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lundi, 18 mai 2015

Najat Belkacem sa haine du latin et... des mathématiques

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Najat Belkacem sa haine du latin et... des mathématiques

Auteur : Fiorello
Ex: http://zejournal.mobi & http://www.agoravox.fr

Aujourd'hui avec la réforme des collèges annoncée par Mme Najat Belkacem, l'heure est grave, les professeurs de mathématiques en collège sont au bord d'un grand découragement. L'enseignement des mathématiques au collège est en passe d'être anéanti en même temps que les classes bilangues et que l'enseignement du latin mais dans un silence absolu sans qu’aucune voix ne s’élève pour le défendre. Bref c’est l’école de l’exigence et de la transmission des savoirs qui vacille au profit d’un centre de loisir low cost.

De quel massacre s’agit-il ?

Depuis que j’enseigne, nous (professeurs de mathématiques) déployons dans les collèges tous nos efforts pour rendre les mathématiques plus ludiques, plus concrètes, plus en interaction avec les autres disciplines et nous intégrons de plus en plus l’histoire des mathématiques dans nos cours ainsi que les nouvelles technologies. Ceci est utile, nécessaire, important mais ce n’est pas non plus l’alpha et l’oméga de l’enseignement des mathématiques. Tout comme pour la grammaire, il convient pour faire des mathématiques d’avoir des connaissances, de connaître des techniques, d’apprendre et de s’entrainer à raisonner. Bref un temps disciplinaire et un temps d’exercices n’hésitons pas à le dire répétitifs sont nécessaires (je sais aujourd’hui on appelle cela de la barbarie). N’en déplaise à notre ministre, pour progresser en mathématiques il est nécessaire d’apprendre, de travailler et de fournir des efforts ! Comment maîtriser le calcul sans s’entrainer à en faire ? Comment savoir résoudre une équation sans s’entrainer à en résoudre ? Comment faire de la géométrie sans connaître les éléments de base, les principaux théorèmes ? Les exemples sont innombrables.

Madame la ministre entend diviser par deux les horaires disciplinaires de mathématiques au collège en rendant obligatoire d’effectuer durant le temps d’enseignement de l’aide individualisé et des projets interdisciplinaires. Sans polémiqué sur l’intérêt de l’aide individualisé qui sur le terrain ne convainc pas grand monde, il est interdit durant ce temps de faire du disciplinaire et donc de faire des mathématiques (voilà une heure en moins en 6ème, et une demi-heure en moins pour les autres niveaux). En ce qui concerne les Enseignements pratiques interdisciplinaires(EPI), c’est une vieille recette qui s’appelait autrefois IDD (itinéraires de découverte) et qui a valu à l’époque une baisse des horaires en mathématiques au collège. Madame la ministre entend imposer cette interdisciplinarité comme le vœu du prince, comment réussir un projet pluridisciplinaire si l’enseignant n’est pas volontaire pour se lancer dans ce projet ? Les enseignants forcés seront-ils motivés et pertinents ? Imaginons qu’ils le soient et bien ces heures ne remplaceront pas les heures disciplinaires en efficacité.

Et c’est surtout en mathématiques que ces EPI seront les plus néfastes. Tout simplement parce que dans de tels projets les mathématiques n’interviennent que de façons sporadiques, ponctuelles et pire parfois même de façon artificielle. Prenons les exemples du ministère : « un magazine consacré à la machine à vapeur ». Sur cet exemple comme sur tous les autres les élèves vont passer beaucoup de temps à taper leur page du magazine, à embellir le magazine et à relier les pages du magazine tout ça sur le temps disciplinaire qui sera réduit. Pour la partie mathématique je cite : « leur professeur de mathématiques leur a demandé de prouver qu’il s’agissait réellement d’une révolution en calculant, à partir de la vitesse d’un cheval et la vitesse des premiers trains, le temps gagné pour rejoindre les villes de Lyon, Marseille, Orléans et Nantes depuis Paris. ». Un petit problème concret et 2 calculs intéressants certes mais qui prenne la place du travail réalisé au cours de 15 à 20 heures de mathématiques. On peut prendre tous les exemples et faire le même constat, j’ai longuement travaillé sur les IDD, je pense savoir de quoi je parle !

Donc avec les EPI c’est entre une demi-heure à une heure en moins pour l’enseignement des mathématiques en 5ème, en 4ème et en 3ème. Que reste-t-il ? 3,5h/semaine en 6ème  et 2h/semaine en 5ème, 4ème et 3ème. Avec des élèves habitués à ne pas travailler pendant 4h par semaine lors des EPI, donc moins efficaces durant le peu de temps d’enseignement qu’il restera. Ok ce n’est pas encore divisé par deux, il suffit maintenant de rajouter le numérique dans l’enseignement des mathématiques et maintenant on a CQFD. Le numérique et lui aussi un plus d’entre notre enseignement mais vouloir apprendre le codage à des élèves qui en grande partie ne maitrisent pas le calcul mental, ne maitrisent pas la géométrie de base et ne maitrisent pas les bases de la langue française est-ce bien raisonnable ? Utiliser un logiciel et cliquer sur une souris c’est utile dans la vie j’en conviens mais qu’on dégage du temps pour cela et qu’on ne vienne pas sans cesse rogner sur les fondamentaux que sont les mathématiques.

La grille horaire n’est pas le seul grave problème, il y en a un autre de taille : les programmes. Non pas le contenu des programmes mais leur faisabilité et leur adaptation laissée au « local ». Les programmes sont donnés volontairement peu clairs et peu détaillés pour soi-disant permettre une liberté pédagogique. Le pire c’est qu’ils ne sont pas donnés par niveau mais par cycle, en clair pas par année mais sur trois ans. Chaque collège pourra étaler sa progression sur trois ans comme il le souhaite. Plus personne ne pourra s’assurer que les programmes sont bouclés, un élève qui change de collègue sera complétement perdu surtout dans une discipline comme la nôtre où les notions sont liés les unes aux autres. Et pire encore, il sera impossible pour les éditeurs de concevoir des manuels, de belles économies pour le ministère mais une nouvelle catastrophe pour les mathématiques et les élèves. Comment donner du travail à faire en classe et à la maison sans livre ? Jamais nous n’obtiendrons des photocopies en nombre suffisant pour pallier à ce problème (ils nous en manquent déjà cruellement) ! Les manuels scolaires sont aussi un moyen de mieux connaître les programmes surtout pour les jeunes débutants.

Pour noircir encore un peu plus le tableau, je pourrais parler des hiérarchies intermédiaires souhaitées par le ministère pour mettre au pas les enseignants récalcitrants et la concurrence que souhaite lancer le ministère entre les différentes disciplines et entre les enseignants. De quoi encore remonter sans doute le moral des professeurs de mathématiques et celui des autres enseignants ! On pourrait aussi ajouter le tableau décrit par notre ministre sur le travail effectué jusqu’à présent dans nos collèges, chacun appréciera ses écrits et ses propos à leur juste valeur. Ce ne sont pas les mensonges proférés par les plus hauts représentants de l’état pour défendre cette réforme qui améliorent la situation bien au contraire.

Si vous voulez je suis élitiste, un pseudo intellectuel et un passéiste mais je vous em...

- Source : Fiorello

P. Buchanan: Our Next Mideast War - Syria

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Our Next Mideast War - Syria

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Ex: http://www.lewrockwell.com

Jeb Bush has spent the week debating with himself over whether he would have started the war his brother launched on Iraq.

When he figures it out, hopefully, our would-be president will focus in on the campaign to drag us into yet another Mideast war — this time to bring down Bashar Assad’s regime in Syria.

While few would mourn the passing of the Assad dynasty, there is a problem: If Assad falls, a slaughter of Christians will follow and the battle for control of Damascus will be between the Syrian branch of al-Qaida, the Nusra Front, and the crazed terrorists of the Islamic State.

Victory for either would be a disaster for America.

Where is the evidence of an unholy alliance to bring this about?

Turkey, which turned a blind eye to ISIS volunteers slipping into Syria, has aided the Nusra Front in setting up its own capital in Idlib, near the Turkish border, to rival the ISIS capital of Raqqa.

In the fall of Idlib, said Bashar Assad, “the main factor was the huge support that came through Turkey; logistic support, and military support, and of course financial support that came through Saudi Arabia and Qatar.”

Why would Turks, Saudis and Qataris collude with Sunni jihadists?

Turkish President Recep Tayyip Erdogan detests Assad. The Saudis and Gulf Arabs are terrified of Shiite Iran and see any ally of Tehran, such as Assad, as their mortal enemy.

This also explains the seven weeks of savage Saudi bombing of the Houthi rebels, who dumped over a U.S.-Saudi puppet in the Yemeni capital Sanaa, then seized the second and third cities of Taiz and Aden.

But while the Houthis bear no love for us, they have been fighting al-Qaida in the Arabian Peninsula. Thus, the Saudi bombing has given AQAP, the most dangerous terrorist foe we face, freedom to create sanctuaries and liberate hundreds of fellow terrorists from prison.

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The Israelis seem to be in on the game as well. While they have taken in rebels wounded on the Golan Heights and returned them to their units, there are reports of Israel aiding the Nusra Front with intelligence and even air strikes.

This week, an Israeli official bluntly warned that Hezbollah has amassed 100,000 short-range rockets capable of striking northern Israel, thousands of which could hit Tel Aviv. The rockets are said to be hidden in Shiite villages in southern Lebanon.

Israel is preparing, writes The New York Times’ Isabel Kershner, “for what it sees as an almost inevitable next battle with Hezbollah.”

As Hezbollah has been the most effective fighting ally of Assad, an Israeli war on Hezbollah could help bring Assad down.

But, again, who rises if Assad falls? And who else, besides Christians and Alawites, starts digging their graves?

As one might expect, Sen. Lindsey Graham is all in. Late in April, he declared, “Assad has to go. … We’re going to have to send some of our soldiers back into the Middle East.”

Graham is willing to commit 10,000 U.S. ground troops.

“I would integrate our forces within a regional army. There is no other way to defend this nation than some of us being on the ground over there doing the fighting.”

Wednesday, The Washington Post laid out the game plan for war on Syria. While we cannot create a NATO with kings, emirs, sheiks, and sultans, says the Post,

“[T]here is a way that Mr. Obama could serve both the U.S. interests and those of the Gulf allies: by attacking the Middle East’s most toxic, and destabilizing force, the Bashar al-Assad regime in Syria. Syria’s dictatorship is Iran’s closest ally in the region, and its barbarity opened the way for the rise of the Islamic State. Recently, it has suffered battlefield reverses, in part because of increased Gulf aid to rebel forces.

”If Mr. Obama were to … create safe zones in northern and southern Syria for the rebels, the balance could be tipped against Damascus and Tehran — and U.S. allies would have tangible reason to recommit to U.S. leadership.”

Consider what is being recommended here.

The Post wants Obama to bomb a Syrian nation that has not attacked us, without congressional authorization — to aid rebels whose most effective fighters are al-Qaida and ISIS terrorists.

And we’re to fight this war — to nullify ultra-rich but unhappy Gulf Arabs?

Obama must also “do more about Iranian aggression,” says the Post.

But against whom is Iran committing aggression?

In Syria, Iran is backing a regime we recognized until a few years ago, that is under attack by terrorist rebels we detest. In Iraq, Iran is backing the government we support, against ISIS rebels we detest.

Bottom line: A U.S. attack on Syria is being pushed by the War Party to propel us into a confrontation with Iran, and thereby torpedo any U.S. nuclear deal with Iran.

Cui bono? For whose benefit?

Du côté de chez Erdogan

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Du côté de chez Erdogan
 
La Turquie a choisi son camp, et ce n’est pas le nôtre.
 
Journaliste et écrivain
Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication
Ex: http://www.bvoltaire.fr

Comme l’Espagne à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, la Syrie est décidément le champ de bataille qu’ont choisi des pays tiers pour s’affronter dans une guerre civile de jour en jour plus internationale.

Les combattants envoyés et les armes livrées par le Hezbollah libanais, l’Iran et la Russie n’étaient pas pour rien dans la résistance opiniâtre opposée par le régime de Bachar el-Assad à la subversion et dans les quelques succès qu’il avait remportés sur le terrain à la fin de l’année dernière. Les revers qu’accumulent les gouvernementaux depuis quelques semaines doivent moins à l’afflux des djihadistes venus de toute l’Europe et du Moyen-Orient qu’à l’appui financier, matériel et militaire qu’apportent aux insurgés de généreux et discrets donateurs étrangers.

Si la province d’Idleb, dont Damas avait prématurément annoncé la reconquête, lui échappe aujourd’hui en grande partie, si le réduit alaouite lui-même, autour de Tartous et de Lattaquié, semble désormais menacé, la proximité de ces deux zones avec la Turquie de M. Erdoğan n’y est pas pour rien.

Maître d’un pays qu’Atatürk et ses successeurs avaient pu croire définitivement arrimé à l’Occident et à la modernité, celui qui en est aujourd’hui le président après en avoir été pendant treize ans le tout-puissant Premier ministre a fait accomplir à la Turquie des pas de géant dans la direction opposée. Le vernis laïque et républicain dont les Jeunes-Turcs avaient badigeonné la façade décrépite de l’ancien Empire ottoman craque de toutes parts. Retour vers le passé : en même temps qu’il restaure l’influence et la prégnance de la religion sur un pays qui s’en croyait émancipé, Erdoğan entend bien rétablir sinon la domination au moins l’influence turque sur le monde sunnite. Le parallèle est troublant, même si l’opposition est totale, avec l’évolution de l’Iran depuis la chute du shah et l’avènement du régime des mollahs.

Membre de l’OTAN depuis sa création, la Turquie, aussi longtemps que dura la guerre froide, fut le meilleur rempart du monde libre face au bloc soviétique et peut-être l’Europe a-t-elle raté l’occasion de l’intégrer à l’Union, tout comme les États-Unis ont eu tort, en leur temps, de lâcher le régime impérial iranien. Tout cela n’est plus de saison. Refusant l’accès de ses aérodromes aux avions de la coalition occidentale et laissant ou faisant transiter par son territoire renforts et matériels à destination des adversaires de Bachar, M. Erdoğan renoue avec la légendaire tradition de la perfidie ottomane.

Il faut être aveugle comme un diplomate occidental ou buté comme un Premier ministre israélien pour s’obstiner à ne pas voir en face la réalité du Moyen-Orient. Aux yeux des gouvernements sunnites, l’ennemi prioritaire n’est ni le salafisme ni Al-Qaïda ni même Daech, mais le monde chiite dont le maillon faible est actuellement la Syrie. Pour le roi Salmane d’Arabie, comme pour M. Erdoğan, l’homme à abattre n’est pas le prétendu calife qui a mis la main sur la moitié de l’Irak et la moitié de la Syrie, mais Bachar el-Assad. Dans la guerre par personnes interposées qui oppose plus ou moins ouvertement Riyad et Istanbul à Téhéran et Damas, l’Occident, moitié jobard moitié complice, persiste à s’appuyer sur les planches pourries que sont les régimes les plus obscurantistes et les plus corrompus de la planète. Dans cette affaire, le gouvernement régressif et autoritaire de M. Erdoğan n’est plus un allié sûr ni un ami sincère ni même un partenaire fiable. La Turquie a choisi son camp, et ce n’est pas le nôtre.

Etes-vous un pseudo-intellectuel?

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Etes-vous un pseudo-intellectuel?

par Mathieu Bock-Côté

Ex: http://www.lefigaro.fr

FIGAROVOX/ANALYSE - Face au tollé engendré par sa réforme du collège, le ministre de l'Éducation nationale a traité ses opposants de «pseudo-intellectuels». Pour Mathieu Bock-Côté, cette accusation révèle qu'une certaine frange de la gauche ne s'est toujours pas réconciliée avec le pluralisme politique.


Mathieu Bock-Côté est sociologue (Ph.D). Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels «Exercices politiques» (VLB, 2013), «Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois» (Boréal, 2012) et «La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire» (Boréal, 2007).


Êtes-vous un pseudo-intellectuel? L'accusation n'est pas neuve mais elle étonne chaque fois. Quand la gauche pontifiante constate que les intellectuels font dissidence, alors qu'elle les croyait à son service, elle les accuse d'être des pseudo-intellectuels. Autrement dit, ce sont des faussaires qui usurpent un beau titre pour se mettre au service de la réaction. C'est de cette manière que Najat Vallaud-Belkacem a exécuté les adversaires de sa réforme des programmes.

Quand la gauche pontifiante constate que les intellectuels font dissidence, alors qu'elle les croyait à son service, elle les accuse d'être des pseudo-intellectuels.

Cette accusation, elle vient souvent des intellectuels de gauche eux-mêmes. On se souviendra du mauvais sort fait à Raymond Aron, traité longtemps à la manière d'un pamphlétaire. Il avait beau être un des grands philosophes de son temps, on le traitait comme un prosateur sans envergure, seulement bon à donner un vernis théorique aux intérêts bien calculés de la bourgeoisie à laquelle il avait prêté serment.

C'était le temps du marxisme religieux. On distinguait alors ceux qui avaient été éclairé par la révélation révolutionnaire et les autres, encore empêtrés dans l'histoire avec ses contradictions et sa part tragique. Les premiers servaient l'humanité, ils travaillaient à l'éclairer et à l'émanciper, les seconds, consciemment ou non, justifiaient les privilèges des uns et la subordination des autres.

Mais le marxisme n'était pas qu'une morale surplombante distinguant entre les forces vives de l'humanité et son bois mort. Il se prenait aussi pour une science, ce qui assurait son surplomb théorique devant le commun des mortels. Une partie importante de la gauche intellectuelle a récupéré ces dernières années cette rhétorique et se permet d'exclure du domaine de la pensée ceux qui ne reprennent pas son jargon ou ses méthodes.

Une partie importante de la gauche intellectuelle a récupéré ces dernières années cette rhétorique et se permet d'exclure du domaine de la pensée ceux qui ne reprennent pas son jargon ou ses méthodes.

taubira-vengeresse-001.jpgAinsi, au fil des ans, Jean Sévillia, Alain Finkielkraut ou Marcel Gauchet ont été accusés successivement de pratiquer la contrefaçon intellectuelle. Le premier ne serait pas vraiment historien, les deux autres certainement pas philosophes. On a aussi fait le coup, au fil du temps à Pierre Manent, accusé d'avoir une connaissance sommaire des œuvres qu'il commente. Si de telles attaques n'étaient pas aussi mesquines, on dirait aisément qu'elles sont hilarantes.

La dernière accusation en date, c'est celle de polémiste. Elle consiste à transformer son contradicteur en aboyeur virulent, qui cherche la querelle pour la querelle, à moins qu'il ne se contente de provoquer cyniquement la bonne société pour augmenter sa visibilité médiatique. Éric Zemmour, qui est un écrivain politique de grand talent, a ainsi été réduit au statut d'histrion ne méritant même pas qu'on lui réponde. En attendant qu'on le fasse taire.

Souvent, les «pseudo-intellectuels» sont accusés d'être réactionnaires. Encore faudrait-il définir ce terme mais il sert moins à qualifier qu'à disqualifier son contradicteur. Il envoie le message suivant: vous êtes réactionnaire, alors pourquoi perdrais-je du temps à débattre avec vous? On parlera même de «penchants réactionnaires», à la manière de passions honteuses qu'un intellectuel bien élevé devrait refouler sans jamais les avouer.

Une certaine frange de la gauche ne s'est toujours pas réconciliée avec le pluralisme politique. Pour elle, la vérité et la justice coïncident toujours. Elle se présente comme le parti du bien.

D'ailleurs, une frange importante de la gauche psychiatrise ses adversaires. Ils seront au gré des querelles xénophobes, homophobes, transphobes, europhobes, islamophobes, et ainsi de suite. L'avantage, lorsqu'on diagnostic un trouble psychiatrique chez son adversaire, c'est qu'on n'a plus à lui répondre. Il a besoin d'une thérapie. Au mieux, on l'accusera de nostalgie. On le laissera alors radoter seul dans son coin, comme un grand-père sénile.

C'est la possibilité même du désaccord de fond qui semble inconcevable pour une femme comme Najat Vallaud-Belkacem. Pour elle, il va de soi que si quelqu'un a vraiment lu et compris sa réforme, il ne pourra que l'approuver. À moins qu'il ne milite consciemment contre le bien commun. Ce sera alors un salaud. C'est-à-dire un homme de droite. Ou qu'il ne comprenne rien à rien. Ce sera alors un idiot. Mais l'adversaire de bonne foi n'existe tout simplement pas.

Une certaine frange de la gauche ne s'est toujours pas réconciliée avec le pluralisme politique. Pour elle, la vérité et la justice coïncident toujours. Elle se présente comme le parti du bien. Les seuls contradicteurs légitimes qu'elle se reconnaitra seront ceux qui se couchent devant elle en se présentant simplement comme de simples ajusteurs comptables. Mais lorsqu'un intellectuel confesse un désaccord de fond, il n'est plus digne de considération.

Un homme «de droite» pourrait aisément reconnaître en Michel Foucault un authentique philosophe même s'il rejette son œuvre. De même, un homme «de gauche» devrait admettre la profondeur philosophique de l'œuvre d'un Julien Freund même s'il ne l'embrasse pas. Ceux qui réservent la philosophie pour leur camp témoignent en fait d'un fanatisme grave. Il est seulement triste de constater qu'on décide de temps en temps d'en faire des ministres.

Prospérité: sortir de la globalisation

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Prospérité: sortir de la globalisation
 
Auran Derien
Ex: http://metamag.fr
 
La globalisation est un système hypercentralisé pour les décisions stratégiques (18 entités financières contrôlent le monde), autoritaire à travers des fonctionnaires non élus qui, placés dans les organisations internationales et à la tête des Etats, répandent leur idéologie, en supprimant la différence entre fraude et tromperie, crime et activité légale.
 
La destruction du monde civilisé par les "bangsters" globalitaires, ce que d’aucuns nomment la gestion par le chaos, laisse subsister des îlots de prospérité. Certains sont assurés de perdurer car ils s’affranchissent des réseaux de l’empire du néant. D’autres, ne resteront pas intacts bien longtemps.

Refuser le goulag européen 

L’initiative populaire est un principe démocratique encore en œuvre en Autriche. Entre le 24 juin et le 1 juillet 2015, il est prévu de proposer à la population de voter sur le fait de sortir de l’Union Européenne. La situation se détériore dans tous les domaines: croissance, chômage, surendettement, pouvoir d’achat, taux de criminalité, disparition continue des petites exploitations agricoles, saccage de l’environnement. Une grande partie de la population a compris que les décisions de l’Union Européenne sont dictées par les congrégations multinationales (pharmacie, nucléaire, génie génétique, agroalimentaire, …. ). La paix est mise en danger par la négation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Enfin, les sanctions économiques contre la Russie sont incompatibles avec la neutralité autrichienne.

En cas de sortie de l’Union Européenne, l’Autriche économiserait ses paiements annuels, racket au profit de divers «fonds de sauvetage pour l’euro», les obligations de dépôts à hauteur de milliards pour le Mécanisme européen de stabilité (MES), etc. Une monnaie spécifique pourrait être réintroduite. Chacun ne s’en porterait que mieux.
 
L’Islande qui a suivi le même raisonnement, est arrivée au même constat et a renoncé en conséquence à demander son adhésion. Le ministre des Affaires étrangères Gunnar Bragi Sveinsson a annoncé à l’UE l’annulation de sa demande, affirmant : «Les intérêts de l'Islande sont mieux servis en dehors de l'Union européenne».

Le Salvador réduit sa dose de poison 

Selon le site bioalaune.com le Salvador a décidé en septembre 2013 de prohiber une grande quantité (53) de produits chimiques  dont le poison Round up et de promouvoir un maïs hybride H-59 qui économise nombre de phytosanitaires. Le résultat sera apprécié dans quelques années mais il semble que le changement positif soit déjà perceptible. La santé des humains est altérée par les gangsters. Il convient de s’en éloigner.

La Chine investit dans les nouvelles technologies

De Chine parviennent chaque jour des informations prouvant un virage en faveur d’une croissance plus qualitative (réduction de la pollution) qui insiste aussi sur des technologies innovantes. Les start-up sont aidées (56 milliards), les produits à exporter sélectionnés (le TGV en particulier), de nouvelles institutions financières lancées (la Banque Asiatique d’Investissement). Les dollars ne sont plus accumulés mais servent à acheter des actifs en Europe. PSA, IBM, Club Méditerranée, l'aéroport de Toulouse, le port du Pirée, le géant italien Pirelli, des immeubles, des vignobles, etc.. sont passés sous contrôle chinois. L’Europe n’a jamais rien fait contre la finance anglo-saxonne, pourquoi éviterait-elle de devenir esclaves de la Chine ? L’esclave accepte n’importe quel maître, et les affidés européens vivent de la destruction de leur civilisation, du moins tant que les monnaies en lesquelles on leur verse prébendes, gratifications et autres soultes ne sont pas dévaluées brutalement.
 
L’Allemagne, niveau zéro? 

Alors que le grand banditisme des produits dérivés s’est installé dans la Deutsche Bank au temps de Joseph Ackermann, alors que le soviet suprême de la finance a obligé la banque à accepter un certain Anshu Jain comme président, le Président associé, un allemand, est attaqué pour une histoire peu claire, d’il y a plus de dix ans, et rien n’est fait par contre pour traduire en justice les responsables de la dette colossale de la banque qui risque de s’écrouler.. 

Ajoutons que l’espionnage allemand au service des Etats-Unis révèle le degré de veulerie auquel sont tombés ceux dont les ancêtres ont porté la plus haute culture que le monde ait connu.  Le paysage, quoique flou, laisse apparaître que le soleil se lève du côté des résistants au monde globalitaire alors que le néant engloutit peu à peu les collabos. On observera avec attention, en Europe, quelles sont les zones qui voudront se sauver des destructions massives orchestrées par l’axe de l’inhumanité.

Evola e Dante. Esoterismo ed Impero

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Evola e Dante. Esoterismo ed Impero

Autore:

Ex: http://www.centrostudilaruna.it

evola-e-danteTra i molti libri dedicati ad Evola nel 2014, in occasione del quarantennale della scomparsa, vale senz’altro la pena ricordare il volume di Sandro Consolato Evola e Dante. Ghibellinismo ed esoterismo, pubblicato dalle edizioni Arya (per ordini: arya@oicl.it, euro 18,00). Il valore di questo lavoro va colto nella organicità della trattazione, nell’uso accorto delle fonti e dei documenti, nell’elaborazione di tesi esegetiche che non risentono né dei limiti della denigrazione preconcetta, né della semplice esaltazione agiografica. Peraltro, il tema trattato, presenta aspetti di grande rilevanza per la contestualizzazione storico-teoretica dell’opera evoliana. Il saggio è strutturato in quattro densi capitoli preceduti da una premessa e seguiti dalle conclusioni dell’autore e da una   postfazione di Renato Del Ponte.

Consolato rileva come l’interesse mostrato da Evola per Dante, fosse assai diversificato: il tradizionalista si occupò, a più riprese, degli aspetti puramente esoterici del Poeta, di quelli esoterico-politici, ed infine della sua teoria dell’Impero. Per quanto attiene al primo, molti giudizi evoliani sono influenzati dalla sagace capacità interpretativa di Luigi Valli. Questi si distinse, sulla scorta del Pascoli esegeta di Beatrice, nel leggere l’espressione Fedeli d’amore che compare nella Vita Nova, riferita a compagni “dello stesso Dante in una fraternità esoterica ghibellina” (p. 14). A parere di Evola, ricorda l’autore, Valli destrutturò i criteri interpretativi dominanti allora la critica dantesca, quello estetico e quello centrato sulla ortodossia cattolica. Il cuore dell’esoterismo dell’Alighieri sarebbe racchiuso nel mistero della “Donna”, operante non solo nell’opera citata, ma anche nella Commedia, come confermato dalla lezione del Marezkovskij. “Donna-Beatrice” sarebbe figura evocante simbolicamente tre significati a lei consustanziali: La “Sapienza santa”, la dottrina segreta, l’organizzazione detentrice e custode della segretezza della dottrina. Tale Sapienza corrisponde a ciò che Aristotele aveva definito intellectus agens, impersonale e di origine extra-umana. Evola ritiene che amore e donna risveglino ciò che nell’uomo di senso comune è solo in potenza, possibile ma non agente, così come avviene nelle pratiche tantriche “l’elemento shivaico che prima dell’unione con la donna è inerte e inane” (p. 22). Per questo, la “donna” genera un essere nuovo, un essere latore di salus.

Dante-Statue_6537.jpgRispetto all’interesse evoliano per il dato esoterico-politico nell’Alighieri, è opportuno ricordare che la cerca del Poeta è sintonica, e la cosa è accortamente rilevata da Consolato, a quella che maturò negli ambienti graalici in rapporto al problema dell’Impero. Caratterizzata, in particolare, dal continuo riferirsi al motivo dell’imperatore latente, mai morto e per questo atteso e al Regno isterilito, simbolizzato in modo paradigmatico dall’Albero secco che rinverdirà con il rimanifestarsi nella storia dell’Impero, per l’azione del Veltro-Dux. L’Impero, per esser tale, deve far riferimento ad un re-sacerdote il cui modello è Melchisedec, custode della funzione attiva e di quella contemplativa. L’autore suggerisce che in tema di Veltro e relativamente alla sua esegesi storico-politica, Evola si richiama alla lezione di Alfred Bassermann, grazie alla quale egli coglie come Dante, in tema, si sia fermato a metà strada, “la sua concezione dei rapporti tra Chiesa e Impero rimase imperniata su di un dualismo limitatore…tra vita contemplativa e vita attiva” (p. 39). Lo stesso esoterismo dell’Alighieri era legato ad una sorta di via iniziatica platonizzante, non pienamente giunta a rilevare, come accadrà nel puro templarismo, che l’iniziazione regale risolve in sé i due momenti del Principio, contemplazione ed azione. In questo contesto, suggerisce Consolato, deve essere letta la polemica di Cecco d’Ascoli nei confronti dell’Alighieri, attaccato in quanto “deviazionista” rispetto all’iniziazione propriamente regale. In questi termini, Dante è il simbolo più proprio, per Evola, dell’età in cui visse, il medioevo. Età in cui la Tradizione tornò ad affacciarsi ma nei panni spuri e dimidiati del cattolicesimo.

In merito al tema dell’Impero, nonostante i limiti su ricordati, Evola vede in Dante un predecessore, in quanto “il pensiero di Evola è stato…un pensiero fondamentalmente monarchico, perché…egli trasferì l’ideale della sua giovanile ascesi filosofica…nella figura dell’Adepto…e poi pose questo…al centro e al vertice del suo ideale di Impero e di civiltà” (p. 48). Tale idea di Ordnung, si pone ben oltre i suoi surrogati moderni, in quanto espressione di un Potere dall’alto, con-sacrato e mirato a indurre nella comunità una Pace reale e non meramente fittizia. Capace, pertanto, di far sorgere negli uomini di ogni tempo quella spinta anagogica, verso l’Alto, che la tradizione classica, ha detto essere scopo essenziale del Politico. La Dittatura, sintesi delle prospettive filosofico-politiche della modernità maturate lungo la linea speculativa hobbesiano-schmittiana, può placare solo momentaneamente il conflitto, ma resta semplicemente il luogo della contraddizione eternamente riemergente. Ciò non significa che Evola ci inviti a non operare, a non agire. In quanto filosofo della pratica, nelle drammatiche contingenze dei primi anni Quaranta, e la cosa è riportata ancora una volta da Consolato, richiamò “l’ideale che Dante difese, affermando che l’Impero doveva essere cosa dei Romani” (p. 61). Fu la contingenza storica a dettare in quel frangente il necessario riavvicinamento di Italia e Germania, ed Evola “contrariamente a quanto sostenuto nello stesso Terzo Reich dalle correnti più strettamente nazionaliste, razziste e pangermaniste”(p. 62), era convinto che l’idea imperiale fosse l’unica a poter avvicinare i due popoli.

Probabilmente, per capire appieno le ragioni della prossimità di Evola e Dante, è bene far riferimento a Platone, o meglio a un Platone correttamente interpretato come filosofo politico e non come pensatore sic et simpliciter metafisico e pre-cristiano. A questo Platone assomigliava davvero Dante, la cui vocazione realizzativa fu ben colta da Gian Franco Lami quando scrisse “egli si fece carico d’incarnare, di persona, l’uomo classico, conforme alla realtà politica più antica” (Tra utopia e utopismo. Sommario di un percorso ideologico, Il cerchio, Rimini 2008, p. 139, a cura di G. Casale). Tentò, ma non vi riuscì del tutto, come ricordato da Evola e Consolato.

L’Etat profond américain , le nouveau livre de Peter Dale Scott

L’Etat profond américain , le nouveau livre de Peter Dale Scott

Ex: http://www.breizh-info.com

EDL_Couve-EPA-Recto-Web.jpgDocteur en sciences politiques et ancien diplomate, le Canadien Peter Dale SCOTT est l’auteur de nombreux ouvrages (dont La Route vers le nouveau désordre mondialet La Machine de guerre américaine) analysant la politique étrangère américaine, les narcotrafics et les opérations secrètes. Ses recherches et écrits mettent en lumière le concept de ce qu’il définit comme le « supramonde », qui influence l’État public via le système de « l’État profond ».

Porte-parole du mouvement antiguerre lors du conflit vietnamien, il cofonda le programme d’études « Paix et Conflit » de la prestigieuse Université de Berkeley, où il enseigna la littérature anglaise durant près de 30 ans. Primé pour ses recherches en géopolitique, SCOTT est également un auteur reconnu pour son œuvre littéraire dans le domaine de la poésie.

S’appuyant sur plus de quatre décennies de recherches, Peter Dale SCOTT nous offre une analyse inédite de l’« État profond américain », un système informel et méconnu, dont l’influence sur l’Histoire contemporaine est absolument majeure. En dehors du cadre légal, celui-ci conditionne secrètement, souvent illégalement, les politiques officielles de l’Etat public à Washington – voire les contredit ou les neutralise.

Observateur politique de premier plan, SCOTT décrit le processus de militarisation croissante des États-Unis, en particulier depuis le 11-Septembre. Il explique également l’origine de la « dérive sécuritaire » (écoutes et surveillance illégales, détentions arbitraires massives, usage de la torture, assassinats ciblés) et de l’accroissement des inégalités de revenus que connaît ce pays depuis la guerre du Vietnam.

scott-peter-dale.jpgL’État profond constitue aujourd’hui un système quasi institutionnalisé dans des agences (comme la CIA et la NSA) qui échappent au contrôle démocratique. Mais il ne se limite pas à ces services secrets, et l’auteur décrit notamment l’influence excessive d’entreprises privées telles que Booz Allen Hamilton (l’ex-employeur d’Edward Snowden) et la SAIC, 70 % des budgets du Renseignement aux États-Unis étant aujourd’hui sous-traités.

Derrière ce système opaque, où la distinction entre « public » et « privé » semble pour le moins ténue, il retrace l’influence traditionnelle des banquiers et des avocats de Wall Street alliés aux « supermajors », les plus grandes compagnies pétrolières internationales. Il explique ainsi comment les pétromonarchies du Golfe persique, les entreprises de défense états-uniennes et Wall Street ont formé ensemble et progressivement un État profond supranational – qui mène des politiques parfois radicalement opposées aux intérêts nationaux des États-Unis, de son peuple et de ses institutions.

Un travail remarquable qui clôt avec brio la trilogie entamée avec La Route vers le nouveau désordre mondial etLa Machine de guerre américaine

L’Etat profond Américain – Peter Dale Scott – Editions Demi Lune – 25 €

Nicolás Gómez Dávila – Parteigänger verlorener Sachen

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Veranstaltung:

Sämtliche Veranstaltungen finden in der Bibliothek des Konservatismus, Fasanenstraße 4, 10623 Berlin (Charlottenburg) statt. Anmeldung erforderlich.

Anmeldungen, wenn nicht anders angegeben, bitte per E-Mail an veranstaltungen@fkbf.de oder per Fax an 030-315 17 37 21.

Es werden keine individuellen Anmeldebestätigungen versandt. Sofern Sie keine gegenteilige Nachricht von uns erhalten, gilt Ihre Anmeldung als bestätigt.

Donnerstag, 28. Mai 2015, 19 Uhr: Buchvorstellung

Till Kinzel, Paderborn

Nicolás Gómez Dávila – Parteigänger verlorener Sachen

 

tilldavila.jpgDer Kolumbianer Nicolás Gómez Dávila (1913–1994) bezeichnete sich selbst als »Reaktionär«. Sein Denken ist ein Gegenentwurf zur Neuzeit und Aufklärung. Gómez Dávila stellt alles auf den Prüfstand, was manchem Zeitgenossen lieb und teuer geworden ist. »Automatismen demontieren« kann daher als ein Motto seines Denkens gelten. Zweifellos gehört der Autor zu den bedeutenden politischen Theologen des 20. Jahrhunderts. Daß sein Werk lange Zeit nur einem kleinen Kreis zugänglich gewesen ist, liegt vor allem daran, daß Gómez Dávila sich nie besonders um die Verbreitung gekümmert hat. In den letzten Jahren erleben seine Werke aber immer größere Beachtung.

 

Das 2003 erstmals erschienene Buch von Till Kinzel ist die bis heute einzige Monographie über den lateinamerikanischen Denker. Nun legt der Autor eine stark erweiterte Auflage seines Buches vor, mit dem er alle Zusammenhänge des Denkens von Gómez Dávila beleuchtet. »Lesen heißt einen Stoß erhalten, einen Schlag spüren, auf ein Hindernis treffen«, so Gómez Dávila in seinem Werk »Notas«. Wer die Gedankenwelt des großen Philosophen begreifen möchte, kommt an dieser Monographie nicht vorbei.

 

Dr. Till Kinzel studierte von 1988 bis 1997 an der Technischen Universität Berlin. 1996 legte er sein Staatsexamen in Alter Geschichte ab. 2001 wurde er mit einer Arbeit zur Platonischen Kulturkritik in Amerika promoviert. 2005 habilitierte er sich für Neuere Englische und Amerikanische Literaturwissenschaft. Er hat an der TU Berlin, der Universität Paderborn und der TU Braunschweig gelehrt.