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jeudi, 08 février 2024

Le moteur de l'économie tourne au ralenti : les commandes manquent, la production diminue, les exportations chutent

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Le moteur de l'économie tourne au ralenti: les commandes manquent, la production diminue, les exportations chutent

Source: https://zuerst.de/2024/02/07/der-wirtschaftsmotor-stottert-auftraege-fehlen-die-produktion-sinkt-exporte-gehen-zurueck/

La récession s'accélère en Allemagne, pays autrefois en pointe dans ce domaine. L'institut munichois Ifo enregistre avant tout un manque flagrant de commandes dans de nombreux secteurs, ce qui devient entre-temps un sérieux handicap pour la conjoncture. Selon le célèbre institut de recherche économique, la situation s'est nettement aggravée ces derniers temps. "Presque aucun secteur n'est épargné", affirme l'économiste Klaus Wohlrabe cité par les médias. Et de préciser : "Les carnets de commandes fondent".

Selon les données de l'Ifo, 36,9% des entreprises industrielles allemandes se sont plaintes en janvier d'un manque de commandes. En octobre, ce chiffre était de 36% et il y a un an, il n'était que de 20,9%. Les économistes considèrent qu'un faible carnet de commandes est un indicateur d'un affaiblissement de la production à l'avenir, ce qui a à son tour des répercussions négatives sur la volonté d'investissement des entreprises et la situation sur le marché du travail.

Les chiffres actuels du commerce extérieur sont également un signal d'alarme. Selon l'Office fédéral de la statistique, les exportations allemandes ont reculé de 4,6% par rapport au mois précédent. Selon Marc Schattenberg, économiste chez Deutsche Bank Research, cela laisse présager de nouveaux vents contraires pour l'économie allemande, dépendante des exportations.

Les exportations ne sont pas les seules à s'affaiblir, les importations le font également, ce qui indique que la consommation intérieure est faible, ce qui n'est pas surprenant compte tenu de la hausse continue des prix.

Mais ce qui est le plus préoccupant à l'heure actuelle, c'est le manque de commandes. Ce sont surtout les secteurs à forte consommation d'énergie qui s'en plaignent. Selon l'institut Ifo, le pourcentage est de 53,9% dans l'industrie du papier, de 53,3% dans la métallurgie et de 40,6% dans l'industrie chimique. Seul le secteur du conseil n'a pas à s'inquiéter pour le moment, puisque seulement 6,8 pour cent des entreprises se plaignent d'un manque de commandes. Ce chiffre n'est pas non plus surprenant - de nombreuses entreprises ont surtout besoin de bons conseils en ce moment. (se)

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lundi, 29 mai 2023

Le message des statistiques est clair: l'Allemagne est en récession

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Le message des statistiques est clair: l'Allemagne est en récession

Source: https://zuerst.de/2023/05/27/die-botschaft-der-statistik-deutschland-ist-in-der-rezession/

Wiesbaden/Berlin. On ne peut pas faire plus formel : selon l'Office fédéral des statistiques, l'Allemagne est désormais officiellement en récession. Les chiffres, publiés jeudi en même temps que l'évaluation des statisticiens de Wiesbaden, étaient très attendus. Leur message est affligeant : le produit intérieur brut (PIB) s'est contracté de 0,3% entre janvier et mars par rapport au trimestre précédent et ce, pour le deuxième trimestre consécutif. D'un point de vue purement statistique, il s'agit d'une récession. L'Office fédéral a ainsi révisé son estimation initiale de fin avril, qui faisait état d'une stagnation.

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Avec deux trimestres consécutifs de baisse, on parle de récession technique. Au quatrième trimestre 2022, la performance économique avait également déjà baissé de 0,5 pour cent.

La conjoncture allemande a été freinée avant tout par la contraction de la consommation privée. Celle-ci a baissé de 1,2 % au premier trimestre. On suppose que cela est dû à la perte de pouvoir d'achat des consommateurs en raison de l'inflation élevée.

Cependant, la situation de l'industrie allemande et les mauvaises perspectives pour l'été sont plus graves que les mouvements de dixièmes de pour cent du PIB. Dans l'industrie, la production de mars est restée inférieure de 3,4% à celle de février. Les nouvelles commandes se sont effondrées de 10,7% par rapport à l'année précédente. Les permis de construire ont été inférieurs de 30 pour cent en mars par rapport à l'année précédente. Et les entreprises allemandes ont exporté 5,7 pour cent de moins vers les pays non membres de l'UE en avril. Le commerce avec la Chine a diminué de près de 10 pour cent.

Dans ce contexte, une reprise vigoureuse n'est pas en vue. Le gouvernement allemand prévoit certes une croissance du PIB de 0,4 pour cent cette année, puis une hausse plus importante de 1,6 pour cent en 2024. Mais au vu des chiffres actuels, cela ressemble à un gazouillis dans la forêt. (tw)

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mercredi, 26 octobre 2022

La spécialisation "anti-récession" donne des leçons à l'UE. Quels sont les choix de la BCE?

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La spécialisation "anti-récession" donne des leçons à l'UE. Quels sont les choix de la BCE?

Par Francesco Marotta

Source: https://www.grece-it.com/2022/10/24/lo-specialismo-anti-recessione-da-lezioni-alla-ue-quali-le-scelte-della-bce/?fbclid=IwAR34YrqacHiTIdaMloLW31fAAPUTDfxY5DyyX-peijZwsu5wm62WEQEzrKA     

Selon l'économiste Phil Smith de S&P Global, qui compile les indices, les données de l'économie européenne sont en forte contraction. En ce qui concerne l'Allemagne, on constate "une intensification du ralentissement de l'économie allemande au début du quatrième trimestre", ce qui, dans les perspectives à court terme, "renforce les signes d'une récession imminente dans la plus grande économie de la zone euro". Selon le Fonds monétaire international, les indices PMI sont à la baisse, ce qui est le prélude à une récession. Le journal Repubblica rapporte que l'indicateur PMI, celui qui "surveille l'activité économique dans la zone euro par le biais d'entretiens avec les directeurs d'achat des entreprises" (services et fabrication), est tombé en dessous de 47,1 points depuis septembre, le plus bas enregistré en 23 mois.

S'ajoute à ce tableau sombre le déclin du secteur manufacturier, qui a atteint son plus bas niveau en 29 mois, passant de 48,4 points en octobre à 46,6 points en septembre, ainsi que le déclin du secteur tertiaire, qui a atteint 48,2 points en 20 mois. Alfred Kammer, le chef du département européen du FMI, est également du même avis : "Cet hiver, plus de la moitié des pays de la zone euro connaîtront une récession technique, avec au moins deux trimestres consécutifs". La référence, va notamment à l'Allemagne et à l'Italie, à trois trimestres consécutifs de contraction à partir du troisième trimestre de 2022. En résumé, S&P Global et le FMI s'accordent sur l'avènement d'une catastrophe économique, notamment en Europe.

Il ne reste plus qu'à comprendre les indices en question, à savoir si ce que prétendent les deux organismes est un tant soit peu proche de la vérité ou non, s'il n'y a pas une interprétation sous-jacente des facteurs économiques telle qu'elle conduit à des prévisions, pire encore à des conclusions, qui sont déplacées. Il n'est plus temps d'écouter ceux qui espèrent ou "prédisent" une catastrophe économique en Europe, alors qu'elle sort des bas-fonds précisément à cause de cela. Commençons par dire qu'une récession peut se transformer en déflation, cela peut arriver mais ce n'est pas forcément toujours le cas. Nous savons que depuis le premier jour du gouvernement Meloni, l'indice FTSE MIB, l'indice boursier le plus important de la bourse italienne, se situe juste au-dessus de la parité, "maintenant les gains d'environ 3% réalisés la semaine dernière" (Financiallunge.com).

Les secteurs de la fabrication et des services subissent une certaine contraction pour le quatrième mois consécutif.

Selon une certaine vulgate économique, la quasi-parité de l'indice FTSE MIB est due à l'"adoucissement" de la FED, qui a compensé les indications de contraction de l'économie européenne. C'est très étrange, juste au moment où les indicateurs économiques et même les propres services de la FED commencent à voir une réduction de l'inflation aux États-Unis. Le Livre beige de la Réserve fédérale, un résumé des commentaires sur les conditions économiques actuelles et le rapport publié huit fois par an par le Conseil de la Réserve fédérale américaine, prévoit une hausse modérée des prix aux États-Unis.

Ceci intervient deux semaines seulement avant la réunion de politique monétaire et, surtout, l'augmentation des taux d'intérêt de 75 points de base supplémentaires. Selon les projections des membres du FOMC, le Federal Open Market Committee, les taux d'intérêt devraient être portés à 4,5 % d'ici la fin 2022, à environ 4,75 % l'année suivante, puis se stabiliser à 2,5 % à long terme. Que fait l'UE, et surtout la BCE ?

Tout d'abord, ils tentent de contrôler l'évolution des prix sans y parvenir complètement. Ce que l'on surveille, c'est l'indice des prix à la consommation, qui augmente considérablement, c'est-à-dire le taux d'inflation (en Italie, en septembre, il a atteint +8,9% par rapport à septembre 2021), en essayant de le stabiliser à 2% à moyen terme. La difficulté d'essayer de stabiliser le taux d'inflation est due aux instruments de politique monétaire conventionnels (décisions sur les taux d'intérêt officiels) et non conventionnels (assouplissement quantitatif).

La BCE suit la manœuvre de la Fed en matière de taux d'intérêt dans sa quasi-totalité : les rumeurs qui circulent sur les sujets qui seront abordés lors de la réunion du 27 octobre 2022 ne laissent guère de doute à ce sujet. L'intention semble être de préparer une manœuvre de 75 points de base sur les taux d'intérêt, tout comme la FED, en espérant toutefois que le taux de dépôt ne dépassera pas 1,5 %, alors qu'au contraire les dernières estimations économiques " prévoient " 3 % pour l'été 2023.

Plus en détail, car cela implique de poser des questions et d'essayer de trouver des solutions qui ne se limitent pas à "comment la BCE veut gérer son bilan de neuf milliards d'euros", peut-on lire dans l'avis d'Ulrike Kastens, économiste européenne chez DWS. Il serait plutôt préférable de réfléchir à la manière de freiner la volatilité du marché obligataire sans se plier à ses fluctuations, en s'efforçant de relever le niveau des taux réels et en anticipant toute forme de blocage ou de contre-opération spéculative, plutôt que de suivre les directives de la Fed.

En effet, pour les spéculateurs, la hausse des taux des banques centrales n'est pas un problème, elle ne l'est pas lorsque les décideurs des banques centrales occultent et excluent des "jeux" le coût que les Etats devraient payer, afin de convaincre les investisseurs d'acheter les titres mis sur le marché. Il est bon de rappeler qu'il s'agit de la plus importante place de marché libre, sous l'égide des lois du marché et non des Etats ou des structures supranationales où ceux qui ont beaucoup de dette publique, voir l'Italie, ne peuvent qu'espérer la refinancer. Et cela en dit long...

Quelles sont les attentes des investisseurs et celles des spéculateurs, en supposant que tous les investisseurs ne sont pas des spéculateurs ? Les investisseurs s'attendent à de nouvelles hausses de taux par les banques centrales, ce qui suggère un taux implicite supérieur à 2,75 pour cent. Ce que les spéculateurs espèrent, avec la perte de rendement qui s'ensuit, c'est une baisse de 1,5 % ou moins. Ceci étant précisé, comme nous l'avons dit, le débat porte sur le marché obligataire, en particulier sur le niveau des taux réels. La trajectoire haussière agressive de la BCE pourrait momentanément éclipser la spirale inflationniste si elle est alimentée par les rendements réels à 10 ans, incitant les investisseurs à adopter une perspective à revenu fixe. Quelque chose est en train de changer, même si les investisseurs viennent d'une longue période dans le système d'actions.

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"TINA", l'acronyme de There IS No Alternative, était le slogan de la ministre britannique Margaret Thatcher, qu'elle avait repris d'Herbert Spencer. Aujourd'hui encore, elle est censée être la seule façon valable de penser en économie, en politique et en économie politique : soit le néolibéralisme. Mais ce qui, à l'époque, ne pouvait de toute façon pas être justifié en raison du manque d'alternatives au système du néolibéralisme, connaît une phase de déclin qui devient de plus en plus évidente. Pour la première fois depuis de nombreuses années, le marché boursier est remis en question, preuve en est que les investisseurs orientent leurs efforts vers des classes d'actifs qui offrent des rendements réels et non virtuels, par opposition aux rendements volatils, l'une des pires composantes d'un environnement fortement inflationniste.

Dans le contexte d'une économie en semi-récession et du danger d'une récession de plus en plus réelle, tous les actifs obligataires de qualité deviennent très attractifs. Avec la pandémie d'abord et la guerre en Ukraine ensuite, la protection des "portefeuilles" avec des actifs de haute qualité devient à nouveau primordiale. Si les choses s'effondrent et que les risques de récession deviennent de plus en plus réels, il est facile de s'attendre à une compression des rendements en raison des mesures prises par les investisseurs pour protéger leurs "portefeuilles". La même chose arriverait aux actifs refuges, qui font déjà l'objet d'opérations de couverture. Il est clair qu'une escalade soudaine avec tout le poids des craintes dues à l'aggravation de la récession déclencherait une nouvelle accélération dans cette direction.

Il est très probable que le bond des taux cette année stimulera la demande des assurances et des fonds de pension, notamment aux Etats-Unis ('Les mécanismes de la financiarisation de l'économie', 25/03/2021). La combinaison des choses est devenue favorable en termes d'investissement et les investisseurs institutionnels feront tout pour monétiser l'envolée de la dernière période pour compenser le passif dû à deux crises si rapprochées, en essayant de prolonger ce type d'investissement sur le long terme. En outre, Nadia Netti n'a pas du tout tort lorsqu'elle affirme que "malheureusement, la crise des chambres de compensation de produits dérivés échappe à la comptabilité des nations exposées. Les produits dérivés ne sont pas comptabilisés dans le bilan en tant que "pratique comptable".

Et il l'est encore plus lorsqu'il se moque de ces "tons ridicules et alarmistes de la presse concernant les manœuvres d'une Banque centrale qui ne se contente pas d'agir comme un croupier dans un casino" dirigé par des groupes comme Amazon, "désigné par la Banque centrale européenne pour jouer un rôle de premier plan et contribuer à la création de l'euro numérique (la monnaie numérique officielle de l'union)". En fait, il est très curieux qu'une entreprise privée américaine participe à la conception de la monnaie de l'avenir de l'Europe, alors que ce dont on a besoin, c'est d'une monnaie qui s'éloigne au plus vite des aléas de la virtualisation et du profit de quelques-uns du "système monétaire". Et ce, avant que les "marchés" ne se régalent des dépenses publiques et du désinvestissement des actifs publics, lorsque plus aucun dépassement des règles fiscales et économiques ne sera possible.

mercredi, 24 août 2022

Les économistes voient un avenir sombre: "la récession pourrait être plus profonde et plus longue"

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Les économistes voient un avenir sombre: "la récession pourrait être plus profonde et plus longue"

Source: https://zuerst.de/2022/08/23/oekonomen-sehen-duestere-zukunft-rezession-koennte-tiefer-und-laenger-ausfallen/

Berlin. Les prévisions d'avenir pour la place économique allemande en Europe et dans le monde sont de plus en plus sombres. Désormais, les experts du secteur et les conjoncturistes mettent déjà en garde contre une récession plus longue qui menace l'Allemagne en raison de la guerre en Ukraine (mais aussi de la politique de sanctions faite maison !).

La récession pourrait être "plus profonde et plus longue que prévu", craint Markus Steilemann, président du directoire du groupe chimique Covestro, dans le podcast Chefgespräch avec le magazine Wirtschaftswoche. Une forte tendance à la baisse se dessine dans de nombreux secteurs.

Par exemple dans l'hôtellerie et la restauration. Selon les experts du marché, de plus en plus de signes indiquent que l'intersaison estivale prendra fin dès les prochaines semaines, lorsque les citoyens allemands recevront les factures de leurs fournisseurs d'électricité et de gaz. Statistiquement, les coûts supplémentaires par ménage devraient augmenter de plus de 1000 euros - de l'argent qui manquera pour aller au restaurant ou au cinéma.

Les économistes de la Commerzbank estiment que les seules augmentations régulières des prix du gaz devraient faire grimper l'inflation de 0,4%. En outre, le prélèvement sur le gaz prévu par le gouvernement fédéral devrait peser sur les ménages à hauteur de 300 et 1000 euros supplémentaires par an - ce qui représente 0,6 à 2,0 pour cent pour l'inflation. Fin août, la remise sur le carburant et le ticket à 9 euros expireront également, ce qui représente un pour cent d'inflation supplémentaire.

Au final, le taux d'inflation, qui était de 7,5 % en juillet, pourrait donc augmenter d'environ 3 % au cours des mois d'automne et atteindre des valeurs à deux chiffres.

Mais la consommation, qui avait encore empêché le produit intérieur brut de se contracter au deuxième trimestre, n'est pas la seule à être freinée par la vague des prix. Les entreprises souffrent elles aussi de la hausse vertigineuse des coûts. Qu'il s'agisse de matières premières, d'emballages, de produits intermédiaires ou d'énergie, tout est rare et cher. Selon une enquête de l'institut Ifo de Munich, trois entreprises sur quatre se plaignent déjà d'une pénurie de matériaux et de produits intermédiaires. Et cette pénurie maintient les prix à un niveau élevé. En juin, les prix à la production pour les produits industriels étaient supérieurs de 32,7 pour cent à leur niveau de l'année précédente.

Les économistes de la Deutsche Bank ne sont pas les seuls à envisager l'avenir avec scepticisme. Après la stagnation du deuxième trimestre, ils sont convaincus que l'économie allemande va glisser dans la récession au troisième trimestre. Mais ce pronostic est fondé. Les nombreuses pressions qui s'exercent sur l'économie nationale sont trop fortes.

La guerre en cours en Ukraine ne fait qu'aggraver la situation. Dans une étude conjointe, l'Institut de recherche sur le marché du travail et les professions (IAB), l'Institut fédéral de formation professionnelle et la Société de recherche économique structurelle sont arrivés à la conclusion que la guerre et ses conséquences pourraient coûter à l'économie allemande plus de 260 milliards d'euros en valeur ajoutée d'ici 2030.

Rien que l'année prochaine, la guerre devrait faire disparaître environ 240.000 emplois en Allemagne. En moyenne, de 2022 à 2028, les pertes d'emplois devraient s'élever à 150.000. Les chercheurs ont supposé que les sanctions contre la Russie resteraient en vigueur jusqu'en 2030, même si la guerre était terminée d'ici là. (se)

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dimanche, 12 juin 2022

Mensonge flagrant du gouvernement allemand: la destruction de la richesse nationale et l'inflation sont la responsabilité de la BCE et non de Poutine

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Mensonge flagrant du gouvernement allemand: la destruction de la richesse nationale et l'inflation sont la responsabilité de la BCE et non de Poutine

Source: https://zuerst.de/2022/06/11/lebensluege-der-ampel-regierung-an-wohlstandsvernichtung-und-inflation-ist-die-ezb-nicht-putin-schuld/

Berlin. L'UE va connaître des temps difficiles. L'Allemagne, qui était jusqu'à présent le principal payeur, est confrontée à une inflation et à une destruction de sa richesse d'une ampleur sans précédent. Le gouvernement et les anciens partis accusent la Russie et son président Poutine d'être responsables de cette situation. Mais c'est un mensonge éhonté. Ce qui est vrai, c'est que l'inondation des marchés par les quelque six mille milliards d'euros que la Banque centrale européenne (BCE) a injectés depuis la crise financière de 2008 se retourne contre elle. Ce n'est pas Poutine qui est responsable de la hausse des prix et de la destruction de la valeur de la monnaie européenne, mais un excédent d'argent qui se traduit aujourd'hui par de l'inflation.

Concrètement, le mécanisme peut être illustré de la manière suivante: les six mille milliards d'euros que la BCE a injectés depuis 2008 dans la politique de la dette européenne - et ses responsables ! - la somme d'argent de la banque centrale dans la zone euro a été multipliée par plus de six depuis 2008. Cette expansion monétaire n'est compensée par aucune valeur réelle pour l'économie, c'est-à-dire ni chiffre d'affaires supplémentaire, ni bénéfice supplémentaire, ce qui constitue le "surplus de monnaie". L'inflation est inévitable.

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Le professeur Hans-Werner Sinn, de l'institut Ifo de Munich, chiffre cet excédent à cinq mille milliards d'euros. Il met en garde : "Les cinq billions d'euros sont des barils de poudre dans les sous-sols de la BCE. Sous l'effet de la demande croissante des États qui se sont endettés, une partie des barils a pris feu. L'étincelle a été la raréfaction de l'offre par la pandémie".

Ce qui est fatal, c'est que toutes les promesses gouvernementales ne peuvent pas arrêter le processus, car la cosmétique n'est plus d'aucune utilité face à un déséquilibre très avancé. A cela s'ajoutent des facteurs de crise supplémentaires qui vont aggraver la catastrophe.

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L'un d'entre eux est la crise énergétique, dont les contours commencent à se dessiner. Le journaliste économique Gabor Steingart (ci-dessus) prévoit que "la guerre en Europe, la structure monopolistique des compagnies pétrolières et la dépendance allemande à l'égard de l'énergie importée, aggravée par la concomitance de l'abandon du charbon et du nucléaire, signifient la tempête parfaite pour l'évolution des prix".

A cela s'ajoutent la situation tendue sur les marchés des matières premières, la spirale salariale qui s'enclenchera inévitablement et qui alimentera également la hausse des prix, le manque de discernement des responsables politiques qui continuent à privilégier l'endettement plutôt que les économies, ainsi que la politique de taux zéro de la BCE.

Dans l'ensemble, les perspectives d'avenir sont décevantes. L'expert Gabor Steingart dresse un bilan pessimiste : "La multiplication miraculeuse de l'argent se heurte à ses limites naturelles. La prospérité allemande des 15 dernières années était la meilleure prospérité que l'argent pouvait acheter". Mais c'est désormais terminé. La crise prend de l'ampleur. (se)

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vendredi, 08 mai 2020

L’économie européenne devrait connaitre une récession de 7,5% en 2020… si tout se passe bien

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L’économie européenne devrait connaitre une récession de 7,5% en 2020… si tout se passe bien

par Ivan Lapchine

En communiquant ses nouvelles prévisions, le 6 mai, la Commission européenne a prévenu que «l'économie de l'UE connaîtra[it] une récession dans des proportions historiques cette année». Elle devrait être à peu près semblable pour la moyenne des 27 Etats membres et pour la seule zone euro, avec des contractions des produits intérieurs bruts (PIB) respectives de 7,5% et 7,75%. Une reprise est attendue en 2021 aux environs de 6% pour les deux ensembles.

L’ampleur du choc causé par le coronavirus se constate dans celle de la révision brutale des prévisions de la Commission :   elles ont été revues à la baisse d'environ neuf points de pourcentage par rapport à ce qui était envisagé à l’automne et de 6,5 points en seulement deux mois.

Tous les Etats membres ont été atteintes, mais pour l’année 2020, l’ampleur de la récession variera suivant les pays et la structure de leur économie. L’Espagne, la Grèce et le Portugal où le tourisme apporte habituellement une importante contribution économique seront les plus touchés avec près de 9% de contraction du PIB.

Le taux de chômage dans la zone euro devrait passer d’une moyenne de 7,5% en 2019 à 9,5% en 2020, avant de retomber à 8,5% en 2021. Dans l'UE, il devrait passer de 6,7% en 2019 à 9% en 2020, puis tomber à environ 8% en 2021. Certains Etats membres connaîtront une augmentation du chômage plus importante que d'autres. Ceux qui comptent une forte proportion de travailleurs sous contrat de courte durée et ceux dont une grande partie de la main-d'œuvre dépend du tourisme sont particulièrement vulnérables. Les jeunes qui entrent sur le marché du travail en ce moment auront également plus de mal à trouver leur premier emploi.

La zone euro proche de la déflation

Enfin, les prix à la consommation devraient chuter sensiblement cette année en raison de la baisse de la demande et de la forte baisse des prix du pétrole, qui, ensemble, devraient plus que compenser les hausses de prix isolées causées par les ruptures d'approvisionnement liées à la pandémie. La zone euro, se trouvera dangereusement proche de la déflation avec un indice de progression des prix de 0,2% en 2020, et à 1,1% en 2021. La situation ne sera guère meilleure pour la moyenne des 27 avec une inflation prévue à 0,6% en 2020 et 1,3% en 2021.

Après avoir baissé depuis 2014, le ratio dette publique/PIB devrait de nouveau augmenter en 2020. Dans la zone euro, il devrait passer de 86% à 102,75% et de 79,4% à 95% dans l’UE.

La Cour constitutionnelle allemande fixe un ultimatum à la #BCE et menace la zone #euro#Allemagne  #UE  #Economie

 https://t.co/huRi7VxTOEpic.twitter.com/OVSjb9cx65

— RT France (@RTenfrancais) May 6, 2020

Incertitude «exceptionnellement élevée» et risques «orientés à la baisse»

Dans son communiqué, la Commission européenne ajoute que ses prévisions «sont assombries par un degré d'incertitude plus élevé que d'habitude». En effet, elles se basent sur un scénario qui prévoit un déconfinement progressif de l’activité économique en Europe à partir de mai. Mais la commission prévient qu’«une pandémie plus grave et plus durable […] pourrait entraîner une baisse du PIB beaucoup plus importante».

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L’exécutif européen affirme avec insistance la nécessité d’un plan de relance coordonnée au niveau européen qu’elle prépare et espère faire accepter aux Etats membres malgré leurs divergences. Dans son communiqué la Commission européenne souligne qu’«étant donné l'interdépendance des économies de l'UE, la dynamique de la reprise dans chaque Etat membre affectera également la force de la reprise des autres Etats membres».

«Reprise collective» et «réponses coordonnées»

A ce sujet, Valdis Dombrovskis, vice-président de la commission a déclaré : «Notre reprise collective dépendra de la poursuite de réponses fortes et coordonnées aux niveaux européen et national. Nous sommes plus forts ensemble.»

Paolo Gentiloni, commissaire européen à l'économie, a pour sa part souligné que «tant la profondeur de la récession que la force de la reprise ser[aie]nt inégales, conditionnées par la vitesse à laquelle les fermetures peuvent être levées, l'importance des services comme le tourisme dans chaque économie et par les ressources financières de chaque pays». Et pour lui ces divergences entre les économies constituent «une menace pour le marché unique et la zone euro» qui peut toutefois être atténuée «par une action européenne commune et décisive».

Enfin, la Commission redoute un reflux de la mondialisation qu’elle caractérise par «des changements d'attitude plus radicaux et permanents à l'égard des chaînes de valeur mondiales et de la coopération internationale». Cette tendance, écrit-elle, «pèserait sur l'économie européenne très ouverte et interconnectée».

Ivan Lapchine

Extrait de: Source et auteur

dimanche, 16 novembre 2014

Vrijhandelsakkoord met VS vernietigt ruim half miljoen Europese banen

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Vrijhandelsakkoord met VS vernietigt ruim half miljoen Europese banen

Socialistische welvaartsverplaatsing: Gemiddelde lonen in Noord Europa dalen met € 4.848 per jaar, in Zuid Europa met € 165,- - Nederland kan zich opmaken voor nieuwe ronde bezuinigingen op sociale zekerheid en zorg

Uit het eerste onafhankelijke onderzoek blijkt dat het bejubelde TTIP vrijhandelsakkoord met de VS de komende 10 jaar 583.000 Europese arbeidsplaatsen zal vernietigen, de export zal beschadigen en zowel de lonen als belastinginkomsten zal doen dalen. Bijkomend probleem is dat Brussel het zo geregeld heeft, dat de nationale parlementen helemaal niets te zeggen hebben over dit akkoord, en er dus ook geen wijzigingen in aan te brengen zijn.

De studies van de EU schetsen zonder uitzondering een rooskleurig beeld voor de welvaart en werkgelegenheid in Europa, zoals 1,3 miljoen nieuwe arbeidsplaatsen. In werkelijkheid blijkt het TTIP enkel gunstig voor de VS, want alleen daar zal de export en het aantal banen toenemen. De enigen in Europa die ervan zullen profiteren zijn de industriëlen en grootkapitalisten bij banken en multinationals.

Amerika profiteert, Noord Europeanen moeten bloeden

Deze voor de Europeanen ontluisterende conclusie is afkomstig van het Global Development & Environment Institute van de Amerikaanse Tufts-Universiteit. Dankzij het vrijhandelsakkoord zullen er bijna 600.000 banen verloren gaan in de EU, net zoveel als in de crisisjaren 2010 en 2011. Noord Europa kan rekenen op het verdwijnen van 223.000 arbeidsplaatsen en een teruggang van de export met 2,07%, waardoor het BNP met 0,5% krimpt.

De belastinginkomsten lopen terug, en de lonen in Noord Europa zullen gemiddeld € 4.848,- per jaar dalen. Voor Zuid Europa zijn de gevolgen minder ernstig. Daar verdwijnen 90.000 banen en daalt het gemiddelde inkomen met € 165,- per jaar. Dat komt deels omdat het in die landen al een stuk slechter gaat dan in Noord Europa, en deels omdat het beleid van Brussel gericht is op socialistische nivelering, waardoor er een permanente welvaartsverplaatsing van Noord naar Zuid optreedt.

Nieuwe bezuinigingen, ernstige sociale ontwrichting

Dat betekent dat met name Noord Europa, inclusief Nederland, zich kan opmaken voor een nieuwe ronde strenge bezuinigingen, die ernstige sociale ontwrichtingen zullen veroorzaken – en dat terwijl de zorg en sociale zekerheid nu al grotendeels wordt gestript door het zittende VVD-PvdA kabinet, dat tegelijkertijd zonder al te veel protest bijna € 700 miljoen extra naar Brussel overmaakt.

Het einddoel van deze nivellering en blijvende verarming van Noord Europa is duidelijk: nog meer Europese gelijkstelling en integratie, waardoor er stap voor stap een financiële en politieke (schulden)unie ontstaat, een Verenigde Staten van Europa zelfs.

Rijken nog rijker, lage inkomens de dupe

De weinige profiteurs van het vrijhandelsverdrag in Europa zijn –we zouden inmiddels kunnen zeggen ‘natuurlijk’- de grote financiële spelers op de beurzen, industriëlen en de (super)rijken. Maar ook de pensioenfondsen hebben er belang bij, want die hebben fors geïnvesteerd in aandelen, en zijn daarom afhankelijk van hoge koersen.

Wat tevens een rol speelt is de valuta-oorlog die op onze planeet is uitgebroken, waarmee de diverse handelsblokken hun export zo goedkoop mogelijk proberen te maken. Met name voor de lage inkomens in Europa zal dit vernietigende gevolgen hebben.

De reden waarom het Amerikaanse instituut tot totaal andere conclusies dan de EU komt is simpel: de officiële onderzoeken baseren zich enkel op cijfers tot en met 2010. Toen was de crisis in Europa nog lang zo erg niet als in de jaren daarna. Bovendien heeft Brussel de zeer eenzijdige rekenmethode van de Wereldbank gebruikt, terwijl de Amerikanen het VN-model gebruikten, dat veel omvattender en nauwkeuriger is omdat het ook de regionale handelsverschillen in ogenschouw neemt, en niet enkel kijkt naar de belangen van het grootkapitaal.

 

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Succes voor elite, ramp voor gewone man

De Europese politieke elite verkoopt het TTIP als een groot succes, maar uiteindelijk zullen de gewone Europeanen zich straks gelukkig prijzen als ze überhaupt nog een –slecht betaalde- baan hebben. De eerste en tot nu toe enige onafhankelijke studie laat onverbiddellijk zien dat het door Brussel gesloten vrijhandelsverdrag een ramp voor de gewone man is.

De verantwoordelijke politici beseffen dat heel goed, en daarom worden petities tegen het TTIP onderdrukt, en worden de onderhandelingen over het verdrag streng geheim en buiten het zicht van het publiek gehouden. Mensen die het wagen openlijk kritiek te uiten op het vrijhandelsverdrag, worden belachelijk gemaakt.

Het eindcommentaar van de Deutsche Wirtschafts Nachrichten spreekt boekdelen: ‘De koude berekening van de politieke elite in de EU en de nationale lidstaten: Zodra de mensen erachter komen wat wij hebben besloten, zijn wij al lang met pensioen. Daar zullen ook dan de belastingen nog voldoende voor zijn.’

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

Zie ook o.a.:

24-10: Deense investeringsbank: In november nieuwe beurs- en schuldencrisis
21-10: Machtigste bank ter wereld geeft derde waarschuwing voor grote crash
16-10: Duitse bondskanselier Merkel waarschuwt voor nieuwe eurocrisis (/ Duitsers en Nederlanders moeten permanent welvaart inleveren om de euro overeind te houden)
03-10: Diepere crisis eurozone door Frankrijk en Italië; ECB en IMF vrezen totale crash (/ IMF eist afbraak sociale zekerheid Europa)
28-09: Vrijhandelsverdrag: EU schakelt macht nationale parlementen uit (/ ‘Sluizen herverdeling welvaart eurozone worden geopend’)
11-09: Grote investeringsbanken verwachten dramatische euro-crash

mercredi, 30 juillet 2014

Leegstand en kapitaal

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Het aantal winkels in België krimpt. Studiebureau Locatus heeft de cijfers: van januari 2009 naar januari 2014 zijn het aantal winkels gedaald van 89.924 naar 84.771, zijnde een dikke 5%. Opvallend is dat de totale ruimte gedurende diezelfde tijd met bijna 5% is uitgebreid: van 17.655.000 m² naar 18.523.000 m².

Dit valt deels te wijten aan de economische crisis en de concurrentie van webwinkels. Maar dat de totale ruimte toeneemt toont ook aan dat ontwikkelaars kannibaliseren op de minder centrale locaties. Dat wil zeggen dat er een toenemende concentratie in de sector is, wat in elke zijstraat en secundaire stad overigens met eigen ogen vast valt te stellen. Kijk maar eens naar Sint-Niklaas, tussen Gent en Antwerpen, waar de meeste leegstand voor Vlaanderen heerst.

Vooral verontrustwekkend is dat deze daling nog achterloopt op die in Nederland, waar echter bijna dezelfde procentuele leegstand heerst (9% tegenover 8,4%). Maar Nederland heeft al een boom in de commerciële ruimten gekend van voor de vastgoedcrash van 2007-2009. Sindsdien is deze gestagneerd, terwijl het commerciële vastgoed in België onverstoord blijft toenemen. Zo kent Nederland betrekkelijk meer leegstaande winkelcentra, terwijl in België veel meer traditionele winkelgebieden getroffen zijn.

Nederland loopt vooruit op consumentengedrag in online verkoop en franchisering (winkelketens tegenover zelfstandigen). Dat betekent dat de dalende trend in België nog een tijdje zal aanhouden en zelfs zal versterken. Tijdens de hevige Nederlandse crisisjaren  2009-2010 was de daling maar liefst 20%, veelzeggend voor wat België te wachten staat. Bovendien waren de slachtoffers van de leegstand in Nederland veelal grote vastgoedholdings, terwijl commerciële panden in België veelal in particulier bezit zijn. Die zullen hun verlies in de vorm van verloedering door structurele leegstand moeten beginnen slikken, om van een aftakelend straatbeeld dan nog maar te zwijgen.

Wat dat betekent? Centrale winkelstraten worden gedomineerd door grote ketens, de winkelpanden daar door grote holdings zoals Quares en de rest gebeurt via ecommerce. Lokale winkelgebieden worden spookstraten, buurtwinkels worden vervangen door supermarkten. De bevolking verhuist naar de randen van centrale steden, kijk naar bijvoorbeeld de boom van appartementsgebouwen rond Hasselt, waar nu ook Ikea en Inno vestigingen openen.

Kortom, de middenstand verdwijnt, de sociale atomisering neemt toe en kapitalistische anonimiteit wint van de politieke belofte van lokale verankering. Dit alles onder het mom van tewerkstelling, overigens. Cru gesteld, je mag je verheugen op een job als kassier bij Ikea of Delhaize, terwijl je ouders vroeger een meubelzaak of buurtwinkel uitbaatten. 

Misschien klinkt dat voorlopig nog als spijkers op laag water zoeken, maar de evolutie in deze richting valt op basis van de cijfers niet te ontkennen. Als we de vergelijking met Nederland mogen doortrekken, dan stel ik voor op te letten tot ook in België het neologisme krimpregio's een weg naar het publieke debat vindt.

In het licht van deze overwegingen stelt zich de vraag: waarom staart het politieke debat zich blind op de koopkracht, terwijl dit ons zelfs geografisch duidelijk aan het nekken is? Wat missen we in dit verhaal?

Waar links zich volledig op de klassenstrijd stort, vergeet zij de verborgen slachtoffers van het kapitaal: de middenstand. Deze worden nu de kaders van het salariaat. De baas is een klootzak, maar Marx zei zelf dat de baas (de bougeoisie) een tussenfase is die het kapitaal tijdelijk beheert. Nu wordt deze overgenomen door de internationale kapitaalsklasse, een kosmopolitische bourgeoisie die de speculant per definitie voorrang op de ondernemer geeft.

Wie het beweert op te nemen voor het volk, de populaire klassen, zal een verzoening tussen middenstand (wie autonoom voor productie in staat) en proletariaat (wie autonomie verloren is) moeten zoeken. Zoals het nu gaat zie ik de zelfverklaarde nationalisten aan de uitbuiters enkel vrij spel geven.

00:05 Publié dans Actualité, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : capitalisme, récession, libéralisme, économie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

dimanche, 29 juin 2014

ECB negeert verkiezingen en verlaagt rente

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ECB negeert verkiezingen en verlaagt rente

door

Ex: http://www.solidarisme.be

En, de avonturen van de Europese Centrale Bank (ECB) nog gevolgd de laatste tijd?

Voor wie het gemist heeft: een week na de Europese verkiezingen vond opperhoofd Draghi het wel origineel de eerste ter wereld te zijn om een negatieve rente van 0,25% in te voeren. Als je dan je spaarcentjes parkeert, moet jij aan de bank rente bepalen i.p.v. omgekeerd. Nee, geen zorgen, niet jij, maar jouw bank wel aan de ECB (voor bepaalde deposito's tenminste). Rekenen ze wel door, hoor. Dat werd tot nog toe in economische kringen als halve fictie afgeschreven, omdat je nogal onzeker van je spel moet zijn alvorens zo'n maatregel door te voeren, maar hier zijn we.

Voor ons gewone stervelingen wil dat zeggen dat de rente op het spaarboekje voorlopig dus nog niet stijgt. Prijzen blijven dus hoog want dure Euro. En dat is erg voor elk land behalve Duitsland, waar deze structurele overwaardering misschien nog een beetje tegen de economische realiteit aanleunt. Erg voor ons, nog veel erger voor PIIGS-landen, waar de Euro relatief nóg duurder uitvalt.

The Sky Abyss is the Limit? Zo lang als dat onze huidige nep-groei volhoudt, jazeker. Nep-groei, want een sterke Euro heeft een paar voordelen, zoals voor aandeelhouders (beurzenbubbel), kapitaalskrachtigen (Credit Crunch raakt hen niet, geldt ook voor multinationals versus nationale KMO's) en overheden (Draghi wil staatsschulden tot in den oneindigheid opkopen). Minder leuk voor de populaire klassen, aangezien een sterke Euro ook oneerlijke concurrentie betekent (meer import, minder export en dus minder industrie).

Hier zie je dan ook de echte boodschap van Bankfurt: "Verkiezingen? Niets mee te maken!"  Zij bejubelen het einde van de balansrecessie in landen zoals Spanje, zonder te vermelden dat het schuldensurplus op de Spaanse rekening courant tegelijk met een deel van de Spaanse jeugd is uitgezuiverd, die zie je nu o.a. in Brussel onder geuzennaam "Indignados". We kunnen ons afvragen of Het Eurakel van Delphi, Verhofstadt, onder geografische arbeidsmobiliteit ook bedoelde dat een land zoals Spanje een hele generatie aan eurowerkloosheid dreigt te verliezen. Zit je als jonge Tapa-vreter immers nog niet in Brussel, wel, gefeliciteerd, je hebt 57,7% kans op werkloosheid!

Onder het huidige beleid tekent enkel Duitsland nog significante surplussen en groei op haar balans. Dat deze situatie structureel is geworden moet nu dus wel duidelijk zijn, dat de verkiezingen de eurocraten niet van hun stuk heeft gebracht ook.

En dat is het grootste probleem. Je hebt er die voor en tegen het opkopen van staatsschuld zijn. Je hebt er die voor en tegen het Stabiliteits- en Groei- (hihi) Pact zijn. En die logge machine zit mathematisch vast op deze twee grote kloven. En dat betekent voorlopig maar één ding: achterstelling van landen die Duitsland niet bijhouden en nog meer besparingen, of je het er nu mee eens bent of niet als kiezer zijnde. Jean-Claude Juncker zal deze continuïteit nog wel even verzekeren. En we vragen ons af waarom zelfs de Conservatives (Prime Minister Cameron) in het Verenigd Koninkrijk voorlopig nog even niets moeten hebben van deze Euro-utopie?

Nog even dit. Ik kan mij nog goed herinneren hoe op mijn middelbare school tijdens de les economie het begrip "recessie" werd uitgelegd. Het was zelfs een tentamenvraag: "Betekent recessie een inkrimping van de economie?" Het antwoord moest zijn dat tijdens een recessie de groei enkel wat vertraagt, maar een negatieve groei krijgen we toch nooit meer.  Anekdotisch wellicht en ik toon mij nu als oude sok, maar verbaast het iemand dat ik ben opgegroeid voordat de Euro werd in gevoerd?

jeudi, 14 janvier 2010

US-Regierung sichert unbegrenzte Verlustübernahme zu

political-pictures-hello-usa-copy.jpgUS-Regierung sichert unbegrenzte Verlustübernahme zu

Michael Grandt

Die Rezession ist vorüber, die Krise ist vorbei! – Glauben Sie daran, was Ihnen Mainstreammedien und Politiker aller Couleur weismachen wollen? Wie ernst die Lage wirklich ist, zeigt jetzt die Verzweiflungstat der US-Regierung.

Zwei der wichtigsten Indikatoren der US-Wirtschaft sind zweifellos der Immobilienmarkt und die Automobilbranche.

»Alles ist gut, die Rezession ist vorbei«, hieß es da noch vor wenigen Wochen, und die Mainstream-Medien verkündeten bereits lauthals das Ende der Weltwirtschaftskrise. Wer’s glaubt wird selig, das dachten wohl auch die Verantwortlichen in Washington, die zwar öffentlich beruhigten, aber offenbar ganz genau wussten, auf welch dünnem Eis sie sich bewegen. Anders ist der, historisch bisher noch nie getane Schritt, nicht zu erklären:

Die US-Regierung sicherte den Immobilienfinanzierern Fannie Mae und Freddie Mac nun eine uneingeschränkte Verlustübernahme bis 2012 zu und löste damit die bisher zugesagten  400-Milliarden-Dollar-Garantien ab.

Was? Uneingeschränkte Verlustübernahme, obwohl die Rezession doch vorbei ist und es allen wieder gut geht? Da mag sich mancher verwundert die Augen reiben. Die Regierung begründete diese Maßnahmen mit der Notwendigkeit, den Immobilienmarkt zu schützen. Wohlgemerkt »zu schützen«, das heißt im Klartext: Den Immobilienmarkt nicht ein weiteres Mal zusammenbrechen zu lassen. Denn die beiden halbstaatlichen Immobilienfinanzierer Fannie Mae und Freddie Mac sind von entscheidender Bedeutung und besitzen oder garantieren den größten Teil des US-Hypothekenmarktes.

Der Hintergrund: Die Maßnahmen der US-Notenbank Fed zur Sicherung niedriger Hypothekenzinsen laufen im Frühjahr aus. Um steigende Zinsen für den Normalbürger zu vermeiden, sah sich die Regierung nun gezwungen, die Garantien auszudehnen. Durch die steigende Arbeitslosigkeit können immer mehr Amerikaner ihre Hypothekendarlehen nicht mehr bedienen. Ein neuer Absturz des Immobilienmarktes droht.

Auch der Autofinanzierer GMAC bekam weitere 3,8 Milliarden Dollar Staatshilfe, um die Verluste seiner Hypothekensparte ResCap abzufedern. Insgesamt wurden bereits über 16 Milliarden Dollar in den Finanzdienstleister gepumpt. GMAC ist für die Automobilbranche von großer Bedeutung, weil er die Käufer und Händler mit Krediten versorgt.

Die Krise ist vorbei – natürlich!

Mehr über Michael Grandt erfahren Sie auf www.michaelgrandt.de.

 Mittwoch, 06.01.2010

Kategorie: Wirtschaft & Finanzen, Politik

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