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dimanche, 30 décembre 2018

Grégoire Canlorbe interviewe Jared Taylor

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Grégoire Canlorbe interviewe Jared Taylor

Jared Taylor

(traduction français par Chlodomir)

Samuel Jared Taylor est un défenseur américain de la race blanche, né au Japon. Il est le fondateur et le rédacteur du magazine online American Renaissance. Taylor est aussi le  président de l’organisation parente d’American RenaissanceNew Century Foundation.

Grégoire Canlorbe : Avec le bénéfice de la vision rétrospective, quel fut l’Age d’Or des relations raciales aux USA ? Cela aurait-il pu être la ségrégation ?

Jared Taylor : Il n’y a jamais eu d’Age d’Or des relations raciales. Je pense que c’est impossible d’avoir un Age d’Or des relations raciales, parce que les relations raciales sont intrinsèquement conflictuelles.

La ségrégation était meilleure au sens où quand les Noirs et les Blancs n’entrent pas en  contact, il y a moins de conflits. Elle était aussi meilleure à certain égards pour les Noirs parce qu’aujourd’hui, un Noir intelligent et travailleur peut sortir d’un quartier noir et vivre dans un quartier blanc. Pendant la ségrégation, les Noirs compétents et intelligents vivaient dans les quartiers noirs et ils pouvaient être des modèles. Pour cette raison, beaucoup de Noirs disent que la ségrégation était meilleure pour les Noirs parce qu’ils avaient une série complète de gens riches et pauvres, travailleurs et non-travailleurs, mariés et célibataires, alors qu’aujourd’hui les quartiers noirs ont souvent seulement les pires des Noirs. Beaucoup sont devenus des zones de grande dégénérescence, qui sont très mauvaises pour les Noirs et très mauvaises pour le pays.

Beaucoup de lecteurs ne le croiront pas, mais du moins dans le Sud, lorsqu’il y avait une claire hiérarchie avec les Blancs en haut et les Noirs en bas, il était plus facile d’avoir des relations d’affection authentiques. Personne n’ose en parler aujourd’hui, mais il y avait souvent un sentiment qui ne peut être décrit que comme de l’amour entre les Blancs et les Noirs qui travaillaient pour eux. Je crois que c’était possible seulement parce que la hiérarchie était claire – les gens des deux races savaient à quoi s’attendre les uns des autres. La description de Huck et Jim dans Huckleberry Finn donne une idée de ce genre d’affection. Il est beaucoup plus difficile d’avoir une amitié authentique qui traverse les lignes raciales dans notre actuelle ère d’égalité par décret en dépit de l’inégalité biologique et à une époque de politique identitaire noire insistante.

Grégoire Canlorbe : Thomas Jefferson dit qu’il était en faveur de l’affranchissement et de la déportation [= rapatriement] des esclaves afro-américains. Au vu de cela, pensez-vous qu’il serait en faveur de la remigration des colonisateurs congoïdes et arabes hors d’Europe ?

Jared Taylor : Certainement. Il aurait fortement soutenu cela. Thomas Jefferson n’était pas du tout le seul à vouloir rapatrier les Africains noirs. Beaucoup d’Américains éminents voulaient la même chose. Le président James Monroe fut très étroitement impliqué dans l’établissement du pays du Liberia. La capitale Monrovia est nommée d’après James Monroe parce qu’il aida à établir le Liberia. Même Abraham Lincoln – bien qu’il soit révéré aux Etats-Unis comme le Grand Emancipateur – voulait envoyer les Noirs affranchis en-dehors des Etats-Unis. Il ne voulait pas que les Etats-Unis soient composés de Noirs libres et de Blancs libres vivant ensemble. Il voulait que tous les Noirs quittent les Etats-Unis.

Ces gens n’auraient jamais pu imaginer une Europe où il y aurait beaucoup de Noirs, beaucoup d’Arabes, beaucoup d’Asiatiques. Ils auraient considéré cela comme une terrible  forme de suicide national, racial et culturel. 

Grégoire Canlorbe : Comparée à celle des Pères Fondateurs, la conscience de race est-elle une question politique importante pour le président Trump ?

Jared Taylor : Je ne pense pas que Donald Trump pense sérieusement à la race. Il est toujours accusé d’être raciste, mais, bien qu’il comprenne, par exemple, que les musulmans ne s’intègrent pas très bien aux Etats-Unis et qu’il n’aime pas les immigrants illégaux entrant aux Etats-Unis et bénéficiant de l’aide sociale, je ne pense pas que Donald Trump comprenne que pour que les Etats-Unis continuent de faire partie de la civilisation occidentale, ils doivent avoir une majorité blanche. Il comprend peut-être cela et il est peut-être simplement effrayé de le dire tout haut, mais je pense qu’il est plus probable qu’il ne le comprenne simplement pas.

Grégoire Canlorbe : On pense souvent à l’Amérique comme au pays calviniste par excellence. Pourtant les Pères Fondateurs étaient imprégnés de la culture païenne du vieux monde gréco-latin. De nos jours, que reste-t-il de cela dans le mode de vie américain ?

Jared Taylor : Il est vrai que les Etats-Unis furent fondés par des gens qui étaient nominalement protestants. Je ne suis pas sûr qu’on doive les appeler calvinistes. Ils étaient anglicans, ils étaient presbytériens, et ils étaient catholiques, même au début. L’Etat du  Maryland fut fondé par des catholiques, par exemple. Mais des parties de la Scandinavie et de l’Allemagne étaient aussi protestantes. Je ne suis pas sûr qu’il serait correct de dire que les Etats-Unis ont été davantage formés par ce genre de protestantisme que l’Allemagne ou la Scandinavie. Les Etats-Unis deviennent de moins en moins religieux.

Il serait incorrect, je pense, de dire que les Etats-Unis, culturellement ou politiquement, reflètent le calvinisme. Cela aurait pu être le cas dans certaines zones, certaines parties du pays. Quelqu’un comme le général Stonewall Jackson croyait en une forme sévère et punitive du presbytérisme. Donc, ce courant de pensée était certainement présent aux Etats-Unis jusqu’à une certaine période. Mais aujourd’hui, je ne dirais pas que les Etats-Unis soient calvinistes. Les Etats-Unis sont même de moins en moins chrétiens. Et beaucoup des gens qui prétendent être chrétiens sont tout aussi libéraux ou multiculturalistes, ou tout aussi pro-immigrants que les athées.

L’Américain ordinaire, je pense, est complètement détaché de tout ce qui pourrait être appelé gréco-latin. Bien sûr, les monuments de l’architecture américaine – le bâtiment du Capitole, ou le bâtiment des archives, ou même la Maison Blanche : tous reflètent l’architecture gréco-latine. Notre chambre haute est appelée le Sénat ; la littérature et la loi sont parsemées de phrases latines. Mais en termes d’appréciation de l’Iliade et de l’Odyssée, et des classiques de la littérature romaine, de la tragédie grecque, la plupart des Américains ont très peu de contact avec cela. Et s’ils ont un contact avec, c’est pendant une brève période à l’université. Je pense que si vous demandiez aux étudiants d’université : « Avez-vous déjà lu une pièce grecque ? » ou « Avez-vous déjà lu l’Iliade ou l’Odyssée ? », la plupart répondraient probablement non.

Grégoire Canlorbe : « Une autre chose qui m’a frappé [chez l’Américain] », écrivit le psychiatre et philosophe Carl Gustav Jung, « fut la grande influence du Nègre, une influence  psychologique naturellement, non due au mélange de sang. La manière émotionnelle dont un  Américain s’exprime, spécialement la manière dont il rit, peut être étudiée le mieux dans les suppléments illustrés des journaux américains ; l’inimitable rire de Teddy Roosevelt se trouve dans sa forme primordiale chez le Nègre américain. La démarche particulière décontractée, ou le déhanchement si fréquemment observé chez les Américains, vient aussi du Nègre. La musique américaine tire sa principale inspiration du Nègre, et la danse aussi. L’expression du  sentiment religieux, les meetings du revival, les Holy Rollers et autres anormalités sont fortement influencés par le Nègre. La vivacité de l’Américain moyen, qui apparaît non seulement dans les parties de base-ball mais tout particulièrement dans son extraordinaire amour du bavardage – l’incessant baratin des journaux américains en est un exemple éloquent – peut difficilement être attribué à ses ancêtres germaniques, mais ressemble bien plus au bavardage d’un village nègre. Le manque presque total d’intimité et la sociabilité de masse dévorant tout me rappellent la vie primitive dans des huttes, où il y a une identité complète avec tous les membres de la tribu ».

Comment évaluez-vous l’analyse de Jung, d’après laquelle les Américains blancs sont  psychologiquement mélanisés ?

Jared Taylor : Je pense que concernant la musique américaine, il y a une certaine vérité là-dedans. Et il y a une chose que Jung ne mentionne pas, c’est la cuisine américaine. Les Noirs ont contribué à une certaine sorte de cuisine sudiste. Mais l’idée que le comportement des Blancs – leur manière de rire ou de parler – est influencé par les Noirs, je ne suis pas d’accord avec cela. Je pense qu’en-dehors de la musique et de la cuisine – je ne sais pas quand cette citation a été écrite –, il y a certainement très peu de choses dans les habitudes et les activités quotidiennes des Américains qui doivent beaucoup à une influence africaine, à mon avis. Il y a un certain nombre de jeunes Blancs qui sont influencés par la musique rap, par exemple. Il y a des gens qui souhaitent agir comme des Noirs, mais ils ont un nom particulier : ils sont appelés « wiggers ». C’est une abréviation pour « white Niggers » [Nègres blancs]. Ce sont des Blancs qui pensent que c’est cool de parler et d’agir et de s’habiller d’une manière qui imite les Noirs. Mais ils forment un groupe distinct – un groupe très distinct – et ils ne sont pas représentatifs de la plupart des Américains.

Grégoire Canlorbe : On dit parfois qu’un individu est d’abord défini par sa caste (soi-disant naturelle), et seulement secondairement par sa race. En d’autres mots, un aristocrate guerrier blanc est – au niveau psychologique aussi bien que physiologique – plus proche d’un samouraï japonais et d’un kshatriya indien que d’un marchand blanc ou d’un travailleur blanc.  Un exemple souvent évoqué est celui de Jules Brunet, un officier de l’armée française qui vint au Japon pour aider l’empereur et qui finalement rejoignit la rébellion des samouraïs contre lui. Cet homme, qui devint un samouraï, fut accepté par les Japonais comme l’un des leurs. Le film avec Tom Cruise, bien qu’étant une fiction complète, a été basé sur cette histoire. Etes-vous d’accord avec cette vision des choses ?

Jared Taylor : C’est une question intéressante. Je ne suis pas sûr qu’on trouve toutes les mêmes castes dans toutes les différentes races. Je ne suis pas sûr qu’un pays africain ait produit le genre d’aristocratie – un genre d’aristocratie « noblesse oblige » – que nous pouvons trouver en Europe. Les Etats-Unis n’ont pas non plus produit tout à fait ce même genre d’aristocrate. Je suppose que si vous parlez d’un aristocrate européen médiéval, et que vous tentez de comparer cet état d’esprit à celui d’un samouraï japonais, vous trouverez certaines similarités, c’est vrai, mais ils seraient séparés par certaines choses très profondes. Ils seraient séparés par la religion. Ils seraient divisés par la culture. Ils pourraient avoir un sentiment similaire de supériorité inhérente. Ils pourraient avoir aussi un sentiment d’être responsables du gouvernement de leur pays. Mais je crois que le gouffre entre de tels groupes serait très grand. Auraient-ils assez de choses en commun pour les rendre plus similaires entre eux que vis-à-vis de la paysannerie environnante ? C’est une question à laquelle il est difficile de répondre.

Il est de plus en plus difficile de tracer des distinctions entre un aristocrate occidental et un Occidental ordinaire. Un sentiment de caste, d’être destiné par naissance à régner, a presque complètement disparu d’Occident. Nous avons : une classe ouvrière, une classe moyenne, une classe supérieure. Nous avons des intellectuels. Maintenant, diriez-vous qu’un intellectuel européen a beaucoup plus en commun avec un intellectuel asiatique au point que l’Européen serait plus à l’aise avec l’Asiatique qu’avec un Européen de la classe ouvrière ou même de la classe moyenne ? Selon les individus, cela pourrait être le cas. Des gens pourraient trouver une certaine communauté du fait de leurs intérêts particuliers, mais en fin de compte, sur le long terme, des gens qui partagent la même race, la même religion, la même culture auront probablement plus en commun que vis-à-vis de gens qui sont d’une race différente, d’une religion différente, et d’une culture différente, même si leur rôle dans la société est similaire.

Je n’ai jamais entendu parler de ce Français, Jules Brunet. Peut-être a-t-il existé. A-t-il vécu assez longtemps au Japon pour vraiment maîtriser la langue japonaise ? S’est-il converti au shintoïsme ou au bouddhisme ? A-t-il épousé une femme japonaise ? A quel point s’est-il vraiment immergé dans la culture japonaise ? Parce que, même aujourd’hui, à une époque où il est plus facile de traverser les frontières et les barrières, et où les gens acceptent beaucoup mieux les différences, il est très difficile pour un Européen, même s’il a maîtrisé le japonais, même s’il est marié à une femme japonaise, d’être accepté comme authentiquement japonais. Je connais un certain nombre d’Américains qui sont allés au Japon, et qui sont finalement tombés amoureux du Japon, mais qui à la fin ont compris que le Japon n’est pas tombé amoureux d’eux. Ils peuvent être ici pendant de nombreuses années, et ils comprennent l’étiquette, les manières, la culture, l’histoire et la langue japonaises, mais ils ne sont pas acceptés parce qu’ils ne sont pas biologiquement japonais. Donc, je soupçonne que l’expérience de ce Français, même s’il était techniquement parlant un samouraï – je serais très surpris s’il était considéré comme Japonais d’une manière fondamentale, parce que les Japonais ne considèrent pas les non-Japonais comme faisant vraiment partie de leur peuple.

Grégoire Canlorbe : Il n’est pas rare de mettre sur le même plan l’Empire du Japon (qui dura depuis la Restauration Meiji en 1868 jusqu’à la mise en œuvre de la Constitution du Japon moderne en 1947) et les entreprises impérialistes des régimes nazi et fasciste. Ayant passé votre enfance au Japon, et connaissant intimement la culture japonaise, pensez-vous que cette affirmation soit une comparaison honnête ?

Jared Taylor : Ils étaient alliés, mais seulement dans un sens minimal. Il n’y eut jamais de coopération ou de planification stratégique entre le Japon et l’Allemagne nazie, et l’impérialisme du Japon existait bien avant l’impérialisme national-socialiste. L’idée de l’Empire japonais était basée sur les empires européens. Les Japonais étaient furieux d’avoir été tenus à l’écart de la Chine, par exemple, ou d’Afrique. Ils n’avaient pas d’intérêt particulier pour l’Afrique, mais ils basaient leur empire colonial sur le modèle européen. Le Japon annexa Taiwan et la Corée après les guerres sino-japonaise et russo-japonaise en 1895 et 1905. C’était bien avant les débuts des nazis. Les annexions et la colonisation de la  Mandchourie, par exemple – cela fut fait au nom de l’expansion de l’empire japonais, pour s’assurer des matières premières. C’était bien plus une imitation des empires européens en Afrique que quelque chose de similaire à la conquête nazie.

Et durant ces périodes, les Japonais firent de gros efforts pour transformer les Coréens et les Taïwanais en locuteurs du japonais – pour les rendre culturellement japonais. Je ne pense pas que les Allemands aient eu l’idée de transformer les Russes ou les Polonais en germanophones. Ainsi, la mentalité des Japonais et de l’empire japonais ressemblait beaucoup plus à celle des Européens qui apprenaient aux Africains à parler leurs langues. Les Britanniques ne pensaient pas que les Indiens deviendraient un jour comme les Britanniques, mais ils leur enseignaient l’anglais. Ils leur enseignaient certaines coutumes britanniques. Mon impression est que la conquête allemande de l’Est fut, franchement, plus exploiteuse que la construction de l’empire japonais.

Grégoire Canlorbe : Concernant la quête de l’Amérique pour l’hégémonie, voyez-vous la politique étrangère de Trump comme une continuation de la stratégie classique visant à assurer une présence guerrière en Europe et à isoler la Russie ?

Jared Taylor : Je ne pense pas que Trump lui-même ait une grande vision stratégique. Je ne pense pas qu’il ait sérieusement réfléchi à ces questions. Il y a des gens autour de lui qui ont divers plans plus stratégiques et plus élaborés. Mon impression est certainement que quelqu’un comme John Bolton n’est pas favorable à un rapprochement avec la Russie. Steve Bannon était plus intéressé à rétablir des relations amicales avec la Russie, mais Bolton ne l’est pas. Et je ne pense pas que Donald Trump ait un contrôle suffisamment cohérent sur la politique étrangère américaine et une vision suffisamment cohérente pour établir le genre de rapprochement qui serait à mon avis souhaitable pour les Etats-Unis et la Russie. Instinctivement, il semble penser que la Russie pourrait être une amie, que Vladimir Poutine n’est pas un mauvais homme. Mais il y a beaucoup, beaucoup de gens dans l’establishment de la politique étrangère des Etats-Unis qui sont profondément soupçonneux envers la Russie, et à mon avis pour des raisons superficielles et erronées. Donald Trump a un sentiment instinctif que les Russes peuvent être et devraient être nos amis. Mais je ne pense pas qu’il ait la cohérence ou une personnalité assez forte pour imposer à lui seul une politique étrangère à un establishment qui est profondément soupçonneux envers la Russie.

Photo: Jared Taylor en compagnie de Grégoire Canlorbe, Paris, septembre 2018.

taylorcanblorbesept18.jpgGrégoire Canlorbe : Comment résumez-vous les conséquences à long terme de la tristement célèbre Guerre Civile américaine – décrite dans Autant en emporte le vent – sur le destin des Américains blancs et sur le visage de la société américaine ?

Jared Taylor : Eh bien, imaginons ce qui serait arrivé si les Etats Confédérés d’Amérique avaient réussi à devenir indépendants. Imaginons qu’Abraham Lincoln ait été incapable de vaincre la Confédération et qu’elle soit devenue indépendante. Il est clair que cela aurait réduit la puissance globale des Etats-Unis d’Amérique. L’Amérique serait loin d’être aussi dominante qu’aujourd’hui. Imaginons-la sans les 13 Etats confédérés. Elle serait une puissance importante, incontestablement, mais pas aussi dominante.

L’un des objectifs de la Confédération était d’importer encore plus d’esclaves noirs. La traite des esclaves avait pris fin en 1808. Les Etats Confédérés d’Amérique, s’ils avaient réussi, auraient importé encore plus de Noirs d’Afrique. Je pense que cela aurait été une catastrophe. L’esclavage n’aurait pas pu continuer, même dans le Sud. Il est impossible d’imaginer l’esclavage se poursuivre au XXe siècle. Et finalement il y aurait probablement eu une sorte de pression égalitaire sur le Sud. La Confédération serait-elle devenue comme l’Afrique du Sud d’aujourd’hui, avec une majorité noire aujourd’hui dominante et discriminant les Blancs ? Je ne sais pas. J’aimerais penser que la Confédération n’aurait pas été réduite à un tel Etat.

Il devient très difficile d’imaginer un futur pour une Confédération indépendante avec un grand nombre de Noirs. Combien de temps aurait survécu l’esclavage ? Quelle sorte d’organisation sociale y aurait-il eu entre les races après l’abolition de l’esclavage ? Y aurait-il une ségrégation ? Y aurait-il une sorte d’apartheid ? Combien de temps cela aurait-il duré ? Nous pouvons imaginer un futur – un présent – où la Confédération tenterait encore de maintenir une population hiérarchiquement ségrégée. Elle serait mise à l’écart. Elle serait expulsée des Nations Unies. Elle serait soumise à toutes sortes de sanctions commerciales. C’est une idée fascinante, si vous imaginez une Confédération victorieuse, mais il est impossible d’imaginer les détails.

Mais il n’y a pas de doute que s’il y avait eu deux nations anglophones en Amérique du Nord, la force combinée des Etats-Unis aurait été loin d’être aussi grande. Et si vous imaginez des Etats-Unis divisés, les Etats-Unis seraient-ils entrés en guerre – la Première Guerre mondiale – aux cotés de la France et de la Grande-Bretagne ? Peut-être pas. S’il y avait eu deux Etats-Unis, y aurait-il eu une grande puissance anglophone pour entrer en guerre contre l’Allemagne nazie ? Le Japon aurait-il attaqué les Etats-Unis ? Il est impossible de le savoir. Mais, si la Confédération avait été victorieuse, il est possible d’imaginer un futur où l’Allemagne aurait pu gagner la Première Guerre mondiale, ou bien où elle aurait pu gagner la Seconde Guerre mondiale. Il aurait pu y avoir d’immenses conséquences de ce genre. Maintenant, quelles auraient été les relations avec la Russie, il est impossible de le dire.

Grégoire Canlorbe : Merci pour votre temps. Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter ?

Jared Taylor : Si les Européens doivent être remplacés, je préférerais de loin que nous soyons remplacés par des Asiatiques plutôt que par des Africains ou des Moyen-Orientaux et,  certainement, par des musulmans. J’espère bien sûr que la civilisation occidentale survivra,  que les Blancs conserveront leur civilisation et leur substrat biologique pour toujours dans le futur. J’espère que c’est ce qui arrivera. Mais si nous devons nous éteindre – si nous nous éteignons vraiment –, ou si nous ne nous reproduisons pas, si le continent de l’Europe devient non-blanc, si l’Amérique du Nord devient de plus en plus non-blanche, je préférerais qu’ils deviennent asiatiques plutôt qu’africains, moyen-orientaux, ou latinos.  Les Asiatiques sont un groupe à haut QI, et ils organiseraient des sociétés supérieures, alors que si les Etats-Unis devenaient peuplés par des gens comme les Guatémaltèques, les Haïtiens, les Syriens, alors les Etats-Unis deviendraient un fouillis du Tiers-Monde.

Cette conversation entre Jared Taylor et Grégoire Canlorbe, vice-président du Parti National-Libéral (nationaliste, archéofuturiste, et libre-échangiste) a eu lieu à Paris, en septembre 2018.

 

 

L’abbé Wallez, l’éminence noire de Degrelle et Hergé

Marcel Wilmet, écrivain et ancien journaliste, publie un ouvrage consacré à ce personnage et intitulé : L’abbé Wallez, l’éminence noire de Degrelle et Hergé.

Ce livre, qui émane d’un spécialiste de Tintin et de la bande dessinée, s’adresse également aux personnes qui s’intéressent au nationalisme belge et à son histoire. En effet, les deux pères du héros à la houppe – l’abbé Wallez et Hergé –, ainsi que Léon Degrelle, évoluent, pendant l’entre-deux-guerres, au sein du milieu qui véhicule ces idées politiques. Durant la IIe Guerre mondiale, ils appartiendront à la minorité des nationalistes belges qui navigueront dans les eaux de la Collaboration.

Sous la coupe de l’abbé Wallez

L’auteur décrit l’abbé : « Avec son mètre quatre-vingt-dix et ses plus de cent kilos, le nouveau patron du XXe Siècle en imposait et il en était parfaitement conscient. Dans sa soutane noire, Norbert Wallez, à l’époque âgé de 45 ans, déboulait dans les couloirs du journal, sa voix tonitruante résonnant dans l’ensemble du bâtiment situé au numéro 11 du boulevard Bischoffheim, près du jardin botanique à Bruxelles ».

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« D’emblée, Hergé peut aussi faire montre de sa maîtrise de la calligraphie lorsque Wallez lui demande de créer un nouveau logo pour le journal. Sous sa plume, Le XXe Siècle devient alors Le Vingtième Siècle, écrit en toutes lettres, titre nettement plus gracieux et dynamique ».

petit20.jpg« Les premières années de sa carrière de dessinateur, Hergé doit tout à son patron, sauf son talent bien entendu. Le directeur Wallez lui offrit des opportunités et le mentor Wallez lui prodigua de précieux conseils et d’indispensables encouragements. L’abbé le prit sous son aile et lui apprit qu’il devait être plus exigeant envers lui-même, qu’il devait davantage travailler à son développement spirituel, tenter de répondre à des normes morales toujours plus rigoureuses, mettre la barre toujours plus haut. C’est lui qui incita Hergé à inventer lui-même une histoire et à ne plus illustrer les idées des autres. Il l’encouragea à créer un petit personnage qui serait un exemple pour les jeunes lecteurs du journal. On peut dire que Wallez a été, avec Hergé, à l’origine de Tintin. Il est de notoriété publique que c’est lui, et non le dessinateur, qui a décidé d’envoyer le sympathique petit reporter successivement au pays des Soviets et au Congo, tout d’abord pour mettre les jeunes en garde contre les dangers du bolchévisme et ensuite pour leur montrer le formidable travail accompli par les missionnaires belges dans la colonie. Mais Wallez fit encore bien plus. Il fut le premier “agent littéraire” de Hergé et parvint à vendre les aventures de Tintin à l’étranger, plus précisément à l’hebdomadaire français Cœurs Vaillants dirigé par l’abbé Gaston Courtois, avec qui il était lié d’amitié et partageait les mêmes opinions conservatrices ».

WallezPqpas.jpgLe jeune Léon Degrelle publie des articles au sein du Vingtième Siècle sur les taudis, puis sur la situation des Cristeros, les paysans catholiques mexicains se soulevant contre le gouvernement anticatholique. Degrelle est appelé ensuite à exercer des fonctions ailleurs.

Wallez, ayant dénoncé des affaires qui touchent des membres de la mouvance politique catholique, est évincé de l’organe de presse qui appartient à ce milieu politique. Il devient prêtre à Aulne, un petit village, et ne fait plus parler de lui.

La germanité des Wallons

Si l’ouvrage a le mérite de réunir des connaissances accumulées sur la vie de Norbert Wallez, il présente aussi l’intérêt d’apporter un éclaircissement sur l’influence exercée par ce dernier sur le concept de germanité des Wallons, idée éminemment importante pendant la IIe Guerre mondiale au cours de laquelle la Belgique est occupée par un régime qui prône la supériorité des Germains. (Notons par ailleurs que la question de la germanité des Wallons sous-entend que les Wallons sont un peuple et que la Wallonie existe, ce qui est discutable).

Marcel Wilmet soumet au sein du livre l’hypothèse que l’abbé Wallez a insufflé l’idée de la germanité des Wallons à Léon Degrelle, qui l’a utilisée à des fins politiques en vue de séduire les dirigeants nationaux-socialistes. Il explique aussi comment l’abbé Wallez a influencé l’attaché culturel au sein de l’administration militaire allemande pour la Belgique occupée et le nord de la France, Franz Petri, auteur, avant-guerre, de l’ouvrage Germanisches Volkserbe in Wallonien u. Nord- frankreich (Patrimoine ethnique germanique en Wallonie et dans le nord de la France) (1), lu par Adolf Hitler le 5 mai 1942 (2).

Wilmet écrit que, durant la guerre, l’abbé Wallez revient sur le devant de la scène en prenant part en tant qu’orateur à cinq conférences sous l’égide de la Communauté Culturelle Wallonne (CCW), une organisation dont l’objectif est de resserrer les liens culturels entre la Wallonie et l’Allemagne :

« Le lundi 30 mars 1942, Norbert Wallez se retrouve sous les feux de la rampe à Liège où il est le dernier conférencier à prendre la parole lors du congrès de trois jours organisé par la Communauté Culturelle Wallonne (CCW), une organisation nationaliste ayant pour but de resserrer les liens culturels entre la Wallonie et l’Allemagne. La CCW avait été fondée par la Propaganda Abteilung allemande et était contrôlée par Franz Petri, un des principaux responsables de la politique culturelle allemande dans notre pays. Il reçut le nom de “pape culturel” du national-socialisme en Belgique. Lors du congrès, ce professeur allemand et officier siégeant au conseil de guerre de la Militärvervaltung (l’administration militaire) fit un exposé fort remarqué, avançant notamment que si la Belgique avait, entre le nord et le sud, une frontière linguistique précise, elle ne possédait pas “une frontière raciale clairement circonscrite”, en tout cas pas selon les dernières études raciales pas encore confirmées. Deux jours plus tard, sur le même podium, l’abbé Wallez bravera sans vergogne la prudence de Petri en déclarant sans détour « […] Wallons et Flamands ont des origines ethniques communes : ils sont, les uns et les autres, de race germanique ».

Le curé d’Aulne clôture ainsi les journées culturelles wallonnes de Liège par un sérieux coup de théâtre. Les Allemands dans la salle n’en croient pas leurs oreilles, le reste de l’auditoire est abasourdi. Wallez est néanmoins longuement et chaleureusement ovationné par le millier de personnes présent dans la salle. Ce jour-là, il déclenche quelque chose qui sera lourd de conséquences au sein de la collaboration wallonne. Quelle mouche l’a donc piqué ? ».

petri.jpgLe professeur Petri (photo), qui a assisté au discours de l’abbé Wallez, attend ce dernier à la sortie de la salle et le félicite pour « […] son élévation, sa vigueur et la nouveauté de plusieurs de ses aperçus ».

Après Liège, l’abbé Wallez prend la parole à Namur, Charleroi, Bruxelles et La Louvière.

Emprisonné à la fin de la guerre

À la Libération, Norbert Wallez passe seize mois en prison puis est libéré pour raison de santé. Il séjourne dans une maison de repos. Son procès débute le 28 mai 1947. Il lui est reproché d’avoir pris part aux conférences et d’avoir frayé avec des rexistes.

« Le vendredi 13 juin 1947, le conseil de guerre de Tournai condamne, en vertu de l’article 118 bis du Code pénal, Norbert Wallez à quatre ans de prison et une amende de 200 000 francs pour collaboration politique (propagande en faveur de l’ennemi). Pour avoir commis ce crime contre la sécurité extérieure de l’État, il est également déchu à vie de ses droits civiques et politiques. La cour précise avoir toutefois tenu compte des circonstances atténuantes – il n’a pas agi par appât du gain – et de son comportement méritoire durant la Première Guerre mondiale. L’abbé n’est pas non plus poursuivi pour le cas présumé de délation ».

petrilivre.jpgLe 28 février 1948, Wallez comparaît en appel. La peine est alourdie d’un an de prison supplémentaire. Il retourne à la maison de repos. Le dimanche 25 avril, il y est arrêté et ensuite emprisonné. Il est finalement relâché pour raison de santé, admis dans un hôpital et opéré.

« Mais l’abbé est tellement affaibli qu’il ne pourra retourner chez les sœurs de Charité du Beau-Vallon qu’en septembre 1948. Il y séjournera encore un peu plus de trois ans, mais assigné à résidence, avec interdiction d’aller se promener au-delà des murs du jardin de la maison de repos. Heureusement pour lui, l’abbé y recevra régulièrement la visite du couple Remi, toujours aussi prévenant envers leur ancien directeur ».

Ci-contre, une édition récente d'un ouvrage de Petri sur la frontière linguistique romano-germanique. Aujourd'hui, l'ex-Communauté française, devenue "Communauté Wallonie-Bruxelles, accepte les thèses de Petri (et, partant, de Wallez) dans un ouvrage de référence, très fouillé, sur l'histoire de la langue française en Wallonie.

« L’abbé ne profita pas longtemps de sa liberté retrouvée. Ses plus beaux moments de l’année 1952, il les passa à Céroux-Mousty, un petit village du Brabant wallon, où Georges et Germaine Remi venaient d’acheter une villa spacieuse, entourée d’un grand jardin. Le couple l’invita à séjourner chez eux et le vieux mentor accepta avec grande joie l’hospitalité de ses anciens protégés. Mais après environ trois mois, l’abbé se vit obligé de retourner au Beau-Vallon car il avait besoin de soins médicaux intensifs. Les dernières lettres qu’il envoya par la suite à Georges et Germaine – missives signées “votre vieux parrain” – témoignèrent de son immense gratitude et de l’affection qu’il ressentait pour ce couple.

Le mercredi 24 septembre, l’abbé Wallez décédera à l’âge de 70 ans à la maison de repos de Beau-Vallon près de Namur, au terme d’une longe maladie. Quelques jours plus tard, il fut enterré dans son village natal de Hacquegnies près de Tournai. Les rues étaient désertes, seuls des membres de sa famille l’accompagnaient, un étranger toutefois tint à aider les employés des pompes funèbres à porter le cercueil, c’était le père de Tintin et Milou » (Citation du témoignage écrit de Georges Mariage, ami de Norbert Wallez, qui, lui aussi, aida à porter le cercueil de l’abbé).

ugeux.jpgHergé, recyclé par la Résistance

Au sein des notes de fin de chapitre, Marcel Wilmet met en avant le rôle joué par les frères Ugueux dans le recyclage de Hergé après la guerre (3) : « En fait, le père spirituel de Tintin avait bel et bien deux bonnes connaissances – si pas amis – qui n’avaient pas trempé dans la collaboration : les deux frères Ugeux ! William, le dernier directeur du Vingtième Siècle que nous avons déjà souvent cité dans cet ouvrage, et son frère Pierre, qui, lui aussi, avait travaillé à la rédaction de ce quotidien et plus particulièrement dans l’équipe du Petit “Vingtième”. Les deux hommes avaient sympathisé avec Hergé et lui étaient restés très attachés, même lorsqu’il avait choisi de dessiner pour Le Soir volé, alors qu’eux avaient décidé de rejoindre la Résistance. Après la libération, William Ugeux fut nommé secrétaire général du tout nouveau ministère de l’Information. Sa tâche consistait à faire en sorte que la presse belge puisse redémarrer comme avant la guerre et que tous ceux qui avaient mis leur plume au service de l’occupant ne fassent plus partie des nouvelles rédactions. C’était donc un homme de grande influence dans le monde de la presse et il eut accès au dossier judiciaire que la Sécurité de l’État avait constitué contre les journalistes du Soir volé et contre Hergé. En ce qui concernait ce dernier, Ugeux déclara après lecture du dossier “Rien de grave”. Cet avis favorable suivi de sa recommandation en faveur de Georges Remi auprès de son ancien grand patron à Londres, Walter Ganshof Van der Meersch, l’auditeur général à la Cour militaire, et auprès du bras droit de ce dernier, le substitut Vinçotte (également un copain de Londres), qui était en charge du dossier Le Soir, fut sans aucun doute à l’origine du classement sans suite du dossier Hergé. William Ugeux ne s’en est d’ailleurs pas caché. Des années plus tard il déclara qu’il était intervenu personnellement en 1944 pour que “l’on n’embête plus Hergé pour sa collaboration au Soir” ».

L’ouvrage est publié sous une couverture cartonnée et vendu au prix de 20 euros + les frais de port. Infos : m.wilmet@ART9experts.com

Notes

(1) https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1938_num_17_1_12...

(2) https://www.persee.fr/doc/socco_1150-1944_2000_num_39_1_1...

(3) http://eurolibertes.com/histoire/herge-obtint-certificat-...

Source : WILMET Marcel, L’abbé Wallez, l’éminence noire de Degrelle et Hergé, Art9experts, Dilbeek, 2018.

 

samedi, 29 décembre 2018

L’Idée d’« Europe »

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L’Idée d’« Europe »

par Kerry Bolton

Traduction français de Chlodomir

L’Europe est plus qu’une région économique d’où des bureaucrates gavés et des non-entités politiques tirent des salaires et des avantages divers. Avant la connivence du comte Kalergi et de ses amis banquiers, et avant les cabales comme le Groupe de Bilderberg, il y avait l’Europe comme un organisme vivant et dynamique, dont la culture, la foi et les héros ont été étouffés dans un marais de sous-culture américaine, dans la dette des banquiers, et la possibilité pour n’importe qui de s’appeler « Européen ». L’Europe a été détournée et souillée par des ennemis extérieurs et des traîtres intérieurs. Paradoxalement, les Européens qui ont les instincts les plus sains sont parmi ceux qui rejettent et s’opposent à l’entité aujourd’hui appelée « Europe », comme un récent sondage sur le Brexit l’a indiqué. Cependant, le dégoût envers le projet européen mis en œuvre par les humanistes laïcs, les francs-maçons, les banquiers, les bureaucrates et les stratèges géopolitiques américains est si puissant que la noble Idée de la Nation Europe, qui s’était développée au cours des siècles, a été remplacée par ceux qui devraient la promouvoir le plus ardemment par l’étatisme-étroit qui fut inauguré par la Révolution Française et les forces de désintégration libérales ultérieures. L’Europe a été transformée en une parodie d’elle-même, et rejetée par ceux qui devraient être ses champions parce qu’ils ne voient pas au-delà de plusieurs siècles de trahison, de corruption et de maladie-de-la-culture.

La naissance de l’« Europe »

Généralement une nation, une ethnicité, ou un peuple n’est pas conscient d’elle-même ou de lui-même tant qu’il ne fait pas face à un ennemi ou à quelque chose qui est complètement différent d’elle ou de lui. Le Romain savait qui il était vis-à-vis du « barbare », et le Grec aussi avant lui. Il n’y avait « pas de Maori sur le continent qui devint la Nouvelle-Zélande tant qu’il n’y eut pas de ‘Pakeha’ », d’étranger. De même, des ethnicités disparates peuvent se coaguler en un plus grand groupement ethnique lorsqu’elles font face à un danger commun. Les Etats-nations se sont formés de cette manière, mais l’Etat-nation moderne n’est pas plus sacro-saint que les Etats précédents basés sur les mariages dynastiques et les alliances, et pourraient tout aussi bien se disloquer. Ainsi quand le nationaliste étatiste-étroit voit sa nation comme une finalité, et craint d’être « submergé » par une Europe unie, il n’y a pas de base historique pour la persistance de son « Etat-nation » sous sa présente forme, ni pour que l’Europe ne puisse pas renaître si elle a la volonté de le faire.

La conscience d’être un « Européen » et celle de l’« Europe » se développa vis-à-vis des païens, des Mongols, des Juifs et des Maures, et définit ce qu’on était par rapport à l’étranger. L’impulsion en faveur de l’Europe vint de la reconnaissance d’un « ennemi extérieur ».

En décrivant la bataille de Poitiers contre les Arabes en 732, la Chronique espagnole d'isidore parle des armées chrétiennes de Charles Martel comme composées d' « Européens ». L’empire de Charlemagne (768-814) est nommé « Europe » par les chroniqueurs contemporains. En 755, le prêtre Cathwulf loua Charlemagne comme régnant sur « la gloire de l’empire d’Europe ». En 799 Angilbert, gendre de Charlemagne et poète de la cour, décrivit l’Empereur comme « le père de l’Europe » : Rex, pater Europae. Le « Royaume de Charles » fut appelé « Europa » dans les Annales de Fulda. Alcuin (735-804), maître de l’école du palais, théologien et rhétoricien de la cour, l’appela « le continent de la foi ». Durant l’ère de Charlemagne, son empire était l’« Europe ».

belloceurope.jpgL’auteur franco-anglais Hilaire Belloc dans L’Europe et la Foi décrivit la conscience-de-soi qui animait la Haute Culture de l’Age Médiéval avec son style distinctement « européen », gothique :

« Dans la période suivante – les Ages Sombres – le Catholique commence à voir l’Europe sauvée de l’attaque universelle du Mahométan, du Hun, du Scandinave : il remarque que la férocité de l’attaque était telle que quelque chose qui n’aurait pas été divinement institué aurait été anéanti. Le Mahométan parvint à trois jours de marche de Tours, le Mongol fut aperçu depuis les murs de Tournus sur la Saône, au milieu de la France. Le sauvage scandinave s’engouffra dans les embouchures de tous les fleuves de la Gaule, et submergea presque la Grande-Bretagne. Il ne restait rien de l’Europe à part un noyau central. Néanmoins l’Europe survécut. »

Dans la nouvelle floraison qui suivit cette époque sombre – le Moyen-Age –, le Catholique ne note pas des hypothèses mais des documents et des faits ; il voit les Parlements naître non d’un modèle « teutonique » imaginaire – un produit de l’imagination des académies – mais des très réels et présents grands ordres monastiques, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Gaule, jamais en-dehors des anciennes limites de la Chrétienté. Il voit l’architecture gothique jaillir, spontanée et autochtone, d’abord dans le territoire de Paris et ensuite se répandant vers l’extérieur dans un anneau vers les Highlands écossais et vers le Rhin. Il voit les nouvelles universités, un produit de l’âme de l’Europe, réveillées – il voit la merveilleuse civilisation nouvelle du Moyen-Age surgir comme une transformation de la vieille société romaine, une transformation entièrement interne, et motivée par la Foi.

Il y avait un style architectural commun, le gothique, qui ne devait rien à des influences extérieures à l’Europe, rien au Mongol, ni à l’Arabe. Le style gothique, avec ses arches et ses flèches particulières, était unique : il reflétait la vision-du-monde gothique occidentale de l’envol vers l’infini, complètement différente de celle de la mosquée arabe ou du caractère sinueux de l’architecture orientale. Il y avait une science, des mathématiques et une technique occidentales, comme Lawrence Brown l’a remarqué il y a des décennies dans son livre aujourd’hui oublié, The Might of the West. Là encore, celles-ci ne devaient pas leur existence à l’Arabe, à l’Hindou, au Chinois, ni même au Grec. Il y avait un art spécifiquement occidental, culminant dans la perspective de la peinture à l’huile des « vieux maîtres », et une musique gothique, qui donnait le même sentiment d’atteindre le ciel. Ce n’était pas italien, anglais, allemand, français ou espagnol… C’était occidental, gothique, européen ; cela faisait partie d’une Haute Culture commune qui ne fut pas enseignée par les Chinois ou les Arabes, mais grandit organiquement à partir du sol de l’Europe.

Il y avait une économie régulée par une éthique sociale et religieuse, qui favorisait le « juste prix », regardait l’usure comme un « péché » et l’artisanat comme une vocation divine, et qui était encadrée par des guildes. La Chevalerie était l’idéal pour les affaires de la guerre et de la paix entre les guerriers et les dirigeants honorables. Le dernier vestige de plusieurs siècles de chevalerie disparut durant la Première Guerre mondiale, avec la pratique des aviateurs enterrant avec les honneurs leurs ennemis abattus. L’ordre social et économique basé sur les guildes fut décrit par l’historien américain, le Rév. Dr. W. D. P. Bliss :

« Ces guildes d’une sorte ou d’une autre s’étendirent sur toute l’Europe germanique et durèrent dans la plupart des pays jusqu’à l’époque de la Réforme et dans certains cas jusqu’au XIXe siècle. Le Moyen-Age fut une période de prix coutumiers et non compétitifs, et l’idée de laisser des accords être décidés par le ‘hasard du marché’ était une impossibilité, parce que d’autres lois du marché n’étaient pas laissées au libre arbitrage des parties contractantes. » (W. D. P. Bliss, New Encyclopaedia of Social Reform, New York: Funk and Wagnalls, 1908, pp. 544-545)

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Bliss disait que c’était une ère où l’artisanat dominait le capital et où « le maître travaillait à coté de l’artisan » (Ibid., p. 546). Il n’y avait pas de « lutte des classes », puisque chaque individu et chaque famille fonctionnait comme une cellule dans un organe (guilde et état) et chaque organe était une partie nécessaire de l’organisme social dans sa totalité. Bliss décrivit la nature sociale organique de l’Europe en prenant comme exemple la cité allemande de Nuremberg :

« Aucun habitant de Nuremberg ne pensait même sérieusement à laisser le commerce ou l’art ou la manufacture, ou en fait la moindre portion de la vie, au hasard et à l’incident de la compétition illimitée. L’habitant de Nuremberg aurait dit : ‘La compétition est la mort du commerce, la destructrice de la liberté, et surtout la destructrice de la qualité’. Chaque habitant de Nuremberg, comme tout homme médiéval, se considérait non pas comme une unité indépendante, mais comme une partie dépendante, bien que composante, d’un plus grand organisme, église ou empire ou cité ou guilde. C’était l’essence même de la vie médiévale. » (Ibid., p. 842p)

« La guilde déterminait quelles matières premières seraient utilisées dans une manufacture, combien il fallait en acheter, le nombre d’apprentis qu’un maître pouvait employer, les salaires, les méthodes de production, et les prix fixés. » (Ibid.)

« La guilde ne permettait pas au travailleur non-formé ou au commerçant à l’esprit mauvais de casser les prix pour dépouiller ou voler le marché. Les guildes mesuraient et pesaient et testaient tous les matériels, et déterminaient combien chaque producteur pouvait avoir. (…) Elles mesuraient aussi ou comptaient, pesaient et testaient le produit fini. (…) En 1456 encore, deux hommes furent brûlés vifs à Nuremberg pour avoir vendu des vins frelatés (…). Nuremberg voyait donc très bien que la compétition ne servait que le riche et le fort. Ce commerce collectif était l’espérance des pauvres et des gens simples. (…) L’argent ne devait pas être prêté avec usure (intérêt). (…) L’extorsion, les fausses mesures, l’adulation des biens, étaient des abominations dans une cité commerciale et généralement punies de mort. » (Ibid.)

Désintégration

Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Il semble que selon une loi générale de l’histoire, les révolutions entreprises au nom du « peuple » sont une façade pour la prise du pouvoir par des intérêts financiers contre les souverains et les règles traditionnels. Remontant même jusqu’à la civilisation romaine, l’historien Oswald Spengler dans son monumental Déclin de l’Occident nota que Tiberius Gracchus commença sa révolte au nom du « peuple », mais avec le soutien de la riche classe des chevaliers (Equites) ; Spengler étant d’avis que même à notre époque il n’y a pas de mouvement révolutionnaire des travailleurs, incluant le communisme, qui ne serve pas les intérêts et la direction de l’« argent ». Aujourd’hui, voyez Soros, le National Endowment for Democracy, les « révolutions de couleur », etc. Chaque révolte, au nom de la liberté, signifie une liberté plus grande pour les classes émergeantes de la nouvelle richesse. La Réforme d’Henry VIII détruisit l’ordre social qui avait été maintenu par l’Eglise, le monastère, le prêtre de village, et qui fut remplacé par les oligarques. La Révolution puritaine de Cromwell ouvrit la voie à la Banque d’Angleterre.

SCRF.jpgLa Révolution française, d’où sortirent le libéral-capitalisme et le socialisme, détruisit les derniers vestiges des guildes, abolies par la loi au nom du « marché libre ». Le syndicalisme fut une réaction à l’industrialisme, par laquelle les travailleurs tentaient de tirer autant de rémunération que possible des propriétaires d’usines, pendant qu’ils étaient eux-mêmes exploités par l’usure des banques, dont Marx et d’autres socialistes ne parlèrent presque pas. Disparu était l’organisme social qui, en dépit de ses défauts et tribulations, avait été la norme de l’Europe précapitaliste, organisé autour de la guilde et du village et regardé comme l’ordre divinement ordonné.

L’Europe divisée

L’unité organique spirituelle et culturelle appelée « Europe » se brisa en royaumes et en fédérations princières après Charlemagne. L’unité temporelle fut sapée ; cependant l’unité spirituelle était encore maintenue par la Papauté. Cependant au XIe siècle le manteau de (saint) Henri II pouvait encore être décoré de la légende : « Ô béni César Henri, honneur de l’Europe, puisse le Roi qui règne dans l’éternité accroître ton empire ». Après la mort d’Henri un chant funéraire eut pour refrain : « L’Europe, aujourd’hui décapitée, pleure » (Denis de Rougemont, The Idea of Europe, New York: Macmillan Co., 1966, pp. 47-49).

Un autre schisme fut causé par Philippe le Bel de France durant le XIVe siècle, lorsqu’il défia à la fois le pouvoir temporel du Saint-Empire et le pouvoir spirituel du pape Boniface VIII. Ce fut la première manifestation des « droits souverains » qui devait finalement provoquer l’émergence des petits Etats-nations et la désintégration de l’unité spirituelle-culturelle-politique de l’Europe. L’Age des Grandes Découvertes conduisant aux empires coloniaux mit l’accent sur l’Atlantique et sur la rivalité commerciale entre les Etats. La Réforme sapa l’unité spirituelle, et les instigateurs comme Luther et Calvin ne parlaient pas de l’Europe (Ibid., p. 76). Le protestantisme cherchait à remplacer le Saint-Empire et la Papauté par des Etats fédérés (Ibid., p. 90), donnant finalement naissance à ce que nous connaissons aujourd’hui comme des plans pour des combinaisons fédérées et régionales dans l’intérêt du commerce et d’autres facteurs économiques. Les partisans de la fédération européenne commencèrent à parler de cela au XVIIe siècle comme du prélude à l’unité mondiale (Ibid.).

La Réforme apporta non seulement le schisme à l’Europe dont celle-ci ne s’est jamais remise, mais inaugura aussi la présente ère du capitalisme. L’auteur franco-anglais Hilaire Belloc écrivit :

« Quand nous en arrivons à l’histoire de la Réforme en Grande-Bretagne, nous verrons comment la forte résistance populaire à la Réforme triompha presque de cette petite classe fortunée qui utilisa l’excitation religieuse d’une minorité active comme un moteur pour obtenir un avantage matériel pour elle-même. Mais en fait en Grande-Bretagne la résistance populaire à la Réforme échoua. Une persécution violente et presque générale dirigée, dans l’ensemble par les classes plus riches, contre la religion de la populace anglaise, et la fortune qui la finançait finit par réussir. En un peu plus d’un siècle, les nouveaux riches avaient gagné la bataille. » (Belloc, Europe and the Faith, Londres, 2012, chapitre 5).

Victoire de l’Argent

En Angleterre avant Henry VIII il n’y avait pas de propriétaires terriens rapaces. Les monastères et les couvents étaient basés sur les œuvres de charité et sur les vœux de pauvreté personnelle. Du VIe au XVe siècle, c’était une société qui assurait la liberté contre le besoin et la tyrannie. L’ordre social traditionnel fut détruit par Henry VIII avec le pillage et la fermeture des Maisons religieuses, qui avaient fourni une éducation gratuite à la jeunesse du voisinage, et la nourriture et un abri à ceux qui étaient dans le besoin. En 1536 par un Acte du Parlement, les monastères et les couvents furent fermés et leurs biens confisqués au bénéfice d’Henry et de ses favoris. Le commentateur social William Cobbett (1763-1835) dit qu’avec cet Acte, frappant la base même de la vie sociale et économique locale du peuple :

cobbetterural.jpg« …commença la ruine et la dégradation du corps du peuple d’Angleterre et d’Irlande ; car ce fut la première mesure prise, sous forme légale, pour voler les gens sous prétexte de réformer leur religion ; car ce fut le précédent sur lequel les futurs pillards s’appuyèrent, jusqu’à ce qu’ils aient complètement appauvri le pays ; car ce fut le premier de cette série d’actes de rapine, par laquelle ce peuple autrefois bien nourri et bien habillé a finalement été réduit à des guenilles et à une pitance pire que celle des prisons ; je citerai son préambule menteur et infâme dans sa totalité. Les Anglais supposent en général qu’il y a toujours eu des lois pour les pauvres et des indigents en Angleterre. Ils devraient se souvenir que, pendant neuf cent ans (…), il n’y en eut pas. » (William Cobbett, The History of the Protestant Reformation in England and Ireland, 1824, p. 166 ; online at: http://www.wattpad.com/171334-History-of-the-protestant-Reformation-by-William-Cobbett)

Cobbett, un auteur plus perspicace que Karl Marx, connaissant intimement le pays anglais, écrivit :

« La Réforme dépouilla les classes ouvrières de leur patrimoine, elle leur arracha ce que la nature leur avait attribué ; elle leur vola cette aide pour les nécessiteux qui était la leur par un droit imprescriptible, et qui leur avait été confirmée par la Loi de Dieu et la Loi de la Terre. Elle leur apporta un mode artificiel d’aide obligatoire et rancunière, calculée pour que le pauvre et le riche se haïssent, au lieu de les lier par les liens de la charité chrétienne. » (Ibid.)

Belloc écrivit, parlant du processus historique conduisant au système économique mondial aujourd’hui contrôlé par l’usure :

« Finalement, parmi les conséquences majeures de la Réforme il y eut ce phénomène que nous avons fini par appeler ‘capitalisme’, et que beaucoup, reconnaissant sa malignité universelle, considèrent à tort comme le principal obstacle au juste règlement de la société humaine et à la solution de nos tensions modernes aujourd’hui intolérables. Ce qui est appelé ‘capitalisme’ naquit directement dans toutes ses branches de l’isolement de l’âme. Cet isolement permit une compétition illimitée. Il donna à la ruse supérieure et même au talent supérieur une carrière sans limite. Il donna toute licence à l’avidité. Et d’un autre coté il brisa les liens collectifs par lesquels les hommes se maintiennent dans une stabilité économique. Par celui-ci surgit en Angleterre d’abord, plus tard dans toutes les nations protestantes plus actives, et plus tard encore à divers degrés dans tout le reste de la Chrétienté, un système sous lequel un petit nombre possédait la terre et la machinerie de production, et le grand nombre fut graduellement dépossédé. Le grand nombre ainsi dépossédé ne pouvait exister que par des allocations accordées par les possédants, et la vie humaine n’était pas un souci pour ces derniers. » (Belloc, chapter X).

bellocheresy.jpgLes libéraux, les Jacobins et leurs sponsors maçonniques commencèrent à appeler à la création d’une Europe fédérée, mais comme un prélude à un monde fédéré. Pour cette raison, de nombreux membres de la Droite Nationaliste supposent qu’ils doivent soutenir l’étatisme étroit [= les Etats-nations] et s’opposer à la Nation Europe pour pouvoir résister au « nouvel ordre mondial ». L’Europe jacobine du type que nous avons aujourd’hui est l’anti-Europe par rapport à l’Europe, comme l’Antéchrist par rapport au Christ. L’Antéchrist est décrit dans la Bible comme possédant beaucoup des traits du Christ, et comme pouvant tromper même les purs.

Jean Baptiste déclara à l’Assemblée Nationale française le 13 juin 1790 que les « Droits de l’Homme », la nouvelle loi devant remplacer les Dix Commandements, devaient être adoptés par toute l’humanité, et qu’il ne devait plus exister de nations souveraines. Ce fut le précurseur des « Quatorze Points » du président Woodrow Wilson et de la Charte de l’Atlantique du président Franklin Roosevelt, et de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits de l’Homme. Le 2 avril 1792, à la Convention, Baptiste appela à la création de « La République Universelle ».

La Nation Europe n’est pas un prélude à un « nouvel ordre mondial », c’est la seule manière de résister au globalisme ; avec l’espace géographique, la population, et les ressources pour former un bloc souverain, où les différences régionales et ethniques seraient encouragées et non oblitérées, parce que la Nation Europe serait un développement organique, reprenant la croissance qui a été retardée et avortée il y a des siècles [= avec la naissance des Etats-nations] ; pas une construction artificielle conçue dans des salles de réunion et des loges comme une étape vers le globalisme.

Les mesures initiales d’après-guerre commençant par des accords économiques entre nations européennes, jusqu’à la CEE et finalement jusqu’à l’actuelle Union Européenne faisaient partie d’un processus graduel. C’est à partir de ces manœuvres des ploutocrates et des membres de sociétés secrètes que l’actuelle fausse « Europe » a été constituée. Comment cette anti-Europe peut-elle être prise pour l’Europe qui est notre héritage ? L’Europe n’est pas et ne doit pas être la création d’oligarques, de bureaucrates et d’initiés ténébreux des loges. Rejeter l’Europe parce qu’elle a été transformée en prostituée malade par des pathogènes-de-la-culture au service des ennemis extérieurs et des traîtres intérieurs, c’est nier ce que l’Europe pourrait redevenir. N’est-ce pas plutôt le devoir de ceux qui résistent à la décadence de l’ère moderne de travailler à la restauration de la santé de l’Europe, au lieu de maintenir sa division par l’étatisme-étroit ?

 

[Caractères gras/vert clair (sauf intertitres) ajoutés par le traducteur.]

 

jeudi, 27 décembre 2018

Tarmo Kunnas: The Fascination of an Illusion

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Tarmo Kunnas: The Fascination of an Illusion

Tarmo Kunnas
Faszination eines Trugbildes: Die europäische Intelligenz und die faschistischeVersuchung 1919­-1945
Brienna Verlag, 2017

TK-fasc.jpgFaszination eines Trugbildes (The Fascination of an Illusion) by Tarmo Kunnas is an unusual book in several respects. It sets out to examine what in the subtitle to the book is described as “the European intellectual and the fascist temptation, 1919-1945.” “Here,” Kunnas explains, “the tragedy of fascism is seen through the opera glasses of the person it has captivated, and my book for its part is intended to complete a picture of the fascist movements.” (p. 9) In his Foreword, Kunnas tells us that his book deals with the relationship of more than seventy European intellectuals from fifteen nations who were “tempted” by fascism.

The writer is Finnish, and this lengthy work of over seven hundred pages was first published in Finnish as Fasismin Lumous (The Enchantment of Fascism) in 2013, translated into German, and published by Brienna Verlag, a small, Right-wing German language publishing house, in 2017. Two works on Friedrich Nietzsche by Kunnas have previously been published by the same imprint. Indeed, Kunnas has had several of his works published in French and German, and yet there has been nothing to date in English. Is the potential interest in the subject reckoned to be so low among the potentially much larger Anglophone readership?

The translation under review was subsidized by a body called the Finnish Literature Exchange, a non-profit organization which helps Finnish writers by bearing some of the costs of translating, printing, and publishing their works in other languages. It is interesting that this book has so far found no English-language publishing house willing to take on the commercial risk of issuing such a wide-ranging study of fascist thinkers.

Kunnas does not take the reader through the customary knee-jerk procedure almost mandatory when writing about fascist writers and intellectuals, which is to say that he refrains from intimating that the writers studied here are not intellectuals or thinkers in the true sense of the word by using the supercilious quotation marks around those terms that are dear to the professional mainstream critic, indicating that the said critic is impervious to the blandishments of the fascist beast. This book is mercifully free of this and other anti-fascist “health warnings.”

The German title of Kunnas’ book raises a question. The word Trugbild has a mainly negative connotation in German. A more obvious translation, assuming the online dictionary translations of lumous are correct and correspond to the Latin root, might be “illusion,” or Täuschung in German; lumous can apparently also mean something like “chimera,” “illusionary dream,” or “delusion”; likewise “charm,” “spell,” or “dream.” There is a considerable difference between the fascination of a charm and the fascination of an illusion. This is not quibbling, for while Kunnas is well-focussed when he examines and quotes the political statements of the many writers he considers here, he is (deliberately?) ambiguous when it comes to his own approbation or otherwise of “fascist temptation.” Calling this work Trugbild tilts it in the direction of a negative interpretation.

In this book, Kunnas seeks to provide a wide-ranging overview of the writings of creative writers and philosophers in the inter-war years who felt attracted in at least some respects to fascism. They include Gottfried Benn, Robert Brasillach, Louis-Ferdinand Céline, Hanns Johst, José Antonio Primo de Rivera, Alphonse de Chateaubriant, Emil Cioran, Wyndham Lewis, Filippo Marinetti, Örnulf Tigerstedt, Knut Hamsun, Martin Heidegger, and many more. There are, perhaps inevitably, omissions likely to surprise: D. H. Lawrence, T. S. Eliot, and Evelyn Waugh receive hardly a mention. While Scandinavian countries are well-covered, as is to be expected, with the exception of Romania, Central European writers hardly feature at all. This is probably owing to Kunnas’ personal familiarity with Scandinavian writers and his ignorance of Central European languages, but it creates doubt as to whether this work constitutes a balanced assessment. Did Hungary and Bulgaria have no intellectuals of note to merit inclusion?

brasillach-4008-bis.jpgIn his Foreword, Kunnas says his objective is to examine “why fascism in the inter-war years held such attraction for the European intelligentsia and on the people of the time.” In fact, this study does not look at the attraction fascism held for people in general; it focuses exclusively on writers. The organization of the book is unusual. Instead of covering his ground with chapters devoted to specific writers or nations, Kunnas works through chapters which revolve around given themes, and then scrutinizes in each an array of writers in relation to its theme. Here are the titles of a few of the many chapters: “Exactness is not Truth,” “Mistrust of the Good in People,” “Social Darwinism,” “Puritanism,” “The Weakness of Parliamentarianism,” and “Against Faith in Progress.” For each of these, Kunnas provides the reader with an abundance of examples of how, within the perspective of the given theme, many intellectuals inclined towards fascism and a fascist solution, or towards an interpretation of the theme. This unusual approach has the advantage that it shifts focus from a biographical account to a philosophical and theoretical one so that the reader is compelled to think about the matter at hand firstly, and about the writers and thinkers drawn to it secondly; that is to say, he looks at the subject in respect of the theme itself and how fascist thinkers and fascist thought approached and evaluated each given theme. This is an original alternative to the standard presentation in critical assessments of the relation of writers to certain themes, as in potted biographies and the organization of such books into the intellectual, political, and literary career of one writer per chapter.

However, there is a significant downside to this approach. Because the writer is necessarily drawing attention to individuals by pointing to their writing, and the books abound with quotations from primary texts, in each chapter Kunnas is compelled to switch abruptly from one writer to the next in the context of the theme. Thus, the reader has the experience of being constantly “jolted” from one writer to the next, thrown from the quotations of one writer into quotations from the next. Kunnas is like a conjurer, pulling one writer out of his hat after the other, not giving the reader time to consider one writer’s relation to a theme before the next writer is presented for consideration. The book more closely resembles a collection of examples and quotations than a balanced thesis or study. This reviewer felt mentally seasick after being constantly driven from one writer to the next. Here is a brief example of Kunnas’ style:

Jünger’s thought was free from the race-mysticism of the National Socialists, and even as a nationalist, he was open to outside influences. In this respect, he was closer to young Italian Fascists than to his National Socialist compatriots. It is a historical paradox that those very young Italians had lifted their battle cry against Jünger’s fatherland. There was no question of inter-fascist solidarity then.

Hans Grimm displayed social Darwinism in his essays and in his novel Volk ohne Raum. Any nation has a right which it can seize by force. Strong nations respect one another, but weak peoples earn no respect. (p. 266)

The last remark in this example is provided with a reference to Hans Grimm’s work. This brings me to another unusual feature of this book, one in which I see no advantage. Instead of reference numbers taking the reader to the name of the work and page number cited as is customary, the reader is taken to a name and date – in this case not Grimm, but someone called Gümbel, and from there to another number, which is the page number from which the quotation is taken in Gümbel’s work, listed under another index of writers. Finally, the patient reader will discover that the quotation is from page 115 of a work by Annette Gümbel that was published in Darmstadt in 2003 by the Hesse Historical Commission. Every reference in the book involves a “redirection” of this kind from page reference to source.

Faszination eines Trugbildes lies uneasily between an academic study and a handbook, but fails to convince as either. There are too many references and abrupt changes of theme and writer for this long essay to remain cogent, yet there is too much lengthy philosophical discourse for it to serve as a handy, practical reference work. It is nevertheless a mine of new information about different writers, especially Scandinavian writers who suffer from that obscurity which is liable to be the fate of those whose mother tongue is not known by many people. Not only does Kunnas write at length on Knut Hamsun, but also on much less-known writers from the North such as Sven Hedin, Loavi Paavolainen, Örnulf Tigerstedt, and Maila Talvio. The philosophical discourses in this book, as for example on Martin Heidegger, are intelligent and informative and largely free of retrospective value judgements.

Nevertheless, the book fails to clearly define who qualifies for inclusion in the work and who does not. It seems that any reasonably well-known European author or philosopher whose most famous writing (practitioners of other arts, such as architecture or music, are not covered) appeared between 1918 and 1945, and who was in at least one respect sympathetic to either Italian Fascism or German National Socialism, qualifies. This ambitious study thus centers on the relationship between fascism, philosophy, and literature, and the attraction the fascist movements held for intellectuals, in the inter-war years. Its assessment of literature falls short, however, when compared to its assessment of political theory. Kunnas seems much more comfortable in the role of political commentator than literary critic. While he ably describes the manner in which particularly irrational or anti-rational thought easily morphs into fascism (and there are times when Leftists would approve of his analysis), he is not very convincing in showing the extent to which this is reflected in literature.

Kunnas collects information like a magpie, and he offers a vast collection of quotations which he liberally scatters throughout the book. But while his assertions concerning views expressed didactically by writers in his study are supported by quotations from original texts, Kunnas much more rarely quotes from poetry or fictional works. He quotes at length from political statements by such writers as Pierre Drieu La Rochelle, Luigi Pirandello, and Henry de Montherlant, but hardly ventures into the world of their plays, poems, or novels. But isn’t it their creative work and not their political theses for which these writers are justly revered and remembered? Most of the writers studied here were firstly creative writers, although from reading this book one might be forgiven for supposing that they were mainly political theorists who used creative writing only as a welcome vehicle for their political ideas.

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The novelists and poets covered by Kunnas overlap with many writers who are frequently mentioned – typically with brief approval – in the publications of the European New Right. The European New Right is more inclined to praise writers for their political engagement than for their merits as writers. Indeed, their publications tend to highlight creative writers who happen to be broadly in the same political orbit without feeling it incumbent upon them to argue for their literary merits. But why should a Right-winger presume that D. H. Lawrence, for instance, is a “better” or less “decadent” writer than E. M. Forster only because Lawrence’s ideas are more in accord with his own? This is merely the usual Leftist bias in reverse. It is no different from the obtuseness of the novelist Patrick O’Brian, who once told this reviewer that he did not consider Drieu La Rochelle a serious writer because he had been a fascist, and that “nobody with anti-humanist views is capable of writing a good novel.” This attitude prevails in schools and university literature courses. Jean-Paul Sartre and Albert Camus are standard syllabus fare for French literature courses; Robert Brasillach and Drieu La Rochelle are not. Thus, the objective assessment of literary merit is sacrificed on the altar of political bias.

Anyone looking in Faszination eines Trugbildes for praise or even a defense of the writers studied in it, either as exponents of a specific political point of view or as highly talented creative writers, will be disappointed. What Kunnas does is to go primarily to neglected writers and examine the specifically “fascist” aspects of their writing while ignoring the rest – not with a view toward condemning or praising them, but to examine the correspondence between their own beliefs and the tenets of fascism. It can even be argued that by doing so, Kunnas is providing supportive evidence to those who wish to keep the likes of Brasillach and Drieu La Rochelle off the academic syllabi. Some of the quotations provided make the intellectuals cited sound very extravagant. Their words have not been taken out of context in an obvious sense, but the quotations mainly come from writings penned with a sense of urgency spurred by the approaching war, in which intellectuals felt compelled to take sides. But most of the writers presented are remembered primarily for their literary achievements, not for their political statements of faith. If Kunnas wrote a comparable study of intellectuals and the “Communist temptation,” would he comment at length on J. B. Priestley’s statements in praise of Stalin while ignoring Time and the Conways? Would he raise his critical eyebrows at George Bernard Shaw’s suggestion that certain criminals be put to sleep in their beds at a time of the state’s choosing, in a study in which he hardly mentioned St. Joan or Pygmalion?

Here is Kunnas writing on Pirandello in a chapter revealingly entitled “Mistrust of the Good in People”:

The image of man which the Nobel Prizewinner Luigi Pirandello presents in his novels and plays is frequently described with negative attributes. His figures are recognized as impressionistic, tragic, even nihilistic, and he has been alleged to despise humanity. The protagonists in Pirandello’s novels and plays are often close to grotesque . . . (p. 179)

Here, in contrast to all references to what artists and intellectuals wrote in the form of opinion or broadsheet, no quotation is offered, either from Pirandello’s own works or from those critics who Kunnas claims regarded the characters in Pirandello’s drama as “close to grotesque.”

What is common in the “fascist temptation” which links the many European intellectuals and writers studied in this book? In a chapter entitled “Compensating for the Versailles Treaty of Disgrace,” Kunnas refers (pp. 73-74) to Armin Mohler’s well-known Die Konservative Revolution in Deutschland, which Mohler himself described as a “handbook of German conservatism between 1918 and 1933,” a work which may have given Kunnas the idea for writing Faszination eines Trugbildes. Mohler identified five groups or tendencies in German conservatism, which embraced lovers of nature and futurists, Christians and pagans, staunch conservatives and “National Bolsheviks” in their entirety. Mohler identified characteristics common to what were in many respects contradictory and rival currents: a positive notion of homeland, a dismissal (or at the very least distrust) of parliamentarianism, and a rejection of the rule of lucre; and he might have added what I would take to be a key element for any writer remotely sympathetic to fascism: a denunciation of decadence. These (including a sense that society is in decline or has become decadent) are the points of departure in Kunnas’ work, and to these may be added many subjects treated chapter by chapter, among which the tendencies which Kunnas views as being the most important for disposing an intellectual toward fascism are puritanism, aesthetics, and a willingness to sacrifice oneself for a higher end beyond oneself.

TK-drieubras.gifKunnas is good at highlighting contradictions and paradoxes which abound in fascist theory. How does an avowed Roman Catholic like Giovanni Papini, for example, reconcile his religious faith with the evident amoralism and ruthlessness of the militaristic foreign policy enacted by the Fascist government which he so ardently supported? By way of answer, according to Kunnas (p. 358), Papini’s early work Il tragico quotidiano (The Daily Tragic) accepts the notion that evil is a necessary part of God’s creation, and that without sin, there could be no poets, artists, or philosophers; indeed, no leaders of a people and no heroes. Vice may be the necessary condition of virtue, and evil may need to exist in order for good to do so likewise. Kunnas does not go far down the thorny and well-trodden theological path of speculation which he opens here. However, he is well aware of this and other conundra and contradictions within fascist thought, including in the writings of those intellectuals who were attracted by fascism, especially the notion that the warring poles of good and evil, war and peace, and pain and pleasure constitute the very fabric of life.

Kunnas quotes many passages from these writers in which they proclaim their distrust or even outright rejection of rationalism. The lodestar here is Nietzsche, whose rejection of God and declaration of an ethic “beyond good and evil” provides the fertile ground out of which various projections of anti-rational faith have sprung. Another glaring contradiction here is between the anti-rationalist justification of emotions such as patriotism and the positivism which is at the heart of the case for racial differences, which humanist thought all over the world dismisses out of the deeply irrational rejection of the possibility that races are fundamentally different.

On the whole, however, Kunnas does not spend much time or effort on differences within fascist thought, and this is a major weakness of his study. He hardly examines at all the gulf which separates those who believe in God from those who seek a return to the pagan gods, as well as those who believe in no gods at all but who hold that life is absurd, or else that force is proof of worthiness. All these aspects are examined in this work, but they are not positioned against one another. Kunnas does not seem interested in doing more than noting the wide-ranging views on such subjects among those he studies. For example, there is no discussion or contrasting of intellectuals who were drawn to fascism for conservative or Christian rationales such as Alphonse de Chateaubriant, who welcomed Fascism as the means to restore the old order, and those like Marinetti, who were sympathetic to Fascism for the exact opposite reason: Fascism as the means to destroy the old order. In scarcely one of the scores of examples and citations Kunnas provides would I take specific issue with what is stated, but I do wonder if Kunnas can see the ideological wood for all the thematic trees he painstakingly examines.

Faszination eines Trugbildes abounds with observations which are undoubtedly true about the writers examined, and which are often supported by excerpts from their works. At the same, there are many observations and remarks which at the very least need to be properly explained and not, as they are often here, thrown in as one more accumulative fact. In writing about Céline, for instance, Kunnas makes the entirely valid point that there is a contrast between the amorality, fanatical callousness of Céline’s support for the National Socialist attacks on Poland and the Soviet Union and the human empathy which is evident throughout his novels. Kunnas leans in favor of the more diabolical Céline, however, by concentrating on his polemical writing and hardly quoting from his literary work at all. Apparently not seeing anything further to discuss here, Kunnas moves on to make a more general statement about Drieu La Rochelle, and then moves on again to make a general comment on Nietzsche. Here is the passage (another example of the kind of abrupt style of writing characteristic of this work):

Sporadically, another Céline appears to the hard and amoral one, a Céline mellow and humane, even when he conceals this behind caricature, exaggeration, and mask. Drieu did not have any such compensatory personality, but he did have aristocratic magnanimity and pride, which can also be found in another form in Henry de Montherlant.

By the time of Nietzsche at the latest, humanitarian rhetoric in the European literary tradition had been put in a bad light. Alongside the inflated moralizing, we see an aesthetic of hardness, one which virtually all of fascism’s fellow travellers drew upon. (p. 370)

This study casts its net too wide. It seeks to be a reference work, a collection of essays on fascist writers providing a broad outline of the relation of fascism to certain strands of artistic and intellectual thought. It partially succeeds in all these aims, but wholly succeeds in none of them.

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Exhaustively, and at least for this reviewer exhaustingly, Kunnas examines writer after writer in order to throw up evidence of key elements of fascism, including among other things a notion that life is perpetual struggle, leading to a willingness to accept the inevitability of war, an identification of liberalism with decadence, a rejection of materialism accompanied by some kind of religious notion of a “higher sense” to life, a welcoming of austerity in life, a love of discipline and what might be crudely summarized as the belief that there if there is “no pain” there is “no gain,” a rejection of the belief that all men are equal, and a deep distrust or rejection of democracy. What does Kunnas himself think of all this? While there seems to be some lingering sympathy with Fascism in him, there seems to be little or none for National Socialism. Writing about the German playwright Hanns Johst, Kunnas has this to say:

Here, Johst’s rejection of liberalism and intellectualism is evident. Johst was fired with the belief that he stood in the middle of a permanent social Darwinian struggle . . . Johst’s attitude had taken him into the dead-end of National Socialism. (p. 324)

In a later comment on Johst, Kunnas notes that he:

. . . seems to have all too readily believed in the existence of various self-sufficient races, even when he described these in terms of cultural, and not biological, entities. (p. 461)

This implicitly critical assessment of Johst’s position on race (a position which can hardly be characterized as exclusively National Socialist) strongly suggest that Kunnas himself does not believe in the existence of biologically distinct human races. Who can say? Since his work is conceived as an objective academic examination of a trend, Kunnas is able to evade the responsibility of taking a position on the subject himself. But at least we can be grateful that this work is no hatchet job. Any writer undertaking this task who works for a living in the halls of academia, or who enjoys power and prestige in the West, would have been obliged to issue intermittent anathema throughout the book upon these naïve victims of the fascist Comus in order to ensure readers and publishers that he was not for a moment seduced by the subjects of his study. Had Faszination eines Trugbildes been published by a mainstream or academic publisher, it would have required drastic “revising” in order to slant the entire work to read as a cautionary exercise. Fortunately, it is free of sermonizing.

By noting many contradictions and differences among his writers, Kunnas implicitly accepts that the term “fascist” defies adequate definition. Although most fascist thinkers share most points of view on a given array of topics, no fascists share the same point of view on any one topic. Most fascists accept the necessity of struggle, and by extension, that war is an inherent facet of life, and on this basis they will accuse pacifists of “naïvety,” but even here there is not unanimity: Henry Williamson was undoubtedly a pacifist, as Sir Oswald Mosley professed to be on the basis of his experiences in the trenches; and Céline’s Journey to the End of the Night famously ridicules war.

There is a paradox, if not hypocrisy, here: While fascist writers criticize war when carried out by democracies or in the name of democracy, most of them praise what they see as the sacrifice and creative nobility of war. Dulce et decorum est pro patriae mori? Wilfried Owen did not think so, and Ezra Pound echoed anti-war sentiments in his own poetry, although Pound, unlike Owen, had never risked his life in combat.

Kunnas is painstaking in pointing out the differences and quoting from numerous primary sources to make his points. He is able to uncover many other contradictions, as for example between Ezra Pound’s contempt for utilitarianism and hyper-efficiency in contrast to the economic rationality of National Socialist Germany, for which Pound never expressed, so far as I know, great enthusiasm. However, two writers who might be – and, indeed, frequently have been – brought into association with “fascist tendencies,” or who were, to use Kunnas’ words, “tempted by fascism,” namely Ludwig Klages and D. H. Lawrence, were both anti-militarist. Nevertheless, they receive hardly a mention in this book. They are only drawn indirectly into this study to be briefly mentioned in an account by Kunnas of the Jewish and Marxist writer Ernst Bloch’s assessment of C. G. Jung. The comment is used more to underline a recurring stress which Kunnas puts on the fact that fascist views lean strongly towards a negative rejection of eighteenth- and nineteenth-century optimism regarding progress than to offer any insight into the thought-processes of either Klages or Lawrence themselves:

The aborigine’s primitive subconscious, as understood by Jung, Klages, and D. H. Lawrence, had apparently unsettled Bloch’s optimistic faith in the development and future of humanity. (p. 187)

There is also a cryptic remark regarding the modern reader, with a peculiar reference to his “ideological determinism,” which presumably means, “Don’t think that just because someone loves their country, they are fascist”:

It may be hard for the modern reader, subjected to ideological determinism, to grasp that it was possible to stress a sense of kinship with homeland, family, and tribe, without being a National Socialist. (p. 464)

This comment provides a clue as to the writer’s own views, which seem to be that many of the sentiments felt by the many writers examined are praiseworthy, but when taken too far, or if caricatured and divested of moderating elements, might tempt the person having such sentiments into fascism or, even worse, the “dead-end” of National Socialism:

. . . National Socialism was a fraudulent, unscientific, overweening doctrine of race, not to be compared with the mystical yearning which, for example, could be felt in the art, poetry, and music which emerged at the end of the nineteenth century. (p. 187)

All the failings of this book notwithstanding, it would be ungracious not to acknowledge the huge amount of work which Kunnas has put into this sweeping account of the views of scores of writers. I know of no other single work which comes near to capturing and quoting so many fascist or fascist-inclined writers. However, I was nevertheless dissatisfied. I found myself all the time wanting to return to primary sources as opposed to being presented with “bleeding chunks” of essays, novels, and poems. Besides, I find the creative writing of a Drieu La Rochelle or Henry de Montherlant more interesting than their political essays, and as I have mentioned, this book is weighted heavily in favor of theoretical over fictional writing, particularly so far as quotations are concerned. Of course, it is considerably easier to measure theoretical or even philosophical writings against fascist preoccupations than it is to measure creative works against them. In the case of fiction or poetry, it is easy to overlook that what may have been fascist preoccupations were common themes and preoccupations of the time as a whole. For example, the ideal of Blut und Boden (blood and soil), which is so strongly associated with National Socialism, was in fact coined in Oswald Spengler’s The Decline of the West as an ideological rallying cry in opposition to Blut und Eisen (blood and iron). It was a strong theme in much European fiction, and not necessarily of writers “tempted by fascism” at all.

There is also the case of the French novelists Jean Giono and Henri Bosco, who were very much alike, both having Italian roots, and the setting of their novels in both cases having been Provence (many people willingly confess to confusing these Rosencrantz and Guildensterns of French literature!). Their novels are characteristic expressions of the virtues of, if not blood, very definitely soil. Neither writer could be described as “fascist.” Henri Bosco is not mentioned once by Kunnas (either because he never expressed a political opinion in writing which could be construed as sympathetic to fascism, or presumably because Kunnas detects no tendencies worthy of note in Bosco’s novels), and Giono only briefly, being given a “get out of jail” ticket with these words:

The National Socialist Blut und Boden idea had never been absorbed by Giono in a racialist form, as little as Heidegger on the other side of the frontier had done. Giono displayed a loyalty to the province [Treue gegenüber der Provinz], which had nothing to do with racism. (p. 91)

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This attempt to exonerate Giono recalls the efforts made by most commentators and critics to exculpate writers who they acknowledge to be good writers, but who they know were for a time implicitly sympathetic to fascism (as, for example, D. H. Lawrence, T. S. Eliot, and Henry de Montherlant). Where such sympathies are explicit and cannot be ignored, as in the case of Ezra Pound, Knut Hamsun, Martin Heidegger, or Gottfried Benn, then effort is made to stress words such as “temptation,” “error,” “poor judgement,” and “naïvety” to exculpate the writer in question from the most serious charge of having been earnestly committed to an ideology which is now condemned without appeal by all “civilized opinion” as “the face of barbarism.”

Although scrupulously fair in allowing the subjects of his study to have their say (one reason that this book is so long is that Kunnas quotes his writers frequently and at length), Kunnas is so focussed on the individual assertions and pieces of writing which confirm the pattern which unfolds that he ignores the wider contexts of a writer’s total opus, as well as the movements of the time. Neither E. M. Forster nor Alain Fournier receive a mention here, but Howard’s End is arguably a plea for the essential values of Blut und Boden, while Alphonse de Chateaubriant’s La Réponse du Seigneur (The Lord’s Answer) -“tout est rêve dans la jeunesse, sauf la faim” (“all of youth is a dream save hunger”) calls to my mind, at least, Alain-Fournier’s Le Grand Meaulnes (The Lost Domain). Yeats’ “Second Coming” (p. 218) is quoted, but not his “Prayer for My Daughter,” which has lines warning against the preachers of hatred:

If there’s no hatred in a mind
Assault and battery of the wind
Can never tear the linnet from the leaf.

An intellectual hatred is the worst,
So let her think opinions are accursed.

Kunnas’ book is certainly not an “anti-fascist” work, but it shares with resolute “anti-fascist” writing the determination to highlight all aspects of each writer’s work which can be put in a fascist light and ignores all those elements, such as Romanticism and existentialism, which cannot. For example, Kunnas writes at great length on Pierre Drieu La Rochelle, the French novelist and German collaborator who committed suicide in 1945. He quotes from the end of Drieu’s novel, Gilles. The final scene of this novel is set during a battle in the Spanish Civil War, where the neutral but nationalist sympathizer Gilles is in the company of a Spanish nationalist garrison when it falls under attack from the Republicans. These are the final lines of the novel, quoted in full by Kunnas:

He turned on the stairwell. A wounded man on the steps moaned, “Santa Maria.”

Yes, the Mother of God, the Mother of God who made Man. God who created, who suffered in his creation, who dies and is reborn. I shall always be heretical. The gods who die and are reborn: Dionysus, Christ. Nothing is created but through blood. There must be ceaseless dying for ceaseless rebirth. The Christ of the cathedrals, the great god white and virile. A king son of a king.

He found a rifle, went to the loophole, and began to shoot, with application.

In this closing scene of the novel, according to Kunnas, “Drieu’s anti-Christian and Nietzschean religiousness becomes apparent” (p. 326). What is equally apparent to me is that Drieu is writing not only in full acceptance of the notion of sacrifice, and the sacrifice in this case may indeed be seen as willingly and consciously pro-nationalist, religiously mystical, and fascist, but he is also writing – and this Kunnas ignores – in the existentialist tradition. Gilles, it should be noted, was published in 1939, before For Whom the Bell Tolls (1940) and Sartre’s Chemins de la Liberté (The Roads to Freedom, 1945), and all three novels have strikingly similar endings. They end with the hero or anti-hero finding fulfilment, even the meaning of life, in action – action which will in each case almost certainly end in death. Gilles is an existentialist novel as much as it is a fascist one, a novel in which the central figure makes sense of his life through action, the action which is a commitment to life and at the same time to death, because life and death depend on one another for meaning. To accept the necessity of death is to embrace the meaning of life. While Kunnas is not wrong in his many, albeit sometimes dogmatic, judgements (the call to Santa Maria from a dying man in the quoted passage “goes unanswered,” Kunnas assures his readers), here as elsewhere he omits all those aspects of these writers – all their activities and style – which mitigate against his thesis of their “temptation by an illusion.”

Kunnas’ work will hopefully serve as an inspiration to his readers to find or return to the primary sources and read them, or reread them, better equipped with the knowledge of the extent of the writer’s dallying or commitment to those movements whose shattering defeat in 1945 continues to cast a shadow over the politics of the entire world.

 

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Les Gilets Jaunes, une révolte de la dignité…

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Les Gilets Jaunes, une révolte de la dignité…

par Pierre LE VIGAN

Révolte de la dignité. C‘est le mot qui convient pour désigner les Gilets Jaunes. On parle de pouvoir d’achat. Le mot est faible et le mot est faux. Bien entendu, les Gilets Jaunes veulent vivre dignement de leur travail. Ils ne veulent pas être des assistés. Pour cela même, leur révolte est bien autre chose qu’une question de pouvoir d’achat. Leur revendication ? C’est de voir leur travail reconnu et estimé. C’est de pouvoir se déplacer sans quémander un bon d’essence à une administration.

Mais cette révolte de la dignité, c’est aussi un écœurement devant l’indignité de nos gouvernants. Car qu’est-ce que la macronie ? C’est d’abord, bien sûr, un regroupement autour de Macron. Mais ce dernier est un simple exécutant du capitalisme le plus financier. La macronie, c’est aussi et surtout une branche « de gauche », et une branche « de droite ». C’est une pince qui étrangle le peuple. La branche de droite est constituée d’un Juppé ou d’un Raffarin, et de l’habile Édouard Philippe, qui s’avère beaucoup plus solide que Macron (mais pas mieux orienté pour autant). N’ayant jamais été gaullistes, ces macroniens « de droite » se sont ralliés depuis bien longtemps à la mondialisation capitaliste et à l’interventionnisme occidental qui a déstabilisé l’Afrique et l’Orient et a permis d’accélérer l’immigration.

La branche « de gauche » de la macronie, ce sont en partie les réseaux de feu Richard Descoings, qui était à lui seul une préfiguration de la macronie. Leur credo est l’immigrationnisme alimentaire, consistant à capter des fonds publics au nom du social, la culture d’entreprise à l’américaine tendance Bill Gates, l’apologie de la « diversité » permettant la promotion éclair d’hommes de main, et la création d’une clientèle de bons-à-rien mais prêts-à-tout qui finissent par trouver leur utilité dans des opérations glauques dont un pouvoir discrédité a de plus en plus besoin (infiltrations, manipulations, diversions, opérations sous faux drapeaux, etc. C’est aussi vieux que l’Okhrana).

C’est le contraire de l’entrepreneuriat industriel et c’est une économie de prédation, parfaitement parasitaire que celle qui vit de la macronie et qui a voulu la macronie. Ainsi, la protestation du peuple des Gilets Jaunes vise-t-elle, très justement, voyous d’en haut, la fraction la plus putride, corrompue et corruptrice, du capitalisme financier, parasitaire et prédateur, et voyous d’en bas – du type de ceux que Macron approche de très près à Saint-Martin –, petits trafiquants qui pourront devenir grands et pourrissent la vie des honnêtes gens, y compris les dignes travailleurs immigrés (ceux que Macron ne rencontre jamais).

Les voyous d’en bas, c’est le Lumpenprolétariat que dénonçait Marx, « ce produit passif de la pourriture des couches inférieures de la vieille société » et dont il disait : « Il peut se trouver, çà et là, entraîné dans le mouvement par une révolution prolétarienne; cependant, ses conditions de vie le disposeront plutôt à se vendre à la réaction. »

C’est le mélange de casseurs de banlieue et de groupes, se disant « antifa » avec 75 ans de retard, qui cassent, volent, et font le jeu du pouvoir – ce pour quoi ils sont généralement protégés. Les voyous d’en haut, ce sont les hommes du Capital et leurs idéologues prônant toujours plus de « libération des énergies », c’est-à-dire de dérégulation, de déréglementation, de casse du Code du travail et des acquis sociaux.

Voyous d’en haut et voyous d’en bas sont ainsi les deux bornes témoins de l’horizon anthropologique de la macronie. Ce sont ceux-là qui soulèvent le cœur des Gilets Jaunes. Ils ont compris que le pouvoir se radicalise. La radicalisation qui vient, c’est celle, menaçante, cynique d’un pouvoir qui est celui de l’extrême-capitalisme, face à la poussée populaire imprévue, libre et venue du pays profond. La macronie ploutocratique devient plus que jamais un pouvoir de classe, celui des très riches, qui détruit les classes moyennes et appauvrit les classes populaires. C’est une guerre de classe qu’a engagée le pouvoir macronien. C’est pourquoi la révolte des Gilets Jaunes est sociale, ouvrière, populaire et patriotique. Le mouvement des Gilets Jaunes a amené Macron à se contredire. Il lui a imposé un recul symbolique déjà énorme. Or, tout recul de Macron est un recul du Capital. C’est ce que le Capital ne lui pardonnera d’ailleurs sans doute pas.

Pierre Le Vigan

• D’abord mis en ligne sur Eurolibertés, le 18 décembre 2018.

Presseschau - Dezember 2018

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Presseschau

Dezember 2018

 

AUßENPOLITISCHES

 

Top 10 Country GDP Ranking History (1960-2017)

https://www.youtube.com/watch?v=wykaDgXoajc

 

Future Top 10 Country Projected GDP Ranking (2018-2100)

https://www.youtube.com/channel/UCy0dKy89rZFR8OCbAT69wcQ

 

Das europäische Ich

von Götz Kubitschek

https://sezession.de/59596/das-europaeische-ich

 

EU in der Krise

Der europäische Patient

von Bruno Bandulet

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/der-europaeische-patient-2/

 

„Großer Soldat“

Macron ehrt Nazi-Kollaborateur Pétain

Philippe Pétain war für die Deportation von Juden verantwortlich, nach 1945 wurde er zum Tode verurteilt. Trotzdem hat Frankreichs Staatschef Macron den Soldaten nun geehrt – als Held des Ersten Weltkriegs.

http://www.spiegel.de/politik/ausland/emmanuel-macron-ehr...

 

Emmanuel Macron

Die Grande Nation trägt gelbe Westen

von Jürgen Liminski

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/die-grande-nation-traegt-gelbe-westen/

 

Die Gelben Westen und das periphere Frankreich

https://sezession.de/59917/die-gelben-westen-und-das-periphere-frankreich

 

Macron entscheidet : Elsass-Atomkraftwerk Fessenheim wird 2020 geschlossen

http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/elsass-atomkraftwerk-fessenheim-wird-2020-geschlossen-15911778.html

 

Frankreich beschließt Gesetz gegen Fake-News

https://www.zeit.de/politik/ausland/2018-11/frankreich-pressefreiheit-fake-news

 

Sonntagsheld (83) – Nie wieder Verdun!

https://sezession.de/59868/sonntagsheld-83-nie-wieder-verdun

 

Notizen zum polnischen Unabhängigkeitstag

https://sezession.de/59884/notizen-zum-polnischen-unabhaengigkeitstag

 

(Österreich)

HC Strache: „Eine Festung Europa wird notwendig sein“ (JF-TV Interview)

https://www.youtube.com/watch?v=eAnZfqJbjx0

 

Ein amerikanischer Alptraum (2) – Auf dem Weg zum Bürgerkrieg? Von Martin Lichtmesz

https://sezession.de/59640/ein-amerikanischer-alptraum-2-...

 

(Diener der globalen Geldelite)

Musik im Wahlkampf

US-Künstler wehren sich gegen Trump

https://www.deutschlandfunkkultur.de/musik-im-wahlkampf-u...

 

Zwischenwahlen in den USA

Ein Unentschieden, mit dem Trump leben kann

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/ein-unent...

 

USA: Die Rolle der ethnischen Wahl

Martin Lichtmesz

https://sezession.de/59815/usa-die-rolle-der-ethnischen-wahl

 

Jim Acosta

Eine Schande für den Journalismus

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/eine-scha...

 

Grenzstadt Tijuana

1600 Migranten erreichen US-Grenze

https://www.tagesschau.de/ausland/migranten-us-grenze-101.html

 

Karawane nach Nordamerika

Grenze zu USA: Migranten und Mexikaner liefern sich Ausschreitungen

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/grenze-zu-usa-migranten-und-mexikaner-liefern-sich-ausschreitungen/

 

Hunderte Mexikaner protestieren in Tijuana gegen Ankunft von Flüchtlingen

https://www.tagesschau.de/multimedia/video/video-473121.html

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/mexiko-einheimische-demonstrieren-gegen-migrantenkarawane/

 

Mittelamerikanische Migranten versuchen in die USA einzudringen

https://www.gmx.net/magazine/politik/mittelamerikanische-migranten-versuchen-usa-einzudringen-33434634

 

Mit dem Tod von George Bush endet eine Ära

https://www.handelsblatt.com/politik/international/nachruf-mit-dem-tod-von-george-bush-endet-eine-aera/23706108.html?ticket=ST-5877957-XnrsbP5Do3rqn6tLgJ6m-ap1

 

Das Mittelmass

George Bush: Nachruf auf den Mann der Mitte

https://www.tichyseinblick.de/meinungen/george-bush-nachruf-auf-den-mann-der-mitte/

 

(Rassen-Politik)

Namibia‘s president wants to expropriate land from whites

https://www.dw.com/en/namibias-president-wants-to-expropr...

 

„Taxi-Queens“ in Südafrika : Sexuelle Ausbeutung auf dem Schulweg http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/taxi-queens-in...

 

Grüne fordern Intervention

Chinas Uiguren-Problem ist jetzt auch ein deutsches

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/chinas-...

 

(unbeirrbar...)

Von Ureinwohnern umgebrachter US-Missionar Tod auf North Sentinel

Ein junger US-Amerikaner versucht, Einwohner einer isolierten Insel zu missionieren. Die reagieren feindselig, er lässt sich nicht beirren - und trifft eine tödliche Entscheidung.

http://www.spiegel.de/panorama/justiz/andamanen-insel-north-sentinel-tod-eines-missionars-a-1240172.html

 

(dazu...)

Andamanen: Polizei beobachtet Ureinwohner nach Tötung von US-Bürger

https://www.sn.at/panorama/international/andamanen-polizei-beobachtet-ureinwohner-nach-toetung-von-us-buerger-61326568

 

(dazu...)

Sonntagsheld (85) – Schießbefehl

https://sezession.de/59914/sonntagsheld-85-schiessbefehl

 

Ergebnis des Referendums

Frankreich darf Neukaledonien behalten

https://www.tagesschau.de/ausland/neukaledonien-referendu...

 

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INNENPOLITISCHES /

GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

 

Wer arm ist, bleibt arm

Deutschland: mehr Arme, Mittelschicht schrumpft, Aufstiegschancen schwinden Neue Studien belegen erneut, wie sich Armut und Reichtum in Deutschland verfestigen. Die Mittelschicht in Deutschland schrumpft im Zeitraffer.

https://www.freiewelt.net/nachricht/deutschland-mehr-arme...

 

Deutschlands Infrastruktur

Steinmeiers streikendes Flugzeug als Symbol für den Niedergang

von Ronald Berthold

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/steinmeiers-streikendes-flugzeug-als-symbol-fuer-den-niedergang/

 

Rede Alexander Gauland: "Merkel hat keine Ahnung von Europa!"

https://www.youtube.com/watch?v=Oj1hRJU4byM

 

Rede Jörg Meuthen, Spitzenkandidat EU-Wahl 2019

https://www.youtube.com/watch?v=qdjDBsNitIQ

 

Machtkampf in der CDU

Reanimationsversuch für den Kanzlerwahlverein von Karlheinz Weißmann

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/reanimati...

 

Laschet warnt CDU vor Rechtsruck

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/laschet...

 

CDU-Parteivorsitz

Aufgegeben ohne Abwehr

von Karlheinz Weißmann

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/aufgegebe...

 

CDU-Koalitionen

Merz: Grüne „partnerfähig“, AfD „offen nationalsozialistisch“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/merz-gruene-partnerfaehig-afd-offen-nationalsozialistisch/

 

Cum-Ex-Ermittlungen bei Blackrock

Wie die Vergangenheit Merz schaden könnte

https://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/merz-blackrock-erm...

 

Nahles-Kritiker: Bülow tritt wegen "desaströser Situation" aus SPD aus

https://www.youtube.com/watch?v=WlmGsLVIWWM

 

SPD-Aussteiger Marco Bülow

Der Einsame

Marco Bülow ist aus der SPD ausgetreten. Eigentlich muss einen das nicht wundern, er galt schon immer als Quertreiber. Doch der Zeitpunkt verblüfft dann doch.

http://www.spiegel.de/politik/deutschland/marco-buelow-verlaesst-die-spd-der-einsame-a-1240680.html

 

Abschied des Verfassungsschutzchefs

Die Maaßen-Rede im Wortlaut

https://www.tagesschau.de/inland/maassen-abschied-101.htm...

 

Bundesamt für Verfassungsschutz

Wegen Abschiedsrede: Maaßen droht Entlassung

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/wegen-a...

 

Maaßen endgültig gefeuert – Eine politische Eiszeit kommt!

https://www.youtube.com/watch?v=mO08t2Si320

 

Kommentar

Wo Maassen recht behält

https://www.nzz.ch/meinung/wo-maassen-recht-behaelt-ld.14...

 

Armin Schuster

Bericht: Merkel verhinderte Kritiker als Verfassungsschutzpräsident

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bericht-merkel-verhinderte-kritiker-als-verfassungsschutzpraesident/

 

(Der gewünschte stromlinienförmige Amtsleiter als Nachfolger von Maaßen)

Geheimdienstchefs sprechen über Pläne

Neuer Blick nach rechts

Der neue Verfassungsschutzchef Thomas Haldenwang will eine Neuausrichtung seines Dienstes: Rechtsextreme sollen genauer beobachtet werden.

http://www.taz.de/Geheimdienstchefs-sprechen-ueber-Plaene/!5551239/

 

(Altersstarrsinn?)

Steinmeier in Chemnitz: „Wir müssen reden!“

https://www.welt.de/politik/deutschland/article183140576/...

 

(Die Quelle der Chemnitzer Menschenjagd-Lüge)

Von WhatsApp in die Welt

Tichys Einblick fand die Herkunft des Chemnitz-Videos heraus

https://www.tichyseinblick.de/meinungen/tichys-einblick-fand-die-herkunft-des-chemnitz-videos-heraus/

 

(Ergänzend dazu)

https://www.tichyseinblick.de/video/kommentar/das-chemnitz-video-hase-spricht/

 

(Ergänzend dazu)

Sonntagsheld (84) – Die den langen Atem haben

Auf Spurensuche in Düsterdeutschland

https://sezession.de/59886/sonntagsheld-84-die-den-langen-atem-haben

 

Deutschland und EU

Merkel plädiert für Abgabe nationaler Souveränität

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/merkel-plaediert-fuer-abgabe-nationaler-souveraenitaet/

 

Christoph Heusgen

Der stumme Diener

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/der-stumme-diener/

 

Bayerischer Landtag

AfD-Kandidat Henkel will doch nicht Landtagsvize werden

https://www.sueddeutsche.de/bayern/afd-bayern-henkel-landtag-1.4197260

 

Bundesagentur für Arbeit

Hartz IV: Kriminelle Banden betrügen Staat um 50 Millionen Euro

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/freibur...

 

Bundesregierung gibt immer mehr Geld für humanitäre Hilfe aus

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bundesr...

 

Steuerzahlerbund prangert Verschwendungen in Millionenhöhe an

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/steuerz...

 

Sprachdefizite

Berliner Polizeischüler sollen Deutsch statt Englisch lernen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/berliner-polizeischueler-sollen-deutsch-statt-englisch-lernen/

 

Bundeswehr-Uni-Präsidentin Niehuss

„Bei Diversity-Fragen ist die Bundeswehr der Gesellschaft voraus“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bei-diversity-fragen-ist-die-bundeswehr-der-gesellschaft-voraus/

 

Frauenquote in der Politik

Wählen, was wir sollen

von Birgit Kelle

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/waehlen-was-wir-sollen/

 

Umfrage: Frauen wählen vor allem linke Parteien

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/umfrage-frauen-waehlen-vor-allem-linke-parteien/

 

AfD und Linke – Wähler, Krisen, Höhenflüge

https://sezession.de/59870/afd-und-linke-waehler-krisen-hohenfluege

 

Kandidaten für Europawahl

AfD-Parteitag: Spendenaffäre überschattet ersten Tag

https://jungefreiheit.de/allgemein/2018/afd-parteitag-spendenaffaere-ueberschattet-ersten-tag/

 

Haushaltsdebatte

Parteispenden: Weidel setzt auf Vorwärtsverteidigung

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/parteispenden-weidel-setzt-auf-vorwaertsverteidigung/

 

Ein Diskussionsbeitrag zur aktuellen Lage der AfD

Bewegung oder Parlamentarismus? Beides, aber bitte getrennt

http://www.pi-news.net/2018/11/bewegung-oder-parlamentarismus-beides-aber-bitte-getrennt/

 

Energieversorgung

Bundesamt warnt vor "katastrophalen" Folgen bei Blackout

https://www.morgenpost.de/politik/article215880497/Bundesamt-warnt-vor-Versorgungsmaengeln-bei-Blackout.html

 

Rechnungshof fordert bessere Überwachung

Studentenvertreter fast ohne Kontrolle: Wofür gibt AStA das Geld aus?

https://www.op-online.de/hessen/studentenvertreter-fast-ohne-kontrolle-10645522.html

 

Farbaktion an Berliner Siegessäule im Juni

Polizei durchsucht Immobilien von Greenpeace

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/polizei...

 

Sicherheitsvorkehrungen im öffentlichen Raum

Winterlicher Festungsbau: Weihnachtsmärkte rüsten auf

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/winterlicher-festungsbau-weihnachtsmaerkte-ruesten-auf/

https://twitter.com/YoungGermanBlog/status/1065242197925216256/photo/1

 

Erster Weltkrieg

Die Urkatastrophe

von Thorsten Hinz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/die-urkat...

 

Volkstrauertag

Gedenken in der Anstalt

von Fritz Zwicknagl

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/gedenken-in-der-anstalt/

 

(Steinmeiers Versöhnungs-Vergebungs-Ideologie)

„Zusammenleben in Vielfalt“

Steinmeier lobt „Regenbogennation“ Südafrika

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/steinmeier-lobt-regenbogennation-suedafrika/

 

AfD-Politiker Bystron: Steinmeier beschönigt Situation in Südafrika

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/afd-politiker-bystron-steinmeier-beschoenigt-situation-in-suedafrika/

 

Grütters: Leipzig sollte endlich Einheitsdenkmal bekommen

https://www.rtl.de/cms/gruetters-leipzig-sollte-endlich-einheitsdenkmal-bekommen-4246781.html

 

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LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE

 

AfD-Anfrage

Fördermillionen für antideutsche Medienmacher

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/foerder...

 

Öffentlich-rechtlicher Rundfunk

Antifa-Werbung im „Polizeiruf 110“ – AfD kündigt Beschwerde an

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/antifa-werbung-im-polizeiruf-110-afd-kuendigt-beschwerde-an/

 

(SPD. Ein Fall für den Verfassungsschutz...)

SPD und Linksradikalismus

Ist Maaßen wirklich „irre“?

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/ist-maa...

 

Sachsen-Anhalt

Innenminister wollen „rechtsextreme Strukturen“ aufdecken

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/innenminister-wollen-rechtsextreme-strukturen-aufdecken/

 

Diskursverweigerung

Wehret den rechten Büchern

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/wehret-de...

 

Wissenschaftliche Buchgesellschaft

Hitler, Sarrazin und Harry Potter

von Felix Krautkrämer

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/hitler-sarrazin-und-harry-potter/

 

Der Moralismus der „Vielen“ – Ein Offener Brief von Uwe Tellkamp

https://sezession.de/59871/der-moralismus-der-vielen-ein-offener-brief-von-uwe-tellkamp

 

Duschgel mit Haltung

St. Pauli will Antifa reinwaschen

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/st-pauli-will-antifa-reinwaschen/

https://www.fcsp-shop.com/de_DE/zubehoer/schlafen-waschen/anti-fa-duschgel-sp201717

 

Grüne: Europa nicht Orbans, Le Pens und Salvinis überlassen

https://www.zeit.de/news/2018-11/09/gruene-europa-nicht-o...

 

(Die Herzschmerz-Story. Guter SPD-Migrant rettet bösem biodeutschem Fascho das Leben...) SPD-Abgeordneter Serdar Yüksel rettet AfD-Mitarbeiter im NRW-Landtag das Leben

https://www.gmx.net/magazine/panorama/spd-abgeordneter-se...

 

Gedenkstunde zur Reichspogromnacht

Steinmeier: Nationalisten haben kein Recht auf Schwarz-Rot-Gold https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/steinme...

 

Das Migrationsabkommen als letzter Sargnagel für die linken Parteien

http://norberthaering.de/de/27-german/news/1049-migrationsabkommen-sargnagel

 

Linke, die gern Erfüllungsgehilfen des Kapitals sein wollen - aber bitte mit Haltung (mit Nachtrag zu Telepolis)

http://norberthaering.de/de/27-german/news/1066-sargnagel

 

Unvereinbarkeitsbeschluß

Verdi Mittelfranken erklärt AfD-Mitglieder für unerwünscht

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/verdi-mittelfranken-erklaert-afd-mitglieder-fuer-unerwuenscht/

 

„Reichspogromnacht“

AfD bei Gedenken für ermordete Juden unerwünscht https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/afd-bei...

 

(dazu...)

Schnappatmung wegen blauer Blume

https://clauswolfschlag.wordpress.com/2018/11/27/schnappatmung-wegen-blauer-blume/

 

(und es geht weiter...)

Nazi-Symbol am Revers: Erneut Eklat um AfD-Politiker Andreas Wild

https://www.gmx.net/magazine/politik/nazi-symbol-revers-eklat-afd-politiker-andreas-wild-33441820

 

IST SO! Meuthen: „Altparteien treten Grundgesetz mit Füßen!“ | PK zur geplanten VS-AfD-Beobachtung

https://www.youtube.com/watch?v=j2Pw4Hg7xsk

 

Kommentar zur Pressekonferenz mit Meuthen, Gauland und Hartwig „Verfassungsschutzbeobachtung“: AfD auf dem richtigen Weg

http://www.pi-news.net/2018/11/verfassungsschutzbeobachtu...

 

AfD-Nachwuchsorganisation

Junge Alternative löst Landesverband Niedersachsen auf

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/junge-a...

 

Drohende Beobachtung

AfD uneins über Umgang mit Verfassungsschutz

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/afd-une...

 

Niedersachsen

Nach Verfassungsschutzpanne: Linksextreme enttarnen V-Mann

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/nach-verfassungsschutzpanne-linksextreme-enttarnen-v-mann/

 

AfD fordert Verbot der Interventionistischen Linken

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/afd-fordert-verbot-der-interventionistischen-linken/

 

Niedersachsens Bildungsminister Tonne übt Kritik an AfD-Meldeportal, aber:

Schulleiter vergleicht AfD mit Pogromnacht

http://www.pi-news.net/2018/11/schulleiter-vergleicht-afd-mit-pogromnacht/

 

Publikation der Amadeu-Antonio-Stiftung

Union fordert Anti-Rechts-Broschüre einzustampfen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/union-fordert-anti-rechts-broschuere-einzustampfen/

 

Amadeu-Antonio-Kahane-Stasi schnüffelt in Kitas nach „völkischen Familien“

http://www.pi-news.net/2018/11/amadeu-antonio-kahane-stasi-schnueffelt-in-kitas-nach-voelkischen-familien/

 

„Ene, mene, muh – und raus bist du!“

Anti-Rechts-Broschüre: Amadeu-Antonio-Stiftung wehrt sich gegen Kritik

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/anti-rechts-broschuere-amadeu-antonio-stiftung-wehrt-sich-gegen-kritik/

 

Deutsche Bank kündigt AfD-Politiker Fest sämtliche Konten

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/deutsche-bank-kuendigt-afd-politiker-fest-saemtliche-konten/

 

"Team Umvolkung?" Das T-Shirt des Schlepperkapitäns

https://www.youtube.com/watch?v=uxjbTPS3F2Y

 

(Vorgehen gegen linke Mafia)

Razzien in Berlin

Hunderte Polizisten gehen gegen linksextreme Tatverdächtige vor

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/hunderte-polizisten-gehen-gegen-linksextreme-tatverdaechtige-vor/

 

Rigaer Straße 94

Nach Razzien: Linksextreme kündigen Attacken auf Polizisten an

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/nach-razzien-linksextreme-kuendigen-attacken-auf-polizisten-an/

 

Medienbericht

Seehofer plant Verbot der Roten Hilfe

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/seehofer-plant-verbot-der-roten-hilfe/

 

DGB vermietet keine Räume mehr an Antifa

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/dgb-vermietet-keine-raeume-mehr-an-antifa/

 

Frankfurt

SPD, Grüne und die Pestpocken

Fehlende Distanz der Römer-Koalition zur linksradikalen Szene

http://www.bff-frankfurt.de/artikel/index.php?id=1357

 

(Gleiches Problem in den USA)

Linksextremismus in den USA

Trump droht der Antifa

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/trump-droht-der-antifa/

 

AfD-Gruppe an der Uni Düsseldorf

Nur noch mit Pfefferspray auf den Campus

Vor zwei Jahren gründete David Eckert eine AfD-Hochschulgruppe an der Uni Düsseldorf. Seitdem fühlt der 24-Jährige sich verfolgt, Flugblätter warnen vor dem "Brandstifter".

http://www.spiegel.de/lebenundlernen/uni/afd-gruppe-an-der-uni-duesseldorf-nur-noch-mit-pfefferspray-auf-den-campus-a-1105782.html

 

Antifa-Aktion

Mit Steckbriefen gegen den „Rassisten“

Vermummte Gestalten haben in Bockenheim Flugblätter und Plakate verteilt. Sie rufen darin zur Jagd auf ein AfD-Mitglied auf: mit Foto, vollem Namen und Wohnadresse. Doch der junge Mann will sich nicht aus dem Stadtteil vertreiben lassen.

http://www.fnp.de/lokales/frankfurt/Mit-Steckbriefen-gege...

 

Freiburger Polizei ermittelt nach Angriff auf Teilnehmer von AfD-Demo https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/freibur...

 

Blaue Narzisse

Büro-Kündigung nach Antifa-Attacken

https://www.blauenarzisse.de/buero-kuendigung-nach-antifa...

 

Leipzig

FDP vergleicht Anschlag auf AfD-Parteitag mit Reichspogromnacht

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/fdp-vergleicht-anschlag-auf-afd-parteitag-mit-reichspogromnacht/

 

Kassel Protest gegen rechten Redner

Vor dem Haus der Kasseler Burschenschaft haben rund 60 Menschen gegen den Auftritt des rechtsextremen Publizisten Björn Clemens protestiert.

http://www.fr.de/rhein-main/kassel-protest-gegen-rechten-redner-a-1623259

 

Vizekanzler und Finanzminister

Anschlag auf Haus von Olaf Scholz verübt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/anschlag-auf-der-haus-von-olaf-scholz-veruebt/

 

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EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

 

UN-Migrationspakt

Die Gefahr des weichen Rechts

von Dieter Stein

https://jungefreiheit.de/debatte/streiflicht/2018/die-gef...

 

Uno-Dokument

Auswärtiges Amt beklagt Stimmungsmache gegen Migrationspakt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/auswaer...

 

Widerstand gegen UN-Migrationspakt

Drum prüfe, wer sich ewig bindet

von Moritz Schwarz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/drum-prue...

 

Bautzen: Identitäre setzen Zeichen gegen Migrationspakt

https://www.tagesstimme.com/2018/11/05/migrationspakt-sto...

 

(Gleiches Faktum, andere Tonlage des Berichtes)

Rechte stören Romantica

Während der Einkaufsnacht in Bautzen starteten acht Männer eine unangemeldete Protestaktion. Jetzt ermittelt die Polizei aus mehreren Gründen.

https://www.sz-online.de/nachrichten/rechte-stoeren-roman...

 

Germany Bautzen: Stoppt den Migrationspakt!!!

https://www.youtube.com/watch?v=lAY8owi1aV0

 

Video: Demo gegen Migrationspakt in Berlin

http://www.pi-news.net/2018/12/heute-14-uhr-gelbe-westen-demo-gegen-migrationspakt-in-berlin/

 

Grüne fordern deutsche Vorreiterrolle bei UN-Migrationspakt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/gruene-...

 

Einwanderung

Städte- und Gemeindebund unterstützt UN-Migrationspakt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/staedte...

 

Bundestag

Migrationspakt: Ausschuß blockiert kritische Petitionen https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/migrati...

 

SVP und Teile der FDP opponieren

Schweiz: Immer mehr Widerstand gegen UN-Migrationspakt

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/schweiz-imm...

 

Auch Tschechien steigt aus dem Migrationspakt aus

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/auch-tschechien-steigt-aus-dem-migrationspakt-aus/

 

Israel und Polen stellen sich gegen UN-Migrationspakt

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/israel-stellt-sich-gegen-un-migrationspakt/

 

Geheimdiplomatie statt Demokratie

Auch Israel sagt nein zum UN-Migrationspakt, der ein Pakt aus Berlin ist

https://www.tichyseinblick.de/daili-es-sentials/auch-israel-sagt-nein-zum-un-migrationspakt-der-ein-pakt-aus-berlin-ist/

 

Australien lehnt UN-Migrationspakt ab

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/australien-lehnt-un-migrationspakt-ab/

 

JF-TV Reportage

Migrationspakt der Eliten

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/migrationspakt-der-eliten/

 

Dokumentation

Der UN-Migrationspakt und seine Gefahren

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/der-un-migrationspakt-und-seine-gefahren1/

 

Fantastische Neuigkeiten! Bald 10 Millionen neue Mitbürger?

https://www.youtube.com/watch?v=LMiB78nhEIE

 

ARD-Chefredakteur zum Migrationspakt

Gniffke: Wir haben angemessen berichtet

von Felix Krautkrämer

https://jungefreiheit.de/debatte/interview/2018/gniffke-wir-haben-angemessen-berichtet/

 

Union streitet über UN-Migrationspakt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/union-streitet-ueber-un-migrationspakt/

 

Klage über „Fake News“

Maas bestreitet unzureichende Informationen über UN-Migrationspakt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/maas-bestreitet-unzureichende-informationen-ueber-un-migrationspakt/

 

Server abgestürzt

Riesiges Interesse an Petition gegen UN-Migrationspakt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/riesiges-interesse-an-petition-gegen-un-migrationspakt/

 

Zur Legitimierung ihrer Grenzöffnung für die Massen-Invasion

Merkel hat vermutlich den UN-Migrationspakt in Auftrag gegeben

http://www.pi-news.net/2018/11/merkel-hat-vermutlich-den-un-migrationspakt-in-auftrag-gegeben/

 

Person der Woche: Louise Arbour

Die Mutter des Migrationspaktes

https://www.n-tv.de/politik/politik_person_der_woche/Die-Mutter-des-Migrationspaktes-article20730614.html

 

Die Flüchtlingsmacher

Dem Rat derjenigen, die für die Flüchtlinge verantwortlich sind, ist nicht zu trauen.

https://www.rubikon.news/artikel/die-fluchtlingsmacher

 

Mißtrauen

von Johannes Poensgen

https://sezession.de/59909/misstrauen

 

Migration und wirtschaftliche Interessen

http://antides.de/migration-und-wirtschaftliche-interessen

 

Ohne AfD

Pistorius wünscht sich Migrationsfrieden

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/pistorius-wuenscht-sich-migrationsfrieden/

 

(Angst vor Einfluss-Verlust...)

Interview

Clinton: Europa muß Masseneinwanderung stoppen

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/clinton-europa-muss-masseneinwanderung-stoppen/

 

„Vor dem Hintergrund der deutschen Geschichte“

Merz rudert in Asyl-Frage zurück

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/merz-rudert-in-asyl-frage-zurueck/

 

Streit um Grenzöffnung

Flüchtlingspolitik: Stegner wirft Merz rechte Schauermärchen vor

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/fluechtlingspolitik-stegner-wirft-merz-rechte-schauermaerchen-vor/

 

Geheimpapier

Grenze hätte 2015 geschlossen werden können

https://www.welt.de/politik/deutschland/article183625538/...

 

Kramp-Karrenbauer zur Flüchtlingspolitik

„Was 2015 passiert ist, ist Realität und kann nicht rückabgewickelt werden“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/was-201...

 

Baden-Württemberg

Abgelehnte Asylbewerber: Wer Pflegeberuf erlernt, darf bleiben

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/abgelehnte-asylbewerber-wer-pflegeberuf-erlernt-darf-bleiben/

 

„Zynische Aktion“

Grüne verurteilen Werbung für Heimkehrkampagne

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/gruene-verurteilen-werbung-fuer-heimkehrkampagne/

 

Grüne und Klimaflüchtlinge

Claudia Roth für großzügigeres Asylrecht

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/claudia...

 

Holm: Greifswalder Asta unterstützt Schlepper im Mittelmeer

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/holm-gr...

 

Musiker

Grönemeyer hält Flüchtlingsandrang für „Glücksfall“

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/groenemeier-haelt-di...

 

Grenzsturm droht

Experten zu „Krone“: „Jetzt kommen ganz andere“ An Kroatiens Grenze, nur 224 Kilometer von Österreich entfernt, hoffen mehr als 20.000 Migranten auf die Chance eines Durchbruchs nach Mitteleuropa - die Exekutive ist besorgt. Alarmismus? Hysterie? Wird die Gefahr der illegalen Zuwanderung zu oft, zu laut von der Bundesregierung thematisiert? Die „Krone“ fragte bei Experten der Exekutive mit besten Beziehungen am Balkan nach.

https://www.krone.at/1801367

 

Scheinehen zur illegalen Einwanderung

Bundespolizei verhaftet Drahtzieher einer Schleuserbande

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bundesp...

 

Berlin: Abschiebungen scheitern, weil Asylbewerber untertauchen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/berlin-...

 

Bayern

Abschiebung verhindert: Afrikaner zu Geldstrafen verurteilt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/abschie...

 

Christenverfolgung

AfD- und CDU-Politiker fordern Asyl für Asia Bibi

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/afd-und...

 

Urteil des Landesarbeitsgerichts

Berlin muß Kopftuchträgerin entschädigen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/berlin-muss-kopftuchtraegerin-entschaedigen/

 

Islamismus im Sport

Bonner Fußballverein wirbt für Salafisten und Gangster-Rapper

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bonner-fussballverein-wirbt-fuer-salafisten-und-gangster-rapper/

 

(Zitat: "...von 2016 auf 2017 einen sprunghaften Anstieg"... Über mögliche Ursachen wird selbstverständlich geschwiegen.)

Quälender Juckreiz

Krätze bei Offenbacher Schülern

https://www.op-online.de/offenbach/kraetzefaelle-offenbacher-schulen-10653644.html

 

Neuköllner Schulleiterin

Fünf erste Klassen, nur ein Kind spricht zu Hause deutsch

https://www.bz-berlin.de/berlin/neukoelln/wir-sind-arabisiert-muttersprache-deutsch-fehlanzeige

 

(Und die Bürokraten meinen, mit ein bisschen Pädagogik und Sprachförderung das noch in den Griff bekommen zu können...)

B.Z.-Bericht über „arabisierte“ Klassen

Integrationsbeauftragte nennt Bericht der Schulleiterin einen „Hilferuf“

https://www.bz-berlin.de/deutschland/integrationsbeauftragte-nennt-bericht-der-schulleiterin-einen-hilferuf

 

(Zu Medienhelden mit Migratonshintergrund)

Sonntagsheld (82) – Can’t touch this

https://sezession.de/59799/sonntagsheld-82-cant-touch-this

 

Günstige Mieten und Arbeitslosigkeit

Wie sich kriminelle Clans in NRW ausbreiten

http://www.general-anzeiger-bonn.de/news/politik/deutschland/Wie-sich-kriminelle-Clans-in-NRW-ausbreiten-article3981085.html

 

Kriminelle Familien: Polizei beobachtet 50 Clans in NRW

https://rp-online.de/nrw/panorama/clans-in-nrw-polizei-beobachtet-50-kriminelle-familien_aid-34490381

 

Freiburg und die Dimension sexueller Gewalt

Wehrlose Beute

von Thorsten Hinz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/wehrlose-...

 

Grabscher, Exhibitionisten, Vergewaltiger: Sextäter schlagen wieder zu

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/grabsch...

 

Schweden

Grab der ermordeten Ebba (11) schon über 30 Mal von Flüchtlingen geschändet

http://unser-mitteleuropa.com/2018/11/06/grab-der-ermorde...

 

Vandalismus

Reinbek: 540.000 Euro für demolierte Wohnungen

https://www.abendblatt.de/region/stormarn/article21569165...

 

Reinbek

Renovierungskosten etwa 540.000 Euro

»Flüchtlinge« zerlegen bereitgestellte Wohnungen

https://www.freiewelt.net/nachricht/fluechtlinge-zerlegen...

 

Chemnitz: Syrischer Asylbewerber soll behinderte Frau vergewaltigt haben

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/chemnitz-syrischer-asylbewerber-soll-behinderte-frau-vergewaltigt-haben/

 

(Tochter ist Flüchtlingshelferin...)

Mecklenburg-Vorpommern

Caffier warnt nach Rentner-Mord vor Instrumentalisierung der Tat

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/caffier-warnt-nach-rentner-mord-vor-instrumentalisierung-der-tat/

http://www.pi-news.net/2018/11/wittenburg-geduldeter-afghane-schneidet-rentner-die-kehle-durch/

 

Sie wurde massiv bedroht

Mädchen (15) von sechs Männern in Münchner Wohnungen vergewaltigt: Martyrium dauerte vier Tage lang

https://www.tz.de/muenchen/stadt/muenchen-ort29098/muenchen-maedchen-von-sechs-maennern-missbraucht-verdacht-erhaertet-sich-10411636.html

 

Königs Wusterhausen

Afghanen sollen 15jährige vergewaltigt haben

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/afghanen-sollen-15jaehrige-vergewaltigt-haben/

 

Klartext-Richter mit Hang zum Prinzip Hoffnung

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/klartext-richter-mit-hang-zum-prinzip-hoffnung/

 

Donauwörth

Streit um Brötchen: Asylbewerber randalieren in Unterkunft

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/streit-um-broetchen-asylbewerber-randalieren-in-unterkunft/

 

(Hintergründe "unklar"...)

Berlin 100 Personen prügeln sich bei Massenschlägerei in U-Bahn-Station

In Berlin ist es in der Nacht zu Samstag zu einer heftigen Auseinandersetzung zwischen fast 100 Beteiligten gekommen. Die Polizei rätselt über die Hintergründe.

http://www.kn-online.de/Nachrichten/Panorama/100-Personen-pruegeln-sich-Massenschlaegerei-U-Bahn-Station

 

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KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

 

(Das nächste Berliner Bau-Desaster)

Wasser dringt ein

Diesem Bundestagsneubau droht der Abriss

https://www.welt.de/politik/deutschland/article183650856/...

 

Bauten des Bundes Fast alle Projekte laufen aus dem Ruder

https://www.tagesspiegel.de/politik/bauten-des-bundes-fast-alle-projekte-laufen-aus-dem-ruder/22986458.html

 

Damanhur - Tempel der Menschheit

http://www.damanhur.org/de/kunst-und-kreativitat/tempel-der-menschheit

http://www.damanhur.org/de/was-ist-damanhur

 

Potsdam

Wiederaufbau Garnisonkirche

Thesen-Anschlag mit Turm-Kritik

http://www.maz-online.de/Lokales/Potsdam/Thesen-Anschlag-...

 

(Gesprengte Garnisonkirche auch in Hannover)

Ausstellung erinnert an Garnisonkirche

http://www.haz.de/Hannover/Aus-den-Stadtteilen/Nord/Ausstellung-erinnert-an-Garnisonkirche

 

Amberg

„Es gibt zu viele Kirchen für zu wenige Gläubige“

https://www.sueddeutsche.de/bayern/verfall-katholische-ki...

 

Hessen

Evangelische Kirche: mehr Steuern trotz Mitgliederverlust

https://www.welt.de/regionales/hessen/article184374032/Evangelische-Kirche-mehr-Steuern-trotz-Mitgliederverlust.html

 

Investorenfeindliche Stimmung

Google-Rückzug läutet Ende des Berlin-Booms ein

https://www.welt.de/wirtschaft/article182942374/Google-Rueckzug-Berlin-als-Standort-fuer-Start-ups-weniger-attraktiv.html

 

Mittelfreigabe durch den Bundestag

"House of One" erhält zehn Millionen Euro vom Bund

https://www.rbb24.de/politik/beitrag/2018/11/berlin-bund-house-of-one-synagoge-kirche-moschee-zehn-millionen-euro-vom-bund.html

 

Reichenberger Straße in Berlin-Kreuzberg

Google ist weg, Gentrifizierung geht weiter

https://www.tagesspiegel.de/berlin/reichenberger-strasse-in-berlin-kreuzberg-google-ist-weg-gentrifizierung-geht-weiter/23649746.html

 

(Deutsche Medien-Unternehmer und -Milliardäre)

Spieglein, Spieglein an der Wand … Friede ist trotzdem die Reichste im Medien-Land!

http://www.pi-news.net/2018/12/spieglein-spieglein-an-der-wand-friede-ist-trotzdem-die-reichste-im-medien-land/

 

(Pro Einwanderungs-Propaganda im öffentlich-rechtlichen Fernsehen)

Die Tagesthemen im Dienst des Bundespresseamtes

https://www.achgut.com/artikel/die_tagesthemen_im_dienst_des_bundespresseamtes

 

Peinliche Unterlassungserklärung wegen frei erfundener Bordellbesuche

Spiegel knickt vor AfD-Fraktion ein

http://www.pi-news.net/2018/11/spiegel-knickt-vor-afd-fra...

 

Gesetz gegen Fake News

Die verkappte Zensur

von Nicolaus Fest

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/die-verkappte-zensur/

 

"Lindenstraße"-Erfinder Geißendörfer kann Absetzung nicht verstehen

Den Erfinder der "Lindenstraße" hat die Absetzung der Serie ebenso kalt erwischt wie die Fans des Dauerbrenners. Nun hat sich Hans W. Geißendörfer per Twitter zu der Entscheidung geäußert.

http://www.spiegel.de/kultur/tv/lindenstrasse-erfinder-hans-w-geissendoerfer-kann-absetzung-nicht-verstehen-a-1238886.html

 

„Lindenstraße“

Ende einer Staats-Seifenoper

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/ende-einer-staats-seifenoper/

 

Kinder in gleichgeschlechtlichen Partnerschaften

Erklärbär versus Empörung

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/erklaerbaer-versus-empoerung/

 

Politische Korrektheit

Victoria Secret entschuldigt sich für Anti-Transgender-Äußerung

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/victoria-secret-entschuldigt-sich-fuer-anti-transgender-aeusserung/

 

Debatte in der Landeshauptstadt: Sexismus-Vorwurf - Plakate für Düsseldorfer Leichtathletik-Meeting sollen verschwinden

https://rp-online.de/nrw/staedte/duesseldorf/duesseldorf-sexismus-debatte-um-plakate-fuer-duesseldorfer-leichtathletik-meeting_aid-34747087

 

Wirbel um Hallenweltmeisterin

Werbeplakat sorgt für Sexismus-Debatte

https://www.rga.de/rhein-wupper/sexismus-debatte-werbeplakat-10762867.html

 

Feminismus

Schauspielerin Pamela Anderson kritisiert die #metoo-Bewegung

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/schauspielerin-pamel... https://www.vip.de/cms/pamela-anderson-feminismus-kann-zu...

 

„Genialer Mechanismus“

Historiker Münkler lobt EU als gelungene Antwort auf die Weltkriege

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/histori...

 

Götz Aly erhält Geschwister-Scholl-Preis

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/goetz-aly-erhaelt-geschwister-scholl-preis/

 

Gerechtigkeit für Hubertus Knabe

https://www.gerechtigkeitfuerhubertusknabe.de/

 

Nach Bekehrung zum Islam

Sängerin O’Connor: Weiße sind ekelerregend

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/saengerin-oconnor-we...

 

(Es gibt ja noch Edeka, Aldi und Co.)

Rewe-Aktion

500 Gramm Vielfalt und Toleranz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/500-gramm...

 

Weniger bei REWE kaufen

https://clauswolfschlag.wordpress.com/2018/11/27/weniger-bei-rewe-kaufen/

 

(Grusel, Grusel, Skandal...)

Mitglieder der Junge Union singen Wehrmachtslied

https://www.gmx.net/magazine/politik/mitglieder-junge-union-wehrmachtslied-33290686

 

(Grusel, Grusel...)

Digitalisierter Hass

Nazi-Sticker bei WhatsApp sorgen für Skandal!

Seit mehreren Wochen können WhatsApp-User eigene Sticker erstellen und nutzen. Eigentlich eine tolle Idee. Jetzt aber der Schock: Neonazis nutzen diese Funktion, um antisemitische Symbole zu verbreiten.

https://www.op-online.de/leben/digital/video-digitale-hakenkreuze-per-whatsapp-zr-10621772.html

 

China und Dolce & Gabbana

Ein Rassismusskandal zeigt, wie die Modewelt heute funktioniert

https://www.welt.de/icon/mode/article184467244/China-und-Dolce-Gabbana-Ein-Rassismusskandal-zeigt-wie-die-Modewelt-heute-funktioniert.html

 

(Zitat: "Die Leere ist Symbol", sagt Direktor Leopold. "Sie erinnert uns daran, dass Anne nicht mehr da ist...")

Annes Botschaft ist laut im stillen Hinterhaus

Das Amsterdamer Haus an der Prinsengracht ist weltberühmt. Dort schrieb das jüdische Mädchen Anne Frank im Versteck vor den Nazis ihr Tagebuch. Wie erzählt man Annes Geschichte heute?

https://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/boulevard_nt/article184306308/Annes-Botschaft-ist-laut-im-stillen-Hinterhaus.html

 

(Neuer Totalitarismus)

Moralistische Selbstverzauberung

von Götz Kubitschek

https://sezession.de/59874/moralistische-selbstverzauberung

 

Peter Sloterdijks „Neue Zeilen und Tage, Notizen 2011-2013“

In Björn Höckes Gesprächsband Nie zweimal in denselben Fluß findet sich eine Äußerung , aus der seine Gegner einen Skandal konstruieren wollten...

von Götz Kubitschek

https://sezession.de/59919/peter-sloterdijks-neue-zeilen-und-tage-notizen-2011-2013

 

Film über Debattenkultur

Das Paradogma der politischen Korrektheit

von Victoria van Delft

https://jungefreiheit.de/kultur/medien/2018/das-paradogma-der-politischen-korrektheit/

 

Ja, es gibt nationale Kulturen. Der echte Kosmopolit leugnet sie nicht, sondern weiss sie zu schätzen

Das Nationale zeigt sich nicht in verkündeten Leitkulturen, sondern im Alltag der Bürger. Wie gross die Unterschiede selbst zwischen zwei benachbarten Diktaturen sein können, habe ich in den 1960er Jahren in Portugal gelernt.

https://www.nzz.ch/feuilleton/nationale-kulturen-gibt-es-der-kosmopolit-weiss-und-schaetzt-dies-ld.1440204

 

Neue Technologie

Britische Angestellte sollen Mikrochips implantiert bekommen

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/britische-angestellte-sollen-mikrochips-implantiert-bekommen/

 

Digitaler Konsum und Konsensmeinung

https://sezession.de/59890/digitaler-konsum-und-konsensmeinung

 

(Stichwort: Zunehmende Gewalt gegen Rettungskräfte)

Wiesbaden

Unbekannte lösen Radmuttern von parkendem Rettungswagen

http://www.spiegel.de/panorama/justiz/wiesbaden-unbekannte-loesen-radmuttern-von-parkendem-rettungswagen-a-1240470.html

 

Experiment in China

Angeblich genmanipulierte Zwillinge geboren

Ein chinesischer Forscher behauptet, zwei kürzlich geborene Mädchen während der Embryonalentwicklung genetisch verändert zu haben. Die internationale Forschergemeinde ist entsetzt.

http://www.spiegel.de/gesundheit/diagnose/china-angeblich-genmanipulierte-zwillinge-geboren-a-1240404.html

 

(Dekadenter Nervenkitzel?)

Pub-Besuch mit besonderem Kick Diese Bar lockt mit Gefängniswärtern und Zellen

https://www.kleinezeitung.at/international/5532325/PubBesuch-mit-besonderem-Kick_Diese-Bar-lockt-mit

 

Wal strandet mit sechs Kilogramm Plastik im Bauch

In Indonesien ist ein Pottwal mit kiloweise Plastik im Magen gestrandet. Das Tier hatte Holz, Sandalen und Plastikflaschen in Bauch.

https://www.morgenpost.de/vermischtes/article215837777/Wal-strandet-mit-sechs-Kilogramm-Plastik-im-Bauch.html

 

Polens Ambitionen und Polens Weg zum Krieg 1939

Dr. Stefan Scheil

https://www.youtube.com/watch?v=mb4WrtVCBgs

 

Michael Köhlmeier: Bruder und Schwester Lenobel

https://sezession.de/59851/michael-koehlmeier-bruder-und-schwester-lenobel