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mercredi, 12 mars 2014

Stop de westerse oorlogstokers in Oekraïne!

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Stop de westerse oorlogstokers in Oekraïne!

Al jaren is het zogenaamde "Westen", zijnde het conglomeraat van globale financiële groepen - met hun militaire arm "NAVO-State Department-CIA-MI6-..." en stadhouders in Europa en elders in de wereld - bezig met het destabiliseren van de Oekraïne met het oog op het verder inkapselen en destabiliseren van de Russische Federatie.

Nu deze oorlogstokers erin geslaagd zijn om, met veel dollars - dixit Assistant Secretary of State Victoria "F*ck the EU" Nuland -, in Oekraïne een gewelddadige putsch tegen de, ondanks alles, legitiem verkozen regering door te voeren, tonen ze zich verbaasd dat Rusland zich geroepen voelt om de chaos en de aanstaande etnische burgerloorlog in zijn buurland een halt toe te roepen.

Dit zogenaamde "Westen" verschuilt zich nu achter grote woorden als "internationaal recht", "soevereiniteit", "niet-inmenging in binnenlandse aangelegenheden", maar vergeet erbij te zeggen dat het zich zelf overal ter wereld het recht toe-eigent om zich te mengen in de binnenlandse aangelegenheden van staten waarvan het van oordeel is dat ze zich niet of onvoldoende plooien naar zijn imperiaal-kapitalistisch systeem, de zogenaamde Global Market Economy.

Het vergeet erbij te zeggen dat het zelf op de brutaalste manier de soevereiniteit van staten met voeten treedt, of het nu Irak - de "massavernietigingswapens", weet u wel -, Libië, Servië, Granada, en zovele meer is.

Het vergeet erbij te zeggen dat het voor zijn duivelse werk van verrotting en destabilisering keer op keer gebruik maakt van extremisten van allerlei slag om het vuile werk van intimidatie en zuivering op te knappen, of het nu gaat om neonazi's in Oekraïne of jihadisten in Syrië en elders.

Laat daarom uw stem horen en toon dat ook in de landen die onder het zogenaamde "Westen" vallen ook mensen leven die niet gediend zijn van deze constante oorlogstokerij in het belang van het wereldkapitaal, teken deze petitie en stuur ze door naar familie, vrienden en kennissen.

 

Europees Vredescentrum    Contact opnemen met de auteur van de petitie

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Cena futurista

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Pour la paix en Ukraine et la réconciliation avec la Russie

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Pour la paix en Ukraine et la réconciliation avec la Russie

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Cela fait plusieurs semaines maintenant que la crise ukrainienne occupe nos écrans radar, avec son lot de suspens et de retournements. Désormais, la Russie s’apprête à lancer une intervention armée, non pour rétablir le sinistre Yanoukovitch, démonétisé de Paris à Moscou, mais pour protéger ses intérêts en Crimée et éventuellement dans les autres régions dans lesquelles les russophones sont nettement majoritaires. Une telle action unilatérale, acceptée lorsque la France souhaite intervenir en Centrafrique ou au Mali, devient inacceptable dès lors que c’est la Russie qui est à la manœuvre. Le gouvernement ukrainien provisoire, qui parle d’un casus belli et annonce mobiliser, n’est probablement pas menacé.

Cette crise présente plusieurs dimensions qu’il faut bien avoir à l’esprit lorsqu’on prétend l’analyser. Il faut se garder d’un jugement partisan de principe, pro-ukrainien ou pro-russe, car qui ne voit que la position d’un des camps ne voit rien.

Du point de vue ukrainien

D’un côté, des manifestants mobilisés, réunissant des citoyens de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, en passant par tout le spectre politique, veulent chasser un président certes élu mais qui a tout d’un autocrate, corrompu à l’extrême, et au bilan économique des plus médiocres. Sa volonté de s’aligner sur la Russie, en rompant tout rapprochement avec l’Union Européenne, a mis le feu aux poudres. Certains militants sont prêts à des actions violentes auxquelles répond une contre-offensive gouvernementale encore plus violente. Le sang coule et c’est par dizaines, peut-être par centaines, que des Ukrainiens  meurent. Il s’agit surtout de militants de Svoboda ou du « Pravyi Sektor », des nationalistes radicaux prêts à en découdre avec le pouvoir.

Même si l’Ukraine et la Russie prennent leurs racines communes dans la Rus’ de Kiev, au Xème et XIème siècles, elles ont connu de longues périodes où elles étaient séparées. Si l’ukrainien et le russe ne diffèrent guère, ce sont tout de même deux langues distinctes. Et sous les tsars et plus encore sous le régime soviétique, une russification linguistique et culturelle a été très vigoureuse. L’identité ukrainienne est celle d’un peuple meurtri, et s’apparente à la situation des Irlandais face à l’empire britannique.

Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres, l’Ukraine est coupée en deux, entre les russophones qui se sentent indéfectiblement liés à la Russie voisine, et des ukrainophones qui tentent de se rapprocher de l’Europe occidentale et prétendent rejoindre l’Union Européenne, même si les nationalistes de Svoboda sont en vérité des souverainistes, pour marquer une rupture plus nette avec la Russie.

Mais ce nationalisme reste animé d’un esprit revanchard et la preuve en est la décision du parlement de supprimer le statut de langue officielle du russe au profit du seul ukrainien. C’est un acte d’une maladresse extrême, alors qu’il fallait au contraire rassurer les russophones dès la chute de Yanoukovitch. L’effondrement du Parti des Régions ne devait pas faire place à des vexations outrancières contre les russophones.

Du point de vue russe

Pour Vladimir Poutine, aucun doute n’est permis, les russophones d’Ukraine et les russes de Crimée sont potentiellement menacés d’une répression à leur encontre. La chute de Yanoukovitch a amené à des manifestations de soutien de nombreux Ukrainiens des régions orientales du pays en faveur d’une action russe, voire d’une sécession.

Poutine n’entend pas perdre la Crimée, qui bénéficie d’un statut particulier et qui a conservé des liens politiques et même militaires avec la Russie, abritant sur son sol de nombreux soldats russes et des navires de combat. Il a tout à gagner à une intervention armée, qui permettra de stabiliser sa frontière occidentale, d’unir par un élan patriotique le peuple russe derrière lui, faisant taire les contestations internes, et de rappeler aux occidentaux que dans son espace il entend être respecté.

L’Union Européenne a été très mal avisée de négliger la susceptibilité russe en la matière. En apportant un soutien sans discernement aux manifestants de Maïdan, dont certains expriment une russophobie explicite, au-delà de la question du départ d’un dirigeant médiocre, en laissant faire une forme de coup d’état à Kiev, sans respecter les accords mis en œuvre dans lesquels les Russes avaient été partie prenante, les occidentaux ont gravement attenté aux intérêts vitaux de la Russie. Poutine devait donc réagir et il ne pouvait le faire par des demi-mesures. Même s’il n’a pas encore donné son feu vert officiel à une intervention que son parlement soutient, maîtrisant les risques à provoquer d’une manière trop brutale les USA, il ne fait aucun doute qu’il entend se faire respecter. S’il annonce vouloir conserver l’unité de l’Ukraine, refusant ainsi de céder à toute tentative d’annexion, on sent bien se profiler une Transnistrie II, un partage non officiel de l’Ukraine en deux parties, la seconde pouvant être limitée à la Crimée ou élargie à Donetsk et même Kharkiv.

Rappelons dans le cas de la Crimée que son rattachement à la république soviétique d’Ukraine en 1954 était purement arbitraire car ne tenant pas compte du caractère massivement russe de la population de cette presque-île. Lorsque l’URSS s’est effondrée, la nouvelle Ukraine a conservé les frontières dont elle disposait sous le régime précédent. C’était une erreur qui aujourd’hui est en train d’être réparée au forceps.

Des accusations d’extrémisme qui sonnent faux

Toute crise comme celle que vit l’Ukraine apporte son lot de discours extrémistes. Mais il serait trop facile d’opposer de bons russes à des néo-nazis, ou de bons patriotes ukrainiens à des communistes. Aux  provocations extrémistes du « Pravyi Sektor » où s’affiche le portrait de Stepan Bandera, répondent les nostalgies néo-communistes, certains vieux membres de l’Armée Rouge allant jusqu’à monter la garde devant une statue de Lénine, pourtant responsable de la mort de nombreux ukrainiens… et russes. Ni le drapeau à croix gammée ni le drapeau soviétique ne devraient être brandis, ça n’a aucun sens.


En fait, les extrémistes sont l’alibi que chaque camp envoie à l’autre pour justifier l’un de son éloignement de la Russie, l’autre de son action militaire. L’antifascisme promu par certains russophones sonne faux. L’anticommunisme de certains ukrainiens sonne tout autant faux. C’est la preuve d’une immaturité politique profonde de certaines franges de la population, dans un pays pauvre, miné par la crise économique, et tiraillé entre deux tendances lourdes agissant comme deux centrifugeuses.

Une Europe absente, des USA trop présents

Dans cette équation, il ne faudrait pas non plus négliger le rôle détestable des Etats-Unis, qui récupèrent à leur profit cette crise ukrainienne pour continuer leur stratégie d’endiguement de la Russie, finissant par celle de l’anaconda, de l’étranglement pur et dur. A Washington, on s’interroge déjà sur des sanctions à prendre contre Moscou. Mais la Russie n’agit pas d’une manière différente de celle des USA qui interviennent lorsque leurs intérêts sont menacés sans se préoccuper de l’opinion internationale. On peut regretter que Moscou ait choisi cette voie et on aurait pu espérer une démarche plus rassurante. Mais la Russie s’adapte à ses interlocuteurs d’en face.

Or l’Union Européenne, une fois de plus, est incapable de répondre d’une seule voix, et se montre impuissante. C’est bien sûr le cas des pantins de Bruxelles, qui n’ont que le pouvoir que les gouvernements leur accordent, c'est-à-dire aucun, mais c’est surtout celui des dirigeants même des Etats. Hollande a eu un rôle totalement marginal, Cameron et Merkel ont été dépassés. Ils ont laissé leur « allié » américain mener la dance. On se souviendra du mot d’une responsable américaine disant en privé que l’Union Européenne pouvait « aller se faire foutre ».

Tant que l’Union Européenne ne sera pas capable de se doter à sa tête d’autres personnes qu’un Barroso aujourd’hui ou un Schulz demain, elle ne sera pas prise au sérieux et n’aura son mot à dire en rien. Elle assistera démunie, si ce n’est complice, aux actions des USA sur son sol ou à ses frontières.

Seul un européisme pur et dur pourra ramener la paix

Il n’y a qu’une seule position tenable dans ce conflit, une voix de la raison à faire entendre, c’est celle de la paix et de la réconciliation en Ukraine et entre Ukrainiens et Russes. Ce n’est de l’intérêt de personne que ce pays implose, créant des séquelles pouvant mettre des décennies à être digérées. Nous devons reconnaître à la fois la pleine légitimité du peuple ukrainien dans sa volonté de chasser du pouvoir un président corrompu et celle des russophones qui expriment une inquiétude non feinte quant à leur avenir dans l’Ukraine actuelle. Il aurait été nécessaire qu’ils soient rassurés et ménagés, associés de plein pied dans la reconstruction politique du pays.

Vouloir régler le problème ukrainien sans associer la Russie à cette démarche était non seulement illusoire mais relevait d’une faute d’analyse grave. C’est autour d’une table que les responsables du mouvement « Euromaïdan », des représentants sérieux de l’Union Européenne et des représentants de la Russie que l’avenir du pays devait se décider. Les inquiétudes russes devaient être écoutées et prises en compte. Le statut de la Crimée devait être garanti, tout comme celui de la langue russe.

L’absence d’Europe politique, l’inféodation des dirigeants des Etats européens de l’ouest ou des « dirigeants » de l’Union Européenne aux USA, tout cela est détestable. C’est malheureux de voir l’Europe, une fois de plus, manipulée et instrumentalisée afin de la maintenir divisée.

Si, comme je le pense, l’avenir de l’Europe se joue dans une convergence Union Européenne/Russie, jusqu’à la fusion qui transformerait notre continent en première puissance mondiale, alors cette division au cœur de l’Ukraine n’est pas acceptable. Et tout doit être fait pour y remédier dans les meilleurs délais et avec le moins de victimes possible. Il n’y a qu’une seule façon de décourager Poutine de mener une intervention armée, c’est de lui proposer une alternative acceptable pour lui comme pour les russophones. Mais surtout, il faut que ce soit les Européens ensemble, Russes et membres de l’UE, qui dialoguent, les USA devant être écartés de toute discussion et réduits à un rôle de spectateur extérieur.

Contrairement à ce que prétendent les souverainistes, la crise ukrainienne montre qu’une Europe divisée sera toujours une proie et l’instrument de sa propre destruction. Une démarche vraiment européiste, c’est de défendre tous les Européens, et donc de défendre et les positions ukrainiennes et les positions russes en même temps. On peut dire que cela demande un certain talent d’équilibriste, mais c’est la seule attitude responsable. C’est ainsi que nous pourrons garantir une paix sincère et durable, et ensuite une réconciliation dans l’honneur.

Si la Russie intervient en se limitant à des objectifs légitimes, la protection de la Crimée et des régions russophones, il faudra considérer cette action comme un mal, mais comme un mal nécessaire. Il faudra trouver les mots pour que cette situation temporaire trouve une résolution acceptable par tous.

Poutine a tendu la main depuis 2005 à l’Union Européenne, évoquant l’Europe « de l’Islande à l’Oural et par extension jusqu’au Pacifique ». Mais cette main, personne n’a pu et n’a su la saisir. Au contraire, la Russie a le sentiment, à tort ou à raison, que le reste de l’Europe est dans une situation de décadence bien plus avancée, qu’il est sous tutelle, et qu’il s’efforce de refouler la Russie en Asie. C’est notre faiblesse qui inquiète les Russes, non « nos » menaces pathétiques dictées par « nos » maîtres.

Face à une Europe politique unie, puissante, responsable, libre et souveraine, la Russie pourra dialoguer d’égal à égal, en toute franchise, et nous trouverons ensemble des solutions qui satisferont tous les citoyens de notre continent. Et l’Ukraine redeviendra un pont de l’amitié entre nous. Alors la Russie et le reste de l’Europe s’uniront pour forger le XXIème siècle européen, pour la paix et la prospérité, de Reykjavik à Moscou.

Je ne peux que souhaiter que les Ukrainiens et les Russes trouvent assez de ressources en eux pour sortir grandis de cette crise. Ils méritent mieux. Et je ne peux qu’inviter les dirigeants des autres pays européens à agir avec davantage de prudence à l’avenir, à respecter nos frères de l’est et à se libérer de chaînes « outre-atlantiques » de plus en plus insupportables. Malheureusement, je sais que ceux qui actuellement président à nos destinées n’en feront rien. C’est pourquoi il faudra les chasser du pouvoir, tout comme les Ukrainiens ont su chasser Yanoukovitch. Vive la Russie, vive l’Ukraine et vive l’Europe libre, bientôt libre !

 

Thomas FERRIER (PSUNE/LBTF)

Wenn nur noch die Gesinnung zählt

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Wenn nur noch die Gesinnung zählt

Sarrazin veröffentlichte dieser Tage sein neues Buch über »Tugendterror«, dem er gleich zum Opfer fiel

Ex: http://www.preussische-allgemeine.de

Mit „Deutschland schafft sich ab“ und „Europa braucht den Euro nicht“ lieferte der ehemalige Berliner Finanzsenator und Ex-Bundesbanker zwar zwei Bestseller, wurde aber auch zur Hassfigur der Mächtigen. In der PAZ steht er Rede und Antwort, wie er die Debatten um seine Bücher bewertet und was ihn nachdenklich stimmt. Die Fragen stellte Rebecca Bellano.

PAZ: Noch bevor Ihr neues Buch „Der neue Tugendterror. Über die Grenzen der Meinungsfreiheit in Deutschland“ (siehe Seite 22) herausgekommen ist, maßen sich Journalisten an, es zu verreißen. „Die Schublade des gefährlichen Schwachsinns“ titelte beispielsweise der „Tagesspiegel“ auf seiner Internetseite, wo der Autor am Ende betont, er wolle ihr Buch gar nicht lesen. Wie gehen Sie als Autor mit dieser Haltung und den massiven Anfeindungen um?

Thilo Sarrazin: Kritische Vorab-Rezensionen von Autoren, die sich dazu bekennen, das Buch gar nicht gelesen zu haben, sind erheiternd und bezeichnend zugleich: Erheiternd, weil der Rezensent sich damit lächerlich macht. Bezeichnend, weil er damit die Medienkritik bestätigt, die ich in meinem Buch übe. Ein prinzipienstarker Gesinnungsjournalismus scheut offenbar kein Mittel, um Fragestellungen und Perspektiven, die er bekämpft, zu diskreditieren und lächerlich zu machen.

PAZ: Im Grunde greifen Sie in Ihrer neuesten Veröffentlichung alle Aussagen, für die Sie kritisiert wurden, erneut auf und konfrontieren Ihre Gegner mit Zahlen und Studien. Welches Thema ist Ihnen hiervon besonders wichtig, sprich bei welchem wollen Sie am meisten die Masse überzeugen?

Sarrazin: In meinem neuen Buch drehe ich den Spieß um und stelle mich in die Schuhe meiner Gegner: Ich formuliere 14 Axiome des in den Medien grassierenden Tugendwahns, die sich allesamt um die Ideologie der Gleichheit drehen. Jedes dieser Axiome formuliere ich zunächst aus einer Pro-Position in aller Konsequenz. Diese Konsequenz entlarvt ihre Hohlheit in schlagender Weise.  Dem stelle ich dann die differenzierte Wirklichkeit gegenüber, und so tauchen ganz zwanglos  auch Thesen und Analysen aus den beiden vorangegangen Büchern wieder auf, aber es geht darüber hinaus. In der ideologischen Weltsicht, die ich kritisiere, hängt alles mit allem zusammen. Das war für mich besonders erhellend.

PAZ: Sie schreiben, dass das Scheitern von Gesellschaften aufgrund ihrer inneren Beschränktheit historisch gesehen eher die Regel als die Ausnahme sei. Wo­ran sehen Sie Deutschland schwerpunktmäßig scheitern?

Sarrazin: Wir wissen ja alle, dass wir sterben werden, aber nicht wann, wie und weshalb. Dieses Unwissen ist auch eine Gnade. Das gleiche gilt für Staaten, Nationen und Gesellschaften. Sie sind immer endlich und werden irgendwann untergehen. Dann wird Neues kommen, das Ende der Menschheit ist noch fern. Analysiert man solche Untergänge, so sind es selten allein militärische Gründe, sondern eben jene inneren Beschränktheiten, die eine angemessene Reaktion auf die Herausforderungen von Gegenwart und Zukunft verhindern. In „Deutschland schafft sich ab“ zeige ich für unser Land, wie es enden könnte. Ich vermeide aber sorgfältig jede Prognose. Das ist ein bisschen wie in der Medizin: Starke Raucher gefährden ihre Gesundheit extrem. Trotzdem sollte man mit der Prognose von Lungenkrebs vorsichtig sein. Helmut Schmidt zum Beispiel, dem ich noch ein langes Leben wünsche, wird voraussichtlich nicht an den Folgen seines Zigarettenkonsums sterben.

PAZ: Sie bezeichnen die Medien als Verwalter einer Pseudorealität. Wie genau ist das zu verstehen?

Sarrazin: Ich kritisiere einen vorherrschenden Trend, nicht „die“ Medien generell. Wo Ideologie und Wunschdenken herrschen, verkleben offenbar die Hirnwindungen des gesunden Menschenverstandes, und heraus kommt ein Zerrbild der Wirklichkeit. Wussten Sie, dass nach der Armutsdefinition der OECD der Anteil der Armen in Italien höher ist als in Rumänien und in Deutschland höher als in Tschechien? Das ergibt sich aus dem Konzept der relativen Armut, einem Kind der Gleichheitsideologie, und sämtliche Armutsberichte in den deutschen Medien bauen auf dieses Konzept auf. Dabei geht unter, dass ein deutscher „Armer“ im weltweiten Maßstab tatsächlich ein Reicher ist.

PAZ: Wie erklären Sie sich den Umstand, dass Sie einen Bestseller nach dem anderen schreiben, gleichzeitig aber keine Veränderung in der öffentlichen Meinung, aber auch im Wahlverhalten der Bürger (siehe letzte Bundestagswahl) bewirken?

Sarrazin: Ob mein neues Buch ein Bestseller wird, weiß ich noch nicht. Aber die Hoffnung wäre anmaßend, und sie würde mich auch krank machen, dass man mit einem Buch quasi in das Rad der Weltgeschichte greifen könne. „Das Kapital“ von Karl Marx mag die Welt verändert haben, aber sicherlich nicht zum Guten. Der Einfluss eines Buches auf die öffentliche Meinung ist quasi wie ein Stein, den man ins Wasser eines Sees wirft. Viel ist erreicht, wenn man für einige Sekunden sehen kann, wie sich die dadurch gezogenen Kreise weiter ziehen und schließlich mit den übrigen Wellen vermischen. Über Kausalitäten in der Wirklichkeit kann man endlos spekulieren. Manchmal kann ja ein Buch auch wie ein Flügelschlag eines Kolibris im Amazonasbecken sein, der am Ende viele Tausend Kilometer weiter einen Orkan auslöst.

PAZ: Wie bewerten Sie die öffentlichen Reaktionen auf die Volksabstimmung zur Zuwanderung in der Schweiz?

Sarrazin: Deutsche Medien behämen und beleidigen die Mehrheit des Schweizer Volkes, weil es sich den höheren Einsichten der fremden Kommentarschreiber verschloss und deutlich machte, dass es selbst darüber entscheiden will, wer auf Schweizer Boden leben darf. Jetzt wissen alle genau, dass man die Mitwirkung der Völker unbedingt vermeiden muss, wenn man die europäische Integration weiter vorantreiben will. Bertolt Brecht sagte nach dem Volksaufstand am 17. Juni 1953: „Das Volk hat das Vertrauen der Regierung verscherzt. Wäre es da nicht einfacher, die Regierung löste das Volk auf und wählte ein anderes?“ Es ist doch schön, wie ein großer Dichter die Dinge auf den Punkt bringen kann.

West’s Muted Response on Terror Attack in China

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Tony Cartalucci

West’s Muted Response on Terror Attack in China

Source: Simon Song

Ex: http://journal-neo.org

Saturday March 1, 2014′s horrific terror attack at China’s Kunming railroad station left 29 victims dead and over 100 wounded. The terrorist attack was the work of Uyghur separatists hailing from Western China’s Xinjiang province. The US would only condemn the attack as an act of terror after China accused Washington of applying double standards to its coverage and stance on the incident

 However, the US’ failure to initially condemn the attack as terrorism runs deeper than mere superficial double standards applied to a global competitor. The US is in fact driving the separatist movement in Xinjiang, encouraging violence and creating faux-human rights organizations to then condemn the predictable response of Chinese security forces. 

Indeed, first and foremost in backing the Xinjiang Uyghur separatists is the United States through the US State Department’s National Endowment for Democracy (NED). For China, the Western region referred to as “Xinjiang/East Turkistan” has its own webpage on NED’s site covering the various fronts funded by the US which include: 

International Uyghur Human Rights and Democracy Foundation
$187,918
To advance the human rights of ethnic Uyghur women and children. The Foundation will maintain an English- and Uyghur-language website and advocate on the human rights situation of Uyghur women and children. 

International Uyghur PEN Club
$45,000
To promote freedom of expression for Uyghurs. The International Uyghur PEN Club will maintain a website providing information about banned writings and the work and status of persecuted poets, historians, journalists, and others. Uyghur PEN will also conduct international advocacy campaigns on behalf of imprisoned writers. 

Uyghur American Association
$280,000
To raise awareness of Uyghur human rights issues. UAA’s Uyghur Human Rights Project will research, document, and bring to international attention, independent and accurate information about human rights violations affecting the Turkic populations of the Xinjiang Uyghur Autonomous Region. 

World Uyghur Congress
$185,000
To enhance the ability of Uyghur prodemocracy groups and leaders to implement effective human rights and democracy campaigns. The World Uyghur Congress will organize a conference for pro-democracy Uyghur groups and leaders on interethnic issues and conduct advocacy work on Uyghur human rights.

All of these NED-funded organizations openly advocate separatism from China,  not even recognizing China’s authority over the region to begin with – referring to it instead as “Chinese occupation.”  

Of the recent terror attack, the US-funded World Uyghur Congress would even attempt to justify it by claiming Chinese authorities have left the separatists with little other choice. The US State Department’s “Radio Free Asia” report titled, “China’s Kunming Train Station Violence Leaves 33 Dead,” reported:

World Uyghur Congress spokesman Dilxat Raxit said in an emailed statement that there was “no justification for attacks on civilians” but added that discriminatory and repressive policies provoked “extreme measures” in response.

Just as the US has done in other nations it is fomenting political chaos and armed violence in such as Syria, it is attempting to steer clear of labeling the Xinjiang separatists as “terrorists” for as long as possible in order to sow the maximum amount of chaos at the cost of Chinese political stability.


All Part of the Plan 

The US’ support of the Xinjiang separatists is just one small cog in a much larger machine grinding toward the encirclement and containment of China, while maintaining American hegemony across the Asia Pacific, Central Asia, and beyond. The use of faux-human rights organizations to defend what is essentially a terrorist organization is a trick the US has repeated in Russia’s Caucasus region

This containment strategy is documented in the 2006 Strategic Studies Institute report “String of Pearls: Meeting the Challenge of China’s Rising Power across the Asian Littoral” where it outlines China’s efforts to secure its oil lifeline from the Middle East to its shores in the South China Sea as well as means by which the US can maintain American hegemony throughout the Indian and Pacific Ocean. The premise is that, should Western foreign policy fail to entice China into participating in the “international system” as responsible stakeholders (fall in line,) an increasingly confrontational posture must be taken to contain the rising nation.

This includes funding, arming, and backing terrorists and proxy regimes from Africa, across the Middle East, Central Asia, Southeast Asia, and even within China’s territory itself. Documented support of these movements not only include Xinjiang separatists, but also militants and separatists in Baluchistan, Pakistan where the West seeks to disrupt a newly christened Chinese port and pipeline, as well as the machete wielding supporters of Aung San Suu Kyi in Myanmar’s Rakhine state - yet another site the Chinese hope to establish a logistical hub.

US aspirations to contain China through a network of proxies dates back even further than the SSI 2006 report. In US policy scribe Robert Kagan’s 1997 piece in the Weekly Standard titled, “What China Knows That We Don’t: The Case for a New Strategy of Containment, he states (emphasis added):

The Chinese leadership views the world today in much the same way Kaiser Wilhelm II did a century ago: The present world order serves the needs of the United States and its allies, which constructed it. And it is poorly suited to the needs of a Chinese dictatorship trying to maintain power at home and increase its clout abroad. Chinese leaders chafe at the constraints on them and worry that they must change the rules of the international system before the international system changes them. 

In truth, the debate over whether we should or should not contain China is a bit silly. We are already containing China – not always consciously and not entirely successfully, but enough to annoy Chinese leaders and be an obstacle to their ambitions.

Kagan would continue (emphasis added):

We should hold the line instead and work for political change in Beijing. That means strengthening our military capabilities in the region, improving our security ties with friends and allies, and making clear that we will respond, with force if necessary, when China uses military intimidation or aggression to achieve its regional ambitions.

It is clear that the writings of Kagan are not just simply his own personal thoughts in 1997, but reflect a policy that has since then been implemented vis-à-vis China. It is also clear that “with force” does not necessarily mean the mobilization of America’s conventional military assets, but also includes covert and proxy forces as seen more recently in Libya and Syria.

The horrific attack in Kunming China is not an isolated incident. It is a tentacle of America’s containment policy manifested as terrorism toward China briefly breaking the surface of murky geopolitical waters. For the rest of the world increasingly influenced and dependent on the sustainable and stable rise of China on the world stage, it is essential to understand the true nature of events playing out within China and along its peripheries. Failing to do so leaves us vulnerable to investing in false causes that will only further destabilize China, Asia, and the world – threatening our best interests while serving the machinations of Wall Street/Washington yet again.

Tony Cartalucci, Bangkok-based geopolitical researcher and writer, especially for the online magazine New Eastern Outlook”

Une Europe sans repères, ou aux repères dangereux?

Une Europe sans repères, ou aux repères dangereux?
 
Entre humanisme et Realpolitik

Laurent Mercoire*
Ex: http://metamag.fr
 
eurocaricc.jpgVoilà, nous y sommes ! En cette année où est célébré le centenaire de la catastrophe de 1914, début d’une nouvelle guerre de trente ans qui s’est achevée avec la fin du règne du concert des nations, voici que résonnent à nouveau les tambours de bronze. Et quels tambours ! Encore une fois, un conflit fratricide menace entre des peuples européens. Ce conflit résulte pour une grande part d’une guerre idéologique entre une vision politique traditionnelle défendue par la Fédération de Russie, et des valeurs idéalistes, partagées et pratiquées par la seule Union européenne (les Etats-Unis d’Amérique les partagent, mais les pratiquent moins).

L'Europe : économie et humanisme

Face à l’Ukraine, les deux éléments clés du discours de l’Union européenne sont l’économie et l’humanisme. Or ces deux éléments ne sont pas opérants dans un monde où les affrontements politiques persistent. Non, le concept de la fin de l’Histoire que Francis Fukuyama développait en 1992, en raison d’un consensus mondial sur les valeurs démocratiques, n’est toujours pas à l’horizon. On constate aujourd’hui que si le discours de l’Union a encouragé les bonnes volontés des Ukrainiens, l’Union ne peut les soutenir autrement que par la parole (et quelques actions mineures) dès lors que la guerre menace. Oui, la guerre, car le recours aux forces armées, même s’il faut souhaiter qu’il s’exerce a minima, est bien l’exercice de la volonté politique. Notons au passage que cet Ultima Ratio Regum a été récemment vilipendé par un éditorialiste français, boutefeu accompli au nom de l’humanisme, mais dont les récentes interventions ont eu des conséquences désastreuses.

Une commission de l’assemblée nationale française a publié le 12 février 2014 un rapport dont certains éléments font preuve d’une grande lucidité. On ne peut que regretter que notre nation soit incapable de traduire dans l’action les conséquences d’analyses parfois excellentes. Sans doute faut-il y voir les défaillances d’une grande partie des élites, nourries d’un prêchi-prêcha à caractère humanitaire et angélique, vivants dans un milieu favorisé et protégé, et ayant perdu ainsi toute volonté de lutte autre que politicienne. Que faut-il retenir de ce riche rapport « sur la politique française et européenne vis-à-vis de la Russie »? 

Trois éléments au moins 

- D’abord une remarque de Marek Halter : « J’ai toujours pensé qu’il n’y aurait pas d’Europe, je parle de l’Europe en tant que puissance économique et politique, égale des États-Unis d’Amérique ou de la Chine, sans la Russie. Ce qui lie réellement les Européens entre eux, c’est la culture et certaines valeurs qui, malheureusement, n’ont pas toujours été respectées au cours de l’Histoire. Un jour, devant moi, Jean Monnet, l’un des Pères de l’Europe (…), a affirmé que si c’était à refaire, il commencerait par la culture. Il n’avait pas tort. En effet, Tolstoï, Dostoïevski, Tchekhov, Tchaïkovski, Prokofiev, Diaghilev, Malevitch et Kandinsky font autant partie de cette Europe que nous. Aurions-nous associé la Russie à l’Europe, les problèmes rencontrés avec l’Ukraine aujourd’hui n’existeraient pas ».

- Ensuite ce qui aurait pu être une stratégie européenne : « La stabilisation démocratique de la Russie n’est pas seulement souhaitable sur le plan des principes. C’est aussi l’intérêt des Européens. Elle devrait permettre de parvenir à un partenariat apaisé qui reposerait sur la valorisation des interdépendances et complémentarités entre l’Union européenne et la Russie et sur la conscience de leurs intérêts communs face à la montée de la Chine et à l’instabilité récurrente du Moyen-Orient ».

- Enfin, la conclusion de l’un de ses rapporteurs : « En décembre dernier, le président Barroso a refusé la suggestion russe d’un dialogue à trois, Europe, Russie et Ukraine. […]Au Conseil de l’Europe, ceux qui ont été en faveur du Partenariat oriental rajoutent aujourd’hui de l’huile sur le feu sur le dossier ukrainien. À Bruxelles, lorsque nous avons demandé pourquoi l’accord de partenariat avec la Russie n’était pas relancé, alors que l’accord précédent est expiré depuis plusieurs années, on nous a fait sentir que notre question était incongrue. Clairement, le dossier n’est pas à l’ordre du jour de l’Union européenne ».

Le fait que certains chefs de gouvernement aient choisi de ne pas assister à la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques à Sotchi était à la fois une erreur politique majeure sur le fond, et un mépris affiché envers le président Vladimir Poutine sur la forme. Comprendre la vision du monde d’un adversaire – partenaire est essentiel - ce qui ne signifie ni la partager, ni la cautionner. Or le président de la Russie lit le monde avec une grille de lecture traditionnelle à la « vieille Europe », celle des nations et des empires. Il est nationaliste ; la conception idéaliste sur laquelle repose certaines positions sociétales de l’Occident lui est non pas étrangère, mais totalement marginale face aux enjeux planétaires. Lui sait affirmer avec force que son rôle est de défendre les citoyens russes ou russophones. De plus, il constate que malgré, les pas qu’a fait la Russie vers l’Occident, celui-ci ne l’a pas accueillie en son sein, la perçoit comme une puissance rivale, et ne sait que l’utiliser à son seul profit (par exemple en Syrie), voire en en la trompant parfois (comme lors de l’intervention en Lybie). La confiance du président Poutine envers l’Occident – à supposer qu’il en ait existé une – est désormais définitivement détruite… Et il a beau jeu de se placer aujourd’hui tout à la fois sur le respect des normes des lois internationales (le président Victor Yanoukovitch a été illégalement destitué au lendemain d’un accord signé en présence de trois états européens et du représentant de la Russie), et sur celui du droit humanitaire en voulant protéger les citoyens russophones de Crimée et d’Ukraine, renvoyant ainsi l’Occident à ses propres contradictions.

Il est bon de rappeler que toute tentative d’union entre nations est soumise à des forces divergentes, et que cette union résulte rarement d’un processus pacifique. Lorsque des nations souhaitent appartenir à un espace souverain partagé, elles sont confrontées à un choix d’organisation. Une culture et une vision commune, partagées par leurs peuples constituants, permet la construction d’un système fédéral ou confédéral ; à l’opposé, l’organisation impériale permet de réunir des peuples aux origines différentes, mais dont les élites sont éduquées dans la même perspective. Il en a été ainsi à Rome, à Vienne, à Moscou  et à Londres….

L’Union européenne ne se vit pas comme empire

Ce sera là son malheur. Car rien ne lui interdisait de revenir à un modèle analogue ce qu’elle avait autrefois connu, et qui a laissé un souvenir à la fois doux et nostalgique de par le monde, à savoir cette Mittel Europa où l’Autriche-Hongrie savait à la fois être une puissance et une culture. Sans doute est-ce là ce qu’une partie des Ukrainiens recherche inconsciemment, un retour à des origines plus heureuses. L’Union européenne en est encore à ses premières racines chrétiennes, là où la seule bonne volonté permettait le martyre. Elle ne disposera sans doute pas du temps nécessaire pour traverser sans dommage les nouveaux âges sombres qui s’annoncent, et elle n’aura pas la volonté de revisiter ces sources humanistes pour les adapter à une volonté de puissance, comme avaient su le faire les rois et les papes du Moyen-Age. 

Seul Vladimir Poutine sait aujourd’hui quel chemin prendre et quelle idéologie motrice donner à son peuple… On ne peut donc que regretter cette occasion fugitive que personne n’a su saisir, quand à la fin du siècle dernier la vulnérable Fédération de Russie était désireuse d’un fort rapprochement avec l’Europe. Aujourd’hui, elle va se tourner vers l’Est, dans une sorte de pacte avec la Chine analogue à un autre de triste mémoire signé entre Molotov et Ribbentrop voici plus d’un demi-siècle. Oui, les Etats-Unis ont du souci à se faire pour le XXIe siècle… L’Europe, quant à elle, est déjà morte, faute d’avoir su résoudre cette nécessaire conciliation entre humanisme et Realpolitik.


*Diplômé en histoire militaire et études de défense nationale.

The Paintings of Julius Evola

The Paintings of Julius Evola

 

Julius Evola, "Paesaggio interiore, illuminazione," 1919

Julius Evola, “Paesaggio interiore, illuminazione,” 1919

 

The esotericist Julius Evola came to view Dadaism as decadent later in his life, and only spent a few years as a painter. But for fans of his writing and philosophy, the paintings he did in his youth hold a special fascination, and provide insights into his later philosophy.

 

Evola has been called “Italy’s foremost exponent on Dadaism between 1920 and 1923″ (according to Roger Griffin’s Modernism and Fascism, pg. 39). Fifty-four of his paintings were exhibited in Rome in 1920, and an exhibition in Berlin included 60 paintings by Evola. and According to an essay on Dada on the website of New York’s Museum of Modern Art, Evola launched a Rome Dada season in April 1921, which included an exhibition at the Galleria d’Arte Bragaglia that included works by Mantuan Dadaists Gino Cantarelli and Aldo Fiozzi, as well as performances at the Grotte dell’Augusteo cabaret. Evola did readings from Tristan Tzara’s Manifeste dada 1918 and said that Futurism was dead, causing an uproar.

 

Evola’s intellectual autobiography, The Path of Cinnabar, provides insights into Evola’s foray into the art world in the chapter “Abstract Art and Dadaism.” He was attracted to Dada for its radicalism, since it “stood for an outlook on life which expressed a tendency towards total liberation, conjoined with the upsetting of all logic, ethic and aesthetic categories, in the most paradoxical and baffling ways” (pg. 19). He quotes Tzara: “What is divine within us, is the awakening of an anti-human action” and cites a Dadaist philosophy with a premise in keeping with Evola’s thoughts on the Kali Yuga:

 

Let each person shout: there is a vast, destructive, negative task to fulfil. To swipe away, and blot out.In a world left in the hands of bandits who are ripping apart and destroying all centuries, an individual’s purity is affirmed by a condition of folly, of aggressive and utter folly. (pg. 19)

 

Evola says that such an emphasis on the absurd seems, at an external level, analogous methods used by schools of the Far East such as Zen, Ch’an, and Lao Tzu’s writings.

 

If some of Evola’s paintings seem ugly, it’s not without purpose and intent from the artist. In 1920′s Arte astratta, Evola outlined his theory that “passive aesthetic needs were subordinate to the expression of an impulse towards the unconditioned.” Dadasim, as Evola understood it, was not to create art as it’s usually understood, but “signalled the self-dissolution of art into a higher level of freedom” (Cinnabar, pg. 20-21).

 

It was during the Dadaist period of his life that Evola started reading about esotericism. He met neo-Pythagorean occultist Arturo Reghini in the early 1920s. He quit painting in the early 1920s, and stopped writing poetry in 1924–not to pursue either again for more than 40 years (according to Gwendolyn Toynton’s essay “Mercury Rising” at Primordial Traditions). Although Evola left the Dadaist movement after a few years, in an interview in 1970 he said that the movement even today “remains unsurpassed in the radicalism of its attempt to overturn not only the world of art, but all aspects of life” (Cinnabar, pg. 257).

 

The following paintings are compiled from numerous sites on the Internet. I believe this is the most complete and detailed collection of Evola paintings on the web (in English, at least).

 

Early works (1916-1918):

 

Julius Evola, “Tendenze di idealismo sensoriale” (“The tense of aesthetic idealism”), 1916-18

 

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Julius Evola, “Sequenza dinamica (etere)” (“Dynamic synthesis (ether)”), 1917-18

 

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Julius Evola, “Tendenze di idealismo sensoriale” (“The tense of aesthetic idealism”), 1916-18

 

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Julius Evola, “Five o’clock tea,” 1917

 

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Julius Evola, “Mazzo di fiori” (“Bunch of flowers”), 1918

 

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Julius Evola, “Fucina, studio di rumori” (“The Forge, study on noise sounds”), 1917-18

 

The painting below appears to have sold at Christie’s for $43,152. A different source gives the date as 1920-21:

 

Julius Evola, “Paesaggio interiore ore 3 A.M.” (“Inner Landscape, 3 a.m.”), 1918

 

The following painting, according to the book Alchemical Mercury: A Theory of Ambivalence by Karen Pinkus, is now in the Kunsthaus of Zurich. On one of the many geometric blocks, Evola has written “Hg” (the symbol for Mercury) in red ink. According to Pinkus, “this is a very interesting gesture, especially as the inscription seems entirely disjoined from the composition itself, as if it had been an afterthought, and a reflection of the troubled relationship between modern chemistry as abstraction and alchemical materiality.”

 

Julius Evola, “Paesaggio interiore, illuminazione,” 1919

 

This oil painting is hanging on a wall of the National Gallery of Modern Art in Rome (according to Guido Stucco’s introduction to The Yoga of Power, pg x):

 

Julius Evola, “Paesaggio interiore ore 10,30″ (Inner Landscape, 10:30 a.m.”), 1918-20

 

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Julius Evola, “Senza titolo,” 1919

 

This oil-on-cardboard painting comes up in past auction searches for Evola’s work:

 

Julius Evola, “Portrait cubiste de femme,” 1919-20

 

The following two works were published in Evola’s 1920 book Arte astratta: Posizione teorica, 10 poemi, 4 composizioni (Rome: P. Maglione & G. Strini). You can see the other two compositions in a online scan of the book at the website of The International Dada Archive at the University of Iowa Libraries. Evola’s essay “Abstract Art” is available in English translation in the book Dadas on Art.

 

Julius Evola, “Composizione N. 3,” c. 1920

 

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Julius Evola, “Composizione,” c. 1920

 

Middle Works (early 1920s):

 

Julius Evola, “Composizione (Paesaggio) dada N. 3″ (“Composition (Landscape) dada N. 3″), c. 1920

 

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Julius Evola, “Astrazione” (“Abstraction”), 1920

 

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Julius Evola, “Astrazione” (“Abstraction”), 1920

 

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Julius Evola, “Composizione Dada,” 1920

 

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Julius Evola, “Composizione n. 19,” 1918-20

 

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Julius Evola, “Piccola tavola (vista superiore)” (“Small table (upper surface)”), 1920

 

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Julius Evola, “Paesaggio interire, aperture del diaframma” (“Interior landscape, the opening of the diaphragm”), 1920-21

 

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Julius Evola, “La libra s’infiamma e le piramidi” (“The book in flames and the piramides”), 1920-21

 

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Julius Evola, “Senza titolo,” 1921

 

Late paintings:

 

Numerous sources on the web, including academic papers and art auction houses, show paintings by Evola that he did much later in his life, several which are shown below. If any readers know where to find information about Evola’s later works in English, I would greatly appreciate being contacted in order to update this section.

 

This painting was listed at an art auction website, and said to be painted in 1945:

 

Julius Evola, “Paesaggio interiore”

 

The following two paintings are cited in Julius Evola: L’Altra Faccia Della Modernita by Francesca Ricci and on the website of the Fondazione Julius Evola.

 

Julius Evola, “Nudo di donna (afroditica)” (“Nude of aphrodite beauty”), 1960-70

 

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Julius Evola, “La genitrice dell’universo” (“The generator of the Universe”), 1968-70

 

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Readers interested in seeing more of Evola’s artwork can check out this video, which has additional images:

 

http://youtu.be/gVIJ_1JZs-8

 

And this French TV interview, with English subtitles, is Evola on Dada:

 

http://youtu.be/mS-a4KvZH_o

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