jeudi, 13 septembre 2018
Irak: crise économique, sanitaire et politique
Irak: crise économique, sanitaire et politique
par Jean-Claude Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
L'Irak est au cœur d'une des plus vastes réserves de pétrole du monde. Elle participe en principe à la coalition syro-iranienne appuyée par la Russie contre ISIS. D'où l'inquiétude que commencent à susciter les violentes manifestations qui se déroulent actuellement contre le gouvernement. Les locaux de celui-ci à Bassorah, deuxième ville d'Irak après Bagdad. la capitale, viennent d'être totalement incendiés. Les manifestants, composés de personnes à faible revenu, sinon sans emploi, ont bloqué le port de Umm Qasr,, essentiel pour les exportations et importations. La « zone verte », censée être démilitarisée, où se trouvent notamment les ambassades, à reçu plusieurs coup de mortiers. Au moins dix manifestants ont été tuées par les forces de sécurité. La situation devrait inquiéter l'opinion internationale, Mais elle est peu commentée par les médias.
La cause de cette crise est due à la petite minorité d'autocrates enrichis qui ont pris le pouvoir avec le soutien de tous ceux qui comptent sur ce gouvernement pour poursuivre la lutte contre le djihadisme. Totalement corrompus, ils exploitent à leur profit les richesses du pays et les aides internationales. Pour plus de détails, on lira l'article de Reuters 1) Mais on notera que cet article, ainsi que celui du Monde, cité aussi ci-dessous, datent déjà de quelques jours Au 11/09. il semble que les protestations violentes ne cessent d'augmenter.
Une grande partie des protestations est provoquée par les épidémies de maladies contagieuses, notamment de choléra, résultant du mauvais état des sources d'eau potable, qui disparaissent aujourd'hui sous l'accumulation des ordures non traitées. Le peu d'hôpitaux existants sont totalement débordés. De nombreux décès y sont enregistrés chaque jour. Cependant les compagnies pétrolières exportent de plus en plus de pétrole à partir de Bassorah, soit actuellement 4 millions de barils par jour, ce qui a rapporté au gouvernement de Bagdad un bénéfice d'environ 7 milliards de dollars ce dernier mois.
Ces événement ont mis à mal l'ancien gouvernement dirigé par Haider al-Abadi. Rien de concret n'avait suivi sa désignation, sinon une augmentation de la corruption. Des élections générales avaient eu lieu le 12 mai, mais le nouveau Parlement vient seulement de se réunir. Il affirme vouloir faire face à la crise. Mais aucun nouveau gouvernement n'a pu encore être officiellement désigné.
Les sondages désignent comme favori le religieux nationaliste Muqtada al-Sadr, assisté par le petit Parti communiste. Il s'était vanté de son orientation non religieuse, non sectaire et progressiste. Mais rien ne prouve qu'il sera en état de tenir ses promesses.
En attendant les manifestations semblent donner une nouvelle jeunesse aux djihadistes, apparemment éliminés jusqu'à présent. Le pire parait à craindre.
Références
1) https://fr.news.yahoo.com/manifestations-en-irak-roquette...
Voir aussi https://abonnes.lemonde.fr/moyen-orient-irak/article/2018...?
2) Voir en date du 10/09 un article de Ej Magnier excellent connaisseur du Moyen Orient
https://ejmagnier.com/2018/09/10/haidar-abadi-has-fallen-...
Question à suivre. Nous y reviendrons probablement
08:30 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : irak, bagdad, moyen orient, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 13 janvier 2014
"Al Qaeda se extiende en Irak como un virus imparable"
Ex: http://www.elespiadigital.com
Las fuerzas policiales iraquíes y tribus locales lograron expulsar del centro de la ciudad de Ramadi a los yihadistas del Estado Islámico de Irak y el Levante y retomar así el control de la ciudad, ocupado por el grupo vinculado a Al Qaeda.
Las consecuencias del conflicto sirio parecen tener su eco directo en Irak. Miles de ciudadanos han abandonado la provincia de Anbar después de que los islamistas tomaran el control de las ciudades de Ramadi y Faluya. Estas dos localidades, estratégicas durante la invasión de EE.UU., se convirtieron en un bastión de Al Qaeda. Ahora, el Gobierno del país intenta restablecer el mando en la región.
"Las fuerzas armadas iraquíes nunca abandonarán Anbar porque nunca se marcharon, ya estaban allí desde antes", afirma Adnan al Shahmani, asesor del primer ministro del país, Nuri al Maliki.
Antes de la invasión de EE.UU., el yihadismo era casi inexistente en Irak. Dos años después de la retirada de las tropas estadounidenses del país, se muestra poderoso, mientras que Washington, por su parte, parece desentenderse totalmente del tema. Según el secretario de Estado estadounidense, John Kerry, se trata de "una lucha que pertenece a los propios iraquíes".
Un equipo de RT conversó con un miembro de Al Qaeda en Irak hace seis meses y entonces aseguraba que el destino de Siria estaba unido al de Irak. Llegó el momento, decía, de desestabilizar el Gobierno de Al Maliki.
Karlos Zurutuza, corresponsal de la agencia de noticias IPS, cree que "el vacío de poder que está surgiendo en toda la región de Oriente Medio y el norte de África está haciendo que Al Qaeda se extienda como un virus imparable".
La decisión de grupos tribales sunitas marcará el rumbo del conflicto
Paradójicamente, Irán y EE.UU. están de acuerdo en su apoyo al Gobierno de Al Maliki, mientras que los sunitas ven la realidad muy diferente. En los últimos años las tensiones sectarias han fragmentado el país. Actualmente, es difícil encontrar una identidad común en Irak. Si en 2005 tenían que decidir entre las tropas de EE.UU. o Al Qaeda, ahora vuelven a encontrarse entre la espada y la pared.
"Los sunitas de Irak son los parias de la invasión de 2003, los parias del Gobierno a manos de Nuri al Maliki tras años de marginación sistemática. La población sunita se encuentra entre un Gobierno que les rechaza y unos agentes extranjeros extremistas dispuestos a luchar por un emirato sunita", opina Karlos Zurutuza.
Algunos expertos ya adelantaban el caos que se vive en Irak hace ya casi una década. "'En lugar de unir a Irak, tras el año 2005 habrá un conflicto tribal más grave, profundas diferencias religiosas que llevarán a Irak a más caos y a una guerra civil sangrienta'. Eso lo dijimos en 2004. El país está en ruinas", opina el analista internacional Gerald Celeste.
Así, la clave la tienen los grupos tribales. Su decisión marcará el rumbo del conflicto. Los ciudadanos iraquíes, mientras tanto, vuelven a ser las víctimas, como tras la invasión estadounidense. De nuevo, se ven obligados a desplazarse a otros lugares y a refugiarse de un conflicto ya regional.
Desde el año 2009 Irak había reducido el número de homicidios por año de manera sustancial. En 2013, no obstante, hubo un punto de inflexión y fue el más sangriento en un lustro. Viendo la compleja situación que asola ahora a Irak, parece que se avecinan, una vez más, tiempos oscuros para el país.
00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bagdad, irak, actualité, moyen orient, monde arabe, politique internationale, monde arabo-musulman, terrorisme, al qaeda | | del.icio.us | | Digg | Facebook
vendredi, 10 janvier 2014
Irak- Syrie : le péril d’un grand état islamiste
Irak- Syrie : le péril d’un grand état islamiste
L’inconséquence occidentale au pied du mur
Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr
00:08 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : irak, syrie, proche orient, levant, moyen orient, politique internationale, géopolitique, monde arabe, monde arabo-musulman, islamisme, califat, fondamentalisme islamiste, al qaeda, damas, bagdad | | del.icio.us | | Digg | Facebook