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samedi, 08 mai 2021

Élections régionales de Madrid: punition pour la gauche

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Élections régionales de Madrid: punition pour la gauche

Par Jordi GARRIGA

Ex: https://metainfos.com/2021/05/06/

Ce mardi 4 mai, des élections régionales anticipées ont eu lieu dans la Communauté de Madrid. Elles étaient anticipées car les dernières avaient eu lieu en 2019. La raison de l’avance électorale était la rupture du pacte gouvernemental entre le Parti populaire et Ciudadanos dans la région de Murcie et l’accord du nouveau gouvernement régional de Ciudadanos avec le parti socialiste. La présidente de Madrid, Isabel Díaz Ayuso, craignant le même mouvement à Madrid (puisqu’elle gouvernait grâce à la même combinaison), a décidé de faire avancer les élections, malgré le fait que la gauche ait tenté d’éviter cet appel, signe que le plan était bien de faire la même chose qu’à Murcie.

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Malgré les sondages gouvernementaux, qui prédisaient une victoire pour les partis de gauche, l’actuelle président de Madrid a réalisé un grand triomphe, obtenant 65 députés (+35) et touchant la majorité absolue (sur 132 sièges). Il faut tenir compte du fait qu’elle gouvernait auparavant grâce au pacte de ses 30 députés à l’époque avec les 26 de Ciudadanos et 12 de VOX. Elle a donc gagné son pari !

Le parti le plus perdant a été Ciudadanos, un parti du centre libéral qui avait joué électoralement aux côtés de la droite, mais de manière inattendue et contre l’opinion de ses cadres et des membres du parti, ou des électeurs, qui s’étaient alors tourné vers le parti socialiste en essayant changer le gouvernement de trois régions par des motions de défiance. La punition a été totale: de 26 députés à 0. Plus de 500 000 voix perdues.

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Au contraire, la présidente Díaz Ayuso, qui a été diabolisée et assiégée à la nausée par le gouvernement central et ses médias, a reçu le soutien de 1.600.000 voix, remportant 1 million de voix en plus et représentant la force la plus plébiscitée dans tous les districts de Madrid et sur 176 des 178 communes de la région. Dévastateur ! Les raisons les plus plausibles de ce soutien populaire ont sans aucun doute été sa position contre la fermeture des lieux de travail  en défendant une circulation maximale, organisant du coup une confrontation permanente avec le gouvernement socialiste en Espagne pendant et sur la crise du COVID.

Le parti socialiste est descendu de la première position à la troisième, avec son candidat Gabilondo, personnage gris sans charisme, dépassé de quelques milliers de voix par un autre candidat de gauche, séparé du PODEMOS, Más Madrid.

VOX a pour sa part été maintenu, passant de 12 à 13 députés et remportant près de 50 000 voix supplémentaires. Il a déjà annoncé sans surprise sa volonté de soutenir un gouvernement du Parti populaire dans la région.

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Le soir même des élections, Pablo Iglesias, qui avait démissionné de son poste de vice-président du gouvernement espagnol pour être candidat du PODEMOS, a annoncé sa démission de ses fonctions et de la politique. Comme je l’ai annoncé (https://metainfos.com/2021/04/18/pablo-iglesias-ou-quand-...), même si je ne m’attendais pas à ce que ce soit si tôt. Sa candidature a obtenu 80 000 voix de plus qu’en 2019, mais c’est clairement un échec avec 7% de voix au total. Dans tous les quartiers populaires qu’ils prétendent représenter, la droite a gagné et l’étrange campagne intimidante, dans laquelle ils ont reçu des lettres avec des balles à l’intérieur, ainsi que leurs appels à parier entre «démocratie ou fascisme» n’ont guère influencé les résultats. En fait, le véritable électorat espagnol, au-delà des cris hystériques des médias, ne se préoccupe pas des problèmes typiques d’une guerre civile qui a pris fin il y a plus de 80 ans, mais plutôt de pouvoir manger et pouvoir travailler tous les jours. Les appels antifascistes ou anticommunistes (Vox avec son « nous avons arrêté le communisme à Madrid« ) ont déjà perdu de leur efficacité à cause d’une certaine saturation passéiste. Le monde a changé mais certaines générations comme en France ne s’en sont pas encore rendu compte !

En fait, les vrais communistes et fascistes qui se sont présentés à ces élections, avec leurs candidatures marginales qui n’ont pas atteint 1% des voix, ont été encore plus acculés: le Parti communiste des travailleurs d’Espagne (PCTE) est passé de 2610 à 1 653 voix (0,05%) et la Falange Española de las JONS (FE de las JONS) de 2 217 à 1 129 voix (0,03%)…

Le chef du PP, Pablo Casado, dans son euphorie a annoncé que ces élections marquent le début de la récupération du gouvernement espagnol. Certes, puisque la lecture initiale de ces élections pourrait bien être le retour, dans peu de temps, du bipartisme en Espagne. Si, jusqu’à récemment, cinq partis se disputaient directement des positions de pouvoir dans les différentes élections, la carte politique espagnole est maintenant la suivante:

– Ciudadanos, après une série d’erreurs stratégiques  disparaîtra rapidement et presque tous ses électeurs iront au Parti populaire.

– PODEMOS, après le départ de Pablo Iglesias a de nombreuses possibilités de désintégration, puisque son leader était le pilier fondamental de sa cohésion.

– VOX, qui malgré son maintien, ne cesse de suivre le Parti populaire, court le risque que ses électeurs finissent tôt ou tard par parier sur le parti le plus grand, le plus modéré et qui en dit autant sans trop crier.

vendredi, 27 avril 2018

Editorial EAS - III Encuentro Literario

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HORARIO DE PONENCIAS

16:30 - WEIMAR: REPÚBLICA, REVOLUCIÓN Y FREIKORPS
            por el Dr. Jesús Lorente

17:30 - EL ESPÍRITU DEL FASCISMO: ANÁLISIS DE UN
            MOVIMIENTO POLÍTICO
            por Carlos Videla y Fco. J. Fernández-Cruz

18:30 - DOMINIQUE VENNER Y EL OCASO DE EUROPA
            por Javier Nicolás

19:30 - PROGRAMACIÓN MENTAL Y EL CONTROL DE LA
            POBLACIÓN
            Dr. Felipe Botaya y Ramón Irles
            
ENTRADA GRATUITA

Los autores firmarán libros.

Editorial EAS agradece la difusión de este e-mail

 

samedi, 21 avril 2018

II Jornadas Metapoliticas Madrid, 14-04-2018

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Ediciones Fides y Ohka

II Jornadas Metapoliticas

Madrid, 14-04-2018

1) Javier R. Portella

Javier R. Portella departiendo sobre Cataluña
 
 

2) Enrique de Acedo

Enrique de Acedo departiendo sobre Geopolitica
 
 

3) Mesa Redonda sobre Cataluña

Mesa-debate sobre la actualidad de Cataluña en la que intervienen: Raúl, Nacho Larrea, Eduardo Arroyo y Juan Antonio LLopart (de izda. a dcha.)
 
 

3) José Javier Esparza

José Javier Esparza departiendo sobre mayo del 68
 
 

4) Fernando Marquez

 
Fernando Marquez departiendo sobre Jünger
 

lundi, 02 avril 2018

14 de abril 2018: II Jornadas metapolitica

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lundi, 19 mars 2018

Guerra civil étnica

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Carlos X. Blanco:

Guerra civil étnica

Ex: https://latribunadelpaisvasco.com

Bienvenidos a Europa. ¿No queríamos parecernos a ellos? Ahí lo tenemos. Un barrio de Madrid, la capital de España, arde. Madrid ya se puede igualar a París y las otras grandes ciudades galas. Ya puede ser comparado con Bruselas, con Londres. Madrid ya es multicultural y lo ha demostrado. Madrid, Lavapiés, como escenario de graves altercados con la policía, como teatro de violencia y destrucción, como campo de batalla ideal para invasores ilegales, extranjeros desagradecidos, radicales anti-sistema. ¿No es muy bonito así? Muchas gentes, de todos los colores, de todas las creencias, de todas las procedencias, incluyendo al autóctono, al producto de la Oclocracia, todos ellos destrozando la ciudad y el país en que viven o que les ha acogido. Es bueno que sea así. Es necesario que sea así. Enriquece, y mucho, que sea así… Ese es el paisaje de la Europa multiétnica. Todas las grandes ciudades de Europa, cuanto más multiculturales son, mayor violencia étnica sufren. Será muy bonito ver ese paisaje de destrucción urbana progresiva. Será verdaderamente hermoso comprobar cómo perdemos el sosiego y la seguridad. Una maravilla protegerse ante los asaltos, las violaciones, las zonas "no vayas allí". Interesante de veras conocer los guetos, los zocos, los campamentos al aire libre, las hogueras en medio de la calle, los tantanes nocturnos, los rezos del imán en plena plaza. Y, de tanto en tanto, las luchas callejeras.  


¿Querían esto los madrileños? Los españoles, ¿fuimos preguntados? ¿Está escrito en alguna parte que las leyes vigentes contra la entrada y permanencia de gente no deseada deban ser omitidas, olvidadas, burladas? ¿Garantiza o permite de veras nuestra Constitución que existan privilegios y excepciones para con individuos sin nuestra nacionalidad y sin permiso de entrada y residencia? ¿Pueden ellos, los invasores o los residentes o legales "montárselo" sin pagar impuestos? ¿Tienen derecho a reclamar, protestar, alborotar… quienes han venido sin pedírselo, violando desde el inicio mismo de su estancia todas nuestras leyes? El mensaje que todos estos hechos desgraciados transmiten a la población es más destructivo que las algaradas salvajes, importadas de África y de la barbarie. Es el mensaje de que en España, como en el resto de Europa occidental, ya no hay ley, y que aquellos textos que se dicen "ley" sólo sirven como grillete para sus verdaderos destinatarios y supuestos beneficiarios, nosotros. El pueblo autóctono ha elegido a sus enemigos como representantes. Pobre pueblo que una vez confió en unos legisladores para que velaran por lo que creían suyo: la paz de sus ciudades, la identidad de sus pueblos, el honor de sus mujeres, la preservación de las libertades y del estado de derecho.

 

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Cuando ve las fotos terribles de las algaradas, este pueblo español burlado no puede sentir otra cosa que la punzada de la traición. Hemos sido traicionados por una clase política corrupta y salvaje. Tan cruel y ciega como las hordas que importa, cual mercancía barata para sus sucios trapicheos. Entre los miles de desagradecidos y delincuentes que esta clase política sucia y hedionda está metiendo con calzador y alevosía en nuestra estrecha horma, también hay miles, millones de seres humanos buenos y sufrientes, que huyen de países atrasados, violentos y fallidos, pozos oscuros de miseria, fanatismo y guerra étnica. Por desgracia, quienes más se quejan, quienes más destruyen, quienes más violan las leyes y rompen la convivencia son aquellos que más se hacen notar, aquellos que manchan el buen nombre de compatriotas y compañeros de emigración o exilio. Los humanos somos así, estamos todos mezclados dentro de cada raza y cada país: los buenos con los malos. Pero un Madrid que arde siempre nos recordará que un Estado no es una oenegé, que no se puede ser bueno con todo el mundo y a todas horas, y que la (geo)política mundial no es una tarea de las Hermanitas de la Caridad. A España le concierne la misión histórica de ser dique de contención de las oleadas del sur. Siempre ha sido así desde la caída del Imperio Romano. El error histórico español, tanto como el francés o europeo en general, ha consistido en no colonizar debidamente todo el norte de África, desde su fachada atlántica hasta Palestina. Un error grave el no haber destinado energías suficientes, desde el César Carlos V, a cristianizar y occidentalizar todo el llamado Magreb, creando allí, y no en Europa, sociedades verdaderamente mixtas, colchones de civilización al sur formados al alimón por cristianos y mahometanos, colchones fronterizos que hicieran de limes entre "el espacio exterior" y un Imperio en el sentido estricto (en el sentido espiritual, como dice Robert Steuckers, esto es, en el terreno civilizador).


Pero se hizo mal, y ahora tenemos una España y una Europa occidental que es ya, alarmantemente, una "frontera", un espacio inseguro de acometidas, invasiones, flujos, colonizaciones y segmentaciones internas. Barrios enteros sufren el proceso de "guetificación". Se pueden estudiar ya en los mapas, a modo de glóbulos, de universos-isla, afroárabes, o en ocasiones "latinos", universos-isla dentro de Europa que se reproducen, que se arraciman, que se interconectan como las estrellas en el seno de constelaciones, como bolsas de barbarie dentro de una civilización que se cuartea.

 

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Vamos hacia una nueva Edad Media en la que Occidente sufre metástasis. En cada ciudad, las urbanizaciones burguesas parecen castillos amurallados con vigilancia privada. Ya no existe un nomos común, vinculado a la tierra, a la tradición, a la sangre, al "nosotros". El multi-universo cultural significa, en el fondo, el más atroz de los individualismos, la importación de la ley de la jungla. Cuando el maestro o el niño cristiano calla su fe en el colegio, "por no molestar" a otras confesiones que sí tienen ganado el derecho (por su violencia no contestada) a molestar, eso es que la Edad Media ha comenzado.

 

Cuando uno pasa por su barrio, entre el retumbar de los tantanes y los bailes procaces de latitudes lejanas, eso es que mi España y mi Europa están muriendo. Muriendo también en manos de organizaciones ultracapitalistas (FMI, BM, OCDE, etc.) que no dudan en minar las bases culturales mismas en las que ese propio sistema capitalista brotó y que lo hicieron posible. Organizaciones que recomiendan, alientan e impulsan la "importación de mano de obra" so pretexto de pagar nuestras pensiones, llenar nuestros colegios, mantener nuestra pirámide poblacional. El sistema capitalista mundial ha desarrollado la estúpida noción de que el hombre no posee raíz, es trasplantable, recambiable, como quien suple una bombilla fundida por otra nueva. Pero no todo el mundo da luz cuando se enrosca en boquillas muy otras, o se introduce en casquillos ajenos. Miles de españoles dieron luz a las Américas, fueron savia y fueron el sudor que regó aquel continente para que floreciera allí la civilización. Y más recientemente, en la Europa de postguerra, nuestros mayores pusieron en marcha el desarrollo capitalista de los alemanes, suizos, belgas, franceses. Pero esta España de fronteras abiertas, esta imposición del multiculturalismo sólo nos dejará bombillas fundidas, lámparas rotas, cráneos machacados, cadáveres en las calles y desarraigo.

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Madrid, Lavapiés, arde. Prepárense. Sólo es el comienzo. Hace treinta años que Guillaume Faye anunció que Europa entera avanza hacia una guerra civil étnica. Ambas cosas a la vez, pues habrá gente de todos los colores a los dos lados del frente: defensores de Europa, a un lado, enemigos de la civilización, al otro.

mardi, 14 février 2017

Sierra de Madrid

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mardi, 17 mai 2016

I Jornada de metapolitica - Madrid - 21 de Mayo 2016

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dimanche, 15 mai 2016

Jornada de metapolitica - Madrid

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mardi, 08 mars 2016

Espana 2000 en Madrid

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mardi, 24 novembre 2015

Une réflexion madrilène sur Alain de Benoist, doxographe erratique et communautariste naïf

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Une réflexion madrilène sur Alain de Benoist, doxographe erratique et communautariste naïf


Très récemment, Alain de Benoist est revenu tout fier d’Espagne, où quelques-unes des brochures de ce célèbre « polygraphe et doxographe » (P. A. Taguieff) ont été traduites et vaguement commercialisées. Il s’est produit en spectacle à Madrid mais semble ne pas avoir convaincu tous ceux qui sont venus écouter cette voix que l’on dit encore trop souvent « révolutionnaire » mais donne de plus en plus la triste impression de chercher l’adéquation aux corpus dominants, notamment en évoquant, de manière lassante, une société idéale, selon ses vœux, où des communautés très diverses et très hétéroclites vivraient en une harmonie parfaite, un peu comme sur les couvertures des brochures colportées par les témoins de Jéhovah, où les petits moutons font des câlins à de bons gros lions devenus végétariens. Jésus J. Sebastian (eh oui, il a un « Jésus » non comme rabbi mais comme disciple…), directeur de la revue espagnole « Elementos », qui parait exclusivement en « pdf » sur le net, et qui est l’équivalent de la revue du « canal historique » de la nouvelle droite parisienne, énonce une critique de son « maître-à-penser », lui reprochant 1) une pensée erratique et désordonnée et 2) une insistance suspecte sur ce « communautarisme » digne de la naïveté des témoins de Jéhovah. Critique qui fera plaisir à des hommes comme Guillaume Faye ou Pierre Vial. Critique qui s’avère plus que jamais pertinente, suite aux massacres de Paris, perpétrés à deux pas du bureau de Benoist, dans le 11ème arrondissement. Ces massacres ont pulvérisé l’idéal de « multiculturalité » des idéologues dominants et médiatisés. Ils ont aussi réduit en poussière la pâle adaptation communautariste de cette idéologie dominante que le doxographe de Benoist avait voulu colporter pour se donner bonne conscience, pour se dédouaner, pour se faire pardonner ses péchés de jeunesse par le grand prêtre BHL et surtout pour récupérer un tout petit strapontin dans les médias du système. Sic transit gloria mundi… Sa mayonnaise n’a pas pris même chez ses féaux disciples de la péninsule ibérique. Matière à réflexion pour les petits gamins qui l’adulent et se sont extasiés récemment, avant le massacre de la rue de Charonne, devant le récit de son voyage historique à Madrid, devant les déclamations plastronnantes qu’il a affichées sur son petit blog narcissique.


clown-pour-homme_2.jpgPour information, voici la critique du directeur d’ « Elementos », parue sur le site d’« El Manifiesto », publication électronique également liée au canal historique de la ND parisienne (http://www.elmanifiesto.com/articulos.asp?idarticulo=5216&utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter ) : «Personnellement, j’ai toujours considéré Alain de Benoist comme un maître, un maître-à-penser. Et, à coup sûr, je regrette vivement certaines époques où sa pensée était, disons-le, plus stable, même si elle véhiculait des évolutions innovantes et parfois assez surprenantes. Le fait est que la mouvance connue sous le nom de Nouvelle Droite et placée sous sa direction conserve certains gènes héréditaires, parfaitement identifiables, mais en même temps, elle dépend de manière excessive des « revirements idéologiques » brusques de son principal animateur. A chaque découverte, à chaque innovation, à chaque réflexion issues du cerveau inquiet d’Alain de Benoist, la Nouvelle Droite est sommée de se repositionner, de s’adapter, de se reformuler. En effet, on peut constater que chaque étape dans l’évolution de la pensée d’Alain de Benoist a fait émerger une tendance nouvelle au sein de la Nouvelle Droite, que l’on peut inscrire dans un registre, où elle figure au titre d’extrait. C’est ainsi que l’on a vu des intellectuels qui ont choisi leur propre chemin après avoir croisé « la ligne de Benoist ». Ces mutations incessantes et constantes, au sein d’un organisme vivant comme la Nouvelle Droite, ont généré des séquelles. D’un côté, cela nous a appris à ne pas absoluiser notre pensée, à ne pas transformer notre propre idéologie en une essence, un fondamentalisme, à ne pas nécessairement rechercher de la perversité dans les autres courants de pensée, comme le marxisme, et plutôt à aller y découvrir des points de convergence. De la perversité, nous en trouvons de toutes les façons dans le libéralisme. D’un autre côté toutefois, cette même flexibilité idéologique (ndt : issue des variations et soubresauts de la pensée de Benoist), qui varie comme varie l’appréhension de notre identité, ne doit pas nous empêcher de soumettre à débat cet autre brusque changement dans la pensée du « maître », qui consiste à affirmer un communautarisme radical : ce dernier peut être acceptable dans le cadre d’une critique générale du libéralisme mais doit être discuté et critiqué quand il nous invite avec trop d’empressement à reconnaître l’autonomie des communautés minoritaires (et qui ne sont peut-être minoritaires que pour le moment…), minorités qui ont envahi nos sociétés européennes. Parce qu’elles ne sont pas simplement venues pour demeurer chez nous mais pour nous remplacer ».


Texte original :

« Personalmente, siempre he considerado a Alain de Benoist como un maestro, un maestro del pensamiento. Y, ciertamente, añoro aquellas épocas en las que su pensamiento era, por decirlo de alguna manera, más estable, aunque nunca exento de evoluciones innovativas y, a veces, incluso sorprendentes. El caso es que la mouvance conocida como Nueva Derecha, bajo su patrocinio y liderazgo, conserva ciertos genes hereditarios perfectamente identificables pero, al mismo tiempo, depende excesivamente de los bruscos “giros ideológicos” de su principal protagonista. A cada descubrimiento, a cada innovación, a cada reflexión que viene de la mano inquieta de Alain de Benoist, el pensamiento de la Nueva Derecha tiene que replantearse, adaptarse y reformularse. De hecho, cada paso en la evolución del pensamiento de Alain de Benoist ha generado una nueva tendencia en la Nueva Derecha, como un registro, como un estrato. Y por eso, también hubo intelectuales que continuaron su camino después de cruzar la “línea Benoist” Estas constantes e incesantes mutaciones en un organismo vivo como es la Nueva Derecha tienen, desde luego, sus secuelas. Por un lado, hemos aprendido a no absolutizar nuestro pensamiento, a no hacer de nuestra ideología algo esencial, un fundamentalismo, y a no buscar la perversidad de otras corrientes, como la marxista, incluso a buscar determinadas convergencias con las mismas. Perversidad que sí que encontramos siempre, sin embargo y por descontado, en el liberalismo. Pero por otro lado, esa misma flexibilidad ideológica, variable como es la identidad, no nos debe impedir debatir algún que otro cambio brusco del “maestro”, como es la asunción de un radical comunitarismo, aceptable en su crítica del liberalismo, pero discutible en cuanto al reconocimiento de la autonomía de las comunidades minoritarias (de momento) que invaden nuestras sociedades europeas. Porque no sólo han venido para quedarse, han llegado para sustituirnos”.


Les gamins de Paris vont encore dire que nous sommes “méchants” d’avoir publié cet extrait de Jésus J. Sebastian. Que c’est un acte gratuit. Une vengeance d’âne de Pape, vingt ans après… Non : c’est de bonne guerre parce qu’après avoir publié un article de Guillaume Faye sur ce site, nous avons encore eu droit à deux « commentaires » sous pseudonyme du doxographe lui-même ou de l’un de ses factotums. Nous n’avons pas le droit de republier du Faye. Faye, lui, n’a pas le droit d’écrire sans être dénigré suite à une vindicte trentenaire du doxographe. Nous avons simplement voulu arroser l’arroseur, marri parce que la visite de Faye à Washington fut un succès et que la vente de ses livres bat tous les records aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Scandinavie et dans l’espace linguistique néerlandophone (qui oublie petit à petit le français). Le doxographe communautariste est un vilain jaloux, un envieux tenaillé par un ressentiment qui aurait fait rire Nietzsche. Mais on ne le prend plus guère au sérieux. Ses litanies provoquent la lassitude.

vendredi, 06 novembre 2015

Jornadas de la disidencia (Madrid, 2015)

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samedi, 26 septembre 2015

I Jornadas del CELE

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dimanche, 09 août 2015

Free discussion in Madrid, July 18th, 2015

Free discussion in Madrid, July 18th, 2015 (English)

Charla distendida en el Hogar Social Madrid con el periodista y escritor belga Robert Steuckers, que accedió a contestar nuestras preguntas sobre temas de muy distinta índole, el sábado 18 de julio de 2015.

jeudi, 18 juin 2015

Des maires « rouges » dans les principales villes espagnoles ?

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Des maires « rouges » dans les principales villes espagnoles?
 
Individualistes jusqu’à la moelle, ils ne conçoivent le monde que comme une somme grégaire d’atomes dépourvus de passé, démunis de projet, bornés à l’immédiateté du présent.
 
Écrivain et journaliste espagnol
Animateur du site: 
El Manifiesto
 
Ex: http://www.bvoltaire.fr
 

Pas des maires ! Des « mairesses », s’il vous plaît, va-t-on me corriger, car ce sont des dames, pardon : des femmes, féministes comme il se doit, qui occupent désormais les principales mairies : Madrid, Barcelone… Personne, pourtant, ne s’émouvra de l’épithète concernant leur « rougeur ». Ou si, peut-être, car ces gens-là n’aiment pas qu’on rappelle leur passé. Depuis quelques années, depuis que les communistes se sont fait appeler en Espagne – ailleurs, c’est pareil – « Izquierda Unida » (Union de la gauche), le drapeau rouge a, en effet, été abandonné ; la faucille et le marteau, cachés dans l’armoire ; « le prolétariat », remplacé par « les gens » ; la « lutte des classes », laissée de côté ; la « révolution », oubliée.

Oubliée… pour jeter de la poudre aux yeux ? Ou oubliée pour de bon ? Voilà la question. Acceptons que l’oubli soit sincère. Ne faisons pas comme eux, qui diabolisent quiconque ose parler de choses telles que patrie, enracinement, grandeur, identité… tandis que le pauvre malheureux fait l’objet de la reductio ad Hitlerum et se voit affublé de sa marque infâme.

Ne faisons pas comme eux (ou comme les libéraux, qui s’adonnent aussi bien à l’une qu’à l’autre reductio) : ne pratiquons pas la reductio ad Leninum (ou ad Stalinum, ou ad Maum, ou ad Castrum… ils sont si nombreux !) Acceptons, autrement dit, que les nouveaux gauchistes bon teint et postmodernisés n’envisagent d’entreprendre aucune révolution communiste.

Mais alors, qu’envisagent-ils ? Envisageraient-ils de mettre le système en échec moyennant une révolution d’un autre type, une révolution qui ne serait plus ni totalitaire ni égalitaire ? Plût aux dieux !… Là, on pourrait s’entendre. Quelques éléments semblent même aller dans ce sens. Par exemple, leur contestation du TTIP (Podemos est, parmi les partis importants, le seul à combattre le traité par lequel l’Europe sera définitivement assujettie aux multinationales états-uniennes). Ou les propos d’une Ada Colau, le nouveau maire de Barcelone, qui propose des mesures pour réduire… le tourisme, tenez-vous bien ! Ce fléau qui, en écrasant la belle ville de Barcelone, remplit les poches de tant de Barcelonais. Ou les mesures envisagées dans le programme de Podemos afin de pousser en avant les petites et moyennes entreprises : les mêmes petites entreprises des « sales bourgeois » qui, pendant la guerre civile espagnole, étaient eux aussi poussés en avant : vers les enfers, une balle dans la tête.

D’accord, tout cela est très bien (pas la balle, le reste), mais où cela mène-t-il ? Dans le cadre de quel projet, de quelle vision du monde tout cela s’inscrit-il ? Pas de projet, pas de vision, pas de monde. On navigue à vue. Or, si tout le projet se borne à ouvrir à fond le robinet des « dépenses sociales » (et des… « frais de fonction »), si tout consiste à faire comme les régimes populistes d’Amérique latine, alors le plus fracassant des échecs s’annonce à l’horizon : un échec, un chaos économique aussi gigantesque, par exemple, que celui du Venezuela qui a inspiré… et soutenu les gens de Podemos.

Ne paniquons quand même pas trop. La foudre ne tombant pas chaque fois que le ciel tonne, le plus probable est qu’il suffira que tous ces braves gens se mettent à marcher sur les moelleux tapis des bureaux (aujourd’hui des mairies, demain des ministères) pour que leurs envies d’un grand chambardement se voient vite étouffées. Ils n’ont aucune nouvelle vision du monde, disais-je. C’est vrai. Mais ils en ont une ancienne : celle qu’ils partagent avec leurs ennemis censés être détrônés.

Aussi bien les uns que les autres, ils croient que l’économie (qu’elle soit tout à fait libérale ou dirigée) est le socle même du monde – et elle doit le rester. Aussi bien les uns que les autres, ils ignorent ce qu’est une patrie, une communauté organique, « une unité de destin », disait un certain Primo de Rivera.

Individualistes jusqu’à la moelle, ils ne conçoivent le monde que comme une somme grégaire d’atomes dépourvus de passé, démunis de projet, bornés à l’immédiateté du présent.

Rien, dès lors, ne les empêche d’ouvrir les portes – ceux de Podemos les ouvriront encore davantage – à d’autres individus, à d’autres atomes : à l’immigration de peuplement qui finira par anéantir la base ethnique et culturelle sur laquelle est bâtie notre Europe. Aussi bien les uns que les autres, ils portent gravée dans tous leurs actes la marque évanescente du néant – le néant où ils pataugent, où ils se précipitent, où ils nous enfoncent.

 

mercredi, 28 janvier 2015

Accion y juventud en Ramiro Ledesma

mercredi, 03 septembre 2014

Congreso Internacional “Maestros del tradicionalismo hispánico"

Congreso Internacional “Maestros del tradicionalismo hispánico de la segunda mitad del siglo XX”

 

CONSEJO ESTUDIOS HISPANICOS FELIPE II

El Consejo de Estudios Hispánicos Felipe II tiene el honor de invitar al Congreso Internacional

 

MAESTROS DEL TRADICIONALISMO HISPÁNICO DE LA SEGUNDA MITAD DEL SIGLO XX

 

que tendrá lugar (D.m.) en Madrid el sábado 13 de septiembre de 2014, en su sede de la calle José Abascal (ant. General Sanjurjo), 38, bajo izquierda, con el siguiente programa:

 

10:00. Introducción.

 

Presidencia de Miguel Ayuso
Presidente del Consejo de Estudios Hispánicos Felipe II

 

  • Piedad y desarraigo: una pesquisa sobre los tradicionalismos,
    José Antonio Ullate, Universidad Antonio de Nebrija de Madrid.
  • Libertades concretas y libertad cristiana en el pensamiento de los maestros del tradicionalismo (Francisco Elías de Tejada, Rafael Gambra y Álvaro d’Ors),
    Jacek Bartyzel, Universidad de Toruń.

 

11:30. Segunda parte: Maestros peninsulares.

 

Presidencia de Consuelo Martínez-Sicluna
Vicedecana de la Facultad de Derecho de la Universidad Complutense de Madrid

 

  • Vegas Latapie (1907-1985) contra el «propagandismo católico»,
    Andrés Gambra, Universidad R. Juan Carlos de Madrid.
  • El «divinismo» de Leopoldo Eulogio Palacios (1912-1981),
    José Miguel Gambra, Universidad Complutense de Madrid.
  • La «hispanidad» en Jesús Evaristo Casariego (1913-1990),
    Luis Infante, Círculo Cultural Juan Vázquez de Mella de Asturias.
  • Schmitt y Álvaro d’Ors (1915-2004): una inspiración ad modum recipientis,
    Juan Fernando Segovia, Universidad de Mendoza.
  • Elías de Tejada (1917-1978) y el tradicionalismo napolitano,
    Maurizio Di Giovine, Congresos Tradicionalistas de Civitella del Tronto.
  • Libertad civil, subsidiariedad y foralismo en Vallet de Goytisolo (1917-2011),
    José Joaquín Jerez, Universidad Pontificia Comillas de Madrid.
  • La comunidad no «comunitarista» de Rafael Gambra (1920-2004),
    Juan Manuel Rozas, Universidad Antonio de Nebrija de Madrid.
  • La teología de la historia de Francisco Canals (1922-2009),
    Javier Barraycoa, Universidad Abad Oliva de Barcelona.

 

17:00. Tercera parte: Maestros ultramarinos.

 

Presidencia de Juan Cayón
Secretario General del Consejo de Estudios Hispánicos Felipe II

 

  • Osvaldo Lira (1904-1996), tradicionalista hispánico,
    José Díaz Nieva, Universidad Santo Tomás de Santiago de Chile.
    Cristián Garay, Universidad de Santiago de Chile.
  • El tradicionalismo político de José Pedro Galvão de Sousa (1912-1992),
    José Albert, Universidad de Córdoba.
  • La teología de la historia de Rubén Calderón Bouchet (1918-2012),
    Luis María De Ruschi, Universidad Católica Argentina de Buenos Aires.
  • Frederick D. Wilhelmsen (1923-1996), un carlista estadounidense,
    Miguel Ayuso, Universidad Pontificia Comillas de Madrid.

 

19:00. Santa Misa en el aniversario de la muerte de S.M.C. Don Felipe II (+1598).

dimanche, 30 mars 2014

Les directives européennes contre les peuples

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L’ESPAGNE A L’AGONIE

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr

Il y eut le mensonge des banques à sauver en sollicitant l’Etat, désormais endetté. Il n’y a pas très longtemps, en 2011, la dette publique espagnole atteignait 62% du PIB tandis que les dettes du secteur financier se montaient à 203% du PIB (le triple). La quasi faillite de la banque Bankia est causée, là-bas comme ici, par des montages financiers véreux. Pourquoi l’Etat aurait-il dû intervenir ? Un défaut de paiement de cette banque lui aurait-il posé un problème ? Il faut sans cesse le répéter. Depuis 2007, le scénario est toujours le même. Dans ce conte à dormir debout, les pouvoirs publics se mettent systématiquement au service des banques privées et financent leur sauvetage par l’emprunt public.
 
La crise est aggravée par la fuite des capitaux

Le secteur immobilier, en détresse comme tous les autres, pèse sur les bilans bancaires, d’autant plus que les capitaux fuient. Plus les gouvernements demanderont d’argent à Bruxelles, plus il y aura de capitaux à faire sortir. Depuis 2012, on sait que le total des créances douteuses des banques espagnoles se chiffre en milliard à trois chiffres… Cela ne sert à rien de s’entêter. Il faut réorganiser les banques. L’Etat prend le contrôle de leurs actions, étudie leurs manigances pour sanctionner les responsables alors qu’en même temps il transfère les clients et leurs comptes à de nouvelles institutions reposant sur les principes de la mutualité et de la coopérative.
 
La destruction du politique, là-bas comme ici
 
Le pouvoir politique s’identifie chaque jour, de plus à plus à une association de malfaiteurs. Il y eut Rodriguez Zapatero après José Maria Aznar et maintenant voilà le tour du pitoyable Mariano Ra(ba)joy. Aznar avait couvert les attentats de Madrid (11 mars 2004) en affirmant que les auteurs étaient des basques. A l’époque, quelques journalistes honnêtes avaient exploré au moins quatre autres pistes, portant sur des services secrets qui auraient monté l’opération sous faux drapeaux. Le site du réseau Voltaire avait soutenu l’hypothèse que l’attentat provenait des services secrets partisans de la « guerre au terrorisme ».
 
Depuis lors, la situation politique va de mal en pis. Tous les gouvernants, après quelques mois, tombent dans le discrédit. La population ne veut plus d’aucun parti politique, suivant en cela le processus qui débuta en Grèce et qui touche maintenant tous les pays. On se trouve face à des tensions sociales que la fonction politique, chargée normalement d’organiser la négociation entre groupes ne veut plus résoudre puisque les deux partis qui se succèdent sont composés des mêmes politiciens sans idées. Mariano Rajoy est obsédé, lui aussi, par les plans d’austérité, en fait la ruine de son peuple, avec l’élimination des dépenses publiques, comme l’avait été Zapatero. On fait cela partout en Europe, tant en Grèce qu’en Espagne, en Italie comme en France suivant en cela les directives de la Commission Européenne.
 
La botte de fer des armées d’occupation

Le gouvernement espagnol a accepté que les bases de Rota (Cádiz) et Morón de la Frontera (Seville) soient renforcées. A Rota sera installé un centre naval du bouclier antimissiles de l’OTAN pendant que Morón recevra un corps expéditionnaire de Marines (850 marines) avec toute sa logistique, puisque Obama a affirmé que Móron serait le lieu à partir duquel les USA pourraient entreprendre des opérations en Afrique. A Rota, est déjà arrivé - selon le site elespiadigital.com - le Donald Cook, puis viendra le Ross et, en 2015, le Carney et le Porter. Ces quatre bateaux maintiendront 5.000 personnels (Militaires, civils et familles) en permanence.
 
Dans l’immédiat, il en résulte des charges supplémentaires pour l’Etat espagnol qui paie toute la structure de surveillance et de protection de ces bases, et dont les services de renseignement ainsi que les données sur sa population vont passer entre les mains de l’OTAN et des Etats-Unis. Comment alors créer un axe de civilisation Paris-Berlin-Moscou lorsque des armées étrangères installent des bases de missiles dirigés principalement contre la Russie ?

Un espoir : la volonté des peuples

Les responsables politiques espagnols ne sont plus capables d’une pensée lucide. Ils incarnent parfaitement le niveau moyen du monde politique européen. Ce samedi 22 mars, le peuple espagnol a convergé vers Madrid et protesté contre cette situation politique. Chacun espère que les responsables seront bientôt empêchés de nuire.

jeudi, 06 mars 2014

Rebelion juvenil