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dimanche, 01 mars 2015

A l'école avec une pomme...

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Gender Gaga

Gender Gaga

GENEVIÈVE DORMANN: Une féministe sulfureuse aux propos mémorables

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GENEVIÈVE DORMANN: Une féministe sulfureuse aux propos mémorables

Jean Pierinot
Ex: http://metamag.fr

Geneviève Dormann nous a quitté ce 13 février, à Paris, des suites de la maladie, à l'âge de 81 ans. Sa rencontre avec Roger Nimier marqua sa vie. Ses livres étaient à son image et d’excellente facture.


Irina de Chikoff écrit dans Le Figaro : « Ah Nimier! Elle pouvait en parler pendant tout le repas en clopant ses Gitanes bleues. La fumée faisait des jolies volutes autour de ses cheveux blonds. Geneviève avait eu toute sorte de prix pour ses romans. Même celui de l'Académie française. Seulement elle savait bien qu'elle n'était ni Flaubert, ni Proust. Ca lui faisait chagrin. Mais les peines, très jeune, elle avait appris à les garder pour soi. Mieux valait, en bonne compagnie, boire un coup jaja et dire du mal des voisins ou des cousins. Pour rire (…) Anar, libertaire, luronne d'une droite buissonnière, insolente, elle pratiquait, comme ses aînés les Hussards, l'ironie par désenchantement. Tendresse blessée.» Elle fut une grande amie des quatre écrivains des Hussards, Antoine Blondin, Michel Déon, Jacques Laurent et Roger Nimier. Elle est également proche de Kléber Haedens et Jean Dutourd. Elle participe à des émissions sur Radio Courtoisie.


dormaazzze.jpgEn 1975, avec Robert Aron, Thierry Maulnier, Roger Bésus, Dominique Jamet et Claude Joubert, elle cosigne une lettre au Monde, où elle s'insurge de l'article d'un universitaire faisant profession d'« aller cracher sur [la] tombe » de Robert Brasillach.


En 1985, elle écrit dans Le Crapouillot n°80 : « Les Juifs m'emmerdent, je le dis tout net. Lorsque, à la moindre occasion, ils me balancent dans les gencives ce qu'on leur a fait, lorsque j'étais petite, prenant un sadique plaisir à tenter de faire surgir chez moi un sentiment de culpabilité ou de mauvaise conscience, je leur en veux comme j'en voudrais à des Vendéens qui, aujourd'hui, m'accuseraient d'avoir ravagé leurs villages et sauvagement assassiné leurs ancêtres... Je revendique le droit d'aimer les bons Juifs et d'envoyer paître les autres. »


Plus tard, elle participe à la controversée « Journée du livre français » à l'université Panthéon-Assas aux côtés notamment de Jean-Claude Martinez, Jacques Trémolet de Villers, Jean-François Chiappe et Dominique Venner.


Romancière et journaliste, elle publie de nombreux romans, à commencer par La Fanfaronne en 1959, La Passion selon Saint-Jules en 1967 et le mythique Bal du dodo en 1989 pour lequel elle reçoit le Grand Prix du roman de l'Académie française. Elle se verra aussi attribuer le prix des Deux Magots en 1974 pour son Bateau du courrier ainsi que le prix Maurice-Genevoix pour son livre Adieu, phénomène en 1999.

Avec ou contre Daech, ils fuient cet Occident où l’on s’emmerde ferme!

Avec ou contre Daech, ils fuient cet Occident où l’on s’emmerde ferme!
 
Le vrai mal de l’Occident, c’est qu’on s’y emmerde à mourir!
 
Ecrivain, musicienne, plasticienne
Ex: http://www.bvoltaire.fr

tim54e8c4c73ef5c.PNGC’est aujourd’hui le héros des médias britanniques et, par ricochet, de ce côté-ci de la Manche. Il s’appelle Tim Locks, 38 ans. Les photos dont, comme tout un chacun aujourd’hui, il inonde son compte Facebook nous montrent un physique à la Bruce Willis, crâne en peau de fesse, treillis, AK-47 et canette de Red Bull sous le gilet pare-balles. En vrai héros de son temps, il a même troqué la cigarette pour la sucette.

Tim Locks est un gars qui a réussi une vraie réussite à l’anglaise : passé de videur de boîte de nuit à homme d’affaires. Pas la City, mais pas loin, si l’on en croit les champions du storytelling. Il se raconte en effet au Daily Mail : « J’étais un homme comblé. Je vivais dans une maison splendide avec piscine, je me rendais huit fois par an en vacances. Clairement, je pouvais me permettre tout ce que je voulais. » On ne nous dit pas dans quel business Tim avait fait fortune, mais il est vrai que videur de boîte de nuit, ça permet sûrement de se faire des relations.

Bref, Tim Locks a ressenti l’appel du grand large. Un jour d’août 2014, la révélation s’est imposée à lui durant le journal télévisé : « Le lourd bilan des victimes yazidis pourchassées dans la vallée du mont Sinjar » fait transparaître le Saint-Esprit sous les traits de Pujadas, enfin, de son alter ego britannique. Alors Tim vend sa maison et s’engage auprès de Dwekh Nawsha, ce qui signifie en langue assyrienne « les auto-sacrificateurs ». Une organisation qui « apporte assistance logistique, expertise technique et formation aux armes à ces communautés persécutées » et promeut « la lutte armée afin de reprendre du terrain sur les disciples d’al-Baghdadi », nous dit-on.

Tim Locks est une gloire britannique, européenne peut-être. Il a la bonne couleur, le bon sourire, s’est engagé du bon côté. Entendons par là qu’il va tuer les méchants patentés, peut-être un peu moins salement que les méchants patentés ne tuent les bons estampillés. Du moins peut-on l’espérer. Quoiqu’on n’en soit jamais sûr si l’on considère les représailles féroces conduites par les milices chrétiennes au Mali…

Loin de moi l’idée de minimiser l’héroïsme de Tim Locks. Dans notre monde où l’aventure se résume aux soldes, l’exploration aux randonnées sur la Toile, l’amour aux menottes de velours gris et aux canards vibrants du même métal, sa démarche est certes glorieuse. Mais – qu’on me pardonne -, elle me fait irrésistiblement penser à celle de tous ces mômes qui partent dans le camp adverse, pour y faire « de l’humanitaire » eux aussi ; qui s’engagent auprès de mouvements qui assurent apporter « assistance logistique, expertise technique et formation aux armes ». De jeunes garçons et filles qui partent, l’âme en bandoulière, pour aider – c’est ce qu’ils croient – leurs frères de couleur et de religion à chasser les suppôts d’un Occident dépravé qui n’a rien d’autre à leur offrir que les mirages de la consommation et le corsetage toujours plus répressif de la pensée.

Comme Mehra, comme les Kouachi, comme des milliers d’autres en mal d’action, Tim Locks – pour l’instant affecté à la construction – se met en scène sur Internet. Il se rêve en héros de nos temps misérables. Comme les pèlerins de la place de la République qui, tous les jours, vont se prendre en photo devant des couronnes de fleurs pourries et des slogans délavés par la pluie. Là-bas, on a peint sur la pierre « À nos héros ». Ah bon ! Et les poilus de 1914, alors, c’était quoi ? Le vrai mal de l’Occident, c’est qu’on s’y emmerde à mourir !

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Comment l’Ouest vend ses guerres (et commet ses massacres)

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Méchant Assad, méchant Kadhafi et maintenant méchant Poutine: Comment l’Ouest vend ses guerres (et commet ses massacres)

Politiques de distraction et variables économiques en Ukraine
Parallèle avec la Syrie, la Libye et l’Irak

Alors que le conflit en Ukraine persiste et que les pourparlers de paix entre Poutine et les dirigeants d’Europe occidentale (Merkel et Hollande) continuent, il est important de s’intéresser aux acteurs et aux intérêts économiques qui bénéficient du conflit et du changement de régime en Ukraine, et de faire la comparaison avec la situation de pays comme la Syrie, la Libye et l’Irak.

Il y a des aspects de ces conflits, et des intérêts qui les sous-tendent, qui échappent au public parce que les médias subventionnés occidentaux les passent sous silence et que les gens, submergés par les difficultés humaines et politiques, ne pensent pas à les rechercher. Par exemple, les médias subventionnés passent tout leur temps à diaboliser un ennemi après l’autre, que ce soit Poutine du fait de la situation en Ukraine, Assad en Syrie, Kadhafi en Libye ou Saddam Hussein en Irak, etc., au lieu d’enquêter sur la manière dont des acteurs externes exploitent ou renforcent ces conflits et ces situations pour en tirer des profits politico-économiques, comme l’accès au pétrole, l’obtention de prêts du FMI aux conditions d‘octroi destructrices ou l’interruption de politiques nationales qui nuisent aux intérêts économiques et à l’influence de puissances étrangères.

Les médias occidentaux, ont une approche binaire aussi trompeuse que dangereuse, qui veut que l’opposition aux agendas impérialistes et entrepreneuriaux occidentaux dans une région donnée revienne à soutenir des méchants comme Poutine ou Kadhafi. Cela fait partie de ce que j’appelle la politique de distraction ou la politique de confusion, aux termes de laquelle l’opposition aux politiques néolibérales et impériales – par exemple aux prêts du FMI assortis d’une exigence d’austérité qui ravage et appauvrit une nation, son peuple et son agriculture – est confondue avec le soutien à certains tyrans (désignés comme tels par l’Occident).

Dans le cas du changement de régime, et du conflit qui s’en est suivi en Ukraine, les médias occidentaux sont tellement obsédés par la diabolisation du président russe Vladimir Poutine à cause de l’annexion de la Crimée que peu d’attention est accordée à ce que JP Sottile appelle l’annexion de l’Ukraine par les multinationales. Sottile note à propos du plan économique du pays que, «pour les entreprises américaines comme Monsanto, Cargill et Chevron, l’agro-business et l’exploitation de l’énergie en Ukraine sont une véritable mine d’or.»

Certains législateurs européens considèrent le conflit en Ukraine comme un écran de fumée pour permettre aux multinationales de l’agrochimie et de la biotechnologie agricole financées par le FMI / Banque mondiale / Banque européenne pour la reconstruction de voler les terres agricoles très fertiles et très convoitées de l’Ukraine.

La politique de distraction qui enveloppe le conflit ukrainien – par exemple, la mise en scène de l’Ouest contre le méchant Vladimir Poutine – cache la réalité des appropriations de terres agricoles massives, qui enrichiront grandement les entreprises agro-alimentaires de l’Ouest tout en ouvrant la voie à des politiques et des pratiques toxiques telles que la culture des OGM.

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Après avoir évincé Ianoukovitch, le nouveau gouvernement en Ukraine a accepté des réformes d’austérité en échange de l’aide du FMI et de la Banque mondiale. En plus del’impact dévastateur de ces réformes sur la pauvreté et le niveau de vie des Ukrainiens, les mesures d’austérité permettront également aux sociétés agro-alimentaires occidentales de contourner les mesures européennes très restrictives sur la culture d’OGM. Comme l’explique Lendman, l’Ukraine a longtemps été le grenier à blé de l’Europe: «Sa riche terre noire est très appréciée et idéale pour la culture des céréales.» Avec un tiers des terres agricoles de l’Europe, le potentiel de l’Ukraine est vaste, ce qui en fait une cible idéale pour les géants agro-industriels occidentaux, qui cherchent à amasser des profits énormes en modifiant génétiquement et en empoisonnant les ressources alimentaire de la région. Pour de nombreux analystes, ces motifs économiques sont à l’origine du conflit Ukraine.

Cela n’est pas sans rappeler les motifs économiques qui ont présidé à l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2003 et à la guerre contre le terrorisme. Tout le monde sait maintenant que l’administration Bush a menti à propos des armes de destruction massives de Saddam Hussein – l’ancien allié et complice des États-Unis dans le crime (de guerre) devenu ennemi public numéro un – pour avoir le prétexte d’envahir le pays. Comme je l’explique dans un livre à paraître, les motifs de la guerre en Irak ont été principalement économiques; les multinationales états-uniennes ont obtenu des contrats énormes – en grande partie payés par les contribuables états-uniens – pourreconstruire un pays (infrastructures, privatisations de services publics, etc.) que l’armée américaine venait de détruire. En plus des contrats de développement, les firmes pétrolières comme Halliburton et Chevron ont réalisé d’énormes profits. Halliburton, dont le PDG n’était autrefois nul autre que l’ancien vice-président Dick Cheney, aurait fait 39.5 milliards de dollars de profit sur la guerre en Irak, à elle toute seule.

De même, l’implication de l’OTAN en Libye avait principalement des motifs économiques. Comme Saddam Hussein, Kadhafi était un allié – et un ancien ennemi – de l’Ouest qui était tombé en disgrâce avant la rébellion de 2011 contre lui. Alors que les Etats-Unis ont hypocritement affirmé que l’implication de l’OTAN en Libye était humanitaire, de nombreux analystes pensent qu’elle avait plus à voir avec le pétrole et la protection du système monétaire international. En effet, comme Newman l’explique, le régime de Kadhafi est passé de modèle et d’allié important de l’Ouest àennemi à abattre en l’espace de seulement quelques années. Ce revirement soudain a très probablement été causé par le projet de Kadhafi d’arrêter de vendre le pétrole libyen en dollars américains – un projet qui aurait été particulièrement dévastateur pour l’économie américaine et le dollar américain [Saddam Hussein avait aussi ce projet, Note du Saker Francophone].

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De même, on peut dire que le plan d’intervention en Syrie était et est toujours motivé par des intérêts pétroliers, et non par des préoccupations humanitaires. Dans son analyse globale de la situation, Nafeez Ahmed explique que la violence et le meurtre de civils – dans les deux camps – sont exploités dans le seul but géopolitique de contrôler le pétrole du Moyen-Orient et les pipelines de gaz. Son rapport s’appuie sur de nombreuses sources officielles, y compris des fuites de documents gouvernementaux, des fonctionnaires retraités de l’OTAN et l’ancien ministre français des Affaires étrangères Roland Dumas, pour montrer comment la situation en Syrie est liée au désir ancien des Occidentaux de contrôler le pétrole du Moyen-Orient et les pipelines; depuis 2011, les États-Unis et le Royaume-Uni entraînent des forces d’opposition syriennes pour provoquer l’effondrement du régime syrien de l’intérieur.

L’appropriation du pétrole par l’Ouest est le facteur déterminant en Irak, Libye et Syrie (en plus, dans le cas de la Libye, de protéger le dollar et les banques européennes). Mais en Ukraine, il s’agit principalement d’accaparer les terres riches et fertiles du pays pour la culture des OGM par les multinationales de l’industrie agro-alimentaire occidentale, introduites grâce à un prêt conditionnel du FMI de 17 milliards. Il est intéressant de noter, avec Joyce Nelson, de The Ecologist, qu’à la fin de 2013, Viktor Ianoukovitch, alors président de l’Ukraine, a rejeté un accord d’association avec l’Union européenne lié à un prêt du FMI de 17 milliards de dollars, lui préférant un plan d’aide russe de 15 milliards de dollars incluant un rabais sur le gaz naturel russe. Comme l’explique Nelson, «sa décision a été le principal facteur déclencheur des manifestations meurtrières qui ont suivi et qui ont conduit à son renversement en février 2014 et à la crise actuelle». Cela signifie que le prêt d’aujourd’hui du FMI – et la voracité de ses clauses – était sur la table bien avant l’éviction de l’ancien président Ianoukovitch, et que le changement de régime dans le pays a commodément permis au prêt de prendre racine.

En plus d’ouvrir les riches terres agricoles de l’Ukraine aux géants occidentaux de l’agro-business et à la production d’OGM, les prêts du FMI sont généralement accompagnés de conditions de restructuration économique strictes sous la forme de programmes d’ajustement structurel (PAS). Ces programmes obligent essentiellement la nation emprunteuse à restructurer son économie en réduisant les dépenses publiques et les subventions dans des domaines comme l’emploi, le soutien du pouvoir d‘achat, la santé et l’éducation ainsi qu’à privatiser des services (auparavant accessibles) tels que la santé. Si les conditions du FMI sont appliquées en Ukraine, cela va dévaster et appauvrir le pays.

Malgré leur importance, ces projets politico-économiques dont l’Ukraine fait les frais, sont rarement traités en profondeur, voire pas du tout, dans les médias mainstream occidentaux. Alors que le conflit en Ukraine se poursuit et que les grands médias se concentrent principalement sur les drames humains et politiques du conflit et de l’accord de cessez-le-feu de Minsk 2, on peut seulement espérer que le peuple de l’Ukraine n’aura pas à subir sur le long terme le même sort politique et économique que les peuples d’Irak, de Syrie ou de Libye.

Ghada Chehade

Traduit par Dominique, relu par jj pour le Saker Francophone

Antidiscriminatie-organisaties discrimineren

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Door: John De Wit

Antidiscriminatie-organisaties discrimineren

Ex: http://www.doorbraak.be

De media brachten gisteren een mooi voorbeeld van hoe de antidiscriminatiewet discriminerend wordt toegepast op etnische of religieuze grond.

De klant is autochtoon

Het Minderhedencentrum deed een onderzoek naar dienstenchequebedrijven. Die gaan in twee op de drie gevallen in op de vraag van een klant om een Vlaamse en geen allochtone poetsvrouw te krijgen. Discriminatie, zo vindt het minderhedenforum in De Standaard. Het wil niet alleen de dienstenchequebedrijven harder aanpakken, maar ook de klanten die alleen een Vlaamse, en geen allochtone poetsvrouw willen. Ook die moeten bestraft worden door ze te beboeten, het fiscaal voordeel terug te vorderen en ze te schrappen als klanten. Dat kan momenteel niet en het lijkt me heel verregaand als het mogelijk zou worden.

De antiracismewet straft racisme immers bij het leveren van een dienst. Maar een klant levert geen dienst, hij doet net het omgekeerde, hij koopt een dienst. Als je redeneert zoals het Minderhedencentrum, dan kan iedere bakker of slager naar de rechter stappen als een klant zijn brood of vlees bij een concurrent koopt en deze klant niet uitdrukkelijk kan motiveren waarom hij niet bij hem gaat. Ik durf er niet aan denken welke gevolgen de foute redenering van het minderhedenforum zou hebben in de sector van de verliefdheid en de seksualiteit.

Wat betreft de bedrijven die dienstencheques leveren: de Europese rechtspraak laat toe dat discriminatie bij de levering van diensten strafbaar is. En in ieder geval is een gerechtelijke (burgerlijke) aanpak nodig. Maar de vraag is hier of een bedrijf dat ingaat op een verzoek van een klant per definitie de wet overtreedt. Ja, zegt de Europese rechtspraak. Het blijft m.i. echter betwistbaar: als een klant appelen wil en geen peren, is dat zijn recht. Moet de verkoper, die appelen én peren verkoopt, dan zeggen: néé, jij moet peren kopen? Dat is een discussiepunt, de Europese rechtspraak vindt van wel, maar persoonlijk ben ik er niet uit. Zou het niet beter zijn om de discriminatiewetten alleen maar toe te passen in de relaties tussen burgers en de staat en gesubsidieerde organisaties en niet in de relaties tussen burgers onderling?

De klant is moslim

Heel anders, ja zelfs helemaal omgekeerd, redeneert het Interfederaal Gelijke Kansencentrum (IGKC) als de klanten moslim zijn. Dan pleit het voor 'redelijke aanpassingen'. Het gaat om islamitische mannen, doorgaans van allochtone afkomst, die niet willen dat hun vrouw door een mannelijke arts wordt behandeld. Dan stelt het IGKC geen eis tot dagvaarding tegen artsen die op het verzoek van de islamitische mannen zouden ingaan. Adjunct-directeur Patrick Charlier pleitte gisteren in La Libre Belgique immers voor het Canadese concept van accomodement raisonnable. Dat was al van toepasssing bij mensen met een beperking en houdt in dat men zoveel als mogelijk aanpassingen moet doen ten voordele van deze groep. Charlier wil dat die regeling ook gaat gelden voor moslims. Wat het minderhedenforum ervan vindt is niet duidelijk.

Dubbel beleid

Hoe zit het nu? De klanten kunnen m.i. niet gedagvaard of vervolgd worden, noch strafrechtelijk, noch burgerlijk. Maar of je nu vindt dat de leverancier van een dienst al dan niet aangepakt moet worden als hij op de discriminerende visie van zijn klanten ingaat, doet zelfs weinig ter zake. Belangrijk is vooral dat voor iedereen dezelfde regels gelden. Gelijke monniken, gelijke kappen.

Het Interfederaal Gelijke Kansencentrum huldigt een dubbel beleid. Als de klanten van een bedrijf dat een dienst levert (bijvoorbeeld een poetsvrouw) autochtoon zijn en dat bedrijf gaat in op hun discriminerend verzoek, dan moet dat bedrijf vervolgd worden. Als de klanten van een bedrijf dat een dienst levert (nl. ziekenhuizen) moslim zijn, dan moet 'in de mate van het mogelijke' op hun verzoek worden ingegaan volgens een Canadees concept.

Het IGKC huldigt een verschillend beleid al naargelang de aard van de klant: autochtoon of moslim. Beide criteria (discriminatie op grond van etnische afkomst en discriminatie op grond van religie) zijn opgenomen in de antidiscriminatiewet. Vanuit de filosofie van die wet moeten de klanten in beide gevallen op dezelfde manier behandeld worden. Maar ze worden dus anders behandeld en dat is ... een overtreding van de antidiscriminatiewet.

Storme

Deze ongelijke behandeling toont aan dat de antidiscriminatiewet momenteel willekeurig - en dus discriminerend - wordt toegepast en in de praktijk gebeurt dat zelfs op etnische basis (omdat de moslims waarmee incidenten in ziekenhuizen zijn, doorgaans van allochtone afkomst zijn). Dat komt omdat de politici het Centrum voor Gelijkheid van Kansen hebben omgevormd zonder enige evaluatie van de werking van de antiracisme- en de antidiscriminatiewet. Die evaluatie moest al in 2012 zijn ingediend bij het parlement, maar er is nog maar net een oproep gelanceerd om een commissie op te richten om die wet te evalueren. Goed beleid is dit niet.

Professor Matthias Storme waarschuwde hier eerder al voor. Hij betoogde eerder al dat het discriminatiebegrip inhoudsloos is geworden en willekeurig wordt toegepast. Momenteel is Storme bestuurder van het IGKC. Hij zit nu uitgerekend op de juiste plaats om hier iets aan te doen.

De auteur is Justitie-expert

Lees meer over hervorming van de antidiscriminatiewet op deze link.

 

Regime-change – fortwährende Fehlschläge der USA

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Regime-change – fortwährende Fehlschläge der USA
 
 
Ex: http://www.strategische-studien.com

Entsprechend der im Weissen Haus herrschenden politischen Ausrichtung nach Republikanern oder Demokraten fordern in regelmässiger Folge rechte Neokonservative oder Linksliberale in den jeweiligen Administrationen den Sturz nicht genehmer Herrscher in der Welt und deren Auswechseln durch demokratische Regierungen. Dieses durch die USA propagierte und geförderte Regime-change hat in der neueren Zeit mit dem Sturz des afghanischen Präsidenten Mohammed Najibullah im April 1992 eingesetzt. Das Ergebnis war aber keine Demokratie in Afghanistan, sondern ein Bürgerkrieg zwischen den verschiedenen Mujaheddin-Parteien, der zur Zerstörung Kabuls und später zur Machtübernahme durch die Taliban führte, die schliesslich, am 27. September 1996, Najibullah in Kabul ermordeten. Es folgten weitere Regime-change nach gleichem Muster:

  • Im Dezember 2001 wurde das Regime der Taliban in Kabul nach dem Luftkrieg der USA und dem Vorstoss der Nordallianz beseitigt. Die Konsequenz: der Krieg dauert unvermindert an und der Drogenanbau und –handel ist regelrecht aufgeblüht.
  • Am 5. Oktober 2000 wurde der serbische Präsident Slobodan Milosevic durch Massendemonstrationen in Belgrad zum Rücktritt gezwungen. Nach wie vor ist Serbien kein stabiler Staat.
  • Am 9. April 2003 wurde Saddam Hussein durch den Angriff und der Besetzung des Iraks durch die USA und ihre Allianz der Willigen gestürzt und am 30. Dezember 2006 von den neuen Machthabern hingerichtet. Die Folgen dauern bis heute an. Die Beseitigung des Regimes von Saddam Hussein hat die Macht des Irans im Irak gestärkt und schliesslich zur Entstehung des Islamischen Staats im westlichen Irak geführt.
  • Durch die Rosenrevolution in Georgien wurde am 23. November 2003 der Präsident Eduard Schewardnadse gestürzt. Unter seinem Nachfolger orientierte sich Georgien nach den USA. 2008 zettelte dieser indirekt einen Krieg gegen Russland an, der zur Aufteilung des Landes führte.
  • Am 14. Januar 2011 wurde der tunesische Diktator Zine al-Abidine Ben Ali durch Demonstrationen vertrieben und floh nach Saudi-Arabien. Das Resultat: in Tunesien streiten Islamisten und Anhänger von Ben Ali immer noch um die Macht. Tunesien gilt nach wie vor als instabiler Staat.
  • Durch Massenproteste wurde am 11. Februar 2011 der langjährige Machthaber Ägyptens, Hosni Mubarak, gestürzt. In der Folge wurde der Moslembruder Mursi als Präsident gewählt, aber am 3. Juli 2013 durch einen Militärputsch von Feldmarschall Abd al-Fattah as-Sisi gestürzt. Letzterer wurde 2014 zum Präsidenten gewählt. Seine Sicherheitskräfte befinden sich in einem Abnützungskrieg mit Islamisten in Ägypten und dem Sinai.
  • Im März 2011 sind in Syrien, gefördert durch Neocons-Organisationen in den USA sowie durch die Türkei und Saudi-Arabien, Massenproteste gegen das Regime von Baschar al-Assad ausgelöst worden. Heute tobt in Syrien ein Bürgerkrieg, der u.a. durch die Salafisten-Organisationen des Islamischen Staates und der Jabhat al-Nusra beherrscht wird. Syrien gilt als zerstört. Millionen Menschen sind auf der Flucht.
  • Unterstützt durch den Luftkrieg der USA, von Grossbritannien und Frankreich haben Milizen in Libyen die Macht an sich gerissen und am 20. Oktober 2011 den libyschen Machthaber Gaddafi zuerst auf der Kühlerhaube eines Autos kastriert und anschliessend getötet. Heute gilt Libyen als zerfallener Staat, in dem ein brutaler Bürgerkrieg tobt.
  • Am 22. Februar 2014 ist der gewählte Präsident der Ukraine, Wiktor Janukowitsch, nach Massenprotesten in Kiew durch das Parlament abgesetzt worden. Er ist nach Russland geflohen. Der Präsident Russlands, Waldimir Putin, hat die nachfolgende Destabilisierung der Ukraine zur Annektierung der Krim ausgenützt. Im Osten der Ukraine kämpfen seither Separatisten gegen die Milizen und Armee von Kiew. Die Ukraine ist in zwei Teile zerfallen.

Aufgrund dieser verschiedenen Beispiele kann der Schluss gezogen werden, dass die amerikanische Politik des Regime-change nirgends zur Demokratie geführt hat. Im Gegenteil – beinahe in allen diesen Staaten herrschen heute Bürgerkriege und Chaos. Die USA hätten sinnvoller das dafür verwendete Geld zur Lösung ihrer eigenen Probleme eingesetzt und damit ihre beinahe nicht mehr funktionierende Infrastruktur, ihr schlechtes Bildungs- und Gesundheitswesen und ihr darniederliegendes Rentenwesen saniert.