in senso eminentemente filosofico e vittorioso, che si accinge al viaggio iniziatico: non è casuale la funzione che i Leones avevamo all’interno della comunità mithriaca, come custodi, appunto, del fuoco e dell’ara sacrificale. Alchemicamente si è passati all’operazione della distillazione, ove numerose purificazioni dei “residui” tendono a far volatilizzare gli spiriti: siamo al quarto chakra Anahata o al settimo sephira, in corrispondenza della zona cardiaca, ove inizia la spirale ermetica  di J.G. Gichtel, sede della Vittoria, della Sapienza e del Divino interiore, concludendosi la Nigredo per “la manifestazione del bianco”.
 
Il quinto grado è quello del Perses (Persiano), il guerriero indoeuropeo che entra nella porta degli Inferi, simboleggiata da Cautopates, il dadoforo con la torcia rivolta verso il basso, non a caso assimilato a Hesperus, la stella della sera, e sotto la tutela astrale e numinosa della Luna. Inizia il processo di ricapitolarizzazione del proprio microcosmo, degli stati sublunari e psichici: qui il guerriero attraverso la notte dell’anima, con la valenza già di uno svegliato, di colui che ha già superato la prova eleusina del sonno iniziatico, quindi presente a se stesso, ricettivo verso gli insegnamenti della Grande Madre, della Luna, del Femminile che percorre simultaneamente la Natura e la sua interiorità. Stefano Arcella ed il Merkelbach fanno notare opportunamente come a tale grado fosse associato il simbolo della chiave, di un permesso per varcare il mondo lunare: metallicamente questa chiave non può che essere di argento! Il quinto chakra è quello denominato Vishudda, localizzato all’altezza della gola, o il quinto sephira (l’ordine sephiretico risulta solo apparentemente anomalo, essendo sulla scala del dieci e non del sette) Geburah, appunto il guerriero, la separazione da ciò che è materiale, propriamente umano: la sublimazione, la quinta operazione alchemica, separa, mediante il fuoco, lo spirituale dal corporale (Alberto Samonà, La Tradizione del Sé, Edizioni Atanor).  
 
La notte non può essere eterna ed Hesperus si trasforma in Lucifero, la stella del mattino, come Cautes sostituisce Cautopetes, la fiaccola si innalza al Cielo, essendo giunto l’iniziato al sesto grado, quello di Heliodromos (Corriere del Sole), la Porta dei Cieli, ove, sotto la tutela astrale e divina del Sole, si riunisce ciò che si è precedentemente purificato: qui vi è Ianus della tradizione romana, qui la chiave d’argento del Perses diviene chiave d’oro, è la composizione del Rebis, del maschile e del femminile, del solare e del lunare, è la realizzazione dell’Albedo, l’accesso agli stadi sovraindividuali, è l’Argento filosofale che si manifesta e che inizia la sua trasmutazione in Oro. Non a caso ciò si riconnette al sesto chakra, Ajna, sede del Terzo Occhio di Shiva, tra le sopracciglie, ove il dio interiore incontra, come già notato, la sua controparte femminile, la Shakti; cabalisticamente ci si può riferire al secondo sephira, Chokma, sede della Sapienza.
 
La Tauromachia
mithra-orion2.jpgL’esame del settimo grado dell’iniziazione mithriaca, quello del Pater, comporta necessariamente un approfondimento del mito centrale e fondante del culto in questione, cioè il sacrificio cosmogonico ed esoterico del toro: tale mito, insieme alla tutela mithriaca dei patti e dei giuramenti, è sicuramente presente sin dall’origini indoiraniche della divinità e ne rappresenta simbolicamente la più alta valenza metafisica. Mithra nato dalla roccia il giorno del Solstizio d’Inverno e uscito dalla caverna nel grado di Miles, sa di dover immolare il toro, per ordine degli Dei su mandato del loro messaggero, il corvo Hermes-Mercurio.
 
Egli salta sul dorso del toro, ma non lo uccide subito, resiste attendendo che il toro si stanchi e lo immola, dolorosamente, solo quando questo sarà entrato nella grotta. Il significato macrocosmico del rito è di rinnovamento del cosmo, della sua manifestazione: il sangue che sgorga dalla ferita dell’animale è la linfa che fa rinascere la vita: Porfirio lo definisce padre del mondo e del Tutto. Ma vi è un significato più profondo del rito, che va oltre la dimensione mitica, per ascendere alla più pura spiritualità indoeuropea, alla più cristallina ascesi interiore. L’immolazione del toro viene compiuta dal Pater, il capo sacerdotale della comunità mithriaca, colui che sovrintende la trasmissione della Sapienza Arcana, colui che possiede lo scettro del Mago, come Saturno, suo Nume tutelare. Se in Heliodromos si è avuto la congiunzione del Re e della Regina, del maschile e del femminile, del solare e del lunare, il Pater deve attuare l’ultima operazione, l’ultima fissazione, l’ultima purificazione dagli elementi terrestri e lunari. Stefano Arcella (op.cit., p. 85-6) ha reso perfettamente tale senso esoterico:”il sacrificio del toro è il superamento, da parte dell’adepto ai Misteri, della sua componente tellurico-lunare, se è vero che il toro, nella sua possanza, allude alla incoercibilità delle forze istintive e passionali, al tumulto delle spinte della natura inferiore dell’uomo, simboleggiate dalla Terra”.  
 
Nel sistema dei chakra ciò corrisponde al settimo, Sahasrara, o al primo sephira cabalistico, Keter, situato sulla testa, luogo di congiunzione della Sushumna con il Divino, realizzazione degli stadi sovraindividuali e completo risveglio della Kundalini. Nel settimo grado del Pater, Saturno si illumina e ritorna reggitore del mondo e del tempo, dio della Tradizione Primordiale, Piombo che si purifica e si trasmuta in Oro. In quest’ottica si può maggiormente comprende la corrispondenza dell’iniziazione mithriaca con lo sviluppo dell’Arte Metallica. Abbiamo già accennato alla spirale ermetica  di J.G. Gichtel: in essa il principio è rappresentato da Sole-Oro nella zona cardiaca, il quale, tramite un movimento centripeto dissolve gli elementi superiori in quelli inferiori tramite la cottura col Fuoco e poi, con un movimento centrifugo, li riconduce alla loro reale essenza. Ci si trova, quindi, innanzi ad un simbolo in cui il plumbeo Saturno della regione coronale si dissolve nella Luna-Argento della regione sacrale per ridiventare, come detto, aureo, Giove-Stagno della regione frontale si dissolve in Mercurio della regione ombelicale, Marte-Ferro della regione laringea si dissolve in Venere-Rame della regione lombare:”Di là dalla settima sfera, l’eccesso: ciò in cui non vi è più né un qui, né un non-qui, che è calma ed illuminazione e solitudine come in un oceano infinito. E’ il grado di Padre di là da quello dell’Aquila, il vertice, il substrato del mondo voraginoso, scatenato, fiammeggiante delle potenze”(Julius Evola, La via della realizzazione di sé secondo i misteri di Mithra, Fondazione Evola, p. 14)).
 
La realizzazione dell’Uno
 
Mithras-Born-from-a-rock.jpgMolti sono stati gli scritti, gli articoli, i testi che profondamente hanno indagato la simbolica e l’essenza tradizionale e spirituale dell’iniziazione mithriaca, ma, purtroppo, pochi hanno ben evidenziato come il settimo grado di tale culto misterico, quello del Pater, non rappresentasse l’ultima tappa dell’ascensione al Divino. Se profanamente si provasse a schematizzare il processo iniziatico di cui si è scritto, sarebbe possibile confrontarlo, riducendo il settenario in forma quaternaria, alle varie fasi dell’Opera Alchemica ed alla suddivisione microcosmica operata dal Kremmerz e dalla sua Schola. Infatti, le prime quattro figure che partono dal Corax ed arrivano al Leone è possibile paragonarle alle quattro operazioni dell’Opera al Nero, la Nigredo (calcinazione, putrefazione, soluzione, distillazione ), mentre la figura del Pherses, sotto l’egida astrale della Luna, e quella di Heliodromos, portatore del Sole ma non il Sole, configurano la dimensione numinosa della nuda Diana, dell’immortalità virtuale, quindi della realizzazione dell’Opera al Bianco, Albedo.
 
Lo stato di Pater, pertanto, non costituisce, come molti potranno azzardare, la fissazione aurea della Rubedo, ma solo la sua parte iniziale, il Solve, che necessita di un ulteriore sviluppo, di un Coagula: anche simbolicamente, molto spesso, la figura di Mithra vincitore è stata accostata all’Aquila, unico animale a fissare da vicino il Sole…ma non ancora identificatosi con esso. Tali accostamenti potranno risultare più puntuali se ci si rifà, come anticipato, alla dottrina interna di Giuliano Kremmerz e di tutta la Tradizione Occidentale. In essa vi sono quattro corpi che caratterizzano l’uomo: il corpo saturnio (nel senso oscuro e duale che ha tale riferimento numinoso), quindi materiale e transuente; il corpo lunare, quindi la sfera acquatica, della passioni, dei sentimenti, goccia di Anima Mundi; il corpo mercuriale, quindi la sfera dell’Intelletto, del Demiurgo, dell’Essere, simboleggiato non casualmente dall’Aquila; infine, il corpo solare, cioè la sfera dell’Infinito, che in matematica si esprime come un otto posto orizzontalmente (∞), cioè coincidenza di due mondi (Cielo e Terra, Essere e Divenire,…) che prima con l’otto posto verticalmente (8) mediava e gerarchizzava la manifestazione, dell’Identità Suprema, ove non vi è differenza tra Essere e non-Essere, ove l’essenza solare è in sé, quindi non manifesta, quindi “essenza polare”.  Come riporta il Merkelbach nel suo studio (Mitra, il Signore delle Grotte, Edizioni ECIG, p. 87), sempre nel citato mitreo di Felicissimo a Ostia nel mosaico pavimentale, vi è un ottavo riquadro con l’iscrizione del committente, ma avente anche un diverso e supremo significato: come ci riporta sempre il Merkelbach “quest’ultimo riquadro simboleggia le regioni oltre il cielo delle stelle fisse, alle quali, dopo la morte, ascenderà l’anima dell’iniziato”.
 
Se Saturno/Zervan è il Signore del Tempo, se è la compiutezza di ciò che nella dottrina ermetico-alchemica viene denominata Opera al Giallo, cioè l’ultimo Solve, Egli è, secondo quanto riporta Porfirio, nella sua opera Sulla filosofia degli oracoli, Aiòn, l’Eternità, il Bene Supremo di Platone (non erroneamente alcuni studiosi ed autori, come Platone nel Timeo, hanno identificato Saturno e Aiòn, essendo le due facce della medesima operazione), l’Essenza Originaria, da cui si sono emanate le varie divinità della tradizione greco-romana: qui si attua la Realizzazione Ultima, al di là delle statue dell’Anima e del Nous, come si “procedeva” ad Eleusi, la compiutezza dell’ultimo Coagula, della Rubedo. Se il Pater è la trasmutazione del corpo in spirito e dello spirito in corpo sulla terra, Aiòn è il volo e l’identificazione verso le stelle,  è l’uomo divino, è Mithra che abbandona definitivamente l’umano ed il terrestre per divenire egli stesso l’essenza arcana di Helios:”Egli entra in intimo rapporto col Divino…egli si vede diventato il Divino stesso…vita degli Dei e degli uomini divini e perfettamente felici: lungi dagli altri che sono quaggiù, superiore ai piacieri di questo mondo, fuga dell’Uno verso l’Uno”(Plotino, Enneadi, VI, 9, 11).
 
Luca Valentini
 
(saggio pubblicato sul n. 5, Ottobre 2011, della rivista Betile, Cagliari)

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