Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 17 octobre 2014

Les quatre missions des nations pilotant l'EI

daesh267-chro-3.jpg

Ingérence impérialiste au Moyen-Orient: les quatre missions des nations pilotant l'EI

Auteur : Al Manar
 

Daesh : l’Iran, à deux pas d’entrer en guerre? 

L’Iran pourrait très bien mener une action militaire contre la milice takfiriste Daesh, a averti Amir Moussaoui, le président du Centre d’études stratégiques et internationales (CESI), rapporte l’agence iranienne Irib.

«La donne a changé au Moyen-Orient, et il est possible que l’Iran mène une action militaire, pour se défendre face au danger du terrorisme», a-t-il souligné dans un entretien avec l'agence.

Selon lui, la coalition internationale créée et dirigée par les Etats-Unis ne cherche pas réellement à éradiquer cette organisation terroriste, mais convoite d’autres objectifs au Moyen-Orient.

« Plusieurs pays membres de cette coalition, comme les Etats-Unis, les Emirats arabes unis, le Qatar, l’Arabie saoudite, etc. avaient eux-mêmes soutenu ces groupes terroristes, afin de renverser le gouvernement du Président Bachar al-Assad en Syrie, et le gouvernement à Bagdad », soutient-il.

Objectifs dictés

Ces pays ont fixés quatre missions principales pour ces groupes terroristes.

Moussaoui les énumère:

1) ternir l’image de l’Islam et du monde musulman, par des actions inhumaines et des crimes odieux
2) éclipser l’importance de la question de la Palestine
3) diviser les Musulmans, via une guerre entre Sunnites et Chiites
4) détruire les infrastructures des pays, frontaliers de la Palestine occupée, comme l’Irak, la Syrie, le Liban et la Jordanie.

Combattre les Kurdes

Le président du CESI perçoit d’autres missions pour les terroristes de Daesh.  Dont entre autre la demande de la Turquie de s’en prendre aux Kurdes en Syrie, car Ankara ne pouvait pas supporter l’autonomie des Kurdes syriens.
Moussaoui explique que les dirigeants turcs considèrent l’autorité autonome des Kurdes, dans le Nord de la Syrie, comme un danger pour leur sécurité nationale, d’autant plus que le gouvernement d’Ankara entretient des relations fragiles avec sa population kurde.

Pour le pétrole volé

En outre, les Kurdes de Kobané constituent un obstacle devant le transfert facile du pétrole volé de la région syrienne de Raqqa vers la Turquie, par les terroristes de Daesh.

Moussavi précise : «ces derniers mois, les Kurdes de Kobané exigeaient de Daesh un droit de transit, pour le transfert du pétrole volé de la Syrie vers les villes turques. Le prix que les Turcs devaient payer pour ce pétrole volé avait doublé. Daesh percevait entre 10 et 15 dollars le baril, tandis que les Kurdes de Kobané réclamaient pour eux entre 10 et 15 dollars de droit de transit !»

Combattre le Hezbollah

Selon le président du Centre d’études stratégiques et internationales, une autre mission a été également définie : combattre le Hezbollah.
Ankara l’a confiée aussi bien à Daesh qu’a son frère ennemi, la branche armée d’Al-Qaïda en Syrie, le front al-Nosra.
Alors que ces deux milices étaient à couteaux tirés dans plusieurs régions syriennes, la Turquie leur a demandé de s’unir ensemble contre le Hezbollah libanais.

La semaine dernière, ces deux groupes terroristes ont mené une opération conjointe, à Baalbek (Liban) et à Qalamoun (Syrie), pour s’emparer des bases du Hezbollah libanais. Mais les combattants de ce dernier  ont vite réagi, et ont déjoué le plan des terroristes.

Irak : venger les USA

En Irak, estime Moussaoui, les terroristes de Daesh ont une autre mission : venger les Etats Unis qui n’ont pas pu créer de base militaire sur le territoire irakien, après le retrait de ses forces de ce pays.

« Pour se venger du gouvernement de l’ancien Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, les Etats-Unis ont préparé le terrain à ce que Daesh s’unisse avec les résidus du parti Baath en Irak. Les négociations entre les deux parties sont actuellement en cours au Qatar », révèle-t-il.

De nouveaux signaux

Le président du Centre d’études iranien a ajouté que les autorités militaires et diplomatiques de Téhéran ont bien compris le changement conjoncturel régional, et émettent de nouveaux signaux portant sur l’éventualité d’une action militaire iranienne contre l’organisation terroriste de Daesh.

« Jusqu’à présent, les responsables iraniens se concentraient sur l’offre de conseils aux forces militaires syriennes ou irakiennes. Mais ils sont à présent en train d’examiner la possibilité et la nécessité de l’envoi de troupes, pour combattre les terroristes », ajoute Moussaoui.

« Les terroristes de Daesh ont développé leurs activités, près de Bagdad, notamment à Ramadi. Ils veulent occuper cette ville pour pouvoir créer un axe, qui renforcerait leur position de Ramadi, jusqu’à la frontière avec la Jordanie. Dans ce cas, la République islamique d’Iran ne pourra plus rester dans l’inaction et devrait prendre des mesures concrètes, pour se défendre, face aux menaces des terroristes extrémistes de Daesh », a-t-il averti.

Cependant, Mir Moussavi a émis l’espoir que la résistance du peuple et du gouvernement irakiens puisse déjouer ce complot des ennemis de l’Irak.


- Source : Al Manar

Alger se tourne vers le BRICS

Poutine-Bouteflika-1609.jpgAlger se tourne vers le BRICS, ...sans craindre l'Occident!

par Meziane Rabhi

Ex: http://french.irib.ir  

 
IRIB- “Dans un contexte de ralentissement de la demande d’exportations, en provenance des marchés européens,... l’Algérie multiplie ses relations commerciales avec un certain nombre d’économies émergentes, notamment le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine (Bric).” C’est du moins ce que relève Oxford Business Group (OBG) dans un papier intitulé “Algérie : diversification des relations économiques”. OBG note que l’Algérie, qui s’engage de plus en plus sur la voie d’une diversification de son économie, aussi bien en termes de production que de commerce, affiche des perspectives d’augmentation de ses recettes commerciales encourageantes, grâce à une demande — en particulier en matières premières — toujours forte de la part des marchés émergents malgré des prévisions de croissance revues à la baisse. Selon le cabinet londonien, citant le ministère des Finances, les exportations vers l’Asie ont atteint 2,03 milliards de dollars au premier trimestre 2012, un chiffre quasiment multiplié par deux par rapport à la même période l’année précédente. Début 2012, un dixième des exportations algériennes était à destination de l’Asie, faisant de la région le troisième marché d’exportation de l’Algérie. “Par exemple, le volume des échanges commerciaux de l’Algérie avec l’Inde, s’il ne représente toujours qu’un faible pourcentage de l’ensemble des échanges commerciaux du pays, a connu ces dernières années une rapide expansion”, indique OBG.

L’Inde est le 11e partenaire commercial de l’Algérie ; les deux pays se sont exprimés en faveur d’une augmentation du volume de ces échanges à l’avenir. “Dans un récent rapport de l’ambassade d’Inde en Algérie, on pouvait lire que le commerce bilatéral entre l’Algérie et l’Inde avait atteint un chiffre total de 2,7 milliards d’euros en 2011, contre 1,9 milliards d’euros en 2010, hausse qui s’explique en grande partie par la hausse du prix des produits pétroliers”, rapporte le cabinet londonien. Selon ce dernier, les exportations algériennes, qui se composent surtout de pétrole et de gaz, ont enregistré une hausse de près de 50% entre 2010 et 2011 et représentent les deux tiers de l’ensemble des échanges bilatéraux. Les exportations indiennes vers l’Algérie comportent des produits industriels variés, comme des véhicules à moteur et des tuyaux pour le transport de pétrole et de gaz, ainsi que de la viande et d’autres produits agricoles.

La Chine a connu la plus fulgurante ascension


Les relations commerciales entre l’Algérie et le Brésil ont également connu une croissance exponentielle au cours de ces dernières années. Mais comme partout ailleurs en Afrique, c’est la Chine qui a connu la plus fulgurante ascension.

Le géant asiatique a joué un rôle clé dans le soutien des exportations algériennes ces dernières années. Les statistiques du ministère des Finances concernant le commerce extérieur du pays en 2011 placent la Chine en deuxième position dans la liste des sources d’importation pour l’année 2011.
L’Algérie a également pris des mesures pour optimiser le potentiel de sa relation avec la Russie, elle aussi exportatrice d’hydrocarbures estime OBG. “Si les relations commerciales entre l’Algérie et la Russie sont limitées, les deux pays producteurs d’énergie se sont par le passé alliés dans le cadre de projets stratégiques communs afin de mettre en commun les bonnes pratiques établies dans les domaines de l’extraction et du transport des produits pétroliers”, rappelle le cabinet. Le dernier accord de partenariat entre Sonatrach et Gazprom, l’entreprise gazière monopolistique russe, a expiré en 2007 et n’a pas été renouvelé par la suite, faute de projets communs à l’horizon. “Il se pourrait bien que cette situation change, comme l’a montré l’annonce en juin 2012 d’un accord de principe entre Sonatrach et Gazprom pour procéder à des échanges de swap, un système d’échange de flux financiers qui permet à chaque pays d’optimiser ses ventes dans les marchés clés du pays partenaire”, prévoit OBG.

Renverser des gouvernements : une pratique étasunienne bien rodée

 

Renverser des gouvernements: une pratique étasunienne bien rodée

Auteur : Washington's Blog & http://zejournal.mobi 

Énoncer l’ensemble des pays victimes de la politique étasunienne serait difficile en un seul article, cela serait plutôt sujet à écrire un livre, mais un résumé est toujours possible quand à quelques événements ayant eut lieu, car dans le domaine, ils sont très prolifiques, en France avec De Gaulle en Mai 68, c’était eux, en Ukraine avec les néo-nazis qui ont accédé au pouvoir, idem, en Tunisie, pareil, etc… Les Etats-Unis ont l’entrainement, les moyens financiers et les outils, et vous en avez quelques exemples ici:

Les USA ont déjà renversé les gouvernements de Syrie (1949), d’Iran (1953), d’Irak (par deux fois), d’Afghanistan (par deux fois), de Turquie, de Lybie et de bien d’autres pays riches en pétrole.

Syrie

Chacun sait que les USA et leurs alliés ont fortement soutenu les terroristes islamiques de Syrie, dans leur tentative de renverser le régime en place dans le pays.

Mais saviez-vous que les USA ont déjà exécuté un changement de régime en Syrie par le passé ?

La CIA a soutenu un coup d’état d’extrême droite en Syrie en 1949. Douglas Little, professeur au Département d’Histoire de la Clark University a écrit :

« Déjà, en 1949, cette nouvelle république arabe indépendante fut un important champ d’expérimentation pour les premières tentatives d’actions clandestines de la CIA. La CIA y a encouragé en secret un coup d’état d’extrême droite en 1949. »

La raison pour laquelle les USA ont initié ce coup d’état ? Little explique :

« Fin 1945, la Arabian American Oil Company (ARAMCO) a présenté ses plans pour la construction du Trans-Arabian Pipe Line (TAPLINE) qui devait relier l’Arabie Saoudite à la Méditerranée. Grâce à l’aide US, ARAMCO put obtenir des permis de passage de la part du Liban, de la Jordanie, et de l’Arabie Saoudite. Mais le permis pour faire passer le pipeline par la Syrie fut refusé par le parlement [syrien]. »

En d’autres termes, la Syrie était le seul obstacle à la construction d’un pipeline lucratif. (En fait, la CIA a mis conduit des actions de ce type depuis sa création.)

En 1957, le président américain et le premier ministre britanniques se mirent d’accord pour déclencher à nouveau un changement de régime en Syrie. Little, en bon historien, indique que le complot en vue de la réalisation du coup d’état fut découvert et stoppé :

« Le 12 aout 1957, l’armée syrienne encercla l’ambassade des USA à Damas. Après avoir annoncé qu’il avait découvert un complot de la CIA pour renverser le président Shukri Quwatly, de tendance neutre, et installer un régime pro-occidental, le chef des services de contre-espionnage syriens Abdul Hamid Sarraj expulsa trois diplomates US du pays…

C’est ainsi que le chef des services de contre-espionnage syriens, Sarraj, réagit avec rapidité le 12 aout, en expulsant Stone et d’autres agents de la CIA, en arrêtant leurs complices, et en plaçant l’ambassade des USA sous surveillance. »

Les néoconservateurs établirent à nouveau des plans en vue d’un changement de régime en Syrie en 1991.

Et comme le note Nafeez Ahmed :

« D’après l’ancien ministre des affaires étrangères français Roland Dumas, la Grande-Bretagne avait préparé des actions clandestines en Syrie dès 2009 : « J’étais en Angleterre pour tout autre chose deux ans avant que les hostilités ne commencent en Syrie » a-t-il confié à la télévision française, « j’ai rencontré des responsables anglais de premier plan [...] qui m’ont avoué qu’ils préparaient quelque chose en Syrie. C’était en Angleterre, et pas en Amérique. L’Angleterre préparait une invasion de rebelles en Syrie. »

Des courriels de la société privée d’investigation Stratfor qui avaient fuité et qui comprenaient des notes d’un meeting avec des représentants du Pentagone ont confirmé que, dès 2011, l’entrainement des forces de l’opposition syriennes par des éléments des forces spéciales américaines et britanniques était en cours. Le but était de provoquer « l’effondrement » du régime d’Assad « de l’intérieur ».

Irak

Chacun sait que les USA ont renversé Saddam Hussein lors de la guerre d’Irak.

Mais saviez-vous que les USA avaient déjà réalisé un changement de régime en Irak par le passé ?

Plus spécifiquement, la CIA a tenté d’empoisonner le dirigeant irakien en 1960. En 1963, les USA ont soutenu le coup d’état qui est parvenu à assassiner le chef du gouvernement irakien.

Récemment, l’Irak a commencé à se fracturer en tant que nation. USA Today note que « l’Irak est déjà séparé en trois états ». De nombreuses personnes affirment que les événements ont été forcés… qu’en tout cas, c’est une forme de changement de régime.

Iran

Chacun sait qu’un changement de régime en Iran est l’un des objectifs à long terme des faucons de Washington.

Mais saviez-vous que les USA avaient déjà réalisé un changement de régime en Iran en 1953… qui est directement responsable de la radicalisation du pays ?

Pour être précis, la CIA a admis que les USA ont renversé le premier ministre iranien en 1953, un homme modéré, portant costume et cravate, et démocratiquement élu (il a été renversé car il avait nationalisé les compagnies pétrolières iraniennes, qui étaient auparavant contrôlées par BP et d’autres compagnies pétrolières occidentales. La CIA a admis que pour parvenir à ses fins, elle avait engagé des iraniens pour qu’ils jouent le rôle de communistes et préparent des attentats en Iran, dans le but de retourner le pays contre son premier ministre.

Si les USA n’avaient pas renversé le gouvernement iranien modéré, les mollahs fondamentalistes n’auraient jamais pris le pouvoir dans le pays. L’Iran était connu depuis des milliers d’années comme un pays tolérant envers ses chrétiens et ses autres minorités religieuses.

Les faucons du gouvernement des USA cherchent à entrainer un nouveau changement de régime en Iran depuis des dizaines d’années.

Turquie

La CIA a reconnu avoir organisé le coup d’état de 1980 en Turquie.

Afghanistan

Il est évident que les USA ont, par leurs bombardements, contraint les talibans à se soumettre, durant la guerre d’Afghanistan.

Mais le conseiller à la sécurité nationale d’Hillary Clinton et celui du président d’alors, Jimmy Carter,ont admis en public que les USA avaient auparavant conduit un changement de régime en Afghanistan durant les années 1970, en soutenant Ben Laden et les moudjahidines… les précurseurs d’Al Qaida.

Libye

Non seulement les USA ont engagé une intervention militaire directe contre Kadhafi, mais, d’après un groupe d’officiers de la CIA, les USA ont également armé des combattant d’Al Qaida, afin qu’ils aident à renverser Kadhafi.

En réalité, les USA ont organisé des coups d’états et des campagnes de déstabilisations dans le monde entier… ne créant partout que le chaos.


- Source : Washington's Blog

Il filosofo Diego Fusaro: “Sto con Putin perché ho letto Kant”

Il filosofo Diego Fusaro: “Sto con Putin perché ho letto Kant”

A cura di Alfonso Piscitelli
Ex: http://www.barbadillo.it

OLYMPUS DIGITAL CAMERAIl più interessante dei nuovi filosofi italiani legge Marx & Schmitt e appoggia Putin perché riavvicina l’Europa alle radici della sua cultura giuridica e politica.

Diego Fusaro (Torino, 1983) è il più interessante tra i filosofi italiani di giovane generazione. Sua è una rilettura del pensiero di Marx  al di là di ogni vecchia scolastica o tentativo di “rottamazione” (Bentornato Marx! il titolo del suo libro). Tra le sue opere ricordiamo anche “Minima Mercatalia. Filosofia e capitalismo” e il recente “Idealismo e Prassi. Fichte, Marx, Gentile”. Fusaro è stato allievo del grande (e misconosciuto) Costanzo Preve e proprio Preve gli ha trasmesso l’interesse per la Russia.  Costanzo Preve – ci dice Fusaro – scrisse un saggio intitolato “Russia, non deluderci!”.

In che senso?

Preve si aspettava che la Russia potesse opporsi allo strapotere del capitalismo americano e alle sue pulsioni imperialiste, e dunque garantire l’esistenza di un mondo multipolare. Se la Russia non delude in questa sua missione naturale, essa svolge una funzione fondamentale anzitutto per noi Europei.

La Russia di Putin a differenza della vecchia URSS non esprime una radicale alternativa “di sistema” al mondo liberalcapitalista.

Vero, ma dal punto di vista geopolitico la Russia rappresenta pur sempre un freno all’agire di una super-potenza che ormai tende a sconfinare nella pre-potenza. Il mondo post-1989 è esattamente questo, la tendenza americana a dominare il mondo in forma unipolare.

Nel parlare del necessario “multipolarismo” lei fa riferimento a Kant.

Sì, in un mio scritto: Minima Mercatalia. Filosofia e capitalismo. Kant diceva, nel 1795, che per garantire una stabile pace è meglio che vi sia una pluralità di Stati (diremmo noi: meglio più blocchi, anche contrapposti) che una Monarchia Universale. Oggi la “monarchia universale” è quella dello “one way”, del pensiero unico americano che mira ad annullare ogni diritto alla differenza e ogni modo alternativo di abitare il mondo che non sia quello americano.

Oggi la Russia tende a scontrarsi con l’Occidente sul tema dei valori e dei cosiddetti diritti individuali.

Quella dei diritti individuali è una vera e propria ideologia, nel senso deteriore del termine. Tale ideologia afferma i diritti di un individuo astratto, mentre i veri diritti sono quelli dell’individuo all’interno della comunità. Individuo e comunità esistono reciprocamente mediati, non ha senso pensarli astrattamente, come fa l’ideologia dei diritti civili, la quale è poi un alibi per non parlare dei diritti sociali.

Diritti individuali magari bilanciati anche con i doveri, come diceva Mazzini.

Certamente. Mi rifiuto poi di pensare che matrimoni gay, adozioni gay e eutanasia rappresentino i simboli della massima emancipazione possibile. È una presa in giro, anzitutto per i precari e per i disoccupati. I diritti devono essere anzitutto diritti sociali: quelli che garantiscono una sopravvivenza dignitosa dell’individuo all’interno della sua comunità, permettendogli di potersi pienamente esprimere in tutte le sue potenzialità.

Putin si appella a quel diritto naturale che affonda le sue radici nel grande pensiero europeo: lo stoicismo, i padri della chiesa.

In tempi più recenti possiamo ricordare Grozio e Pudendorf come alfieri di questa concezione. Se Mosca oggi ci aiuta a riavvicinarci a questi temi, allora è davvero auspicabile che essa sia forte e ci sia vicina. Infatti, appare evidente come la Russia, anche per via della sua straordinaria cultura, rappresenti una realtà molto più affine allo spirito europeo di quanto non sia l’America, che è invece il regno della tecnica (Heiddeger) e del capitale smisurato (Marx).

E dunque…?

Dunque l’Europa dovrebbe staccarsi dall’America, e dovrebbe schierarsi nel blocco euroasiatico. Impresa utopica… se pensiamo alla presenza delle basi militari USA in Italia, a ben sessant’anni dalla fine dei nazifascismi e a vent’anni dalla fine del comunismo. L’Italia è oggi una colonia statunitense, anche se nessuno lo dice.

In campo economico e sociale sembra che l’“utopia si stia realizzando: flussi di studenti, di merci, di turisti. Interscambio energetico e tecnologico. Anche per questo forse si producono “crisi” … per suscitare un nuovo clima da guerra fredda e impedire la piena integrazione.

Gli Americani devono necessariamente dividere gli Europei per conservare il lorodominio unipolare. Dividere per comandare meglio. Le basi americane che costellano vergognosamente il territorio europeo servono esattamente a mantenere in uno stato di perenne subalternità militare, geopolitica e culturale gli Europei.

C’è anche un ritardo della cultura europea o perlomeno di quella italiana nel capire i cambiamenti epocali in atto.

Dopo il 1989 si è verificata una ondata penosa di riflussi e pentimenti. In questo scenario si inserisce la vicenda tragicomica della sinistra italiana e di quello che, con Preve, chiamo l’orrido serpentone metamorfico PCI-PDS-DS-PD: dal grande Antonio Gramsci a Matteo Renzi. Ormai da venti anni, senza alcun infingimento, la sinistra sta dalla parte del capitalismo, delle grandi banche e dei bombardamenti “umanitari”. Per questo io non sono di sinistra: se la sinistra smette di interessarsi a Marx e Gramsci, occorre smettere di interessarsi alla sinistra.

Se la sinistra ha assunto questa posizione è stato appunto in nome della nuova Ideologia dei Diritti umani

Affermava Carl Schmitt : l’ ideologia diritti umani è utile per creare un fronte unito contro chi viene individuato come “non umano”. Contro un nemico che viene dipinto come un mostro, ogni strumento di annientamento è lecito: si pensi agli strumenti utilizzati contro Saddam Hussein, contro Gheddafi. Si deve sempre inventare un nuovo Hitler in modo da legittimare la nuova Hiroshima: dove c’è il dittatore sanguinario, lì deve esserci il bombardamento etico. È il canovaccio della commedia che, sempre uguale, viene impiegato per dare conto di quanto accade sullo scacchiere geopolitico dopo il 1989: il popolo compattamente unito contro il dittatore sanguinario (nuovo Hitler!), il silenzio colpevole dell’Occidente, i dissidenti “buoni”, cui è riservato il diritto di parola, e, dulcis in fundo, l’intervento armato delle forze occidentali che donano la libertà al popolo e abbattono il dittatore mostrando con orgoglio al mondo intero il suo cadavere (Saddam Hussein nel 2006, Gheddafi nel 2011, ecc.). Farebbero lo stesso contro Putin…

… se Giuseppe Stalin non avesse innalzato attorno alla Russia una palizzata di bombe atomiche.

Esatto, proprio per questo è opportuno che Putin conservi il primato militare come arma di dissuasione: per poter svolgere una civile funzione di freno alla super-potenza americana. Per questo, l’immagine simbolo di questi anni è quella che vede contrapposti Obama che dice: “Yes, we can” e Putin che idealmente gli risponde: “no, you can’t!”. Frenare gli Americani significa frenare la loro convinzione di essere degli eletti, di avere una special mission, che consisterebbe nell’esportare la democrazia, come si esportano merci, a colpi di embarghi o di bombardamenti. Sulla scia di questa convinzione è stata dichiarata una guerra mondiale a tutto il mondo che non si piega ai diktat e la guerra è stata portata di volta in volta in Irak, in Serbia, in Afghanistan, in Libia, attraverso la guerriglia in Siria. Solo la Russia resiste. È questa la “quarta guerra mondiale”. Essa, successiva alla terza (la “Guerra fredda”), è di ordine geopolitico e culturale ed è condotta dalla civiltà del dollaro contro the rest of the world, contro tutti i popoli e le nazioni che non siano disposti a sottomettersi al suo dominio, forma politica della conquista del mondo da parte della forma merce e della logica della reductio ad unum del globalitarismo,

Putin stesso viene definito come una sorta di despota asiatico antidemocratico… anche se le percentuali del consenso di cui gode, espresso in regolari elezioni, sono eclatanti.

Come dice Alain de Benoist, l’ideologia liberale occidentale è una “ideologie du meme”: riconosce e legittima solo ciò che percepisce come uniforme a sé stessa. E in nome di questo unilateralismo si glorificano anche fenomeni ridicoli come quello delle Pussy Riot, come espressioni di “dissidenza” e di “lotta per i diritti”! Il capitale odia tutto ciò che capitale non è, mira ad abbattere ogni limite, in modo da vedere ovunque sempre e solo la stessa cosa, cioè se stesso. Con le parole di Marx, “ogni limite è per il capitale un ostacolo che deve essere superato”.

Come considera la proposta formulata da Vladimir Putin di una “Europa unita da Lisbona a Vladivostok”?

È un concetto interessante. E’ necessario che l’asse dell’Europa si orienti altrove rispetto all’Occidente americanizzato. Ed è necessario immaginare una Europa più ampia dei confini imposti dalla UE: quella UE che rappresenta il trionfo dei principi di capitalismo speculativo di stampo occidentale. La UE è oggi la quintessenza dell’americanismo, del neoliberismo americano e della vergognosa rimozione dei diritti sociali. È, direbbe Gramsci, la “rivoluzione passiva” con cui, dopo il 1989, i dominanti hanno imposto il neoliberismo.

E come si definirebbe Diego Fusaro oggi?

Sono uno allievo indipendente di Hegel e Marx, Gentile e Gramsci, ma mi considero abbastanza isolato nel panorama culturale italiano, perché la sinistra in Italia è passata dalla lotta al capitale alla lotta per il capitale. I suoi nomi di spicco sono Fabio Fazio e la signora Dandini, Zagrebelsky e Rodotà. In questo senso, non ne faccio mistero, mi sento un dissidente e un ribelle, e propongo un pensiero in rivolta contro l’esistente. La sinistra oggi è contro la borghesia ma non contro il capitalismo globale: ma dal 1968 è il capitalismo stesso che lotta contro la borghesia, cioè contro quel mondo di valori (etica, religione, Stato, valori borghesi, ecc.) per loro stessa natura incompatibili con la mercificazione universale capitalistica. Per ciò, lottando contro la borghesia, dal 1968 ad oggi la sinistra lotta per il capitalismo. Io ritengo che si debba invece lottare contro il capitalismo e che sia ancora valido un ideale di emancipazione del genere umano inteso come un soggetto unitario (la razza umana), che esiste solo nella pluralità delle culture e delle lingue, delle tradizioni e dei costumi, ossia in quella pluralità che – diceva il filosofo Herder – è il modo di manifestarsi di Dio nella storia.

All’atto della sua prima elezione Obama veniva accolto – e non solo dalla sinistra – come una sorta di Messia. Vi è chi lo definì come “il Presidente di tutto il mondo libero”.

Quello fu un tipico caso di provincialismo italiano ed europeo: la festa per l’incoronazione dell’Imperatore Buono. Oggi i tempi sono cambiati, c’è piùdisincanto non solo verso Obama, ma anche verso la costruzione verticistica dell’Unione Europea. Mi pare che la Francia si sia rivelata “l’anello debole” della catena eurocratica. O meglio: il punto in cui la catena si può spezzare. Chi è contro il capitale, nel senso di Gramsci e di Marx, non può oggi non essere contro l’imperialismo americano, ma poi anche contro l’Europa dell’euro e della finanza, del precariato e del neoliberismo.

@barbadilloit

A cura di Alfonso Piscitelli

François Gibault, notable hors norme

 gibault-soiree-950x0-1.jpg

François Gibault, notable hors norme

par Marc Laudelout

 

Né, comme Céline, sous le signe des Gémeaux, François Gibault est, par définition, un être paradoxal : réfractaire aux idées convenues, il rêve de consécration académique et se targue d’être Commandeur de la Légion d’honneur. Alerte octogénaire, il met en pratique les préceptes du docteur Destouches : une saine hygiène de vie  gouvernée  par la condamnation absolue de l’alcool et du tabac. S’il partage avec lui l’amour des voyages et de la danse, il n’apprécie pas, en revanche, la compagnie des chats et des chiens « qui ne savent dire que miaou et wouah wouah ».

 

gibault-L-x.jpgSous le titre Libera me, il signe un livre testamentaire sous la forme d’un dictionnaire émaillé de remarques acides et spirituelles.  Il y passe en revue les personnages appréciés (ils sont légion) et détestés (une poignée), mais aussi les lieux et les choses immatérielles qui comptent pour lui (justice, liberté, tolérance, vérité, volupté,...).

 

La fin des années 70 vit la naissance du célinisme. Essentiellement dû à des universitaires de gauche, il permit la consécration, au sein des facultés de lettres, d’un écrivain réprouvé. Dans ce milieu partagé entre une vive admiration pour le styliste et une franche détestation de l’individu, Gibault, libéral assumé, se singularisa. Lors d’une émission télévisée consacrée à Sartre et Céline, ne fut-il pas le seul à rappeler les complaisances de l’auteur des Chemins de la liberté envers le communisme moscoutaire ?  Lequel  aboutit  au goulag,  asséna-t-il  face  à une sartrienne pithiatique. L’hommage rendu au cimetière de Meudon, le 1er juillet 2011, défrisa certains esprits obtus. De même que cette préface où il affirme que Céline n’a jamais voulu le massacre des juifs. Le président de la SEC n’en a cure. Ce bourgeois ordinaire a du caractère. D’un bout à l’autre de cet ouvrage plane la présence du contemporain capital. Éditeur de Rigodon, biographe de l’écrivain, conseil de Lucette et président de la Société d’Études céliniennes,  François Gibault est  tout sauf un inconnu pour les lecteurs du BC. On ne s’étonnera pas que l’univers célinien se retrouve dans de nombreuses entrées de ce dictionnaire. Celle consacrée à Lucette Destouches bien entendu (« l’intelligence du cœur, le refus de toutes les fatalités, de la bêtise et de la méchanceté »), mais aussi à Marie Bell (« amoureuse de Céline, amour qu’il ne lui a sans doute jamais rendu »), Arno Breker (et son « buste raté » de Céline, réalisé post mortem), Lucien Combelle (« qui jetait sur son passé un regard critique très rare chez les anciens collaborateurs »), Robert Debré (disant de Céline que « c’était un médecin qui avait le feu sacré »), Gen Paul (« rapin alcoolique, Iago, un peu Vidocq »), Guy de Girard de Charbonnières (qu’il vit « vêtu d’une pelisse ornée d’un col de fourrure à poil long »), Karen Marie Jensen (« intelligente et de bonne éducation »),  André Lwoff, deuxième président de la SEC (« un Nobel à notre tête, membre de l’Académie des sciences et de la Française, grand-croix de la Légion d’honneur, nous avions de quoi clouer quelques becs »), Lucien Rebatet (qui « éprouvait pour Céline une admiration teintée de jalousie »), etc. Le portrait de Jeanne Loviton est le plus pittoresque. Introduit dans sa bonbonnière de l’avenue Montaigne par un maître d’hôtel en livrée, Gibault observera que « Madame était de bonne humeur, convaincue de [l’] avoir roulé dans la farine, embobiné comme elle avait embobiné tant d’autres, mis dans sa poche, anesthésié. ».

 

Marc LAUDELOUT

 

François GIBAULT, Libera me, Gallimard, 2014, 421 p. (23,90 €). Voir aussi son livre précédent, Singe (Éditions Léo Scheer, 2011), autobiographie débridée, dont la presse a salué « la prose altière, émue et rigolarde à la fois » (J. Garcin) et « une leçon de littérature dont l’auteur maîtrise tous les registres » (É. Naulleau).