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dimanche, 22 février 2015

OPPOSÉ AUX FRAPPES CONTRE L’ÉTAT ISLAMIQUE EN LYBIE, LE QATAR RAPPELLE SON AMBASSADEUR EN EGYPTE !

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OPPOSÉ AUX FRAPPES CONTRE L’ÉTAT ISLAMIQUE EN LYBIE, LE QATAR RAPPELLE SON AMBASSADEUR EN EGYPTE !

Source: www.noterror.fr 

Le Qatar a rappelé jeudi 19 février son ambassadeur en Égypte à la suite d’un différend survenu lors d’une réunion de la Ligue arabe sur les raids aériens égyptiens contre des positions du groupe Etat islamique (EI) en Libye, a annoncé l’agence de presse officielle QNA.

Selon un responsable du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Doha a décidé de rappeler pour consultations son ambassadeur au Caire en raison d’une déclaration du délégué égyptien à la Ligue arabe, a indiqué QNA.

L’ÉGYPTE ACCUSE LE QATAR DE SOUTENIR LE TERRORISME

L’agence qatarienne n’a pas donné de précisions sur la teneur de la déclaration du délégué égyptien. Mais la chaîne de télévision qatarienne Al-Jazeera a affirmé que les Égyptiens avaient accusé le Qatar de soutenir le terrorisme.

Des médias égyptiens ont eux aussi rapporté que le délégué égyptien à la Ligue arabe, Tariq Adel, avait accusé le Qatar de soutenir de terrorisme, au motif que le délégué qatarien avait exprimé des réserves sur une clause approuvant les raids aériens égyptiens contre les djihadistes.

Le ministère qatarien des Affaires étrangères a confirmé dans un communiqué que le Qatar avait émis dans le cadre de la Ligue arabe des réserves sur une approbation des raids égyptiens en Libye, soulignant la nécessité de « consultations avant toute action militaire unilatérale contre un autre État membre » de l’organisation panarabe.

Des appareils F-16 de l’armée de l’air égyptienne ont bombardé mardi des bases djihadistes à Derna, dans l’est de la Libye, à la suite de la publication par l’EI d’une vidéo montrant la décapitation de 21 coptes égyptiens qui se trouvaient en Libye à la recherche de travail et avaient été capturés par le groupe.

Évasion fiscale, fraudes et manipulations: découvrez le casier judiciaire de votre banque

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Évasion fiscale, fraudes et manipulations: découvrez le casier judiciaire de votre banque

Auteur : Rachel Knaebel et Ivan du Roy
Ex: http://zejournal.mobi

Depuis la crise financière de 2008, les scandales bancaires se multiplient. Et de toutes sortes. Il y a ceux directement liés à la commercialisation de produits financiers toxiques qui ont conduit à la crise des subripmes. Il y a les manipulations de taux, les fraudes ou les failles dans la « gestion des risques ». Sans oublier l’évasion fiscale ou le blanchiment d’argent de la drogue, du terrorisme ou de régimes dictatoriaux. Le catalogue des exactions bancaires est presque aussi varié que celui des produits financiers complexes qu’elles vendent à leurs clients !

La gravité de ces délits financiers ne sont évidemment pas de même nature. Les amendes ou les pénalités dont doivent s’acquitter les banques diffèrent en conséquence. JP Morgan a ainsi payé une amende globale de 683 millions d’euros en septembre 2013 aux autorités états-uniennes et britanniques pour avoir laissé un trader londonien jouer avec six milliards de dollars. HSBC, Crédit Suisse et UBS collectionnent les amendes pour évasion fiscale – aider les riches contribuables à échapper au fisc – aux États-Unis, en Allemagne ou en France. Ces pratiques frauduleuses vont, pour HSBC, jusqu’au blanchiment de l’argent sale des cartels mexicains de la drogue : pour arrêter les poursuites judiciaires aux États-Unis, la banque britannique s’acquitte en 2012 d’une amende de 1,9 milliard de dollars (1,48 milliard d’euros).

Blanchiment d’argent, drogues, terrorisme, évasion fiscale...

Basta ! s’est intéressé à quatorze grandes banques, dont les six principaux groupes bancaires français – BNP, Société générale (et sa filiale, le Crédit du Nord), le Crédit agricole (dont LCL), BPCE (Banque populaire - Caisse d’épargne, dont Natixis), le Crédit mutuel (dont le CIC) et la Banque postale. Nous avons recensé les sanctions financières qu’elles ont dû payer entre 2009 et 2014, et les possibles amendes qui les menacent lorsque des procédures en cours arriveront à leur terme. Au total, ces 14 banques ont déboursé près de 60 milliards d’euros de pénalités en cinq ans ! Et les banques françaises ne sont pas en reste.

Voir le tableau

La première banque française, BNP-Paribas, est d’ailleurs l’une des trois banques de notre panel à devoir payer les plus fortes amendes, derrière les banques états-uniennes JP Morgan et Bank of America : 6,64 milliards d’euros au total, soit l’équivalent du bénéfice net que BNP a réalisé en 2012. Cela est principalement dû à l’amende record dont elle a écopé aux États-Unis pour avoir réalisé, entre 2004 et 2009, des paiements en dollars dans des pays sous embargo états-unien – Cuba, l’Iran et le Soudan. Près de trois quarts des transactions incriminées par le Département de la justice concernent des échanges réalisés en 2006 et 2007 avec le régime soudanais, visé par les sanctions nord-américaines pour soutien au terrorisme et violations des droits de l’homme, en particulier les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis au Darfour.

Bien plus près de la France, BNP est visée par une information judiciaire pour blanchiment d’argent dans une de ses filiales monégasques, l’affaire dite de la « lessiveuse africaine ». Le 12 novembre 2013, l’association Sherpa porte plainte à Monaco contre la BNP Paribas Wealth Management, installée dans la Principauté. L’association se base sur un rapport interne de l’Inspection générale de la BNP daté du 25 octobre 2011. Les chefs d‘accusation sont conséquents : escroquerie aggravée commise en bande organisée, recel d’escroquerie, recel de fraude fiscale et blanchiment aggravé commis en bande organisée du produit d’infractions pénales. Le procureur général de Monaco, Jean-Pierre Dréno, ouvre en février 2014 une information judiciaire contre X pour les chefs de blanchiment, recel de blanchiment et omissions de déclarations de soupçons. BNP est également attaquée en France pour avoir vendu à plusieurs milliers de clients des produits d’épargne très risqués (« BNP garantie Jet 3 » ou « Helvet Immo »). Près de 70 millions d’euros d’indemnités sont en jeu.

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De Jérôme Kerviel à « la baleine de Londres »

La Société générale a également plusieurs casseroles à son actif, en France et aux États-Unis. L’affaire la plus emblématique concerne évidemment le cas du trader Jérôme Kerviel. Le 20 janvier 2008, les dirigeants de la Société générale s’aperçoivent qu’un de leurs traders a pris des positions risquées sur les marchés estimées à 50 milliards d’euros. Soit 1,5 fois les fonds propres de la banque ! Des positions qui exposent la banque à des pertes colossales, alors que la crise des subprimes se profile. La direction de la Société générale va les « déboucler » – revendre sur les marchés – en urgence. Les pertes s’élèvent à 4,9 milliards d’euros.

La banque accuse le trader d’être le seul responsable. Jérôme Kerviel est condamné en 2010 à cinq ans de prison dont trois fermes. Son obligation de rembourser les 4,9 milliards d’euros à la banque est cependant annulée par la Cour de cassation en mars 2014. Les magistrats rappellent « l’existence de fautes commises par la Société générale, ayant concouru au développement de la fraude et à ses conséquences financières ». Suite à une nouvelle plainte de Jérôme Kerviel contre son ancien employeur, pour faux, usage de faux et escroquerie au jugement, une information judiciaire a été ouverte à l’été 2014 contre la banque. La Société générale a, pour l’instant, écopé d’un blâme de la Commission bancaire, et d’une amende de 4 millions d’euros en juillet 2008. Bien loin des 920 millions de dollars payés par JP Morgan pour une affaire similaire à la City (l’affaire dite de la « baleine de Londres ») quatre ans plus tard. Les autorités françaises semblent bien plus conciliantes.

Manipulations des marchés et des taux

La Société générale est aussi mise en cause dans l’un des récents grands scandales de manipulation bancaire : celui des taux Libor et Euribor. Ces obscurs acronymes désignent les taux pratiqués sur le marché monétaire interbancaire : là où les banques se prêtent de l’argent entre elles. Le Libor est le taux de référence du marché monétaire à Londres, l’Euribor celui du marché monétaire interbancaire européen. Tous les deux remplissent une fonction fondamentale : ils déterminent une série de taux d’intérêt pour une multitude de transactions, des prêts à la consommation au rendement de l’épargne, des crédits immobiliers aux produits dérivés.

Pendant plusieurs années, au moins une dizaine de grandes banques internationales ont menti sur leurs taux. Et ont ainsi largement faussé à leur avantage le niveau des taux de références Libor et Euribor. Des millions d’emprunteurs ont donc payé, pendant des années, un taux d’intérêt truqué. Le niveau des amendes infligées aux établissements bancaires impliqués dans cette fraude généralisée donne une petite idée de son ampleur. La Commission européenne a ainsi distribué en décembre 2013, des amendes d’un montant global de 1,7 milliard d’euros à huit banques internationales pour leur participation à la manipulation de l’Euribor. Parmi elles, la Société générale, écope d’une sanction de 446 millions d’euros.

Ententes illégales

La Société générale pourrait débourser jusqu’à 626 millions d’euros en France, en Europe et aux États-Unis pour solder ces diverses affaires. Outre le cas Kerviel, elle a été poursuivie pour la vente de crédits hypothécaires douteux aux organismes Fannie Mae et Freddie Mac qui garantissent ce type de prêts aux États-Unis. En France, elle est accusée, aux côtés des cinq autres grandes banques nationales, d’entente illégale sur les commissions que s’octroient les banques sur les chèques. Les six banques risquent de payer une pénalité globale de 375 millions d’euros à l’Autorité de la concurrence, les amendes s’étalant de 24 millions pour le Crédit mutuel/CIC à 103 millions d’euros pour le Crédit agricole/LCL. Le dossier est désormais devant la Cour de cassation.

Comparées aux fraudes commises par BNP et la Société générale, les autres banques françaises, mutualistes ou publiques, font office de très petits délinquants. Le Crédit agricole risque cependant une forte amende de la Commission européenne si sa culpabilité dans la manipulation de l’Euribor est reconnue. « A la suite de son enquête, la Commission Européenne a proposé à Crédit Agricole SA une transaction qui n’a pas été acceptée par le Groupe Crédit Agricole, lequel a refusé de reconnaître son implication dans les manipulations alléguées », nous a répondu Jean-Paul Chifflet, son directeur général (par écrit, le 12 décembre 2014). L’enquête de Bruxelles se poursuit.

De son côté, BPCE a provisionné 351 millions d’euros pour faire face à des poursuites judiciaires aux États-Unis. Ces poursuites sont liées à l’affaire de l’escroc Bernard Madoff dans laquelle Natixis, la banque d’affaires du groupe, figure sur le banc des accusés. Enfin, BNP et la Société générale sont également soupçonnées d’être impliqués dans une autre manipulation : celle du Forex (pour Foreign Exchange), le marché financier où les devises sont échangées. Plus de 5000 milliards de dollars y transitent chaque jour. Six banques, parmi lesquelles JP Morgan, UBS ou HSBC, ont déjà été sanctionnées par de lourdes amendes, d’un montant global de 4 milliards d’euros. Et BNP et la Société générale viennent d’être assignées à comparaître par le régulateur financier de l’État de New York pour pratiques illicites présumées sur le marché Forex...

Quand les banques payent plus d’amendes que d’impôts!

bankster-trust-me-im-a-banker.gifFace à ces retours de bâton de plus en plus coûteux, les banques inscrivent des provisions « pour litiges juridiques » toujours plus importantes dans leurs bilans financiers. La Société générale a ainsi mis de côté 700 millions d’euros en 2013 pour faire face aux éventuelles procédure judiciaires. « Pour tenir compte de l’évolution d’un ensemble de risques juridiques, dont notamment les enquêtes et procédures en cours avec des autorités américaines et européennes », explique-t-elle. Le chiffre sera porté à 900 millions en juin 2014... Au Crédit agricole, les provisions pour litiges s’élèvent à 457 millions d’euros en décembre 2013. Et à 840 millions d’euros pour le groupe Banque Populaire-Caisse d’Épargne (BPCE). Quant à BNP-Paribas, elle provisionne 2,7 milliards d’euros fin 2013 en prévision d’amendes à venir. Pas assez, vu le montant finalement réclamé par la justice états-unienne.

Les grandes banques en arrivent parfois à payer plus en amendes qu’en impôts. En 2013, la Société générale a payé 533 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices, largement moins que ce qu’elle a provisionné pour litiges juridiques. Quant à BNP Paribas, elle a déboursé 2,7 milliards d’euros d’impôts sur les bénéfices en 2013, autant que ce qu’elle a mis de côté en prévision de ses ennuis judiciaires. Il y a encore pire. La banque suisse UBS n’a payé que 90 millions d’euros d’impôts en 2013, un taux d’imposition d’à peine 3% ! Elle a pourtant payé plus de dix fois ce montant en 2012 pour solder les poursuites menées contre elle dans le cadre de l’affaire Libor-Euribor.

Pourquoi de si faibles amendes en France ?

Les amendes ne semblent donc pas vraiment dissuasives. Elles sont pourtant très lourdes aux États-Unis. Des banques états-uniennes, suisses ou allemandes ont dû y payer des sommes astronomiques pour avoir refourgué à leurs clients des produits financiers toxiques en connaissance de cause : 12,5 milliards pour Bank of America, 5,9 milliards pour Citigroup, 2,3 milliards pour Goldman Sachs, 1,3 milliard pour la Deutsche Bank !

Mais ce sont le plus souvent des accords transactionnels : les banques acceptent de payer le prix fort pour mettre fin aux poursuites et éviter un procès. « La transaction empêche toute enquête et procès, qui sont pourtant l’occasion d’un examen minutieux des faits. La vérité demeure enfouie, faute d’exposition publique des faits », regrette le spécialiste de la criminalité financière Jean-François Gayraud. Ces amendes « s’apparentent au final à un droit à frauder, ou à une taxe sur la fraude. À l’expérience, ce dispositif se révèle incapable de dissuader les grandes institutions financières de frauder, quand il ne les incite pas à récidiver », critique-t-il.

En France, leur niveau demeure très faible comparé à ce qui se pratique dans les pays anglo-saxons. Un large éventail de sanctions existe pourtant. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), adossée à la Banque de France, dispose de tout un arsenal : avertissement, blâme, interdiction d’effectuer certaines opérations pour une durée maximale de 10 ans, suspension temporaire de dirigeants pour 10 ans maximum, démission d’office de dirigeants, retrait partiel ou total d’agrément ou d’autorisation, et amendes pouvant aller jusqu’à 100 millions d’euros. Idem pour la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Des sanctions pécuniaires ou disciplinaires pourraient faire effet si elles étaient pleinement utilisées. Problème : la commission des sanctions de l’AMF est composée en partie de représentants des banques, pas forcément enclins, donc, à une grande sévérité envers leurs collègues...

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L’IMPERATORE CHE VOLLE FARSI UOMO

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L’IMPERATORE CHE VOLLE FARSI UOMO

E non scriviamo "il Dio", perché quello è un altro

Primo Gennaio 1946: Hirohito, il dio-imperatore del Giappone, dichiara via radio di essere un comune mortale. In pochi minuti si sciolgono come neve al sole due millenni di storia giapponese: la divinità imperiale è decaduta per sempre. Sono anni di cambiamenti epocali per il paese del Sol levante, piegato dalla sconfitta nel secondo conflitto mondiale, travolto dalle atomiche di Hiroshima e Nagasaki, umiliato da un vincitore che costringe i suoi rappresentati a firmare la resa a bordo della corazzata Missouri ancorata nella baia di Tokyo. La pretesa di affermarsi come popolo eletto dagli dei, l’unico in grado di costruire una grande Asia indipendente a base imperiale e confederata, giace in frantumi. L’orgoglio e l’arroganza di questo popolo che, dopo essere uscito dalla sua secolare realtà feudale, era riuscito a colmare in pochi decenni il gap industriale e tecnologico con l’Occidente – crescendo a tal punto da illudersi di poter sfidare e battere il gigante Statunitense – tramontano all’ombra delle polveri radioattive che soffiano là dove un tempo sorgevano delle prospere città.

I vincitori hanno le idee chiare per il futuro: il Giappone è il territorio di sperimentazione prescelto per la costruzione di una nazione ideale. I piani esistono e si sviluppano fin dal 1942[1]. L’obbiettivo va oltre una semplice smilitarizzazione del paese: il risultato finale a cui si mira è una vera e propria castrazione dello spirito giapponese, lo sradicamento della sua cultura tradizionale per fare posto al modello sociale di stampo occidentale. Ma c’è un ostacolo su questa strada già tracciata: Hirohito. Gli Americani sapevano infatti di non poterlo impiccare alla stregua del generale Tojo e degli altri esponenti della leadership che avevano portato il Giappone alla guerra. L’esecuzione dell’imperatore avrebbe portato a conseguenze imprevedibili in un paese occupato, dove le ferite atomiche avevano lasciato nella popolazione sentimenti di rancore stemperati unicamente dal cibo e dagli aiuti forniti dai vincitori. Il rischio che il paese crollasse nell’anarchia, diventando magari una preda del comunismo, era più concreto che mai. Ciononostante qualcosa andava fatto, perché l’imperatore incarnava la convinzione giapponese di essere una razza di stirpe divina, egli era un dio per il quale i giovani piloti dell’aviazione nipponica non avevano esitato un istante a trasformarsi in kamikaze[2].

hirohito8233.jpgIl passo che seguì allo smantellamento dell’esercito e della gloriosa marina da guerra, fu quindi la cosiddetta Dichiarazione di umanità di quel fatidico primo giorno di Gennaio. Hirohito stesso fu molto turbato dal fatto di dover negare la sua discendenza divina, così come era stato previsto nel documento in inglese che gli fu sottoposto; decise allora di apportare una significativa modifica, facendo apparire il passaggio come fosse una rinuncia volontaria al suo status di dio vivente in nome del supremo interesse del Giappone. Accanto alla Dichiarazione fu emanata la Direttiva sullo scintoismo che prevedeva l’abolizione dello scintoismo di Stato e la sua definitiva separazione giuridica dalle istituzioni: per i giapponesi riverire la nazione e l’imperatore non sarebbe più stato un dovere. In seguito furono in molti i giapponesi che criticarono Hirohito per il suo gesto, considerato un vero e proprio atto di tradimento verso tutti coloro che in lui avevano creduto e per cui avevano donato la propria vita. Fra questi spicca certamente quello Yukio Mishima che non riuscì mai ad accettare il cambiamento imposto alla società giapponese, arrivando al punto da compiere il rito del seppuku[3] nel tentativo, insieme tragico e poetico, di ridare al Giappone il suo vero volto, anche se per un solo istante.

Oggi in Giappone la figura dell’imperatore è associabile a quella dei rimanenti monarchi europei, ovvero una figura istituzionale svuotata di poteri decisionali che vive unicamente della sua simbolicità. Aldilà del giudizio sulla figura di Hirohito, il quale d’altronde non ebbe una vera scelta in merito alla Dichiarazione né tantomeno la possibilità di opporsi al cambiamento del Paese, va sottolineato come fatto determinante il lascito della scelta americana di fare piazza pulita in pochi giorni di tradizioni così antiche e radicate. Quell’imposizione ha dato frutto ad una contraddizione di fondo in seno alla democrazia giapponese: il fatto che i giapponesi siano stati per così dire “obbligati alla libertà” da forze straniere, interroga ancora oggi la politica del paese, la quale si chiede se non sarebbe stato un suo diritto riscrivere la propria Costituzione. In un contesto contemporaneo di ritrovata volontà per una maggiore indipendenza ed un riallacciamento alla propria identità culturale, l’interrogativo potrebbe quindi trasformarsi presto in un atto di accusa e di rivendicazione. Solo il tempo allora saprà dirci se l’esportazione di occidentalità sia una soluzione credibile fino in fondo o solamente un’illusione destinata, alla lunga, a lasciare il passo alle profonde radici spirituali di un popolo come quello giapponese.

Daniele Frisio

 

[1] Vedi Ward (1987b), p.395, e Borton (1967), pp.4-8.
[2] Letteralmente “Vento Divino”, riferimento alla mitica tempesta che affondò provvidenzialmente la flotta d’invasione mongola nel 1274 d.c. che i piloti di caccia giapponesi speravano di rievocare grazie al più puro dei sacrifici.
[3] Il rituale del suicidio tradizionale, che prevede l’apertura del ventre secondo tagli e movimenti codificati, volti a testare la fermezza e la risoluzione di colui che mette fine alla propria vita (quindi non un semplice trafiggersi con la spada, come ci figuriamo spesso in Occidente). Mishima, pseudonimo di Kimitake Hiraoka, occupa assieme ai fedeli camerati del “Tate No Kai” l’ufficio del generale Mashita il 25 Novembre del 1970. Dopo aver fallito nel tentativo di iniziare una sollevazione dell’esercito, Mishima compie seppuku pronunciando le parole: « Dobbiamo morire per restituire al Giappone il suo vero volto! È bene avere così cara la vita da lasciare morire lo spirito? Che esercito è mai questo che non ha valori più nobili della vita? Ora testimonieremo l’esistenza di un valore superiore all’attaccamento alla vita. Questo valore non è la libertà! Non è la democrazia! È il Giappone! È il Giappone, il Paese della storia e delle tradizioni che amiamo. »

“South Stream”-Absage hat negative Auswirkungen

 
Derzeit sind die Gasprojekte South Stream und Nabucco gestoppt.  Foto: Stanqo / Wikimedia (PD)
 

“South Stream”-Absage hat negative Auswirkungen

Ex: http://www.unzensuriert.at 

Derzeit sind die Gasprojekte South Stream und Nabucco gestoppt.

Der durch die EU-Wirtschaftssanktionen verursachte Stopp des Gaspipeline-Projekts „South Stream“ hat Auswirkungen auf die einzelnen Volkswirtschaften in den vormaligen Teilnehmerländern. Zu diesem Schluss kommt eine gemeinsame Untersuchung der Agentur Rossiya Segodnya und des britischen Unternehmens ICM Research. In der aktuellen Umfrage wurden insgesamt 1.000 Teilnehmer in Bulgarien, Serbien und Österreich zu „South Stream“ befragt.

Ursprünglich hätte „South Stream“ eine durchschnittliche Jahreskapazität von 63 Milliarden Kubikmeter Gas von Russland über das Schwarzene Meer nach Bulgarien und von dort in zwei Pipline-Strängen weiter nach Italien und Österreich transportieren sollen.

Bulgaren und  Serben sehen South-Stream-Stopp äußerst negativ

Vor allem die Bulgaren und Serben sehen den Stopp des South-Stream-Projekts für die Wirtschaftssituation äußerst negativ. 64 Prozent der Befragten in Bulgarien und 61 Prozent in Serbien befürchten einen negativen Einfluss auf die Entwicklung ihrer Volkswirtschaften. Und auch im Zielland Österreich können 38 Prozent der Befragten dem Stopp des Projektes nichts Positives abgewinnen. Zudem gaben 54 Prozent, dass die definitive Entscheidung bei den Projektteilnehmern hätte liegen müssen und nicht bei der EU. 

Populisme : et si les demeurés de l'Europe n'étaient pas ceux que l'on croit ?

Populisme : et si les demeurés de l'Europe n'étaient pas ceux que l'on croit ?

Ex: http://www.atlantico.fr

Chantal_Delsol.jpgLe « populisme » évoque un courant d'opinion fondé sur l'enracinement (la patrie, la famille) et jugeant que l'émancipation (mondialisation, ouverture) est allée trop loin. Si le « populisme » est d'abord une injure, c'est que ce courant d'opinion est aujourd'hui frappé d'ostracisme. Cet ouvrage a pour but de montrer sur quoi repose cet ostracisme, ses fondements et ses arguments. Et les liens entre le peuple et l'enracinement, entre les élites et l'émancipation. Extrait de "Populisme - les demeurés de l'Histoire", de Chantal Delsol,édité aux éditions du Rocher (1/2).

Bonnes feuilles

Il me semble que le désamour entre les centres et les périphéries est homothétique du désamour entre les élites et les peuples. Des deux côtés, même écart culturel qui avec la modernité s’analyse comme un écart moral et vient échouer dans la relation condescendance/ ressentiment. Même rébellion finalement chez les méprisés qui traduisent leur position, jugée inférieure ou retardataire, comme une opinion, pas moins cohérente que d’autres.

Les centres ont déployé des idéaux et des idoles pour les envoyer rayonner dans l’ensemble du cercle imaginaire, et jusqu’aux confins. Ils ont éduqué les élites des confins pour le meilleur et pour le pire. Ils ont servi d’exemples, rêves et cauchemars mêlés. Ainsi les centres européens (Londres, Berlin, Paris) se confèrent-ils à eux-mêmes une vocation de découvreurs, peut-être usurpée. Quand les centres, où s’était concoctée l’idée d’unification européenne, ont mis en oeuvre l’élargis-sement de l’Europe institutionnelle, il s’agissait pour eux de s’adjoindre des périphéries considérées comme « en retard » dans la marche au progrès.

Ces périphéries étaient supposées désireuses de faire un pas en avant, de se moderniser à tous égards, avec l’aide bienveillante des centres. Se moderniser, autrement dit avancer vers le progrès et les Lumières : cette démarche n’a pas seulement une connotation économique, mais aussi morale. Les centres européens ont pensé qu’ils allaient aider les périphéries à améliorer leur niveau de vie, mais aussi les aider à abandonner des moeurs devenues indésirables avec la marche du temps : les périphéries devraient par exemple accepter la libéralisation des moeurs, repousser la religion dans la seule sphère privée, et en tout cas, devenir en toute chose les admirateurs des centres et non leurs contradicteurs, car les centres ne se voient pas en égaux, mais en guides. C’est ce qui explique la dureté des phrases de Jacques Chirac à l’adresse des pays du centre-est : ceux-ci auraient dû imiter les centres, et non pas revendiquer une liberté de parole et d’action.

Aujourd’hui une grande méfiance s’est instaurée face à l’élargissement, et l’on entend partout en Europe occidentale que l’élargissement a été trop rapide, que l’on n’a pas assez réfléchi, qu’il aurait fallu attendre davantage, voire même qu’il faudrait revenir à un « noyau dur » composé des quelques pays occidentaux dans lesquels l’idée de l’Europe institutionnelle a germé juste après guerre. Cette méfiance répond naturellement à une crainte de devoir partager matériellement le bien-être occidental avec un grand nombre de pays moins favorisés (comme on le sait, les Occidentaux sont assez matérialistes, donc peu portés au partage du bien-être). Mais cette méfiance répond aussi, pour une large part, à la crainte de voir des pays moins « avancés » dans la marche aux Lumières gagner de l’influence en ce qui concerne la définition de la « bonne vie ». Autrement dit, les Occidentaux ont le sentiment que l’élargissement, en incluant des provinces périphériques, pourrait faire reculer l’Europe tout entière dans sa marche au Progrès. Car ces périphéries, comme disait Mauriac à propos des provinces, « croient encore au bien et au mal, gardent le sens de l’indignation et du dégoût ». Autrement dit, à l’égal des provinces par rapport à la capitale, elles sont plus attachées aux traditions et plus défiantes face à des changements dont les centres se font les champions. Nul doute, par exemple, qu’une loi autorisant l’euthanasie, déjà votée en Hollande, s’instaurera plus facilement en Espagne ou en France qu’en Pologne ou en Roumanie. Il suffit de lire la presse occidentale vociférant sur les opinions irlandaise ou polonaise à propos de l’IVG, pour apercevoir l’expression de ce qui est vu comme une menace : le traditionalisme des périphéries.

Les périphéries de l’Europe, comme les provinces au sein d’un même pays, tiennent davantage que les centres au maintien des cultures héritées, et si elles acceptent bien le progrès (qui ne l’accepterait pas ?), elles refusent le plus souvent d’adopter des transformations avant d’en avoir mûrement réfléchi les conséquences. Il est clair qu’aujourd’hui, avec le déplacement de l’Europe élargie vers l’Est, la Pologne met tous ses efforts à faire de Varsovie un nouveau centre européen. Varsovie (ou le duo Varsovie/Cracovie) deviendrait alors une métropole assez différente de Berlin ou de Paris, au sens où elle enverrait l’écho d’une autre interprétation des droits de l’homme et de la post-modernité.

Ces deux pôles, qui symbolisent le paradoxe entre le particulier et l’universel, ont réciproquement besoin l’un de l’autre. Il n’y a pas seulement des centres qui tirent vers les Lumières des périphéries passéistes et trop récalcitrantes. Il y a aussi des périphéries habitées d’anciennes sagesses capables de domestiquer le progrès et d’en limiter les perversions. C’est pourquoi on ne peut approuver sans réflexion la volonté de domination des centres qui s’instituent trop facilement détenteurs du Bien. L’histoire avance sans doute à l’instigation des centres. Mais ce sont les périphéries qui peuvent dresser des barrières au bord des gouffres.

Extrait de "Populisme - les demeurés de l'Histoire", de Chantal Delsol,édité aux éditions du Rocher, 2014. Pour acheter ce livre, cliquez ici.


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Hellenismo

Rivista Hellenismo Trentesimo numero

 

Trentesimo numero della rivista online ‘Hellenismo’

Link documento pdf

Indice

Dalle scorse Lenaia ad Anthesterion …
Tre scritti sulla Giustizia: Dike, Nomos e Dikaiosyne
Hermes: cenni teologici e culto
Romano Ritu: Libagioni, I parte – Torte dolci e salate
Per un latino vivo e parlato – I parte
Il Dramma Sacro del mito di Horus dal Tempio di Behdet
Il regno di Baal. Alcune considerazione sui Ba’alin fenici nell’Africa punica

Appendice PDF
Proclo,Commento al Timeo

Appendice Iconografica
Per il mese dei Misteri Minori…

 

Calendario Religioso

Anthesterion

 

cal

Principali celebrazioni del mese

– II Δευτέρα Ἱσταμένου
Sacrificio a Dioniso (Erchia)

– III Τρίτη Ἱσταμένου
Incontro dei Thiasotai di Bendis a Salamina

– XI Ἑνδεκάτη
Anthesteria- Pithoigia, ‘apertura delle botti’

–  XII Δωδεκάτη
Anthesteria- Khoes, ‘boccali’
Sacrificio a Dioniso (Torico)

– XIII Τρίτη Μεσοῦντος
Anthesteria- Khytroi, ‘pentole'; Aiora/Aletis

– Dal XX Εἰκὰς a XXVI Πέμπτη Φθίνοντος
En Agrais Mysteria

– XXIII Ὀγδόη Φθίνοντος
Diasia

*** LINK DOCUMENTO ONLINE PDF ***

Ex: http://hellenismo.wordpress.com

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McDonalds kan het schudden in Republika Srbska

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McDonalds kan het schudden in Republika Srbska

Ex: http://www.rechtsactueel.com

Nogal wat ‘rechtse nationalisten’ zijn nog steeds tegen al wat Servisch is. Ze lijden aan een anti-Servische allergie of iets in die aard. Hier iets dat die allergie mag temperen, wie weet zelf helemaal keren !

Wie mijn bijdragen leest, weet dat ik het beter met de Serviërs kan vinden, precies om hun, volgens mij, redelijk verantwoorde nationalistische politiek. Nu ja, er is ook veel op aan te merken, maar wat Kosovo, Bosnië en een deel van Kroatië betreft hebben ze het historisch gelijk aan hun kant.

Dat de Serven en zeg maar de Slaven in het algemeen meer haar op hun tanden hebben dan ‘de Germanen’ (zie de fletse houding van ons eigen volk, Duitsers, Nederlanders, Denen, Noren en Zweden) is een absoluut vaststaand feit. Meer haar op de tanden, koppiger, standvastiger en meer gebonden aan de culturele tradities: zo kan je de Slaven veralgemenend omschrijven. Zo houden ze bijvoorbeeld van hun traditionele keuken en de vele goedkope eethuisjes waar je vers en lekker vlees (vnl. varkensvlees), ćevape (worstjes van gehakt vlees), kunt eten. Grote porties, spotgoedkoop. En dan komt daar een sponsor van de bommenregen op Kosovo, 1999, het even uithangen. McDonalds vestigt zich in Servië, kort na die oorlog en jawel, in de eerder trendy, Westerse zolen likkende stad Novi Sad, lukt het. De twee vestigingen van McDonalds draaien er ook al zijn ze zo duur als in het aanbeden Westen (zeg de EU, zeg Duitsland én Amerika).

Minder gelukt is het in Banja Luka, hoofdstad van de Republika Srbska (nu nog Bosnië). Het duurde al tot 2012 eer McDonalds daar een vestiging kon openen. Ze spaarden kosten noch moeite, McDonalds zou er komen en de Serviërs zouden, net als in Novi Sad, hun hamburgers eten. De prijzen? Uiteraard een veelvoud van de ćevape en dus lukte het niet zo. Het menu werd aangepast want Serven eten net als Bulgaren, Macedoniërs enz. graag burek, ćevape met brood, groentjes en yoghurtsaus of een kebab. Ze moeten het niet zo hebben van een mini, doorbakken plat schijfje hamburger in een klein broodje van schuimrubberdeeg voor een prijs die tot 10 keer zo hoog is als van een doorsnee Balkan hamburger die dan nog bijna vier keer zo groot is.

De mensen van Banja Luka zeiden algemeen: “Het is misschien wel lekker, zo’n McDonalds, maar wij zijn niet gek. Het is veel te duur en dat pakt niet bij ons”. En zo ging McDonalds daar failliet, na amper twee (2) jaar. Een investering van franchisenemer Dreamfoods Restaurants (klinkt erg Ameriaans toch?) voor en bedrag van $ 2.500.000 (klnkt ook erg Amerikaans toch?) ging de lucht in. De 34 werknemers die zeker niet beter betaald werden dan werknemers van een gewone kebabtent, zijn werkloos. Ondanks het enorme verlies wil het investeringsbedrijf Dreamfoods Restaurants dat gevestigd is in de Republika Srbska, op zoek gaan naar alternatieve vestigingsplaatsen. Dat het moge mislukken. En o ja, waar haalt dat bedrijf dat investeert in ‘het restaurant voor het volk’ en geen klanten heeft, zoveel geld om te blijven investeren?

Ik kreeg honger door dit artikel te schrijven. Waar denk je dat ik voor gekozen heb? Foto 1 of foto 2? …

Zo ziet een hamburger van McDonald's er na 14 jaar uit - copyright The DoctorsCBS

Zo ziet een hamburger van McDonald’s er na 14 jaar uit foto ©The DoctorsCBS

cevappi

Cevapi, zo vers als maar kan. Veel goedkoper, veel grotere portie, op houtvuur gebakken, met een glas yoghurt in plaats van een coca cola…